Nikki a écrit : Je dois dire que je ne comprends pas pourquoi elles se sont donné le nom de Hyènes en jupon.
En plus d'être quand même assez sexiste et réducteur, comme si le jupon en soi était le symbole féminin ultime, les hyènes n'ont pas particulièrement une bonne réputation dans le monde sauvage, vivant en général dans le sillage des lions pour ramasser leur corps morts..
TK, c'est assez douteux comme choix de nom mettons
Réponse...
https://www.facebook.com/pg/hyenesenjup ... e_internal" onclick="window.open(this.href);return false;
À propos
Collectif féministe qui dérange pour transformer
Qui sont les hyènes ?
« Hyène en jupons » a d’abord été une insulte lancée contre la féministe anglaise Mary Wollstonecraft, probablement en raison de l’organisation matriarcale de cette espèce et de leur clitoris très allongé, un sexe qui n’est pas à la disposition des mâles. De tout temps, la hyène a été l’animal mal-aimé des hommes, membre d’une meute au ricanement inquiétant.
Tout comme avec les mots féministe, queer, butch ou dyke, nous dérobons désormais à nos adversaires ce qui a jadis servi à nous rabaisser. Aujourd’hui, les hyènes ont déchiré leurs jupons et chassent en groupe. Elles se moquent des prédateurs et refusent la domination masculine.
Nous sommes des féministes de différents milieux qui se sont rencontrées autour de l’écriture d’une lettre. Nous avions en commun cet agacement de voir toujours un même féminisme domestiqué être mis de l’avant dans les médias. N’ayant aucune tribune et ne disposant d’aucune renommée, c’est par notre nombre et la virulence de notre critique que nous nous sommes faites entendre.
Après cette expérience collective et ses suites, nous avons pris goût à la meute. Et surtout, nous avons senti la nécessité d’un espace qui nous soit propre en tant que féministes radicales et anarcha-féministes. Notre identité de femme ne devrait pas permettre à nos détracteurs de réduire nos débats à des « chicanes de sacoches » ou à des crises de jalousie.
Nous souhaitons, par notre démarche, encourager les débats dans le féminisme et introduire une critique radicale et intersectionnelle dans l’espace public. Nos noms importent moins que la nécessité de donner voix aux femmes qui ne disposent d’aucune tribune pour s’exprimer. Nous revendiquons le droit au dissensus ; en ce sens, les textes et créations que nous publions ne font pas nécessairement l’unanimité, mais visent à créer des discussions.
Parce qu’il faut, féministes, continuer à mordre, crier et rire.
Pour nous joindre : hyenesenjupons@gmail.com