Plantes ayant pas besoin de beaucoup de soleil

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Daffney
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Message par Daffney »

Bonjour !!!

Je cherche une plante qui n'aurait pas besoin de beaucoup de soleil. Mon copain habite dans un sous-sol et il reçoit très peu de soleil et on cherche une plante qui en a pas besoin de beaucoup.

Merci !!!
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jaskab
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Message par jaskab »

J'aimerais bien t'aider, mais je ne m'y connais pas beaucoup.

Faudrait qu'Anthurium passe par ici.
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Jael
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Message par Jael »

Plantes d’intérieur pour coins peu éclairés
Larry Hodgson, Collaboration spéciale
05/03/2005
Le Soleil

Je me suis inspiré pour cette chronique d’une lettre de Bruno, qui écrivait : « J’ai perdu la plupart de mes plantes depuis mon déménagement dans un demi-sous-sol. Le problème est un manque de soleil. Par la fenêtre du salon, j’ai un peu de lumière le matin l’été, mais par la fenêtre arrière, aucun soleil. Quelles plantes me suggérez-vous ? »

Ayant vécu la même chose (en déménageant dans un demi-sous-sol avec 500 plantes, j’en ai perdu 450 en moins de huit mois !), je sais à quel point c’est décevant. Heureusement qu’il existe quelques plantes, mais réellement très peu, qui peuvent composer avec un manque de lumière. On le comprend : la lumière, c’est la source d’énergie des plantes. Sans elle, elles ne peuvent que dépérir… sauf quelques plantes très robustes qui peuvent composer avec un éclairage faible.





Remarquez que les plantes suivantes tolèrent un éclairage faible ; pour une croissance vigoureuse, elles préfèrent quand même un éclairage moyen avec un peu de soleil chaque jour. Par contre, même dans un emplacement qui ne reçoit aucun rayon de soleil direct, mais où il fait au moins assez clair pour lire le journal, les plantes suivantes peuvent survivre des années de temps.

Définition

Un des problèmes lorsqu’on veut choisir des plantes tolérant l’ombre est de trouver un marchand qui a les mêmes définitions que nous. Selon la définition typique d’un pépiniériste, toute plante qui peut survivre à quatre semaines d’éclairage faible est une plante tolérant l’ombre. C’est que les marchands n’ont guère confiance en notre capacité d’entretenir une plante d’intérieur. Une plante de quatre semaines, de leur point de vue, a déjà fait sa part et est prête à être remplacée. Or, le jardinier amateur s’attend à ce qu’une plante survive non pas quatre semaines, mais quatre ans et plus ! Quand le marchand dit alors qu’une plante comme le caoutchouc (Ficus elastica), le monstéra (Monstera deliciosa) ou la fougère de Boston (Nephrolepis exaltata) sont des plantes d’ombre, il a raison — selon sa définition —, mais vous serez très déçu du résultat, car ces plantes ne feront pas long feu à moins de recevoir, au contraire, beaucoup de soleil quotidien.

Plantes d’ombre de a à Z

Les plantes suivantes ont toutes la capacité de survivre plusieurs années dans un emplacement ombragé.

Aglaonéma (Aglaonema spp) : plante dressée aux tiges épaisses courtes et aux feuilles lancéolées charnues souvent marquées d’argent. Sa croissance est très lente. Avec le temps, elle devient dégarnie à la base : dépotez alors la plante et coupez cinq cm du fond de sa motte de racines, puis rempotez-la cinq cm plus profondément qu’avant, enterrant les tiges nues. De nouvelles racines se formeront sur la partie recouverte de terre et bientôt la plante paraîtra comme neuve.

Aspidistra (Aspidistra eliator) : c’est une plante aux feuilles coriaces et lancéolées partant d’un rhizome horizontal souterrain sur un pétiole solide. Sous un éclairage très faible, l’aspidistra pousse si lentement que parfois vous avez l’impression qu’il est en plastique, mais au moins il survit. Les Français l’appellent « plante des marchands de vin », car il est si tolérant à l’ombre qu’il pourrait survivre dans un caveau.

Dieffenbachia (Dieffenbachia spp.) : c’est une grande plante avec une tige dressée très épaisse et d’énormes feuilles maculées de crème, faisant un peu penser à un aglaonéma aux feuilles plus larges. Fait un excellent arbre d’intérieur.

Dragonnier (Dracaena spp.) : il existe plusieurs espèces de dragonnier (aussi appelés dracénas), mais deux sont particulièrement adaptés aux conditions ombragées : le dracéna de Derema (D. deremensis), à tige verte et aux feuilles étroites et vert foncé, souvent rehaussées de striures jaunes ou blanches, et le dracéna fragrant (D. fragans) au tronc épais et ligneux et aux feuilles plus larges, parfois à cœur jaunâtre. Tous deux font d’excellents arbres d’intérieur.

