En route vers Athènes...!
Photo AP
Jeux olympiques de 2004
En route vers Athènes
François Fournier
Cyberpresse
Dans quelques mois à peine, soit du 13 au 29 août, la folie des Jeux s'emparera à nouveau de la planète.
Comme à chaque quatre ans, des millions de spectateurs se masseront alors sur les lieux des compétitions ou devant leur téléviseur pour suivre les exploits des plus grands athlètes mondiaux. Larmes, joie, fierté, déception, courage, ténacité, orgueil, compassion, autant de sentiments qui opposeront et uniront à la fois les cinq continents durant deux semaines.
En 2004, les Jeux retournent en Grèce, berceau qui les a déjà vus naître à deux reprises. Une première fois à Olympie en 776 avant notre ère et une seconde fois en 1896, année où Pierre de Coubertin ressuscita les Jeux dans leur pays d'origine.
Les Jeux d'Athènes offriront aux amateurs pas moins de 28 sports regroupant un total de 37 disciplines, soient l'athlétisme, l'aviron, le badmington, la balle-molle, le baseball, le basketball, la boxe, le canoë-kayak, le cyclisme, l'équitation, l'escrime, la gymnastique, l'haltérophilie, le handball, le hockey, le judo, la lutte, la natation, le pentathlon moderne, le soccer, le taekwondo, le tennis, le tennis de table, le tir, le tir à l'arc, le triathlon, la voile, le volleyball.
Rappelons que pour être considéré olympique, un sport doit être «largement pratiqué par les hommes dans au moins 75 pays et sur 4 continents, et par les femmes dans au moins 40 pays et sur 3 continents» selon la définition officielle.
La Flamme olympique
Symbole de l'olympisme, de la compétition noble, de l'amitié et de la paix, la Flamme olympique est toujours allumée à Olympie puis transportée ensuite jusqu'au stade de la ville hôte des Jeux. Cette année, pour la première fois de son histoire, la Flamme sera transportée à travers le monde et unira les cinq continents.
Le relais de la Flamme olympique débutera donc par une cérémonie à Olympie le 25 mars prochain, cérémonie au cours de laquelle la Flamme sera allumée. Cette dernière entamera ensuite un long périple de 78 jours et d'environ 78 000 km. Hors des frontières grecques, 3 600 porteurs transporteront la Flamme sur les cinq continents. Au terme de ce voyage, soit le 9 juillet, la Flamme sera de retour en Grèce. Dès lors, près de 7 700 porteurs se relaieront à travers le pays, pour conduire la Flamme jusqu'au stade d'Athènes, à temps pour la cérémonie d'ouverture du 13 août.
Les athlètes canadiens
On attend à Athènes pas moins de 10 000 athlètes, dont plus de 300 Canadiens selon le Comité olympique canadien (COC).
Fabricants d'articles de sport
Des millions d'ouvriers et de salariés exploités
Agence France-Presse
Londres
Les fabricants d'articles de sport, chaussures et maillots, exploitent des millions d'ouvriers et salariés dans le monde entier afin de profiter des Jeux Olympiques qui auront lieu cet été à Athènes, a accusé Oxfam jeudi.
L'organisation non-gouvernementale britannique a lancé une campagne mondiale baptisée «Play Fair at Olympics» (littéralement: jouez juste aux Jeux Olympiques) faisant pression sur le Comité international olympique (CIO) et les fabricants d'articles de sport.
Cette campagne dénonce l'attitude de grandes marques internationalement connues qui, pour profiter de la popularité des Jeux Olympiques d'Athènes, mettent leurs employés dans des conditions de travail difficiles, voire insupportables, selon Oxfam.
«Afin d'honorer les commandes, les fournisseurs des grands groupes obligent leurs employés à travailler plus longtemps et plus intensément, leur refusant des droits pourtant fondamentaux», a regretté Oxfam.
Selon les éléments recueillis par Oxfam et l'organisation Clean Clothes (Habits propres) qui enquêtent sur les pratiques salariales dans l'industrie textile, les fabricants d'articles de sport mettent sous pression leurs fournisseurs pour livrer leurs commandes à temps.
Oxfam cite dans son communiqué le témoignage d'une Indonésienne travaillant dans une usine qui fournit les marques Fila, Puma, Nike, Adidas et Lotto.
«Si je n'atteins pas mon objectif quotidien durant mes heures normales de travail, je dois faire des heures supplémentaires sans être payée en plus», a-t-elle dit aux enquêteurs d'Oxfam.
«Je n'ai aucune sécurité de l'emploi», a-t-elle ajouté.
Selon Oxfam, le CIO devrait faire pression sur ces équipementiers sportifs qui sont aussi des commanditaires des Jeux Olympiques et qui paient des droits pour l'utilisation des anneaux olympiques.
«L'industrie textile doit dire non à la pression des prix, offrir des délais plus appropriés et traiter sa main d'oeuvre de façon adéquate: c'est aussi important que les prix, les délais de livraison et la qualité des produits», a souligné Oxfam.
Des millions d'ouvriers et de salariés exploités
Agence France-Presse
Londres
Les fabricants d'articles de sport, chaussures et maillots, exploitent des millions d'ouvriers et salariés dans le monde entier afin de profiter des Jeux Olympiques qui auront lieu cet été à Athènes, a accusé Oxfam jeudi.
L'organisation non-gouvernementale britannique a lancé une campagne mondiale baptisée «Play Fair at Olympics» (littéralement: jouez juste aux Jeux Olympiques) faisant pression sur le Comité international olympique (CIO) et les fabricants d'articles de sport.
Cette campagne dénonce l'attitude de grandes marques internationalement connues qui, pour profiter de la popularité des Jeux Olympiques d'Athènes, mettent leurs employés dans des conditions de travail difficiles, voire insupportables, selon Oxfam.
«Afin d'honorer les commandes, les fournisseurs des grands groupes obligent leurs employés à travailler plus longtemps et plus intensément, leur refusant des droits pourtant fondamentaux», a regretté Oxfam.
Selon les éléments recueillis par Oxfam et l'organisation Clean Clothes (Habits propres) qui enquêtent sur les pratiques salariales dans l'industrie textile, les fabricants d'articles de sport mettent sous pression leurs fournisseurs pour livrer leurs commandes à temps.
Oxfam cite dans son communiqué le témoignage d'une Indonésienne travaillant dans une usine qui fournit les marques Fila, Puma, Nike, Adidas et Lotto.
«Si je n'atteins pas mon objectif quotidien durant mes heures normales de travail, je dois faire des heures supplémentaires sans être payée en plus», a-t-elle dit aux enquêteurs d'Oxfam.
«Je n'ai aucune sécurité de l'emploi», a-t-elle ajouté.
Selon Oxfam, le CIO devrait faire pression sur ces équipementiers sportifs qui sont aussi des commanditaires des Jeux Olympiques et qui paient des droits pour l'utilisation des anneaux olympiques.
«L'industrie textile doit dire non à la pression des prix, offrir des délais plus appropriés et traiter sa main d'oeuvre de façon adéquate: c'est aussi important que les prix, les délais de livraison et la qualité des produits», a souligné Oxfam.
Athènes 2004
Il reste «assez de temps»
Agence France-Presse
Athènes
Le président du Comité international olympique (CIO), Jacques Rogge a estimé, samedi, qu'«il reste encore assez de temps pour permettre que les Jeux d'Athènes soient un succès», tout en soulignant que les organisateurs grecs doivent continuer à «travailler très vite.»
«Je reste confiant. C'est un défi, mais c'est faisable», a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse à l'issue de la réunion à Athènes de la commission exécutive du CIO.
M. Rogge a estimé qu'il y aurait «bien entendu» des problèmes pendant les Jeux d'Athènes. «Il y en a eu lors de tous les Jeux», a-t-il dit avant de rappeler que lors des JO de Sydney en 2000, «les 10 premiers jours d'ouverture du village olympique et les premiers jours de compétition ont été très difficiles en matière de transports», mais que ces problèmes avaient été résolus.
