Essai de réflexion.
L'important je crois est de retenir ce qui fait l'essentiel d'une artiste et la distingue du lot.
AUTOPSIE D’UNE VOIX
On doit convenir que Vero l'autre dimanche a chanté avec éclat et panache et a affiché sans contredit une assurance sur scène tout à fait à propos avec la chanson qu'elle interprétait. Cette performance très « flash » n'a pu masquer toutefois quelques erreurs d'intonations dans les graves où sa voix a curieusement tendance à s'étrangler, ce qui lui donne un timbre ingrat à ces moments-là, probablement dû à un manque de souplesse, ce qui pourrait sans doute se régler techniquement avec quelques ajustements dans le choix des amplitudes (fort, moins fort, etc.).
Autre point que pourrait améliorer Véro concerne la prononciation qui la fait, dans certaines tournures, chanter du nez et nous faire perdre ce qui est dit.
EXEMPLES ( dans "Hollywood freak" )
Dans la phrase "des lunettes noires qui m'font des yeux dans l'beurre comme Greta Garbo", la voix nasille et s’étrangle quelque peu sur « Garbo ».
Dans la phrase (à sa première apparition dans la chanson) "faut qu'y en aille une qui l'fasse, pis j'donnerai pas ma place".
Sur les mots "ma place", même phénomène.
Dans la partie "si tu voyais" (qui suit immédiatement la réplique la précédente), même chose encore.
Dans "un jour, maman, je r'viendrai te chercher". Sur le mot "maman", encore la même chose, voix de nez étranglée créant un manque de clarté et de naturel.
Dans "Je t'emmènerai où tu voulais toujours m'emmener, au pays d'Walt Disney".
Sur les mots "walt disney", même chose.
Dans "il faut qu'y en aille une qui l’fasse" – celui du deuxième refrain (bien trop nasillard sur le premier "qui l’fasse" ).
Dans le "pis j'donnerai pas ma place" (celui qui suit immédiatement la réplique précédente ci-haut), la voix s’étrangle sur "ma plaaaaace".
Juste après l'exclamation "ce jour-là tu pourras dire bye-bye", on ne comprend pas les paroles qui suivent (à moins de les connaître par cœur).
Ceci dit, comme je disais, ces aspects là pourraient se régler très bien je pense.
Mais, selon moi, le problème de Véronique, durant l’ensemble de ce star académie, aura surtout été de ne jamais être vraiment parvenue à s’ouvrir (elle confessait elle-même la difficulté qu’elle avait à ce niveau dans la vie tout court avec les autres), c’est-à-dire celui de laisser libre cours à ce qui existe en elle intimement et de faire en sorte que cela prenne forme dans sa voix.
Je me rappelle une phrase d’elle, écrite ou dite, où elle disait que, ce qu’elle avait appris de ce star académie, c’est entre autres choses qu’il ne faut pas essayer d’impressionner les juges. Une déclaration que je reprends ici comme métaphore et qui montre autrement que, se livrer soi-même comme l’on est, demeure une valeur fondamentale et joue dans l’impact qu’une artiste a sur le milieu et, à plus forte raison, sur le public.
En raison de la conscience que Vero a de ses talents indéniables de chanteuse, elle a eu trop tendance sans doute à se servir de ce talent pour le mettre de l’avant et refouler ou occulter par le fait même sa sensibilité propre, intime, profonde.
Une sensibilité que l’on a pourtant très bien perçue dans son rapport aux autres, dans ses émotions spontanées lors de circonstances qui « allaient la chercher » comme on dit.
Elle semble aussi curieusement tournée vers le passé, déjà à 22 ans.
Sa plastique vocale, assurée et sensuelle, a toujours agit à mon sens comme un mur de séduction refoulant sa vraie sensibilité. C’est ce passage discontinu entre ce qu’elle est intimement ET ce qui en est trop peu restitué dans sa voix, qui lui a enlevé je crois beaucoup dans l’effet produit. C’est même en fait ce facteur qui détermine un style propre chez une chanteuse, au sens où le fait d’entendre vibrer l’être intime de quelqu’un, lui assure forcément un style unique. Une chanteuse, cette Véro, en tout cas bourrée de talent et dont j’attends de voir la vulnérabilité éclore artistiquement (dans le bon sens du mot) .
STÉPHANIE, UNE "RÉELLE" DÉCOUVERTE.
Ce qui me fait en venir à Stéphanie.
Une chanteuse dont la capacité d’intériorité est quelque chose d’unique en soi. Il est extrêmement rare d’entendre une si jeune chanteuse posséder immédiatement un style si net, ce qu’au reste Stéphane Laporte avait déjà clairement expliqué lors d’une évaluation de la candidate. Comme il disait « on l’écouterait chanter toute la journée, toute la soirée, toute la nuit ».
Lorsque Stéphanie chante, nous sommes – et cela dès les premières mesures -- embarqués dans un univers propre, un monde et une sensibilité totalement nouvelles. Sa capacité à s’approprier une chanson en est le corollaire ou l’illustration. Il suffit pour s’en convaincre d’écouter l’enregistrement original de « Planchers fragiles » (dans la version duo avec le Français Daniel et Isabelle Boulay) pour se rendre compte que la jeune candidate a porté cela plus haut encore et dans un naturel confondant.
