room38 a écritJ'aime encourager la jeunesse et découvrir les nouveaux talents ce que Star Académie leur permet de le faire. Il y a toujours eu des émissions qui faisaient découvrir de nouveaux talents. Presque tous les artistes ont passé par là. La télévision est un médium entre le public et l'artiste. Depuis une dizaine d'années environ, il y a eu un manque. Grâce à Star Académie, elle nous a fait rédécouvrir les chansons, les numéros, la danse et les artistes qu'on a perdu de vue. Ce qui est le fun, c'est de voir plusieurs générations se cotoyer.
Pour une fois au Québec, presque tout le monde discute un même sujet où on a le plaisir d'échanger nos points de vue.
Rien n'est parfait, mais Star Académie a le mérite de réunir le public, les artistes, les familles, les amis et même les étrangers tous ensemble pendant deux mois.
C'est tellement agréable de voir Dan Bigras chanter avec Sandy, Laurence Jalbert avec Véronique et autres duos. C'est agréable aussi de voir les parents en admiration pour leur enfant.
Ce sont deux mois magiques. D'ailleurs, Star Académie apporte une continuité dans la chanson.
C'est plate, les artistes ont besoin d'une grosse machine pour survivre et se faire connaître. Un artiste ne peut réussir tout seul, parce qu'il y a des milliers de talentueux au Québec ou ailleurs qui sont aussi que lui.
Ca prend un bon gérant pour aider un artiste de se développer et de se faire connaître. Sinon, l'artiste ne pourra jamais gagner sa vie. Un artiste ne sera jamais indispensable dans le showbizz, c'est pour cette raison qu'il a besoin du monde derrière lui afin d'exercer le métier qu'il aime le plus au monde.
D'ailleurs, il y a beaucoup d'artistes talentueux qui n'ont pas eu la chance de vivre pleinement leur métier, faute d'aides. Pour produire, ca prend de l'argent et faire un album, ca prend de l'argent aussi.
De toute manière, les artistes populaires et adorés par le public sont bien contents de passer à Star Académie, parce qu'ils recoivent une très belle somme. Ca prend tout un monde pour gagner de l'argent.
C'est drole à dire, au début de sa carrière, le public n'aimait pas beaucoup Dan Bigras. Quand il s'est présenté à un gala pour recevoir un trophé, il était en camisole avec ses cheveux longs. Les gens l'ont trouvé colon. Pendant longtemps, tout le monde parlait de sa camisole. C'est de cette manière qu'il est devenu populaire et a réussi à se faire aimer par le public. C'est la même chose pour Daniel Boucher, il a fait du tonnerre en chantant la désise pour le Métrostar. Depuis ce temps, il est connu, pourtant il exercait son métier dans des endroits minables. Sans cette émission, le public n'aurait jamais connu cet artiste.
Si nous sommes en adoration pour les jeunots, et bien je n'ai pas honte, parce que j'aime encourager les jeunes. Ca fait rafraichir la chanson et les spectacles. D'ailleurs, les artistes populaires ont été jeunes aussi.
De tout temps, il y a toujours eu des artistes qui sont tombés dans l'oublie, tandis que d'autres, ils sont toujours là. Ce n'est pas une question de talents, c'est plutôt de travailler très fort pour continuer d'exercer son métier ce qui est souvent éphémère.
Lucide, si tu n'aime pas potiner, qu'est-ce que tu fais dans ce forum, parce que tu passes ton temps à faire des commentaires?
C'est sûr que Star Académie va disparaître un jour, comme les autres émissions, mais pour le moment, elle nous fait vivre pleines d'émotions et est une entrepise québecoise qui produit des centaines d'emplois. Au moins, mon argent va aux québecois et non aux américains. --Message edité par room38 le 2004-07-08 20:00:45--
Je ne pouvais pas mieux écrire, tu as lu dans mes pensées. Je pense exactement comme toi. J'ai adoré SA1 et encore plus SA2
Trop c'es trop
Katy a écrit Toutefois, pour ceux qui disent qu'ils aimaient mieux l'an passé, laissez-moi vous dire qu'on aime toujours le nouveau. À la 2ieme année, ce n'était plus une surprise! Compare le sentiment de quelqu'un qui saute en parachute pour la première fois, le sentiment, le stress, les palpitations de faire face à l'inconnu. Le 2ieme saut est bien moins mémorable non? Personnellement, en tant que chanteuse moi-même, je crois que SA 2 détenait plus de cordes vocales que l'an passé. Mais la surprise de la première fois n'y était plus.