Il a également rappelé qu'il avait lui-même tiré la sonnette d'alarme en 2002 pour que le CIO adresse un avertissement à la Grèce quand il était encore président de la coordination des Jeux d'Athènes.
Sécurité
L'ordre des priorités exprimées par M. Rogge pour juger du succès ou non des Jeux est à ce titre éclairant: tout d'abord la sécurité, ensuite de très bonnes conditions pour les athlètes, un bon système de transports, notamment pour la famille olympique, et de bonnes installations pour les médias.
Le président du CIO a rappelé une nouvelle fois que le toit du stade olympique dessiné par l'architecte espagnol Santiago Calatrava, et qui connaît quelques retards, n'était pas une priorité.
Pour lui, les quelque 1,5 million de visiteurs attendus à Athènes passent derrière les «40 milliards de téléspectateurs» prévus qui sont «les plus importants.»
M. Rogge a par ailleurs annoncé que le contrat pour la construction du toit de la piscine olympique serait signé lundi et a assuré que «le léger retard pris» sur ce chantier «sera rattrapé.»
Il reste «assez de temps»
Agence France-Presse
Athènes
Le président du Comité international olympique (CIO), Jacques Rogge a estimé, samedi, qu'«il reste encore assez de temps pour permettre que les Jeux d'Athènes soient un succès», tout en soulignant que les organisateurs grecs doivent continuer à «travailler très vite.»
«Je reste confiant. C'est un défi, mais c'est faisable», a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse à l'issue de la réunion à Athènes de la commission exécutive du CIO.
M. Rogge a estimé qu'il y aurait «bien entendu» des problèmes pendant les Jeux d'Athènes. «Il y en a eu lors de tous les Jeux», a-t-il dit avant de rappeler que lors des JO de Sydney en 2000, «les 10 premiers jours d'ouverture du village olympique et les premiers jours de compétition ont été très difficiles en matière de transports», mais que ces problèmes avaient été résolus.
Il a également rappelé qu'il avait lui-même tiré la sonnette d'alarme en 2002 pour que le CIO adresse un avertissement à la Grèce quand il était encore président de la coordination des Jeux d'Athènes.
Sécurité
L'ordre des priorités exprimées par M. Rogge pour juger du succès ou non des Jeux est à ce titre éclairant: tout d'abord la sécurité, ensuite de très bonnes conditions pour les athlètes, un bon système de transports, notamment pour la famille olympique, et de bonnes installations pour les médias.
Le président du CIO a rappelé une nouvelle fois que le toit du stade olympique dessiné par l'architecte espagnol Santiago Calatrava, et qui connaît quelques retards, n'était pas une priorité.
Pour lui, les quelque 1,5 million de visiteurs attendus à Athènes passent derrière les «40 milliards de téléspectateurs» prévus qui sont «les plus importants.»
M. Rogge a par ailleurs annoncé que le contrat pour la construction du toit de la piscine olympique serait signé lundi et a assuré que «le léger retard pris» sur ce chantier «sera rattrapé.»
Une sécurité maximale aux Jeux d'Athènes
Mardi 16 mars 2004 - ATHENES (AP) - La présidente du comité d'organisation des Jeux olympiques d'Athènes, Gianna Angelopoulos-Daskalaki, a répété mardi que la Grèce mettait tout en oeuvre pour garantir la sécurité de l'événement, prévu du 13 au 29 août.
"Les Jeux se dérouleront et tout ce qui doit être mis en oeuvre pour les Jeux le sera", a-t-elle déclaré, à 150 jours de la cérémonie d'ouverture des JO.
"La Grèce donnera une réponse catégorique à tous ceux qui ont osé douter d'elle."
Mme Gianna Angelopoulos-Daskalaki a fait ces déclarations après avoir fait le point sur les préparatifs des Jeux, et notamment sur le dispositif de sécurité, avec le nouveau Premier ministre Costas Caramanlis.
Elle a ensuite participé à une réunion d'une commission spéciale chargée de surveiller les progrès d'un exercice de sécurité de grande envergure impliquant environ 400 militaires américains et 1500 policiers, gardes-côtes, pompiers et soldats grecs. Baptisé "Bouclier d'Hercule", cet exercice de deux semaines a débuté le 10 mars. Des experts originaires de Grande-Bretagne, d'Allemagne d'Israël et du Canada y participent également.
La Grèce a déjà consacré plus de 650 millions d'euros (1,07 milliard $ Can) au budget sécurité des Jeux olympiques d'Athènes, une somme record dans l'histoire des JO.
Le pays a mis sur pied ses plans de sécurité avec l'aide d'un groupe composé de représentants de sept pays. La semaine dernière, la Grèce a également demandé l'aide de l'OTAN, requête qui est examinée ces jours-ci à Bruxelles.
Pendant les Jeux, plus de 50 000 policiers et militaires seront déployés et environ 1400 caméras de surveillance seront installées. Des hélicoptères et des avions AWACS de l'OTAN devraient assurer également la surveillance de l'événement. Le survol des sites olympiques sera strictement interdit.
Le secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, Yiannis Vallinakis, - qui était reçu mardi à Paris par la ministre chargée des affaires européennes Noëlle Lenoir avec laquelle il a examiné les moyens de renforcer les moyens de lutte contre le terrorisme au niveau européen -, a assuré pour sa part qu'il s'agirait de "JO sûrs".
"Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour que ce but soit atteint, a-t-il dit. Les Européens seront fiers de ces Jeux olympiques."
Mardi 16 mars 2004 - ATHENES (AP) - La présidente du comité d'organisation des Jeux olympiques d'Athènes, Gianna Angelopoulos-Daskalaki, a répété mardi que la Grèce mettait tout en oeuvre pour garantir la sécurité de l'événement, prévu du 13 au 29 août.
"Les Jeux se dérouleront et tout ce qui doit être mis en oeuvre pour les Jeux le sera", a-t-elle déclaré, à 150 jours de la cérémonie d'ouverture des JO.
"La Grèce donnera une réponse catégorique à tous ceux qui ont osé douter d'elle."
Mme Gianna Angelopoulos-Daskalaki a fait ces déclarations après avoir fait le point sur les préparatifs des Jeux, et notamment sur le dispositif de sécurité, avec le nouveau Premier ministre Costas Caramanlis.
Elle a ensuite participé à une réunion d'une commission spéciale chargée de surveiller les progrès d'un exercice de sécurité de grande envergure impliquant environ 400 militaires américains et 1500 policiers, gardes-côtes, pompiers et soldats grecs. Baptisé "Bouclier d'Hercule", cet exercice de deux semaines a débuté le 10 mars. Des experts originaires de Grande-Bretagne, d'Allemagne d'Israël et du Canada y participent également.
La Grèce a déjà consacré plus de 650 millions d'euros (1,07 milliard $ Can) au budget sécurité des Jeux olympiques d'Athènes, une somme record dans l'histoire des JO.
Le pays a mis sur pied ses plans de sécurité avec l'aide d'un groupe composé de représentants de sept pays. La semaine dernière, la Grèce a également demandé l'aide de l'OTAN, requête qui est examinée ces jours-ci à Bruxelles.
Pendant les Jeux, plus de 50 000 policiers et militaires seront déployés et environ 1400 caméras de surveillance seront installées. Des hélicoptères et des avions AWACS de l'OTAN devraient assurer également la surveillance de l'événement. Le survol des sites olympiques sera strictement interdit.
Le secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, Yiannis Vallinakis, - qui était reçu mardi à Paris par la ministre chargée des affaires européennes Noëlle Lenoir avec laquelle il a examiné les moyens de renforcer les moyens de lutte contre le terrorisme au niveau européen -, a assuré pour sa part qu'il s'agirait de "JO sûrs".
"Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour que ce but soit atteint, a-t-il dit. Les Européens seront fiers de ces Jeux olympiques."
Des policiers en civil avec les athlètes américains et britanniques
Mardi 16 mars 2004 - LONDRES (AFP) - Des policiers en civil accompagneront les sportifs britanniques et américains aux Jeux olympiques d'Athènes (13-29 août), a annoncé mardi le quotidien The London Evening Standard.
