Es-tu sûre qu'on a fait le tour? Après tout il a tout un tour de tailleIntégrale a écrit : Heille sérieux, on s'en calisse tu pas juste un peu que les bourrelets de Antoine rebondissent et prennent la poussière. C'correct là, fait 10 pages qu'on en parle. On a fait le tour, on apprendra pu rien, sauf peut-être que de temps en temps il fait des plaies de lit entre ses crevassses. Bon.
Bye Bye 2013 - 2014
Modérateur : Elise-Gisèle
Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir.
oui c sur que Miley avait dlair cheap et vulgaire_Cathou a écrit : [...]
Ni un ni l'autre c,est pas juste le corps malgré .....mais juste dégradant cette parodie je l,ai expliqué plus haut même celle qui a fait ce vidéo elle est pas grosse mais c'est vulgaire ,c,est ça que je déplore en plus avec Antoine Bertrand là c,est pire que pire .
venez pas me faire à croire que ce vidéo est pas vulgaire que se soit miley cirus ou Antoine Bertrand
mais j'ai aimée la parodie avec A Bertrand c sur qua l'oeil c pas un petard mais ctait drole pis c tout
"La vie serait bien plus heureuse si nous naissions à 80 ans et nous approchions graduellement de nos 18 ans"
Mark Twain
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ben jlaurais ris pareil et j'aurais trouvée qu'elle avais du guts je dois etre la seuleMystérieuse a écrit : si ça avait été lise dion peut être que son ``esti de malade cette lise`` aurait été différent hihihi
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yé loin d'etre en debut de carriere Antoine fait deja 10 ansVogue a écrit : Et un maigre, si ca avait été André Sauvé qui avait fait la parodie? Ou bien quelqu'un de plus vieux, exemple, Béatrice Picard? Il y en aurait eu des hauts-le-coeur......comme il y en a eu pour Antoine Bertrand........
S'il veut se brûler en montrant son gros corps flasque, c'est son problème à lui. Parce que même ici, ce n'est pas le talent d'Antoine Bertrand qui est défendu, mais bien son gros corps....
Je vois une nette différence entre vulgarité et pudeur......Je pense sincèrement que la pudeur mène plus loin que la vulgarité.
Et j'appuie cette différence sur quelque chose de simple:
Ginette Reno, avec les années, a de plus en plus des PROPOS vulgaires, au même titre qu'Antoine Bertrand, qui lui a des gestes vulgaires, montrer son gros corps, ET tous les deux font rire un certain auditoire, mais loin que ce soit TOUT l'auditoire qui rit.
Ginette Reno de par ses propos, rebute bien des gens malgré l'énorme talent qu'elle ait dans la chanson et comme comédienne..........elle n'est pas une débutante dans le métier.
Alors c'est le danger que court Antoine Bertrand, qui est en début de carrière pour ainsi dire, se dénuder pour faire rire, choquer ou peu importe, ca n'ira pas loin en carrière.
Ce n'est pas en se montrant ainsi que l'obésité sera plus accepter dans la société, bien beau les apparences, mais y'a aussi le facteur santé là-dessous.....
Et oui, le cœur m'a levé en le voyant sur la boule, en voyant de proche sa langue .......n'empêche que le cœur ne me lève pas quand il anime les Enfants de la Télé....il est habillé.
Et habillé, il y en a autant mais ca parait moins!
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Re: Bye Bye 2013
Ben heureusement qu'on ne met pas tous une photo de nous sur le forum parce que la gang de vômisseux créeraient une pénurie de gravol au Québec
Some people deserve to be hi-fived.... in the face.... with a chair!
j'ai équilibré la photo avec mon chat maigre. Ils s'aiment beaucoup, sont très chummy, le chat ne semble pas perturbé par sa grosseur.que le chien exhibe à tous ceux qui veulent le regarder, il le sait pas qu'il est gros. Toujours prendre exemple des animaux.liz a écrit : [...]
Asteur que t'en parles ...
Dernière modification par bouquet le lun. janv. 06, 2014 1:00 am, modifié 1 fois.
bouquet a écrit : [...]
j'ai équilibré la photo avec mon chat maigre. Ils s'aiment beaucoup, sont très chummy, le chat ne semble pas perturbé par sa grosseur.que le chien exhibe à tous ceux qui veulent le regarder, il le sait pas qu'il est gros. Toujours prendre exemple des animaux.
Redouter l'ironie, c'est craindre la raison - Sacha Guitry
C'est une personne qui s'offusque ici... Impossible de dire si c'est un homme ou une femme...Sylhan a écrit : Je me demande si c'est juste les femmes qui s'offusquent du corps d'Antoine , moi je l'ai écouté avec mon conjoint et lui sa réaction fût: esti...... e de malade ce Antoine, hahaha.... eille c'est bon je pense que les gars sont moins obsédés que nous par rapport au poids non ?
anyway, nous autres on venaient juste d'écouter Louis Cyr, je suis encore en admiration pour son travail dans ce film, juste Wow et re Wow
- Elise-Gisèle
- Modérateur
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- Inscription : sam. oct. 25, 2003 12:00 am
My god, m'semble qu'il y a moyen de donner son opinion sans en rajouter pour faire réagir les gens. Ce qu'une personne trouve beau ou pas beau ca la regarde et c'est une question de goût, mais il y a des adjectifs qu'on peut s'abstenir d'utiliser par contre question de garder une ambiance plaisante. Je comprends que certaines aient trouvé le sketch vulgaire, il est à l'image de la vidéo parodiée en fait. C'est correct de ne pas apprécier, c'est correct de l'exprimer, mais lorsqu'on emploie des mots comme hideux, à vomir, etc... bien c'est dommage mais on tombe soi-même dans la vulgarité qu'on décrit. Maintenant il me semble qu'on a compris l'essence du message alors pourquoi ne pas clore le sujet une fois pour toute, ca éviterait que l'escalade se poursuive et que des personnes se sentent blessées par les propos qui sont tenus ici.
Dernière modification par Malike le lun. janv. 06, 2014 12:50 pm, modifié 1 fois.
Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois
Re: Bye Bye 2013
Personnellement, je ne suis pas blessée par ce qui se dit ici. Ce qui me choque plus, c'est le ton. En rire, c'est correct, c'était un peu le but du sketch je crois. Pis bon, je suis enrobée et je l'Assume. Je ne vais toujours ben pas virer folle parce que certaines personnes n'aime pas les "gros". J'aime moins qu'on en parle d'une façon méprisante et à la limite agressive comme j'ai lu ici. Comme si ils ne méritaient pas le droit de vivre presque.
Le ton m'aurait dérangé tout autant si on avait tenus des propos sur les maigres ou ceux qui ont un gros nez.
Le ton m'aurait dérangé tout autant si on avait tenus des propos sur les maigres ou ceux qui ont un gros nez.
Some people deserve to be hi-fived.... in the face.... with a chair!
http://journalmetro.com/opinions/procha ... e-des-crit" onclick="window.open(this.href);return false;…
Critique des critiques du Bye Bye
Par Judith Lussier
Serait-ce parce qu’il est diffusé à l’antenne de la télévision nationale que chaque Québécois a l’impression d’avoir son mot à dire sur le Bye Bye ? Est-ce parce qu’elle est payée «avec ses taxes» que cette revue de l’année qu’il considère qu’elle lui appartient et qu’elle devrait refléter sa vision de l’année qui vient de filer ? Quoiqu’il en soit, au Québec, chiâler contre la revue de fin d’année est devenu un sport national. L’observation de ce phénomène m’a emmené à dégager quelques stéréotypes de «critiques du Bye Bye». Les voici pour votre bon plaisir.
Le critique nostalgique
Rien n’accotera jamais la belle époque des Bye Bye de Jean Bissonnette pour le critique nostalgique. Il s’ennuie d’une époque qu’il n’a jamais vraiment connue et croit se souvenir de tous les Bye Bye comme s’ils avaient été diffusés hier, et comme s’il n’avait pas été complètement saoul pour apprécier le spectacle lors de leur diffusion. Pour lui, rien n’est aussi drôle qu’un Patrice L’Écuyer imitant Dodo avec des petites petites jambes, ou qu’un Olivier Guimond en soldat saoul, déboulant les escaliers d’un riche de Westmount, encore et encore, dans la plus pure tradition du burlesque, pour rappeler la loi sur les mesures de guerre de 70. Ah, ça, c’était drôle ! De tous les Bye Bye, le critique nostalgique préfère certainement la mémorable cuvée 2009, et sans égard à ce que sont devenus ses membres, le critique nostalgique ne voit pas qui d’autre que RBO pourrait faire le Bye Bye l’an prochain.
