Une preuve circonstancielle pourrait faire tomber Jonathan Bettez
TVA Nouvelles | Publié le 1er septembre 2016 à 10:44 - Mis à jour à 10:47
Preuve indirecte
Des aveux, de l’ADN du suspect, un objet appartenant à la petite Cédrika qui pourrait être découvert lors des perquisitions menées lundi, constituent une preuve directe pour les enquêteurs, une preuve permettant d’accuser le suspect du meurtre de la fillette de 9 ans. Toutefois, une ou des preuves indirectes, circonstancielles, pourraient aussi faire l’affaire d’après le criminaliste François-David Bernier.
«Ça ne prend pas nécessairement une preuve directe pour l’accuser. Il faut que la Couronne pense qu’elle va avoir gain de cause devant un jury, qu’elle a des éléments sérieux pour la mise en accusation. Les aveux du suspect ne sont pas nécessaires. C’est ce que je pense que la police cherche dans tout ça, dans cette enquête criminelle», soutient l’avocat.
Le policier à la retraite Jean-François Brochu abonde dans le même sens; une preuve directe n’est pas essentielle pour faire tomber Jonathan Bettez.
«Les procureurs vont tenter de voir si l’ensemble du dossier [NDLR absence ou non d’alibi, où il se trouvait le 31 juillet 2007 lors de la disparition de Cédrika, etc.] permet de procéder à des accusations formelles. La preuve circonstancielle est aussi solide que le plus faible de ses maillons. En matière d’homicide, la preuve indirecte doit être très solide», conclut Jean-François Brochu.
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