Procès de Guy Turcotte
Guy Turcotte restera en liberté !
Guy Turcotte demeurera en liberté en attendant son nouveau procès, vient de trancher la Cour d'appel du Québec.
Les arguments de la Couronne pour emprisonner l'ex-cardiologue sont «sans valeur» et sa demande est «mal fondée», selon les trois juges qui se sont penchés sur l'affaire.
«La Cour est d'avis que le juge de première instance n'a pas commis d'erreur de droit ni d'erreur de fait», lit-on dans la décision, rendue publique ce matin.
La première décision sur cette question a été rendue à la mi-septembre. Le juge André Vincent a déterminé que Turcotte devait bénéficier de la présomption d'innocence et que sa libération en attente de procès ne choquerait pas le public bien «informé».
Le nouveau procès de Guy Turcotte devrait avoir lieu en septembre 2015.
http://www.lapresse.ca/actualites/justi ... ction_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
Guy Turcotte demeurera en liberté en attendant son nouveau procès, vient de trancher la Cour d'appel du Québec.
Les arguments de la Couronne pour emprisonner l'ex-cardiologue sont «sans valeur» et sa demande est «mal fondée», selon les trois juges qui se sont penchés sur l'affaire.
«La Cour est d'avis que le juge de première instance n'a pas commis d'erreur de droit ni d'erreur de fait», lit-on dans la décision, rendue publique ce matin.
La première décision sur cette question a été rendue à la mi-septembre. Le juge André Vincent a déterminé que Turcotte devait bénéficier de la présomption d'innocence et que sa libération en attente de procès ne choquerait pas le public bien «informé».
Le nouveau procès de Guy Turcotte devrait avoir lieu en septembre 2015.
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Retraitée de l'enseignement primaire et universitaire depuis juin 2011.
Re: Procès de Guy Turcotte
C'est tellement une bonne personne.... je suis vraiment contente pour lui et un atout pour la magistrature!
Merci Chattou et Missmustang
[nouvelle=http://tvanouvelles.ca/lcn/judiciaire/a ... int-Jérôme
Première apparition en cour de Guy Turcotte]Pour la première fois mardi, Guy Turcotte est arrivé au palais de justice de Saint-Jérôme par la grande porte plutôt que par la détention.
Extrêmement discret depuis sa remise en liberté sous caution en septembre dernier, l'ex-cardiologue accusé du meurtre prémédité de ses deux enfants s'est présenté à la cour pour la conférence préparatoire de son procès, qui devrait avoir lieu en septembre.
Vêtu d'un complet gris, il est arrivé dans la salle d'audience accompagné de quelques proches. La mine basse et le visage impassible, il n'a pas dit un mot.[/nouvelle]
Première apparition en cour de Guy Turcotte]Pour la première fois mardi, Guy Turcotte est arrivé au palais de justice de Saint-Jérôme par la grande porte plutôt que par la détention.
Extrêmement discret depuis sa remise en liberté sous caution en septembre dernier, l'ex-cardiologue accusé du meurtre prémédité de ses deux enfants s'est présenté à la cour pour la conférence préparatoire de son procès, qui devrait avoir lieu en septembre.