Le critique égocentrique
Le critique égocentrique n’en aura jamais assez de son sujet à lui qu’il aime dans le Bye Bye. Il reprochera au Bye Bye d’avoir fait abstraction de sujets importants (mais vraiment pas drôles), comme le Nobel remporté par Alice Munro, le décès de Frédéric Back ou les non-conséquences d’Idle no more.
Dans cette catégorie, nous retrouvons bien sûr le critique égocentrique fan de politique. Bien qu’année après année, on reproche au Bye Bye d’être «trop politique», d’autant plus depuis qu’il survient après la revue de l’année de Jean-René Dufort, dont c’est le mandat d’être politique, le critique égocentrique, lui, trouvera sans aucun doute qu’on n’aura pas assez parlé de Mike Duffy, de Pamela Wallin ou de Nigel Wright, nonobstant le fait que la plupart des Québécois se contrecrissent bien d’eux.
Le critique égocentrique est à ne pas confondre avec le critique égomaniaque, qui, lui, est tout simplement déçu que sa personne n’ait pas été digne de faire l’objet d’un sketch au Bye Bye.
Le critique télédétesteur
Le critique télédétesteur déteste la télé et oublie qu’il s’adonne à un exercice d’appréciation d’un art qu’il déteste. Évidemment, le télédétesteur déteste le fait que le Bye Bye contienne trop de références à la télévision. Il considère que le peuple Québécois ne devrait pas être réduit à son petit écran, balayant au passage le fait que le peuple Québécois, en réalité, s’est énormément construit à travers ce dernier, qu’il constitue pilier de sa culture et qu’il est une partie constituante de son identité. Quel autre peuple, dites-moi, s’installe devant le téléviseur en aussi grande proportion pour fracasser l’année ? Quel peuple accorde une telle importance à la revue télévisuelle qu’une blague maladroite requiert une conférence de presse ?
Le critique télédétesteur trahit, ce faisant, le fait qu’il s’aventure sur un terrain qu’il ne maîtrise pas suffisamment pour le comprendre. Ce qu’il ne comprend pas, notamment, est qu’il est beaucoup plus difficile de faire une revue annuelle de la télévision à l’époque du morcellement des médias que dans les années 80-90, où il suffisait d’imiter les Filles de Caleb ou Lance et compte, qui attiraient des cotes d’écoutes inimaginables à notre époque, pour que tout le monde soit satisfait. Aujourd’hui, si tu fais une parodie de La Woua, t’as pas le choix de te moquer du Choc des générations, sinon, les critiques théoriciens du complot (un stéréotype de critique auquel nous ne nous attarderons pas) t’accuseront de t’attaquer seulement à tes compétiteurs, reproche que l’on formulera malgré toutes ces précautions aux créateurs du Bye Bye.
Le critique télédétesteur s’inscrit dans la lignée plus large des pourfendeurs de la culture populaire. Pour eux, il serait honteux d’admettre que des vulgarités telles que Miley Cyrus, Robin Thicke ou Marie-Mai disent quoique ce soit sur l’époque dans laquelle on vit. Ce sont en partie ceux-là qui regrettent qu’on n’ait pas plus parlé d’Alice Munro dans leur Bye Bye. Ils oublient que la culture populaire fait, elle aussi, partie de la culture générale.
Le critique qui aurait fait mieux
Donnez-lui le tiers du quart du budget et le critique qui aurait fait mieux aurait mieux fait à l’aide de son iPhone et de quelques gags salaces, faisant fi du fait que le Bye Bye s’adresse à 4 millions de téléspectateurs qui n’en ont rien à cirer de ses blagues autoréférentielles qu’un cercle restreint d’individus peuvent comprendre.
