Gala Québec Cinéma 2018 et celui de 2019
Gala Cinéma : Iris... que pas de passer à l’histoire
Sophie Durocher
Oh la la ! Un décor quétaine, un numéro d’ouverture qui manquait de rythme et de punch, des blagues qui tombaient à plat et qui ne faisaient même pas rire la salle, des références que seuls les gens de l’industrie pouvaient comprendre : le gala 2019, censé nous rendre si fiers du cinéma québécois, ne risque pas de passer à l’histoire.
Déjà que l’année 2019 n’est pas un grand millésime pour le cinéma...
Déjà que beaucoup de films en nomination sont inconnus du grand public... S’il y a une année où il fallait mettre le paquet, où il fallait prendre le public par le collet pour le faire retomber en amour avec son cinéma, c’était bien 2019. Dommage que le gala d’hier soir n’ait pas été à la hauteur de ses ambitions.
MOT-CLIC : MALAISE
Permettez que je pose quelques questions...
- Pourquoi Edith Cochrane et Guylaine Tremblay ont-elles fait référence à deux reprises dans leur numéro d’ouverture à une controverse de financement et de congédiement à Téléfilm qui n’intéresse que LMTS (le milieu tricoté serré) au Québec ?
- Pourquoi les comédiens qui lisent des mots de présentation dans les galas ne sont-ils pas capables d’apprendre leur texte ? Ils lisent des télésouffleurs avec un ton monocorde. Misère, ce sont des comédiens !!!
- Était-on censés rire de la blague poche de l’humoriste Eddy King qui a dit à Mariloup Wolfe : « Je savais pas que t’étais réalisatrice. Je pensais que t’étais juste la meuf dans Ramdam ». Les « meufs », elles méritent un peu plus de respect.
- Pourquoi a-t-on eu droit à des blagues de pet dans un gala dont on s’attend qu’il célèbre l’excellence ? La seule chose que les deux animatrices avaient à dire à propos de l’excellente Émilie Bierre (Une colonie), c’était de se demander si elle s’était « torché la face » à Toronto, quand elle a gagné le prix de la meilleure interprétation dans un premier rôle féminin au gala Écrans canadiens ! Misère, Mesdames, elle a 15 ans !!!
- Pourquoi Herby Moreau a-t-il renommé Le sucre dans la peau le film merveilleux de Renée Beaulieu qui s’intitule Les salopes ou le sucre naturel de la peau ?
- Pourquoi y a-t-il encore autant de films québécois où les comédiens marmonnent, baragouinent, ce qui fait que l’on manque le tiers des dialogues ? Articulez, bordel !
- Et une dernière question : y avait-il un spécial rideaux fluo en solde chez Linen Chest cette année, pour justifier que le décor du gala ressemble à un mélange entre une discothèque de sous-sol des années 1980 et un salon funéraire kitsch ? Y avait-il une vente de feu de tissus chez Bouclair ? Avant de déménager dans sa nouvelle maison à 144 millions $, Radio-Canada a décidé de se débarrasser de son vieux stock de rideaux ?
Avec tout le talent qu’il y a chez les artisans québécois du 7e art, c’est incroyable que la grande soirée du cinéma soit si... picpic.
YES WE CANNES
En fait, heureusement que Monia Chokri et Anne-Elisabeth Bossé sont venues offrir un peu de fantaisie dans cette soirée tristounette avec leur duo de feu et leurs blagues sur le Festival de Cannes.
Tiens, une idée de coanimation pour l’année prochaine ?
https://www.journaldequebec.com/2019/06 ... -lhistoire
Sophie Durocher
Oh la la ! Un décor quétaine, un numéro d’ouverture qui manquait de rythme et de punch, des blagues qui tombaient à plat et qui ne faisaient même pas rire la salle, des références que seuls les gens de l’industrie pouvaient comprendre : le gala 2019, censé nous rendre si fiers du cinéma québécois, ne risque pas de passer à l’histoire.
Déjà que l’année 2019 n’est pas un grand millésime pour le cinéma...
Déjà que beaucoup de films en nomination sont inconnus du grand public... S’il y a une année où il fallait mettre le paquet, où il fallait prendre le public par le collet pour le faire retomber en amour avec son cinéma, c’était bien 2019. Dommage que le gala d’hier soir n’ait pas été à la hauteur de ses ambitions.
MOT-CLIC : MALAISE
Permettez que je pose quelques questions...
- Pourquoi Edith Cochrane et Guylaine Tremblay ont-elles fait référence à deux reprises dans leur numéro d’ouverture à une controverse de financement et de congédiement à Téléfilm qui n’intéresse que LMTS (le milieu tricoté serré) au Québec ?
- Pourquoi les comédiens qui lisent des mots de présentation dans les galas ne sont-ils pas capables d’apprendre leur texte ? Ils lisent des télésouffleurs avec un ton monocorde. Misère, ce sont des comédiens !!!
