Publié : sam. déc. 17, 2005 2:03 pm
Entrevue
Meggie Lagacé: «Un jour je serai une vedette»
Par Nathalie Slight
PHOTOS: JULIEN FAUGÈRE
Depuis la fin de l’émission Demandes spéciales, Meggie s’était faite plutôt discrète, consacrant tout son temps à la préparation de son album. Cette ex-académicienne devenue plus mûre, plus femme qu’auparavant, mais toujours aussi douce, charmante et rayonnante, fait encore vibrer le public.
Meggie, ton album, Tête première, est un rêve devenu réalité!
Oui, tout à fait. Toute petite, je rêvais déjà d’être chanteuse. Je disais à ma mère: «Un jour, je serai une vedette!» Naturellement, je m’imaginais interpréter mes propres chansons. Mon rêve de petite fille s’est donc concrétisé.
La Meggie qu’on voit sur la pochette de l’album semble avoir acquis une belle maturité. Elle est bien différente de la Meggie que nous avons connue à Star Académie.
Ah! c’est qu’une armée de maquilleurs, de coiffeurs, de stylistes et de photographes m’ont aidée à me sentir plus femme! (rires) Sérieusement, il faut se rappeler que je n’avais que 18 ans au début de l’aventure de Star Académie. Ma participation à l’émission m’a fait grandement évoluer. J’ai maintenant 20 ans, j’ai donc une plus grande expérience de la vie, et ça se reflète inévitablement sur mon image.
Retour à notre super dossier:
Sensass! Les gens, les tendances, les stars
Avec le recul, qu’est-ce que l’aventure de Star Académie t’a apporté?
Ça m’a donné, bien sûr, la chance d’évoluer dans un métier que j’adore, mais ma participation m’a aussi apporté des choses beaucoup plus profondes. Elle m’a permis de rencontrer mon amoureux, Corneliu. Nous formons un couple depuis 18 mois, et une grande complicité s’est développée entre nous. Il m’écoute, me comprend et... me fait beaucoup rire! Grâce à l’émission, j’ai aussi créé un précieux lien d’amitié avec Véronique Claveau. Je suis vraiment près d’elle. Nous nous appelons presque chaque jour; c’est une amie qui compte beaucoup pour moi. C’est curieux, parce que nous n’avions eu que très peu de contacts à l’Académie. Mais par la suite nous avons habité ensemble et travaillé à Demandes spéciales, et c’est ainsi qu’est née notre connivence. Je revois aussi régulièrement l’ex-académicien Martin Giroux, un ami de Corneliu. J’admire énormément Martin pour son grand talent, mais aussi parce qu’il s’est battu contre le cancer.
Parle-nous de ton album. Quels sont tes coups de cœur?
Je désirais que mes chansons me ressemblent; j’en ai longuement discuté avec Jacques Michel, qui assumait la direction artistique de l’album. Un jour, à la recherche d’inspiration, nous avons visité une exposition des œuvres du peintre Riopelle, et nous en sommes ressortis avec une chanson! Je suis particulièrement fière de L’enfant d’abord, une chanson qui aborde les difficultés du divorce. J’aime aussi les paroles de Aime-moi, qui porte sur la question de l’image. La chanson Qui suis-je, écrite par Mario Pelchat, est un beau cadeau. Le duo avec Corey Hart, J’aimerais te retrouver, compte aussi parmi mes coups de cœur… Finalement, toutes les pièces sont des coups de cœur! (rires)
Aux dernières nouvelles, tu habitais avec trois autres candidates de Star Académie.
Nous avons habité ensemble pendant un an. Ç’a été une belle expérience, mais nous avons maintenant pris des chemins différents. Je suis retournée vivre chez mes parents. Je ne me sentais pas prête à habiter seule en appartement. De plus, je désirais employer toute mon énergie à la préparation de mon album. Je m’installerai probablement en appartement cet été: j’ai hâte de me retrouver dans mes affaires.
N’as-tu pas envie de vivre avec ton amoureux?
