Je n'ai pas la compétence pour dire si c'est une maladie ou pas. Je pense que je peux dire cependant que ça relève du comportement pervers narcissique sûrement. Un pervers narcissique ne se remet jamais en question, il n'a jamais tort, les personnes sont des objets pour assouvir ses besoins de tous genres sans discussion. Si tu googles pervers narcissique, tu en apprendras plus.joanna a écrit : N'ayant jamais eu à côtoyer ce genre d'homme, je ne trouvais pas normal d'être aussi assoiffé de sexe. Tu as sûrement raison, c'est la soif du pouvoir qui domine sa vie. Peut-on appeler ça un genre de maladie?
Allégations de harcèlement ou d'agression
Je suis allée googler et je comprends mieux la souffrance de Laurence Jalbert et surtout la raison pour laquelle elle a enduré aussi longtemps. Tout comme Ingrid Falaise... C'est quasi incroyable que ça existe un trouble de personnalité aussi toxique. J'avais l'impression de lire aussi la description de Trump. J'ignore comment ça se passe dans son couple lui, mais comme président, c'est vraiment ce qu'il a démontré de sa personnalité.
C'est clair qu'une personne aux prises dans une relation avec ce genre de personne se sente incapable de pouvoir s'en sortir et se résigne à accepter...
Je suis chanceuse de ne pas avoir connu ce genre de personne dans ma vie personnelle ni dans ma famille.
Quant à G.R. il avait une épouse? J'espère qu'elle n'est plus avec lui ou bien elle est demeurée pour le côté matériel... comme il était très «occupé» hors du foyer conjugal ça lui apportait une sorte de libération.
Misère! On dit que ça prend toute sorte de monde, on a jamais dit aussi vrai. Ouf!
C'est clair qu'une personne aux prises dans une relation avec ce genre de personne se sente incapable de pouvoir s'en sortir et se résigne à accepter...
Je suis chanceuse de ne pas avoir connu ce genre de personne dans ma vie personnelle ni dans ma famille.
Quant à G.R. il avait une épouse? J'espère qu'elle n'est plus avec lui ou bien elle est demeurée pour le côté matériel... comme il était très «occupé» hors du foyer conjugal ça lui apportait une sorte de libération.
Misère! On dit que ça prend toute sorte de monde, on a jamais dit aussi vrai. Ouf!
Son ex semble très indépendante financièrement... , elle a co-fondé Juste pour rire également...joanna a écrit : Je suis allée googler et je comprends mieux la souffrance de Laurence Jalbert et surtout la raison pour laquelle elle a enduré aussi longtemps. Tout comme Ingrid Falaise... C'est quasi incroyable que ça existe un trouble de personnalité aussi toxique. J'avais l'impression de lire aussi la description de Trump. J'ignore comment ça se passe dans son couple lui, mais comme président, c'est vraiment ce qu'il a démontré de sa personnalité.
C'est clair qu'une personne aux prises dans une relation avec ce genre de personne se sente incapable de pouvoir s'en sortir et se résigne à accepter...
Je suis chanceuse de ne pas avoir connu ce genre de personne dans ma vie personnelle ni dans ma famille.
Quant à G.R. il avait une épouse? J'espère qu'elle n'est plus avec lui ou bien elle est demeurée pour le côté matériel... comme il était très «occupé» hors du foyer conjugal ça lui apportait une sorte de libération .
Misère! On dit que ça prend toute sorte de monde, on a jamais dit aussi vrai. Ouf!
https://www.telestar.fr/actu-tv/gilbert ... tos-201715" onclick="window.open(this.href);return false;
https://www.herby.tv/vernissage-de-lexp ... s-du-ritz/" onclick="window.open(this.href);return false;
Ce n'est pas le culot qui lui manque...
https://showbizz.net/stars/affaire-gilb ... s-victimes" onclick="window.open(this.href);return false;
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Re: Allégations de harcèlement ou d'agression
Il sortait un moment donné avec une actrice française, Noemie Caillault. Je pense que c’est sa dernière relation « connue ». Je sais pas si c’est toujours d’actualité.