Figuier pleureur (Ficus benjamina) : plusieurs vont s’étonner que j’inclus cette plante ici, car le figuier pleureur est réputé pour sa capacité à perdre tout son feuillage quand les conditions ne lui conviennent pas, mais en fait, si on l’acclimate graduellement, il finit par très bien s’adapter à l’ombre. Avec son tronc très ramifié et ses petites feuilles pointues, c’est sans doute la plante qui ressemble le plus à notre idée d’un arbre. Avec le temps, il devient gigantesque et peut, si on ne le taille pas, remplir une pièce.

Homaloména (Homalomena spp.) : peu connu du grand public, l’homaloména, qui peut, selon les espèces, avoir des feuilles cordiformes ou ovales, fait une plante basse qui pousse en touffe et qui peut même fleurir sous un éclairage faible, bien que les fleurs soient peu intéressantes.

Hoya (Hoya carnosa) : aussi appelée fleur de cire ou fleur de porcelaine, est l’une des rares plantes qui fleurissent bien même à l’ombre. Par contre, la croissance de cette plante grimpante est terriblement lente : elle peut prendre 5 à 10 ans avant de produire ses premières ombelles de fleurs parfumées roses ou blanches au cœur plus foncé. En attendant, heureusement, son feuillage est attrayant : épais et ciré. C’est une plante grimpante ou retombante aux tiges qui courent partout. Laissez-lui de l’espace.

Lierre anglais (Hedera helix) : il existe d’innombrables cultivars de cette plante, à feuilles petites ou grosses, entières ou découpées, vertes ou panachées. C’est une grimpante souvent cultivée en panier suspendu d’où l’on peut faire retomber ses tiges arquées.

Lis de la paix (Spathiphyllum spp.) : il existe de nombreux cultivars de lis de la paix dans toutes les tailles : certains n’atteignent que 20 cm de hauteur à pleine maturité, d’autres presque 2 m. La plante forme une rosette de feuilles lancéolées luisantes et produit, à l’occasion, même à l’ombre, des fleurs blanches en forme de voile. Elle fleurit à l’ombre, mais encore mieux dans un éclairage moyen.

Palmier nain (Chamaedorea elegans) : les marchands suggèrent souvent les palmiers comme plantes pour les coins peu éclairés, mais la plupart y dépérissent assez rapidement. Seul le palmier nain, avec sa tige verte annelée et ses frondes vertes découpées comme une plume, est vraiment un bon candidat pour les coins sans soleil direct.

Philodendron grimpant (Philodendron oxycardium scandens) : il s’agit d’une plante grimpante aux feuilles vert foncé en forme de cœur. Sa tolérance à l’ombre est légendaire : on connaît des plantes quinquagénaires qui n’ont pas vu un seul rayon de soleil depuis qu’elles ont été vendues. On peut bien sûr la faire grimper sur un treillis ou autre support, mais aussi la faire retomber d’un panier suspendu.

Pothos (Epipremnum aureum) : très proche du philodendron, mais aux feuilles un peu plus allongées et striées ou maculées de jaune ou de blanc. Comme le philodendron, on peut le faire grimper ou retomber.

Sansevière (Sansevieria trifasciata) : appelée aussi langue de belle-mère, cette plante grasse, aux longues feuilles charnues et pointues marbrées de gris qui s’élèvent directement du sol, sans pétiole, est l’une des plantes les plus tolérantes à l’ombre, même si elle préfère un soleil intense.

Syngonium (Syngonium spp.) : ce parent du philodendron est tout aussi résistant au manque de soleil. Dans sa jeunesse, il produit une rosette de feuilles en forme de flèche, parfois marbrées crème ou de couleur rose ou rouge. Avec le temps, il développe toutefois des tiges longues et des feuilles découpées, devenant de plus une plante grimpante ou retombante.

Zamioculcas (Zamioculcus zamiifolia) : nouvelle sur le marché, cette plante curieuse à frondes pennées et au pétiole enflé ressemble à un palmier, mais sans tronc. Elle est parfaitement à l’aise dans les coins les plus ombragés.

Culture

Évidemment, chacune de ces plantes a ses propres besoins culturaux, mais en général, toutes aiment les températures normales d’intérieur et préfèrent une pièce bien humidifiée l’hiver. Comme les plantes qui ont peu de lumière poussent très lentement, il est inutile de les fertiliser tant qu’elles poussent à l’ombre. Aussi, il vaut mieux arroser très attentivement les plantes qui manquent de lumière : comme elles ne peuvent pas absorber l’eau aussi rapidement que les plantes qui poussent au soleil, elles sont plus sujettes à la pourriture. Le secret, c’est de bien les arroser, puis d’attendre que le terreau soit presque sec avant de les arroser de nouveau. --Message edité par jael le 2006-04-15 12:44:56--
Daffney
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Message par Daffney »

Merci !!!!
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