Cette colère m'habite aussiMalike a écrit : Je trouve cela très juste comme texte, il relève bien toute l'incohérence de la chose. Faut être particulièrement culoté pour venir plaider que c’est difficile pour Lapointe … à peine souligné que ca peut l’être pour sa victime. Heille la communication toé chose, c'est clair que lorsque ton chum te frappe ca se règle par la communication, voyons faut se parler et régler cela de manière civilisée, après tout c'est juste une baffe. Et le pire c’est que beaucoup de gens vont acheter cela! Je lis encore des trucs débiles comme quoi que la fille peut l’avoir provoqué, donc finalement il aurait pu être justifié de la frapper c’est ce qu’on comprend. Ca c’est sans compter tous ceux qui la traite de menteuse parce que heille c'est connu, une victime c’est toujours une menteuse potentielle, c’est souvent guidée par l’appât du gain ou la vengeance, c’est vil une femme. On a du chemin à faire en crisse .
Allégations de harcèlement ou d'agression
Ingrid Falaise se prononce sur l'affaire Éric Lapointe
Ingrid Falaise, l'autrice du Monstre qui a fait de la violence conjugale son cheval de bataille, a notamment commenté en s'appuyant d'un excellent texte du journaliste Yves Boisvert, paru dans La Presse cette semaine, qui décortique notamment les arguments de l'avocat de Lapointe pour en montrer les failles. Elle commente sans jamais nommer Éric Lapointe, mais en parlant des agresseurs au sens large.
Ingrid Falaise indique que les agresseurs s'imposent souvent en victime pour faire bouger l'autre partie : « Ce texte est d’une si belle éloquence. Les agresseurs prônent la communication puis se positionnent en tant que victime lorsque la partie adverse maintient le statut quo. La communication est leur porte d’entrée pour continuer à contrôler et manipuler la victime. La raison pour laquelle la médiation est fortement déconseillée lorsque vous avez vécu dans le cycle de la violence. Cet article démontre à quel point certains acteurs du monde de la « justice » banalisent la violence conjugale. À lire et à partager. Merci La Presse. »
On se souviendra que l'avocat d'Éric Lapointe a indiqué en cour : « Un procès, ce n’est facile pour personne. On aime toujours trouver une alternative à un procès. Ce n’est pas facile pour M. Lapointe de vivre tout ça, tant économiquement que personnellement et socialement, ce n’est pas à oublier. »
Rappelons qu'Éric Lapointe a plaidé non coupable.
Les deux parties se sont entendues pour reporter le dossier en cour au mois de mars.
Ingrid Falaise, l'autrice du Monstre qui a fait de la violence conjugale son cheval de bataille, a notamment commenté en s'appuyant d'un excellent texte du journaliste Yves Boisvert, paru dans La Presse cette semaine, qui décortique notamment les arguments de l'avocat de Lapointe pour en montrer les failles. Elle commente sans jamais nommer Éric Lapointe, mais en parlant des agresseurs au sens large.
Ingrid Falaise indique que les agresseurs s'imposent souvent en victime pour faire bouger l'autre partie : « Ce texte est d’une si belle éloquence. Les agresseurs prônent la communication puis se positionnent en tant que victime lorsque la partie adverse maintient le statut quo. La communication est leur porte d’entrée pour continuer à contrôler et manipuler la victime. La raison pour laquelle la médiation est fortement déconseillée lorsque vous avez vécu dans le cycle de la violence. Cet article démontre à quel point certains acteurs du monde de la « justice » banalisent la violence conjugale. À lire et à partager. Merci La Presse. »
On se souviendra que l'avocat d'Éric Lapointe a indiqué en cour : « Un procès, ce n’est facile pour personne. On aime toujours trouver une alternative à un procès. Ce n’est pas facile pour M. Lapointe de vivre tout ça, tant économiquement que personnellement et socialement, ce n’est pas à oublier. »
Rappelons qu'Éric Lapointe a plaidé non coupable.