Je ne sais pas si c'est le bon endroit pour ce message mais je me dis que c'est le sujet donc ... voilà
Aujourd'hui 31 mai à 13h à Laval : Lancement de campagne de sensibilation contre la violence conjugale envers les femmes en situation de handicap
http://www.altalaval-ass.org" onclick="window.open(this.href);return false; ou Fia facebook ( c'est un lien publique pas besoin de compte pour y avoir accès)
Aujourd'hui 31 mai à 13h à Laval : Lancement de campagne de sensibilation contre la violence conjugale envers les femmes en situation de handicap
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Dernière modification par jujube02 le lun. mai 31, 2021 8:14 am, modifié 1 fois.
le hasard n'existe pas
Infractions à caractère sexuel contre une personne mineure: l'ex-skieur acrobatique Dominique Laroche arrêté
Dominique Laroche, ancien skieur acrobatique et résident du Lac-Beauport, a été arrêté mercredi matin, relativement à des infractions de nature sexuelle commise sur une personne d’âge mineur.
L’ancien skieur acrobatique de la région, dont la famille est devenue très célèbre dans cette discipline, dans les années 80 et 90, est aujourd’hui courtier immobilier.
Une perquisition a eu lieu mercredi matin, à la résidence de l’ex-sportif de 60 ans, située au 1079 Boulevard du Lac.
Selon la Sûreté du Québec (SQ), il fait face à plusieurs chefs d’accusation dont agression sexuelle, contact sexuel et incitation à des contacts sexuels sur une personne d’âge mineur, en plus de contact sexuel et incitation à des contacts sexuels en situation d’autorité.
Les évènements qui lui sont reprochés seraient survenus entre 2007 et 2020 et implique une victime. «Les évènements auraient débuté alors qu’elle était mineure, et ça s’est poursuivi jusqu’à son âge adulte», explique le sergent Louis-Philippe Bibeau.
Le voisinage consterné
Deux voisins qui avaient remarqué la forte présence policière, mais qui n’étaient pas encore au courant de l’arrestation, on fait part de leur surprise.
«Je suis pas mal surpris, a pour sa part déclaré Luc Béland. Je le connaissais un peu, mais on ne se voyait pas souvent. J’avais une bonne relation avec lui en tant que voisin. Mais on ne connait pas toujours la vie des gens.»
Dominique Laroche a été arrêté et doit rencontrer les policiers mercredi avant-midi. Il sera ensuite libéré sous conditions, avant de faire face à la justice le 16 septembre prochain.
– Avec la collaboration de Martin Lavoie
Dominique Laroche
Né le 13 août 1960 à Lac-Beauport
Père de trois enfants
Athlète de ski acrobatique comme ses frères Yves, Alain et Philippe
Pionnier de la discipline qui en était à ses débuts à la fin des années 1970
Il a participé à 67 épreuves de la Coupe du Monde entre 1980 et 1982, récoltant 9 podiums
Après sa retraite de la compétition, il a notamment fait des spectacles et des films de ski
Analyste télé en ski acrobatique lors des Jeux olympiques de 1994, 1998 et 2002
A aussi été bénévole au Centre National d’entraînement acrobatique de Lac-Beauport
A travaillé dans le milieu des communications
Est désormais courtier immobilier depuis 2010
https://www.journaldequebec.com/2021/06 ... ort-arrete
Dominique Laroche, ancien skieur acrobatique et résident du Lac-Beauport, a été arrêté mercredi matin, relativement à des infractions de nature sexuelle commise sur une personne d’âge mineur.
L’ancien skieur acrobatique de la région, dont la famille est devenue très célèbre dans cette discipline, dans les années 80 et 90, est aujourd’hui courtier immobilier.
Une perquisition a eu lieu mercredi matin, à la résidence de l’ex-sportif de 60 ans, située au 1079 Boulevard du Lac.
Selon la Sûreté du Québec (SQ), il fait face à plusieurs chefs d’accusation dont agression sexuelle, contact sexuel et incitation à des contacts sexuels sur une personne d’âge mineur, en plus de contact sexuel et incitation à des contacts sexuels en situation d’autorité.
Les évènements qui lui sont reprochés seraient survenus entre 2007 et 2020 et implique une victime. «Les évènements auraient débuté alors qu’elle était mineure, et ça s’est poursuivi jusqu’à son âge adulte», explique le sergent Louis-Philippe Bibeau.
Le voisinage consterné
Deux voisins qui avaient remarqué la forte présence policière, mais qui n’étaient pas encore au courant de l’arrestation, on fait part de leur surprise.
