Publié : lun. oct. 03, 2005 12:37 pm
Bonjour à vous ! Dans la revue de La Semaine (7 oct) il y a un article sur JF Prud'homme. Je n'ai pas de scanner mais je vais vous retranscrire l'entrevue ici. (Si qqn a les photos et qui pourrait les scanner, ca serait gentil !)
A voir les Académiciens , jeunes, beaux et fonceurs, on croirait qu'ils n'ont jamais eu de problèmes... POurtant, Jean-François, de la cuvée 2004, a vécu sa part de drame. En plus d'avoir subi une opération à coeur ouvert à l'âge de 16 ans, il a été victime, le 30 avril dernier, d'un grave accident de voiture qui a failli le défigurer.<
Jean-François,peux-tu nous raconter la nuit du 30 avril dernier ?
ce soir-là, je suis allé à une pendaison de crémaillière chez un ami à Saint-Donat. Le party s'est terminé vers 23 h. Après, je suis allé pratiquer avec les gars de mon groupe, les Jello Shooters, a Val-David, jusqu'à 3h30 du matin. Comme j'étais fatigué, j'ai décidé d'aller dormir chez un ami qui habite là-bas. Je roulais à 50 km/h et je me suis endormi pendant une ou deux secondes. Quand j'ai rouvert les yeux, j'étais dans la voie de gauche. J'ai donné un coup de volant pour regagner ma voie, mais la chaussé était glissante. J'ai perdu le contrôle de l'auto. Je ne sais pas combien de tonneaux j'ai faits, mais ma voiture s'est immobilisée les roues en l'air. Ma ceinture a dû se détacher parce que je me suis retrouvé assis sur le plafond ! J'ai coupé le contact et j'ai ouvert la portière. Mon vieux bazou, une Mazda 323 1989, était complètement fini ! Là, je me suis rendu compte de ma chance : j'étais passé à deux pouces d'un poteau de téléphone ! J'avais mal a une jambe et je saignais du visage. J'ai cherché mon cellulaire à l'intérieur de l'auto, mais je ne l'ai pas trouvé.
As-tu eu peur à ce moment-là ?
J'ai paniqué. Depuis mon opération au coeur, je dois prendre du Coumadin, un anticoagulant qui me rend hémophile. La moindre blessure peut entraîner une hémorragie. J'étais à 10 minutes a pied de chez mon ami Sébastien. J'ai décidé de marcher. Chez lui, la porte est toujours débarrée. J'ai regardé mon visage dans le miroir : mon oeil droit était plus bas que la normale, mon nez était croche et mon front, pointu ! J'ai eu un choc. Tout s'est mis à défiler très vite dans ma tête. Je me demandais comment j'allais faire pour respecter mes engagements professionnels avec la face que j'avais ! En plus, mon auto était scrap ! Je ne me rendais pas compte que j'étais tout simplement chanceux d'être en vie. Je suis allé m'asseoir sur le lit de mon ami. Je lui ai dit : «Sébas, il faut que j'aille à l'hôpital!» Quand il m'a vu, il sauté dans ses jeans. Deux secondes plus tard, on était à l'hôpital de Ste-Agathe. Finalement, j'avais le nez fracturé, l'orbite de l'oeil droit défoncée, le côté gauche du visage affaisé et de multiples fractures au front.
Wow ! C'est difficile à croire quand on te regarde aujourd'hui ! Ca a du nécessiter une intervention chirurgicale majeure...
Le chirurgien m'a expliqué ce qu'il allait faire : une incision du cuir chevelu d'une oreille à l'autre afin de me «décapucher» le visage pour reconstruire le front. IL m'a dit: «As-tu déja vu le film Robocop ? Je vais t'enlever la face!» Il a aussi fait deux incisions sous les yeux pour réparer les os de l'arcade sourcilière, qui étaient défoncés. En salle d'opération, l'équipe médicale s'est rendu compte qu'une partie de mes sinus était broyée. Elle a donc dû prendre un morceau d'os de la hanche pour les reconstruire. La chirurgie, qui devait durer trois heures, en a finalement duré neuf et demie. À cause de mon hémophilie, j'ai perdu beaucoup de sang, si bien qu'on a dû me faire trois transfusions ! Le chirurgien qui a réalisé l'opération, le Dr Poirier, de l'hôpital Maisonneuve-Rosemont, est une véritable artiste. Je n'en reviens pas encore, on dirait que l'accident n'est jamais arrivé.
