DePassage a écrit : De ce que je peux voir dans mon entourage, celles qui manquent de compassion pour des agressions subies sont les mêmes qui ne sont pas capables d'affronter ce qu'elles ont elles-mêmes vécu. Alors, elles servent aux autres leur propre discours intérieur pour arriver à vivre avec ce qu'elles portent, ce qui leur fait trouver des justifications à l'injustifiable, leur fait parfois dire des trucs qui incitent au silence.
Perso, je suis aussi dérangée par les femmes qui disent que, elles, rien de ceci ou de cela ne pourrait leur arriver, vu qu'elles ont du caractère... mais bon, je m'éloigne du sujet...
Est-ce que je comprends ton propos? Si j'ai vécu moi-même un ou des évènements traumatisants, je pourrais soit avoir développé de l’empathie envers les personnes abusées ou, au contraire, me montrer plus rigide envers les victimes (ça peut s'expliquer) mais, plus indulgente envers les agresseurs (femmes ou hommes) connus, adulés? C'est ce bout-là qui ne passe pas dans mon esprit.
La fameuse 2e chance, elle a le dos large, je trouve. Le/la pervers narcissique, ne change pas du jour au lendemain. Je me demande même si ce trouble de la personnalité peut se modifier, s'amoindrir? Je sais pas, je demande. Ce sont des traits
extrêmement ancrés dans la personnalité. Ce n'est pas un pattern banal.
En tout cas, je trouve ça bien ravageur cette propension à l'indulgence envers des personnalités connues.