Même chose avec le mémorable « Je m’en contenterai » (meilleure prestation solo chez les filles selon moi) que j’ai comparé à l’enregistrement-étalon d’Isabelle Boulay. Stéphanie avait alors stupéfait le public en montrant avec cette prestation qu’elle avait ce don inné de s’approprier une chanson et d’en faire un monde à soi. Voir cette fille gracile sortir d’elle une si grande maturité dans l’interprétation du texte, avec une voix à ce point immédiatement grisante et surtout affichant une telle intériorité (l’art d’être dans sa bulle) avait eu l’effet d’une révélation. L’ovation quelque peu hors norme qui avait suivi parlait d’elle-même. Une interprétation qui devait beaucoup en feeling et en style à Isabelle Boulay (idole de Stéphanie) tout en se transformant en quelque chose de totalement nouveau parce que cette jeune fille fait à chaque fois résonner ce qu’elle est dans sa voix, ses phrasés et ses troublants trémolos. Une capacité incroyable de se mettre à nu, comme le relevait la prof de danse lors d’une évaluation. Intelligence du texte aussi, timbre de voix unique, les qualificatifs deviennent insuffisants.
Lorsqu’on écoute un cd ou une chanson à la radio, on ne cherche pas vraiment à savoir si la chanteuse réussit à bien rendre la chanson comme la chanteuse d’origine, car cela on s’en fout un peu. Ce que l’auditeur ou l’amateur de musique recherche, c’est un nouvel univers, une nouvelle échelle de sensibilité, comme lorsqu’on écoute Lennon, Dubois, Dylan ou Cabrel. Lennon ou Piaf ne pouvaient rien chanter qui ne sonne comme du Lennon ou du Piaf. Ça, c’est de l’univers et c’est aussi ce que possède naturellement Stéphanie et qui l’annonce comme une déjà grande artiste.
Stéphane Laporte, lors d’une demi-heure toute récente à la télé, a formidablement décrit le phénomène Stéphanie. « C’est unique, elle ne se compare à aucune chanteuse, il n’y a pas eu de chanteuse comme elle au Québec, quand elle chante on dirait qu’il y a comme un précipice qui s’ouvre, qui nous ouvre nous aussi, il y a une faille qui nous déchire complètement ».
La façon dont elle interprète « L’infidèle » est incroyable de personnalisation et cela dans un "spleen" irrésistible et qui captive de bout en bout. Très certainement la meilleure pièce du cd de Star Académie. On ne se surprend à perdre même les repères d’attachement à la version originale, ce qui n’enlève rien à la grandeur de Claude Dubois à qui elle rend hommage de la meilleure des façons en faisant ressortir ce qui dans cette chanson est d’une beauté et d’une sensibilité que nous ne soupçonnions pas être à ce point troublantes.
Stéphanie a aussi sûrement livré la meilleure prestation en duo avec Kevin Parent dans « Le petit Roi ». Elle a tellement inondé de sa grâce cette interprétation qu’une simple comparaison avec le cd tout récent de Kevin Parent (où celui-ci a endisqué cette même chanson) montre que la manière même de dire le texte par le chanteur n’a pas la même magie que dans ce duo avec Stéphanie. Un événement mémorable de télévision que celui-là.
Et que dire des prestations plus chorégraphiées de la chanteuse, notamment dans « Rent » et plus récemment dans « Provocante », ce qui lui a attiré les éloges très éloquents de la prof de danse de l’académie.
J’ai trouvé personnellement très belle sa partie dans « L’escalier » avec Paul Piché (avec ce plan de caméra s’approchant) où elle montra avec une telle évidence qu’elle avait un style à elle et qui fait que, DÉJÀ, nous attendons, suspendus à ses lèvres, les sonorités, inflexions et phrasés si personnels qui nous surprennent et nous creusent de leur intériorité fébrile.
Elle a réalisé aussi très certainement les plus troublantes évaluations. Un Pink Floyd qui sortait tout droit des tripes avec un sens du « down » qui ne s’apprend pas, de même qu’un lumineux « Somethere over the rainbow » qui avait littéralement secoué presque de malaise émotif Denise Filiatrault (« elle me met le cœur à l’envers avait-elle-dit le souffle plein d’émotion).
Son « Imagine » fut très beau, très respecteux aussi de cette chanson-culte de John Lennon dont elle n’a modifié qu’une petite partie et cela en restant fidèle à l’esprit de l'oeuvre et à son effet d'entraînement nostalgique dont la lancinante répétition a envahit encore une fois l’intérieur de bien des gens. Une chanson que Lennon lui-même faisait en spectacle mais qui n’avait rien de la version studio que nous connaissons. Beaucoup d’artistes s’y sont essayés et l’interprétation de Stéphanie, dans ce contexte comparatif, n’avait absolument rien à envier à personne, c'est le moins qu'on puisse dire. Surtout, elle a amené cette chanson à s’incarner encore une fois mystérieusement dans sa propre voix, comme si c’était son spleen à elle. C’était encore une fois Stéphanie elle-même que nous entendions résonner. On ne mesure pas assez souvent à quel point cette dimension de faire s’exprimer complètement ce que l’on est intérieurement est une qualité très rare chez les chanteurs. Du grand art.
