La gouvernance de La Coalition avenir Québec (CAQ)
La gouvernance de La Coalition avenir Québec (CAQ)
Qui seront les ministres? La liste des incontournables
Denis Lessard
Avec 74 élus lundi soir, François Legault aura l'embarras du choix pour la composition de son Conseil des ministres. Parité hommes-femmes, mélange de néophytes et de vétérans et représentation régionale... Legault a un sérieux problème ; trop d'hommes ministrables pour une douzaine de sièges disponibles. En revanche, il n'aura pas de problème à choisir une douzaine de candidates pour la table du conseil des ministres.
En tenant compte de ces critères, incontournables, on peut distinguer de futurs membres du gouvernement... tout aussi incontournables.
LES VÉTÉRANS
Parmi les vétérans, on peut prévoir à coup sûr que François Bonnardel sera retenu. Le député de Granby, issu du milieu des affaires, avait fait le saut avec Mario Dumont et l'Action démocratique du Québec (ADQ) en 2007. Il occupait les fonctions de leader parlementaire et de critique en matière de finances pour la CAQ.
Simon Jolin-Barrette, député de Borduas, élu en 2014, critique de la CAQ sur les questions de justice, sera aussi membre du gouvernement.
Député de Lévis, François Paradis a été un critique pugnace pour le ministre de la Santé Gaétan Barrette. Il avait été élu en 2014 dans une élection complémentaire.
Jean-François Roberge, élu dans Chambly, enseignant pendant 17 ans à Saint-Basile-le-Grand, était le porte-parole de son parti en éducation.
Marguerite Blais, élue dans Prévost : devenue députée libérale en 2007, elle avait été ministre des Aînés sous Jean Charest. François Legault s'est explicitement engagé à la ramener au Conseil des ministres dans des fonctions touchant les aînés.
Nathalie Roy, dans Montarville, a toutes les chances de devenir ministre aussi.
Geneviève Guilbault, réélue dans Louis-Hébert, sera à coup sûr membre du Conseil des ministres.
Un autre vétéran est un candidat potentiel, mais pas incontournable ; Éric Caire, dans La Peltrie.
LES ÉCONOMIQUES
Éric Girard (Groulx), ex-trésorier de la Banque Nationale : François Legault lui a promis les Finances pour le convaincre de faire le saut en politique.
Christian Dubé (La Prairie), ancien de Cascades, ex-vice-président de la Caisse de dépôt, est un candidat probable pour le Conseil du trésor.
Pierre Fitzgibbon, élu dans Terrebonne, est un ministre économique prévisible. Il a été président et chef de la direction d'Atrium Innovations, chef de file international dans le domaine des appareils de santé ; il avait été auparavant du groupe financier de la Banque Nationale.
Nadine Girault, dans Bertrand, ancienne de la Banque Royale, est aussi une probable ministre.
Youri Chassin, économiste élu dans Saint-Jérôme, est quant à lui dans l'antichambre.
EN SANTÉ ET SERVICES SOCIAUX
Danielle McCann (Sanguinet), ex-patronne dans le réseau de la santé, avait accepté in extremis de faire le saut avec la CAQ, qui venait de perdre Gertrude Bourdon, passée au parti libéral. M. Legault s'est passablement avancé sur une nomination au ministère de la Santé.
Le Dr Lionel Carmant (Taillon), ami de longue date de François Legault - ils sont voisins à Outremont -, devrait recevoir des responsabilités en santé, probablement pour les programmes destinés aux jeunes.
JUSTICE ET SÉCURITÉ PUBLIQUE
Ian Lafrenière, ex-porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), a fait le saut pour la CAQ dans Vachon. Un candidat probable pour le Conseil des ministres. Bien des gens le voient à la Sécurité publique, mais il ne faut pas oublier un intérêt certain pour les questions autochtones.
Me Sonia LeBel, ex-procureure en chef de la commission Charbonneau, était venue travailler à la CAQ comme employée politique. Élue dans Champlain, elle est incontournable.
LES RÉGIONS
Pierre Dufour, élu dans Abitibi-Est, est diplômé de HEC Montréal et ex-candidat du Parti libéral du Canada.
Au Saguenay, Andrée Laforest, députée de Chicoutimi, est la candidate le plus probable pour la région.
Pour représenter l'Estrie, Isabelle Charest, députée de Brome-Missisquoi, ex-olympienne, aura un match serré avec Gilles Bélanger, un homme d'affaires élu dans Orford.
MarieChantal Chassé, dans Châteauguay, qui a battu Pierre Moreau, est une femme d'affaires qui a des chances de monter.
À Québec, François Legault ne manque pas de députés ; outre Geneviève Guilbault, qui pourrait devenir vice-première ministre, Jonatan Julien (Charlesbourg), ex-numéro deux de la Ville de Québec, reste une possibilité.
À Montréal, une incontournable : Chantal Rouleau, mairesse d'arrondissement de l'équipe Coderre élue pour la CAQ dans Pointe-aux-Trembles, qui avait accepté de faire le saut avec M. Legault au moment où son avance n'était pas évidente.
Victime du grand nombre d'élus dans sa région, André Bachand, ex-député conservateur aux Communes, élu dans Richmond, ne sera pas de la première fournée.
http://www.lapresse.ca/actualites/polit ... nables.php
Denis Lessard
Avec 74 élus lundi soir, François Legault aura l'embarras du choix pour la composition de son Conseil des ministres. Parité hommes-femmes, mélange de néophytes et de vétérans et représentation régionale... Legault a un sérieux problème ; trop d'hommes ministrables pour une douzaine de sièges disponibles. En revanche, il n'aura pas de problème à choisir une douzaine de candidates pour la table du conseil des ministres.
En tenant compte de ces critères, incontournables, on peut distinguer de futurs membres du gouvernement... tout aussi incontournables.
LES VÉTÉRANS
Parmi les vétérans, on peut prévoir à coup sûr que François Bonnardel sera retenu. Le député de Granby, issu du milieu des affaires, avait fait le saut avec Mario Dumont et l'Action démocratique du Québec (ADQ) en 2007. Il occupait les fonctions de leader parlementaire et de critique en matière de finances pour la CAQ.
Simon Jolin-Barrette, député de Borduas, élu en 2014, critique de la CAQ sur les questions de justice, sera aussi membre du gouvernement.
Député de Lévis, François Paradis a été un critique pugnace pour le ministre de la Santé Gaétan Barrette. Il avait été élu en 2014 dans une élection complémentaire.
Jean-François Roberge, élu dans Chambly, enseignant pendant 17 ans à Saint-Basile-le-Grand, était le porte-parole de son parti en éducation.
Marguerite Blais, élue dans Prévost : devenue députée libérale en 2007, elle avait été ministre des Aînés sous Jean Charest. François Legault s'est explicitement engagé à la ramener au Conseil des ministres dans des fonctions touchant les aînés.
Nathalie Roy, dans Montarville, a toutes les chances de devenir ministre aussi.
Geneviève Guilbault, réélue dans Louis-Hébert, sera à coup sûr membre du Conseil des ministres.
Un autre vétéran est un candidat potentiel, mais pas incontournable ; Éric Caire, dans La Peltrie.
LES ÉCONOMIQUES
Éric Girard (Groulx), ex-trésorier de la Banque Nationale : François Legault lui a promis les Finances pour le convaincre de faire le saut en politique.
Christian Dubé (La Prairie), ancien de Cascades, ex-vice-président de la Caisse de dépôt, est un candidat probable pour le Conseil du trésor.
Pierre Fitzgibbon, élu dans Terrebonne, est un ministre économique prévisible. Il a été président et chef de la direction d'Atrium Innovations, chef de file international dans le domaine des appareils de santé ; il avait été auparavant du groupe financier de la Banque Nationale.
Nadine Girault, dans Bertrand, ancienne de la Banque Royale, est aussi une probable ministre.
Youri Chassin, économiste élu dans Saint-Jérôme, est quant à lui dans l'antichambre.
