Je sais pas pourquoi, mais on dirait que tous ceux qui auraient pu appuyer les dires du plaignant ont été mis à l'écart lors du procès. On dirait que dès qu'une personne médiatise un peu son histoire avant des accusations officielles, il est automatiquement discrédité pour porter une plainte officiellement. C'est la même chose dans le dossier de Gilbert Rozon. La seule plainte retenue dans son cas date de plusieurs années avec une plaignante inconnue de tous. Donc, le message est clair, si vous avez vécu un abus sexuel fermez votre gueule et assurez vous que tous les témoins potentiels en feront autant. Sinon, vous vous retrouverez seul(e) pour vous défendre sans pouvoir admettre en cour les témoignages qui pourront corroborer vos dires. Donc, aussi bien dire que le fardeau de la preuve reposera seulement sur vos seules épaules, car dans les cas d'abus sexuels il n'y a rarement de témoins et vous ne pourrez même pas faire témoigner des victimes qui auront vécues des situations similaires à la vôtre pour aider votre cause s'ils ont eu le malheur de s'exprimer sur la place publique. Comme si, pour être une vraie victime, il faut vraiment se la jouer "low profile" et surtout toujours ne pas dénoncer publiquement, au risque de perdre son privilège de "victime" au détriment de l'accusé. Sincèrement, cette façon de faire n'a rien pour inciter les victimes à porter plaintes.titine a écrit : Tout une affaire , il a besoin de voir son agenda , elle est drôle celle la .
Pour moi il va falloir qu'il y en ait d'autre qui sorte pour appuyer la victime. Il doit y en avoir d'autre mais me semble qu'on les vois pas .La peur ,la honte etc
Moi j'aimerais savoir l'avie de ses amies proche. Isabelle Racicot,Patricia Paquin ,Le chef Louis François Marcotte, etc etc
Allégations de harcèlement ou d'agression
Dernière modification par Capuchino le mer. févr. 19, 2020 7:46 pm, modifié 1 fois.
Éric Salvail dit qu'il ne travaillait pas à Radio-Canada au moment de l'agression alléguée
Éric Salvail a plaidé non coupable des accusations d'agression sexuelle, de séquestration et de harcèlement sexuel qui pèsent contre lui.
Éric Salvail a témoigné mercredi après-midi à Montréal dans son procès qui s'était amorcé lundi dernier, à Montréal. Sa présumée victime, Donald Duguay, n'était pas présente dans la salle d'audience.
S'exprimant d'une voix posée, mais paraissant néanmoins tendu, Éric Salvail a affirmé mercredi qu’il ne travaillait pas au service du courrier de Radio-Canada, mais dans "un autre département, sur un autre étage en 1993" au printemps 1993. C'est-à-dire durant les mois où le plaignant dans cette affaire soutient avoir été harcelé par l’ex-animateur et producteur.
De plus, Éric Salvail a soutenu qu'en octobre 1993, au moment de l'agression sexuelle alléguée, il ne travaillait plus pour Radio-Canada.
À venir jusqu’à mercredi après-midi, moment où l’accusé s’est avancé à la barre des témoins, on ne savait pas si Éric Salvail allait ou non témoigner pour sa propre défense.
Les deux premières journées de ce procès avaient été consacrées à l’interrogatoire puis au contre-interrogatoire de Donald Duguay. Cet homme de 47 ans, présumée victime de Salvail, est l'unique plaignant dans ce procès qui se déroule devant juge seul.
Donald Duguay avait affirmé au juge Alexandre Dalmau que, durant une période s’échelonnant d’avril à octobre 1993, alors qu’il travaillait au service du courrier de Radio-Canada, il avait dû subir commentaires sexuels, avances non sollicitées et gestes sexuels de la part d'Éric Salvail.
Donald Duguay a soutenu avoir dû donner de la formation à Éric Salvail, qui devait le remplacer dans ses fonctions. Les ennuis avec Salvail auraient commencé dès le premier jour, selon la victime présumée.
Donald Duguay a allégué que, dans "un crescendo de violence", Éric Salvail l’aurait finalement séquestré et agressé sexuellement dans une salle de toilette de Radio-Canada, le 29 octobre 1993.
Aucune de ces allégations n’a été prouvée devant la cour.
Un dossier tiré des archives
Mercredi après-midi, durant son témoignage, Éric Salvail a déclaré avoir épluché son dossier de travail à Radio-Canada.
« J’ai constaté qu’en avril, mai et juin 1993, où la plupart des événements me sont reprochés, je ne travaillais pas au courrier de Radio-Canada, mais à la coordination radio, dans un autre département, sur un autre étage.»
Éric Salvail témoignant à son procès le 19 février 2020
Avant qu'Éric Salvail ne témoigne, mercredi après-midi, une spécialiste en ressources humaines de Radio-Canada avait présenté de la documentation relativement au dossier d'emploi d'Éric Salvail dans les années 1990.
Ce dossier avait été archivé à Winnipeg par le diffuseur public.
Deux déclarations à la police
L'ancien animateur et producteur a déclaré avoir appris, le 9 mai 2018, par les médias, qu'il était possible qu'il soit accusé.
Il a affirmé que son avocat lui avait alors dit qu'il y avait trois plaignants.
Éric Salvail a précisé ne se souvenir que de l'un d'eux. Les deux autres – dont l'actuel plaignant, Donald Duguay – lui étaient inconnus, a-t-il dit.
Éric Salvail a dit être allé rencontrer les policiers une première fois le 26 septembre 2018. Il voulait donner sa version des faits relativement au plaignant qu'il connaissait. Il souhaitait aussi obtenir de l'information sur les deux inconnus.
Sa deuxième rencontre avec les policiers s'est déroulée le 11 octobre 2018; il a alors fait une deuxième déclaration et a apporté ses agendas.
Des agendas avec « trop de détails »
Éric Salvail a expliqué avoir conservé tous ses agendas depuis 1991.
«C’était ma vie. Tout était indiqué. Occupations, rencontres, rendez-vous, meetings, vacances, activités de week-end.»
Éric Salvail, témoignant à son procès
L'ex-animateur et producteur a expliqué qu’il remplissait son agenda de façon "autiste" avec trop de détails.
Son avocat, Michel Massicotte, lui a fait préciser qu’il n’est pas réellement autiste.
Me Massicotte entend déposer en preuve les agendas d'Éric Salvail pour 1992 et 1993, afin de montrer où son client travaillait à cette époque. À ce stade-ci, il n'est pas clair si ces agendas seront admissibles à titre de preuves.
Le test du polygraphe
Éric Salvail a affirmé qu'à sa demande, il a passé trois tests du polygraphe en octobre 2018.
Son objectif était que des accusations ne soient pas portées, a-t-il expliqué. C'est pour cela qu'il a sollicité une rencontre avec le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), ce qui lui a été refusé, a-t-il dit.
C'est finalement en décembre 2018 qu'Éric Salvail a appris qu'il serait accusé concernant un plaignant.
Les témoins de la poursuite
En matinée, mercredi, l'avocate du plaignant, Amélie Rivard, avait appelé trois témoins à la barre.
Une ancienne collègue de Donald Duguay au service de la distribution du courrier à Radio-Canada a affirmé qu’une fois, en 1993, M. Duguay est arrivé devant elle et semblait sous le choc, nerveux. Avec "un trémolo dans la voix", il lui aurait dit que Salvail venait d’exhiber ses organes génitaux devant lui.
Cette ancienne collègue a décrit Donald Duguay comme un homme émotif.
Ensuite, un ami de Donald Duguay est venu témoigner que, dans les années 1990, Donald Duguay lui avait parlé de certains incidents qui se seraient produits au travail avec un collègue, sans lui fournir plus de précision.
Enfin, une amie de Donald Duguay au moment des faits allégués a raconté avoir assisté à l’enregistrement de La petite vie avec M. Duguay.
Éric Salvail y travaillait comme animateur de foule. L'amie de M. Duguay a dit avoir été marquée par le "regard très étrange" que leur aurait lancé Éric Salvail lorsqu’il les a vus.
"C'est un regard qui était dur, qui était dérangeant. Ce n'était pas amical", a dit la dame.
Une ordonnance de non-publication nous empêche d'identifier ces témoins.
Le témoignage de M. Salvail se poursuivra jeudi, quatrième et dernière journée du procès.
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/15 ... arcelement
Éric Salvail a plaidé non coupable des accusations d'agression sexuelle, de séquestration et de harcèlement sexuel qui pèsent contre lui.
Éric Salvail a témoigné mercredi après-midi à Montréal dans son procès qui s'était amorcé lundi dernier, à Montréal. Sa présumée victime, Donald Duguay, n'était pas présente dans la salle d'audience.
S'exprimant d'une voix posée, mais paraissant néanmoins tendu, Éric Salvail a affirmé mercredi qu’il ne travaillait pas au service du courrier de Radio-Canada, mais dans "un autre département, sur un autre étage en 1993" au printemps 1993. C'est-à-dire durant les mois où le plaignant dans cette affaire soutient avoir été harcelé par l’ex-animateur et producteur.
De plus, Éric Salvail a soutenu qu'en octobre 1993, au moment de l'agression sexuelle alléguée, il ne travaillait plus pour Radio-Canada.
À venir jusqu’à mercredi après-midi, moment où l’accusé s’est avancé à la barre des témoins, on ne savait pas si Éric Salvail allait ou non témoigner pour sa propre défense.
Les deux premières journées de ce procès avaient été consacrées à l’interrogatoire puis au contre-interrogatoire de Donald Duguay. Cet homme de 47 ans, présumée victime de Salvail, est l'unique plaignant dans ce procès qui se déroule devant juge seul.
Donald Duguay avait affirmé au juge Alexandre Dalmau que, durant une période s’échelonnant d’avril à octobre 1993, alors qu’il travaillait au service du courrier de Radio-Canada, il avait dû subir commentaires sexuels, avances non sollicitées et gestes sexuels de la part d'Éric Salvail.
Donald Duguay a soutenu avoir dû donner de la formation à Éric Salvail, qui devait le remplacer dans ses fonctions. Les ennuis avec Salvail auraient commencé dès le premier jour, selon la victime présumée.
Donald Duguay a allégué que, dans "un crescendo de violence", Éric Salvail l’aurait finalement séquestré et agressé sexuellement dans une salle de toilette de Radio-Canada, le 29 octobre 1993.
Aucune de ces allégations n’a été prouvée devant la cour.
Un dossier tiré des archives
Mercredi après-midi, durant son témoignage, Éric Salvail a déclaré avoir épluché son dossier de travail à Radio-Canada.
« J’ai constaté qu’en avril, mai et juin 1993, où la plupart des événements me sont reprochés, je ne travaillais pas au courrier de Radio-Canada, mais à la coordination radio, dans un autre département, sur un autre étage.»
Éric Salvail témoignant à son procès le 19 février 2020
Avant qu'Éric Salvail ne témoigne, mercredi après-midi, une spécialiste en ressources humaines de Radio-Canada avait présenté de la documentation relativement au dossier d'emploi d'Éric Salvail dans les années 1990.
Ce dossier avait été archivé à Winnipeg par le diffuseur public.
Deux déclarations à la police
L'ancien animateur et producteur a déclaré avoir appris, le 9 mai 2018, par les médias, qu'il était possible qu'il soit accusé.
Il a affirmé que son avocat lui avait alors dit qu'il y avait trois plaignants.
Éric Salvail a précisé ne se souvenir que de l'un d'eux. Les deux autres – dont l'actuel plaignant, Donald Duguay – lui étaient inconnus, a-t-il dit.
Éric Salvail a dit être allé rencontrer les policiers une première fois le 26 septembre 2018. Il voulait donner sa version des faits relativement au plaignant qu'il connaissait. Il souhaitait aussi obtenir de l'information sur les deux inconnus.
Sa deuxième rencontre avec les policiers s'est déroulée le 11 octobre 2018; il a alors fait une deuxième déclaration et a apporté ses agendas.
Des agendas avec « trop de détails »
Éric Salvail a expliqué avoir conservé tous ses agendas depuis 1991.
«C’était ma vie. Tout était indiqué. Occupations, rencontres, rendez-vous, meetings, vacances, activités de week-end.»
Éric Salvail, témoignant à son procès
L'ex-animateur et producteur a expliqué qu’il remplissait son agenda de façon "autiste" avec trop de détails.
Son avocat, Michel Massicotte, lui a fait préciser qu’il n’est pas réellement autiste.
Me Massicotte entend déposer en preuve les agendas d'Éric Salvail pour 1992 et 1993, afin de montrer où son client travaillait à cette époque. À ce stade-ci, il n'est pas clair si ces agendas seront admissibles à titre de preuves.
Le test du polygraphe
Éric Salvail a affirmé qu'à sa demande, il a passé trois tests du polygraphe en octobre 2018.
Son objectif était que des accusations ne soient pas portées, a-t-il expliqué. C'est pour cela qu'il a sollicité une rencontre avec le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), ce qui lui a été refusé, a-t-il dit.
C'est finalement en décembre 2018 qu'Éric Salvail a appris qu'il serait accusé concernant un plaignant.
Les témoins de la poursuite
En matinée, mercredi, l'avocate du plaignant, Amélie Rivard, avait appelé trois témoins à la barre.
Une ancienne collègue de Donald Duguay au service de la distribution du courrier à Radio-Canada a affirmé qu’une fois, en 1993, M. Duguay est arrivé devant elle et semblait sous le choc, nerveux. Avec "un trémolo dans la voix", il lui aurait dit que Salvail venait d’exhiber ses organes génitaux devant lui.
Cette ancienne collègue a décrit Donald Duguay comme un homme émotif.
Ensuite, un ami de Donald Duguay est venu témoigner que, dans les années 1990, Donald Duguay lui avait parlé de certains incidents qui se seraient produits au travail avec un collègue, sans lui fournir plus de précision.
Enfin, une amie de Donald Duguay au moment des faits allégués a raconté avoir assisté à l’enregistrement de La petite vie avec M. Duguay.
Éric Salvail y travaillait comme animateur de foule. L'amie de M. Duguay a dit avoir été marquée par le "regard très étrange" que leur aurait lancé Éric Salvail lorsqu’il les a vus.
"C'est un regard qui était dur, qui était dérangeant. Ce n'était pas amical", a dit la dame.
Une ordonnance de non-publication nous empêche d'identifier ces témoins.
Le témoignage de M. Salvail se poursuivra jeudi, quatrième et dernière journée du procès.
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/15 ... arcelement
Il a même trouvé le tour de faire rire les gens dans la salle...Il est plus sûr qu'on pensait. Son affaire d'agendas Oufff!
Petits rires dans la salle d’audience après une blague sarcastique de #Salvail
2
16:07 - 19 févr. 2020
Ceux qui ont témoigné sont 3 employés de R.C. 1 homme et 2 femmes
Petits rires dans la salle d’audience après une blague sarcastique de #Salvail
2
16:07 - 19 févr. 2020
Ceux qui ont témoigné sont 3 employés de R.C. 1 homme et 2 femmes
Dernière modification par joanna le mer. févr. 19, 2020 9:57 pm, modifié 1 fois.
Re:
Paquin/Marcotte doivent encore le fréquenter. C’est le chum de Salvail qui vient de vendre leur maison de Chambly.titine a écrit : Tout une affaire , il a besoin de voir son agenda , elle est drôle celle la .
Pour moi il va falloir qu'il y en ait d'autre qui sorte pour appuyer la victime. Il doit y en avoir d'autre mais me semble qu'on les vois pas .La peur ,la honte etc
Moi j'aimerais savoir l'avie de ses amies proche. Isabelle Racicot,Patricia Paquin ,Le chef Louis François Marcotte, etc etc
joanna a écrit : Je crois que ÉS ne sera pas accusé ...
Éric Salvail témoigne en ce moment à son procès
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/15 ... arcelement" onclick="window.open(this.href);return false;
Il EST accusé, cé pour ça qu'il y a procès ..
Redouter l'ironie, c'est craindre la raison - Sacha Guitry
Si c'était un va-nu-pied ça ne se passerait pas de la même façon. Mais c'est une vedette qui a de l'argent.Capuchino a écrit : Je viens de lire qu'Éric Salvail va témoigner finalement. Bien hâte d'entendre ce qu'il va avoir à dire. C'est presque une chance qu'il ait écrit son message Facebook au tout début où il admettait certains faits en espérant que ça serait suffisant pour se sauver le cul, car sinon ça aurait été pas mal sa parole contre celle du plaignant, sans plus. C'est spécial pareil que toutes les personnes qui ont goûté à la méthode de "séduction plutôt agressive" d'Éric Salvail et qui ont eu le malheur d'en parler publiquement avant que des accusations formelles soient déposées contre lui n'ont pas pu témoigner. Me semble qu'ils étaient assez nombreux pour mieux crédibiliser le témoignage du plaignant. Là y'est pas mal tout seul à se débattre avec une preuve difficile à défendre hors de tout doute raisonnable.
Je trouve ça triste pour le plaignant. Mais l'ex juge Gibault a dit ce soir que M. Duguay a été solide dans son témoignage malgré l'avocat de la
J'ai tout suivi ce qui se dit en temps réel sur le site de Radio Canada et je vais suivre ça demain.
Ce sera la même chose au procès de Rozon. Il va s'en sortir lui aussi.$$$$ Combien de femmes ont porté plainte contre lui et on a retenu une seule plainte d'une personne qui remonte à plus de 30 ans. Le groupe des courageuses a pourtant tout essayé et on les a ignorées. J'aurais bien aimé voir Patricia Tulasne faire face à l'avocat de Rozon.
Dernière modification par joanna le jeu. févr. 20, 2020 11:15 pm, modifié 1 fois.
Lillas a écrit : [...]
Paquin/Marcotte doivent encore le fréquenter. C’est le chum de Salvail qui vient de vendre leur maison de Chambly.
MPaquin Marcotte me semble que ce n est pas Chambly . Ils avaient une maison à Lachine et l autre à St hypolite , mais c est pas grave ce n est pas ça le point lol
Ça fait que ouin ils doivent encore être en contact .
Re:
Tu as ben raison, c’est Lachine et non Chambly ! Je sais pas je sors ça d’où !titine a écrit : [...]
MPaquin Marcotte me semble que ce n est pas Chambly . Ils avaient une maison à Lachine et l autre à St hypolite , mais c est pas grave ce n est pas ça le point lol
Ça fait que ouin ils doivent encore être en contact .
«Farfelu. Il n’y a jamais eu d’attaque», soutient Salvail
Contre toute attente, Éric Salvail a décidé de témoigner pour sa défense. L’animateur déchu et producteur télé de 50 ans est accusé d’agression sexuelle, de séquestration et de harcèlement criminel. Il est à nouveau à la barre ce matin au palais de justice de Montréal.
Éric Salvail nie en bloc les allégations de Donald Duguay, le plaignant. «Le nom de Donald Duguay ne me disait rien. Les policiers m’ont présenté une photo de lui en 1993. Son visage me disait quelque chose, mais je n’aurais pas pu dire qu’il travaillait avec moi», a soutenu l’accusé à son avocat qui l’interroge.
«Je ne me rappelle pas d’avoir dit à Donald Duguay des commentaires désobligeants et/ou à caractère sexuel. Mais, je ne peux pas dire qu’il n’y en a pas eus», avoue Salvail.
Son avocat lui parle de possibles gestes et commentaires déplacés en juillet et août 1993. «En juillet et août, je ne suis pas à Radio-Canada l’après-midi et très peu de temps en matinée», soutient-il.
Jamais touché à cette personne
Questionné à propos de l’allégation d’agression sexuelle dans les toilettes de Radio-Canada en octobre 1993, Salvail répond: «Farfelu». «Il n’y a jamais eu d’attaque», ajoute l’accusé.
«Premièrement, je n’aurais jamais touché à cette personne. Deuxièment, je ne travaillais plus à Radio-Canada. J’avais une vie professionnelle, une vie amicale et une amoureuse», appuie-t-il.
Quant à l’incident survenu pendant un enregistrement de La petite vie à Radio-Canada raconté par Donald Duguay, Éric Salvail dit ne pas s’en souvenir.
Michel Massicotte a mis quelque 30 minutes à terminer l’interrogatoire de son client.
Contre-interrogatoire
Au tour de la poursuite de contre-interroger le témoin.
La procureure de la Couronne indique à Éric Salvail qu’il a reçu des chèques de remboursement de paye de Radio-Canada datés de septembre et octobre 1993.
Éric Salvail dit être retourné à Radio-Canada probablement sept ou huit fois dans cet édifice après sa cessation d’emploi, en août 1993. Il affirme qu’il allait au guichet de la Caisse (dans la tour de Radio-Canada) ou à des réunions.
La Couronne demande à Éric Salvail à quel moment il a amorcé sa collaboration avec Julie Snyder à l’émission L’Enfer, c’est nous autres. Il répond: «Juin 1993» et il soutient avoir eu une ou deux rencontres avec elle à Radio-Canada.
La poursuite affirme qu’Éric Salvail avait toujours un lien d’emploi avec Radio-Canada après le mois d’août 1993 en raison de son travail d’animateur de foule pour l’émission L’Enfer, c’est nous autres. L’accusé admet les dires de la procureure.
Toujours en contre-interrogatoire, l’accusé relate que ça se passait bien au niveau de la distribution du courrier avec les charriots. Il ajoute que ça se passait bien de façon générale avec ses collègues. Il ne se souvient pas avoir eu des conflits.
«Ça peut faire partie de mon humour»
«Je n’ai aucun souvenir d’avoir côtoyé Donald Duguay à Radio-Canada. Quand on m’a présenté sa photo, son visage me disait quelque chose, mais je n’aurais pas pu l’associer à un emploi», dit Éric Salvail.
Je «n’ai pas souvenir d’avoir fait des remarques sur les fesses de Donald Duguay, mais je ne l’exclus pas. Ça peut faire partie de mon humour. Je ne me souviens pas de l’avoir flirté», précise l’accusé.
La Couronne demande à Éric Salvail s’il a souvent répété la phrase: «Tu as de belles fesses». «C’est quelque chose que j’ai pu dire, mais pas souvent ni en courant dans le corridor après quelqu’un», fait valoir l’ancien animateur.
«Il y a une ligne à ne pas franchir entre des commentaires pour s’amuser et le harcèlement. J’ai toujours respecté la ligne», précise Éric Salvail à la Couronne.
«Je ne pense pas que dans un bureau de comptables, les gens se disent tu as une nouvelle robe, ça te fait des beaux seins. Nous oui, ça peut arriver. On travaille avec les mêmes équipes, on devient proche. C’est de l’humour», se défend Salvail.
La Couronne questionne Éric Salvail sur sa publication Facebook dans la foulée des allégations de 2017. «C’était un tsunami dans ma vie à ce moment-là.» Il ajoute avoir eu «l’aide d’une firme en gestion de crise afin d'écrire son texte» sur les médias sociaux.Tests polygraphiques
Hier, il a expliqué qu’il avait eu vent de la possibilité d'accusations contre lui en mai 2018. À ce moment, il a aussitôt contacté un avocat, Me Michel Massicotte, et aurait rencontré des policiers en septembre 2018.
L’accusé a affirmé que dès qu’il a su qu’il ferait possiblement face à des accusations, il prend la décision d’aller passer des tests polygraphiques et a organisé une rencontre avec la police afin de donner sa version des faits.
Éric Salvail a affirmé avoir passé des tests polygraphiques les 9 et 10 octobre 2018.
Des agendas bien remplis
Au cours de ces procédures, Éric Salvail affirme avoir fait parvenir ses agendas datant de 1991 à 2004 à la police via son avocat. Ce dernier les conservait dans une boite dans un entrepôt de Longueuil, une information qui aurait fait sourciller le juge.
L’avocat de Salvail stipule que son client remplissait de façon quotidienne ses agendas avec mentions de toutes sortes.
«Je notais tout, les soupers, les week-ends, téléphones, adresses, rencontres, vacances, lieu de travail et même l’épicerie» a expliqué Salvail lors de son témoignage.
Le juge a demandé à Éric Salvail s’il aurait besoin de consulter ses agendas pour se souvenir d’un événement datant de 1993, faisait allusion implicitement à l'agression alléguée envers Donald Duguay.
«À moins que l’événement soit marquant, normalement, j’aurais besoin de regarder l’agenda» répond l’accusé.
Le procès d’Éric Salvail est commencé de puis lundi. Cinq témoins ont été appelés à la barre, dont Donald Duguay, la présumé victime de 46 ans.
https://www.journaldequebec.com/2020/02 ... -defense-1
Contre toute attente, Éric Salvail a décidé de témoigner pour sa défense. L’animateur déchu et producteur télé de 50 ans est accusé d’agression sexuelle, de séquestration et de harcèlement criminel. Il est à nouveau à la barre ce matin au palais de justice de Montréal.
Éric Salvail nie en bloc les allégations de Donald Duguay, le plaignant. «Le nom de Donald Duguay ne me disait rien. Les policiers m’ont présenté une photo de lui en 1993. Son visage me disait quelque chose, mais je n’aurais pas pu dire qu’il travaillait avec moi», a soutenu l’accusé à son avocat qui l’interroge.
«Je ne me rappelle pas d’avoir dit à Donald Duguay des commentaires désobligeants et/ou à caractère sexuel. Mais, je ne peux pas dire qu’il n’y en a pas eus», avoue Salvail.
Son avocat lui parle de possibles gestes et commentaires déplacés en juillet et août 1993. «En juillet et août, je ne suis pas à Radio-Canada l’après-midi et très peu de temps en matinée», soutient-il.
Jamais touché à cette personne
Questionné à propos de l’allégation d’agression sexuelle dans les toilettes de Radio-Canada en octobre 1993, Salvail répond: «Farfelu». «Il n’y a jamais eu d’attaque», ajoute l’accusé.
«Premièrement, je n’aurais jamais touché à cette personne. Deuxièment, je ne travaillais plus à Radio-Canada. J’avais une vie professionnelle, une vie amicale et une amoureuse», appuie-t-il.
Quant à l’incident survenu pendant un enregistrement de La petite vie à Radio-Canada raconté par Donald Duguay, Éric Salvail dit ne pas s’en souvenir.
Michel Massicotte a mis quelque 30 minutes à terminer l’interrogatoire de son client.
Contre-interrogatoire
Au tour de la poursuite de contre-interroger le témoin.
La procureure de la Couronne indique à Éric Salvail qu’il a reçu des chèques de remboursement de paye de Radio-Canada datés de septembre et octobre 1993.
Éric Salvail dit être retourné à Radio-Canada probablement sept ou huit fois dans cet édifice après sa cessation d’emploi, en août 1993. Il affirme qu’il allait au guichet de la Caisse (dans la tour de Radio-Canada) ou à des réunions.
La Couronne demande à Éric Salvail à quel moment il a amorcé sa collaboration avec Julie Snyder à l’émission L’Enfer, c’est nous autres. Il répond: «Juin 1993» et il soutient avoir eu une ou deux rencontres avec elle à Radio-Canada.
La poursuite affirme qu’Éric Salvail avait toujours un lien d’emploi avec Radio-Canada après le mois d’août 1993 en raison de son travail d’animateur de foule pour l’émission L’Enfer, c’est nous autres. L’accusé admet les dires de la procureure.
Toujours en contre-interrogatoire, l’accusé relate que ça se passait bien au niveau de la distribution du courrier avec les charriots. Il ajoute que ça se passait bien de façon générale avec ses collègues. Il ne se souvient pas avoir eu des conflits.
«Ça peut faire partie de mon humour»
«Je n’ai aucun souvenir d’avoir côtoyé Donald Duguay à Radio-Canada. Quand on m’a présenté sa photo, son visage me disait quelque chose, mais je n’aurais pas pu l’associer à un emploi», dit Éric Salvail.
Je «n’ai pas souvenir d’avoir fait des remarques sur les fesses de Donald Duguay, mais je ne l’exclus pas. Ça peut faire partie de mon humour. Je ne me souviens pas de l’avoir flirté», précise l’accusé.
La Couronne demande à Éric Salvail s’il a souvent répété la phrase: «Tu as de belles fesses». «C’est quelque chose que j’ai pu dire, mais pas souvent ni en courant dans le corridor après quelqu’un», fait valoir l’ancien animateur.
«Il y a une ligne à ne pas franchir entre des commentaires pour s’amuser et le harcèlement. J’ai toujours respecté la ligne», précise Éric Salvail à la Couronne.
«Je ne pense pas que dans un bureau de comptables, les gens se disent tu as une nouvelle robe, ça te fait des beaux seins. Nous oui, ça peut arriver. On travaille avec les mêmes équipes, on devient proche. C’est de l’humour», se défend Salvail.
La Couronne questionne Éric Salvail sur sa publication Facebook dans la foulée des allégations de 2017. «C’était un tsunami dans ma vie à ce moment-là.» Il ajoute avoir eu «l’aide d’une firme en gestion de crise afin d'écrire son texte» sur les médias sociaux.Tests polygraphiques
Hier, il a expliqué qu’il avait eu vent de la possibilité d'accusations contre lui en mai 2018. À ce moment, il a aussitôt contacté un avocat, Me Michel Massicotte, et aurait rencontré des policiers en septembre 2018.
L’accusé a affirmé que dès qu’il a su qu’il ferait possiblement face à des accusations, il prend la décision d’aller passer des tests polygraphiques et a organisé une rencontre avec la police afin de donner sa version des faits.
Éric Salvail a affirmé avoir passé des tests polygraphiques les 9 et 10 octobre 2018.
Des agendas bien remplis
Au cours de ces procédures, Éric Salvail affirme avoir fait parvenir ses agendas datant de 1991 à 2004 à la police via son avocat. Ce dernier les conservait dans une boite dans un entrepôt de Longueuil, une information qui aurait fait sourciller le juge.
L’avocat de Salvail stipule que son client remplissait de façon quotidienne ses agendas avec mentions de toutes sortes.
«Je notais tout, les soupers, les week-ends, téléphones, adresses, rencontres, vacances, lieu de travail et même l’épicerie» a expliqué Salvail lors de son témoignage.
Le juge a demandé à Éric Salvail s’il aurait besoin de consulter ses agendas pour se souvenir d’un événement datant de 1993, faisait allusion implicitement à l'agression alléguée envers Donald Duguay.
«À moins que l’événement soit marquant, normalement, j’aurais besoin de regarder l’agenda» répond l’accusé.
Le procès d’Éric Salvail est commencé de puis lundi. Cinq témoins ont été appelés à la barre, dont Donald Duguay, la présumé victime de 46 ans.
https://www.journaldequebec.com/2020/02 ... -defense-1
L'humour a le dos large en titiAnya a écrit : «Farfelu. Il n’y a jamais eu d’attaque», soutient Salvail
Contre toute attente, Éric Salvail a décidé de témoigner pour sa défense. L’animateur déchu et producteur télé de 50 ans est accusé d’agression sexuelle, de séquestration et de harcèlement criminel. Il est à nouveau à la barre ce matin au palais de justice de Montréal.
Éric Salvail nie en bloc les allégations de Donald Duguay, le plaignant. «Le nom de Donald Duguay ne me disait rien. Les policiers m’ont présenté une photo de lui en 1993. Son visage me disait quelque chose, mais je n’aurais pas pu dire qu’il travaillait avec moi», a soutenu l’accusé à son avocat qui l’interroge.
«Je ne me rappelle pas d’avoir dit à Donald Duguay des commentaires désobligeants et/ou à caractère sexuel. Mais, je ne peux pas dire qu’il n’y en a pas eus», avoue Salvail.
Son avocat lui parle de possibles gestes et commentaires déplacés en juillet et août 1993. «En juillet et août, je ne suis pas à Radio-Canada l’après-midi et très peu de temps en matinée», soutient-il.
Jamais touché à cette personne
Questionné à propos de l’allégation d’agression sexuelle dans les toilettes de Radio-Canada en octobre 1993, Salvail répond: «Farfelu». «Il n’y a jamais eu d’attaque», ajoute l’accusé.
«Premièrement, je n’aurais jamais touché à cette personne. Deuxièment, je ne travaillais plus à Radio-Canada. J’avais une vie professionnelle, une vie amicale et une amoureuse», appuie-t-il.
Quant à l’incident survenu pendant un enregistrement de La petite vie à Radio-Canada raconté par Donald Duguay, Éric Salvail dit ne pas s’en souvenir.
Michel Massicotte a mis quelque 30 minutes à terminer l’interrogatoire de son client.
Contre-interrogatoire
Au tour de la poursuite de contre-interroger le témoin.
La procureure de la Couronne indique à Éric Salvail qu’il a reçu des chèques de remboursement de paye de Radio-Canada datés de septembre et octobre 1993.
Éric Salvail dit être retourné à Radio-Canada probablement sept ou huit fois dans cet édifice après sa cessation d’emploi, en août 1993. Il affirme qu’il allait au guichet de la Caisse (dans la tour de Radio-Canada) ou à des réunions.
La Couronne demande à Éric Salvail à quel moment il a amorcé sa collaboration avec Julie Snyder à l’émission L’Enfer, c’est nous autres. Il répond: «Juin 1993» et il soutient avoir eu une ou deux rencontres avec elle à Radio-Canada.
La poursuite affirme qu’Éric Salvail avait toujours un lien d’emploi avec Radio-Canada après le mois d’août 1993 en raison de son travail d’animateur de foule pour l’émission L’Enfer, c’est nous autres. L’accusé admet les dires de la procureure.
Toujours en contre-interrogatoire, l’accusé relate que ça se passait bien au niveau de la distribution du courrier avec les charriots. Il ajoute que ça se passait bien de façon générale avec ses collègues. Il ne se souvient pas avoir eu des conflits.
«Ça peut faire partie de mon humour»
«Je n’ai aucun souvenir d’avoir côtoyé Donald Duguay à Radio-Canada. Quand on m’a présenté sa photo, son visage me disait quelque chose, mais je n’aurais pas pu l’associer à un emploi», dit Éric Salvail.
Je «n’ai pas souvenir d’avoir fait des remarques sur les fesses de Donald Duguay, mais je ne l’exclus pas. Ça peut faire partie de mon humour. Je ne me souviens pas de l’avoir flirté», précise l’accusé.
La Couronne demande à Éric Salvail s’il a souvent répété la phrase: «Tu as de belles fesses». «C’est quelque chose que j’ai pu dire, mais pas souvent ni en courant dans le corridor après quelqu’un», fait valoir l’ancien animateur.
«Il y a une ligne à ne pas franchir entre des commentaires pour s’amuser et le harcèlement. J’ai toujours respecté la ligne», précise Éric Salvail à la Couronne.
«Je ne pense pas que dans un bureau de comptables, les gens se disent tu as une nouvelle robe, ça te fait des beaux seins. Nous oui, ça peut arriver. On travaille avec les mêmes équipes, on devient proche. C’est de l’humour», se défend Salvail.
La Couronne questionne Éric Salvail sur sa publication Facebook dans la foulée des allégations de 2017. «C’était un tsunami dans ma vie à ce moment-là.» Il ajoute avoir eu «l’aide d’une firme en gestion de crise afin d'écrire son texte» sur les médias sociaux. Tests polygraphiques
Hier, il a expliqué qu’il avait eu vent de la possibilité d'accusations contre lui en mai 2018. À ce moment, il a aussitôt contacté un avocat, Me Michel Massicotte, et aurait rencontré des policiers en septembre 2018.
L’accusé a affirmé que dès qu’il a su qu’il ferait possiblement face à des accusations, il prend la décision d’aller passer des tests polygraphiques et a organisé une rencontre avec la police afin de donner sa version des faits.
Éric Salvail a affirmé avoir passé des tests polygraphiques les 9 et 10 octobre 2018.
Des agendas bien remplis
Au cours de ces procédures, Éric Salvail affirme avoir fait parvenir ses agendas datant de 1991 à 2004 à la police via son avocat. Ce dernier les conservait dans une boite dans un entrepôt de Longueuil, une information qui aurait fait sourciller le juge.
L’avocat de Salvail stipule que son client remplissait de façon quotidienne ses agendas avec mentions de toutes sortes.
«Je notais tout, les soupers, les week-ends, téléphones, adresses, rencontres, vacances, lieu de travail et même l’épicerie» a expliqué Salvail lors de son témoignage.
Le juge a demandé à Éric Salvail s’il aurait besoin de consulter ses agendas pour se souvenir d’un événement datant de 1993, faisait allusion implicitement à l'agression alléguée envers Donald Duguay.
«À moins que l’événement soit marquant, normalement, j’aurais besoin de regarder l’agenda» répond l’accusé.
Le procès d’Éric Salvail est commencé de puis lundi. Cinq témoins ont été appelés à la barre, dont Donald Duguay, la présumé victime de 46 ans.
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Une firme!! Allô la sincérité...
Re: Allégations de harcèlement ou d'agression
«Je ne pense pas que dans un bureau de comptables, les gens se disent tu as une nouvelle robe, ça te fait des beaux seins. Nous oui, ça peut arriver. On travaille avec les mêmes équipes, on devient proche. C’est de l’humour», se défend Salvail.
Juste un mot: ARK.
Voyons, peu importe le milieu, on dit pas ça à une collègue.
Juste un mot: ARK.
Voyons, peu importe le milieu, on dit pas ça à une collègue.
En effet, dans le fond il n'a rien à se reprocher . Tous ceux qui ont parlé à la journaliste de La Presse pour qu'elle fasse son reportage sont tous des gens qui n'ont pas le sens de l'humour . Ben coudonc .Jannic a écrit : [...]
L'humour a le dos large en titi
Une firme!! Allô la sincérité...
Et pour lui de l'exhibitionnisme y'a rien là, ce n'est pas franchir la ligne, car lui il dit ne jamais l'avoir franchi cette fameuse ligne.
De plus, selon ÉS il ne travaillait plus à RC en 1993, donc en principe il ne devrait même pas le connaître du tout Donald Duguay. Alors pourquoi après avoir vu une photo de lui de 1993 son visage lui disait quelque chose . Personnellement, je ne me souviens aucunement des gens que je ne connaissais pas en 1993 .
Dernière modification par Capuchino le jeu. févr. 20, 2020 5:05 pm, modifié 1 fois.
C'est vraiment dommage que tous ces gens n'ont pas été convoqués comme témoins, ça aurait donné de la crédibilité au témoignage de Donald Dugay.
https://www.lapresse.ca/actualites/enqu ... alvail.php" onclick="window.open(this.href);return false;
Ben non, ÉS ne franchi jamais la ligne .
https://www.lapresse.ca/actualites/enqu ... alvail.php" onclick="window.open(this.href);return false;
Ben non, ÉS ne franchi jamais la ligne .
Je viens de lire cet article et je suis époustouflée. Oui, c'est dommage que tous ces gens n'ont rien fait pour que ça cesse. Tout ce monde avait peur de perdre leur job et ont préféré endurer ce lot de cochonneries venant de lui.Capuchino a écrit : C'est vraiment dommage que tous ces gens n'ont pas été convoqués comme témoins, ça aurait donné de la crédibilité au témoignage de Donald Dugay.
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Ben non, ÉS ne franchi jamais la ligne .
Après avoir suivi le procès depuis lundi, du moins les principaux détails écrits de ce qui s'est dit, je suis encore plus certaine que M. Duguay a dit la vérité. Son cas, le harcèlement dont il a été victime ressemble beaucoup à celui de ces personnes qui l'ont vécu dans l'article. Lui aussi n'avait pas dénoncé depuis les faits en 93 par peur de ÉS, la grande vedette du Québec.
Il a décidé de le faire lors des nombreuses plaintes en 2017. À cette époque, il devait se faire soigner et était incapable de travailler tant cette affaire vécue bien des années avant pesait lourd. Il est donc arrivé avec sa plainte ne croyant jamais qu'il serait le seul convoqué si jamais il y avait une suite. Il l'a fait pour lui mais aussi pour d'autres afin que cesse ce harcèlement sexuel. Il a hésité avant d'accepter de comparaître en sachant qu'il serait seul...Pauvre homme, il a été courageux. Et même mardi dans l'interrogatoire de la défense, en se faisant insulter par l'avocat, il est demeuré calme, a su se tenir debout. Il n'a pas assisté aux deux autres jours du procès. Il se sentait peut-être démoli...ça ne m'étonnerait pas de la façon dont on l'a traité.
Je lisais le témoignage de ÉS hier et aujourd'hui, je n'en reviens pas de pouvoir mentir autant en sachant tout ce qui s'est dit et écrit depuis 3 ans sur lui et ses prouesses sexuelles. Je n'appelle plus ça de l'audace ordinaire, il est malade ce gars là et il croit ce qu'il dit. J'espère que l'avocate de la couronne a demandé de prendre position à une date ultérieure parce qu'elle n'a pas cru tout ce qu'il a dit...Je le souhaite grandement! C'est un malade, un détraqué et pas juste un peu. Il faut qu'il soit soigné afin de ne plus jamais bousiller la vie des autres.
Correction d'un mot:défense plutôt que poursuite
Dernière modification par joanna le jeu. févr. 20, 2020 10:21 pm, modifié 1 fois.
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Capuchino a écrit : C'est vraiment dommage que tous ces gens n'ont pas été convoqués comme témoins, ça aurait donné de la crédibilité au témoignage de Donald Dugay.
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Ben non, ÉS ne franchi jamais la ligne .
on n'a pas tous la ligne à la même place, faut croire!
Quand on lit cet article de journal là https://www.tvanouvelles.ca/2017/10/19/ ... -du-progym" onclick="window.open(this.href);return false;, les arguments d'ÉS ne tiennent pas la route et c'est évident qu'il ment quand il dit que ça ne se faisait qu'en groupe et dans le milieu artistique plus libéral. De plus, on comprend mieux pourquoi les hommes ne portaient pas plainte.
Ce que je souhaite tout de même est que les procureurs ont une contre preuve au sujet de son relevé d’emploi, et qu’ils avaient vérifié ce fait. Ça va être assez difficile de ne pas soulever de doute raisonnable si des preuves de l’employeur confirment que ES ne travaillait pas à RC pendant ces dates. Et bon au party en question, j’imagine que des témoins seront en mesure de dire que les deux étaient au même endroit ? Ça doit pas être si difficile à prouver il me semble, y’avait d’autres personnes à ce party.
- gingerstar
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Il n'a jamais fait preuve de discernement anyway...Emie a écrit : «Je ne pense pas que dans un bureau de comptables, les gens se disent tu as une nouvelle robe, ça te fait des beaux seins. Nous oui, ça peut arriver. On travaille avec les mêmes équipes, on devient proche. C’est de l’humour», se défend Salvail.
Juste un mot: ARK.
Voyons, peu importe le milieu, on dit pas ça à une collègue.