Vêtu d'un complet gris, il est arrivé dans la salle d'audience accompagné de quelques proches. La mine basse et le visage impassible, il n'a pas dit un mot.[/nouvelle]
Re: Procès de Guy Turcotte
http://www.journaldemontreal.com/2015/0 ... e-turcotte" onclick="window.open(this.href);return false;
Aujourd'hui débute le second procès de Guy Turcotte, 4 ans 1/2 après le début de son premier procès. C'est fou comment il en a passé de l'eau sous les ponts depuis ce temps. Je me souviens à l'époque d'un Guy Turcotte confiant de pouvoir reprendre la pratique médicale à la fin de son procès, je ne suis pas certaine que cette fois-ci il projette même un jour de pouvoir mettre un plaster sur le bobo de quelqu'un, du moins je l'espère. C'est peut-être un nouveau procès, mais je crains qu'il ne ressemble en rien au premier, car ça doit être très difficile pour tous les témoins de se replonger dans cette période sombre de leur vie qui date de plusieurs années alors qu'ils ne sont plus les mêmes qu'à cette époque, de un l'émotivité a dû baisser de plusieurs crans au fil des années et ils doivent tous être différents après avoir vécus le premier procès. Je ne sais pas à quoi m'attendre de ce deuxième procès, mais on dirait que j'ai peur que Guy Turcotte s'en sauve encore mais à cause de l'usure du temps cette fois-ci, car les témoins doivent être rendus ailleurs et leurs souvenirs sont sûrement moins présents, ça doit être pas mal plus difficile de faire face à des contre-interrogatoires ultra serrés. Peut-être que je me trompe et plus le procès va avancer et plus je serai confiante qu'il aura cette fois-ci un procès juste et équitable pour les gestes qu'il a posés. C'est d'autant plus difficile qu'on a su assez vite après le premier procès qu'il ne souffrait d'aucune réelle maladie mentale, car aucun psychiatre n'a pu réussir à en faire la démonstration à un tel point qu'ils ont même dû se résigner à le laisser réintégrer la société assez rapidement pour cette raison. C'était un leurre flagrant quant à moi, sauf que rien de cela pourra être invoqué lors de son nouveau procès. C'est dommage, car s'il existe une preuve flagrante qu'il a triché lors de son premier procès on l'a, mais personne ne pourra la mettre en preuve.
Dernière modification par Capuchino le mer. sept. 23, 2015 9:54 pm, modifié 1 fois.
Si on en crois le témoignage des premiers témoins au procès (les policiers qui ont été les premiers répondants sur la scène de crime), on dirait que cette fois-ci ils sont plus bavards et précis surtout en ce qui a trait à l'état de santé mentale de Guy Turcotte lors des événements. Du moins c'est l'impression que ça me donne en lisant le texte des nouvelles de Radio-Canada sur leur site:
"Le patrouilleur Bigras a raconté avoir par la suite découvert M. Turcotte sous le lit de la chambre des maîtres d'où ils l'ont tiré. Selon le policier, il était conscient, mais « semblait pas filer pantoute ».
M. Turcotte aurait alors dit allez-vous en, laissez-moi tranquille, alors qu'ils le mettaient en état d'arrestation.
Patrick Bigras, qui venait peu avant de découvrir les corps des enfants, et très ébranlé, a admis avoir dit à Guy Turcotte : tu es un imbécile. Guy Turcotte aurait répondu : « oui, je le sais ».Cet élément, incidemment n'était pas dans le rapport original du policier, qu'il l'a ajouté un an après les faits.
Le policier Bigras a soutenu que M. Turcotte répondait de façon spontanée et claire, mais qu'il avait le teint pâle, le débit lent. Il y avait par ailleurs du vomi et du sang dans la pièce."
Je ne me souviens pas que ces détails avaient été relevés lors du premier procès. Ça vaut ce que ça vaut, mais si ces faits sont véridiques (j'ose espérer que les policiers ne mentiraient pas sous serment à la Cour), ça peut donner un tout autre portrait de l'état mental de l'accusé au moment des faits. Il est fort à parier qu'au premier procès la plupart des témoins étaient sûrement certains que les faits parlaient tellement d'eux-mêmes qu'ils ne se sentaient pas obliger d'aller dans les menus détails mais cette fois-ci, maintenant qu'ils ont une deuxième chance, ils ne prennent plus aucun risque en étant le plus précis possible.
"Le patrouilleur Bigras a raconté avoir par la suite découvert M. Turcotte sous le lit de la chambre des maîtres d'où ils l'ont tiré. Selon le policier, il était conscient, mais « semblait pas filer pantoute ».
M. Turcotte aurait alors dit allez-vous en, laissez-moi tranquille, alors qu'ils le mettaient en état d'arrestation.
Patrick Bigras, qui venait peu avant de découvrir les corps des enfants, et très ébranlé, a admis avoir dit à Guy Turcotte : tu es un imbécile. Guy Turcotte aurait répondu : « oui, je le sais ».Cet élément, incidemment n'était pas dans le rapport original du policier, qu'il l'a ajouté un an après les faits.