Cette jeune fille généreuse a inondé de sa lumière cette édition 2004 et le plus remarquable est qu’elle ne donne pas vraiment l’impression d’être pleinement consciente de la grâce qui l’habite, ce qui est aussi un signe de vérité humaine et artistique.
Il faudra le lui dire ce dimanche. --Message edité par super le 2004-04-16 16:15:49--
Stéphanie, essai de synthèse sur la chanteuse
Coudons, est-ce que tu serais Josélito Michaud, toi, par hasard? ;) ;) ;)
Tu semble bien connaitre les techniques vocales. En plus tu es nouveau. T'aurais pu t'inscrire avant ca, pour nous faire les debriefing. Heille la gang, Josélito est parmi nous.
J'ai bien aimé ce que tu as écrit.
Dit tu fais quoi dans la vie?
Tu semble bien connaitre les techniques vocales. En plus tu es nouveau. T'aurais pu t'inscrire avant ca, pour nous faire les debriefing. Heille la gang, Josélito est parmi nous.
J'ai bien aimé ce que tu as écrit.
Dit tu fais quoi dans la vie?
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super a écritEssai de réflexion.
L'important je crois est de retenir ce qui fait l'essentiel d'une artiste et la distingue du lot.
AUTOPSIE D’UNE VOIX
On doit convenir que Vero l'autre dimanche a chanté avec éclat et panache et a affiché sans contredit une assurance sur scène tout à fait à propos avec la chanson qu'elle interprétait. Cette performance très « flash » n'a pu masquer toutefois quelques erreurs d'intonations dans les graves où sa voix a curieusement tendance à s'étrangler, ce qui lui donne un timbre ingrat à ces moments-là, probablement dû à un manque de souplesse, ce qui pourrait sans doute se régler techniquement avec quelques ajustements dans le choix des amplitudes (fort, moins fort, etc.).
Autre point que pourrait améliorer Véro concerne la prononciation qui la fait, dans certaines tournures, chanter du nez et nous faire perdre ce qui est dit.
EXEMPLES ( dans "Hollywood freak" )
Dans la phrase "des lunettes noires qui m'font des yeux dans l'beurre comme Greta Garbo", la voix nasille et s’étrangle quelque peu sur « Garbo ».
Dans la phrase (à sa première apparition dans la chanson) "faut qu'y en aille une qui l'fasse, pis j'donnerai pas ma place".
Sur les mots "ma place", même phénomène.
Dans la partie "si tu voyais" (qui suit immédiatement la réplique la précédente), même chose encore.
Dans "un jour, maman, je r'viendrai te chercher". Sur le mot "maman", encore la même chose, voix de nez étranglée créant un manque de clarté et de naturel.
Dans "Je t'emmènerai où tu voulais toujours m'emmener, au pays d'Walt Disney".
Sur les mots "walt disney", même chose.
Dans "il faut qu'y en aille une qui l’fasse" – celui du deuxième refrain (bien trop nasillard sur le premier "qui l’fasse" ).
Dans le "pis j'donnerai pas ma place" (celui qui suit immédiatement la réplique précédente ci-haut), la voix s’étrangle sur "ma plaaaaace".
Juste après l'exclamation "ce jour-là tu pourras dire bye-bye", on ne comprend pas les paroles qui suivent (à moins de les connaître par cœur).
Ceci dit, comme je disais, ces aspects là pourraient se régler très bien je pense.
Mais, selon moi, le problème de Véronique, durant l’ensemble de ce star académie, aura surtout été de ne jamais être vraiment parvenue à s’ouvrir (elle confessait elle-même la difficulté qu’elle avait à ce niveau dans la vie tout court avec les autres), c’est-à-dire celui de laisser libre cours à ce qui existe en elle intimement et de faire en sorte que cela prenne forme dans sa voix.
Je me rappelle une phrase d’elle, écrite ou dite, où elle disait que, ce qu’elle avait appris de ce star académie, c’est entre autres choses qu’il ne faut pas essayer d’impressionner les juges. Une déclaration que je reprends ici comme métaphore et qui montre autrement que, se livrer soi-même comme l’on est, demeure une valeur fondamentale et joue dans l’impact qu’une artiste a sur le milieu et, à plus forte raison, sur le public.
En raison de la conscience que Vero a de ses talents indéniables de chanteuse, elle a eu trop tendance sans doute à se servir de ce talent pour le mettre de l’avant et refouler ou occulter par le fait même sa sensibilité propre, intime, profonde.
Une sensibilité que l’on a pourtant très bien perçue dans son rapport aux autres, dans ses émotions spontanées lors de circonstances qui « allaient la chercher » comme on dit.
Elle semble aussi curieusement tournée vers le passé, déjà à 22 ans.
Sa plastique vocale, assurée et sensuelle, a toujours agit à mon sens comme un mur de séduction refoulant sa vraie sensibilité. C’est ce passage discontinu entre ce qu’elle est intimement ET ce qui en est trop peu restitué dans sa voix, qui lui a enlevé je crois beaucoup dans l’effet produit. C’est même en fait ce facteur qui détermine un style propre chez une chanteuse, au sens où le fait d’entendre vibrer l’être intime de quelqu’un, lui assure forcément un style unique. Une chanteuse, cette Véro, en tout cas bourrée de talent et dont j’attends de voir la vulnérabilité éclore artistiquement (dans le bon sens du mot) .
STÉPHANIE, UNE "RÉELLE" DÉCOUVERTE.