EN SANTÉ ET SERVICES SOCIAUX
Danielle McCann (Sanguinet), ex-patronne dans le réseau de la santé, avait accepté in extremis de faire le saut avec la CAQ, qui venait de perdre Gertrude Bourdon, passée au parti libéral. M. Legault s'est passablement avancé sur une nomination au ministère de la Santé.
Le Dr Lionel Carmant (Taillon), ami de longue date de François Legault - ils sont voisins à Outremont -, devrait recevoir des responsabilités en santé, probablement pour les programmes destinés aux jeunes.
JUSTICE ET SÉCURITÉ PUBLIQUE
Ian Lafrenière, ex-porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), a fait le saut pour la CAQ dans Vachon. Un candidat probable pour le Conseil des ministres. Bien des gens le voient à la Sécurité publique, mais il ne faut pas oublier un intérêt certain pour les questions autochtones.
Me Sonia LeBel, ex-procureure en chef de la commission Charbonneau, était venue travailler à la CAQ comme employée politique. Élue dans Champlain, elle est incontournable.
LES RÉGIONS
Pierre Dufour, élu dans Abitibi-Est, est diplômé de HEC Montréal et ex-candidat du Parti libéral du Canada.
Au Saguenay, Andrée Laforest, députée de Chicoutimi, est la candidate le plus probable pour la région.
Pour représenter l'Estrie, Isabelle Charest, députée de Brome-Missisquoi, ex-olympienne, aura un match serré avec Gilles Bélanger, un homme d'affaires élu dans Orford.
MarieChantal Chassé, dans Châteauguay, qui a battu Pierre Moreau, est une femme d'affaires qui a des chances de monter.
À Québec, François Legault ne manque pas de députés ; outre Geneviève Guilbault, qui pourrait devenir vice-première ministre, Jonatan Julien (Charlesbourg), ex-numéro deux de la Ville de Québec, reste une possibilité.
À Montréal, une incontournable : Chantal Rouleau, mairesse d'arrondissement de l'équipe Coderre élue pour la CAQ dans Pointe-aux-Trembles, qui avait accepté de faire le saut avec M. Legault au moment où son avance n'était pas évidente.
Victime du grand nombre d'élus dans sa région, André Bachand, ex-député conservateur aux Communes, élu dans Richmond, ne sera pas de la première fournée.
http://www.lapresse.ca/actualites/polit ... nables.php
C'est un article d'aujourd'hui...
Avenir politique de Philippe Couillard
Les électeurs de Roberval divisés
Les citoyens de la circonscription de Roberval, au Lac-Saint-Jean, sont dans l'incertitude. Leur député, Philippe Couillard, pourrait annoncer sa démission au cours des prochains jours.
Le chef libéral est en réflexion quant à son avenir politique depuis la défaite de son parti, lundi soir.
M. Couillard a été réélu facilement dans sa circonscription, avec 42% des votes, mais avec la défaite des libéraux, il doit maintenant céder le pouvoir au chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault.
Si Philippe Couillard démissionne, les citoyens de Roberval se retrouveront sans député et devront éventuellement vivre une autre campagne électorale menant à une élection partielle.
«Je ne verrais pas un ancien premier ministre dans l'opposition. Ça ne se voit pas. On va retomber en élection partielle. Ce n'est pas idéal, mais c'est la démocratie», a confié un électeur. «J'espère [qu'il va rester]. J'ai voté pour lui, on était chanceux de l'avoir comme premier ministre et j'étais bien content qu'il soit notre député aussi. C'était tout un honneur», a ajouté un autre.
M. Couillard s'est engagé à annoncer rapidement sa décision, afin de ne pas laisser les électeurs dans l'incertitude trop longtemps.
Son équipe soutient qu'il n'a pas d'activité publique prévue mercredi, mais elle assure que la presse sera convoquée dès qu'il sera prêt à annoncer sa décision.
https://www.tvanouvelles.ca/2018/10/03/ ... ncertitude
Avenir politique de Philippe Couillard
Les électeurs de Roberval divisés
Les citoyens de la circonscription de Roberval, au Lac-Saint-Jean, sont dans l'incertitude. Leur député, Philippe Couillard, pourrait annoncer sa démission au cours des prochains jours.
Le chef libéral est en réflexion quant à son avenir politique depuis la défaite de son parti, lundi soir.
M. Couillard a été réélu facilement dans sa circonscription, avec 42% des votes, mais avec la défaite des libéraux, il doit maintenant céder le pouvoir au chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault.
Si Philippe Couillard démissionne, les citoyens de Roberval se retrouveront sans député et devront éventuellement vivre une autre campagne électorale menant à une élection partielle.
«Je ne verrais pas un ancien premier ministre dans l'opposition. Ça ne se voit pas. On va retomber en élection partielle. Ce n'est pas idéal, mais c'est la démocratie», a confié un électeur. «J'espère [qu'il va rester]. J'ai voté pour lui, on était chanceux de l'avoir comme premier ministre et j'étais bien content qu'il soit notre député aussi. C'était tout un honneur», a ajouté un autre.
M. Couillard s'est engagé à annoncer rapidement sa décision, afin de ne pas laisser les électeurs dans l'incertitude trop longtemps.
Son équipe soutient qu'il n'a pas d'activité publique prévue mercredi, mais elle assure que la presse sera convoquée dès qu'il sera prêt à annoncer sa décision.
https://www.tvanouvelles.ca/2018/10/03/ ... ncertitude
Ça commence fort...
Interdiction des signes religieux: les récalcitrants perdront leur emploi, prévient le gouvernement caquiste
Les enseignants, les juges, les policiers et les procureurs de la Couronne qui refuseront de retirer leur signe religieux perdront leur emploi, prévient le nouveau gouvernement Legault.
Désormais au pouvoir, la CAQ promet d’adopter rapidement un projet de loi visant à bannir le voile islamique, la kippa, le turban sikh et la croix chrétienne apparents chez les employés de l’État en position d’autorité.
Il n’y aura pas de passe-droit pour les récalcitrants, affirme la députée caquiste Geneviève Guilbault. Le gouvernement Legault accordera «une période de transition» aux gens visés, après quoi ils devront se soumettre aux nouvelles règles.
«Ces personnes-là seront libres de pouvoir se relocaliser dans un autre poste qui ne sera pas en position d’autorité, mais ce sera à eux, à ce moment-là, de faire le choix qui s’impose», a-t-elle précisé, mercredi, au terme du premier caucus des élus caquistes.
«Ils vont faire le choix de ne plus occuper l’emploi s’ils souhaitent maintenir le port du signe religieux», a insisté celle qui se décrie comme une des porte-paroles de la transition du gouvernement Legault.
https://www.journaldequebec.com/2018/10 ... t-caquiste
Interdiction des signes religieux: les récalcitrants perdront leur emploi, prévient le gouvernement caquiste
Les enseignants, les juges, les policiers et les procureurs de la Couronne qui refuseront de retirer leur signe religieux perdront leur emploi, prévient le nouveau gouvernement Legault.
Désormais au pouvoir, la CAQ promet d’adopter rapidement un projet de loi visant à bannir le voile islamique, la kippa, le turban sikh et la croix chrétienne apparents chez les employés de l’État en position d’autorité.
Il n’y aura pas de passe-droit pour les récalcitrants, affirme la députée caquiste Geneviève Guilbault. Le gouvernement Legault accordera «une période de transition» aux gens visés, après quoi ils devront se soumettre aux nouvelles règles.
«Ces personnes-là seront libres de pouvoir se relocaliser dans un autre poste qui ne sera pas en position d’autorité, mais ce sera à eux, à ce moment-là, de faire le choix qui s’impose», a-t-elle précisé, mercredi, au terme du premier caucus des élus caquistes.
«Ils vont faire le choix de ne plus occuper l’emploi s’ils souhaitent maintenir le port du signe religieux», a insisté celle qui se décrie comme une des porte-paroles de la transition du gouvernement Legault.
https://www.journaldequebec.com/2018/10 ... t-caquiste
Re: La gouvernance de La Coalition avenir Québec (CAQ)
Ça part fort....
Y'avait vraiment aucun dossier plus important que celui-là?
Y'avait vraiment aucun dossier plus important que celui-là?