Ces policiers seront chargés de surveiller les compétiteurs lorsque ceux-ci quitteront les zones sécurisées comme le village des athlètes et les sites des compétitions et se rendront dans des lieux publics.
Des mesures anti-terroristes sans précédent dans l'histoire des JO ont été prises pour ces Jeux 2004. Plus de 50.000 membres des forces de sécurité, dont 10.000 militaires, seront chargés de la protection des athlètes, des officiels et des visiteurs pendant les compétitions.
Le directeur du FBI (police fédérale américaine), Robert Mueller, s'était rendu en novembre en Grèce pour discuter de la sécurité des jeux Olympiques.
David Vennes, le N.1 de l'anti-terrorisme de Scotland Yard, est allé à Athènes la semaine dernière, pour y assister aux exercices de simulation du "Bouclier d'Hercule", le plan de sécurité anti-terroriste pour les Jeux, testé actuellement et jusqu'au 23 mars.
Mardi 16 mars 2004 - LONDRES (AFP) - Des policiers en civil accompagneront les sportifs britanniques et américains aux Jeux olympiques d'Athènes (13-29 août), a annoncé mardi le quotidien The London Evening Standard.
Ces policiers seront chargés de surveiller les compétiteurs lorsque ceux-ci quitteront les zones sécurisées comme le village des athlètes et les sites des compétitions et se rendront dans des lieux publics.
Des mesures anti-terroristes sans précédent dans l'histoire des JO ont été prises pour ces Jeux 2004. Plus de 50.000 membres des forces de sécurité, dont 10.000 militaires, seront chargés de la protection des athlètes, des officiels et des visiteurs pendant les compétitions.
Le directeur du FBI (police fédérale américaine), Robert Mueller, s'était rendu en novembre en Grèce pour discuter de la sécurité des jeux Olympiques.
David Vennes, le N.1 de l'anti-terrorisme de Scotland Yard, est allé à Athènes la semaine dernière, pour y assister aux exercices de simulation du "Bouclier d'Hercule", le plan de sécurité anti-terroriste pour les Jeux, testé actuellement et jusqu'au 23 mars.
Un mystérieux trou en plein centre du stade olympique
Vendredi 5 mars 2004 - ATHENES, (AFP) - La majorité des ouvriers qui travaillaient vendredi sur le stade olympique s'affairaient autour d'un gigantesque trou cintré de béton en plein milieu du terrain, mais les organisateurs qui faisaient visiter le chantier à la presse internationale sont restés le plus discret possible sur sa destination.
Les organisateurs avaient posé une condition sine qua non à cette visite: pas une seule photo. Une discrétion de nature à relancer la curiosité des visiteurs qui, du coup, avançaient toute sorte d'hypothèses. Tous sont au moins tombés d'accord sur une chose: "Cela a un rapport avec la cérémonie d'ouverture". Motus en revanche du côté des organisateurs.
Les ouvriers étaient en tout cas bien plus nombreux vendredi dans le stade que sur le chantier voisin des deux arches du toit qui attendent d'être enfin terminées pour pouvoir être glissées sur des rails jusqu'à leur position définitive. A peine pouvait-on en voir une poignée à l'oeuvre.
Le glissement devrait commencer mi-avril ou fin-avril et être terminé début mai, a assuré à l'AFP Nikos Louridas. Celui du vélodrome n'est qu'une question de jours, selon lui.
"Je ne comprends pas pourquoi la presse se fait autant d'inquiétude pour le toit. D'accord, nous avons quelques jours de retard, mais nous avançons", a affirmé un autre responsable.
Chemin de boue
Alors que le CIO, inquiet des retards, répète de plus en plus fort que son achèvement n'est pas "essentiel" au bon déroulement des Jeux, les organisateurs grecs semblent tenir particulièrement à ce que le toit soit mené à bien. Le toit devrait probablement jouer lui aussi un rôle important lors de la cérémonie d'ouverture, peut-être en rapport avec le mystérieux trou.
S'il y a du travail à l'extérieur, l'intérieur n'est pas en reste. Les anciens poteaux des buts du stade qui, après avoir abrité les Championnats du monde d'athlétisme de 1997, a reçu pendant des années les matches de football de l'équipe d'Olympiakos, sont encore debout, un peu perdus au milieu de ce chantier de boue et de béton.
De même, les deux écrans géants utilisés en 1997 n'ont pas encore été remplacés, tout comme les cabines des commentateurs dont les anciens câbles ont été sectionnés. Certes les gradins en ciment, très abîmés par des années d'utilisation peu respectueuse des supporteurs de l'Olympiakos, ont été restaurés, mais les 75.000 sièges en plastique doivent encore y être installés.
Quant à la piste d'athlétisme où se dérouleront les plus prestigieuses épreuves des Jeux, elle n'est à ce jour qu'un large chemin de boue où se succèdent les bétonnières.
Ce qui est le plus inquiétant, souligne un responsable technique d'une agence de presse internationale, c'est que l'installation des câbles pour les télévisions et les installations techniques n'a même pas commencé. Même si le toit est terminé à l'heure, "ils n'auront pas beaucoup de temps" pour cela.
Vendredi 5 mars 2004 - ATHENES, (AFP) - La majorité des ouvriers qui travaillaient vendredi sur le stade olympique s'affairaient autour d'un gigantesque trou cintré de béton en plein milieu du terrain, mais les organisateurs qui faisaient visiter le chantier à la presse internationale sont restés le plus discret possible sur sa destination.
Les organisateurs avaient posé une condition sine qua non à cette visite: pas une seule photo. Une discrétion de nature à relancer la curiosité des visiteurs qui, du coup, avançaient toute sorte d'hypothèses. Tous sont au moins tombés d'accord sur une chose: "Cela a un rapport avec la cérémonie d'ouverture". Motus en revanche du côté des organisateurs.
Les ouvriers étaient en tout cas bien plus nombreux vendredi dans le stade que sur le chantier voisin des deux arches du toit qui attendent d'être enfin terminées pour pouvoir être glissées sur des rails jusqu'à leur position définitive. A peine pouvait-on en voir une poignée à l'oeuvre.
Le glissement devrait commencer mi-avril ou fin-avril et être terminé début mai, a assuré à l'AFP Nikos Louridas. Celui du vélodrome n'est qu'une question de jours, selon lui.
"Je ne comprends pas pourquoi la presse se fait autant d'inquiétude pour le toit. D'accord, nous avons quelques jours de retard, mais nous avançons", a affirmé un autre responsable.
Chemin de boue
Alors que le CIO, inquiet des retards, répète de plus en plus fort que son achèvement n'est pas "essentiel" au bon déroulement des Jeux, les organisateurs grecs semblent tenir particulièrement à ce que le toit soit mené à bien. Le toit devrait probablement jouer lui aussi un rôle important lors de la cérémonie d'ouverture, peut-être en rapport avec le mystérieux trou.
S'il y a du travail à l'extérieur, l'intérieur n'est pas en reste. Les anciens poteaux des buts du stade qui, après avoir abrité les Championnats du monde d'athlétisme de 1997, a reçu pendant des années les matches de football de l'équipe d'Olympiakos, sont encore debout, un peu perdus au milieu de ce chantier de boue et de béton.
De même, les deux écrans géants utilisés en 1997 n'ont pas encore été remplacés, tout comme les cabines des commentateurs dont les anciens câbles ont été sectionnés. Certes les gradins en ciment, très abîmés par des années d'utilisation peu respectueuse des supporteurs de l'Olympiakos, ont été restaurés, mais les 75.000 sièges en plastique doivent encore y être installés.
Quant à la piste d'athlétisme où se dérouleront les plus prestigieuses épreuves des Jeux, elle n'est à ce jour qu'un large chemin de boue où se succèdent les bétonnières.
Ce qui est le plus inquiétant, souligne un responsable technique d'une agence de presse internationale, c'est que l'installation des câbles pour les télévisions et les installations techniques n'a même pas commencé. Même si le toit est terminé à l'heure, "ils n'auront pas beaucoup de temps" pour cela.