«Je suis pas mal surpris, a pour sa part déclaré Luc Béland. Je le connaissais un peu, mais on ne se voyait pas souvent. J’avais une bonne relation avec lui en tant que voisin. Mais on ne connait pas toujours la vie des gens.»
Dominique Laroche a été arrêté et doit rencontrer les policiers mercredi avant-midi. Il sera ensuite libéré sous conditions, avant de faire face à la justice le 16 septembre prochain.
– Avec la collaboration de Martin Lavoie
Dominique Laroche
Né le 13 août 1960 à Lac-Beauport
Père de trois enfants
Athlète de ski acrobatique comme ses frères Yves, Alain et Philippe
Pionnier de la discipline qui en était à ses débuts à la fin des années 1970
Il a participé à 67 épreuves de la Coupe du Monde entre 1980 et 1982, récoltant 9 podiums
Après sa retraite de la compétition, il a notamment fait des spectacles et des films de ski
Analyste télé en ski acrobatique lors des Jeux olympiques de 1994, 1998 et 2002
A aussi été bénévole au Centre National d’entraînement acrobatique de Lac-Beauport
A travaillé dans le milieu des communications
Est désormais courtier immobilier depuis 2010
https://www.journaldequebec.com/2021/06 ... ort-arrete
Et ses frères donc...Quand on parle de la famille Laroche, ce n'est pas rien. C'est Philippe je crois qui a la Cage aux sports. Cette famille est aimée par tout le monde. Ça prenait un mouton noir...Qui aurait pu croire ça de Dominique? Misère, un vrai fléau ces histoires d'agressions sexuelles, ça sort de partout.
T'as juste à porter plainte: une série documentaire pour Léa Clermont-Dion
Constance Cazzaniga
Chaque fois qu'il y a un mouvement de dénonciations sur les réseaux sociaux, d'autres voix s'élèvent pour dire que ce n'est pas la place. « T'as juste à porter plainte », entend-on bien souvent. Mais porter plainte, ça implique généralement de devoir revivre une agression maintes fois en la racontant à répétition, et les crimes de nature sexuelle ayant rarement lieu devant témoin, le verdict de non-culpabilité tombe souvent à l'issue des procédures judiciaires, un portait qui fait que bien des victimes n'osent pas porter plainte.
T'as juste à porter plainte est donc le titre très évocateur d'une nouvelle série documentaire de Léa Clermont-Dion qui sera présentée sur Noovo.ca à la fin de l'été et dans laquelle l'autrice et doctorante en science politique et féministe cherchera à répondre à des questions telles que : qu'est-ce qui attend les victimes qui ont le courage d'entreprendre des démarches judiciaires? Suffit-il de porter plainte pour avoir justice?
La nouveauté qui « se veut à la fois intimiste, critique et optimiste » sera une véritable quête pour Léa Clermont-Dion, qui se questionnera sur les espoirs et les difficultés rencontrés par les victimes qui choisissent cette voie. « Avec ce documentaire, je veux donner la parole aux victimes afin qu’elles témoignent de leur parcours dans le système judiciaire. C’est ma façon de faire avancer les consciences en contribuant à l’amélioration du système de justice et à la façon dont il traite les plaignantes », indique l'animatrice par voie de communiqué.
« Je suis immensément heureuse d'annoncer ce nouveau projet qui me tient à coeur. Choyée de réaliser T'as juste à porter plainte, un documentaire qui porte sur le processus judiciaire vécu par les victimes d'agressions sexuelles », ajoute-t-elle sur Instagram.
Ce sont donc une dizaine de personnes — toutes des femmes, le sexe surreprésenté en matière de crimes de nature sexuelle — qui témoigneront de leur expérience, parfois positive et réparatrice, parfois tout le contraire, mais toujours transformatrice. Les interventions de ces femmes issues d'horizons divers seront ponctuées de celles d'experts, qui offriront différentes perspectives.
« Par ce travail remarquable, Léa fera œuvre utile au moment où tout le monde en arrive à reconnaître combien notre système de justice est mésadapté, à la fois pour les victimes et pour traiter ce genre d’agressions, exprime par voie de communiqué Julie Snyder, qui produit l'émission et qui a elle-même dénoncé Gilbert Rozon sans pouvoir porter plainte à cause des délais de prescription en France, où l'agression aurait eu lieu. Choisir de porter plainte, c’est emprunter un chemin tortueux. Et j’en sais quelque chose. Plus qu’un documentaire, c’est un geste social auquel je suis fière de m’associer, afin de faire évoluer le système de justice et d’assurer une meilleure place pour les victimes ».