Some people deserve to be hi-fived.... in the face.... with a chair!
François Legault annonce les trois priorités de son gouvernement
Au lendemain d’une victoire historique, le premier ministre élu François Legault a annoncé qu’il dévoilera «bientôt» la composition du Conseil des ministres,
afin de se mettre «au travail le plus rapidement possible» en économie, en éducation et en santé.
Sans surprise, ces derniers thèmes seront les trois grandes priorités du gouvernement majoritaire que formera la Coalition avenir Québec jusqu’à l’automne 2022.
Le premier ministre élu souhaite procéder à l’assermentation de son Conseil des ministres dès son retour d’Arménie, où il prévoit se rendre la semaine prochaine afin
de participer au Sommet de la Francophonie.
Voyage en Arménie
Ce devrait être, pour M. Legault, une première occasion d’avoir des échanges en personne avec son homologue fédéral Justin Trudeau.
Le premier ministre désigné doit d’ailleurs s’entretenir sous peu avec la ministre des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, pour avoir l’heure juste sur le nouvel Accord
de libre-échange Canada–États-Unis–Mexique, qui remplace le défunt ALENA.
«C’est la priorité à court terme, voir qu’est-ce qui arrive avec nos producteurs agricoles», a dit M. Legault lors d'un point de presse au Domaine Cataraqui avec ses députés de la grande région de Québec, qui ont effectué un balayage presque complet hier soir.
Porté au pouvoir avec une forte majorité, le chef caquiste a signalé que les engagements pris par sa formation politique pendant la campagne électorale «demeurent» et a promis de tout faire pour les réaliser. À commencer par la promesse de mettre «plus d’argent dans le portefeuille des Québécois».
Maternelles 4 ans
«Même si on est en situation de gouvernement majoritaire, j’ai l’intention de collaborer avec les partis d’opposition. Donc, quand il y a des bonnes idées, on peut en emprunter tout en leur donnant le mérite», a répété M. Legault, notamment au sujet des maternelles 4 ans, que la CAQ a promis d’implanter partout, gratuitement.
Comme 20 % de cette clientèle se trouve actuellement en CPE, il n’est pas impossible que le gouvernement caquiste commence par y ajouter des services en attendant que les nouvelles classes soient disponibles.
«Ce qui est important pour moi, c’est que tous les enfants qui ont des difficultés d’apprentissage soient dépistés avant l’âge de 4 ans et qu’on commence à leur donner des services au plus tard à l’âge de 4 ans», a dit M. Legault.
Dans l’ordre
«Oui, le gouvernement de la CAQ va faire des changements, mais on va faire ça dans l’ordre», a prévenu M. Legault.
François Legault a réaffirmé sa volonté, exprimée la veille, d’être un premier ministre rassembleur. Il s’est félicité d’avoir réussi à faire ce qu’il s’était donné pour objectif en fondant la CAQ, soit de mettre fin à 50 ans d’alternance entre le PQ et le PLQ, 50 ans de polarisation entre souverainistes et fédéralistes.
«Je vais tout faire pour rester proche des préoccupations des Québécois», a-t-il indiqué.
Le premier ministre élu a confirmé qu'Yves Ouellet, un homme «compétent» et «respecté dans la fonction publique», sera nommé secrétaire général du gouvernement.
Des priorités
STIMULER L’ÉCONOMIE
Revoir le rôle d’Investissement Québec
Créer plus d’emplois bien payés
Diversifier nos marchés d’exportation
MESURES POSSIBLES POUR LE PORTEFEUILLE DES QUÉBÉCOIS
Bonifier l’allocation familiale : Jusqu’à 1200 $ pour le 2e enfant et pour le 3e enfant
Réduire la taxe scolaire de 700 millions $
Ramener le coût des services de garde à un tarif unique de 8,05 $
Au lendemain d’une victoire historique, le premier ministre élu François Legault a annoncé qu’il dévoilera «bientôt» la composition du Conseil des ministres,
afin de se mettre «au travail le plus rapidement possible» en économie, en éducation et en santé.
Sans surprise, ces derniers thèmes seront les trois grandes priorités du gouvernement majoritaire que formera la Coalition avenir Québec jusqu’à l’automne 2022.
Le premier ministre élu souhaite procéder à l’assermentation de son Conseil des ministres dès son retour d’Arménie, où il prévoit se rendre la semaine prochaine afin
de participer au Sommet de la Francophonie.
Voyage en Arménie
Ce devrait être, pour M. Legault, une première occasion d’avoir des échanges en personne avec son homologue fédéral Justin Trudeau.
Le premier ministre désigné doit d’ailleurs s’entretenir sous peu avec la ministre des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, pour avoir l’heure juste sur le nouvel Accord
de libre-échange Canada–États-Unis–Mexique, qui remplace le défunt ALENA.
«C’est la priorité à court terme, voir qu’est-ce qui arrive avec nos producteurs agricoles», a dit M. Legault lors d'un point de presse au Domaine Cataraqui avec ses députés de la grande région de Québec, qui ont effectué un balayage presque complet hier soir.
Porté au pouvoir avec une forte majorité, le chef caquiste a signalé que les engagements pris par sa formation politique pendant la campagne électorale «demeurent» et a promis de tout faire pour les réaliser. À commencer par la promesse de mettre «plus d’argent dans le portefeuille des Québécois».
Maternelles 4 ans
«Même si on est en situation de gouvernement majoritaire, j’ai l’intention de collaborer avec les partis d’opposition. Donc, quand il y a des bonnes idées, on peut en emprunter tout en leur donnant le mérite», a répété M. Legault, notamment au sujet des maternelles 4 ans, que la CAQ a promis d’implanter partout, gratuitement.
Comme 20 % de cette clientèle se trouve actuellement en CPE, il n’est pas impossible que le gouvernement caquiste commence par y ajouter des services en attendant que les nouvelles classes soient disponibles.
«Ce qui est important pour moi, c’est que tous les enfants qui ont des difficultés d’apprentissage soient dépistés avant l’âge de 4 ans et qu’on commence à leur donner des services au plus tard à l’âge de 4 ans», a dit M. Legault.
Dans l’ordre
«Oui, le gouvernement de la CAQ va faire des changements, mais on va faire ça dans l’ordre», a prévenu M. Legault.
François Legault a réaffirmé sa volonté, exprimée la veille, d’être un premier ministre rassembleur. Il s’est félicité d’avoir réussi à faire ce qu’il s’était donné pour objectif en fondant la CAQ, soit de mettre fin à 50 ans d’alternance entre le PQ et le PLQ, 50 ans de polarisation entre souverainistes et fédéralistes.
«Je vais tout faire pour rester proche des préoccupations des Québécois», a-t-il indiqué.
Le premier ministre élu a confirmé qu'Yves Ouellet, un homme «compétent» et «respecté dans la fonction publique», sera nommé secrétaire général du gouvernement.
Des priorités
STIMULER L’ÉCONOMIE
Revoir le rôle d’Investissement Québec
Créer plus d’emplois bien payés
Diversifier nos marchés d’exportation
MESURES POSSIBLES POUR LE PORTEFEUILLE DES QUÉBÉCOIS
Bonifier l’allocation familiale : Jusqu’à 1200 $ pour le 2e enfant et pour le 3e enfant
Réduire la taxe scolaire de 700 millions $
Ramener le coût des services de garde à un tarif unique de 8,05 $
Dernière modification par Anya le mer. oct. 03, 2018 6:43 pm, modifié 1 fois.
Philippe Couillard quitte la vie politique
Le chef libéral Philippe Couillard quitte la vie politique.
Le premier ministre sortant, qui a mené son parti à la pire défaite de son histoire lors de l'élection générale tenue lundi dernier, en a fait l'annonce jeudi matin au pied du grand escalier du parlement.
Il quitte à la fois ses fonctions de chef du Parti libéral du Québec (PLQ) et de député de Roberval.
M. Couillard a choisi de faire une déclaration solennelle, sans prendre aucune question des journalistes présents.
En août, au moment de la dissolution de la Chambre, le PLQ comptait 68 sièges à l'Assemblée nationale, mais n'en avait plus que 32 lundi soir, ayant recueilli l'appui de seulement 24,8 % des électeurs.