Le policier Bigras a soutenu que M. Turcotte répondait de façon spontanée et claire, mais qu'il avait le teint pâle, le débit lent. Il y avait par ailleurs du vomi et du sang dans la pièce."
Je ne me souviens pas que ces détails avaient été relevés lors du premier procès. Ça vaut ce que ça vaut, mais si ces faits sont véridiques (j'ose espérer que les policiers ne mentiraient pas sous serment à la Cour), ça peut donner un tout autre portrait de l'état mental de l'accusé au moment des faits. Il est fort à parier qu'au premier procès la plupart des témoins étaient sûrement certains que les faits parlaient tellement d'eux-mêmes qu'ils ne se sentaient pas obliger d'aller dans les menus détails mais cette fois-ci, maintenant qu'ils ont une deuxième chance, ils ne prennent plus aucun risque en étant le plus précis possible.
Capuchino, ça avait déjà été dit, je vais essayer de le retrouver, en fait, ça n'a peut-être pas été dit la journée où ils l'ont trouvé mais au procès ça avait été dit.Capuchino a écrit : Si on en crois le témoignage des premiers témoins au procès (les policiers qui ont été les premiers répondants sur la scène de crime), on dirait que cette fois-ci ils sont plus bavards et précis surtout en ce qui a trait à l'état de santé mentale de Guy Turcotte lors des événements. Du moins c'est l'impression que ça me donne en lisant le texte des nouvelles de Radio-Canada sur leur site:
"Le patrouilleur Bigras a raconté avoir par la suite découvert M. Turcotte sous le lit de la chambre des maîtres d'où ils l'ont tiré. Selon le policier, il était conscient, mais « semblait pas filer pantoute ».
M. Turcotte aurait alors dit allez-vous en, laissez-moi tranquille, alors qu'ils le mettaient en état d'arrestation.
Patrick Bigras, qui venait peu avant de découvrir les corps des enfants, et très ébranlé, a admis avoir dit à Guy Turcotte : tu es un imbécile. Guy Turcotte aurait répondu : « oui, je le sais ».Cet élément, incidemment n'était pas dans le rapport original du policier, qu'il l'a ajouté un an après les faits.
Le policier Bigras a soutenu que M. Turcotte répondait de façon spontanée et claire, mais qu'il avait le teint pâle, le débit lent. Il y avait par ailleurs du vomi et du sang dans la pièce."
Je ne me souviens pas que ces détails avaient été relevés lors du premier procès. Ça vaut ce que ça vaut, mais si ces faits sont véridiques (j'ose espérer que les policiers ne mentiraient pas sous serment à la Cour), ça peut donner un tout autre portrait de l'état mental de l'accusé au moment des faits. Il est fort à parier qu'au premier procès la plupart des témoins étaient sûrement certains que les faits parlaient tellement d'eux-mêmes qu'ils ne se sentaient pas obliger d'aller dans les menus détails mais cette fois-ci, maintenant qu'ils ont une deuxième chance, ils ne prennent plus aucun risque en étant le plus précis possible.
Dernière modification par gazzoux1 le jeu. sept. 24, 2015 9:30 pm, modifié 1 fois.
Capuchino, c'est écrit à la page 2 dans la Tribune : Procès de Guy Turcotte
Publié: Mar Avr 19, 2011 3:21 pm
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Publié le 19 avril 2011 à 13h51 | Mis à jour à 13h51
«Tu es un imbécile», a dit le policier à Turcotte
Christiane Desjardins
La Presse
Après avoir trouvé les enfants poignardés dans leur lit, vers 11h20 le matin du 21 février 2009, le policier Patrick Bigras s'est avancé dans la chambre des maîtres, où il a découvert Guy Turcotte, caché sous son lit, torse nu, les yeux semi-ouverts, du vomi autour de la bouche. «Tu es un imbécile», s'est exclamé le policier. «Je le sais», a répondu Turcotte.
C'est ce que le policier Bigras a raconté, aujourd'hui, alors qu'il témoignait au procès du cardiologue Turcotte, accusé des meurtres prémédités de ses deux enfants.
