J'ai pas compris le rapport de Claude qui boit de même, rechute donc... messemble que ça allait bien dans sa vie...
Bon tout indique qu'elle s'en est sorti, mais cette petite minute ils auraient pu laisser faire.
La fin c'est comme.. Ariane s'occupe de ceux qui divorcent, donc ils nous la montrent, séparée d'avec Étienne, en harmonie avec lui et sa nouvelle conjointe.
Ruptures - Radio-Canada
Modérateur : Elise-Gisèle
Une rupture express, clac !
Hugo Dumas
Avec un saut dans le temps de quelques années, glissé en fin d’épisode lundi soir, la preuve au procès de Ruptures, qui a duré cinq ans, est close.
L’alerte au divulgâcheur résonne ici comme le bruit d’un maillet en bois qui s’abat sur son socle. Les juges dans les tribunaux québécois n’agitent pas ce petit marteau, contrairement à leurs collègues américains, mais vous comprenez le principe.
Alors, faites entrer le jury. La dévouée avocate Ariane Beaumont (Mélissa Désormeaux-Poulin) a accouché d’une fillette en parfaite santé. Elle ne vit plus avec Étienne (Vincent-Guillaume Otis), qui attend un autre enfant avec sa nouvelle copine Audrey.
Toujours aussi intense, Ariane dort avec son cellulaire et sa fille, prête à répondre à la moindre urgence de ses clients. L’intense Ariane, devenue aussi auteure à succès, sauve encore la planète, une cause matrimoniale à la fois. On ne réprime pas une vocation aussi viscérale.
Ariane a enterré la hache de guerre avec sa mère, Mireille (Sylvie Léonard). Elle reste une femme libre, combative, indépendante, pour qui le modèle de famille nucléaire ne s’arrime pas à la dévotion professionnelle.
Dans cet ultime épisode, nous avons constaté que les rapprochements improbables entre le frère d’Ariane, Michaël (Steve Gagnon), et sa collègue Claude (Isabel Richer) ont débouché sur une relation stable. Assez invraisemblable comme revirement, Votre Seigneurie.
Comme plusieurs d’entre vous qui m’ont écrit, cette finale précipitée de Ruptures à Radio-Canada, une de mes séries chouchoutes, m’a déçu. En fait, l’ensemble de ce cinquième et dernier chapitre n’a pas été à la hauteur des précédents.
Les scénaristes ont étiré inutilement des intrigues, comme celle, très étrange, entre la procureure de la Couronne Catherine Juneau (Joëlle Paré-Beaulieu) et son mari désaxé Louis Quintal (Mathieu Quesnel). Cette relation toxique, qui a conduit la pauvre Catherine à l’hôpital psychiatrique, a été difficile à saisir.
Même chose pour la séparation de Christelle Piazza (Mahée Paiement) et Jean-Marie Cabal (Steve Banner). Une séquestration, vraiment ? Ç’aurait été bien de boucler la boucle et d’informer les fans de l’issue de cette bataille épique, qui a grugé énormément de temps d’antenne.
La désintégration de Marie Rousseau (Catherine Trudeau), le départ de Marc Dalpé (Vincent Leclerc) du cabinet, la décomposition du juge Normand Ravarie (Germain Houde), la fin de la relation entre Michaël et Gabrielle (Dominique Laniel) pour une bête affaire d’allergie alimentaire, tout ça a été un peu garroché aux téléspectateurs.
Mais bon. Essayons de garder des souvenirs positifs du détective Alain Grimard (Serge Postigo), des répliques acérées de Marie Rousseau, de l’opportunisme de Justine Salvail (Julie Ringuette) et des manigances de la pourriture à Jean Luc de Vries (Normand D’Amour).
Ariane Beaumont et Claude Boily ont été des personnages complexes et attachants, chacune à leur façon. Deux guerrières tourmentées par des démons du passé, qui ont touché le fond, puis remonté. Adieu, les filles, on va quand même s’ennuyer.
https://www.lapresse.ca/arts/television ... -clac-.php
Hugo Dumas
Avec un saut dans le temps de quelques années, glissé en fin d’épisode lundi soir, la preuve au procès de Ruptures, qui a duré cinq ans, est close.
L’alerte au divulgâcheur résonne ici comme le bruit d’un maillet en bois qui s’abat sur son socle. Les juges dans les tribunaux québécois n’agitent pas ce petit marteau, contrairement à leurs collègues américains, mais vous comprenez le principe.
Alors, faites entrer le jury. La dévouée avocate Ariane Beaumont (Mélissa Désormeaux-Poulin) a accouché d’une fillette en parfaite santé. Elle ne vit plus avec Étienne (Vincent-Guillaume Otis), qui attend un autre enfant avec sa nouvelle copine Audrey.
Toujours aussi intense, Ariane dort avec son cellulaire et sa fille, prête à répondre à la moindre urgence de ses clients. L’intense Ariane, devenue aussi auteure à succès, sauve encore la planète, une cause matrimoniale à la fois. On ne réprime pas une vocation aussi viscérale.
Ariane a enterré la hache de guerre avec sa mère, Mireille (Sylvie Léonard). Elle reste une femme libre, combative, indépendante, pour qui le modèle de famille nucléaire ne s’arrime pas à la dévotion professionnelle.
Dans cet ultime épisode, nous avons constaté que les rapprochements improbables entre le frère d’Ariane, Michaël (Steve Gagnon), et sa collègue Claude (Isabel Richer) ont débouché sur une relation stable. Assez invraisemblable comme revirement, Votre Seigneurie.
Comme plusieurs d’entre vous qui m’ont écrit, cette finale précipitée de Ruptures à Radio-Canada, une de mes séries chouchoutes, m’a déçu. En fait, l’ensemble de ce cinquième et dernier chapitre n’a pas été à la hauteur des précédents.
Les scénaristes ont étiré inutilement des intrigues, comme celle, très étrange, entre la procureure de la Couronne Catherine Juneau (Joëlle Paré-Beaulieu) et son mari désaxé Louis Quintal (Mathieu Quesnel). Cette relation toxique, qui a conduit la pauvre Catherine à l’hôpital psychiatrique, a été difficile à saisir.
Même chose pour la séparation de Christelle Piazza (Mahée Paiement) et Jean-Marie Cabal (Steve Banner). Une séquestration, vraiment ? Ç’aurait été bien de boucler la boucle et d’informer les fans de l’issue de cette bataille épique, qui a grugé énormément de temps d’antenne.
La désintégration de Marie Rousseau (Catherine Trudeau), le départ de Marc Dalpé (Vincent Leclerc) du cabinet, la décomposition du juge Normand Ravarie (Germain Houde), la fin de la relation entre Michaël et Gabrielle (Dominique Laniel) pour une bête affaire d’allergie alimentaire, tout ça a été un peu garroché aux téléspectateurs.
Mais bon. Essayons de garder des souvenirs positifs du détective Alain Grimard (Serge Postigo), des répliques acérées de Marie Rousseau, de l’opportunisme de Justine Salvail (Julie Ringuette) et des manigances de la pourriture à Jean Luc de Vries (Normand D’Amour).
Ariane Beaumont et Claude Boily ont été des personnages complexes et attachants, chacune à leur façon. Deux guerrières tourmentées par des démons du passé, qui ont touché le fond, puis remonté. Adieu, les filles, on va quand même s’ennuyer.
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