En fin de soirée lundi, en réaction à la défaite de son parti, M. Couillard avait affirmé qu'il allait « entreprendre une réflexion » sur son avenir personnel.
« Afin de réduire la période d'instabilité, cette réflexion sera courte, quelques jours au maximum », disait-il lundi soir. Il a donc tenu parole.
Jeudi après-midi, une première rencontre a lieu à Québec entre les candidats libéraux élus et défaits lundi dernier.
Vendredi, un premier caucus des élus libéraux du 1er octobre aura lieu à Québec pour planifier la suite des choses, soit le choix d'un chef par intérim et la définition des modalités de la course au leadership qu'il faudra organiser pour trouver un successeur à M. Couillard.
Ce dernier s'était lancé en politique en 2003, avec l'équipe de Jean Charest. Il a été ministre de la Santé de 2003 à 2008, quand il a décidé de quitter une première fois la politique pour se tourner vers le privé. Quand les libéraux de Jean Charest ont été défaits en 2012, il s'est porté candidat pour lui succéder et est devenu chef du parti en 2013. En 2014, il formait un gouvernement majoritaire.
http://www.lapresse.ca/actualites/polit ... itique.php
Le chef libéral Philippe Couillard quitte la vie politique.
Le premier ministre sortant, qui a mené son parti à la pire défaite de son histoire lors de l'élection générale tenue lundi dernier, en a fait l'annonce jeudi matin au pied du grand escalier du parlement.
Il quitte à la fois ses fonctions de chef du Parti libéral du Québec (PLQ) et de député de Roberval.
M. Couillard a choisi de faire une déclaration solennelle, sans prendre aucune question des journalistes présents.
En août, au moment de la dissolution de la Chambre, le PLQ comptait 68 sièges à l'Assemblée nationale, mais n'en avait plus que 32 lundi soir, ayant recueilli l'appui de seulement 24,8 % des électeurs.
En fin de soirée lundi, en réaction à la défaite de son parti, M. Couillard avait affirmé qu'il allait « entreprendre une réflexion » sur son avenir personnel.
« Afin de réduire la période d'instabilité, cette réflexion sera courte, quelques jours au maximum », disait-il lundi soir. Il a donc tenu parole.
Jeudi après-midi, une première rencontre a lieu à Québec entre les candidats libéraux élus et défaits lundi dernier.
Vendredi, un premier caucus des élus libéraux du 1er octobre aura lieu à Québec pour planifier la suite des choses, soit le choix d'un chef par intérim et la définition des modalités de la course au leadership qu'il faudra organiser pour trouver un successeur à M. Couillard.
Ce dernier s'était lancé en politique en 2003, avec l'équipe de Jean Charest. Il a été ministre de la Santé de 2003 à 2008, quand il a décidé de quitter une première fois la politique pour se tourner vers le privé. Quand les libéraux de Jean Charest ont été défaits en 2012, il s'est porté candidat pour lui succéder et est devenu chef du parti en 2013. En 2014, il formait un gouvernement majoritaire.
http://www.lapresse.ca/actualites/polit ... itique.php
C'est un orgueilleux, alors c'est dur à encaisser.Anya a écrit : Philippe Couillard quitte la vie politique
Le chef libéral Philippe Couillard quitte la vie politique.
Le premier ministre sortant, qui a mené son parti à la pire défaite de son histoire lors de l'élection générale tenue lundi dernier, en a fait l'annonce jeudi matin au pied du grand escalier du parlement.
Il quitte à la fois ses fonctions de chef du Parti libéral du Québec (PLQ) et de député de Roberval.
M. Couillard a choisi de faire une déclaration solennelle, sans prendre aucune question des journalistes présents.
En août, au moment de la dissolution de la Chambre, le PLQ comptait 68 sièges à l'Assemblée nationale, mais n'en avait plus que 32 lundi soir, ayant recueilli l'appui de seulement 24,8 % des électeurs.
En fin de soirée lundi, en réaction à la défaite de son parti, M. Couillard avait affirmé qu'il allait « entreprendre une réflexion » sur son avenir personnel.
« Afin de réduire la période d'instabilité, cette réflexion sera courte, quelques jours au maximum », disait-il lundi soir. Il a donc tenu parole.
Jeudi après-midi, une première rencontre a lieu à Québec entre les candidats libéraux élus et défaits lundi dernier.
Vendredi, un premier caucus des élus libéraux du 1er octobre aura lieu à Québec pour planifier la suite des choses, soit le choix d'un chef par intérim et la définition des modalités de la course au leadership qu'il faudra organiser pour trouver un successeur à M. Couillard.
Ce dernier s'était lancé en politique en 2003, avec l'équipe de Jean Charest. Il a été ministre de la Santé de 2003 à 2008, quand il a décidé de quitter une première fois la politique pour se tourner vers le privé. Quand les libéraux de Jean Charest ont été défaits en 2012, il s'est porté candidat pour lui succéder et est devenu chef du parti en 2013. En 2014, il formait un gouvernement majoritaire.
http://www.lapresse.ca/actualites/polit ... itique.php
Au moins, il est constant dans son aveuglement du mal qu'a fait son gouvernement avec son austérité niée. Il se croit si bien à répéter que ce n'était pas de l'austérité, qu'on dirait qu'il ne comprend sincèrement pas pourquoi lui et son équipe viennent d'écoper du droit des citoyens de dire : ça suffit!
Cabinet Legault: le 450 au pouvoir
Le 450 prend les commandes. Plus de la moitié des 26 ministres de François Legault, 16 plus précisément, proviennent des couronnes nord et sud de Montréal, dont 10 de la Montérégie. Le premier ministre a également choisi de faire entrer à son cabinet 18 nouveaux élus.
Huit des 20 membres de l'équipe parlementaire qui siégeaient avant le scrutin du 1er octobre obtiennent un poste de ministre.
Comme il l'avait promis, François Legault a annoncé jeudi un conseil des ministres paritaire, composé de 13 hommes et de 13 femmes. La moyenne d'âge s'élève à 51 ans.
Sans surprise, M. Legault a confirmé la composition de son trio économique : Éric Girard (Finances), Christian Dubé (Conseil du trésor) et Pierre Fitzgibbon (Économie). Tel que prévu, Danielle McCann, ex-PDG de l'Agence de la santé et des services sociaux de Montréal, hérite de la Santé et des Services sociaux. Elle est secondée par le neurologue Lionel Carmant, ministre délégué. Ils représentent tous des circonscriptions du 450 - tout comme le premier ministre lui-même d'ailleurs (L'Assomption).
À Montréal, Chantal Rouleau devient ministre déléguée aux Transports et responsable de la Métropole. C'est Andrée Laforest (Chicoutimi) qui hérite des Affaires municipales.
L'un des trois élus de l'Outaouais, l'ex-animateur télé Mathieu Lacombe, est nommé ministre de la Famille. François Legault confie l'Environnement à une femme d'affaires, MarieChantal Chassé (Châteauguay).
Comme La Presse le révélait jeudi matin, Geneviève Guilbault devient vice-première ministre et obtient en plus la Sécurité publique. Leader parlementaire, Simon Jolin-Barrette est responsable de l'Immigration, de la Diversité et de l'Inclusion. Il doit également gérer le dossier de la laïcité. François Bonnardel prend les commandes des Transports. Jean-François Roberge, ex-enseignant, se retrouve à la tête de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur. Il sera épaulé par une ministre déléguée, l'olympienne Isabelle Charest.
Autres députés qui siégeaient dans l'opposition : Nathalie Roy devient ministre de la Culture et des Communications ; André Lamontagne, ministre de l'Agriculture ; Éric Caire, ministre déléguée à la Transformation numérique gouvernementale. L'Agriculture se retrouve entre les mains d'André Lamontagne. Et Sylvie D'Amours devient responsable des Affaires autochtones.
Sonia LeBel, ex-procureure en chef de la commission Charbonneau, reçoit la Justice et a également les responsabilités des Relations intergouvernementales canadiennes et de la Condition féminine.
Jonatan Julien, ex-conseiller à la Ville de Québec, obtient les Ressources naturelles. Aux Relations internationales, on retrouve Nadine Girault.
L'ancienne ministre libérale responsable des Aînés, Marguerite Blais, se voit confier exactement la même responsabilité - on y ajoute les Proches aidants.
Jean Boulet, avocat et frère de l'ex-ministre libérale Julie Boulet, atterrit au Travail et à l'Emploi. Élu en Abitibi, Pierre Dufour devient ministre aux Forêts. Marie-Ève Proulx (Côte-du-Sud) accède au conseil des ministres comme déléguée au développement régionale. Elle est appelée à seconder M. Fitzgibbon.
François Legault a choisi Mario Laframboise comme président du caucus et Éric Lefebvre comme whip, le préfet de discipline. Ils ne sont pas membres du conseil des ministres, mais ils participent aux réunions.
LES MINISTRES
Geneviève Guilbeault
-Vice-première ministre
-Ministre de la Sécurité publique
Jean-François Roberge
-Ministre de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur
Danielle McCann
-Ministre de la Santé et des Services sociaux
Pierre Fitzgibbon
-Ministre de l'Économie et de l'Innovation
Eric Girard
-Ministre des Finances
Christian Dubé
-Ministre responsable de l'Administration gouvernementale et président du Conseil du trésor
MarieChantal Chassé
-Ministre de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques
Marguerite Blais
-Ministre responsable des Aînés et des Proches aidants
Simon Jolin-Barrette
-Ministre de l'Immigration, de la Diversité et de l'Inclusion
-Leader parlementaire
François Bonnardel
-Ministre des Transports
Sonia LeBel
-Ministre de la Justice
-Ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne
-Ministre responsable de la Condition féminine
Mathieu Lacombe
-Ministre de la Famille
Nadine Girault
-Ministre des Relations internationales et de la Francophonie
Chantal Rouleau
-Ministre déléguée aux Transports
-Ministre responsable de la Métropole
Andrée Laforest
-Ministre des Affaires municipales et de l'Habitation
André Lamontagne
-Ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation
Jonatan Julien
-Ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles
Pierre Dufour
-Ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs
Jean Boulet
-Ministre du Travail, de l'Emploi et de la Solidarité sociale
Nathalie Roy
-Ministre de la Culture et des Communications
-Ministre responsable de la Langue française
Caroline Proulx
-Ministre du Tourisme
Sylvie D'Amours
-Ministre responsable des Affaires autochtones
Isabelle Charest
-Ministre déléguée à l'Éducation
Lionel Carmant
-Ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux
Marie-Eve Proulx
-Ministre déléguée au Développement économique régional
Éric Caire
-Ministre délégué à la Transformation numérique gouvernementale
AUTRES RESPONSABILITÉS :
Mario Laframboise
-Président du caucus du gouvernement*
Éric Lefebvre
-Whip en chef du gouvernement*
*Ces personnes ne font pas partie du Conseil des ministres.
Le 450 prend les commandes. Plus de la moitié des 26 ministres de François Legault, 16 plus précisément, proviennent des couronnes nord et sud de Montréal, dont 10 de la Montérégie. Le premier ministre a également choisi de faire entrer à son cabinet 18 nouveaux élus.
Huit des 20 membres de l'équipe parlementaire qui siégeaient avant le scrutin du 1er octobre obtiennent un poste de ministre.
Comme il l'avait promis, François Legault a annoncé jeudi un conseil des ministres paritaire, composé de 13 hommes et de 13 femmes. La moyenne d'âge s'élève à 51 ans.
Sans surprise, M. Legault a confirmé la composition de son trio économique : Éric Girard (Finances), Christian Dubé (Conseil du trésor) et Pierre Fitzgibbon (Économie). Tel que prévu, Danielle McCann, ex-PDG de l'Agence de la santé et des services sociaux de Montréal, hérite de la Santé et des Services sociaux. Elle est secondée par le neurologue Lionel Carmant, ministre délégué. Ils représentent tous des circonscriptions du 450 - tout comme le premier ministre lui-même d'ailleurs (L'Assomption).
À Montréal, Chantal Rouleau devient ministre déléguée aux Transports et responsable de la Métropole. C'est Andrée Laforest (Chicoutimi) qui hérite des Affaires municipales.
L'un des trois élus de l'Outaouais, l'ex-animateur télé Mathieu Lacombe, est nommé ministre de la Famille. François Legault confie l'Environnement à une femme d'affaires, MarieChantal Chassé (Châteauguay).
Comme La Presse le révélait jeudi matin, Geneviève Guilbault devient vice-première ministre et obtient en plus la Sécurité publique. Leader parlementaire, Simon Jolin-Barrette est responsable de l'Immigration, de la Diversité et de l'Inclusion. Il doit également gérer le dossier de la laïcité. François Bonnardel prend les commandes des Transports. Jean-François Roberge, ex-enseignant, se retrouve à la tête de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur. Il sera épaulé par une ministre déléguée, l'olympienne Isabelle Charest.
Autres députés qui siégeaient dans l'opposition : Nathalie Roy devient ministre de la Culture et des Communications ; André Lamontagne, ministre de l'Agriculture ; Éric Caire, ministre déléguée à la Transformation numérique gouvernementale. L'Agriculture se retrouve entre les mains d'André Lamontagne. Et Sylvie D'Amours devient responsable des Affaires autochtones.
Sonia LeBel, ex-procureure en chef de la commission Charbonneau, reçoit la Justice et a également les responsabilités des Relations intergouvernementales canadiennes et de la Condition féminine.
Jonatan Julien, ex-conseiller à la Ville de Québec, obtient les Ressources naturelles. Aux Relations internationales, on retrouve Nadine Girault.
L'ancienne ministre libérale responsable des Aînés, Marguerite Blais, se voit confier exactement la même responsabilité - on y ajoute les Proches aidants.
Jean Boulet, avocat et frère de l'ex-ministre libérale Julie Boulet, atterrit au Travail et à l'Emploi. Élu en Abitibi, Pierre Dufour devient ministre aux Forêts. Marie-Ève Proulx (Côte-du-Sud) accède au conseil des ministres comme déléguée au développement régionale. Elle est appelée à seconder M. Fitzgibbon.
François Legault a choisi Mario Laframboise comme président du caucus et Éric Lefebvre comme whip, le préfet de discipline. Ils ne sont pas membres du conseil des ministres, mais ils participent aux réunions.
LES MINISTRES
Geneviève Guilbeault
-Vice-première ministre
-Ministre de la Sécurité publique
Jean-François Roberge
-Ministre de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur
Danielle McCann
-Ministre de la Santé et des Services sociaux
Pierre Fitzgibbon
-Ministre de l'Économie et de l'Innovation
Eric Girard
-Ministre des Finances
Christian Dubé
-Ministre responsable de l'Administration gouvernementale et président du Conseil du trésor
MarieChantal Chassé
-Ministre de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques
Marguerite Blais
-Ministre responsable des Aînés et des Proches aidants
Simon Jolin-Barrette
-Ministre de l'Immigration, de la Diversité et de l'Inclusion
-Leader parlementaire
François Bonnardel
-Ministre des Transports
Sonia LeBel
-Ministre de la Justice
-Ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne
-Ministre responsable de la Condition féminine
Mathieu Lacombe
-Ministre de la Famille
Nadine Girault
-Ministre des Relations internationales et de la Francophonie
Chantal Rouleau
-Ministre déléguée aux Transports
-Ministre responsable de la Métropole
Andrée Laforest
-Ministre des Affaires municipales et de l'Habitation
André Lamontagne
-Ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation
Jonatan Julien
-Ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles
Pierre Dufour
-Ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs
Jean Boulet
-Ministre du Travail, de l'Emploi et de la Solidarité sociale
Nathalie Roy
-Ministre de la Culture et des Communications
-Ministre responsable de la Langue française
Caroline Proulx
-Ministre du Tourisme
Sylvie D'Amours
-Ministre responsable des Affaires autochtones
Isabelle Charest
-Ministre déléguée à l'Éducation
Lionel Carmant
-Ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux
Marie-Eve Proulx
-Ministre déléguée au Développement économique régional
Éric Caire
-Ministre délégué à la Transformation numérique gouvernementale
AUTRES RESPONSABILITÉS :
Mario Laframboise
-Président du caucus du gouvernement*
Éric Lefebvre
-Whip en chef du gouvernement*
*Ces personnes ne font pas partie du Conseil des ministres.
Dernière modification par Anya le jeu. oct. 18, 2018 7:00 pm, modifié 1 fois.
Laïcité de l'État
Le jugement sur la validité de la loi attendu mardi
(Montréal) On devrait savoir mardi si la controversée Loi sur la laïcité de l’État, connue avant son adoption comme le projet de loi 21, demeurera en vigueur ou si elle sera invalidée en tout ou en partie.
Stéphanie Marin - La Presse Canadienne
20 avril 2021
Le juge Marc-André Blanchard de la Cour supérieure doit ainsi rendre son jugement en matinée.
C’est lui qui a été saisi de cette délicate affaire opposant les droits de divers groupes de la société québécoise.
La Loi sur la laïcité de l’État — adoptée en juin 2019 à l’Assemblée nationale — interdit notamment le port de signes religieux à certains employés de l’État lorsqu’ils sont dans l’exercice de leurs fonctions, dont les policiers et les procureurs de la Couronne, ainsi qu’aux enseignants des écoles publiques du primaire et du secondaire.
En l’adoptant, le législateur québécois a invoqué la clause dérogatoire — souvent appelée clause nonobstant — pour éviter une contestation de la loi par ceux qui feraient valoir qu’elle est discriminatoire et contraire à la Charte des droits.
Cela n’a pas empêché plusieurs de la contester devant les tribunaux, afin de la faire invalider. Ils ont invoqué divers arguments, alléguant entre autres que cette loi contrevient à la Constitution canadienne. Ils ont notamment plaidé qu’elle cause des torts sérieux aux minorités religieuses et aux droits des femmes musulmanes, qui seraient particulièrement visées par la loi, selon eux.
Parmi les opposants à la loi se trouvent le Conseil national des musulmans canadiens, l’Association canadienne des libertés civiles, des enseignantes — dont certaines portent le hijab — la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) et la Commission scolaire English Montreal. Cette dernière soutient que la loi contrevient à l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés, qui protège le droit à l’instruction dans la langue de la minorité, dans ce cas les communautés anglophones du Québec.
Quant aux avocats du Procureur général du Québec, ils ont défendu la mesure législative, martelant que la Loi sur la laïcité de l’État encadre la liberté de religion, mais ne la nie pas. D’ailleurs, les avocats ont plaidé que cette liberté de religion n’est pas absolue, quel que soit le contexte. Selon eux, la prohibition de signes religieux à l’école est une interdiction dans une sphère spécifique, qui n’interdit pas aux citoyens de pratiquer leur religion à l’extérieur du travail, et partout ailleurs.
Le gouvernement du Québec a aussi eu le soutien d’alliés dans ce litige, qui ont présenté des arguments pour que la loi soit préservée dans son intégralité, dont l’organisation Pour les droits des femmes du Québec (PDF) et le Mouvement laïque québécois (MLQ) qui a fait ressortir en plaidoirie le droit des parents québécois d’assurer l’éducation religieuse et morale de leurs enfants conformément à leurs convictions.
Cette affaire a été plaidée devant la Cour supérieure en novembre et en décembre dernier.
https://www.lapresse.ca/actualites/just ... -mardi.php
Le jugement sur la validité de la loi attendu mardi
(Montréal) On devrait savoir mardi si la controversée Loi sur la laïcité de l’État, connue avant son adoption comme le projet de loi 21, demeurera en vigueur ou si elle sera invalidée en tout ou en partie.
Stéphanie Marin - La Presse Canadienne
20 avril 2021
Le juge Marc-André Blanchard de la Cour supérieure doit ainsi rendre son jugement en matinée.
C’est lui qui a été saisi de cette délicate affaire opposant les droits de divers groupes de la société québécoise.
La Loi sur la laïcité de l’État — adoptée en juin 2019 à l’Assemblée nationale — interdit notamment le port de signes religieux à certains employés de l’État lorsqu’ils sont dans l’exercice de leurs fonctions, dont les policiers et les procureurs de la Couronne, ainsi qu’aux enseignants des écoles publiques du primaire et du secondaire.
En l’adoptant, le législateur québécois a invoqué la clause dérogatoire — souvent appelée clause nonobstant — pour éviter une contestation de la loi par ceux qui feraient valoir qu’elle est discriminatoire et contraire à la Charte des droits.
Cela n’a pas empêché plusieurs de la contester devant les tribunaux, afin de la faire invalider. Ils ont invoqué divers arguments, alléguant entre autres que cette loi contrevient à la Constitution canadienne. Ils ont notamment plaidé qu’elle cause des torts sérieux aux minorités religieuses et aux droits des femmes musulmanes, qui seraient particulièrement visées par la loi, selon eux.
Parmi les opposants à la loi se trouvent le Conseil national des musulmans canadiens, l’Association canadienne des libertés civiles, des enseignantes — dont certaines portent le hijab — la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) et la Commission scolaire English Montreal. Cette dernière soutient que la loi contrevient à l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés, qui protège le droit à l’instruction dans la langue de la minorité, dans ce cas les communautés anglophones du Québec.
Quant aux avocats du Procureur général du Québec, ils ont défendu la mesure législative, martelant que la Loi sur la laïcité de l’État encadre la liberté de religion, mais ne la nie pas. D’ailleurs, les avocats ont plaidé que cette liberté de religion n’est pas absolue, quel que soit le contexte. Selon eux, la prohibition de signes religieux à l’école est une interdiction dans une sphère spécifique, qui n’interdit pas aux citoyens de pratiquer leur religion à l’extérieur du travail, et partout ailleurs.
Le gouvernement du Québec a aussi eu le soutien d’alliés dans ce litige, qui ont présenté des arguments pour que la loi soit préservée dans son intégralité, dont l’organisation Pour les droits des femmes du Québec (PDF) et le Mouvement laïque québécois (MLQ) qui a fait ressortir en plaidoirie le droit des parents québécois d’assurer l’éducation religieuse et morale de leurs enfants conformément à leurs convictions.
Cette affaire a été plaidée devant la Cour supérieure en novembre et en décembre dernier.
https://www.lapresse.ca/actualites/just ... -mardi.php
La Loi sur la laïcité de l’État maintenue
Publié le 20 avril 2021
La Cour supérieure maintient la Loi sur la laïcité de l’État, sauf pour les commissions scolaires anglophones et les élus de l’Assemblée nationale.
La Loi sur la laïcité de l’État, connue aussi comme la loi 21, interdit le port de signes religieux aux procureurs de la Couronne, policiers, enseignants des écoles publiques du primaire et du secondaire, directeurs d’école et d’autres fonctionnaires. Elle a été adoptée par l’Assemblée nationale en juin 2019.
Plusieurs personnes et organisations ont critiqué cette loi en disant qu’elle violait les droits et libertés des citoyens et qu’elle était discriminatoire.
Même si le législateur québécois a fait usage de la clause dérogatoire dans la loi 21 pour éviter une contestation devant les tribunaux, plusieurs organisations et personnes ont été entendues par des juges.
Pendant le procès, l’automne dernier, le juge Marc-André Blanchard de la Cour supérieure a écouté plusieurs témoignages au palais de justice de Montréal, dont ceux des différents groupes qui souhaitent que cette loi soit annulée, en tout ou en partie.
La décision pourrait être portée en appel.
Plus de détails à venir.
https://www.lapresse.ca/actualites/just ... ntenue.php
Publié le 20 avril 2021
La Cour supérieure maintient la Loi sur la laïcité de l’État, sauf pour les commissions scolaires anglophones et les élus de l’Assemblée nationale.