T'as juste à porter plainte est coréalisée par Léa Clermont-Dion et son conjoint, Gianluca Della Montagna.
Constance Cazzaniga
Chaque fois qu'il y a un mouvement de dénonciations sur les réseaux sociaux, d'autres voix s'élèvent pour dire que ce n'est pas la place. « T'as juste à porter plainte », entend-on bien souvent. Mais porter plainte, ça implique généralement de devoir revivre une agression maintes fois en la racontant à répétition, et les crimes de nature sexuelle ayant rarement lieu devant témoin, le verdict de non-culpabilité tombe souvent à l'issue des procédures judiciaires, un portait qui fait que bien des victimes n'osent pas porter plainte.
T'as juste à porter plainte est donc le titre très évocateur d'une nouvelle série documentaire de Léa Clermont-Dion qui sera présentée sur Noovo.ca à la fin de l'été et dans laquelle l'autrice et doctorante en science politique et féministe cherchera à répondre à des questions telles que : qu'est-ce qui attend les victimes qui ont le courage d'entreprendre des démarches judiciaires? Suffit-il de porter plainte pour avoir justice?
La nouveauté qui « se veut à la fois intimiste, critique et optimiste » sera une véritable quête pour Léa Clermont-Dion, qui se questionnera sur les espoirs et les difficultés rencontrés par les victimes qui choisissent cette voie. « Avec ce documentaire, je veux donner la parole aux victimes afin qu’elles témoignent de leur parcours dans le système judiciaire. C’est ma façon de faire avancer les consciences en contribuant à l’amélioration du système de justice et à la façon dont il traite les plaignantes », indique l'animatrice par voie de communiqué.
« Je suis immensément heureuse d'annoncer ce nouveau projet qui me tient à coeur. Choyée de réaliser T'as juste à porter plainte, un documentaire qui porte sur le processus judiciaire vécu par les victimes d'agressions sexuelles », ajoute-t-elle sur Instagram.
Ce sont donc une dizaine de personnes — toutes des femmes, le sexe surreprésenté en matière de crimes de nature sexuelle — qui témoigneront de leur expérience, parfois positive et réparatrice, parfois tout le contraire, mais toujours transformatrice. Les interventions de ces femmes issues d'horizons divers seront ponctuées de celles d'experts, qui offriront différentes perspectives.
« Par ce travail remarquable, Léa fera œuvre utile au moment où tout le monde en arrive à reconnaître combien notre système de justice est mésadapté, à la fois pour les victimes et pour traiter ce genre d’agressions, exprime par voie de communiqué Julie Snyder, qui produit l'émission et qui a elle-même dénoncé Gilbert Rozon sans pouvoir porter plainte à cause des délais de prescription en France, où l'agression aurait eu lieu. Choisir de porter plainte, c’est emprunter un chemin tortueux. Et j’en sais quelque chose. Plus qu’un documentaire, c’est un geste social auquel je suis fière de m’associer, afin de faire évoluer le système de justice et d’assurer une meilleure place pour les victimes ».
T'as juste à porter plainte est coréalisée par Léa Clermont-Dion et son conjoint, Gianluca Della Montagna.
Vague de dénonciations
Une personne sur la liste « Dis son nom » veut qu’on taise le sien
Se disant coincée dans un « piège pernicieux », une personnalité publique connue au Québec appartenant au milieu culturel, dont le nom s’est retrouvé sur la liste d’agresseurs sexuels allégués « Dis son nom », demande à la cour de lui permettre d’intenter une poursuite en diffamation anonyme contre ses dénonciateurs.
Tristan Péloquin - La Presse
Une ordonnance de non-publication rendue vendredi par le juge Sylvain Lussier nous interdit de révéler le nom de cette personnalité publique à ce stade. Elle est uniquement désignée par les lettres A. B. dans l’action, qui vise à protéger son identité dans une éventuelle poursuite en diffamation qu’elle souhaite intenter contre « Dis son nom » et l’individu qui l’a dénoncée comme « agresseur sexuel ».