Pas tout de suite, non. On dit qu’il faut d’abord être bien avec soi-même avant d’être bien avec les autres. Je crois que la même règle s’applique au logement: il faut aimer vivre seule avant d’aimer vivre avec quelqu’un d’autre. (rires) Même si nous nous fréquentons depuis 18 mois, Corneliu et moi, nous sommes encore jeunes. Ça ne sert à rien de précipiter les choses. Et puis, c’est agréable d’avoir chacun son espace. Ça nous fait deux endroits où aller!
T’es-tu réservé un peu de temps durant l’année où tu as préparé ton album?
Certainement. En juin dernier, j’ai fait un très beau voyage en compagnie de Véronique Claveau: un road trip aux États-Unis. Nous sommes parties en voiture avec nos bagages, tout le nécessaire de camping et quelques cartes. Nous n’avions aucune destination précise en tête, et le hasard des routes nous a menées à Cape May, au New Jersey. C’est un endroit tout à fait magnifique! Comme nous n’étions pas en pleine saison touristique, les plages étaient presque désertes. Chaque matin, nous apercevions au loin des bancs de dauphins. Nous avons terminé notre escapade en grand par une visite de la ville de New York.
Fondation Charles Guindon
En compagnie de sa mère, de son beau-père et du Dr Carmand, Meggie Lagacé a mis sur pied la fondation Charles Guindon. «Charles, mon petit frère, est malade depuis sa naissance. Il souffre de crises d’épilepsie, qui ont malheureusement causé une certaine déficience intellectuelle. Il pouvait faire jusqu’à 20 crises par jour. Maintenant, grâce à un stimulateur, il n’en fait que quatre ou cinq quotidiennement.» Cette fondation vise à sensibiliser le public à l’épilepsie et à venir en aide à ceux qui désirent avoir un stimulateur. «Ces stimulateurs coûtent 15 000$. S’il m’est possible d’aider certains épileptiques à avoir une vie meilleure, ça me rendrait extrêmement heureuse.» Fondation Charles Guindon: 514 848-1000
Source: http://www2.canoe.com/archives/artsetcu ... 05346.html --Message edité par Pepsii le 2005-12-19 09:50:44--
Meggie Lagacé: «Un jour je serai une vedette»
Par Nathalie Slight
PHOTOS: JULIEN FAUGÈRE
Depuis la fin de l’émission Demandes spéciales, Meggie s’était faite plutôt discrète, consacrant tout son temps à la préparation de son album. Cette ex-académicienne devenue plus mûre, plus femme qu’auparavant, mais toujours aussi douce, charmante et rayonnante, fait encore vibrer le public.
Meggie, ton album, Tête première, est un rêve devenu réalité!
Oui, tout à fait. Toute petite, je rêvais déjà d’être chanteuse. Je disais à ma mère: «Un jour, je serai une vedette!» Naturellement, je m’imaginais interpréter mes propres chansons. Mon rêve de petite fille s’est donc concrétisé.
La Meggie qu’on voit sur la pochette de l’album semble avoir acquis une belle maturité. Elle est bien différente de la Meggie que nous avons connue à Star Académie.
Ah! c’est qu’une armée de maquilleurs, de coiffeurs, de stylistes et de photographes m’ont aidée à me sentir plus femme! (rires) Sérieusement, il faut se rappeler que je n’avais que 18 ans au début de l’aventure de Star Académie. Ma participation à l’émission m’a fait grandement évoluer. J’ai maintenant 20 ans, j’ai donc une plus grande expérience de la vie, et ça se reflète inévitablement sur mon image.
Retour à notre super dossier:
Sensass! Les gens, les tendances, les stars
Avec le recul, qu’est-ce que l’aventure de Star Académie t’a apporté?