La Loi sur la laïcité de l’État, connue aussi comme la loi 21, interdit le port de signes religieux aux procureurs de la Couronne, policiers, enseignants des écoles publiques du primaire et du secondaire, directeurs d’école et d’autres fonctionnaires. Elle a été adoptée par l’Assemblée nationale en juin 2019.
Plusieurs personnes et organisations ont critiqué cette loi en disant qu’elle violait les droits et libertés des citoyens et qu’elle était discriminatoire.
Même si le législateur québécois a fait usage de la clause dérogatoire dans la loi 21 pour éviter une contestation devant les tribunaux, plusieurs organisations et personnes ont été entendues par des juges.
Pendant le procès, l’automne dernier, le juge Marc-André Blanchard de la Cour supérieure a écouté plusieurs témoignages au palais de justice de Montréal, dont ceux des différents groupes qui souhaitent que cette loi soit annulée, en tout ou en partie.
La décision pourrait être portée en appel.
Plus de détails à venir.
https://www.lapresse.ca/actualites/just ... ntenue.php
Loi sur la laïcité de l'État
Québec fera appel du jugement
Hugo Pilon-Larose - La Presse
(Québec) Le gouvernement Legault annonce qu’il fera appel du jugement rendu mardi par la Cour supérieure, qui ne maintient pas les obligations de la Loi sur la laïcité de l’État pour les commissions scolaires anglophones et les élus de l’Assemblée nationale.
« Il n’y a pas deux Québec, il y en a qu’un », a défendu le ministre de la Justice et ministre responsable de la Laïcité, Simon Jolin-Barrette.
« Le Québec ne peut pas accepter une telle intervention du tribunal envers nos décisions collectives », a-t-il poursuivi, rappelant que les dispositions de la loi continuent de s’appliquer partout sur le territoire malgré le jugement rendu mardi.
Les oppositions divisées
Les partis d’opposition ont tour à tour commenté le jugement du juge Marc-André Blanchard, mardi, y allant de réactions opposées.
La cheffe du Parti libéral, Dominique Anglade, a d’abord rappelé que l’opposition officielle ne maintiendrait pas les clauses de dérogations sur la loi 21 si elle était portée au pouvoir.
« Le jugement d’aujourd’hui est une étape judiciaire d’un processus qui pourrait certainement culminer en Cour suprême », a prédit Mme Anglade.
À l’opposé, le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, voit dans le jugement de la Cour supérieure une « preuve éclatante que le Québec n’est pas en mesure de légiférer sur son territoire ».
« Si vous vouliez une preuve de comment le cadre juridique canadien nous condamne à une imposition du modèle multiculturaliste sur le territoire québécois […] vous avez cette preuve », a-t-il dit, déplorant qu’« on vient nous dire que les anglophones au Québec sont différents des francophones ».
La cheffe de Québec solidaire, Manon Massé, a aussi déploré le fossé qui se creuse entre les Québécois francophones et anglophones avec ce jugement.
« On permet aux commissions scolaires anglophones de pouvoir, elles, porter des signes religieux, alors qu’on ne le permet pas aux centres francophones. C’est inquiétant. Ça veut dire que si vous voulez faire valoir vos droits, si vous voulez enseigner, allez enseigner du côté anglophone. Ouch, ça fait mal », a-t-elle dit.
Or, contrairement au chef péquiste, les solidaires n’appuient pas la loi sur la laïcité de l’État. Cette loi « discriminatoire » serait abrogée, advenant un gouvernement formé par leur parti.
La Loi sur la laïcité de l’État, adoptée en juin 2019, interdit entre autres aux enseignants du primaire et du secondaire, aux directions d’école, aux policiers et aux procureurs de la Couronne de porter des signes religieux lorsqu’ils travaillent.
Plus de détails à venir...
https://www.lapresse.ca/actualites/poli ... gement.php
Québec fera appel du jugement
Hugo Pilon-Larose - La Presse
(Québec) Le gouvernement Legault annonce qu’il fera appel du jugement rendu mardi par la Cour supérieure, qui ne maintient pas les obligations de la Loi sur la laïcité de l’État pour les commissions scolaires anglophones et les élus de l’Assemblée nationale.
« Il n’y a pas deux Québec, il y en a qu’un », a défendu le ministre de la Justice et ministre responsable de la Laïcité, Simon Jolin-Barrette.
« Le Québec ne peut pas accepter une telle intervention du tribunal envers nos décisions collectives », a-t-il poursuivi, rappelant que les dispositions de la loi continuent de s’appliquer partout sur le territoire malgré le jugement rendu mardi.
Les oppositions divisées
Les partis d’opposition ont tour à tour commenté le jugement du juge Marc-André Blanchard, mardi, y allant de réactions opposées.
La cheffe du Parti libéral, Dominique Anglade, a d’abord rappelé que l’opposition officielle ne maintiendrait pas les clauses de dérogations sur la loi 21 si elle était portée au pouvoir.
« Le jugement d’aujourd’hui est une étape judiciaire d’un processus qui pourrait certainement culminer en Cour suprême », a prédit Mme Anglade.
À l’opposé, le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, voit dans le jugement de la Cour supérieure une « preuve éclatante que le Québec n’est pas en mesure de légiférer sur son territoire ».
« Si vous vouliez une preuve de comment le cadre juridique canadien nous condamne à une imposition du modèle multiculturaliste sur le territoire québécois […] vous avez cette preuve », a-t-il dit, déplorant qu’« on vient nous dire que les anglophones au Québec sont différents des francophones ».
La cheffe de Québec solidaire, Manon Massé, a aussi déploré le fossé qui se creuse entre les Québécois francophones et anglophones avec ce jugement.
« On permet aux commissions scolaires anglophones de pouvoir, elles, porter des signes religieux, alors qu’on ne le permet pas aux centres francophones. C’est inquiétant. Ça veut dire que si vous voulez faire valoir vos droits, si vous voulez enseigner, allez enseigner du côté anglophone. Ouch, ça fait mal », a-t-elle dit.
Or, contrairement au chef péquiste, les solidaires n’appuient pas la loi sur la laïcité de l’État. Cette loi « discriminatoire » serait abrogée, advenant un gouvernement formé par leur parti.
La Loi sur la laïcité de l’État, adoptée en juin 2019, interdit entre autres aux enseignants du primaire et du secondaire, aux directions d’école, aux policiers et aux procureurs de la Couronne de porter des signes religieux lorsqu’ils travaillent.
Plus de détails à venir...
https://www.lapresse.ca/actualites/poli ... gement.php
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- Manitou de la Parlotte
- Messages : 1569
- Inscription : jeu. sept. 11, 2014 10:02 pm
Re: La gouvernance de La Coalition avenir Québec (CAQ)
Je me demande pourquoi donc continuer à financer les commissions scolaires anglophones si nos lois ne s'appliquent pas à eux ?
Loi 21: une décision du gouvernement des juges
Mathieu Bock-Côté
Il fallait s’y attendre : la Cour supérieure a entrepris le démantèlement de la loi 21.
Contrairement à ce qu’on a pu lire ici et là, elle n’a pas été maintenue.
Le juge Marc-André Blanchard a décidé de soumettre le Québec au régime de la partition ethnique.
Il s’agit désormais de découper le Québec en communautés rivales et de créer deux catégories de citoyens.
Partition
D’un côté, une majorité francophone dont on doit se méfier, de l’autre, des communautés minoritaires qui peuvent désormais s’affranchir au nom du droit des règles québécoises.
Le multiculturalisme canadien, au cœur de la Constitution de 1982, impose toutes ses conséquences.
En gros, les lois votées par l’Assemblée nationale sont bonnes pour les francophones, mais n’engagent pas la communauté anglophone, désormais placée explicitement sous la protection d’Ottawa, transformé en autorité gardienne des minorités.
Peut-on imaginer un seul instant les effets à court, moyen et long termes d’une telle décision pour la cohésion sociale dans une société où la majorité historique francophone est de plus en plus ouvertement méprisée par une mouvance multiculturaliste qui la traite comme un vieux résidu de peuple appelé à s’effacer au nom de la diversité ?