L'aménagement du stade terminé le 20 juillet
Mercredi 17 mars 2004 - ATHENES (AFP) - Le projet de rénovation du stade olympique des Jeux d'été (13-29 août), qui prévoit la construction du toit de l'architecte Santiago Calatrava, le réaménagement de ses tribunes ainsi que celui de ses alentours, sera totalement terminé le 20 juillet, a affirmé mercredi un responsable de la société de construction en charge du chantier.
"Le projet (...) sera totalement achevé le 20 juillet" a déclaré Dimitris Kallipsantsis, directeur de la société Aktor, à des journalistes qui accompagnaient le nouveau ministre-adjoint de la Culture, Mme Fani Palli-Petralia, lors d'une visite du chantier.
Selon l'agence semi-officielle ANA, Mme Fani Palli-Petralia a demandé aux constructeurs de s'engager par écrit sur le respect des délais.
Les retards pris dans la construction du toit d'acier et de verre pour recouvrir le stade construit pour abriter les Championnats du monde d'Athlétisme de 1997, sont l'une des principales préoccupations du Comité international olympique (CIO).
Le CIO craignait notamment que ces retards n'affectent les réaménagement des alentours du stade sur lesquels sont actuellement posés les deux portants du toit, encore en voie de finition, et qui doivent être glissés sur des rails jusqu'à leur position finale.
D'autres voix avaient évoqué la possibilité que ces retards compromettent l'installation des caméras et de l'éclairage nécessaires à une bonne retransmission des Jeux, alors que les télévisions sont la principale source de revenus olympique.
Centaine de poutrelles
M. Kallipsantsis s'est cependant voulu rassurant à l'égard des télévisions assurant que les retards n'auraient pas de conséquences négatives.
"Les épreuves-test auront lieu comme prévu, la coordination est parfaite. Personne ne devra monter sur le toit (après son achèvement). Il s'agit d'une question de lumières et non pas de caméras, et le toit sera livré avec l'éclairage déjà en place", a-t-il dit.
Les deux portants du toit de 340 m de long et pesant 140 tonnes chacun doivent être glissés l'une après l'autre jusqu'à leur position définitive à partir de la mi-avril sur une distance de quelque 70 mètres.
Les poutrelles métalliques transversales ont commencé à être installées. Huit pesant 15 tonnes chacune ont été installées au début du mois à une hauteur de quelque 60 mètres sur le portant ouest. Mais une centaine, parmi lesquelles les plus lourdes, doivent encore être fixées.
Selon des ingénieurs sur place, quatre poutrelles peuvent être installées chaque jour. Ce n'est qu'une fois ce travail terminé à la mi-avril que le glissement des portants pourra avoir lieu.
Les portants peuvent se déplacer à la vitesse de 5 m/heure. "Nous pourrions donc les bouger en un seul jour, mais nous en avons prévu quatre par mesure de précaution", a affirmé aux journalistes Leonidas Kikiras qui dirige le bureau de représentation de M. Calatrava à Athènes.
"C'est quelque chose que nous faisons tous les jours quand nous construisons des ponts", a ajouté un des ingénieurs sur place qui a écarté toute possibilité que l'opération puisse rencontrer des problèmes inattendus.
Les jeux Olympiques d'Athènes se dérouleront du 13 au 29 août.
Mercredi 17 mars 2004 - ATHENES (AFP) - Le projet de rénovation du stade olympique des Jeux d'été (13-29 août), qui prévoit la construction du toit de l'architecte Santiago Calatrava, le réaménagement de ses tribunes ainsi que celui de ses alentours, sera totalement terminé le 20 juillet, a affirmé mercredi un responsable de la société de construction en charge du chantier.
"Le projet (...) sera totalement achevé le 20 juillet" a déclaré Dimitris Kallipsantsis, directeur de la société Aktor, à des journalistes qui accompagnaient le nouveau ministre-adjoint de la Culture, Mme Fani Palli-Petralia, lors d'une visite du chantier.
Selon l'agence semi-officielle ANA, Mme Fani Palli-Petralia a demandé aux constructeurs de s'engager par écrit sur le respect des délais.
Les retards pris dans la construction du toit d'acier et de verre pour recouvrir le stade construit pour abriter les Championnats du monde d'Athlétisme de 1997, sont l'une des principales préoccupations du Comité international olympique (CIO).
Le CIO craignait notamment que ces retards n'affectent les réaménagement des alentours du stade sur lesquels sont actuellement posés les deux portants du toit, encore en voie de finition, et qui doivent être glissés sur des rails jusqu'à leur position finale.
D'autres voix avaient évoqué la possibilité que ces retards compromettent l'installation des caméras et de l'éclairage nécessaires à une bonne retransmission des Jeux, alors que les télévisions sont la principale source de revenus olympique.
Centaine de poutrelles
M. Kallipsantsis s'est cependant voulu rassurant à l'égard des télévisions assurant que les retards n'auraient pas de conséquences négatives.
"Les épreuves-test auront lieu comme prévu, la coordination est parfaite. Personne ne devra monter sur le toit (après son achèvement). Il s'agit d'une question de lumières et non pas de caméras, et le toit sera livré avec l'éclairage déjà en place", a-t-il dit.
Les deux portants du toit de 340 m de long et pesant 140 tonnes chacun doivent être glissés l'une après l'autre jusqu'à leur position définitive à partir de la mi-avril sur une distance de quelque 70 mètres.
Les poutrelles métalliques transversales ont commencé à être installées. Huit pesant 15 tonnes chacune ont été installées au début du mois à une hauteur de quelque 60 mètres sur le portant ouest. Mais une centaine, parmi lesquelles les plus lourdes, doivent encore être fixées.
Selon des ingénieurs sur place, quatre poutrelles peuvent être installées chaque jour. Ce n'est qu'une fois ce travail terminé à la mi-avril que le glissement des portants pourra avoir lieu.
Les portants peuvent se déplacer à la vitesse de 5 m/heure. "Nous pourrions donc les bouger en un seul jour, mais nous en avons prévu quatre par mesure de précaution", a affirmé aux journalistes Leonidas Kikiras qui dirige le bureau de représentation de M. Calatrava à Athènes.
"C'est quelque chose que nous faisons tous les jours quand nous construisons des ponts", a ajouté un des ingénieurs sur place qui a écarté toute possibilité que l'opération puisse rencontrer des problèmes inattendus.
Les jeux Olympiques d'Athènes se dérouleront du 13 au 29 août.
La flamme des Jeux d'Athènes sera allumée jeudi à Olympie
Dimanche 21 mars 2004 - ATHENES (AFP) - La flamme qui embrasera le 13 août prochain la vasque du stade olympique d'Athènes pour symboliser l'ouverture des Jeux de la 28e Olympiade sera solennellement allumée jeudi à Olympie, théâtre des jeux de l'Antiquité, avant d'entreprendre en juin un périple planétaire de quelque 78.000 km.
Cette cérémonie constituera la première manifestation olympique officielle depuis l'installation du nouveau gouvernement conservateur en Grèce et le véritable lancement du compte à rebours des Jeux d'Athènes.
Le Comité olympique grec a souhaité faire de cette cérémonie "un événement spécial". La date n'a d'ailleurs pas été choisie au hasard: elle correspond à l'anniversaire du début du soulèvement pour l'Indépendance grecque en 1821, l'une des principales fêtes nationales du pays.
La cérémonie commencera à 12H00 locales (10h00 GMT) dans le temple d'Hera de l'ancienne Olympie (ouest du Péloponnèse) et la flamme sera allumée selon le rituel antique, grâce aux rayons du soleil captés à l'aide d'un miroir concave.
Vestales
Une actrice de 32 ans, Thalia Prokopiou, jouera, pour la troisième fois de sa carrière, le rôle de la "grande prêtresse" entourée d'un groupe de "vestales".
Les organisateurs espèrent que, contrairement à ce qui était arrivé lors de la cérémonie pour les Jeux de Sydney, la flamme pourra être allumée sans problème. En 2000, un voile opaque de nuages, avait fait écran avec le soleil et il avait fallu avoir recours à la "flamme de secours" allumée la veille au cours d'une ultime répétition et contenue dans un vase aux motifs antiques.