- Était-on censés rire de la blague poche de l’humoriste Eddy King qui a dit à Mariloup Wolfe : « Je savais pas que t’étais réalisatrice. Je pensais que t’étais juste la meuf dans Ramdam ». Les « meufs », elles méritent un peu plus de respect.
- Pourquoi a-t-on eu droit à des blagues de pet dans un gala dont on s’attend qu’il célèbre l’excellence ? La seule chose que les deux animatrices avaient à dire à propos de l’excellente Émilie Bierre (Une colonie), c’était de se demander si elle s’était « torché la face » à Toronto, quand elle a gagné le prix de la meilleure interprétation dans un premier rôle féminin au gala Écrans canadiens ! Misère, Mesdames, elle a 15 ans !!!
- Pourquoi Herby Moreau a-t-il renommé Le sucre dans la peau le film merveilleux de Renée Beaulieu qui s’intitule Les salopes ou le sucre naturel de la peau ?
- Pourquoi y a-t-il encore autant de films québécois où les comédiens marmonnent, baragouinent, ce qui fait que l’on manque le tiers des dialogues ? Articulez, bordel !
- Et une dernière question : y avait-il un spécial rideaux fluo en solde chez Linen Chest cette année, pour justifier que le décor du gala ressemble à un mélange entre une discothèque de sous-sol des années 1980 et un salon funéraire kitsch ? Y avait-il une vente de feu de tissus chez Bouclair ? Avant de déménager dans sa nouvelle maison à 144 millions $, Radio-Canada a décidé de se débarrasser de son vieux stock de rideaux ?
Avec tout le talent qu’il y a chez les artisans québécois du 7e art, c’est incroyable que la grande soirée du cinéma soit si... picpic.
YES WE CANNES
En fait, heureusement que Monia Chokri et Anne-Elisabeth Bossé sont venues offrir un peu de fantaisie dans cette soirée tristounette avec leur duo de feu et leurs blagues sur le Festival de Cannes.
Tiens, une idée de coanimation pour l’année prochaine ?
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Gala Québec Cinéma: quand on parle plus des rideaux...
Richard Therrien
CHRONIQUE / Franchement, on risque d'oublier très vite ce 21e Gala Québec Cinéma. À l'inverse du film gagnant, «1991», que j'ai vu deux fois, je me suis beaucoup ennuyé devant mon écran dimanche soir. Quand on parle plus des rideaux hideux que des films en nomination. Je cherche encore le glamour, le prestige, la magie.
Et pourtant, Guylaine Tremblay et Édith Cochrane avaient réussi ces deux dernières années à redonner du lustre à cette soirée souvent froide et sans âme. Ça a bien mal commencé : à peu près tout du numéro d'ouverture était raté, de l'idée des animatrices en artistes de cirque à la fausse comédie musicale, jusqu'aux gags douteux qui ont suivi. Au troisième gala avec le duo Cochrane-Tremblay, les auteurs se sont peut-être dits qu'on était mûr pour y aller de blagues plus corsées, mais ça n'a cultivé que des malaises, de la salle à notre salon. «On a engagé Mario Pelchat pour nous conseiller», a blagué Édith. Vous auriez peut-être dû.
Québec cinéma ne gagnera pas de prix pour le décor et ses draperies dignes d'Au bon marché en 1982. Éclairés de couleurs affreuses, les rideaux au centre de la scène ressemblaient à d'immenses couches Pampers. Et que dire des fonds colorés derrière les animatrices? Ça manquait de panache et d'envergure. Éblouissez-nous, on est dans un gala de cinéma.
Il y a bien eu quelques moments pour nous sortir de notre léthargie. Le duo d'animatrices s'est repris plus tard dans un numéro sur l'invraisemblance de notre cinéma, enfin plus drôle. Survoltée, Sandrine Bisson jubilait en recevant l'Iris du rôle de soutien pour sa Claudette de 1991. L'actrice veut travailler «jusqu'à temps que j'aie l'âge de Béatrice Picard!» a-t-elle dit, avant de lancer un grand cri de joie. Le numéro d'Anne-Élisabeth Bossé et Monia Chokri, incapables de ne pas parler du Festival de Cannes, était amusant. Dommage qu'on ne les ait pas accueillies par des applaudissements plus nourris, un prix à Cannes, c'est pas rien. Guylaine Tremblay est venue aux larmes en rendant hommage à Jean-Claude Labrecque, alors qu'Édith Cochrane venait de rappeler le souvenir de Jean Beaudin.
Très heureux pour Martin Dubreuil, récompensé pour À tous ceux qui ne me lisent pas, un acteur toujours vrai, qui a qualifié son trophée de «jarret du futur». Debbie Lynch-White, notre Bolduc nationale, a commencé par dire merci à sa blonde Marina Gallant. «Merci d'avoir enduré mon violon qui sonnait la marde!» a lancé l'actrice généreuse.