Tu as bien raison.
Tu as bien raison.
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misty blue
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phoenix a dit : [cit]CRYSTALE-ANGEL a écrit
ouin, pôve toi, si j'étais toi, je f'rai autre chose avant que tu pète une grosse coche, pk tu regardes pas l'école des fans c'est+relaxe [/ci
Il y en qui sont épaisse sur un coté seulement mais tu l'est sur les quatres et continue a les adorer tes psuedo vedettes a la PKP.
aie toi, jre viens de prendre connaissance de ton post, écoute ma chère ou mopn cher, prends une bonne respiration, expire va prendre une marche plutôt une bonne douche froide, ensuite tournes-toi la langue 25 fois avant de traiter une forumeuse d'paisse ok toé l`à, relaxe un brin
ouin, pôve toi, si j'étais toi, je f'rai autre chose avant que tu pète une grosse coche, pk tu regardes pas l'école des fans c'est+relaxe [/ci
Il y en qui sont épaisse sur un coté seulement mais tu l'est sur les quatres et continue a les adorer tes psuedo vedettes a la PKP.
aie toi, jre viens de prendre connaissance de ton post, écoute ma chère ou mopn cher, prends une bonne respiration, expire va prendre une marche plutôt une bonne douche froide, ensuite tournes-toi la langue 25 fois avant de traiter une forumeuse d'paisse ok toé l`à, relaxe un brin
steph.tu es ..si fa sol la si..adorable
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misty blue
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Ben messemble que c'est un principe... Ça me fait rire ceux qui disent ''AHHHHH yavait pas la magie de l'an passé'' AHHHHH ''J'aimais mieux l'an passé''. Voyons, c'Est sûr que c'est plus intéressant l'inconnu. Mais ''PLUS INTÉRESSANT'' ne veut pas dire ''MEILLEUR'' coté talent. --Message edité par katy le 2004-07-30 00:53:28--
Make it shine.
room38 a écritJe m'excuse, avant Star Académie, on entendait toujours les mêmes artistes chanter comme Starmania, Notre Dame de Paris, Éric Lapointe, Mario Pelchat, Marjo. D'ailleurs, ca toujours été le cas, les plus petits avaient de la difficulté à se faire une place. Tout le monde est tanné des humoristes.
Le problème, tout le monde se tanne de quelque chose. Avant un artiste pouvait être présent sur la scène québecoise pendant des années, alors que maintenant, si on voit le même artiste se produire pendant une année, on est tannée déjà. Vous êtes plutôt la génération de l'instantanné.
Quand un artiste est populaire, on le voit partout pendant longtemps, c'est la même chose pour Star Académie. Un moment donné, tout le monde était tanné de Céline Dion, jusqu'elle devienne une personnalité très connue dans le monde.
On est un petit marché, donc c'est tout à fait normal que ca se reproduise partout. C'est la même chose pour les comédiens, on les voit partout. C'est une question de survie.
C'est une belle façon d'éluder l'essentiel !
Félicitations ma belle ! lol
Le point n'est pas là à mon avis.
Pour la cuvée 2004, plusieurs avaient un immense talent mais ceux de moins de talent ou moins intelligent ou moins sympathique ont gâté la sauce.
C'est dommage pour Jason, Martin, Véronique, Janny et autres car ils ont été entachés (Pour Janny, elle a été mal et peu encadrée/supportée)
Tu sais comme moi que les petits ont l'habitude de rejeter la faute sur le public qui n'a rien compris. Tu dois aussi savoir que le public est gentil mais pas con.
Le problème, tout le monde se tanne de quelque chose. Avant un artiste pouvait être présent sur la scène québecoise pendant des années, alors que maintenant, si on voit le même artiste se produire pendant une année, on est tannée déjà. Vous êtes plutôt la génération de l'instantanné.
Quand un artiste est populaire, on le voit partout pendant longtemps, c'est la même chose pour Star Académie. Un moment donné, tout le monde était tanné de Céline Dion, jusqu'elle devienne une personnalité très connue dans le monde.
On est un petit marché, donc c'est tout à fait normal que ca se reproduise partout. C'est la même chose pour les comédiens, on les voit partout. C'est une question de survie.