M. Bigras, policier à la Régie de police de la Rive-Nord, a expliqué qu'il se trouvait dans une voiture patrouille lorsqu'il a reçu un appel pour «propos suicidaires», le matin du 21 février 2009. Il s'est rendu au 240 chemin Beaulne, à Piedmont.
À l'extérieur de la maison, il a parlé avec les parents de Guy Turcotte, qui lui ont résumé la situation. Il a fait le tour de la maison, tout était verrouillé. Il a brisé le loquet d'une fenêtre pour entrer. En entrant, il a crié: «police, police.» À ce moment, il a entendu du bruit à l'étage, juste au dessus de lui. «J'ai entendu beding, bedang», a-t-il dit, ce matin, avant d'ajouter qu'il était ensuite allé ouvrir la porte à son partenaire.
Paragraphe dur à lire...
Ils ont dégainé leurs armes, et sont montés à l'étage. En arrivant en haut de l'escalier, il a vu du sang sur le cadrage d'une porte de chambre de bain. Il a regardé dans une chambre. Il y avait un petit garçon couché sur un lit, torse nu, avec plusieurs blessures ouvertes à l'abdomen. «Les tripes sortaient. J'ai avisé mon partenaire. J'ai fait un visuel dans une autre chambre. Il y avait une petite fille avec plusieurs plaies à l'abdomen. «Les tripes sortaient. J'ai commandé trois ambulances. Je suis parti à courir jusqu'à la petite fille. Elle avait le teint pâle, pas de pouls. Je suis parti à courir pour le petit garçon. Il avait les yeux semi-ouverts. Il avait la rigidité...»
En entrant dans la chambre des maîtres, ils n'ont vu personne, mais ça sentait le vomi, et il y avait de cette substance en différents endroits. M. Bigras a repensé au bruit qu'il avait entendu en entrant. Il s'est dit que l'individu devait être couché dans le lit, et qu'il s'était «garroché» en bas, en entendant du bruit. Ils ont regardé sous le lit. Il y avait un adulte en pantalons.
Les deux policiers ont déplacé le lit. L'individu avait le teint pâle, il semblait semi-conscient. C'est là que l'agent Bigras a dit à Turcotte qu'il était un imbécile. M. Bigras a aussi demandé à Turcotte s'il y avait quelqu'un d'autre dans la maison.
«Non, laissez-moi tranquille, allez-vous-en», a répondu Turcotte.
Selon M. Bigras, Turcotte était très lucide. Il l'a mis en état d'arrestation pour deux meurtres.
En contre-interrogatoire, Me Guy Poupart a cuisiné le policier sur le fait qu'il n'avait pas écrit les premières paroles qu'il avait dites à Turcotte (tu es un imbécile.] M. Bigras a reconnu ce fait, et a dit qu'il avait l'intention de le dire au procès. Il a mis cela sur le compte du stress du moment. Il a été deux mois et demi sans travailler, après cette affaire. Le contre-interrogatoire se poursuit cet après-midi.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu" onclick="window.open(this.href);return false; ... cueil_POS1
Dernière édition par Anya le Mar Avr 19, 2011 3:25 pm, édité 1 fois au total.
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«Tu es un imbécile», a dit le policier à Turcotte
Christiane Desjardins
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Après avoir trouvé les enfants poignardés dans leur lit, vers 11h20 le matin du 21 février 2009, le policier Patrick Bigras s'est avancé dans la chambre des maîtres, où il a découvert Guy Turcotte, caché sous son lit, torse nu, les yeux semi-ouverts, du vomi autour de la bouche. «Tu es un imbécile», s'est exclamé le policier. «Je le sais», a répondu Turcotte.
C'est ce que le policier Bigras a raconté, aujourd'hui, alors qu'il témoignait au procès du cardiologue Turcotte, accusé des meurtres prémédités de ses deux enfants.
M. Bigras, policier à la Régie de police de la Rive-Nord, a expliqué qu'il se trouvait dans une voiture patrouille lorsqu'il a reçu un appel pour «propos suicidaires», le matin du 21 février 2009. Il s'est rendu au 240 chemin Beaulne, à Piedmont.