Le gala de dimanche a pu au moins mettre en relief l'oeuvre des nations autochtones. Émouvant de voir Josée Rock, du documentaire Innu Nikamu: chanter la résistance, remercier le milieu du cinéma de s'être intéressé à son univers, à sa nation. L'artiste abénaquise Alanis Obomsawin a été accueillie par une ovation.
«Y'a des gens devant le télésouffleur!» a lancé une Édith semblant excédée, à un retour de pause. J'aurais justement aimé que les artistes sur scène en sortent de ce télésouffleur. Plusieurs interventions manquaient de spontanéité. C'était très lu. L'idée d'associer les films d'aujourd'hui à des classiques n'a pas convaincu et donnait des numéros fades et statiques.
L'éternel problème du Gala Québec Cinéma, c'est que le public n'a pas vu la majorité des films en nomination. Difficile de créer un véritable suspense, une magie qui dépasse la salle et traverse nos écrans. Restent ceux qui regardent la soirée pour mieux connaître notre cinéma actuel. Ce n'est certainement pas avec le spectacle de dimanche qu'on les poussera vers les salles de cinéma.
Outre Louis-José Houde, qui fait figure d'exception à l'ADISQ, il semble qu'un animateur est meilleur à son premier gala qu'à ses suivants. C'est le cas de Guylaine Tremblay et Édith Cochrane, irrésistible duo il y a deux ans, hélas beaucoup moins bon dimanche.
https://www.lesoleil.com/arts/richard-t ... ce=twitter
Richard Therrien
CHRONIQUE / Franchement, on risque d'oublier très vite ce 21e Gala Québec Cinéma. À l'inverse du film gagnant, «1991», que j'ai vu deux fois, je me suis beaucoup ennuyé devant mon écran dimanche soir. Quand on parle plus des rideaux hideux que des films en nomination. Je cherche encore le glamour, le prestige, la magie.
Et pourtant, Guylaine Tremblay et Édith Cochrane avaient réussi ces deux dernières années à redonner du lustre à cette soirée souvent froide et sans âme. Ça a bien mal commencé : à peu près tout du numéro d'ouverture était raté, de l'idée des animatrices en artistes de cirque à la fausse comédie musicale, jusqu'aux gags douteux qui ont suivi. Au troisième gala avec le duo Cochrane-Tremblay, les auteurs se sont peut-être dits qu'on était mûr pour y aller de blagues plus corsées, mais ça n'a cultivé que des malaises, de la salle à notre salon. «On a engagé Mario Pelchat pour nous conseiller», a blagué Édith. Vous auriez peut-être dû.
Québec cinéma ne gagnera pas de prix pour le décor et ses draperies dignes d'Au bon marché en 1982. Éclairés de couleurs affreuses, les rideaux au centre de la scène ressemblaient à d'immenses couches Pampers. Et que dire des fonds colorés derrière les animatrices? Ça manquait de panache et d'envergure. Éblouissez-nous, on est dans un gala de cinéma.
Il y a bien eu quelques moments pour nous sortir de notre léthargie. Le duo d'animatrices s'est repris plus tard dans un numéro sur l'invraisemblance de notre cinéma, enfin plus drôle. Survoltée, Sandrine Bisson jubilait en recevant l'Iris du rôle de soutien pour sa Claudette de 1991. L'actrice veut travailler «jusqu'à temps que j'aie l'âge de Béatrice Picard!» a-t-elle dit, avant de lancer un grand cri de joie. Le numéro d'Anne-Élisabeth Bossé et Monia Chokri, incapables de ne pas parler du Festival de Cannes, était amusant. Dommage qu'on ne les ait pas accueillies par des applaudissements plus nourris, un prix à Cannes, c'est pas rien. Guylaine Tremblay est venue aux larmes en rendant hommage à Jean-Claude Labrecque, alors qu'Édith Cochrane venait de rappeler le souvenir de Jean Beaudin.
Très heureux pour Martin Dubreuil, récompensé pour À tous ceux qui ne me lisent pas, un acteur toujours vrai, qui a qualifié son trophée de «jarret du futur». Debbie Lynch-White, notre Bolduc nationale, a commencé par dire merci à sa blonde Marina Gallant. «Merci d'avoir enduré mon violon qui sonnait la marde!» a lancé l'actrice généreuse.
Le gala de dimanche a pu au moins mettre en relief l'oeuvre des nations autochtones. Émouvant de voir Josée Rock, du documentaire Innu Nikamu: chanter la résistance, remercier le milieu du cinéma de s'être intéressé à son univers, à sa nation. L'artiste abénaquise Alanis Obomsawin a été accueillie par une ovation.
