Des chercheurs canadiens identifient l'enzyme responsable

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Earendil
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Le mercredi 20 juillet 2005


Photo : AP

problèmes de croissance foetale

Des chercheurs canadiens identifient l'enzyme responsable

Nicolas.Saint-Pierre

La Presse

Une lueur d'espoir point à l'horizon pour les femmes enceintes dont le foetus accuse un retard de croissance. Des chercheurs d'Ottawa viennent de lever le voile sur les origines de cette anomalie, qui représente la deuxième cause de mortalité infantile en importance dans les pays développés.

La restriction de la croissance foetale, qui touche 3 % des femmes enceintes, est responsable d'un nombre élevé de fausses couches et de naissances prématurées. « C'est un problème très important », affirme Andrée Gruslin, obstétricienne et chercheuse à l'Institut de recherche en santé d'Ottawa (IRSO).

Au cours de sa carrière, la Dre Gruslin a rencontré plusieurs patientes qui n'ont pu mener leur grossesse à terme parce que leur placenta était trop petit. L'une d'elles a fait huit fausses couches consécutives en raison d'un retard de croissance intra-utérin. La Dre Gruslin peut maintenant lui expliquer pourquoi.

Après plusieurs années de recherche, l'obstétricienne et son équipe sont parvenues à identifier une enzyme, la pro-protéine convertase 4 (PC4), qui serait responsable du problème. Les chercheurs ont en effet découvert que cette enzyme joue un rôle déterminant dans l'activation d'une autre molécule, l'IGF2, essentielle à la croissance normale du placenta et du foetus.




« Quand elle est produite, la molécule d'IGF2 est inactive, explique Andrée Gruslin. Pour qu'elle puisse devenir active et jouer son rôle, la molécule doit être coupée. » C'est là qu'intervient l'enzyme PC4, qui agit un peu comme une paire de ciseaux.

Dans le cadre de leur étude, les chercheurs ont constaté que « les femmes qui ont des bébés avec des retards de croissance ont une proportion beaucoup plus grande de molécules IGF2 non coupées dans leur sang que celles qui portent des foetus qui grossissent normalement ». Conclusion des chercheurs: « Chez ces patientes-là, l'enzyme PC4 se retrouve en quantité insuffisante ou ne fonctionne pas très bien », explique Mme Gruslin.

Cette découverte, qui est publiée dans le dernier numéro du magazine Proceedings of the National Academy of Sciences, offre des perspectives intéressantes sur le plan médical. Les chercheurs de l'IRSO espèrent mettre au point, au cours des prochaines années, un test de dépistage qui permettra d'identifier rapidement les femmes chez qui l'enzyme PC4 est déficitaire. On souhaite aussi développer un nouveau traitement qui agirait sur le gène responsable de la production de l'enzyme PC4 afin de traiter l'anomalie à sa source.
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
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