As-tu été hospitalisé longtemps ?
Deux semaines. En plus, j'avais deux hématomes aux jambes qui m'ont empêché de marcher pendant cinq jours. Pour atténuer la douleur, j'ai eu plusieurs injections de morphine. Un jour, pour tromper l'ennui, j'ai pris ma guitare et je suis monté à l'étage des enfants. Je leur ai joué quelques tounes: ils étaient super contents. Après l'opération, j'ai eu des moments de doute. Je me disais : «Ce n'est pas mon visage, ça ne reviendra pas comme avant.» Heureusement, ma familles, mes amis et ma blonde m'ont beaucoup soutenu. On dit que le rétablissement est accéléré par l'amour des proches. Pour moi, c'a été très vite parce que beaucoup de gens m'ont aidé.
Te sens-tu plus fragile depuis l'accident ?
C'Est le contraire. Je ne me sens pas invincible, mais pas loin ! Côté santé, j'en ai vu des vertes et des pas mûres. Mais je suis encore en vie. J'ai d'autres projets à réaliser, comme un album. Ça me motive.
Tu es retournée sur scène peu de temps après ta sortie de l'hôpital
Le 29 mai, deux semaines après avoir quitté l'hôpital, j'étais au bar l'Authentique, à Ste-Julie, dans le cadre de la tournée ÉTienne et ses invités(NDLR : Ce spectacle regroupe quatre ex-académiciens : Étienne Drapeau, Jannie Lemay, Dave Roussy et Jean-Francois Prud'homme)J'tais vraiment faible. Mon visage était encore enflé, amsi il fallait que je me remette en forme pour la tournée.
Côté spectacles, comment s'est déroulé ton été ?
Avec Étienne et les autres, nous nous attendions à donner 15 spectacles durant l'été et nous en avons fait 30 ! J'ai aussi travaillé à mon album, puis donné mes spectacles de chansonnier solo partout dans les Laurentides. Avant Star Académie, j'avais bati mon propre réseau dans ma région. Je joue des covers - des chansons des Beatles, de Kevin Parent ou d'Harmonium - mais j'interprète de plus en plus mes propres compositions.
Réussis-tu à gagner ta vie grâce à la musique ?
Financièrement, ça va. Quand il n'y a pas d'ouvrage, je fais de l'animation dans les camps d'été. Je ressors mes vieilles chansons et je m'appelle Barbatruc ! L'automne est plus tranquille, mais c'est une belle période pour composer. Et puis, je ne m'ennuie jamais : je vis avec deux colocs, et il y a toujours du monde chez nous !
Ta copine, c'est assez nouveau dans ta vie?
Ça fait neuf mois que je suis avec Myriam. Elle m'apporte beaucoup de stabilité, et j'avais besoin de ça ! Elle et moi, nous sommes à l'opposé l'un de l'autre. Elle, c'est une fille très sage qui est à son affaire. Elle a un diplôme en tourisme et sait exactement où elle s'en va. Moi, je n'ai pas mon secondaire 5 et je suis tout le temps sur la trotte ! J'ai un très grand respect pour elle et je crois que c'est réciproque. J'ai connu toutes sortes de filles. Je ne voulais pas une blonde qui soit tout le temps sur le party.
Comment vous êtes-vous rencontrés ?
Je lui avais fait des avances il y a plusieurs années. À l'époque, elle sortait avec un autre gars. Je me suis dit : «Je vais attendre ma chance.» Un an et demi après, j'ai su qu'elle n'était plus avec son chum, donc je me suis arrangé pour me tenir dans les mêmes endroits qu'elle. Elle ne me trouvait pas sérieux et ne me faisait pas confiance. Elle m'a dit : «Si tu veux être avec moi, cours !» C'est ce que j'ai fait ! Myriam est très très belle et pas mal renversante!
En 2005, tu as rencontré l'amour et failli perdre la vie. Quelle grosse année !