Ce qui me fait en venir à Stéphanie.
Une chanteuse dont la capacité d’intériorité est quelque chose d’unique en soi. Il est extrêmement rare d’entendre une si jeune chanteuse posséder immédiatement un style si net, ce qu’au reste Stéphane Laporte avait déjà clairement expliqué lors d’une évaluation de la candidate. Comme il disait « on l’écouterait chanter toute la journée, toute la soirée, toute la nuit ».
Lorsque Stéphanie chante, nous sommes – et cela dès les premières mesures -- embarqués dans un univers propre, un monde et une sensibilité totalement nouvelles. Sa capacité à s’approprier une chanson en est le corollaire ou l’illustration. Il suffit pour s’en convaincre d’écouter l’enregistrement original de « Planchers fragiles » (dans la version duo avec le Français Daniel et Isabelle Boulay) pour se rendre compte que la jeune candidate a porté cela plus haut encore et dans un naturel confondant.
Même chose avec le mémorable « Je m’en contenterai » (meilleure prestation solo chez les filles selon moi) que j’ai comparé à l’enregistrement-étalon d’Isabelle Boulay. Stéphanie avait alors stupéfait le public en montrant avec cette prestation qu’elle avait ce don inné de s’approprier une chanson et d’en faire un monde à soi. Voir cette fille gracile sortir d’elle une si grande maturité dans l’interprétation du texte, avec une voix à ce point immédiatement grisante et surtout affichant une telle intériorité (l’art d’être dans sa bulle) avait eu l’effet d’une révélation. L’ovation quelque peu hors norme qui avait suivi parlait d’elle-même. Une interprétation qui devait beaucoup en feeling et en style à Isabelle Boulay (idole de Stéphanie) tout en se transformant en quelque chose de totalement nouveau parce que cette jeune fille fait à chaque fois résonner ce qu’elle est dans sa voix, ses phrasés et ses troublants trémolos. Une capacité incroyable de se mettre à nu, comme le relevait la prof de danse lors d’une évaluation. Intelligence du texte aussi, timbre de voix unique, les qualificatifs deviennent insuffisants.
Lorsqu’on écoute un cd ou une chanson à la radio, on ne cherche pas vraiment à savoir si la chanteuse réussit à bien rendre la chanson comme la chanteuse d’origine, car cela on s’en fout un peu. Ce que l’auditeur ou l’amateur de musique recherche, c’est un nouvel univers, une nouvelle échelle de sensibilité, comme lorsqu’on écoute Lennon, Dubois, Dylan ou Cabrel. Lennon ou Piaf ne pouvaient rien chanter qui ne sonne comme du Lennon ou du Piaf. Ça, c’est de l’univers et c’est aussi ce que possède naturellement Stéphanie et qui l’annonce comme une déjà grande artiste.
Stéphane Laporte, lors d’une demi-heure toute récente à la télé, a formidablement décrit le phénomène Stéphanie. « C’est unique, elle ne se compare à aucune chanteuse, il n’y a pas eu de chanteuse comme elle au Québec, quand elle chante on dirait qu’il y a comme un précipice qui s’ouvre, qui nous ouvre nous aussi, il y a une faille qui nous déchire complètement ».
La façon dont elle interprète « L’infidèle » est incroyable de personnalisation et cela dans un "spleen" irrésistible et qui captive de bout en bout. Très certainement la meilleure pièce du cd de Star Académie. On ne se surprend à perdre même les repères d’attachement à la version originale, ce qui n’enlève rien à la grandeur de Claude Dubois à qui elle rend hommage de la meilleure des façons en faisant ressortir ce qui dans cette chanson est d’une beauté et d’une sensibilité que nous ne soupçonnions pas être à ce point troublantes.
Stéphanie a aussi sûrement livré la meilleure prestation en duo avec Kevin Parent dans « Le petit Roi ». Elle a tellement inondé de sa grâce cette interprétation qu’une simple comparaison avec le cd tout récent de Kevin Parent (où celui-ci a endisqué cette même chanson) montre que la manière même de dire le texte par le chanteur n’a pas la même magie que dans ce duo avec Stéphanie. Un événement mémorable de télévision que celui-là.
Et que dire des prestations plus chorégraphiées de la chanteuse, notamment dans « Rent » et plus récemment dans « Provocante », ce qui lui a attiré les éloges très éloquents de la prof de danse de l’académie.
J’ai trouvé personnellement très belle sa partie dans « L’escalier » avec Paul Piché (avec ce plan de caméra s’approchant) où elle montra avec une telle évidence qu’elle avait un style à elle et qui fait que, DÉJÀ, nous attendons, suspendus à ses lèvres, les sonorités, inflexions et phrasés si personnels qui nous surprennent et nous creusent de leur intériorité fébrile.
Elle a réalisé aussi très certainement les plus troublantes évaluations. Un Pink Floyd qui sortait tout droit des tripes avec un sens du « down » qui ne s’apprend pas, de même qu’un lumineux « Somethere over the rainbow » qui avait littéralement secoué presque de malaise émotif Denise Filiatrault (« elle me met le cœur à l’envers avait-elle-dit le souffle plein d’émotion).