Ça m’a donné, bien sûr, la chance d’évoluer dans un métier que j’adore, mais ma participation m’a aussi apporté des choses beaucoup plus profondes. Elle m’a permis de rencontrer mon amoureux, Corneliu. Nous formons un couple depuis 18 mois, et une grande complicité s’est développée entre nous. Il m’écoute, me comprend et... me fait beaucoup rire! Grâce à l’émission, j’ai aussi créé un précieux lien d’amitié avec Véronique Claveau. Je suis vraiment près d’elle. Nous nous appelons presque chaque jour; c’est une amie qui compte beaucoup pour moi. C’est curieux, parce que nous n’avions eu que très peu de contacts à l’Académie. Mais par la suite nous avons habité ensemble et travaillé à Demandes spéciales, et c’est ainsi qu’est née notre connivence. Je revois aussi régulièrement l’ex-académicien Martin Giroux, un ami de Corneliu. J’admire énormément Martin pour son grand talent, mais aussi parce qu’il s’est battu contre le cancer.
Parle-nous de ton album. Quels sont tes coups de cœur?
Je désirais que mes chansons me ressemblent; j’en ai longuement discuté avec Jacques Michel, qui assumait la direction artistique de l’album. Un jour, à la recherche d’inspiration, nous avons visité une exposition des œuvres du peintre Riopelle, et nous en sommes ressortis avec une chanson! Je suis particulièrement fière de L’enfant d’abord, une chanson qui aborde les difficultés du divorce. J’aime aussi les paroles de Aime-moi, qui porte sur la question de l’image. La chanson Qui suis-je, écrite par Mario Pelchat, est un beau cadeau. Le duo avec Corey Hart, J’aimerais te retrouver, compte aussi parmi mes coups de cœur… Finalement, toutes les pièces sont des coups de cœur! (rires)
Aux dernières nouvelles, tu habitais avec trois autres candidates de Star Académie.
Nous avons habité ensemble pendant un an. Ç’a été une belle expérience, mais nous avons maintenant pris des chemins différents. Je suis retournée vivre chez mes parents. Je ne me sentais pas prête à habiter seule en appartement. De plus, je désirais employer toute mon énergie à la préparation de mon album. Je m’installerai probablement en appartement cet été: j’ai hâte de me retrouver dans mes affaires.
N’as-tu pas envie de vivre avec ton amoureux?
Pas tout de suite, non. On dit qu’il faut d’abord être bien avec soi-même avant d’être bien avec les autres. Je crois que la même règle s’applique au logement: il faut aimer vivre seule avant d’aimer vivre avec quelqu’un d’autre. (rires) Même si nous nous fréquentons depuis 18 mois, Corneliu et moi, nous sommes encore jeunes. Ça ne sert à rien de précipiter les choses. Et puis, c’est agréable d’avoir chacun son espace. Ça nous fait deux endroits où aller!
T’es-tu réservé un peu de temps durant l’année où tu as préparé ton album?
Certainement. En juin dernier, j’ai fait un très beau voyage en compagnie de Véronique Claveau: un road trip aux États-Unis. Nous sommes parties en voiture avec nos bagages, tout le nécessaire de camping et quelques cartes. Nous n’avions aucune destination précise en tête, et le hasard des routes nous a menées à Cape May, au New Jersey. C’est un endroit tout à fait magnifique! Comme nous n’étions pas en pleine saison touristique, les plages étaient presque désertes. Chaque matin, nous apercevions au loin des bancs de dauphins. Nous avons terminé notre escapade en grand par une visite de la ville de New York.
Fondation Charles Guindon
En compagnie de sa mère, de son beau-père et du Dr Carmand, Meggie Lagacé a mis sur pied la fondation Charles Guindon. «Charles, mon petit frère, est malade depuis sa naissance. Il souffre de crises d’épilepsie, qui ont malheureusement causé une certaine déficience intellectuelle. Il pouvait faire jusqu’à 20 crises par jour. Maintenant, grâce à un stimulateur, il n’en fait que quatre ou cinq quotidiennement.» Cette fondation vise à sensibiliser le public à l’épilepsie et à venir en aide à ceux qui désirent avoir un stimulateur. «Ces stimulateurs coûtent 15 000$. S’il m’est possible d’aider certains épileptiques à avoir une vie meilleure, ça me rendrait extrêmement heureuse.» Fondation Charles Guindon: 514 848-1000
Source: http://www2.canoe.com/archives/artsetcu ... 05346.html --Message edité par Pepsii le 2005-12-19 09:50:44--