Le critique expert
Le critique expert est tellement sûr de son jugement personnel qu’il ne considère jamais la nécessité d’étayer son appréciation d’arguments. Il sépare sans appel les sketchs du Bye Bye en «bons» et en «pas bons» sans jamais dire pourquoi : son expertise suffit à guider le lecteur quant à ce qu’il doit ou ne doit pas apprécier. Qu’importe qu’une majorité de twitteurs aient considérée brillante la prestation d’Antoine Bertrand en Miley Cyrus, lui, il n’a PAS aimé ça. Fort de ses connaissances d’expert, il en profite pour souligner les maillons faibles auxquels on pourrait s’attendre lorsqu’on a suivi le processus de création du Bye Bye. Le producteur l’avait mis en garde que le recours à des humoristes avaient créé quelques enjeux de cohésion ? Le critique expert se sera fait un plaisir de s’en rendre compte et d’en faire part à ses lecteurs.
Le critique offensé
Le critique offensé s’offusquera que le Bye Bye ait osé faire une blague de mauvais goût selon sa propre échelle des valeurs, ou s’offusquera qu’on ait ri de lui ou de quelqu’un qu’il aime. Qu’il ait raison ou non de s’offusquer, le critique offensé est à l’origine d’un autre type de critique : le critique qui trouve que ça «manquait de mordant».
Le critique d’opinion
Le critique d’opinion n’est pas véritablement un critique du Bye Bye. C’est un chroniqueur d’opinion payé pour avoir une opinion par jour, tous les jours durant l’année. Le 1er janvier, il trouvera vraisemblablement quelque chose à dire sur le Bye Bye, puisqu’il le faut. On a beaucoup de compassion pour ce dernier.
Le critique honnête
Rare, quasi-inexistant, le critique honnête arrive à mettre ses a priori de côté et considère même qu’il soit possible d’apprécier des blagues que lui n’a pas aimé. Son appréciation personnelle est presque imperceptible, ce qui rend malheureusement le critique honnête pas aussi intéressant que le critique acerbe ou le critique virulent.
Le critique des critiques
Le critique des critiques du Bye Bye s’empressera de dire que «tout le monde a une opinion sur le Bye Bye» et qu’il est devenu un sport national de chiâler contre cette revue de fin d’année. Ce critique commencera par dire qu’il ne vous dira pas, lui, ce qu’il en a pensé, mais vous finirez par le savoir, que vous l’ayez voulu ou non.
Critique des critiques du Bye Bye
Par Judith Lussier
Serait-ce parce qu’il est diffusé à l’antenne de la télévision nationale que chaque Québécois a l’impression d’avoir son mot à dire sur le Bye Bye ? Est-ce parce qu’elle est payée «avec ses taxes» que cette revue de l’année qu’il considère qu’elle lui appartient et qu’elle devrait refléter sa vision de l’année qui vient de filer ? Quoiqu’il en soit, au Québec, chiâler contre la revue de fin d’année est devenu un sport national. L’observation de ce phénomène m’a emmené à dégager quelques stéréotypes de «critiques du Bye Bye». Les voici pour votre bon plaisir.
Le critique nostalgique
Rien n’accotera jamais la belle époque des Bye Bye de Jean Bissonnette pour le critique nostalgique. Il s’ennuie d’une époque qu’il n’a jamais vraiment connue et croit se souvenir de tous les Bye Bye comme s’ils avaient été diffusés hier, et comme s’il n’avait pas été complètement saoul pour apprécier le spectacle lors de leur diffusion. Pour lui, rien n’est aussi drôle qu’un Patrice L’Écuyer imitant Dodo avec des petites petites jambes, ou qu’un Olivier Guimond en soldat saoul, déboulant les escaliers d’un riche de Westmount, encore et encore, dans la plus pure tradition du burlesque, pour rappeler la loi sur les mesures de guerre de 70. Ah, ça, c’était drôle ! De tous les Bye Bye, le critique nostalgique préfère certainement la mémorable cuvée 2009, et sans égard à ce que sont devenus ses membres, le critique nostalgique ne voit pas qui d’autre que RBO pourrait faire le Bye Bye l’an prochain.