C'est une belle façon d'éluder l'essentiel !
Félicitations ma belle ! lol
Le point n'est pas là à mon avis.
Pour la cuvée 2004, plusieurs avaient un immense talent mais ceux de moins de talent ou moins intelligent ou moins sympathique ont gâté la sauce.
C'est dommage pour Jason, Martin, Véronique, Janny et autres car ils ont été entachés (Pour Janny, elle a été mal et peu encadrée/supportée)
Tu sais comme moi que les petits ont l'habitude de rejeter la faute sur le public qui n'a rien compris. Tu dois aussi savoir que le public est gentil mais pas con.
[color=#000080][i]Tout est question de perceptions. On ne parle toujours que de soi finalement.
Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
[img]http://www.domainebleu.ca/images/sigdb.gif[/img]
Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
[img]http://www.domainebleu.ca/images/sigdb.gif[/img]
Tannante a écrit
C'est une belle façon d'éluder l'essentiel !
Félicitations ma belle ! lol
Le point n'est pas là à mon avis.
Pour la cuvée 2004, plusieurs avaient un immense talent mais ceux de moins de talent ou moins intelligent ou moins sympathique ont gâté la sauce.
C'est dommage pour Jason, Martin, Véronique, Janny et autres car ils ont été entachés (Pour Janny, elle a été mal et peu encadrée/supportée)
Tu sais comme moi que les petits ont l'habitude de rejeter la faute sur le public qui n'a rien compris. Tu dois aussi savoir que le public est gentil mais pas con.
Le pire, c'est le public qui décide, donc ll choisit les artistes qui lui plaisent peu importe son talent.
Corneille l'avait dit dans la presse, c'est la personnalité avant tout:
vendredi 30 juillet 2004
Photo Martin Tremblay, La Presse
Le succès est loin d'être monté à la tête du chanteur R&B Corneille
Corneille
500 000 disques plus tard...
Philippe Renaud
collaboration spéciale, La Presse
Nous étions à Spa la semaine dernière, René-Franz- imprésario de Corneille- et moi, dans la loge à l'abri des cris des 10 000 fans qui acclamaient sur la grande scène des Francos la nouvelle sensation R&B-pop.
Les Belges criaient encore son nom lorsque le chanteur a fait irruption dans sa loge à la fin du concert. Au pied du petit l'escalier menant à celle-ci, des fans, des journalistes et des photographes attendaient, massés, qu'il en sorte à nouveau. Même pour l'artiste et son imprésario, qui n'en sont pas à la première de ces preuves d'affection, la scène ne finit pas de surprendre.
Passé plutôt discrètement l'an dernier à ces mêmes Francos (comme à celles de Montréal, d'ailleurs), Corneille récolte aujourd'hui les fruits d'une gloire qu'on pourrait croire soudaine. En un an pile, le chanteur est passé d'artiste «à découvrir» à star de la pop francophone. Imaginez: plus de 500 000 exemplaires de son premier CD ont été vendus en Europe et son distributeur, Wagram, ne fournit pas à la demande. À tête (presque) reposée après ce concert généreux, Corneille revient sur cette année bénie et celle à venir, tout aussi prometteuse.
Commençons par le succès, difficile à mesurer à partir de Montréal. Il n'y a pas si longtemps, Corneille tentait sa chance à Ma première Place des Arts, donnait ses premiers spectacles solo au Coup de coeur francophone. «Ces souvenirs sont très clairs dans ma tête, dit-il. Il m'arrive de m'arrêter pour faire une sorte de bilan. Entre ces débuts et aujourd'hui, beaucoup de gens m'ont élevé jusqu'ici...»
De quoi s'enfler la tête? Pas vraiment... À entendre l'histoire qui suit, Corneille ne semble pas avoir tellement changé depuis notre première rencontre, il y a plus de deux ans, lors de la sortie de la chanson Parce qu'on vient de loin. «Au Festival de jazz de Nice (la semaine précédente), j'étais dans ma loge, raconte-t-il. Plein de fans criaient mon nom. Je pousse la porte, quelqu'un se trouvait juste à côté. Je regarde: c'était Bono (chanteur de U2). Il était avec Michael Stipe de R.E.M., juste devant ma loge. Disons que ça remet les choses en perspective...»