Son « Imagine » fut très beau, très respecteux aussi de cette chanson-culte de John Lennon dont elle n’a modifié qu’une petite partie et cela en restant fidèle à l’esprit de l'oeuvre et à son effet d'entraînement nostalgique dont la lancinante répétition a envahit encore une fois l’intérieur de bien des gens. Une chanson que Lennon lui-même faisait en spectacle mais qui n’avait rien de la version studio que nous connaissons. Beaucoup d’artistes s’y sont essayés et l’interprétation de Stéphanie, dans ce contexte comparatif, n’avait absolument rien à envier à personne, c'est le moins qu'on puisse dire. Surtout, elle a amené cette chanson à s’incarner encore une fois mystérieusement dans sa propre voix, comme si c’était son spleen à elle. C’était encore une fois Stéphanie elle-même que nous entendions résonner. On ne mesure pas assez souvent à quel point cette dimension de faire s’exprimer complètement ce que l’on est intérieurement est une qualité très rare chez les chanteurs. Du grand art.
Cette jeune fille généreuse a inondé de sa lumière cette édition 2004 et le plus remarquable est qu’elle ne donne pas vraiment l’impression d’être pleinement consciente de la grâce qui l’habite, ce qui est aussi un signe de vérité humaine et artistique.
Il faudra le lui dire ce dimanche. --Message edité par super le 2004-04-16 16:15:49--
How ! Superbe analyse que je partage. Merci. Un chose cependant, il faudrait que tu utilises la même loupe pour révéler quelques glissades dans la voix de Stéphanie. Moi, la spécificité de Stéphanie m'envoûte et me fait pardonner quelques notes fausses ou sur le bord de ses interprétations car la magie de l'ensemble me les fait oublier. Véro que j'adore aussi et que j'admire beaucoup ne me fait le même effet. Voilà ! je suis pu capable d'être impartial. Steph me fait trop chaviré. Il faut écouter l'interview de Denise Filiatreaut dans radio énergie : Elle confie que Stéph ne joue pas un jeu, elle EST, point final et qu'elle n'a jamais vu un artiste comme ça.
L'important je crois est de retenir ce qui fait l'essentiel d'une artiste et la distingue du lot.
AUTOPSIE D’UNE VOIX
On doit convenir que Vero l'autre dimanche a chanté avec éclat et panache et a affiché sans contredit une assurance sur scène tout à fait à propos avec la chanson qu'elle interprétait. Cette performance très « flash » n'a pu masquer toutefois quelques erreurs d'intonations dans les graves où sa voix a curieusement tendance à s'étrangler, ce qui lui donne un timbre ingrat à ces moments-là, probablement dû à un manque de souplesse, ce qui pourrait sans doute se régler techniquement avec quelques ajustements dans le choix des amplitudes (fort, moins fort, etc.).
Autre point que pourrait améliorer Véro concerne la prononciation qui la fait, dans certaines tournures, chanter du nez et nous faire perdre ce qui est dit.
EXEMPLES ( dans "Hollywood freak" )
Dans la phrase "des lunettes noires qui m'font des yeux dans l'beurre comme Greta Garbo", la voix nasille et s’étrangle quelque peu sur « Garbo ».
Dans la phrase (à sa première apparition dans la chanson) "faut qu'y en aille une qui l'fasse, pis j'donnerai pas ma place".
Sur les mots "ma place", même phénomène.
Dans la partie "si tu voyais" (qui suit immédiatement la réplique la précédente), même chose encore.
Dans "un jour, maman, je r'viendrai te chercher". Sur le mot "maman", encore la même chose, voix de nez étranglée créant un manque de clarté et de naturel.
Dans "Je t'emmènerai où tu voulais toujours m'emmener, au pays d'Walt Disney".
Sur les mots "walt disney", même chose.
Dans "il faut qu'y en aille une qui l’fasse" – celui du deuxième refrain (bien trop nasillard sur le premier "qui l’fasse" ).
Dans le "pis j'donnerai pas ma place" (celui qui suit immédiatement la réplique précédente ci-haut), la voix s’étrangle sur "ma plaaaaace".
Juste après l'exclamation "ce jour-là tu pourras dire bye-bye", on ne comprend pas les paroles qui suivent (à moins de les connaître par cœur).
Ceci dit, comme je disais, ces aspects là pourraient se régler très bien je pense.
Mais, selon moi, le problème de Véronique, durant l’ensemble de ce star académie, aura surtout été de ne jamais être vraiment parvenue à s’ouvrir (elle confessait elle-même la difficulté qu’elle avait à ce niveau dans la vie tout court avec les autres), c’est-à-dire celui de laisser libre cours à ce qui existe en elle intimement et de faire en sorte que cela prenne forme dans sa voix.
Je me rappelle une phrase d’elle, écrite ou dite, où elle disait que, ce qu’elle avait appris de ce star académie, c’est entre autres choses qu’il ne faut pas essayer d’impressionner les juges. Une déclaration que je reprends ici comme métaphore et qui montre autrement que, se livrer soi-même comme l’on est, demeure une valeur fondamentale et joue dans l’impact qu’une artiste a sur le milieu et, à plus forte raison, sur le public.
En raison de la conscience que Vero a de ses talents indéniables de chanteuse, elle a eu trop tendance sans doute à se servir de ce talent pour le mettre de l’avant et refouler ou occulter par le fait même sa sensibilité propre, intime, profonde.
