Je partage ton avis.Capuchino a écrit : [...]
Personnellement, j'ai fait le choix de me foutre un peu des autres et de me soucier un peu plus de moi en portant le masque dans les endroits publics et je limite au minimum mes sorties en priorisant les endroits où j'ai vraiment besoin d'aller. Sans totalement me priver pour autant, ma session chez la coiffeuse a été plus que bénéfique pour moi. Jusqu'à maintenant il m'a été possible d'éviter les grandes surfaces, mais si j'avais besoin d'y aller j'irais en respectant la distanciation autant que possible et en portant un masque. C'est sûr que ça vaut ce que ça vaut, sauf qu'on ne peut pas être confiné ad vitam aeternam non plus. Mais je pense que si on est prudent, il est possible de retrouver un semblant de vie normale même si on est à risque. En plus les cas testés positifs diminuent drastiquement actuellement, donc c'est le bon temps pour sortir de chez soi maintenant, soit avant que la deuxième vague vienne nous envahir à voir comment ils sont nombreux à ne pas croire à ce virus et tout faire pour le propager.
Par ailleurs, il ne faut pas oublier que le topo des cas de la veille, c'est le portrait de la situation d'il y a quelques jours. Par exemple, si j'ai reçu des amis le 10 juin et que, le vin aidant, on a joué sur l'élastique des précautions, c'est peut-être le 14 juin que j'aurais eu des raisons de m'inquiéter, d'appeler puis d'aller me faire tester le 15 (ou plus tard), pour recevoir le résultat le 16 (ou plus tard), ce qui fait que j'aurais été dans les statistiques du 16 (si je suis déclarée positive) annoncées le 17. Alors, quand on sort et qu'on croise des gens, on ne sait pas encore dans quelle situation épidémiologique on se trouve réellement. On pourrait être alors dans une nouvelle vague et l'apprendre seulement la semaine suivante ou même plus tard. C'est pourquoi, tout comme toi, je me comporte avec prudence même si la situation me semble moins inquiétante ces temps-ci.