«Tout de suite, poursuit-il, je suis allé parler à Bono: Je voudrais vous saluer et vous remercier pour votre implication envers l'Afrique et Amnistie internationale... Gentil, il m'a écouté, alors je me suis présenté, je lui ai dit ce que je faisais... Il m'a dit: Ah! Ton nom est dans la loge! Et une foule est en train de crier pour te voir. Je dois être très chanceux d'être en ta compagnie. Je suis tout de suite devenu rouge, pour autant que ça paraisse...»
À Montréal, l'impact est certes moindre, mais il est peut-être encore plus précieux pour l'artiste.
Numéro un au palmarès des ventes de disques, récemment décoré d'un disque d'or pour ses 50 000 disques vendus, Corneille revient donner deux concerts (en formation acoustique) à guichets fermés au Club Soda le sourire aux lèvres.
«Franchement, c'est ce qui me fait le plus plaisir. On dirait que le baromètre du succès se trouve toujours à l'extérieur de chez nous; il y a quelque chose au fond de moi qui voulait tellement que ça marche là où j'ai commencé, là d'où je viens. Dans mon cas, c'est vrai que la France a pris énormément d'avance sur le Québec; j'espérais de tout coeur que ça débloque ici. Quand ça s'est passé, quand j'ai appris que l'album était numéro un et disque d'or, ça m'a rassuré.»
Il en a douté. Peut-être que le Québec ne voulait pas de Corneille. À son avis, «on ne «vend» pas un artiste au Québec comme on le vend ailleurs en Europe. Ici, ça prend plus de temps.» Pas de single à vendre, donc pas d'avant-goût au succès d'un album. «En France, on peut réussir à vendre pour mille et une raisons. Au Québec, le tapage ne marche pas, à moins qu'il soit vraiment énorme...»
Non, c'est une personnalité qui doit s'imposer, pense Corneille. Avant le genre musical, avant la chanson même, les Québécois doivent apprendre à connaître la personne derrière la personnalité. Si les Français ont acheté ses singles, les Québécois, eux, ont d'abord écouté ce qu'il avait à dire. En cette année de souvenir du génocide rwandais, Corneille a beaucoup parlé, avec cette même franche candeur, cette même lucidité brute, qui imprègne les textes de ses chansons.
On pourra d'ailleurs entendre deux nouvelles compositions lors des concerts de ce soir et de demain. L'une d'entre elles, découverte durant le concert de Spa, est inspirée de l'Afrique, autant dans les arrangements musicaux que dans ses propos. «C'est quelque chose que je vais expérimenter de plus en plus, explique Corneille. Sur le plan des textes, je sens que l'Afrique et le tiers-monde seront beaucoup plus présents (que sur mon premier album).»
«Grâce à mon succès, ajoute-t-il, je me promène beaucoup et je sens que les gens ont éveillé en moi des choses qui étaient enfouies et que je n'avais jamais vues. Un sens de l'identité, de la collectivité... Les gens m'ont rendu beaucoup plus altruiste qu'à l'époque du premier album, qui était pour moi un trip thérapeutique. Je sortais des choses que je gardais au fond de moi. Je reçois tellement que, pour le prochain album, je ressens le besoin de parler, de dire «on», «nous» au lieu de «je-je-je».»
Ce nouvel album, Corneille commencera à plancher dessus en septembre, pendant une pause à Montréal, avant de poursuivre sa tournée européenne, puis québécoise, en novembre - la tournée «big band», avec les cuivres rutilants qui trempent le répertoire R&B du chanteur dans une atmosphère délicieusement soul. D'ici là, un DVD-CD live acoustique paraîtra au cours de l'automne. Le prochain disque est attendu au printemps, et l'enregistrement d'un album en anglais est déjà prévu.
À la fin de l'entrevue, je suis sorti le premier de la loge. J'ouvrais à peine la porte que les flashes des appareils photo se sont mis à scintiller: à l'étage plus bas, la foule scandait «Corneille! Corneille!» La star est venue s'asseoir au bas de l'escalier pour rencontrer ses fans et signer nombre d'autographes. Dans la rue, à la sortie de la section «backstage» de la grande scène du centre spadois, près de 2000 personnes attendaient, calepin et appareil photo au poing. --Message edité par room38 le 2004-07-30 15:24:40--
C'est une belle façon d'éluder l'essentiel !
Félicitations ma belle ! lol
Le point n'est pas là à mon avis.