Le nom de cette personnalité publique s’est retrouvé sur la liste « Dis son nom » pour la première fois en août 2020, parmi ceux de 1500 autres personnes qui ont fait l’objet de dénonciations anonymes semblables. Ses avocats ont fait des démarches pour le faire retirer, mais son nom est réapparu plus récemment en mai. « Sache que si tu me poursuis, ta cause devient publique. Donc ce ne sera pas moi qui vais nuire à ta réputation, a écrit le dénonciateur sur sa page Facebook. En voulant la défendre, tu risques fortement d’exposer ce que tu souhaitais ardemment cacher en m’envoyant ta lettre de mise en demeure. Plus jamais le silence. »
Les avocats de la personnalité publique se disent « parfaitement conscients » que leur demande visant à intenter une poursuite en diffamation contre « Dis son nom » et le dénonciateur tout en cachant l’identité de leur client va à l’encontre du principe de la publicité des débats judiciaires, de la liberté de la presse et de la liberté d’expression.
« Comme aller chez le dentiste »
Mais intenter une action en l’exposant à une couverture médiatique ne ferait qu’« aggraver » le préjudice que cette personne dit vivre, en plus d’avoir un impact sur son intégrité psychologique et son droit à la vie privée. « Notre client est coincé dans un piège, orchestré par [le dénonciateur] avec la complicité de “Dis son nom” », a plaidé l’avocat Jocelyn Vézina, qualifiant la liste de « plateforme de diffamation pure et simple ».
Le juge Sylvain Lussier n’a pas caché sa réticence à accorder le privilège de l’anonymat, qui est normalement uniquement réservé aux victimes d’agressions sexuelles. « C’est le propre des poursuites en diffamation : le fait de saisir les tribunaux, il y a un certain risque » de s’exposer au regard public, a-t-il souligné. « Le processus judiciaire n’est pas un processus agréable. C’est comme aller chez le dentiste, ce n’est pas nécessairement plaisant », a-t-il lancé.
«Si je vous donne raison, toutes les actions en diffamation vont finir par se passer à huis clos.»
Le juge Sylvain Lussier
Le fait que la personnalité publique est connue lui impose « de plus grandes responsabilités, mais ça ne lui accorde pas plus de droits » qu’au commun des mortels, a pour sa part insisté l’avocate de « Dis son nom » et du dénonciateur, Me Virginie Dufresne-Lemire.
Dans une cause très similaire, le juge Martin F. Sheehan, de la Cour supérieure, avait refusé en novembre dernier d’accorder l’anonymat à un homme dont le nom s’était aussi retrouvé sur « Dis son nom » et qui souhaitait poursuivre ses administratrices en diffamation. « Il n’existe pas d’intérêt public à la confidentialité qui l’emporte sur le droit constitutionnel à une justice publique et transparente », a tranché le juge Sheehan. Devant cette décision, l’homme a finalement renoncé à attaquer « Dis son nom » en justice.
« Le risque [d’accorder l’anonymat] est de créer un système parallèle de justice pour que les gens dénoncés puissent faire cheminer leur dossier de façon privée. C’est dangereux », a pour sa part plaidé l’avocat Christian Leblanc, qui représentait Le Devoir et Radio-Canada.
Le juge Lussier a pris la cause en délibéré, et devrait rendre un jugement écrit dans les prochains jours.
https://www.lapresse.ca/actualites/just ... e-sien.php
Une personne sur la liste « Dis son nom » veut qu’on taise le sien
Se disant coincée dans un « piège pernicieux », une personnalité publique connue au Québec appartenant au milieu culturel, dont le nom s’est retrouvé sur la liste d’agresseurs sexuels allégués « Dis son nom », demande à la cour de lui permettre d’intenter une poursuite en diffamation anonyme contre ses dénonciateurs.
Tristan Péloquin - La Presse
Une ordonnance de non-publication rendue vendredi par le juge Sylvain Lussier nous interdit de révéler le nom de cette personnalité publique à ce stade. Elle est uniquement désignée par les lettres A. B. dans l’action, qui vise à protéger son identité dans une éventuelle poursuite en diffamation qu’elle souhaite intenter contre « Dis son nom » et l’individu qui l’a dénoncée comme « agresseur sexuel ».