Ma rencontre avec Myriam et mon accident m'ont fait beaucoup avancer. Avant ça, je tournais en rond dans ma vie, et mon groupe, les Jello Shooters, était dans un cul de sac. POurtant, il a tout pour réussir ! C'est Luc Juteau, un excellent compositeur, qui l'a fondé il y a 10 ans. À un moment donné, j'ai un déclic : pourquoi ne pas profiter de la couverture médiatique dont je jouis en ce moment pour produire un album portant mon nom ? Luc m'a donné sept tounes auxquelles j'ai ajouté trois ou quatres des miennes. Cet album-là, j'y crois dur, dur, dur. Je ne peux pas imaginer que les gens vot trouver ça plate ! J'ai tellement hâte qu'il sorte, ça me démange !
Comment as-tu réagi à la publication dans La Semaine des propos de Stéphane de Normétal ? Selon lui, les PRoductions J contrôlaient son image et ses propos pendant et après Star Académie.
(sourire) Ca a fait un gros coup... Je le connais et je l'ai toujours trouvé super cool. Mais je trouve ça plate pour lui. Je me suis dit :«Pourquoi il parle de ça ?» Oui, nous étions enfermés dans la maison. Non, nous n'avions pas le droit d'enlever nos micros. Mais, quand t'as signé quelque chose, tu sais dans quoi tu t'embarques. Moi, je ne me suis jamais censuré. J'ai toujours dit ce que j'avais a dire et je n'ai pas eu de problèmes.
As-tu, comme lui, été la cible des réactions négatives du public ?
Un jour, j'essayais de localiser une station sur la carte du métro de Montréal. Un gros épais m'a dit : «Hey, c'est plus difficile de trouver une station que de chanter une chanson !» Ça m'a blessé. C'est le pire qui m'est arrivé... QUand on m'attaque, je n'ai pas la langue dans ma poche.
Est-ce que cet accident a changé ta vie ?
Je pense que cet accident, il fallait que je l'aie. À l'hôpital, j'ai beaucoup réfléchi et je me suis rendu compte que mes priorités n'étaient pas à la bonne place. Je courais toujours comme une «poule pas de tête» sans voir la chance que j'ai de pratiquer le métier que j'aime. La chance aussi d'avoir ma famille, mes amis et ma blonde. D'avoir frôlé la mort encore une fois, ça me dit qu'il faut que je m'active.
Par Anne-Marie Simard (La Semaine, Vol.1 no 35 - 7 octobre 2005 - p.95-97)
Voilà ! C'est assez traumatisant comme histoire... mais bon.. au moins il va bien maintenant !
A voir les Académiciens , jeunes, beaux et fonceurs, on croirait qu'ils n'ont jamais eu de problèmes... POurtant, Jean-François, de la cuvée 2004, a vécu sa part de drame. En plus d'avoir subi une opération à coeur ouvert à l'âge de 16 ans, il a été victime, le 30 avril dernier, d'un grave accident de voiture qui a failli le défigurer.<
Jean-François,peux-tu nous raconter la nuit du 30 avril dernier ?
ce soir-là, je suis allé à une pendaison de crémaillière chez un ami à Saint-Donat. Le party s'est terminé vers 23 h. Après, je suis allé pratiquer avec les gars de mon groupe, les Jello Shooters, a Val-David, jusqu'à 3h30 du matin. Comme j'étais fatigué, j'ai décidé d'aller dormir chez un ami qui habite là-bas. Je roulais à 50 km/h et je me suis endormi pendant une ou deux secondes. Quand j'ai rouvert les yeux, j'étais dans la voie de gauche. J'ai donné un coup de volant pour regagner ma voie, mais la chaussé était glissante. J'ai perdu le contrôle de l'auto. Je ne sais pas combien de tonneaux j'ai faits, mais ma voiture s'est immobilisée les roues en l'air. Ma ceinture a dû se détacher parce que je me suis retrouvé assis sur le plafond ! J'ai coupé le contact et j'ai ouvert la portière. Mon vieux bazou, une Mazda 323 1989, était complètement fini ! Là, je me suis rendu compte de ma chance : j'étais passé à deux pouces d'un poteau de téléphone ! J'avais mal a une jambe et je saignais du visage. J'ai cherché mon cellulaire à l'intérieur de l'auto, mais je ne l'ai pas trouvé.
As-tu eu peur à ce moment-là ?