Les deux parties se sont entendues pour reporter le dossier en cour au mois de mars.
Je suis tellement d'accord avec le texte d'Ingrid Falaise. D'ailleurs Éric Lapointe a un interdit de contact avec cette ex-conjointe, comment cela peut être permis que son avocat puisse sortir publiquement pour contourner cette condition là et mettre de la pression sur cette femme ???? Ça devrait être totalement interdit par la loi. Pas de contact, c'est pas de contact, un point c'est tout.Anya a écrit : Ingrid Falaise se prononce sur l'affaire Éric Lapointe
Ingrid Falaise, l'autrice du Monstre qui a fait de la violence conjugale son cheval de bataille, a notamment commenté en s'appuyant d'un excellent texte du journaliste Yves Boisvert, paru dans La Presse cette semaine, qui décortique notamment les arguments de l'avocat de Lapointe pour en montrer les failles. Elle commente sans jamais nommer Éric Lapointe, mais en parlant des agresseurs au sens large.
Ingrid Falaise indique que les agresseurs s'imposent souvent en victime pour faire bouger l'autre partie : « Ce texte est d’une si belle éloquence. Les agresseurs prônent la communication puis se positionnent en tant que victime lorsque la partie adverse maintient le statut quo. La communication est leur porte d’entrée pour continuer à contrôler et manipuler la victime. La raison pour laquelle la médiation est fortement déconseillée lorsque vous avez vécu dans le cycle de la violence. Cet article démontre à quel point certains acteurs du monde de la « justice » banalisent la violence conjugale. À lire et à partager. Merci La Presse. »
On se souviendra que l'avocat d'Éric Lapointe a indiqué en cour : « Un procès, ce n’est facile pour personne. On aime toujours trouver une alternative à un procès. Ce n’est pas facile pour M. Lapointe de vivre tout ça, tant économiquement que personnellement et socialement, ce n’est pas à oublier. »
Rappelons qu'Éric Lapointe a plaidé non coupable.
Les deux parties se sont entendues pour reporter le dossier en cour au mois de mars.
En effet. C'est doublement troublant puisque Éric Lapointe est une personne publique, et que beaucoup de gens doivent l'appuyer dans cette affaire, alors la personne se retrouve vraiment sous pression... Selon moi, l'avocat pourrait recevoir un blâme.. C'est pas ça un outrage au tribunal?Capuchino a écrit : [...]
Je suis tellement d'accord avec le texte d'Ingrid Falaise. D'ailleurs Éric Lapointe a un interdit de contact avec cette ex-conjointe, comment cela peut être permis que son avocat puisse sortir publiquement pour contourner cette condition là et mettre de la pression sur cette femme ???? Ça devrait être totalement interdit par la loi. Pas de contact, c'est pas de contact, un point c'est tout .
Ce n'est pas normal que le tribunal laisse passer ça à mon avis. L'avocat de l'accusée parle au nom de son client, donc la commande venait forcément d'Éric Lapointe et c'est inconcevable qu'un avocat ne sache pas qu'il servait d'intermédiaire pour transgresser les conditions de son client. C'est inacceptable quant à moi et j'espère que le tribunal sévira. Sinon, ça risque de faire boule de neige dans tous les prochains procès et il ne servira plus à rien d'émettre des conditions, s'il est aussi facile de les contourner. Bien hâte de voir la suite....Nikki a écrit : [...]
En effet. C'est doublement troublant puisque Éric Lapointe est une personne publique, et que beaucoup de gens doivent l'appuyer dans cette affaire, alors la personne se retrouve vraiment sous pression... Selon moi, l'avocat pourrait recevoir un blâme.. C'est pas ça un outrage au tribunal?
Un ex-employé poursuit Juste pour rire et Gilbert Rozon pour 700 000 $
L’archiviste et diplômé de l’École nationale de l’humour André Gloutnay réclame plus de 700 000 $ à Gilbert Rozon et au groupe Juste pour rire. Il soutient que les allégations d’inconduites sexuelles visant son ancien patron ont mené à son congédiement.