Parmi les personnalités présentes, figureront le président de la République grecque Costis Stéphanopoulos, le président du Comité international olympique, Jacques Rogge et la présidente du Comité d'organisation (ATHOC), Gianna Angelopoulos-Daskalaki.
Une fois allumée, la torche sera remise au lanceur de javelot grec, Constantin Gatsioudis, médaillé d'argent aux Championnats du monde à Séville en 1999, qui s'élancera vers le lieu où repose le coeur du Français Pierre de Coubertin, père des Jeux modernes, juste à quelques centaines de mètres du site.
Le nageur russe Alexander Popov, médaille d'or aux Jeux de Barcelone en 1992 et d'Atlanta en 1996, sera le deuxième relayeur de la flamme. L'Ukrainien Serguei Bubka, médaille d'or à Séoul en 1988, figurera également parmi les premiers porteurs.
A l'issue d'un itinéraire de 365 km, la flamme doit rejoindre Athènes le 31 mars, pour y être déposée au stade de marbre à Athènes par la sprinteuse grecque, Katerina Thanou, 29 ans, médaillée d'argent du 100 m aux JO de Sydney.
Premières
Elle en repartira le 4 juin pour Sydney, première étape d'un long périple où elle sera portée par plus de 11.000 relayeurs, dont 6500 en Grèce, qui parcourront chacun entre 300 et 500 mètres.
Le relais de la flamme, une institution instaurée aux JO de Berlin de 1936, amènera pour la première fois celle-ci sur les cinq continents, en se rendant en Afrique (Le Caire et Le Cap) et en Amérique du Sud (Rio de Janeiro).
La flamme sera également convoyée dans toutes les villes ayant accueilli les jeux Olympiques modernes depuis ceux de 1896, une première également.
Avec quatre étapes -Los Angeles, Saint-Louis, Atlanta, trois villes olympiques, et New York, candidate pour les Jeux de 2012-, les Etats-Unis seront le pays le mieux servi.
Selon les organisateurs, quelque 260 millions de personnes devraient avoir l'opportunité de voir la flamme dans leur ville.
Après son tour du monde, la flamme, qui sera portée entre 10 à 12 heures par jour en moyenne, entamera le 9 juillet un périple dans 600 villes et villages à travers la Grèce pour arriver le 13 août au stade olympique d'Athènes.
Dimanche 21 mars 2004 - ATHENES (AFP) - La flamme qui embrasera le 13 août prochain la vasque du stade olympique d'Athènes pour symboliser l'ouverture des Jeux de la 28e Olympiade sera solennellement allumée jeudi à Olympie, théâtre des jeux de l'Antiquité, avant d'entreprendre en juin un périple planétaire de quelque 78.000 km.
Cette cérémonie constituera la première manifestation olympique officielle depuis l'installation du nouveau gouvernement conservateur en Grèce et le véritable lancement du compte à rebours des Jeux d'Athènes.
Le Comité olympique grec a souhaité faire de cette cérémonie "un événement spécial". La date n'a d'ailleurs pas été choisie au hasard: elle correspond à l'anniversaire du début du soulèvement pour l'Indépendance grecque en 1821, l'une des principales fêtes nationales du pays.
La cérémonie commencera à 12H00 locales (10h00 GMT) dans le temple d'Hera de l'ancienne Olympie (ouest du Péloponnèse) et la flamme sera allumée selon le rituel antique, grâce aux rayons du soleil captés à l'aide d'un miroir concave.
Vestales
Une actrice de 32 ans, Thalia Prokopiou, jouera, pour la troisième fois de sa carrière, le rôle de la "grande prêtresse" entourée d'un groupe de "vestales".
Les organisateurs espèrent que, contrairement à ce qui était arrivé lors de la cérémonie pour les Jeux de Sydney, la flamme pourra être allumée sans problème. En 2000, un voile opaque de nuages, avait fait écran avec le soleil et il avait fallu avoir recours à la "flamme de secours" allumée la veille au cours d'une ultime répétition et contenue dans un vase aux motifs antiques.
Parmi les personnalités présentes, figureront le président de la République grecque Costis Stéphanopoulos, le président du Comité international olympique, Jacques Rogge et la présidente du Comité d'organisation (ATHOC), Gianna Angelopoulos-Daskalaki.
Une fois allumée, la torche sera remise au lanceur de javelot grec, Constantin Gatsioudis, médaillé d'argent aux Championnats du monde à Séville en 1999, qui s'élancera vers le lieu où repose le coeur du Français Pierre de Coubertin, père des Jeux modernes, juste à quelques centaines de mètres du site.
Le nageur russe Alexander Popov, médaille d'or aux Jeux de Barcelone en 1992 et d'Atlanta en 1996, sera le deuxième relayeur de la flamme. L'Ukrainien Serguei Bubka, médaille d'or à Séoul en 1988, figurera également parmi les premiers porteurs.
A l'issue d'un itinéraire de 365 km, la flamme doit rejoindre Athènes le 31 mars, pour y être déposée au stade de marbre à Athènes par la sprinteuse grecque, Katerina Thanou, 29 ans, médaillée d'argent du 100 m aux JO de Sydney.
Premières
Elle en repartira le 4 juin pour Sydney, première étape d'un long périple où elle sera portée par plus de 11.000 relayeurs, dont 6500 en Grèce, qui parcourront chacun entre 300 et 500 mètres.
Le relais de la flamme, une institution instaurée aux JO de Berlin de 1936, amènera pour la première fois celle-ci sur les cinq continents, en se rendant en Afrique (Le Caire et Le Cap) et en Amérique du Sud (Rio de Janeiro).
La flamme sera également convoyée dans toutes les villes ayant accueilli les jeux Olympiques modernes depuis ceux de 1896, une première également.
Avec quatre étapes -Los Angeles, Saint-Louis, Atlanta, trois villes olympiques, et New York, candidate pour les Jeux de 2012-, les Etats-Unis seront le pays le mieux servi.
Selon les organisateurs, quelque 260 millions de personnes devraient avoir l'opportunité de voir la flamme dans leur ville.
Après son tour du monde, la flamme, qui sera portée entre 10 à 12 heures par jour en moyenne, entamera le 9 juillet un périple dans 600 villes et villages à travers la Grèce pour arriver le 13 août au stade olympique d'Athènes.
et c'est parti!!!!!!!!
Mise à jour: 25/03/2004 08h44
La cérémonie s'est déroulée dans la plus pure tradition
JO d'Athènes
Le compte à rebours est commencé
Le compte à rebours est commencé pour les prochains Jeux olympiques d'été en Grèce. La flamme olympique qui servira à embraser la vasque du stade d'Athènes a été allumée ce matin à Olympie.
La cérémonie s'est déroulée dans les ruines du temple antique d'Hera, où sont nés les Jeux olympiques.
La flamme va maintenant parcourir le monde entier avant de revenir en Grèce, avec un arrêt à Montréal le 20 juin prochain.
La cérémonie d'ouverture des Jeux d'Athènes se fera le 13 août prochain. --Message edité par jael le 2004-03-25 22:11:02--
Des faucons anti-mouettes aux Jeux Olympiques?
Presse Canadienne
Des faucons dressés pourraient être utilisés lors des Jeux olympiques d'Athènes pour protéger les athlètes des mouettes et de leurs déjections, a annoncé l'Armée de l'air grecque.
Des centaines de mouettes volent en effet en permanence à proximité des installations sportives, proches du front de mer, qui seront utilisées lors des Jeux Olympiques. Les oiseaux de mer posent un réel problème d'hygiène, et pourraient même perturber les épreuves car elles volent à basse altitude.
"Dans un premier temps, nous allons utiliser trois oiseaux pour nous débarrasser des mouettes sans faire de bruit", a déclaré à Reuters un porte-parole de l'armée de l'air.
Les organisateurs des Jeux 2004 ont demandé au ministère de la Défense de leur prêter quelques faucons à l'occasion des épreuves tests de canoë et de kayak qui se dérouleront la semaine prochaine. En cas de succès, l'expérience pourra être étendue à d'autres épreuves se déroulant en bord de mer, a ajouté le porte-parole de l'armée.