J'ai paniqué. Depuis mon opération au coeur, je dois prendre du Coumadin, un anticoagulant qui me rend hémophile. La moindre blessure peut entraîner une hémorragie. J'étais à 10 minutes a pied de chez mon ami Sébastien. J'ai décidé de marcher. Chez lui, la porte est toujours débarrée. J'ai regardé mon visage dans le miroir : mon oeil droit était plus bas que la normale, mon nez était croche et mon front, pointu ! J'ai eu un choc. Tout s'est mis à défiler très vite dans ma tête. Je me demandais comment j'allais faire pour respecter mes engagements professionnels avec la face que j'avais ! En plus, mon auto était scrap ! Je ne me rendais pas compte que j'étais tout simplement chanceux d'être en vie. Je suis allé m'asseoir sur le lit de mon ami. Je lui ai dit : «Sébas, il faut que j'aille à l'hôpital!» Quand il m'a vu, il sauté dans ses jeans. Deux secondes plus tard, on était à l'hôpital de Ste-Agathe. Finalement, j'avais le nez fracturé, l'orbite de l'oeil droit défoncée, le côté gauche du visage affaisé et de multiples fractures au front.
Wow ! C'est difficile à croire quand on te regarde aujourd'hui ! Ca a du nécessiter une intervention chirurgicale majeure...
Le chirurgien m'a expliqué ce qu'il allait faire : une incision du cuir chevelu d'une oreille à l'autre afin de me «décapucher» le visage pour reconstruire le front. IL m'a dit: «As-tu déja vu le film Robocop ? Je vais t'enlever la face!» Il a aussi fait deux incisions sous les yeux pour réparer les os de l'arcade sourcilière, qui étaient défoncés. En salle d'opération, l'équipe médicale s'est rendu compte qu'une partie de mes sinus était broyée. Elle a donc dû prendre un morceau d'os de la hanche pour les reconstruire. La chirurgie, qui devait durer trois heures, en a finalement duré neuf et demie. À cause de mon hémophilie, j'ai perdu beaucoup de sang, si bien qu'on a dû me faire trois transfusions ! Le chirurgien qui a réalisé l'opération, le Dr Poirier, de l'hôpital Maisonneuve-Rosemont, est une véritable artiste. Je n'en reviens pas encore, on dirait que l'accident n'est jamais arrivé.
As-tu été hospitalisé longtemps ?
Deux semaines. En plus, j'avais deux hématomes aux jambes qui m'ont empêché de marcher pendant cinq jours. Pour atténuer la douleur, j'ai eu plusieurs injections de morphine. Un jour, pour tromper l'ennui, j'ai pris ma guitare et je suis monté à l'étage des enfants. Je leur ai joué quelques tounes: ils étaient super contents. Après l'opération, j'ai eu des moments de doute. Je me disais : «Ce n'est pas mon visage, ça ne reviendra pas comme avant.» Heureusement, ma familles, mes amis et ma blonde m'ont beaucoup soutenu. On dit que le rétablissement est accéléré par l'amour des proches. Pour moi, c'a été très vite parce que beaucoup de gens m'ont aidé.
Te sens-tu plus fragile depuis l'accident ?
C'Est le contraire. Je ne me sens pas invincible, mais pas loin ! Côté santé, j'en ai vu des vertes et des pas mûres. Mais je suis encore en vie. J'ai d'autres projets à réaliser, comme un album. Ça me motive.
Tu es retournée sur scène peu de temps après ta sortie de l'hôpital
Le 29 mai, deux semaines après avoir quitté l'hôpital, j'étais au bar l'Authentique, à Ste-Julie, dans le cadre de la tournée ÉTienne et ses invités(NDLR : Ce spectacle regroupe quatre ex-académiciens : Étienne Drapeau, Jannie Lemay, Dave Roussy et Jean-Francois Prud'homme)J'tais vraiment faible. Mon visage était encore enflé, amsi il fallait que je me remette en forme pour la tournée.
Côté spectacles, comment s'est déroulé ton été ?
Avec Étienne et les autres, nous nous attendions à donner 15 spectacles durant l'été et nous en avons fait 30 ! J'ai aussi travaillé à mon album, puis donné mes spectacles de chansonnier solo partout dans les Laurentides. Avant Star Académie, j'avais bati mon propre réseau dans ma région. Je joue des covers - des chansons des Beatles, de Kevin Parent ou d'Harmonium - mais j'interprète de plus en plus mes propres compositions.
Réussis-tu à gagner ta vie grâce à la musique ?