André Gloutnay a été embauché en 1993 par Gilbert Rozon comme archiviste au Musée Juste pour rire. Lors de la fermeture de l’établissement, en 2004, l’ancien grand patron a « conclu et signé un engagement » avec l’archiviste selon lequel « il lui fournira un emploi permanent à vie ».
Au cours des années qui ont suivi, le diplômé de l’École nationale de l’humour a eu des augmentations salariales, ce qui prouve d’après lui qu’il continuait « d’exercer son emploi à la pleine satisfaction de son employeur ».
André Gloutnay (vu ici en 2001) allègue que, comme les sœurs de Gilbert Rozon qui ont aussi été congédiées, il est victime des changements de direction effectués au sein de l’entreprise.
Cependant, le 7 février 2019, le résidant de Saint-Hyacinthe a été rencontré par la nouvelle direction de Juste pour rire afin de lui annoncer qu’il perdait sur-le-champ son emploi. Il a reçu une indemnité compensatrice équivalent à un an de salaire.
Depuis, l’homme de 54 ans souffre de « troubles dépressifs importants » qui l’a même poussé à tenter de se suicider, peut-on lire dans la poursuite déposée à la Cour supérieure, le 31 janvier 2020, mais rendue publique mercredi.
André Gloutnay allègue que, comme les sœurs de Gilbert Rozon qui ont aussi été congédiées, il est victime des changements de direction effectués au sein de l’entreprise. Et ceux-ci découlent du « mouvement #moiaussi » et des « allégations d’inconduites sexuelles visant notamment » l’ancien patron de Juste pour rire.
Une dizaine d’entités de l’empire de l’humour est également visée par la poursuite.
Puisque l’archiviste, qui avait reçu le surnom de « fantôme de l’humour » par ses collègues, souhaitait prendre sa retraite à 65 ans, il demande d’obtenir l’équivalent du salaire qu’il aurait touché pendant 11 ans, soit environ 660 000 $ plus la perte du régime d’assurance et des dommages moraux. Le tout pour un total de 732 000 $.
https://www.lapresse.ca/actualites/just ... 0-000-.php
L’archiviste et diplômé de l’École nationale de l’humour André Gloutnay réclame plus de 700 000 $ à Gilbert Rozon et au groupe Juste pour rire. Il soutient que les allégations d’inconduites sexuelles visant son ancien patron ont mené à son congédiement.
André Gloutnay a été embauché en 1993 par Gilbert Rozon comme archiviste au Musée Juste pour rire. Lors de la fermeture de l’établissement, en 2004, l’ancien grand patron a « conclu et signé un engagement » avec l’archiviste selon lequel « il lui fournira un emploi permanent à vie ».
Au cours des années qui ont suivi, le diplômé de l’École nationale de l’humour a eu des augmentations salariales, ce qui prouve d’après lui qu’il continuait « d’exercer son emploi à la pleine satisfaction de son employeur ».
André Gloutnay (vu ici en 2001) allègue que, comme les sœurs de Gilbert Rozon qui ont aussi été congédiées, il est victime des changements de direction effectués au sein de l’entreprise.
Cependant, le 7 février 2019, le résidant de Saint-Hyacinthe a été rencontré par la nouvelle direction de Juste pour rire afin de lui annoncer qu’il perdait sur-le-champ son emploi. Il a reçu une indemnité compensatrice équivalent à un an de salaire.
Depuis, l’homme de 54 ans souffre de « troubles dépressifs importants » qui l’a même poussé à tenter de se suicider, peut-on lire dans la poursuite déposée à la Cour supérieure, le 31 janvier 2020, mais rendue publique mercredi.
André Gloutnay allègue que, comme les sœurs de Gilbert Rozon qui ont aussi été congédiées, il est victime des changements de direction effectués au sein de l’entreprise. Et ceux-ci découlent du « mouvement #moiaussi » et des « allégations d’inconduites sexuelles visant notamment » l’ancien patron de Juste pour rire.
