21/01/2005 - 07h48
Stéphanie Lapointe: Québec-Tanzanie
Nathalie Nolin -Journal de Montréal
Stéphanie Lapointe quittera demain un Montréal froid et blanc pour se rendre au cœur de l’Afrique, dans la Tanzanie chaude et noire. Une expédition qu’elle entreprend pour une bonne cause.
C’est une Stéphanie souriante et confiante que nous avons rencontrée 48 heures avant son départ pour son expédition destinée à une bonne cause.
L’escalade du mont Kilimandjaro, situé en Tanzanie, ne semble pas l’effrayer.
Il faut dire qu’elle a relevé de nombreux défis durant la dernière année.
Mais Stéphanie ne semble pas avoir besoin d’être sous les feux de la rampe pour être heureuse. Chose certaine, au sommet de cette montagne, point de projecteurs ni même d’eau pour se laver.
Le défi que tentera de relever Stéphanie pendant deux semaines servira à amasser des fonds pour deux projets humanitaires. Des producteurs de fruits du Sénégal bénéficieront du financement pour mettre sur pied une coopérative de jus de fruits tandis que des réfugiés du Soudan recevront des denrées essentielles à leur survie.
Au sommet pour Care
L’expédition qu’entreprend la désormais célèbre académicienne se fera en compagnie de 21 autres Québécois, des gens de tous âges qui ne sont pas des experts en trekking de montagne.
Leur motivation est d’ordre humanitaire en plus de représenter un défi personnel.
Et si la porte-parole n’atteignait pas le fameux sommet? «Ça fait tellement longtemps que j’en parle que je serais vraiment gênée. Mais j’aurais essayé, au moins !»
Les grimpeurs peuvent faire face à différents malaises reliés au manque d’oxygène en haute altitude, des malaises allant des étourdissements à des problèmes cardiaques graves.
À peine une petite ombre d’inquiétude traverse les yeux brillants de la menue jeune femme. «Nous ne serons pas seules», assure-t-elle.
Accompagnée des sherpas qui lui serviront de guides et l’aideront à transporter l’équipement, la troupe compte bien gravir, palier par palier, les 6 000 mètres de ce volcan.
«Mais notre but ultime est d’amasser 150 000 $», rappelle Stéphanie, qui invite les gens à faire un don en communiquant avec l’organisme Care.
(www.ausommetpourcare.ca)
En direct de Tanzanie
Vous pourrez suivre Stéphanie tout au cours de l’expédition par l’entremise du Journal de Montréal, qui recueillera ses états d’âme durant cette expérience hors du commun.
Un premier reportage avec photos et commentaires de cette académicienne à la fibre humanitaire sera publié vendredi prochain.