Une sensibilité que l’on a pourtant très bien perçue dans son rapport aux autres, dans ses émotions spontanées lors de circonstances qui « allaient la chercher » comme on dit.
Elle semble aussi curieusement tournée vers le passé, déjà à 22 ans.
Sa plastique vocale, assurée et sensuelle, a toujours agit à mon sens comme un mur de séduction refoulant sa vraie sensibilité. C’est ce passage discontinu entre ce qu’elle est intimement ET ce qui en est trop peu restitué dans sa voix, qui lui a enlevé je crois beaucoup dans l’effet produit. C’est même en fait ce facteur qui détermine un style propre chez une chanteuse, au sens où le fait d’entendre vibrer l’être intime de quelqu’un, lui assure forcément un style unique. Une chanteuse, cette Véro, en tout cas bourrée de talent et dont j’attends de voir la vulnérabilité éclore artistiquement (dans le bon sens du mot) .
STÉPHANIE, UNE "RÉELLE" DÉCOUVERTE.
Ce qui me fait en venir à Stéphanie.
Une chanteuse dont la capacité d’intériorité est quelque chose d’unique en soi. Il est extrêmement rare d’entendre une si jeune chanteuse posséder immédiatement un style si net, ce qu’au reste Stéphane Laporte avait déjà clairement expliqué lors d’une évaluation de la candidate. Comme il disait « on l’écouterait chanter toute la journée, toute la soirée, toute la nuit ».
Lorsque Stéphanie chante, nous sommes – et cela dès les premières mesures -- embarqués dans un univers propre, un monde et une sensibilité totalement nouvelles. Sa capacité à s’approprier une chanson en est le corollaire ou l’illustration. Il suffit pour s’en convaincre d’écouter l’enregistrement original de « Planchers fragiles » (dans la version duo avec le Français Daniel et Isabelle Boulay) pour se rendre compte que la jeune candidate a porté cela plus haut encore et dans un naturel confondant.
Même chose avec le mémorable « Je m’en contenterai » (meilleure prestation solo chez les filles selon moi) que j’ai comparé à l’enregistrement-étalon d’Isabelle Boulay. Stéphanie avait alors stupéfait le public en montrant avec cette prestation qu’elle avait ce don inné de s’approprier une chanson et d’en faire un monde à soi. Voir cette fille gracile sortir d’elle une si grande maturité dans l’interprétation du texte, avec une voix à ce point immédiatement grisante et surtout affichant une telle intériorité (l’art d’être dans sa bulle) avait eu l’effet d’une révélation. L’ovation quelque peu hors norme qui avait suivi parlait d’elle-même. Une interprétation qui devait beaucoup en feeling et en style à Isabelle Boulay (idole de Stéphanie) tout en se transformant en quelque chose de totalement nouveau parce que cette jeune fille fait à chaque fois résonner ce qu’elle est dans sa voix, ses phrasés et ses troublants trémolos. Une capacité incroyable de se mettre à nu, comme le relevait la prof de danse lors d’une évaluation. Intelligence du texte aussi, timbre de voix unique, les qualificatifs deviennent insuffisants.
Lorsqu’on écoute un cd ou une chanson à la radio, on ne cherche pas vraiment à savoir si la chanteuse réussit à bien rendre la chanson comme la chanteuse d’origine, car cela on s’en fout un peu. Ce que l’auditeur ou l’amateur de musique recherche, c’est un nouvel univers, une nouvelle échelle de sensibilité, comme lorsqu’on écoute Lennon, Dubois, Dylan ou Cabrel. Lennon ou Piaf ne pouvaient rien chanter qui ne sonne comme du Lennon ou du Piaf. Ça, c’est de l’univers et c’est aussi ce que possède naturellement Stéphanie et qui l’annonce comme une déjà grande artiste.
Stéphane Laporte, lors d’une demi-heure toute récente à la télé, a formidablement décrit le phénomène Stéphanie. « C’est unique, elle ne se compare à aucune chanteuse, il n’y a pas eu de chanteuse comme elle au Québec, quand elle chante on dirait qu’il y a comme un précipice qui s’ouvre, qui nous ouvre nous aussi, il y a une faille qui nous déchire complètement ».
La façon dont elle interprète « L’infidèle » est incroyable de personnalisation et cela dans un "spleen" irrésistible et qui captive de bout en bout. Très certainement la meilleure pièce du cd de Star Académie. On ne se surprend à perdre même les repères d’attachement à la version originale, ce qui n’enlève rien à la grandeur de Claude Dubois à qui elle rend hommage de la meilleure des façons en faisant ressortir ce qui dans cette chanson est d’une beauté et d’une sensibilité que nous ne soupçonnions pas être à ce point troublantes.
Stéphanie a aussi sûrement livré la meilleure prestation en duo avec Kevin Parent dans « Le petit Roi ». Elle a tellement inondé de sa grâce cette interprétation qu’une simple comparaison avec le cd tout récent de Kevin Parent (où celui-ci a endisqué cette même chanson) montre que la manière même de dire le texte par le chanteur n’a pas la même magie que dans ce duo avec Stéphanie. Un événement mémorable de télévision que celui-là.
Et que dire des prestations plus chorégraphiées de la chanteuse, notamment dans « Rent » et plus récemment dans « Provocante », ce qui lui a attiré les éloges très éloquents de la prof de danse de l’académie.