Le critique égocentrique
Le critique égocentrique n’en aura jamais assez de son sujet à lui qu’il aime dans le Bye Bye. Il reprochera au Bye Bye d’avoir fait abstraction de sujets importants (mais vraiment pas drôles), comme le Nobel remporté par Alice Munro, le décès de Frédéric Back ou les non-conséquences d’Idle no more.
Dans cette catégorie, nous retrouvons bien sûr le critique égocentrique fan de politique. Bien qu’année après année, on reproche au Bye Bye d’être «trop politique», d’autant plus depuis qu’il survient après la revue de l’année de Jean-René Dufort, dont c’est le mandat d’être politique, le critique égocentrique, lui, trouvera sans aucun doute qu’on n’aura pas assez parlé de Mike Duffy, de Pamela Wallin ou de Nigel Wright, nonobstant le fait que la plupart des Québécois se contrecrissent bien d’eux.
Le critique égocentrique est à ne pas confondre avec le critique égomaniaque, qui, lui, est tout simplement déçu que sa personne n’ait pas été digne de faire l’objet d’un sketch au Bye Bye.
Le critique télédétesteur
Le critique télédétesteur déteste la télé et oublie qu’il s’adonne à un exercice d’appréciation d’un art qu’il déteste. Évidemment, le télédétesteur déteste le fait que le Bye Bye contienne trop de références à la télévision. Il considère que le peuple Québécois ne devrait pas être réduit à son petit écran, balayant au passage le fait que le peuple Québécois, en réalité, s’est énormément construit à travers ce dernier, qu’il constitue pilier de sa culture et qu’il est une partie constituante de son identité. Quel autre peuple, dites-moi, s’installe devant le téléviseur en aussi grande proportion pour fracasser l’année ? Quel peuple accorde une telle importance à la revue télévisuelle qu’une blague maladroite requiert une conférence de presse ?
Le critique télédétesteur trahit, ce faisant, le fait qu’il s’aventure sur un terrain qu’il ne maîtrise pas suffisamment pour le comprendre. Ce qu’il ne comprend pas, notamment, est qu’il est beaucoup plus difficile de faire une revue annuelle de la télévision à l’époque du morcellement des médias que dans les années 80-90, où il suffisait d’imiter les Filles de Caleb ou Lance et compte, qui attiraient des cotes d’écoutes inimaginables à notre époque, pour que tout le monde soit satisfait. Aujourd’hui, si tu fais une parodie de La Woua, t’as pas le choix de te moquer du Choc des générations, sinon, les critiques théoriciens du complot (un stéréotype de critique auquel nous ne nous attarderons pas) t’accuseront de t’attaquer seulement à tes compétiteurs, reproche que l’on formulera malgré toutes ces précautions aux créateurs du Bye Bye.
Le critique télédétesteur s’inscrit dans la lignée plus large des pourfendeurs de la culture populaire. Pour eux, il serait honteux d’admettre que des vulgarités telles que Miley Cyrus, Robin Thicke ou Marie-Mai disent quoique ce soit sur l’époque dans laquelle on vit. Ce sont en partie ceux-là qui regrettent qu’on n’ait pas plus parlé d’Alice Munro dans leur Bye Bye. Ils oublient que la culture populaire fait, elle aussi, partie de la culture générale.
Le critique qui aurait fait mieux
Donnez-lui le tiers du quart du budget et le critique qui aurait fait mieux aurait mieux fait à l’aide de son iPhone et de quelques gags salaces, faisant fi du fait que le Bye Bye s’adresse à 4 millions de téléspectateurs qui n’en ont rien à cirer de ses blagues autoréférentielles qu’un cercle restreint d’individus peuvent comprendre.
Le critique expert
Le critique expert est tellement sûr de son jugement personnel qu’il ne considère jamais la nécessité d’étayer son appréciation d’arguments. Il sépare sans appel les sketchs du Bye Bye en «bons» et en «pas bons» sans jamais dire pourquoi : son expertise suffit à guider le lecteur quant à ce qu’il doit ou ne doit pas apprécier. Qu’importe qu’une majorité de twitteurs aient considérée brillante la prestation d’Antoine Bertrand en Miley Cyrus, lui, il n’a PAS aimé ça. Fort de ses connaissances d’expert, il en profite pour souligner les maillons faibles auxquels on pourrait s’attendre lorsqu’on a suivi le processus de création du Bye Bye. Le producteur l’avait mis en garde que le recours à des humoristes avaient créé quelques enjeux de cohésion ? Le critique expert se sera fait un plaisir de s’en rendre compte et d’en faire part à ses lecteurs.