À l'extérieur de la maison, il a parlé avec les parents de Guy Turcotte, qui lui ont résumé la situation. Il a fait le tour de la maison, tout était verrouillé. Il a brisé le loquet d'une fenêtre pour entrer. En entrant, il a crié: «police, police.» À ce moment, il a entendu du bruit à l'étage, juste au dessus de lui. «J'ai entendu beding, bedang», a-t-il dit, ce matin, avant d'ajouter qu'il était ensuite allé ouvrir la porte à son partenaire.
Paragraphe dur à lire...
Ils ont dégainé leurs armes, et sont montés à l'étage. En arrivant en haut de l'escalier, il a vu du sang sur le cadrage d'une porte de chambre de bain. Il a regardé dans une chambre. Il y avait un petit garçon couché sur un lit, torse nu, avec plusieurs blessures ouvertes à l'abdomen. «Les tripes sortaient. J'ai avisé mon partenaire. J'ai fait un visuel dans une autre chambre. Il y avait une petite fille avec plusieurs plaies à l'abdomen. «Les tripes sortaient. J'ai commandé trois ambulances. Je suis parti à courir jusqu'à la petite fille. Elle avait le teint pâle, pas de pouls. Je suis parti à courir pour le petit garçon. Il avait les yeux semi-ouverts. Il avait la rigidité...»
En entrant dans la chambre des maîtres, ils n'ont vu personne, mais ça sentait le vomi, et il y avait de cette substance en différents endroits. M. Bigras a repensé au bruit qu'il avait entendu en entrant. Il s'est dit que l'individu devait être couché dans le lit, et qu'il s'était «garroché» en bas, en entendant du bruit. Ils ont regardé sous le lit. Il y avait un adulte en pantalons.
Les deux policiers ont déplacé le lit. L'individu avait le teint pâle, il semblait semi-conscient. C'est là que l'agent Bigras a dit à Turcotte qu'il était un imbécile. M. Bigras a aussi demandé à Turcotte s'il y avait quelqu'un d'autre dans la maison.
«Non, laissez-moi tranquille, allez-vous-en», a répondu Turcotte.
Selon M. Bigras, Turcotte était très lucide. Il l'a mis en état d'arrestation pour deux meurtres.
En contre-interrogatoire, Me Guy Poupart a cuisiné le policier sur le fait qu'il n'avait pas écrit les premières paroles qu'il avait dites à Turcotte (tu es un imbécile.] M. Bigras a reconnu ce fait, et a dit qu'il avait l'intention de le dire au procès. Il a mis cela sur le compte du stress du moment. Il a été deux mois et demi sans travailler, après cette affaire. Le contre-interrogatoire se poursuit cet après-midi.
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- tilouBenji
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je n'avais jamais entendu ou lu cette description explicite c'est atroce, la pauvre mere qui a vu cagazzoux1 a écrit : Capuchino, c'est écrit à la page 2 dans la Tribune : Procès de Guy Turcotte
Publié: Mar Avr 19, 2011 3:21 pm
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«Tu es un imbécile», a dit le policier à Turcotte
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Après avoir trouvé les enfants poignardés dans leur lit, vers 11h20 le matin du 21 février 2009, le policier Patrick Bigras s'est avancé dans la chambre des maîtres, où il a découvert Guy Turcotte, caché sous son lit, torse nu, les yeux semi-ouverts, du vomi autour de la bouche. «Tu es un imbécile», s'est exclamé le policier. «Je le sais», a répondu Turcotte.
C'est ce que le policier Bigras a raconté, aujourd'hui, alors qu'il témoignait au procès du cardiologue Turcotte, accusé des meurtres prémédités de ses deux enfants.
M. Bigras, policier à la Régie de police de la Rive-Nord, a expliqué qu'il se trouvait dans une voiture patrouille lorsqu'il a reçu un appel pour «propos suicidaires», le matin du 21 février 2009. Il s'est rendu au 240 chemin Beaulne, à Piedmont.