Blanchard normalise juridiquement le fantasme ulstérien de la frange la plus radicale de la communauté anglophone. Autrement dit, elle trouve le moyen de se séparer de la nation québécoise sur son propre territoire. Ne doutons pas que ses représentants trouveront le moyen de nous dire que ce sont les Québécois francophones qui ont décidé de les exclure.
Une partie de notre intelligentsia, véritable bois mort intellectuel et journalistique, célébrera probablement la subtile décision du juge.
Dans les faits, la Cour supérieure vient de montrer à quel point même lorsqu’il se contente d’un nationalisme minimaliste, le Québec est contraint, dans l’ordre fédéral canadien, aux demi-mesures. Elles seront de toute façon piétinées par un gouvernement des juges qui cherche à se faire passer pour l’expression la plus convaincante de l’État de droit.
Comment réagira le gouvernement du Québec ? Telle est la question.
Politisera-t-il cette décision en cessant de faire semblant que ce tribunal, dans les circonstances, est légitime ?
Osera-t-il dire que cette décision est fondamentalement inacceptable ?
Aura-t-il le courage de poser la question constitutionnelle ?
Nous savons que le gouvernement Legault n’est pas souverainiste. C’est son droit. Nous savons toutefois qu’il se veut nationaliste. C’est d’ailleurs son devoir.
Nationalisme
Dans les circonstances, il ne doit d’aucune manière entrer dans une logique bonententiste où il laisserait entendre qu’il se contentera de demi-mesures et des miettes d’autonomie consenties par Ottawa.
Tous les autres partis politiques doivent se positionner, et ne peuvent se contenter de se réfugier derrière un respect empesé de tribunaux qui, dans les circonstances, servent d’instruments politiques.
Il est insensé qu’une loi fondée sur une décennie de délibérations collectives soit ainsi abolie par un juge capricieux dont l’autorité repose sur une Constitution dont le Québec n’est toujours pas signataire.
Un cycle politique essentiel vient de s’ouvrir. Nous verrons comment chacun s’y positionnera.
https://www.journaldequebec.com/2021/04 ... -des-juges
Mathieu Bock-Côté
Il fallait s’y attendre : la Cour supérieure a entrepris le démantèlement de la loi 21.
Contrairement à ce qu’on a pu lire ici et là, elle n’a pas été maintenue.
Le juge Marc-André Blanchard a décidé de soumettre le Québec au régime de la partition ethnique.
Il s’agit désormais de découper le Québec en communautés rivales et de créer deux catégories de citoyens.
Partition
D’un côté, une majorité francophone dont on doit se méfier, de l’autre, des communautés minoritaires qui peuvent désormais s’affranchir au nom du droit des règles québécoises.
Le multiculturalisme canadien, au cœur de la Constitution de 1982, impose toutes ses conséquences.
En gros, les lois votées par l’Assemblée nationale sont bonnes pour les francophones, mais n’engagent pas la communauté anglophone, désormais placée explicitement sous la protection d’Ottawa, transformé en autorité gardienne des minorités.
Peut-on imaginer un seul instant les effets à court, moyen et long termes d’une telle décision pour la cohésion sociale dans une société où la majorité historique francophone est de plus en plus ouvertement méprisée par une mouvance multiculturaliste qui la traite comme un vieux résidu de peuple appelé à s’effacer au nom de la diversité ?
Blanchard normalise juridiquement le fantasme ulstérien de la frange la plus radicale de la communauté anglophone. Autrement dit, elle trouve le moyen de se séparer de la nation québécoise sur son propre territoire. Ne doutons pas que ses représentants trouveront le moyen de nous dire que ce sont les Québécois francophones qui ont décidé de les exclure.
Une partie de notre intelligentsia, véritable bois mort intellectuel et journalistique, célébrera probablement la subtile décision du juge.
Dans les faits, la Cour supérieure vient de montrer à quel point même lorsqu’il se contente d’un nationalisme minimaliste, le Québec est contraint, dans l’ordre fédéral canadien, aux demi-mesures. Elles seront de toute façon piétinées par un gouvernement des juges qui cherche à se faire passer pour l’expression la plus convaincante de l’État de droit.
Comment réagira le gouvernement du Québec ? Telle est la question.
Politisera-t-il cette décision en cessant de faire semblant que ce tribunal, dans les circonstances, est légitime ?
Osera-t-il dire que cette décision est fondamentalement inacceptable ?
Aura-t-il le courage de poser la question constitutionnelle ?
Nous savons que le gouvernement Legault n’est pas souverainiste. C’est son droit. Nous savons toutefois qu’il se veut nationaliste. C’est d’ailleurs son devoir.
Nationalisme
Dans les circonstances, il ne doit d’aucune manière entrer dans une logique bonententiste où il laisserait entendre qu’il se contentera de demi-mesures et des miettes d’autonomie consenties par Ottawa.
Tous les autres partis politiques doivent se positionner, et ne peuvent se contenter de se réfugier derrière un respect empesé de tribunaux qui, dans les circonstances, servent d’instruments politiques.
Il est insensé qu’une loi fondée sur une décennie de délibérations collectives soit ainsi abolie par un juge capricieux dont l’autorité repose sur une Constitution dont le Québec n’est toujours pas signataire.
Un cycle politique essentiel vient de s’ouvrir. Nous verrons comment chacun s’y positionnera.
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- Manitou de la Parlotte
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Re: La gouvernance de La Coalition avenir Québec (CAQ)
Finalement, on se rend compte que la CAQ ou le PLQ, c’est du pareil au même et on graisse la patte des amis du parti. Ça fait pas mal de prises pour le parti qui se disait le parti de l’intégrité...
Re: La gouvernance de La Coalition avenir Québec (CAQ)
lolll.
J'ai jamais fait confiance à la CAQ. Bien content de pas avoir voté pour eux.
J'ai jamais compris pourquoi tout le monde se lançaient sur eux comme si c'était un trésor.
J'ai jamais fait confiance à la CAQ. Bien content de pas avoir voté pour eux.
J'ai jamais compris pourquoi tout le monde se lançaient sur eux comme si c'était un trésor.
Moi je n'ai pas voté pour la CAQ, mais si c'était le cas, jamais je ne m'en excuserais. Je crois que quand on vote on le fait pour le parti qu'on pense le moins pire.
Par contre, j'aime mieux avoir eu un parti au pouvoir qui a agit en temps de crise, même s'ils n'ont pas de note parfaite, je ne connais aucun gouvernement qui peut se targuer d'en avoir eu une, sauf peut-être Trump ..
J'aime mieux avoir eu un confinement prolongé plutôt que de devoir le faire maintenant comme l'Australie qui fait figure de pays du tiers monde quant à la vaccination, alors que mon pays et ma province ont fait tout en leur pouvoir pour vacciner la population. Les pays du tiers monde ont au moins l'excuse de ne pas avoir accès au vaccin de façon massive, alors que l'Australie est tout simplement passé à côté de la track.
Ici chacun qui veut être vacciné l'est, et on aura probablement une 3ème dose à l'automne si on le souhaite...
Par contre, je suis plus que d'accord avec Pierre-Paul Plamondon quand il dit qu'il serait plus que temps que les questions commencent à être débattues de façon démocratique plutôt que d'être imposées par décret..
Par contre, j'aime mieux avoir eu un parti au pouvoir qui a agit en temps de crise, même s'ils n'ont pas de note parfaite, je ne connais aucun gouvernement qui peut se targuer d'en avoir eu une, sauf peut-être Trump ..
J'aime mieux avoir eu un confinement prolongé plutôt que de devoir le faire maintenant comme l'Australie qui fait figure de pays du tiers monde quant à la vaccination, alors que mon pays et ma province ont fait tout en leur pouvoir pour vacciner la population. Les pays du tiers monde ont au moins l'excuse de ne pas avoir accès au vaccin de façon massive, alors que l'Australie est tout simplement passé à côté de la track.
Ici chacun qui veut être vacciné l'est, et on aura probablement une 3ème dose à l'automne si on le souhaite...
Par contre, je suis plus que d'accord avec Pierre-Paul Plamondon quand il dit qu'il serait plus que temps que les questions commencent à être débattues de façon démocratique plutôt que d'être imposées par décret..