«Y'a des gens devant le télésouffleur!» a lancé une Édith semblant excédée, à un retour de pause. J'aurais justement aimé que les artistes sur scène en sortent de ce télésouffleur. Plusieurs interventions manquaient de spontanéité. C'était très lu. L'idée d'associer les films d'aujourd'hui à des classiques n'a pas convaincu et donnait des numéros fades et statiques.
L'éternel problème du Gala Québec Cinéma, c'est que le public n'a pas vu la majorité des films en nomination. Difficile de créer un véritable suspense, une magie qui dépasse la salle et traverse nos écrans. Restent ceux qui regardent la soirée pour mieux connaître notre cinéma actuel. Ce n'est certainement pas avec le spectacle de dimanche qu'on les poussera vers les salles de cinéma.
Outre Louis-José Houde, qui fait figure d'exception à l'ADISQ, il semble qu'un animateur est meilleur à son premier gala qu'à ses suivants. C'est le cas de Guylaine Tremblay et Édith Cochrane, irrésistible duo il y a deux ans, hélas beaucoup moins bon dimanche.
https://www.lesoleil.com/arts/richard-t ... ce=twitter
Anya a écrit : Gala Cinéma : Iris... que pas de passer à l’histoire
Sophie Durocher
Oh la la ! Un décor quétaine, un numéro d’ouverture qui manquait de rythme et de punch, des blagues qui tombaient à plat et qui ne faisaient même pas rire la salle, des références que seuls les gens de l’industrie pouvaient comprendre : le gala 2019, censé nous rendre si fiers du cinéma québécois, ne risque pas de passer à l’histoire.
Déjà que l’année 2019 n’est pas un grand millésime pour le cinéma...
Déjà que beaucoup de films en nomination sont inconnus du grand public... S’il y a une année où il fallait mettre le paquet, où il fallait prendre le public par le collet pour le faire retomber en amour avec son cinéma, c’était bien 2019. Dommage que le gala d’hier soir n’ait pas été à la hauteur de ses ambitions.
MOT-CLIC : MALAISE
Permettez que je pose quelques questions...
- Pourquoi Edith Cochrane et Guylaine Tremblay ont-elles fait référence à deux reprises dans leur numéro d’ouverture à une controverse de financement et de congédiement à Téléfilm qui n’intéresse que LMTS (le milieu tricoté serré) au Québec ?
- Pourquoi les comédiens qui lisent des mots de présentation dans les galas ne sont-ils pas capables d’apprendre leur texte ? Ils lisent des télésouffleurs avec un ton monocorde. Misère, ce sont des comédiens !!!
- Était-on censés rire de la blague poche de l’humoriste Eddy King qui a dit à Mariloup Wolfe : « Je savais pas que t’étais réalisatrice. Je pensais que t’étais juste la meuf dans Ramdam ». Les « meufs », elles méritent un peu plus de respect.
- Pourquoi a-t-on eu droit à des blagues de pet dans un gala dont on s’attend qu’il célèbre l’excellence ? La seule chose que les deux animatrices avaient à dire à propos de l’excellente Émilie Bierre (Une colonie), c’était de se demander si elle s’était « torché la face » à Toronto, quand elle a gagné le prix de la meilleure interprétation dans un premier rôle féminin au gala Écrans canadiens ! Misère, Mesdames, elle a 15 ans !!!
- Pourquoi Herby Moreau a-t-il renommé Le sucre dans la peau le film merveilleux de Renée Beaulieu qui s’intitule Les salopes ou le sucre naturel de la peau ?
- Pourquoi y a-t-il encore autant de films québécois où les comédiens marmonnent, baragouinent, ce qui fait que l’on manque le tiers des dialogues ? Articulez, bordel !
- Et une dernière question : y avait-il un spécial rideaux fluo en solde chez Linen Chest cette année, pour justifier que le décor du gala ressemble à un mélange entre une discothèque de sous-sol des années 1980 et un salon funéraire kitsch ? Y avait-il une vente de feu de tissus chez Bouclair ? Avant de déménager dans sa nouvelle maison à 144 millions $, Radio-Canada a décidé de se débarrasser de son vieux stock de rideaux ?
Avec tout le talent qu’il y a chez les artisans québécois du 7e art, c’est incroyable que la grande soirée du cinéma soit si... picpic.
YES WE CANNES
En fait, heureusement que Monia Chokri et Anne-Elisabeth Bossé sont venues offrir un peu de fantaisie dans cette soirée tristounette avec leur duo de feu et leurs blagues sur le Festival de Cannes.
Tiens, une idée de coanimation pour l’année prochaine ?
https://www.journaldequebec.com/2019/06 ... -lhistoire
bonne suggestion ça comme animatrice de gala ,Anne Élisabeth ,elle serait bonne .Malgré qu'on commence pas mal à la voir à toute les sauces.