À l'extérieur de la maison, il a parlé avec les parents de Guy Turcotte, qui lui ont résumé la situation. Il a fait le tour de la maison, tout était verrouillé. Il a brisé le loquet d'une fenêtre pour entrer. En entrant, il a crié: «police, police.» À ce moment, il a entendu du bruit à l'étage, juste au dessus de lui. «J'ai entendu beding, bedang», a-t-il dit, ce matin, avant d'ajouter qu'il était ensuite allé ouvrir la porte à son partenaire.
Paragraphe dur à lire...
Ils ont dégainé leurs armes, et sont montés à l'étage. En arrivant en haut de l'escalier, il a vu du sang sur le cadrage d'une porte de chambre de bain. Il a regardé dans une chambre. Il y avait un petit garçon couché sur un lit, torse nu, avec plusieurs blessures ouvertes à l'abdomen. «Les tripes sortaient. J'ai avisé mon partenaire. J'ai fait un visuel dans une autre chambre. Il y avait une petite fille avec plusieurs plaies à l'abdomen. «Les tripes sortaient. J'ai commandé trois ambulances. Je suis parti à courir jusqu'à la petite fille. Elle avait le teint pâle, pas de pouls. Je suis parti à courir pour le petit garçon. Il avait les yeux semi-ouverts. Il avait la rigidité...»
En entrant dans la chambre des maîtres, ils n'ont vu personne, mais ça sentait le vomi, et il y avait de cette substance en différents endroits. M. Bigras a repensé au bruit qu'il avait entendu en entrant. Il s'est dit que l'individu devait être couché dans le lit, et qu'il s'était «garroché» en bas, en entendant du bruit. Ils ont regardé sous le lit. Il y avait un adulte en pantalons.
Les deux policiers ont déplacé le lit. L'individu avait le teint pâle, il semblait semi-conscient. C'est là que l'agent Bigras a dit à Turcotte qu'il était un imbécile. M. Bigras a aussi demandé à Turcotte s'il y avait quelqu'un d'autre dans la maison.
«Non, laissez-moi tranquille, allez-vous-en», a répondu Turcotte.
Selon M. Bigras, Turcotte était très lucide. Il l'a mis en état d'arrestation pour deux meurtres.
En contre-interrogatoire, Me Guy Poupart a cuisiné le policier sur le fait qu'il n'avait pas écrit les premières paroles qu'il avait dites à Turcotte (tu es un imbécile.] M. Bigras a reconnu ce fait, et a dit qu'il avait l'intention de le dire au procès. Il a mis cela sur le compte du stress du moment. Il a été deux mois et demi sans travailler, après cette affaire. Le contre-interrogatoire se poursuit cet après-midi.
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Savoir fermer sa gueule face à la stupidité humaine et face à ceux qui l'ouvre pour juste brasser de l'air devient un acte héroique
"Christine Gonzalez / Theracoach"
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- tilouBenji
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- Inscription : jeu. oct. 02, 2014 11:21 am
lundi apres-midi j'étais dans la salle d'audience, j'avais affaire a st-jerome pres du palais de justice en avant-midi, j'ai vu Isabelle Gaston témoigner, quelle femme courageuse et déterminée a obtenir justice pour ses enfants j'admire tellement cette femme
pour ce qui est de turcotte, mon avis, il aurait jamais dû se manquer...sa vie doit etre infernale et l'avenir s'annonce pas mieux, il doit vivre d'espoir que tout tourne en sa faveur pour pouvoir avoir un ''semblant'' de restant de vie....
pour ce qui est de turcotte, mon avis, il aurait jamais dû se manquer...sa vie doit etre infernale et l'avenir s'annonce pas mieux, il doit vivre d'espoir que tout tourne en sa faveur pour pouvoir avoir un ''semblant'' de restant de vie....
Savoir fermer sa gueule face à la stupidité humaine et face à ceux qui l'ouvre pour juste brasser de l'air devient un acte héroique
"Christine Gonzalez / Theracoach"
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Procès Turcotte: le jury perd un de ses membres
Christiane Desjardins - La Presse
(Saint-Jérôme) Le procès de Guy Turcotte se poursuit avec onze jurés plutôt que 12. La jurée numéro 6, une bouchère, a été remerciée ce matin, en raison de problèmes de santé.