Pour la cuvée 2004, plusieurs avaient un immense talent mais ceux de moins de talent ou moins intelligent ou moins sympathique ont gâté la sauce.
C'est dommage pour Jason, Martin, Véronique, Janny et autres car ils ont été entachés (Pour Janny, elle a été mal et peu encadrée/supportée)
Tu sais comme moi que les petits ont l'habitude de rejeter la faute sur le public qui n'a rien compris. Tu dois aussi savoir que le public est gentil mais pas con.
Le pire, c'est le public qui décide, donc ll choisit les artistes qui lui plaisent peu importe son talent.
Corneille l'avait dit dans la presse, c'est la personnalité avant tout:
vendredi 30 juillet 2004
Photo Martin Tremblay, La Presse
Le succès est loin d'être monté à la tête du chanteur R&B Corneille
Corneille
500 000 disques plus tard...
Philippe Renaud
collaboration spéciale, La Presse
Nous étions à Spa la semaine dernière, René-Franz- imprésario de Corneille- et moi, dans la loge à l'abri des cris des 10 000 fans qui acclamaient sur la grande scène des Francos la nouvelle sensation R&B-pop.
Les Belges criaient encore son nom lorsque le chanteur a fait irruption dans sa loge à la fin du concert. Au pied du petit l'escalier menant à celle-ci, des fans, des journalistes et des photographes attendaient, massés, qu'il en sorte à nouveau. Même pour l'artiste et son imprésario, qui n'en sont pas à la première de ces preuves d'affection, la scène ne finit pas de surprendre.
Passé plutôt discrètement l'an dernier à ces mêmes Francos (comme à celles de Montréal, d'ailleurs), Corneille récolte aujourd'hui les fruits d'une gloire qu'on pourrait croire soudaine. En un an pile, le chanteur est passé d'artiste «à découvrir» à star de la pop francophone. Imaginez: plus de 500 000 exemplaires de son premier CD ont été vendus en Europe et son distributeur, Wagram, ne fournit pas à la demande. À tête (presque) reposée après ce concert généreux, Corneille revient sur cette année bénie et celle à venir, tout aussi prometteuse.
Commençons par le succès, difficile à mesurer à partir de Montréal. Il n'y a pas si longtemps, Corneille tentait sa chance à Ma première Place des Arts, donnait ses premiers spectacles solo au Coup de coeur francophone. «Ces souvenirs sont très clairs dans ma tête, dit-il. Il m'arrive de m'arrêter pour faire une sorte de bilan. Entre ces débuts et aujourd'hui, beaucoup de gens m'ont élevé jusqu'ici...»
De quoi s'enfler la tête? Pas vraiment... À entendre l'histoire qui suit, Corneille ne semble pas avoir tellement changé depuis notre première rencontre, il y a plus de deux ans, lors de la sortie de la chanson Parce qu'on vient de loin. «Au Festival de jazz de Nice (la semaine précédente), j'étais dans ma loge, raconte-t-il. Plein de fans criaient mon nom. Je pousse la porte, quelqu'un se trouvait juste à côté. Je regarde: c'était Bono (chanteur de U2). Il était avec Michael Stipe de R.E.M., juste devant ma loge. Disons que ça remet les choses en perspective...»
«Tout de suite, poursuit-il, je suis allé parler à Bono: Je voudrais vous saluer et vous remercier pour votre implication envers l'Afrique et Amnistie internationale... Gentil, il m'a écouté, alors je me suis présenté, je lui ai dit ce que je faisais... Il m'a dit: Ah! Ton nom est dans la loge! Et une foule est en train de crier pour te voir. Je dois être très chanceux d'être en ta compagnie. Je suis tout de suite devenu rouge, pour autant que ça paraisse...»
À Montréal, l'impact est certes moindre, mais il est peut-être encore plus précieux pour l'artiste.
Numéro un au palmarès des ventes de disques, récemment décoré d'un disque d'or pour ses 50 000 disques vendus, Corneille revient donner deux concerts (en formation acoustique) à guichets fermés au Club Soda le sourire aux lèvres.
