Concernant la finale, je le mets en spoiler même si ça ne dit pas de quoi il s'agit vraiment :
Depuis le début de la saison, les candidats ont vécu toutes sortes de rebondissements. L’équipe de production, elle, a été surprise pendant le tournage de la finale. «Toutes les surprises étaient planifiées. Cependant, au cours de la finale, il y a eu un rebondissement imprévu qui a forcé toute l’équipe à prendre un temps d’arrêt et à réfléchir avant de prendre une importante décision. Tous les téléspectateurs seront très surpris», précise Élyse Marquis.
En outre :
On utilise tout!
L’équipe de production des Chefs! tient à éviter le gaspillage alimentaire. Tout ce qui reste des aliments et des plats cuisinés après les émissions est emballé et envoyé à la Maison du Père. «Au cours de la finale, quelqu’un terminera les plats du concurrent qui quittera l’aventure après le service des entrées, et ceux-ci, comme tout le reste, seront envoyés à un organisme. On ne perd rien et on ne gaspille rien!» assure Élyse Marquis.
Les prix
Les quatre finalistes remporteront des prix alléchants d’une valeur de 3000 $ (pour la 4e place), 5000 $ (pour la 3e place), 10 000 $ (pour la 2e place) et 30 000 $ (pour la 1re place).
Publié le 30 mai 2019 à 07h15 | Mis à jour le 30 mai 2019 à 11h21
Les chefs ! : la toque d'or pour Alex ?
HUGO DUMAS
La Presse
Après neuf semaines de truites vivantes et de pelage d'anguilles, c'est l'aspirant chef Alex Bouchard, 26 ans, de Québec, qui affiche les meilleures notes sur son bulletin de l'académie culinaire Vézina-Laprise-Boulay-Vari.
Employé du restaurant Initiale dans le Vieux-Québec, Alex a remporté trois épreuves sur neuf, dont celle de lundi soir, et n'a jamais eu à se battre en duel de toute cette neuvième saison des Chefs !. Je mise tous mes points Metro sur lui.
Brenda Poirier, 26 ans, lui chauffe cependant les miches. La jeune femme de Saint-Prime, au Lac-Saint-Jean, accumule les honneurs depuis quatre semaines. Et comme Alex, elle n'a pas tremblé au duel devant un bifteck saignant, sauce bordelaise. D'après moi, c'est elle qui a le plus de chances d'écarter le favori (allô Alex) du podium.
En même temps, aucun aspirant chef n'est à l'abri d'un désastre aux fourneaux, surtout quand la pression atteindra, lundi soir, son niveau maximum.
Le hipster Mark Heinz Gutenkunst, 30 ans, de Montréal, a brillé dans le tout premier épisode, pour ensuite se classer deuxième à deux reprises. En situation de stress, il ne craque pas. Il a d'ailleurs remporté ses deux duels. Cet amateur de soccer, qui travaille au Monarque, dans le Vieux-Montréal, causera-t-il la surprise ? Ça m'étonnerait.
Puis, il y a le tenace Jules Bruneau-Frenette, 26 ans, de Montréal, le seul à ne pas avoir fréquenté une école de cuisine. Il a toujours l'air dans le pétrin, mais s'en sort chaque fois. Trois fois, Jules a été expédié au duel et trois fois, il a triomphé. Il a la couenne dure, mais peut-être pas assez pour enfiler la toque d'or.
Lundi à 20 h, Mark, Jules, Alex et Brenda s'affronteront une dernière fois pendant la finale des Chefs ! à Radio-Canada. Les quatre concurrents ont eu carte blanche pour mitonner un repas gastronomique quatre services qui leur ressemble.
Les juges retrancheront un premier candidat après avoir goûté aux deux entrées. Seuls les trois survivants pourront compléter leur menu.
À l'image de cette saison, l'épisode diffusé lundi a été goûteux et délicieux. D'abord, Jean-Luc Boulay a enfin pu enfoncer sa cuiller dans un soufflé grâce à Brenda (on la remercie). Depuis le temps - huit ans, exactement - qu'il nous casse gentiment les oreilles avec son dessert fétiche, il l'aura finalement dégusté !
Grand maître du respect du produit, Jean-Luc Boulay, chef propriétaire du restaurant Saint-Amour, dans le Vieux-Québec, a frôlé la syncope quand le pauvre Pierre-Alexandre a plongé son pigeonneau dans la friteuse.
Ce geste inacceptable a débouché sur une réplique 100 % Boulay : « Pour moi, le pigeonneau, c'est un plat fétiche, un plat d'exception. C'est un produit de luxe. Il faut lui donner de l'amour. Le mettre dans une friteuse, on a tous été choqués par cette technique », a-t-il déclaré à la caméra.
La mayonnaise a encore mieux pris entre les artisans de cette téléréalité. Les interventions pimentées d'Élyse Marquis, les instructions précises de Daniel Vézina, de même que les commentaires justes des trois juges, tout a baigné dans l'huile.
Encore plus fantastique : la chanceuse Brenda a remporté un Thermomix cette semaine, le rêve de tout cuisinomane. Sérieusement, ce bidule fait tout sauf la vaisselle.