Une dizaine d’entités de l’empire de l’humour est également visée par la poursuite.
Puisque l’archiviste, qui avait reçu le surnom de « fantôme de l’humour » par ses collègues, souhaitait prendre sa retraite à 65 ans, il demande d’obtenir l’équivalent du salaire qu’il aurait touché pendant 11 ans, soit environ 660 000 $ plus la perte du régime d’assurance et des dommages moraux. Le tout pour un total de 732 000 $.
https://www.lapresse.ca/actualites/just ... 0-000-.php
Je ne peux pas commenter son cas à lui personnellement mais c'est connu dans le domaine de la documentation que beaucoup d'archivistes ont le syndrome "Je ne me prends pas pour Dieu, je suis bien plus hot que lui". Certains archivistes ne côtoient pas d'autres archivistes parce qu'ils ne sont pas capables de s'endurer. Je sais pas si c'est comme ça partout au Québec mais où j'ai étudié et travaillé, c'était le cas en tabarnouche!
En tout cas, tout ça pour dire que je sens cette vibe-là chez lui...
En tout cas, tout ça pour dire que je sens cette vibe-là chez lui...
Le procès d'Éric Salvail a débuté aujourd'hui: https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/15 ... allegation" onclick="window.open(this.href);return false;
C'est vraiment bizarre cette propension qu'avait Eric Salvail à "s'amuser" à se sortir le pénis aussi facilement . Ce n'est vraiment pas normal . https://twitter.com/QubRadio/status/1229420072864751616" onclick="window.open(this.href);return false;
Il peut se compter très chanceux d'avoir pu se rendre à 50 ans avant que ça ne le rattrape. Personne trouverait cela juste drôle de voir son voisin, son beau-frère, un étranger ou son collègue de travail agir de la sorte. Encore moins de le voir se masturber . Personnellement, je n'ai jamais vécu ça et ça m'aurait sûrement traumatisée de me retrouver dans un endroit clos avec un être abject de la sorte. J'ai peur un peu que ses gestes immoraux soient minimisés par le seul fait qu'ils aient été faits en présence d'un homme, comme si c'était moins pire .
C'est vraiment bizarre cette propension qu'avait Eric Salvail à "s'amuser" à se sortir le pénis aussi facilement . Ce n'est vraiment pas normal . https://twitter.com/QubRadio/status/1229420072864751616" onclick="window.open(this.href);return false;
Il peut se compter très chanceux d'avoir pu se rendre à 50 ans avant que ça ne le rattrape. Personne trouverait cela juste drôle de voir son voisin, son beau-frère, un étranger ou son collègue de travail agir de la sorte. Encore moins de le voir se masturber . Personnellement, je n'ai jamais vécu ça et ça m'aurait sûrement traumatisée de me retrouver dans un endroit clos avec un être abject de la sorte. J'ai peur un peu que ses gestes immoraux soient minimisés par le seul fait qu'ils aient été faits en présence d'un homme, comme si c'était moins pire .
- gingerstar
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Eric Salvail m'apparaît comme un grand narcissique. Il se croit tout permis. Il a souvent agi de façon peu respectueuse, se permettant de fouiller chez les gens et de de rendre publique des choses très personnelles. Je me souviens aussi quand il avait animé les 1ers OD, il se plaisait à semer la bisbille, il adore rendre les gens mal à l'aise. Je serais curieuse de savoir comment il se sent par rapport aux nombreuses plaintes et à tous ses actes répréhensibles, je serais surprise qu'il ait des remords, il doit juste trouver qu'il ne méritait pas cela...
Je vois Éric Salvail comme un homme très, très couvé. Il y avait lui et sa maman, lui et maman Dion, lui qui habitait dans la maison pour personnes âgées. Il a comme toujours été le petit-fils des gens qu'il côtoyait, la vedette. Il ne sait pas comment agir quand il est avec des gens de son âge et est habitué de gagner et d'avoir ce qu'il veut.