«Franchement, c'est ce qui me fait le plus plaisir. On dirait que le baromètre du succès se trouve toujours à l'extérieur de chez nous; il y a quelque chose au fond de moi qui voulait tellement que ça marche là où j'ai commencé, là d'où je viens. Dans mon cas, c'est vrai que la France a pris énormément d'avance sur le Québec; j'espérais de tout coeur que ça débloque ici. Quand ça s'est passé, quand j'ai appris que l'album était numéro un et disque d'or, ça m'a rassuré.»
Il en a douté. Peut-être que le Québec ne voulait pas de Corneille. À son avis, «on ne «vend» pas un artiste au Québec comme on le vend ailleurs en Europe. Ici, ça prend plus de temps.» Pas de single à vendre, donc pas d'avant-goût au succès d'un album. «En France, on peut réussir à vendre pour mille et une raisons. Au Québec, le tapage ne marche pas, à moins qu'il soit vraiment énorme...»
Non, c'est une personnalité qui doit s'imposer, pense Corneille. Avant le genre musical, avant la chanson même, les Québécois doivent apprendre à connaître la personne derrière la personnalité. Si les Français ont acheté ses singles, les Québécois, eux, ont d'abord écouté ce qu'il avait à dire. En cette année de souvenir du génocide rwandais, Corneille a beaucoup parlé, avec cette même franche candeur, cette même lucidité brute, qui imprègne les textes de ses chansons.
On pourra d'ailleurs entendre deux nouvelles compositions lors des concerts de ce soir et de demain. L'une d'entre elles, découverte durant le concert de Spa, est inspirée de l'Afrique, autant dans les arrangements musicaux que dans ses propos. «C'est quelque chose que je vais expérimenter de plus en plus, explique Corneille. Sur le plan des textes, je sens que l'Afrique et le tiers-monde seront beaucoup plus présents (que sur mon premier album).»
«Grâce à mon succès, ajoute-t-il, je me promène beaucoup et je sens que les gens ont éveillé en moi des choses qui étaient enfouies et que je n'avais jamais vues. Un sens de l'identité, de la collectivité... Les gens m'ont rendu beaucoup plus altruiste qu'à l'époque du premier album, qui était pour moi un trip thérapeutique. Je sortais des choses que je gardais au fond de moi. Je reçois tellement que, pour le prochain album, je ressens le besoin de parler, de dire «on», «nous» au lieu de «je-je-je».»
Ce nouvel album, Corneille commencera à plancher dessus en septembre, pendant une pause à Montréal, avant de poursuivre sa tournée européenne, puis québécoise, en novembre - la tournée «big band», avec les cuivres rutilants qui trempent le répertoire R&B du chanteur dans une atmosphère délicieusement soul. D'ici là, un DVD-CD live acoustique paraîtra au cours de l'automne. Le prochain disque est attendu au printemps, et l'enregistrement d'un album en anglais est déjà prévu.
À la fin de l'entrevue, je suis sorti le premier de la loge. J'ouvrais à peine la porte que les flashes des appareils photo se sont mis à scintiller: à l'étage plus bas, la foule scandait «Corneille! Corneille!» La star est venue s'asseoir au bas de l'escalier pour rencontrer ses fans et signer nombre d'autographes. Dans la rue, à la sortie de la section «backstage» de la grande scène du centre spadois, près de 2000 personnes attendaient, calepin et appareil photo au poing. --Message edité par room38 le 2004-07-30 15:24:40--
Béatrice a écrit
De quelle émission tu parles? Le gala Métrostar?
Pas S.A certain car je connaissais Boucher depuis 2 ans avant S.A.
Justement on a appris à connaître Daniel Boucher lors du Gala Métrostar, il y a deux ans en chantant la désise ce qui a fait fureur au Québec, donc il est devenu un artiste très aimé par le public grâce à cette émission.
Je voulais dire qu'un artiste devient souvent populaire grâce à la télévision, et souvent les artistes n'ont pas le choix, malgré de nombreuses années de présentations dans les bars ou dans les salles.
De quelle émission tu parles? Le gala Métrostar?
Pas S.A certain car je connaissais Boucher depuis 2 ans avant S.A.
Justement on a appris à connaître Daniel Boucher lors du Gala Métrostar, il y a deux ans en chantant la désise ce qui a fait fureur au Québec, donc il est devenu un artiste très aimé par le public grâce à cette émission.
Je voulais dire qu'un artiste devient souvent populaire grâce à la télévision, et souvent les artistes n'ont pas le choix, malgré de nombreuses années de présentations dans les bars ou dans les salles.