D'autres propositions anti-mouettes, comme les effrayer par des coups de feu ou des tirs de canon, ont été écartées afin de ne pas risquer de perturber les athlètes.
Toutes les épreuves de voile et de beach volley seront organisées sur la côte.
Lors des cinq dernières années, l'armée de l'air grecque a entraîné plus de 40 faucons pour écarter les mouettes des aéroports militaires.
De nombreux aéroports dans le monde utilisent des faucons pour patrouiller au-dessus des pistes et éviter ainsi les accidents causés par la collision entre ces volatiles et les réacteurs ou les cockpits des avions.
Presse Canadienne
Des faucons dressés pourraient être utilisés lors des Jeux olympiques d'Athènes pour protéger les athlètes des mouettes et de leurs déjections, a annoncé l'Armée de l'air grecque.
Des centaines de mouettes volent en effet en permanence à proximité des installations sportives, proches du front de mer, qui seront utilisées lors des Jeux Olympiques. Les oiseaux de mer posent un réel problème d'hygiène, et pourraient même perturber les épreuves car elles volent à basse altitude.
"Dans un premier temps, nous allons utiliser trois oiseaux pour nous débarrasser des mouettes sans faire de bruit", a déclaré à Reuters un porte-parole de l'armée de l'air.
Les organisateurs des Jeux 2004 ont demandé au ministère de la Défense de leur prêter quelques faucons à l'occasion des épreuves tests de canoë et de kayak qui se dérouleront la semaine prochaine. En cas de succès, l'expérience pourra être étendue à d'autres épreuves se déroulant en bord de mer, a ajouté le porte-parole de l'armée.
D'autres propositions anti-mouettes, comme les effrayer par des coups de feu ou des tirs de canon, ont été écartées afin de ne pas risquer de perturber les athlètes.
Toutes les épreuves de voile et de beach volley seront organisées sur la côte.
Lors des cinq dernières années, l'armée de l'air grecque a entraîné plus de 40 faucons pour écarter les mouettes des aéroports militaires.
De nombreux aéroports dans le monde utilisent des faucons pour patrouiller au-dessus des pistes et éviter ainsi les accidents causés par la collision entre ces volatiles et les réacteurs ou les cockpits des avions.
Pelé (Photo AP)
Jeux d'Athènes
Pelé et Ronaldo porteront la torche olympique
Agence France-Presse
Rio de Janeiro
Pelé et Ronaldo seront les deux vedettes des 49 athlètes brésiliens que se relaieront pour porter la torche olympique des Jeux d'Athènes, lors de son passage à Rio de Janeiro, le 13 juin, a annoncé le Comité olympique brésilien (COB) vendredi.
La légende vivante du football brésilien, Edson Arantes do Nascimento, dit le «roi Pelé», sera le premier porteur de la torche et le buteur du Real Madrid, Luiz Nazario de Lima, alias Ronaldo, membre de l'équipe olympique brésilienne à Atlanta (1996) et Sydney (2000), le dernier à l'issue d'un parcours de 45 kilomètres.
Seul Pelé a pour l'instant donné son accord à la COB en déclarant: «Comme tout le monde le sait, je suis devenu professionnel à 16 ans et, à mon époque, les professionnels ne pouvaient pas participer aux jeux Olympiques. Il est temps pour moi de participer à la fête olympique en recevant la torche à son escale à Rio».
«Ronaldo est le sportif brésilien le plus connu dans le monde. C'est pourquoi nous considérons comme importante sa présence à cet évènement», a déclaré le président du COB, Carlos Arthur Nuzman.
Parmi les autres porteurs de la torche, figurent un autre footballeur, le buteur vétéran de Fluminense Romario, qui a marqué plus de 900 buts dans sa carrière, et le joueur de tennis Gustavo «Guga» Kuerten, triple lauréat des Internationaux de France à Roland-Garros. --Message edité par slick27 le 2004-04-30 13:36:55--
Très fortes amendes pour les pollueurs pendant les Jeux
Mardi 20 avril 2004 - ATHENES (AFP) - Jeter un mouchoir dans les rues d'Athènes pendant les Jeux olympiques et Paralympiques coûtera de 50 à 120 dollars, soit deux à quatre fois plus cher qu'en période normale, aux termes d'un nouveau règlement sur la propreté de la ville adopté mardi par la municipalité.
Ce nouveau règlement prévoit des amendes de 24 à 10 500 dollars pour une liste de 46 infractions, dont pour la première fois, les déjections animales (58 dollars), ou le jet de "papiers et petits paquets" (24 dollars).
Mais, ces amendes seront aussi multipliées "de deux à cinq fois" pendant les Olympiques (13-29 août) et Paralympiques (17-28 septembre), a précisé à l'AFP une responsable de la mairie.
En temps normal, l'infraction la plus lourde, sanctionnée par 10 500 dollars, sera le rejet de déchets dangereux dans des ordures ménagères par des hôpitaux ou des entreprises.
Souiller des monuments, des statues, des sites archéologiques ou des bâtiments sera passible d'une amende de 4700 à 9400 dollars.
"Les visiteurs respectent généralement les sites archéologiques, a indiqué à l'AFP Yannis Dimanakos, président de l'Union des gardiens de sites archéologiques. Nous avons cependant un problème avec les sites non gardés où certaines personnes jettent leurs déchets ou font des graffitis."
La nouvelle police municipale, forte de 600 membres, après la récente embauche de 500 nouvelles personnes, sera chargée de faire respecter le règlement et "de rendre aux Athéniens leurs trottoirs", utilisés par les voitures et les deux roues pour se garer, a affirmé la maire, Dora Bakoyannis sur une radio privée.
Mme Bakoyannis a alloué un budget record de 40 millions de dollars pour nettoyer Athènes. Il s'agit du "plus grand investissement de l'histoire de la ville dans le domaine de la propreté", a affirmé un communiqué municipal.
Mardi 20 avril 2004 - ATHENES (AFP) - Jeter un mouchoir dans les rues d'Athènes pendant les Jeux olympiques et Paralympiques coûtera de 50 à 120 dollars, soit deux à quatre fois plus cher qu'en période normale, aux termes d'un nouveau règlement sur la propreté de la ville adopté mardi par la municipalité.
Ce nouveau règlement prévoit des amendes de 24 à 10 500 dollars pour une liste de 46 infractions, dont pour la première fois, les déjections animales (58 dollars), ou le jet de "papiers et petits paquets" (24 dollars).
Mais, ces amendes seront aussi multipliées "de deux à cinq fois" pendant les Olympiques (13-29 août) et Paralympiques (17-28 septembre), a précisé à l'AFP une responsable de la mairie.
En temps normal, l'infraction la plus lourde, sanctionnée par 10 500 dollars, sera le rejet de déchets dangereux dans des ordures ménagères par des hôpitaux ou des entreprises.
Souiller des monuments, des statues, des sites archéologiques ou des bâtiments sera passible d'une amende de 4700 à 9400 dollars.
"Les visiteurs respectent généralement les sites archéologiques, a indiqué à l'AFP Yannis Dimanakos, président de l'Union des gardiens de sites archéologiques. Nous avons cependant un problème avec les sites non gardés où certaines personnes jettent leurs déchets ou font des graffitis."
La nouvelle police municipale, forte de 600 membres, après la récente embauche de 500 nouvelles personnes, sera chargée de faire respecter le règlement et "de rendre aux Athéniens leurs trottoirs", utilisés par les voitures et les deux roues pour se garer, a affirmé la maire, Dora Bakoyannis sur une radio privée.
Mme Bakoyannis a alloué un budget record de 40 millions de dollars pour nettoyer Athènes. Il s'agit du "plus grand investissement de l'histoire de la ville dans le domaine de la propreté", a affirmé un communiqué municipal.