Quelle finale appétissante! J'aurais aimé goûter à tous ces plats! Les juges n'avaient vraiment pas de critiques bien graves à faire. J'ai aimé les voir terminer à quatre le concours, ça été une belle reconnaissance de leurs talents et une manière plus équitable de déterminer le gagnant. Selon moi, les points se suivaient de près.
Mention spéciale pour la tenue d'Élyse ce soir, tenue que je n'aimais pas, ce qui attirait mon attention alors que c'est le travail des aspirants-chefs et des juges que je souhaite regarder.
C'est fini pour cette année. Déjà. Ça passe trop vite. J'ai essayé d'autres émissions de concours culinaire et c'est la seule que j'aime suivre. J'espère qu'il y aura une autre saison.
Guy Nantel soulève une problématique pour l’émission Les Chefs
Tout en lançant des fleurs à ce concept bien-aimé.
Ce lundi avait lieu la finale de l’émission Les chefs. C’est ainsi qu’un neuvième gagnant a été couronné, au terme d’une conclusion franchement enlevante.
Suite à cet épisode, l’humoriste Guy Nantel a fait une publication sur les réseaux, pour d’une part souligner l’excellence de cette émission, mais aussi soulever une problématique plutôt pertinente.
Son opinion est particulièrement pertinente et mérite qu’on s’y attarde.
Il écrit : « Les Chefs est une émission formidable, on l’écoute fidèlement chaque semaine en famille avec le plus grand bonheur. Voilà une émission estimée d’à peu près tout le monde qui cadre parfaitement dans le mandat de Radio-Canada.
Mais il a une chose que je ne comprends pas et que personne ne soulève jamais : les prix attribués aux concurrents. C’est quasiment rire du monde. Quand j’entends ça chaque semaine : « Tu ne nous quittes pas les mains vides, tu repars avec la jolie somme de 1000$ » Quoi!!! Mille piasses?!? La personne se défonce durant des semaines (voire des mois), on fait un show de télé grandiose basé sur son talent et celui de ses collègues, cette émission est toujours parmi les 2-3 plus écoutées de Radio-Canada qui profites d’énormes budgets et de commandites et la personne quitte la brigade avec un « beau 1000 piasses »? C’est ridicule. L’animatrice et les juges font ça le temps d’une pause commerciale.
Et le plus risible, c’est le grand prix d’une valeur de… 30 000!!! Quand j’ai gagné la Course destination monde, le grand prix valait plus que ça et ça fait 25 ans. Pour vous donner un point de comparaison, le grand prix de Occupation double est de… 400 000$. Je sais, ils n'exploitent pas le même "talent", mais moi je préfère les Chefs. Alors bravo à tous ceux qui nous ont offert cette excellente saison : Élise, les juges, les invités, mais surtout vous les Chefs! »
Je pense qu'il doit y avoir une notion d'éviter d'attirer plein de gens juste pour l'argent, mais bien pour le défi que ça représente. De plus, j'ai bien l'impression que ceux qui finissent (les 4 derniers au moins) ont des jobs pas mal assurées dans des restaurants bien cotés..
Moi le point qui me titille, c'est plutôt le système de pointage qui fait que tu peux te planter totalement une semaine, mais gagner ton défi et gagner la finale (par exemple). Jules qui a manqué une semaine en faisant guedilles aux crevettes plutôt qu'au homard, ça aurait du lui faire perdre des points sur un éventuel cumulatif de semaine en semaine.. Je ne dis pas ça parce que je ne l'aime pas, bien au contraire je l'aimais bien, mais il y a des gens peut-être plus solide que lui qui ont connu un mauvais défi mais une très bonne saison en général, comme Nikolas...
Nikki a écrit : Je pense qu'il doit y avoir une notion d'éviter d'attirer plein de gens juste pour l'argent, mais bien pour le défi que ça représente. De plus, j'ai bien l'impression que ceux qui finissent (les 4 derniers au moins) ont des jobs pas mal assurées dans des restaurants bien cotés..
Moi le point qui me titille, c'est plutôt le système de pointage qui fait que tu peux te planter totalement une semaine, mais gagner ton défi et gagner la finale (par exemple). Jules qui a manqué une semaine en faisant guedilles aux crevettes plutôt qu'au homard, ça aurait du lui faire perdre des points sur un éventuel cumulatif de semaine en semaine.. Je ne dis pas ça parce que je ne l'aime pas, bien au contraire je l'aimais bien, mais il y a des gens peut-être plus solide que lui qui ont connu un mauvais défi mais une très bonne saison en général, comme Nikolas...
C’est sûr que ca peut arriver mais en même temps ca n’arrivera pas jusqu’à la fin. Un participant qui est solide va le rester jusqu’à la fin selon moi, et celui qui l’est moins peut réussir à se faufiler mais de là gagner ce serait surprenant. Ca les force à donner tout ce qu’ils ont à chaque étape de savoir qu’ils peuvent être évincés avec un seul mauvais plat. C’est comme dans n’importe quel discipline, même les meilleurs perdent des compétitions parfois.
Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois