Coronavirus
AYOYE...
Finances publiques du Canada: près de 1000 milliards $ qu’on devra rembourser
Plombée par la crise de la COVID-19, la dette fédérale risque de frôler bientôt les 1000 milliards $ – soit 1 billion $ –, un chiffre jamais vu au Canada.
Les projections gouvernementales les plus récentes, datées du début avril, prévoyaient que la dette s’établirait à 900 milliards $ en 2020-2021 et que le déficit grimperait à 190 milliards $ en raison des impacts de la pandémie.
Mais ces estimations devraient grimper davantage, selon l’ancien et réputé directeur parlementaire du budget fédéral, Kevin Page. « Il faut s’attendre à ce que la facture soit encore plus élevée », explique-t-il en entrevue.
À son avis, l’impact de la crise se fera sentir tout au long de l’année et forcera Ottawa à continuer de délier les cordons de la bourse, en lançant une deuxième vague de programmes pour ajuster le marché du travail aux changements causés par la COVID-19.
Cet effort supplémentaire ajoutera des dizaines de milliards de dollars à la facture.
Record
En dollars absolus, la dette de 1 billion anticipée cette année serait un record de tous les temps. Il faut remonter aux années 1990 pour voir un tel niveau de dette fédérale. En 1997, année du record précédent, elle avait atteint 608 milliards $, ce qui équivaut à 927 milliards en dollars d’aujourd’hui.
Toutefois, si on utilise la comparaison avec le produit intérieur brut (qui est la somme de tous les biens et services produits par un pays), l’année 2020-2021 ne sera pas exceptionnelle. En 1994, la dette fédérale avait atteint alors un niveau record représentant 66 % du PIB canadien. En 2020-2021, la proportion dette-PIB devrait s’élever à environ 45 %.
Il reste néanmoins que la crise de 2020 est unique en son genre à cause de ses effets presque instantanés et massifs sur l’économie canadienne.
Nombreux programmes
Rappelons qu’Ottawa a annoncé jusqu’à maintenant des programmes d’aide directe aux travailleurs et aux entreprises canadiennes (Prestation canadienne d’urgence, Subvention salariale d’urgence du Canada) totalisant 105 milliards $. S’ajouteront à ces coûts des réductions dans les entrées de taxes et d’impôts attribuables au ralentissement de l’activité économique.
Pour Kevin Page, Ottawa n’avait pas d’autre choix que d’intervenir, même si un déficit budgétaire avait déjà été prévu cette année.
« Il était absolument nécessaire que le gouvernement fédéral mette en place des programmes d’aide », affirme-t-il. Puisqu’il s’agit d’une situation « temporaire », il ne craint pas pour l’avenir des finances fédérales.
De plus, M. Page rappelle que les taux d’intérêt extrêmement bas que l’on connaît actuellement vont aider Ottawa à absorber l’impact. « C’est la grosse différence », dit M. Page, lorsqu’on compare la crise de la COVID-19 aux déficits budgétaires majeurs qui avaient été enregistrés dans les années 1990.
EFFORT DE GUERRE ?
Les effets de la pandémie de COVID-19 sur l’économie canadienne peuvent-ils être comparés aux efforts militaires consentis par le pays pendant la Seconde Guerre mondiale ? Le premier ministre Justin Trudeau a affirmé que la crise actuelle était sans précédent depuis cette époque. En réalité, l’impact de la guerre a été beaucoup plus considérable sur les finances d’Ottawa. En 1944, le déficit fédéral a explosé à 2,7 milliards $, ce qui représentait alors 23 % du PIB canadien. Même si le déficit canadien devait atteindre 290 milliards $ cette année, le rapport avec le PIB s’établirait à 13,4 %, soit presque la moitié moins qu’en 1944.
La dette fédérale
2012 : 576 G$
2013 : 602 G$
2014 : 618 G$
2015 : 611 G$
2016 : 616 G$
2017 : 636 G$
2018 : 668 G$
2019 : 683 G$
2020 : 721 G$
2021 : 1000 G$*
* Estimée
https://www.journaldequebec.com/2020/04 ... rembourser
Finances publiques du Canada: près de 1000 milliards $ qu’on devra rembourser
Plombée par la crise de la COVID-19, la dette fédérale risque de frôler bientôt les 1000 milliards $ – soit 1 billion $ –, un chiffre jamais vu au Canada.
Les projections gouvernementales les plus récentes, datées du début avril, prévoyaient que la dette s’établirait à 900 milliards $ en 2020-2021 et que le déficit grimperait à 190 milliards $ en raison des impacts de la pandémie.
Mais ces estimations devraient grimper davantage, selon l’ancien et réputé directeur parlementaire du budget fédéral, Kevin Page. « Il faut s’attendre à ce que la facture soit encore plus élevée », explique-t-il en entrevue.
À son avis, l’impact de la crise se fera sentir tout au long de l’année et forcera Ottawa à continuer de délier les cordons de la bourse, en lançant une deuxième vague de programmes pour ajuster le marché du travail aux changements causés par la COVID-19.
Cet effort supplémentaire ajoutera des dizaines de milliards de dollars à la facture.
Record
En dollars absolus, la dette de 1 billion anticipée cette année serait un record de tous les temps. Il faut remonter aux années 1990 pour voir un tel niveau de dette fédérale. En 1997, année du record précédent, elle avait atteint 608 milliards $, ce qui équivaut à 927 milliards en dollars d’aujourd’hui.
Toutefois, si on utilise la comparaison avec le produit intérieur brut (qui est la somme de tous les biens et services produits par un pays), l’année 2020-2021 ne sera pas exceptionnelle. En 1994, la dette fédérale avait atteint alors un niveau record représentant 66 % du PIB canadien. En 2020-2021, la proportion dette-PIB devrait s’élever à environ 45 %.
Il reste néanmoins que la crise de 2020 est unique en son genre à cause de ses effets presque instantanés et massifs sur l’économie canadienne.
Nombreux programmes
Rappelons qu’Ottawa a annoncé jusqu’à maintenant des programmes d’aide directe aux travailleurs et aux entreprises canadiennes (Prestation canadienne d’urgence, Subvention salariale d’urgence du Canada) totalisant 105 milliards $. S’ajouteront à ces coûts des réductions dans les entrées de taxes et d’impôts attribuables au ralentissement de l’activité économique.
Pour Kevin Page, Ottawa n’avait pas d’autre choix que d’intervenir, même si un déficit budgétaire avait déjà été prévu cette année.
« Il était absolument nécessaire que le gouvernement fédéral mette en place des programmes d’aide », affirme-t-il. Puisqu’il s’agit d’une situation « temporaire », il ne craint pas pour l’avenir des finances fédérales.
De plus, M. Page rappelle que les taux d’intérêt extrêmement bas que l’on connaît actuellement vont aider Ottawa à absorber l’impact. « C’est la grosse différence », dit M. Page, lorsqu’on compare la crise de la COVID-19 aux déficits budgétaires majeurs qui avaient été enregistrés dans les années 1990.
EFFORT DE GUERRE ?
Les effets de la pandémie de COVID-19 sur l’économie canadienne peuvent-ils être comparés aux efforts militaires consentis par le pays pendant la Seconde Guerre mondiale ? Le premier ministre Justin Trudeau a affirmé que la crise actuelle était sans précédent depuis cette époque. En réalité, l’impact de la guerre a été beaucoup plus considérable sur les finances d’Ottawa. En 1944, le déficit fédéral a explosé à 2,7 milliards $, ce qui représentait alors 23 % du PIB canadien. Même si le déficit canadien devait atteindre 290 milliards $ cette année, le rapport avec le PIB s’établirait à 13,4 %, soit presque la moitié moins qu’en 1944.
La dette fédérale
2012 : 576 G$
2013 : 602 G$
2014 : 618 G$
2015 : 611 G$
2016 : 616 G$
2017 : 636 G$
2018 : 668 G$
2019 : 683 G$
2020 : 721 G$
2021 : 1000 G$*
* Estimée
https://www.journaldequebec.com/2020/04 ... rembourser
Re: Coronavirus
C'est fou pareil tous ces chiffres... qui existent pas vraiment quand on y pense mais qui enfonce les gens dans la crotte. On est pris dans un drôle de système... En même temps, j'ai pas tant de solutions moi non plus.
Des intérêts, ça existent pas en vrai. Jte donne 20$ en te disant "tu me donneras 22 dans 30 jours". Le 2$ existe pas vraiment. Faudra le trouver. Si faudrait rembourser toutes les dettes, y'a même pas assez de $ pour ça qui existe parait-il (on m'avait dit.. qqun sait?).
Des intérêts, ça existent pas en vrai. Jte donne 20$ en te disant "tu me donneras 22 dans 30 jours". Le 2$ existe pas vraiment. Faudra le trouver. Si faudrait rembourser toutes les dettes, y'a même pas assez de $ pour ça qui existe parait-il (on m'avait dit.. qqun sait?).
Un mois de pandémie: vu de Suède, le Québec en fait trop
Patrick Bellerose
Le gouvernement suédois a été plus tolérant, mais le bilan des décès dépasse grandement le nôtre.
Le nombre élevé de décès en Suède a finalement forcé le gouvernement à se doter de nouveaux pouvoirs, même s’il refuse toujours d’imposer le confinement appliqué ailleurs en Europe. Pourtant, des Québécois expatriés dans le royaume scandinave vantent le modèle suédois mis de l’avant durant cette crise.
« Honnêtement, je trouve que c’est un peu exagéré le confinement. C’est un peu extrême », soutient Josée Perron au sujet de la situation au Québec.
Originaire de Sherbrooke, elle réside à Göteborg, deuxième plus grande ville du pays, depuis trois ans.
Pendant l’entrevue en vidéoconférence, sa fille lui demande la permission d’aller jouer chez la voisine.
Mme Perron accepte d’emblée, une scène désormais inusitée ici.
« Elle va à l’école. Alors, aller chez la voisine, il n’y a pas de différence », note la consultante en gestion de projet.
Depuis le début de la pandémie, la Suède a fait le pari de la responsabilité individuelle de ses citoyens.
Les rassemblements de plus de 50 personnes sont interdits, tout comme les visites dans les maisons de retraite.
De plus, les employés doivent rester à la maison dès les premiers signes de la maladie et le télétravail est fortement encouragé.
Les malades et les personnes qui reviennent de voyage, quant à eux, doivent se confiner.
Mais les écoles, les magasins, les cafés, les restaurants et les bars restent ouverts.
Josée Perron craint d’ailleurs les effets pervers du confinement québécois, notamment le ralentissement économique.
Immunité de masse
À ses côtés, son conjoint ajoute que l’approche suédoise permet plutôt de créer l’immunité de masse.
« Afin de vaincre la maladie, il faut créer une immunité dans la population, tout en protégeant les plus vulnérables », estime Per-Olof Björkhede.
Mais voilà, la Suède comptait près de 700 morts au moment de l’entrevue mercredi – il y en avait 187 de plus en date de samedi –, contre 175 au Québec.
Avec ses 10 millions d’habitants, le pays nordique a pourtant une population similaire à la nôtre.
À Stockholm, capitale du pays, Patrice Létourneau appuie lui aussi les mesures du gouvernement suédois et s’étonne de voir les constats d’infraction distribués à Montréal.
Tout comme Josée Perron, il déplore les grands titres internationaux qui dépeignent une Suède négligente.
Par contre, l’escalade du nombre de décès le fait maintenant douter.
« Ça commence à démontrer que le modèle ici, où le gouvernement fait reposer la responsabilité sur les citoyens, ce n’est peut-être pas nécessairement le bon », note ce responsable des Fintech chez Amazon Web Services.
La Suède « ne l’a pas échappé » et ne se dirige pas vers des scénarios comme l’Italie et l’Espagne, estime M. Létourneau.
« Mais on peut se demander si on n’a pas sacrifié les gens à risque en refusant de mettre en place des mesures plus sévères », convient-il.
C’est justement ce qui a poussé le Québec à imposer des mesures plus restrictives, expliquait le directeur national de santé publique cette semaine.
« Dans nos valeurs québécoises, nos aînés, qui ont bâti notre pays, ont autant d’importance que les plus jeunes », insistait le Dr Horacio Arruda lundi.
Nouveaux pouvoirs
Devant cette hausse rapide des décès, le premier ministre suédois Stefan Löfven a finalement déposé cette semaine un projet de loi lui accordant temporairement plus de pouvoirs.
« Nous allons compter les morts par milliers », a-t-il confié au quotidien Dagens Nyheter.
Une pétition signée par plus de 2300 scientifiques, médecins et professeurs l’enjoint également d’imposer plus de restrictions.
Entre-temps, la situation ne semble pas trop inquiéter la population suédoise, surtout les plus jeunes.
À Göteborg et Stockholm, les deux expatriés québécois ont encore aperçu des terrasses bondées cette semaine.
Suède
- 10,18M habitants.
- 10 151 cas.
- 887 morts.
https://www.journaldequebec.com/2020/04 ... -fait-trop
Patrick Bellerose
Le gouvernement suédois a été plus tolérant, mais le bilan des décès dépasse grandement le nôtre.
Le nombre élevé de décès en Suède a finalement forcé le gouvernement à se doter de nouveaux pouvoirs, même s’il refuse toujours d’imposer le confinement appliqué ailleurs en Europe. Pourtant, des Québécois expatriés dans le royaume scandinave vantent le modèle suédois mis de l’avant durant cette crise.
« Honnêtement, je trouve que c’est un peu exagéré le confinement. C’est un peu extrême », soutient Josée Perron au sujet de la situation au Québec.
Originaire de Sherbrooke, elle réside à Göteborg, deuxième plus grande ville du pays, depuis trois ans.
Pendant l’entrevue en vidéoconférence, sa fille lui demande la permission d’aller jouer chez la voisine.
Mme Perron accepte d’emblée, une scène désormais inusitée ici.
« Elle va à l’école. Alors, aller chez la voisine, il n’y a pas de différence », note la consultante en gestion de projet.
Depuis le début de la pandémie, la Suède a fait le pari de la responsabilité individuelle de ses citoyens.
Les rassemblements de plus de 50 personnes sont interdits, tout comme les visites dans les maisons de retraite.
De plus, les employés doivent rester à la maison dès les premiers signes de la maladie et le télétravail est fortement encouragé.
Les malades et les personnes qui reviennent de voyage, quant à eux, doivent se confiner.
Mais les écoles, les magasins, les cafés, les restaurants et les bars restent ouverts.
Josée Perron craint d’ailleurs les effets pervers du confinement québécois, notamment le ralentissement économique.
Immunité de masse
À ses côtés, son conjoint ajoute que l’approche suédoise permet plutôt de créer l’immunité de masse.
« Afin de vaincre la maladie, il faut créer une immunité dans la population, tout en protégeant les plus vulnérables », estime Per-Olof Björkhede.
Mais voilà, la Suède comptait près de 700 morts au moment de l’entrevue mercredi – il y en avait 187 de plus en date de samedi –, contre 175 au Québec.
Avec ses 10 millions d’habitants, le pays nordique a pourtant une population similaire à la nôtre.
À Stockholm, capitale du pays, Patrice Létourneau appuie lui aussi les mesures du gouvernement suédois et s’étonne de voir les constats d’infraction distribués à Montréal.
Tout comme Josée Perron, il déplore les grands titres internationaux qui dépeignent une Suède négligente.
Par contre, l’escalade du nombre de décès le fait maintenant douter.
« Ça commence à démontrer que le modèle ici, où le gouvernement fait reposer la responsabilité sur les citoyens, ce n’est peut-être pas nécessairement le bon », note ce responsable des Fintech chez Amazon Web Services.
La Suède « ne l’a pas échappé » et ne se dirige pas vers des scénarios comme l’Italie et l’Espagne, estime M. Létourneau.
« Mais on peut se demander si on n’a pas sacrifié les gens à risque en refusant de mettre en place des mesures plus sévères », convient-il.
C’est justement ce qui a poussé le Québec à imposer des mesures plus restrictives, expliquait le directeur national de santé publique cette semaine.
« Dans nos valeurs québécoises, nos aînés, qui ont bâti notre pays, ont autant d’importance que les plus jeunes », insistait le Dr Horacio Arruda lundi.
Nouveaux pouvoirs
Devant cette hausse rapide des décès, le premier ministre suédois Stefan Löfven a finalement déposé cette semaine un projet de loi lui accordant temporairement plus de pouvoirs.
« Nous allons compter les morts par milliers », a-t-il confié au quotidien Dagens Nyheter.
Une pétition signée par plus de 2300 scientifiques, médecins et professeurs l’enjoint également d’imposer plus de restrictions.
Entre-temps, la situation ne semble pas trop inquiéter la population suédoise, surtout les plus jeunes.
À Göteborg et Stockholm, les deux expatriés québécois ont encore aperçu des terrasses bondées cette semaine.
Suède
- 10,18M habitants.
- 10 151 cas.
- 887 morts.
https://www.journaldequebec.com/2020/04 ... -fait-trop
4 000$ par mois
Rendus là, tous les vieux sont égaux on dirait bien, riches ou pauvres, t'es à la merci des vendeurs du temple...
https://plus.lapresse.ca/screens/0fe8c7 ... d_05LzBUks" onclick="window.open(this.href);return false;
Rendus là, tous les vieux sont égaux on dirait bien, riches ou pauvres, t'es à la merci des vendeurs du temple...
https://plus.lapresse.ca/screens/0fe8c7 ... d_05LzBUks" onclick="window.open(this.href);return false;
Sam Chowieri
Le patron du groupe Katasa, propriétaire du CHSLD Herron et bailleur de fonds libéral.
Il possède aussi de l’immobilier résidentiel à Montréal.
http://katasa.ca/t/fr/listing/le-chambord/
* CHSLD Herron /Article de 2012...
Le PLQ veut investir dans les services d'hébergement pour aînés
Le patron du groupe Katasa, propriétaire du CHSLD Herron et bailleur de fonds libéral.
Il possède aussi de l’immobilier résidentiel à Montréal.
http://katasa.ca/t/fr/listing/le-chambord/
* CHSLD Herron /Article de 2012...
Le PLQ veut investir dans les services d'hébergement pour aînés
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/57 ... nnes-ageesM. Charest, qui faisait sa conférence de presse depuis la résidence pour personnes âgées Maison Herron, à Dorval, s'est
permis une plaisanterie. « On vient de croiser Mme Alberte Caron-Demers, 104 ans, et je lui ai demandé le secret de sa
longévité, eh bien, c'était une organisatrice libérale. Ai-je besoin d'en dire davantage? », a-t-il dit en riant.
Je les vomis tous...Anya a écrit : Sam Chowieri
Le patron du groupe Katasa, propriétaire du CHSLD Herron et bailleur de fonds libéral.
Il possède aussi de l’immobilier résidentiel à Montréal.
http://katasa.ca/t/fr/listing/le-chambord/
* CHSLD Herron /Article de 2012...
Le PLQ veut investir dans les services d'hébergement pour aînés
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/57 ... nnes-ageesM. Charest, qui faisait sa conférence de presse depuis la résidence pour personnes âgées Maison Herron, à Dorval, s'est
permis une plaisanterie. « On vient de croiser Mme Alberte Caron-Demers, 104 ans, et je lui ai demandé le secret de sa
longévité, eh bien, c'était une organisatrice libérale. Ai-je besoin d'en dire davantage? », a-t-il dit en riant.
Exactement, quand tu paies minimum 4,000.00$ par mois (car semble-t-il qu'il y en a qui paie jusqu'à 10,000.00$ par mois) pour une chambre c'est évident que tu ne paies pas pour des pieds carrés luxueux mais surtout pour des services. C'est indécent de faire payer aussi cher des gens quand tu sais très bien que tu es trop cheap pour payer tes employés un salaire décent pour fournir les services auxquels ces gens-là sont en droit de s'attendre parce qu'ils ont payés pour. Dans le fond, ils se foutent le maximum de profits dans les poches et quand ça tourne mal, ils jouent les victimes.Jannic a écrit : 4 000$ par mois
Rendus là, tous les vieux sont égaux on dirait bien, riches ou pauvres, t'es à la merci des vendeurs du temple...
https://plus.lapresse.ca/screens/0fe8c7 ... d_05LzBUks" onclick="window.open(this.href);return false;
https://www.tvanouvelles.ca/2020/04/12/ ... tu9RmfOz4w" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Coronavirus
Ça me met HORS de moi!
Y’a des gens qui paient plus que ça à cet endroit, clair que les proprios roulent en voitures de luxes et ne demeurent pas dans un Condo de Hochelagua Maisonneuve metton
Hâte d’avoir les explications sur les raisons du CIUSSS d’avoir continué d’envoyer des gens là malgré les nombreuses irrégularités soulevées en 1 an.
Hâte d’avoir les explications sur les raisons du CIUSSS d’avoir continué d’envoyer des gens là malgré les nombreuses irrégularités soulevées en 1 an.
Dernière modification par Placeress le lun. avr. 13, 2020 8:24 am, modifié 1 fois.
COVID-19 : Un outil de diagnostic canadien interdit au Canada
Un outil de diagnostic de la COVID-19 créé et fabriqué à Markham, en Ontario, est utilisé chaque jour pour tester des millions de gens en Europe et aux États-Unis. Il n’est cependant pas autorisé par Santé Canada et ne peut être utilisé au pays.
Il s’agit d’un outil « instantané » qui permet un diagnostic en 15 minutes. Les personnes désirant se faire tester doivent appliquer une goutte de sang sur une bandelette. L’outil détecte la présence d’anticorps dans le sang. Il est fabriqué par la compagnie ontarienne BTNX.
Le test ne permet pas de détecter la présence du virus qui cause la COVID-19, le SARS-CoV-2, dans le sang des porteurs qui viennent tout juste de le contracter. Cependant, ceux qui sont infectés depuis six ou sept jours ont développé les anticorps qui déclenchent le mécanisme du test.
Partout excepté au Canada
Selon le directeur financier de BTNX, Mitchell Pittaway, Santé Canada affirme que les tests sanguins rapides du type que la compagnie fabrique sont présentement à l’étude et le resteront jusqu’à ce qu'une « stratégie nationale unifiée sur leur utilisation soit élaborée ».
Suite de l'article...
https://www.msn.com/fr-ca/actualites/qu ... 6H?ocid=st
Un outil de diagnostic de la COVID-19 créé et fabriqué à Markham, en Ontario, est utilisé chaque jour pour tester des millions de gens en Europe et aux États-Unis. Il n’est cependant pas autorisé par Santé Canada et ne peut être utilisé au pays.
Il s’agit d’un outil « instantané » qui permet un diagnostic en 15 minutes. Les personnes désirant se faire tester doivent appliquer une goutte de sang sur une bandelette. L’outil détecte la présence d’anticorps dans le sang. Il est fabriqué par la compagnie ontarienne BTNX.
Le test ne permet pas de détecter la présence du virus qui cause la COVID-19, le SARS-CoV-2, dans le sang des porteurs qui viennent tout juste de le contracter. Cependant, ceux qui sont infectés depuis six ou sept jours ont développé les anticorps qui déclenchent le mécanisme du test.
Partout excepté au Canada
Selon le directeur financier de BTNX, Mitchell Pittaway, Santé Canada affirme que les tests sanguins rapides du type que la compagnie fabrique sont présentement à l’étude et le resteront jusqu’à ce qu'une « stratégie nationale unifiée sur leur utilisation soit élaborée ».
Suite de l'article...
https://www.msn.com/fr-ca/actualites/qu ... 6H?ocid=st
Un test rapide et portatif de dépistage approuvé par Santé Canada
Un test portatif et rapide de dépistage de la COVID-19 vient d’être approuvé par Santé Canada : il a été mis au point par une entreprise canadienne qui promet des résultats en moins d’une heure.
Le « cube Spartan » a été développé par Spartan Bioscience, une entreprise de biotechnologie basée à Ottawa.
L’appareil portatif, de la taille d’une tasse de café, élimine le besoin de prélever des échantillons qui doivent ensuite être acheminés au laboratoire le plus près, ce qui peut constituer un défi logistique — en plus de prendre du temps.
Le test automatisé d’ADN peut aussi être utilisé par du personnel non spécialisé dans des environnements tels que les aéroports ou les postes frontaliers, ainsi que dans des cabinets de médecins et des pharmacies, soutient Spartan Bioscience.
Selon l’entreprise, ce test va permettre de fournir des résultats rapides pour les services de santé dans les régions rurales et éloignées, comme les communautés autochtones.
Les gouvernements fédéral, albertain et ontarien sont parmi ceux qui ont des contrats pour les trousses de test. L’Ontario en a commandé près d’un million, tandis que le contrat de l’Alberta porte sur 100 000 trousses d’analyse.
Santé Canada a approuvé le dispositif samedi et Spartan soutient qu’elle est prête à commencer les expéditions au gouvernement fédéral et aux provinces dès maintenant.
Le test a été développé avec un financement reçu du Conseil national de recherches du Canada.
https://www.lapresse.ca/covid-19/202004 ... canada.php
Un test portatif et rapide de dépistage de la COVID-19 vient d’être approuvé par Santé Canada : il a été mis au point par une entreprise canadienne qui promet des résultats en moins d’une heure.
Le « cube Spartan » a été développé par Spartan Bioscience, une entreprise de biotechnologie basée à Ottawa.
L’appareil portatif, de la taille d’une tasse de café, élimine le besoin de prélever des échantillons qui doivent ensuite être acheminés au laboratoire le plus près, ce qui peut constituer un défi logistique — en plus de prendre du temps.
Le test automatisé d’ADN peut aussi être utilisé par du personnel non spécialisé dans des environnements tels que les aéroports ou les postes frontaliers, ainsi que dans des cabinets de médecins et des pharmacies, soutient Spartan Bioscience.
Selon l’entreprise, ce test va permettre de fournir des résultats rapides pour les services de santé dans les régions rurales et éloignées, comme les communautés autochtones.
Les gouvernements fédéral, albertain et ontarien sont parmi ceux qui ont des contrats pour les trousses de test. L’Ontario en a commandé près d’un million, tandis que le contrat de l’Alberta porte sur 100 000 trousses d’analyse.
Santé Canada a approuvé le dispositif samedi et Spartan soutient qu’elle est prête à commencer les expéditions au gouvernement fédéral et aux provinces dès maintenant.
Le test a été développé avec un financement reçu du Conseil national de recherches du Canada.
https://www.lapresse.ca/covid-19/202004 ... canada.php
-
lorraine48
- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : mar. janv. 13, 2009 10:17 pm
Re: Coronavirus
pu personne va vouloir être PM du Canada après cette dette car le parti au pouvoir va devoir aller rechercher dans les poches des canadiens tout l argent qu ils ont rec¸u et cela sera pas apprécié pantoute
Placeress a écrit : Y’a des gens qui paient plus que ça à cet endroit, clair que les proprios roulent en voitures de luxes et ne demeurent pas dans un Condo de Hochelagua Maisonneuve metton
Hâte d’avoir les explications sur les raisons du CIUSSS d’avoir continué d’envoyer des gens là malgré les nombreuses irrégularités soulevées en 1 an .
Y a une résidence intermédiaire ( pas privée là, intermédiaire ! ) dans ma région qui opérait depuis au moins 20 ans. Je connais des gens qui ont travaillé là, les résidents mouraient quasi de faim ( 1 épicerie par semaine, le vendredi. Si mardi y a pu de lait, too bad ça va aller à vendredi. Plein de trucs de même ) ... Y a eu ché pas combien de plaintes qui ont été faites au MSSS ( à l'époque ) et finalement ça été fermé y a 2 ou 3 ans d'une façon assez drastique ... Les résidents ont été dispatchés temporairement à l'hôpital ou dans des CHSLD/autres résidences intermédiaires, le temps qu'un endroit plus facile d'accès pour leurs proches soit trouvé ...
Les proprios ont fait un pétage de coche sur fb comme quoi ils étaient traités comme d'la marde après tout ce qu'ils avaient fait pour leurs résidents depuis toutes ces années blablabla .. même les familles ont embarqué dans leur délire parce qu'évidemment, elles savaient rien, ou très peu ...
Tous ceux et celles qui avaient porté plainte à répétition ont jamais compris non plus pourquoi ça avait été aussi long avant que le Ministère agisse ... mais combien de patients ont été traumatisés par les mauvais soins reçus, ou non ... on le saura jamais ...
Redouter l'ironie, c'est craindre la raison - Sacha Guitry
J'ai travaillé brièvement dans une résidence privée, comme préposée, de nuit, avant de devenir Technicienne en pharmacie. La nuit, j'étais toute seule avec 72 personnes âgées dans un immense bâtiment. Ça sonnait de tout bord tout côté et je ne pouvais être partout à la fois et j'avais de plus une liste de tâches ménagères à accomplir tout en répondant aux sonnettes. Sans formation, payée au salaire minimum et sortant de là tous les matins en ayant toujours l'impression de ne pas en avoir fait assez, que les gens n'étaient pas bien traités sous ma responsabilité et sous la gouverne des propriétaires qui trouvaient donc que tout était correct.
Je n'y suis restée qu'un mois et demi et j'ai démissionné. Depuis, je souhaite donc mourir à la maison avant d'être obligée d'aller dépendre de pauvres préposées débordées qui n'auront pas le temps de répondre à ma sonnette ni de me donner mon bain par semaine si ils sont encore en manque de personnel....
Le problème, il n'est pas seulement dans 5 ou 6 CHSLD, il est généralisé je pense, nos personnes âgées sont abandonnées et n'ont pas les soins de bases que toute dignité humaine exige...
Ça fend juste le coeur
Je n'y suis restée qu'un mois et demi et j'ai démissionné. Depuis, je souhaite donc mourir à la maison avant d'être obligée d'aller dépendre de pauvres préposées débordées qui n'auront pas le temps de répondre à ma sonnette ni de me donner mon bain par semaine si ils sont encore en manque de personnel....
Le problème, il n'est pas seulement dans 5 ou 6 CHSLD, il est généralisé je pense, nos personnes âgées sont abandonnées et n'ont pas les soins de bases que toute dignité humaine exige...
Ça fend juste le coeur
Dernière modification par Annouk le lun. avr. 13, 2020 1:55 pm, modifié 1 fois.
Re: Coronavirus
En partant une résidence pour personnes âgées en perte d’autonomie nécessitant des soins ne devrait jamais être à but lucratif.
-
lorraine48
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 8240
- Inscription : mar. janv. 13, 2009 10:17 pm
Re: Coronavirus
avant j aurais tellement aimée être en résidence privée , les soins les repas la salle communautaire et tout le tralala , la piscine la salle d entrainement là je me sens tellement contente d être dans mon appartement et sécuritaire
Tu as raison que c'est un méchant questionnement le lieu où on voudra habiter à l'avenir en vieillissant, c'est sûr que les tours à condos pour les 50 ans et plus avec plein de commodités où on est tous collés les uns sur les autres avec les avantages et les inconvénients, ça risque d'être moins attrayants pour les prochaines années. Personnellement, j'ai encore la chance de vivre dans une maison unifamiliale avec une belle cour et je réalise maintenant que je vais tout faire pour y vivre le plus longtemps possible. C'est fini pas mal pour moi l'option de vendre dans quelques années pour me retrouver captive d'un établissement. Je suis presque contente que la situation fasse en sorte que je ne doute plus que la meilleure décision est de continuer de vivre dans notre maison le plus longtemps possible. Surtout quand on constate que même si on paie 10,000$ dollars par mois dans un CHSLD privé, on n'a pas plus de services que celui qui en paie 2000$. Sincèrement je suis complètement sidérée. C'est vraiment une arnaque.lorraine48 a écrit : avant j aurais tellement aimée être en résidence privée , les soins les repas la salle communautaire et tout le tralala , la piscine la salle d entrainement là je me sens tellement contente d être dans mon appartement et sécuritaire
Re: Coronavirus
Je connais des gens dans une grosse résidence privée de personnes âgées, divisée en divers secteurs, par exemple pour les personnes autonomes sans service, pour les personnes autonomes avec des services et pour des personnes nécessitant des soins. Ceux que je connais nous disent se sentir bien et en sécurité. Ils en ont pour leur argent, ils mangent toujours aussi bien (repas servis à leur porte), etc. C'est sûr que le confinement leur paraît quant même durer une éternité, mais ils se seraient sentis plus mal pris tous seuls dans leur maison.
Je n'irais donc pas jusqu'à généraliser que c'est pire de vivre en résidence que chez soi. Par contre, moi aussi ça me fait y réfléchir davantage.
Je n'irais donc pas jusqu'à généraliser que c'est pire de vivre en résidence que chez soi. Par contre, moi aussi ça me fait y réfléchir davantage.