J’ai trouvé personnellement très belle sa partie dans « L’escalier » avec Paul Piché (avec ce plan de caméra s’approchant) où elle montra avec une telle évidence qu’elle avait un style à elle et qui fait que, DÉJÀ, nous attendons, suspendus à ses lèvres, les sonorités, inflexions et phrasés si personnels qui nous surprennent et nous creusent de leur intériorité fébrile.
Elle a réalisé aussi très certainement les plus troublantes évaluations. Un Pink Floyd qui sortait tout droit des tripes avec un sens du « down » qui ne s’apprend pas, de même qu’un lumineux « Somethere over the rainbow » qui avait littéralement secoué presque de malaise émotif Denise Filiatrault (« elle me met le cœur à l’envers avait-elle-dit le souffle plein d’émotion).
Son « Imagine » fut très beau, très respecteux aussi de cette chanson-culte de John Lennon dont elle n’a modifié qu’une petite partie et cela en restant fidèle à l’esprit de l'oeuvre et à son effet d'entraînement nostalgique dont la lancinante répétition a envahit encore une fois l’intérieur de bien des gens. Une chanson que Lennon lui-même faisait en spectacle mais qui n’avait rien de la version studio que nous connaissons. Beaucoup d’artistes s’y sont essayés et l’interprétation de Stéphanie, dans ce contexte comparatif, n’avait absolument rien à envier à personne, c'est le moins qu'on puisse dire. Surtout, elle a amené cette chanson à s’incarner encore une fois mystérieusement dans sa propre voix, comme si c’était son spleen à elle. C’était encore une fois Stéphanie elle-même que nous entendions résonner. On ne mesure pas assez souvent à quel point cette dimension de faire s’exprimer complètement ce que l’on est intérieurement est une qualité très rare chez les chanteurs. Du grand art.
Cette jeune fille généreuse a inondé de sa lumière cette édition 2004 et le plus remarquable est qu’elle ne donne pas vraiment l’impression d’être pleinement consciente de la grâce qui l’habite, ce qui est aussi un signe de vérité humaine et artistique.
Il faudra le lui dire ce dimanche. --Message edité par super le 2004-04-16 16:15:49--
How ! Superbe analyse que je partage. Merci. Un chose cependant, il faudrait que tu utilises la même loupe pour révéler quelques glissades dans la voix de Stéphanie. Moi, la spécificité de Stéphanie m'envoûte et me fait pardonner quelques notes fausses ou sur le bord de ses interprétations car la magie de l'ensemble me les fait oublier. Véro que j'adore aussi et que j'admire beaucoup ne me fait le même effet. Voilà ! je suis pu capable d'être impartial. Steph me fait trop chaviré. Il faut écouter l'interview de Denise Filiatreaut dans radio énergie : Elle confie que Stéph ne joue pas un jeu, elle EST, point final et qu'elle n'a jamais vu un artiste comme ça.
les vraies vacances, c'est changer d'activité.
je constate dans ton texte...p-e que je me trompe de caller la prestation de véro pour remonter celle de stéphanie qui étais sa moins bonne prestation de SA. Véronique a été majestueuse dans hollywood freak et je crois que je pourrais en dire longtemps sur la chanson de dimanche de stéphanie mais a quoi ca sert de s'argumenter avec qqn qui est vendue a une personne!!!
Plus ça change, plus c'est pareil.
Relever les erreurs dans une chanson pour une candidate et idolâtrer l'autre. Quand même! Tu charries large depuis longtemps. Le discours ne change pas, seulement le nick. Il serait tellement plus simple pour toi d'exprimer clairement que tu vois Stéphanie dans ta soupe et que les autres concurrentes ne sont que de la chnoutte à côté d'elle. Disséquer Hollywood freak et encenser Stéphanie alors que sa prestation a été très très ordinaire. Tous les critiques artistiques lus à date s'entendent sur le fait, sauf toi. Bin coudonc!
Relever les erreurs dans une chanson pour une candidate et idolâtrer l'autre. Quand même! Tu charries large depuis longtemps. Le discours ne change pas, seulement le nick. Il serait tellement plus simple pour toi d'exprimer clairement que tu vois Stéphanie dans ta soupe et que les autres concurrentes ne sont que de la chnoutte à côté d'elle. Disséquer Hollywood freak et encenser Stéphanie alors que sa prestation a été très très ordinaire. Tous les critiques artistiques lus à date s'entendent sur le fait, sauf toi. Bin coudonc!
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Beppo a écritPlus ça change, plus c'est pareil.
Relever les erreurs dans une chanson pour une candidate et idolâtrer l'autre. Quand même! Tu charries large depuis longtemps. Le discours ne change pas, seulement le nick. Il serait tellement plus simple pour toi d'exprimer clairement que tu vois Stéphanie dans ta soupe et que les autres concurrentes ne sont que de la chnoutte à côté d'elle. Disséquer Hollywood freak et encenser Stéphanie alors que sa prestation a été très très ordinaire. Tous les critiques artistiques lus à date s'entendent sur le fait, sauf toi. Bin coudonc!
tu penses la même chose que moi!!!!!