Le CIO cherche à s'assurer contre une annulation des Jeux
Lundi 19 avril 2004 - LONDRES (AFP) - Le Comité olympique international (CIO) cherche à s'assurer à hauteur de 180 millions de dollars contre une éventuelle annulation des jeux Olympiques d'Athènes (13-29 août), a déclaré une porte-parole du CIO, Giselle Davies, au journal The Times lundi.
Le CIO a souligné que cette initiative ne reflétait pas un manque de confiance vis-à-vis des organisateurs grecs, même si l'institution s'est inquiétée à plusieurs reprises des retards dans l'avancement des travaux pour les JO.
Le CIO avait annoncé en 2002 qu'il avait en réserve 140 millions de dollars pour financer une éventuelle annulation des JO d'Athènes. Il n'était pas assurée contre une annulation des JO d'hiver en 2002 à Salt Lake City au États-Unis, qui avaient eu lieu cinq mois après les attentats du 11 septembre.
Plusieurs experts d'assurance s'étonnent du fait que le CIO ait attendu si longtemps avant de chercher à souscrire une assurance pour les JO-2004.
"Il reste peu de temps. Le montant des primes que les assureurs vont demander sera à la hauteur du risque encouru. Et le risque a augmenté", a déclaré le courtier d'assurances Francis Fernandes au Times.
Le journal anglais affirme que le Comité d'organisation des Jeux d'Athènes (ATHOC) a contracté une assurance de son côté, couvrant à hauteur de 18 millions de dollars les 15.000 athlètes, 20.000 officiels, 1,5 million de spectateurs et 4 millions d'Athéniens concernés par l'événement.
Lundi 19 avril 2004 - LONDRES (AFP) - Le Comité olympique international (CIO) cherche à s'assurer à hauteur de 180 millions de dollars contre une éventuelle annulation des jeux Olympiques d'Athènes (13-29 août), a déclaré une porte-parole du CIO, Giselle Davies, au journal The Times lundi.
Le CIO a souligné que cette initiative ne reflétait pas un manque de confiance vis-à-vis des organisateurs grecs, même si l'institution s'est inquiétée à plusieurs reprises des retards dans l'avancement des travaux pour les JO.
Le CIO avait annoncé en 2002 qu'il avait en réserve 140 millions de dollars pour financer une éventuelle annulation des JO d'Athènes. Il n'était pas assurée contre une annulation des JO d'hiver en 2002 à Salt Lake City au États-Unis, qui avaient eu lieu cinq mois après les attentats du 11 septembre.
Plusieurs experts d'assurance s'étonnent du fait que le CIO ait attendu si longtemps avant de chercher à souscrire une assurance pour les JO-2004.
"Il reste peu de temps. Le montant des primes que les assureurs vont demander sera à la hauteur du risque encouru. Et le risque a augmenté", a déclaré le courtier d'assurances Francis Fernandes au Times.
Le journal anglais affirme que le Comité d'organisation des Jeux d'Athènes (ATHOC) a contracté une assurance de son côté, couvrant à hauteur de 18 millions de dollars les 15.000 athlètes, 20.000 officiels, 1,5 million de spectateurs et 4 millions d'Athéniens concernés par l'événement.
Le mardi 04 mai 2004
Photo AFP
Cent jours avant l'ouverture des Jeux
Trois bombes explosent à Athènes
Agence France-Presse
Athènes
Trois bombes de «moyenne puissance» ont explosé mercredi matin dans un faubourg d'Athènes, à Kallithea, sans causer de dégâts matériels significatifs ni faire de blessés, a-t-on appris auprès de la police locale.
Les trois explosions se sont produites séparément en l'espace de 45 minutes dans une zone inhabitée et non surveillée. Elles étaient de «moyenne puissance», a précisé la police.
Un journal athénien avait été prévenu des explosions par un appel téléphonique anonyme, peu avant qu'elles se produisent.
Selon la police, les policiers venus sur les lieux après l'explosion du premier engin devaient être blessés par l'explosion des deuxième et troisième engins, mais ce scénario a échoué.
La police a bloqué les accès routiers au secteur, situé au sud d'Athènes. La nature des bombes n'a pas encore été déterminée.
La Grèce a placé la sécurité comme priorité majeure des Jeux olympiques qui doivent se dérouler à Athènes au mois d'août. Elle a notamment prévu à cet effet un budget considérable de plus de 1 milliard de dollars, soit trois fois plus qu'aux Jeux de Sydney, en 2000, et le déploiement de quelque 50 000 hommes.
Afin de renforcer la sécurité dans la capitale, des groupes de guérillas urbaines ont été arrêtés et des membres des groupes extrémistes du 17 Novembre et de l'ELA ont été traduits devant la justice.
Mais au cours des derniers mois, le pays a cependant assisté à une résurgence de la petite délinquance urbaine avec des attaques dirigées principalement contre les agences bancaires.
Photo AFP
Cent jours avant l'ouverture des Jeux
Trois bombes explosent à Athènes
Agence France-Presse
Athènes
Trois bombes de «moyenne puissance» ont explosé mercredi matin dans un faubourg d'Athènes, à Kallithea, sans causer de dégâts matériels significatifs ni faire de blessés, a-t-on appris auprès de la police locale.
Les trois explosions se sont produites séparément en l'espace de 45 minutes dans une zone inhabitée et non surveillée. Elles étaient de «moyenne puissance», a précisé la police.
Un journal athénien avait été prévenu des explosions par un appel téléphonique anonyme, peu avant qu'elles se produisent.
Selon la police, les policiers venus sur les lieux après l'explosion du premier engin devaient être blessés par l'explosion des deuxième et troisième engins, mais ce scénario a échoué.
La police a bloqué les accès routiers au secteur, situé au sud d'Athènes. La nature des bombes n'a pas encore été déterminée.
La Grèce a placé la sécurité comme priorité majeure des Jeux olympiques qui doivent se dérouler à Athènes au mois d'août. Elle a notamment prévu à cet effet un budget considérable de plus de 1 milliard de dollars, soit trois fois plus qu'aux Jeux de Sydney, en 2000, et le déploiement de quelque 50 000 hommes.
Afin de renforcer la sécurité dans la capitale, des groupes de guérillas urbaines ont été arrêtés et des membres des groupes extrémistes du 17 Novembre et de l'ELA ont été traduits devant la justice.
Mais au cours des derniers mois, le pays a cependant assisté à une résurgence de la petite délinquance urbaine avec des attaques dirigées principalement contre les agences bancaires.
Un être ne se sent obligé que s'il est libre, et chaque obligation, prise à part, implique la liberté. Henri Bergson
Explosions à Athènes : aucun lien avec les Jeux
Mise à jour le mercredi 5 mai 2004 à 8 h 42
.
.
En Grèce, trois bombes ont visé un commissariat de police à Kallithea, un faubourg d'Athènes, dans la nuit de mardi à mercredi.
Le quartier avait été bouclé et le commissariat évacué après un avertissement anonyme adressé à un journal.
Les bombes étaient reliées à un minuteur. Les deux premières ont explosé en l'espace de cinq minutes, la troisième a sauté une demi-heure plus tard. Un policier a été légèrement blessé.
L'extrême gauche dans la mire des policiers
À trois mois des Jeux olympiques, la police grecque a pris cette affaire très au sérieux. Les autorités grecques affirment toutefois que ces attentats n'auraient aucun lien avec les Jeux olympiques. Les enquêteurs privilégieraient la piste du terrorisme grec d'extrême gauche. Personne n'a revendiqué l'attentat, mais l'acte comporterait des similitudes avec une autre attaque du même genre commise en septembre dernier devant un tribunal d'Athènes.
La sécurité, une préoccupation constante
.
Le nombre d'attentats en Grèce a diminué depuis le démantèlement en 2002 du groupuscule 17-Novembre. Mais le problème de la sécurité demeure l'un des enjeux majeurs des Jeux d'Athènes, en raison du contexte international tendu et de la cible privilégiée que constitue un événement d'une telle envergure.
Le gouvernement grec a prévu pour la sécurité un budget considérable de près de 800 millions de dollars américains, soit trois fois plus qu'aux Jeux de Sydney, en 2000, et le déploiement de quelque 50 000 hommes.