Financièrement, ça va. Quand il n'y a pas d'ouvrage, je fais de l'animation dans les camps d'été. Je ressors mes vieilles chansons et je m'appelle Barbatruc ! L'automne est plus tranquille, mais c'est une belle période pour composer. Et puis, je ne m'ennuie jamais : je vis avec deux colocs, et il y a toujours du monde chez nous !
Ta copine, c'est assez nouveau dans ta vie?
Ça fait neuf mois que je suis avec Myriam. Elle m'apporte beaucoup de stabilité, et j'avais besoin de ça ! Elle et moi, nous sommes à l'opposé l'un de l'autre. Elle, c'est une fille très sage qui est à son affaire. Elle a un diplôme en tourisme et sait exactement où elle s'en va. Moi, je n'ai pas mon secondaire 5 et je suis tout le temps sur la trotte ! J'ai un très grand respect pour elle et je crois que c'est réciproque. J'ai connu toutes sortes de filles. Je ne voulais pas une blonde qui soit tout le temps sur le party.
Comment vous êtes-vous rencontrés ?
Je lui avais fait des avances il y a plusieurs années. À l'époque, elle sortait avec un autre gars. Je me suis dit : «Je vais attendre ma chance.» Un an et demi après, j'ai su qu'elle n'était plus avec son chum, donc je me suis arrangé pour me tenir dans les mêmes endroits qu'elle. Elle ne me trouvait pas sérieux et ne me faisait pas confiance. Elle m'a dit : «Si tu veux être avec moi, cours !» C'est ce que j'ai fait ! Myriam est très très belle et pas mal renversante!
En 2005, tu as rencontré l'amour et failli perdre la vie. Quelle grosse année !
Ma rencontre avec Myriam et mon accident m'ont fait beaucoup avancer. Avant ça, je tournais en rond dans ma vie, et mon groupe, les Jello Shooters, était dans un cul de sac. POurtant, il a tout pour réussir ! C'est Luc Juteau, un excellent compositeur, qui l'a fondé il y a 10 ans. À un moment donné, j'ai un déclic : pourquoi ne pas profiter de la couverture médiatique dont je jouis en ce moment pour produire un album portant mon nom ? Luc m'a donné sept tounes auxquelles j'ai ajouté trois ou quatres des miennes. Cet album-là, j'y crois dur, dur, dur. Je ne peux pas imaginer que les gens vot trouver ça plate ! J'ai tellement hâte qu'il sorte, ça me démange !
Comment as-tu réagi à la publication dans La Semaine des propos de Stéphane de Normétal ? Selon lui, les PRoductions J contrôlaient son image et ses propos pendant et après Star Académie.
(sourire) Ca a fait un gros coup... Je le connais et je l'ai toujours trouvé super cool. Mais je trouve ça plate pour lui. Je me suis dit :«Pourquoi il parle de ça ?» Oui, nous étions enfermés dans la maison. Non, nous n'avions pas le droit d'enlever nos micros. Mais, quand t'as signé quelque chose, tu sais dans quoi tu t'embarques. Moi, je ne me suis jamais censuré. J'ai toujours dit ce que j'avais a dire et je n'ai pas eu de problèmes.
As-tu, comme lui, été la cible des réactions négatives du public ?
Un jour, j'essayais de localiser une station sur la carte du métro de Montréal. Un gros épais m'a dit : «Hey, c'est plus difficile de trouver une station que de chanter une chanson !» Ça m'a blessé. C'est le pire qui m'est arrivé... QUand on m'attaque, je n'ai pas la langue dans ma poche.
Est-ce que cet accident a changé ta vie ?
Je pense que cet accident, il fallait que je l'aie. À l'hôpital, j'ai beaucoup réfléchi et je me suis rendu compte que mes priorités n'étaient pas à la bonne place. Je courais toujours comme une «poule pas de tête» sans voir la chance que j'ai de pratiquer le métier que j'aime. La chance aussi d'avoir ma famille, mes amis et ma blonde. D'avoir frôlé la mort encore une fois, ça me dit qu'il faut que je m'active.
Par Anne-Marie Simard (La Semaine, Vol.1 no 35 - 7 octobre 2005 - p.95-97)
Voilà ! C'est assez traumatisant comme histoire... mais bon.. au moins il va bien maintenant !