Le nom de cette personnalité publique s’est retrouvé sur la liste « Dis son nom » pour la première fois en août 2020, parmi ceux de 1500 autres personnes qui ont fait l’objet de dénonciations anonymes semblables. Ses avocats ont fait des démarches pour le faire retirer, mais son nom est réapparu plus récemment en mai. « Sache que si tu me poursuis, ta cause devient publique. Donc ce ne sera pas moi qui vais nuire à ta réputation, a écrit le dénonciateur sur sa page Facebook. En voulant la défendre, tu risques fortement d’exposer ce que tu souhaitais ardemment cacher en m’envoyant ta lettre de mise en demeure. Plus jamais le silence. »
Les avocats de la personnalité publique se disent « parfaitement conscients » que leur demande visant à intenter une poursuite en diffamation contre « Dis son nom » et le dénonciateur tout en cachant l’identité de leur client va à l’encontre du principe de la publicité des débats judiciaires, de la liberté de la presse et de la liberté d’expression.
« Comme aller chez le dentiste »
Mais intenter une action en l’exposant à une couverture médiatique ne ferait qu’« aggraver » le préjudice que cette personne dit vivre, en plus d’avoir un impact sur son intégrité psychologique et son droit à la vie privée. « Notre client est coincé dans un piège, orchestré par [le dénonciateur] avec la complicité de “Dis son nom” », a plaidé l’avocat Jocelyn Vézina, qualifiant la liste de « plateforme de diffamation pure et simple ».
Le juge Sylvain Lussier n’a pas caché sa réticence à accorder le privilège de l’anonymat, qui est normalement uniquement réservé aux victimes d’agressions sexuelles. « C’est le propre des poursuites en diffamation : le fait de saisir les tribunaux, il y a un certain risque » de s’exposer au regard public, a-t-il souligné. « Le processus judiciaire n’est pas un processus agréable. C’est comme aller chez le dentiste, ce n’est pas nécessairement plaisant », a-t-il lancé.
«Si je vous donne raison, toutes les actions en diffamation vont finir par se passer à huis clos.»
Le juge Sylvain Lussier
Le fait que la personnalité publique est connue lui impose « de plus grandes responsabilités, mais ça ne lui accorde pas plus de droits » qu’au commun des mortels, a pour sa part insisté l’avocate de « Dis son nom » et du dénonciateur, Me Virginie Dufresne-Lemire.
Dans une cause très similaire, le juge Martin F. Sheehan, de la Cour supérieure, avait refusé en novembre dernier d’accorder l’anonymat à un homme dont le nom s’était aussi retrouvé sur « Dis son nom » et qui souhaitait poursuivre ses administratrices en diffamation. « Il n’existe pas d’intérêt public à la confidentialité qui l’emporte sur le droit constitutionnel à une justice publique et transparente », a tranché le juge Sheehan. Devant cette décision, l’homme a finalement renoncé à attaquer « Dis son nom » en justice.
« Le risque [d’accorder l’anonymat] est de créer un système parallèle de justice pour que les gens dénoncés puissent faire cheminer leur dossier de façon privée. C’est dangereux », a pour sa part plaidé l’avocat Christian Leblanc, qui représentait Le Devoir et Radio-Canada.
Le juge Lussier a pris la cause en délibéré, et devrait rendre un jugement écrit dans les prochains jours.
https://www.lapresse.ca/actualites/just ... e-sien.php
Re: Allégations de harcèlement ou d'agression
OMG que je me creuse la tête pour savoir c'est qui
Some people deserve to be hi-fived.... in the face.... with a chair!
Re: Allégations de harcèlement ou d'agression
André Boisclair ?!
Re: Allégations de harcèlement ou d'agression
Alexandre Barrette??
Je me demande bien pourquoi il voudrait faire enlever son nom et poursuivre quelqu'un, il est déjà passé en cour pour ces accusations. On l'a vu et revu dans les informations en arrivant et sortant du palais de justice. Ce n'est sûrement pas lui mais les initiales correspondent.Lillas a écrit : André Boisclair ?!
Je ne pense pas que A.B. correspond à son vrai nom: il le dit, il veut que la poursuite soit anonyme.
Dans la liste, j'ai vu Réal Béland et Philippe Bond.. peut-être un de ces deux-là...
Ah edit: Herby Moreau aussi...
Dans la liste, j'ai vu Réal Béland et Philippe Bond.. peut-être un de ces deux-là...
Ah edit: Herby Moreau aussi...
Dernière modification par Alegria le dim. juin 06, 2021 11:14 pm, modifié 1 fois.