Le critique offensé
Le critique offensé s’offusquera que le Bye Bye ait osé faire une blague de mauvais goût selon sa propre échelle des valeurs, ou s’offusquera qu’on ait ri de lui ou de quelqu’un qu’il aime. Qu’il ait raison ou non de s’offusquer, le critique offensé est à l’origine d’un autre type de critique : le critique qui trouve que ça «manquait de mordant».
Le critique d’opinion
Le critique d’opinion n’est pas véritablement un critique du Bye Bye. C’est un chroniqueur d’opinion payé pour avoir une opinion par jour, tous les jours durant l’année. Le 1er janvier, il trouvera vraisemblablement quelque chose à dire sur le Bye Bye, puisqu’il le faut. On a beaucoup de compassion pour ce dernier.
Le critique honnête
Rare, quasi-inexistant, le critique honnête arrive à mettre ses a priori de côté et considère même qu’il soit possible d’apprécier des blagues que lui n’a pas aimé. Son appréciation personnelle est presque imperceptible, ce qui rend malheureusement le critique honnête pas aussi intéressant que le critique acerbe ou le critique virulent.
Le critique des critiques
Le critique des critiques du Bye Bye s’empressera de dire que «tout le monde a une opinion sur le Bye Bye» et qu’il est devenu un sport national de chiâler contre cette revue de fin d’année. Ce critique commencera par dire qu’il ne vous dira pas, lui, ce qu’il en a pensé, mais vous finirez par le savoir, que vous l’ayez voulu ou non.
- jojo3couleurs
- Immortel du Domaine
- Messages : 23155
- Inscription : jeu. nov. 02, 2006 1:00 am
Vogue a écrit : Et un maigre, si ca avait été André Sauvé qui avait fait la parodie? Ou bien quelqu'un de plus vieux, exemple, Béatrice Picard? Il y en aurait eu des hauts-le-coeur......comme il y en a eu pour Antoine Bertrand........
S'il veut se brûler en montrant son gros corps flasque, c'est son problème à lui. Parce que même ici, ce n'est pas le talent d'Antoine Bertrand qui est défendu, mais bien son gros corps....
Je vois une nette différence entre vulgarité et pudeur......Je pense sincèrement que la pudeur mène plus loin que la vulgarité.
Et j'appuie cette différence sur quelque chose de simple:
Ginette Reno, avec les années, a de plus en plus des PROPOS vulgaires, au même titre qu'Antoine Bertrand, qui lui a des gestes vulgaires, montrer son gros corps, ET tous les deux font rire un certain auditoire, mais loin que ce soit TOUT l'auditoire qui rit.
Ginette Reno de par ses propos, rebute bien des gens malgré l'énorme talent qu'elle ait dans la chanson et comme comédienne..........elle n'est pas une débutante dans le métier.
Alors c'est le danger que court Antoine Bertrand, qui est en début de carrière pour ainsi dire, se dénuder pour faire rire, choquer ou peu importe, ca n'ira pas loin en carrière.
Ce n'est pas en se montrant ainsi que l'obésité sera plus accepter dans la société, bien beau les apparences, mais y'a aussi le facteur santé là-dessous.....
Et oui, le cœur m'a levé en le voyant sur la boule, en voyant de proche sa langue .......n'empêche que le cœur ne me lève pas quand il anime les Enfants de la Télé....il est habillé.
Et habillé, il y en a autant mais ca parait moins!
sérieux, je ne pense pas qu'Antoine Bertrand ait à s'en faire côté carrière
Vogue et moi on n,a parle plus c'est les autres qui remontent nos messages .Franchement arrêtez ne nous mettre tout sur le dos .Pis arrêtez de remonter les messages c,est vous autres qu,ils veulent continuer à critiquerElise-Gisèle a écrit : Je vous rappelle que les attaques personnelles sont interdites. Aussi, j'apprécierais que le langage soit plus respectueux.