Peut-être que je me trompe mais je ne vois pas vraiment un adulte dans ce gars-là.
Peut-être que je me trompe mais je ne vois pas vraiment un adulte dans ce gars-là.
Procès d'Éric Salvail: «Ce regard n’est pas normal», soutient un témoin
Le procès d’Éric Salvail se poursuit pour une troisième journée au palais de justice de Montréal. La Couronne a fait entendre trois témoins. Les personnes appelées à la barre sont des amis et d’anciens collègues de travail du plaignant Donald Duguay.
En vertu d’une ordonnance de non-publication, le premier témoin ne peut être identifié comme ceux qui suivront.
«Donald Duguay m’a fait des confidences en lien avec un épisode difficile au travail. Il m’a parlé d’un événement en octobre 1993. Il était dépourvu de solutions. Je ne savais pas quoi faire pour l’aider», a relaté d’entrée de jeu cet homme qui a témoigné très brièvement.
Il indique que Donald Duguay lui avait fait part d’un problème au travail. Or, le plaignant n’avait pas dévoilé à l’époque le nom d’Éric Salvail.
Un homme émotif
Deuxième témoin de la journée, une femme relate avoir côtoyé Donald Duguay comme collègue de travail aux débuts des années 90. Elle se rappelle avoir travaillé simultanément avec le plaignant et Éric Salvail.
La femme raconte avoir vu Donald Duguay sortir précipitamment de son bureau. «Il était nerveux, inquiet. Il a raconté qu’il avait eu un incident avec Éric Salvail qui lui aurait montré ses parties.»
Me Massicotte la contre-interroge. L’avocat d’Éric Salvail veut situer son témoignage dans le temps. La femme se souvient de l’année (1993), de l’endroit (service courrier), mais ne se souvient pas de la journée. «Ils étaient là (tous) les deux au courrier», avance-t-elle.
Donald Duguay «était assez émotif quand il est venu me voir pour me raconter l’incident. Je me souviens que Donald était un jeune homme assez émotif», fait savoir la témoin.
Me Massicotte demande au témoin. «Avez-vous déjà été témoin d’un incident de quelque nature que ce soit entre Donald Duguay et Éric Salvail?» «Non», répond-elle.
Un regard pas «normal»
La troisième témoin appelée à la barre relate avoir pris part avec Donald Duguay à un enregistrement de La petite vie. «Je suis entrée avec lui sur le plateau de tournage. Éric Salvail s’est avancé vers nous pour nous assigner des places», se remémore-t-elle.
La femme raconte qu’Éric Salvail avait «un regard très étrange, un regard dur, dérangeant. Ce n’était pas amical. Dès que Donald l’a vu, il m’a pris le bras et il s’est serré contre moi».
Contre-interrogée, la femme répète qu’Éric Salvail a eu un contact «très froid» avec Donald Duguay. «Ce n’était pas amical. J’ai rarement vu un regard comme ça dans ma vie. Ce regard n’est pas normal», soutient-elle.
Les témoins de la journée de la Couronne ont déjà complété leur témoignage.
La défense annonce qu’il fera témoigner cet après-midi une fonctionnaire de Radio-Canada.
«Besoin d'attention»
Hier, Me Michel Massicotte, s’est livré à une attaque en règle envers le plaignant lors d’un contre-interrogatoire serré où il a accusé celui-ci de «mentir et dire des faussetés pour combler un besoin d’attention».
Lundi, lors de son témoignage, la victime alléguée de 46 ans, a raconté avec précision les propos «grivois» et répétés ainsi que les gestes déplacés que lui aurait fait subir Éric Salvail alors qu’ils étaient tous les deux employés au service du courrier de Radio-Canada, en 1993.
Éric Salvail, 50 ans, est accusé d’agression sexuelle, de séquestration et de harcèlement criminel à l’endroit de Donald Duguay.