L'audience en présence du jury, qui devait commencer à 9h30 comme d'habitude, a été retardée jusqu'à 11h45. Le juge André Vincent a alors informé les onze jurés restants, du départ de leur collègue. «Le juré numéro six s'est présenté seulement à 11h30», a-t-il fait valoir. La jurée a expliqué ses motifs, et le juge a accepté de la libérer, pour raisons de santé et autres motifs.
Le juge a également informé le jury que le procès serait suspendu jeudi et vendredi, parce que la jurée numéro un doit être opérée à une main. Il s'agit de la jurée qui s'est blessée la fin de semaine dernière.
Le jury a toutefois eu le temps d'entendre un témoin ce matin. Il s'agit d'André Tremblay, chimiste qui a analysé le drap qui recouvrait le lit de Guy Turcotte, dans la maison qu'il louait à Piedmont, en février 2009. Le 21 février, lors de la découverte du drame, ce drap était taché d'une substance noirâtre. En mars dernier, l'enquêteur principal au dossier, Éric Laurendeau, a demandé de réexaminer ce drap, pour voir s'il contenait des substances autres que biologiques. Il n'en a pas trouvé. Il n'y avait que du contenu gastrique (vomi). Me Pierre Poupart, de la défense, a cependant fait admettre au témoin, que s'il y avait déjà eu du méthanol, il n'y en aurait plus eu de trace, car il se serait évaporé.
Le procès se poursuit cet après-midi avec un nouveau témoin. Guy Turcotte est accusé des meurtres prémédités de ses deux enfants, Olivier, cinq ans, et Anne-Sophie, trois ans. Les petits ont été poignardés à 46 reprises par leur père, le 20 février 2009. Le drame est survenu dans un contexte de séparation.
Christiane Desjardins - La Presse
(Saint-Jérôme) Le procès de Guy Turcotte se poursuit avec onze jurés plutôt que 12. La jurée numéro 6, une bouchère, a été remerciée ce matin, en raison de problèmes de santé.
L'audience en présence du jury, qui devait commencer à 9h30 comme d'habitude, a été retardée jusqu'à 11h45. Le juge André Vincent a alors informé les onze jurés restants, du départ de leur collègue. «Le juré numéro six s'est présenté seulement à 11h30», a-t-il fait valoir. La jurée a expliqué ses motifs, et le juge a accepté de la libérer, pour raisons de santé et autres motifs.
Le juge a également informé le jury que le procès serait suspendu jeudi et vendredi, parce que la jurée numéro un doit être opérée à une main. Il s'agit de la jurée qui s'est blessée la fin de semaine dernière.
Le jury a toutefois eu le temps d'entendre un témoin ce matin. Il s'agit d'André Tremblay, chimiste qui a analysé le drap qui recouvrait le lit de Guy Turcotte, dans la maison qu'il louait à Piedmont, en février 2009. Le 21 février, lors de la découverte du drame, ce drap était taché d'une substance noirâtre. En mars dernier, l'enquêteur principal au dossier, Éric Laurendeau, a demandé de réexaminer ce drap, pour voir s'il contenait des substances autres que biologiques. Il n'en a pas trouvé. Il n'y avait que du contenu gastrique (vomi). Me Pierre Poupart, de la défense, a cependant fait admettre au témoin, que s'il y avait déjà eu du méthanol, il n'y en aurait plus eu de trace, car il se serait évaporé.
Le procès se poursuit cet après-midi avec un nouveau témoin. Guy Turcotte est accusé des meurtres prémédités de ses deux enfants, Olivier, cinq ans, et Anne-Sophie, trois ans. Les petits ont été poignardés à 46 reprises par leur père, le 20 février 2009. Le drame est survenu dans un contexte de séparation.
Re: Procès de Guy Turcotte
Si celle qui est blessée à la main doit se retirer, il n'en restera que 10, ce qui est la limite pour avoir un verdict...