
Colette Provencher était récemment de passage à QUB, au micro d’Isabelle Maréchal, pour discuter de son sujet de prédilection: la météo. Une passion qu’elle cultive depuis de nombreuses années dans le cadre de son métier.
Au fil de la conversation, elle a abordé les changements climatiques, qui nous jouent des tours ces temps-ci, alors qu’elle soutient qu’autrefois, les quatre saisons étaient bien marquées et facilement reconnaissables. Elle en a aussi profité pour revenir sur son parcours académique, jetant un regard sur les débuts de sa carrière.
«(…) J’ai commencé à Trois-Rivières en 79. J’étais mannequin, et pour gagner mes études et tout ça, parce que j’étais en administration des affaires (…) alors j’ai fait d’autres études que ça. J’ai commencé en… pour étudier en médecine aussi (…) j’ai une spécialité en français (…)», lance-t-elle, interrompue par Isabelle, qui s’est alors exclamée en lui disant qu’elle aurait donc pu faire tellement d’autres affaires.
Questionnée sur la remarque d’Isabelle, qui lui disait qu’elle aurait pu faire tellement d’autres choses, Colette a expliqué qu’elle avait étudié parce qu’elle en avait envie, mais aussi parce qu’elle en avait besoin. Elle en a profité pour aborder un sentiment qui la suit depuis longtemps.
«(…) J’ai une insécurité dans la vie, je suis insécure, profondément, et j’ai besoin, Isabelle, d’en savoir tellement plus. Juste pour te dire bonjour (…) ma besace, elle a besoin d’être tellement pleine. Et tu sais quoi? Après toutes ces années-là, encore une fois, quand j’entre en ondes, si tu savais tout ce que j’ai dans la besace, qui ne sort jamais, au cas où j’aie à faire du temps (…)», témoigne-t-elle ensuite, questionnée sur pourquoi elle est insécure.
«Ah, ça vient de mon enfance (…)», affirme-t-elle, ajoutant qu’elle fait de la thérapie qui lui apprend beaucoup.
«(…) L’insécurité, ça m’a toujours suivie. Et sais-tu quoi? Je l’embrasse. Je trouve que c’est ça qui m’a faite, c’est ça qui m’a formée, c’est ça qui fait qui je suis aujourd’hui (…)», ajoute-t-elle.
Un sentiment qui habite peut-être bien d’autres, tout comme Colette.
Ses connaissances l’ont néanmoins menée vers un beau parcours professionnel, faisant d’elle une femme à la fois admirée et accomplie.