On ne sait toujours pas si l'accusé témoignera pour sa défense.
https://www.journaldequebec.com/2020/02 ... a-la-barre
Le procès d’Éric Salvail se poursuit pour une troisième journée au palais de justice de Montréal. La Couronne a fait entendre trois témoins. Les personnes appelées à la barre sont des amis et d’anciens collègues de travail du plaignant Donald Duguay.
En vertu d’une ordonnance de non-publication, le premier témoin ne peut être identifié comme ceux qui suivront.
«Donald Duguay m’a fait des confidences en lien avec un épisode difficile au travail. Il m’a parlé d’un événement en octobre 1993. Il était dépourvu de solutions. Je ne savais pas quoi faire pour l’aider», a relaté d’entrée de jeu cet homme qui a témoigné très brièvement.
Il indique que Donald Duguay lui avait fait part d’un problème au travail. Or, le plaignant n’avait pas dévoilé à l’époque le nom d’Éric Salvail.
Un homme émotif
Deuxième témoin de la journée, une femme relate avoir côtoyé Donald Duguay comme collègue de travail aux débuts des années 90. Elle se rappelle avoir travaillé simultanément avec le plaignant et Éric Salvail.
La femme raconte avoir vu Donald Duguay sortir précipitamment de son bureau. «Il était nerveux, inquiet. Il a raconté qu’il avait eu un incident avec Éric Salvail qui lui aurait montré ses parties.»
Me Massicotte la contre-interroge. L’avocat d’Éric Salvail veut situer son témoignage dans le temps. La femme se souvient de l’année (1993), de l’endroit (service courrier), mais ne se souvient pas de la journée. «Ils étaient là (tous) les deux au courrier», avance-t-elle.
Donald Duguay «était assez émotif quand il est venu me voir pour me raconter l’incident. Je me souviens que Donald était un jeune homme assez émotif», fait savoir la témoin.
Me Massicotte demande au témoin. «Avez-vous déjà été témoin d’un incident de quelque nature que ce soit entre Donald Duguay et Éric Salvail?» «Non», répond-elle.
Un regard pas «normal»
La troisième témoin appelée à la barre relate avoir pris part avec Donald Duguay à un enregistrement de La petite vie. «Je suis entrée avec lui sur le plateau de tournage. Éric Salvail s’est avancé vers nous pour nous assigner des places», se remémore-t-elle.
La femme raconte qu’Éric Salvail avait «un regard très étrange, un regard dur, dérangeant. Ce n’était pas amical. Dès que Donald l’a vu, il m’a pris le bras et il s’est serré contre moi».
Contre-interrogée, la femme répète qu’Éric Salvail a eu un contact «très froid» avec Donald Duguay. «Ce n’était pas amical. J’ai rarement vu un regard comme ça dans ma vie. Ce regard n’est pas normal», soutient-elle.
Les témoins de la journée de la Couronne ont déjà complété leur témoignage.
La défense annonce qu’il fera témoigner cet après-midi une fonctionnaire de Radio-Canada.
«Besoin d'attention»
Hier, Me Michel Massicotte, s’est livré à une attaque en règle envers le plaignant lors d’un contre-interrogatoire serré où il a accusé celui-ci de «mentir et dire des faussetés pour combler un besoin d’attention».
Lundi, lors de son témoignage, la victime alléguée de 46 ans, a raconté avec précision les propos «grivois» et répétés ainsi que les gestes déplacés que lui aurait fait subir Éric Salvail alors qu’ils étaient tous les deux employés au service du courrier de Radio-Canada, en 1993.
Éric Salvail, 50 ans, est accusé d’agression sexuelle, de séquestration et de harcèlement criminel à l’endroit de Donald Duguay.
On ne sait toujours pas si l'accusé témoignera pour sa défense.
https://www.journaldequebec.com/2020/02 ... a-la-barre
J’ai lu qu’ES pourrait ne pas témoigner à son propre procès. Ca veut dire quoi en clair? Je ne comprends pas cet aspect qu’un accusé puisse se soustraire aux questions mais que la victime alléguée elle doive se mettre à nue et se faire malmener par l’avocat de la défense. Il me semble qu’il y a quelque chose de pas juste là-dedans ou je me trompe?
Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois
Selon la loi, nul n'est tenu de s'auto-incriminerMalike a écrit : J’ai lu qu’ES pourrait ne pas témoigner à son propre procès. Ca veut dire quoi en clair? Je ne comprends pas cet aspect qu’un accusé puisse se soustraire aux questions mais que la victime alléguée elle doive se mettre à nue et se faire malmener par l’avocat de la défense. Il me semble qu’il y a quelque chose de pas juste là-dedans ou je me trompe?
La Déclaration canadienne des droits (article 2d)) et la Loi sur la preuve au Canada (article 5(2)) comportent des dispositions semblables. Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, qui lie le Canada, contient une garantie portant qu’une personne accusée « ne [sera pas] forcée de témoigner contre elle-même ou de s’avouer coupable » (article 14(3)g)).
https://www.justice.gc.ca/fra/sjc-csj/d ... art13.html" onclick="window.open(this.href);return false;
En même temps, selon moi, l'accusé qui a recours à ce droit, refus de témoigner dans son propre procès, laisse penser à une culpabilité sous-jacente. Est-ce que ES résisterait longtemps à un contre-interrogatoire soutenu?
Je viens de lire qu'Éric Salvail va témoigner finalement. Bien hâte d'entendre ce qu'il va avoir à dire. C'est presque une chance qu'il ait écrit son message Facebook au tout début où il admettait certains faits en espérant que ça serait suffisant pour se sauver le cul, car sinon ça aurait été pas mal sa parole contre celle du plaignant, sans plus. C'est spécial pareil que toutes les personnes qui ont goûté à la méthode de "séduction plutôt agressive" d'Éric Salvail et qui ont eu le malheur d'en parler publiquement avant que des accusations formelles soient déposées contre lui n'ont pas pu témoigner. Me semble qu'ils étaient assez nombreux pour mieux crédibiliser le témoignage du plaignant. Là y'est pas mal tout seul à se débattre avec une preuve difficile à défendre hors de tout doute raisonnable.
Éric Salvail témoigne à son procès
https://www.tvanouvelles.ca/2020/02/19/ ... son-proces" onclick="window.open(this.href);return false;
https://www.tvanouvelles.ca/2020/02/19/ ... son-proces" onclick="window.open(this.href);return false;
Je crois que ÉS ne sera pas accusé...
Éric Salvail témoigne en ce moment à son procès
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/15 ... arcelement" onclick="window.open(this.href);return false;
Éric Salvail témoigne en ce moment à son procès
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/15 ... arcelement" onclick="window.open(this.href);return false;
En tout cas, il admet au moins connaître un "des potentiels plaignants" qui n'a pas pu se plaindre finalement. De plus, c'est quoi le but de dire qu'il aurait passé trois polygraphes si aucun résultat n'est dévoilé . Encore il faudrait savoir qu'elles sont les questions qui lui ont été posées???? Pis là il veut déposer en preuve ses agendas des années 1990. Comme si ça ne se truque pas ces affaires là . Personnellement, si j'étais l'avocate de la Couronne, j'aimerais avoir la possibilité de toutes les consulter ses agendas pour voir s'il a trouvé important de mentionner toutes les autres fois où il s'est amusé à "faire profiter" ses collègues de travail de la vue de son "magnifique membre". Ça semblait tellement être important pour lui, ça méritait sûrement une note à son agenda . Sans quoi, ça veut dire qu'il ne notait pas les fois où il s'exhibait à qui mieux mieux.joanna a écrit : Je crois que ÉS ne sera pas accusé...
Éric Salvail témoigne en ce moment à son procès
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/15 ... arcelement" onclick="window.open(this.href);return false;
Ce que je trouve le pire c'est de lire des commentaires où des gens le défendent bec et ongle et ne tiennent aucunement compte de tous les témoignages hors cour qui le dépeignaient comme un déviant sexuel. D'autant plus qu'ils étaient quand même assez nombreux pour avoir un portrait assez juste de la personne qu'il est. Ça leur prend quoi pour voir la réalité telle qu'elle est????