Relever les erreurs dans une chanson pour une candidate et idolâtrer l'autre. Quand même! Tu charries large depuis longtemps. Le discours ne change pas, seulement le nick. Il serait tellement plus simple pour toi d'exprimer clairement que tu vois Stéphanie dans ta soupe et que les autres concurrentes ne sont que de la chnoutte à côté d'elle. Disséquer Hollywood freak et encenser Stéphanie alors que sa prestation a été très très ordinaire. Tous les critiques artistiques lus à date s'entendent sur le fait, sauf toi. Bin coudonc!
tu penses la même chose que moi!!!!!
babychoux a écritje constate dans ton texte...p-e que je me trompe de caller la prestation de véro pour remonter celle de stéphanie qui étais sa moins bonne prestation de SA. Véronique a été majestueuse dans hollywood freak et je crois que je pourrais en dire longtemps sur la chanson de dimanche de stéphanie mais a quoi ca sert de s'argumenter avec qqn qui est vendue a une personne!!!
T'as bien raison babychoux, passe ton tour!
T'as bien raison babychoux, passe ton tour!
Beppo a écritPlus ça change, plus c'est pareil.
Relever les erreurs dans une chanson pour une candidate et idolâtrer l'autre. Quand même! Tu charries large depuis longtemps. Le discours ne change pas, seulement le nick. Il serait tellement plus simple pour toi d'exprimer clairement que tu vois Stéphanie dans ta soupe et que les autres concurrentes ne sont que de la chnoutte à côté d'elle. Disséquer Hollywood freak et encenser Stéphanie alors que sa prestation a été très très ordinaire. Tous les critiques artistiques lus à date s'entendent sur le fait, sauf toi. Bin coudonc!
C'est tellement évident que Ange77 est la même personne que Super et que Erato... Ça en devient pathétique... Se créer des multi nicks pour idolâtrer quelque'un et r^épéter les mêmes choses jour après jour... Et le pire, c'est qu'il n'est pas subtil pour 5 sous... Même sans avoir accès à la vérification on peut deviner...
Relever les erreurs dans une chanson pour une candidate et idolâtrer l'autre. Quand même! Tu charries large depuis longtemps. Le discours ne change pas, seulement le nick. Il serait tellement plus simple pour toi d'exprimer clairement que tu vois Stéphanie dans ta soupe et que les autres concurrentes ne sont que de la chnoutte à côté d'elle. Disséquer Hollywood freak et encenser Stéphanie alors que sa prestation a été très très ordinaire. Tous les critiques artistiques lus à date s'entendent sur le fait, sauf toi. Bin coudonc!
C'est tellement évident que Ange77 est la même personne que Super et que Erato... Ça en devient pathétique... Se créer des multi nicks pour idolâtrer quelque'un et r^épéter les mêmes choses jour après jour... Et le pire, c'est qu'il n'est pas subtil pour 5 sous... Même sans avoir accès à la vérification on peut deviner...
les gens ont peur de s'assumer...je trouve ça vraiment poche. Moi j'ai bien défendu corneliu souvent sur ce forum...moins que beepo bien sure...mais j'ai toujours garder mon nick!!!!!!!C fou comment les fans fanatiques ont pas de crédibilité à mes yeux!!! --Message edité par babychoux le 2004-04-16 17:41:21--
babychoux a écritles gens ont peur de s'ammumer...je trouve ça vraiment poche. Moi j'ai bien défendu corneliu souvent sur ce forum...moins que beepo bien sure...mais j'ai toujours garder mon nick!!!!!!!C fou comment les fans fanatiques ont pas de crédibilité à mes yeux!!!
Les gens qui utilisent des multi-nicks me paraissent également fort peu crédibles... Et je n'en ai jamais compris l'utilité d'ailleurs...
Les gens qui utilisent des multi-nicks me paraissent également fort peu crédibles... Et je n'en ai jamais compris l'utilité d'ailleurs...
babychoux a écritles gens ont peur de s'ammumer...je trouve ça vraiment poche. Moi j'ai bien défendu corneliu souvent sur ce forum...moins que beepo bien sure...mais j'ai toujours garder mon nick!!!!!!!C fou comment les fans fanatiques ont pas de crédibilité à mes yeux!!!
Stéphanie a assez de fans pas besoin d'en créer d'autre virtuel
pour descendre Véro, a moins de souffrir de personalité multiples
Stéphanie a assez de fans pas besoin d'en créer d'autre virtuel
pour descendre Véro, a moins de souffrir de personalité multiples
C'est bobépine ou bépine SVP
Fourmi a écrit
C'est tellement évident que Ange77 est la même personne que Super et que Erato... Ça en devient pathétique... Se créer des multi nicks pour idolâtrer quelque'un et r^épéter les mêmes choses jour après jour... Et le pire, c'est qu'il n'est pas subtil pour 5 sous... Même sans avoir accès à la vérification on peut deviner...
Erato-lupin-Atomas-Ange77-super... j'en ai oublié ?
Ça devient franchement pathétique son affaire...
C'est tellement évident que Ange77 est la même personne que Super et que Erato... Ça en devient pathétique... Se créer des multi nicks pour idolâtrer quelque'un et r^épéter les mêmes choses jour après jour... Et le pire, c'est qu'il n'est pas subtil pour 5 sous... Même sans avoir accès à la vérification on peut deviner...
Erato-lupin-Atomas-Ange77-super... j'en ai oublié ?
Ça devient franchement pathétique son affaire...
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