Dernière modification par Capuchino le mer. févr. 19, 2020 5:45 pm, modifié 1 fois.
- gingerstar
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Je ne comprends pas que des gens puissent le défendre encore avec tous les témoignages de harcèlement qu'on a pu entendre ou lire à son sujet. Il allait très loin dans son harcèlement et lorsqu'il se rendait copmte qu'il ne pourrait obtenir plus, il devenait méchant... Ce n'était pas lui qui n'était pas correct mais bien l'autre qui refusait...Capuchino a écrit : [...]
En tout cas, il admet au moins connaître un "des potentiels plaignants" qui n'a pas pu se plaindre finalement. De plus, c'est quoi le but de dire qu'il aurait passé trois polygraphes si aucun résultat n'est dévoilé . Encore il faudrait savoir qu'elles sont les questions qui lui ont été posées???? Pis là il veut déposer en preuve ses agendas des années 1990. Comme si ça ne se truque pas ces affaires là . Personnellement, si j'étais l'avocate de la Couronne, j'aimerais avoir la possibilité de toutes les consulter ses agendas pour voir s'il a trouvé important de mentionner toutes les autres fois où il s'est amusé à "faire profiter" ses collègues de travail de la vue de son "magnifique membre". Ça semblait tellement être important pour lui, ça méritait sûrement une note à son agenda . Sans quoi, ça veut dire qu'il ne notait pas les fois où il s'exhibait à qui mieux mieux.
Ce que je trouve le pire c'est de lire des commentaires où des gens le défendent bec et ongle et ne tiennent aucunement compte de tous les témoignages hors cour qui le dépeignaient comme un déviant sexuel. D'autant plus qu'ils étaient quand même assez nombreux pour avoir un portrait assez juste de la personne qu'il est. Ça leur prend quoi pour voir la réalité telle qu'elle est????
Tout une affaire , il a besoin de voir son agenda , elle est drôle celle la .
Pour moi il va falloir qu'il y en ait d'autre qui sorte pour appuyer la victime. Il doit y en avoir d'autre mais me semble qu'on les vois pas .La peur ,la honte etc
Moi j'aimerais savoir l'avie de ses amies proche. Isabelle Racicot,Patricia Paquin ,Le chef Louis François Marcotte, etc etc
Pour moi il va falloir qu'il y en ait d'autre qui sorte pour appuyer la victime. Il doit y en avoir d'autre mais me semble qu'on les vois pas .La peur ,la honte etc
Moi j'aimerais savoir l'avie de ses amies proche. Isabelle Racicot,Patricia Paquin ,Le chef Louis François Marcotte, etc etc
En effet . Me semble que c'est clair comme de l'eau de roche que ce gars là a un sale problème. Au même titre que s'il était un nobody, ça ne passerait jamais le test des réseaux sociaux. Mais là parce que certaines personnes l'aiment comme animateur, car on s'entend qu'ils ne le connaissent que devant les caméras, ils se fouttent complètement de se qu'il est réellement dans la vraie vie. Il a comme un visage à deux faces et eux préfèrent de voir juste la face qui fait leur affaire. J'espère vraiment que jamais il ne pourra réintégrer le milieu artistique. Il pourra remercier la vie d'avoir pu surfer aussi longtemps sur son capital de sympathie et amasser beaucoup d'argent sans que personne ne sache la personne qu'il est vraiment. Il a été très chanceux et j'espère qu'il n'aura pas l'audace de pousser sa chance.gingerstar a écrit : [...]
Je ne comprends pas que des gens puissent le défendre encore avec tous les témoignages de harcèlement qu'on a pu entendre ou lire à son sujet. Il allait très loin dans son harcèlement et lorsqu'il se rendait copmte qu'il ne pourrait obtenir plus, il devenait méchant... Ce n'était pas lui qui n'était pas correct mais bien l'autre qui refusait...