Mise à jour le mercredi 5 mai 2004 à 8 h 42
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En Grèce, trois bombes ont visé un commissariat de police à Kallithea, un faubourg d'Athènes, dans la nuit de mardi à mercredi.
Le quartier avait été bouclé et le commissariat évacué après un avertissement anonyme adressé à un journal.
Les bombes étaient reliées à un minuteur. Les deux premières ont explosé en l'espace de cinq minutes, la troisième a sauté une demi-heure plus tard. Un policier a été légèrement blessé.
L'extrême gauche dans la mire des policiers
À trois mois des Jeux olympiques, la police grecque a pris cette affaire très au sérieux. Les autorités grecques affirment toutefois que ces attentats n'auraient aucun lien avec les Jeux olympiques. Les enquêteurs privilégieraient la piste du terrorisme grec d'extrême gauche. Personne n'a revendiqué l'attentat, mais l'acte comporterait des similitudes avec une autre attaque du même genre commise en septembre dernier devant un tribunal d'Athènes.
La sécurité, une préoccupation constante
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Le nombre d'attentats en Grèce a diminué depuis le démantèlement en 2002 du groupuscule 17-Novembre. Mais le problème de la sécurité demeure l'un des enjeux majeurs des Jeux d'Athènes, en raison du contexte international tendu et de la cible privilégiée que constitue un événement d'une telle envergure.
Le gouvernement grec a prévu pour la sécurité un budget considérable de près de 800 millions de dollars américains, soit trois fois plus qu'aux Jeux de Sydney, en 2000, et le déploiement de quelque 50 000 hommes.
[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
Photo AFP
Jeux d'Athènes
Un vaste chantier de construction
Cyberpresse et Stéphanie Morin (La Presse)
Athènes
Le 13 août prochain, les Jeux olympiques feront un retour à Athènes. À 100 jours des Jeux, la reporter Stéphanie Morin de La Presse est allée voir l'état du chantier olympique. Les retards sont nombreux, constate-t-elle, mais le travail s'intensifie pour que la ville qui fut le berceau de l'olympisme évite le gâchis des Jeux de Montréal.
J'arrive avec le bruit des bulldozers, et je repars avec le bruit des marteaux piqueurs. «De son café, rue Areopagitou, dans le centre historique d'Athènes, Thanos assiste depuis des mois à la transformation de la ville. Ex-militaire, il s'était ouvert un café pour avoir un peu plus de tranquillité, mais la valse incessante des bétonneuses lui fait parfois regretter sa caserne.
Son calvaire achève. Dans 100 jours exactement, les Jeux d'Athènes prendront leur envol, alors que 55 000 personnes s'entasseront dans le Stade olympique pour la cérémonie d'ouverture.
Pour Thanos, ce retour des Jeux au berceau de l'olympisme sera grandiose, même s'il a quelques craintes sur l'avancement des travaux. «Est-ce que le Stade sera prêt à temps ? Les organisateurs doivent le savoir, mais nous, on se pose des questions. C'est mieux comme ça... Quand les constructions seront finies, ce sera une belle surprise pour tout le monde !»
Pour l'instant, la surprise est bien gardée, puisque le Stade olympique attend toujours son toit. L'installation de la structure de métal et de verre de 18 000 tonnes donne des maux de tête au Comité organisateur. La délicate opération a été repoussée plusieurs fois et personne ne peut dire quand les deux arches seront mises en place. Vendredi, disent les organisateurs. Inutile de préciser que la piste pour les compétitions d'athlétisme n'est toujours pas en place... Autour du Stade, le Complexe olympique, centre névralgique des Jeux, n'est qu'un immense chantier de boue et de gravier.
Jeux d'Athènes
Ce qu'il reste à faire
Cyberpresse et Stéphanie Morin (La Presse)
Athènes
Complexe sportif olympique
De loin le plus gros chantier : on y travaille nuit et jour. Les travaux pour unir les installations sportives restent à faire ainsi que l'aménagement paysager et de l'asphaltage.
Stade olympique (athlétisme, cérémonies d'ouverture et de fermeture)
L'installation du toit de 16 000 tonnes a subi plusieurs délais, mais le COJO affirme qu'il sera en place le 30 juin. On s'inquiète surtout pour l'installation de l'éclairage et des câbles pour les télés.
Vélodrome (cyclisme sur piste)
La structure du toit est en place, mais pas les panneaux synthétiques qui le recouvrent.
Piscine olympique (natation)
Faute de temps, on a abandonné l'idée du toit fixe, puis celle du toit temporaire. On nagera donc en plein soleil. La Fédération internationale grogne, les télédiffuseurs aussi.
Centre des médias
Des kilomètres de fil à installer, des murs à monter, un plafond comme du gruyère et aucun mobilier en place. En face, le bâtiment du centre d'accréditation n'a pas encore de murs extérieurs.
Parcours du marathon
Plusieurs kilomètres sont toujours en chantier et l'entrepreneur chargé de l'asphaltage a été remercié début mars. Le projet initial d'aménagement paysager a été abandonné.
Ce qu'il reste à faire
Cyberpresse et Stéphanie Morin (La Presse)
Athènes
Complexe sportif olympique
De loin le plus gros chantier : on y travaille nuit et jour. Les travaux pour unir les installations sportives restent à faire ainsi que l'aménagement paysager et de l'asphaltage.
Stade olympique (athlétisme, cérémonies d'ouverture et de fermeture)
L'installation du toit de 16 000 tonnes a subi plusieurs délais, mais le COJO affirme qu'il sera en place le 30 juin. On s'inquiète surtout pour l'installation de l'éclairage et des câbles pour les télés.
Vélodrome (cyclisme sur piste)
La structure du toit est en place, mais pas les panneaux synthétiques qui le recouvrent.
Piscine olympique (natation)
Faute de temps, on a abandonné l'idée du toit fixe, puis celle du toit temporaire. On nagera donc en plein soleil. La Fédération internationale grogne, les télédiffuseurs aussi.
Centre des médias
Des kilomètres de fil à installer, des murs à monter, un plafond comme du gruyère et aucun mobilier en place. En face, le bâtiment du centre d'accréditation n'a pas encore de murs extérieurs.
Parcours du marathon
Plusieurs kilomètres sont toujours en chantier et l'entrepreneur chargé de l'asphaltage a été remercié début mars. Le projet initial d'aménagement paysager a été abandonné.
Jeux d'Athènes
Pollution : un smog olympique ?
Cyberpresse et Stéphanie Morin (La Presse)
Athènes
Ce qui risque de manquer le plus pendant les Jeux d'Athènes, ce n'est pas le toit de la piscine olympique, mais l'air pur. La capitale grecque détient en effet le titre peu enviable de ville la plus polluée d'Europe. Des études publiées en 2002 démontraient que le nombre de particules en suspension dans l'air est le plus élevé de la CEE et qu'Athènes possède le pire taux d'ozone. Le problème est particulièrement criant pendant l'été, alors qu'il plane sur la ville un smog à couper au couteau.
Selon l'Agence européenne pour l'environnement, la Grèce a dépassé pendant 68 jours la limite permise par l'Union européenne pour le taux de pollution par ozone en 2002. Aucune ville européenne n'a fait pire.
Pendant les Jeux, la pollution atmosphérique pourrait devenir un enjeu de taille pour certaines compétitions, surtout si elles se tiennent en pleine alerte au smog. Pensons au marathon qui va se terminer au centre-ville, ou à la course de vélo sur route, qui va se tenir au coeur de la métropole, autour de l'Acropole.
Aucune mesure préventive n'a été appliquée spécifiquement en prévision des Jeux. C'est même le contraire qui s'est produit : selon les dernières études citées dans le quotidien Kathimerini, les préparatifs olympiques ont détérioré encore davantage la qualité de l'air. L'augmentation du transport lourd et les nombreuses excavations ont soulevé plusieurs particules qui flottent toujours dans l'air.
Certes, Hyundai fournira un parc de voitures électriques pour assurer une partie du transport pendant l'événement, mais cette initiative ne sera pas suffisante pour contrer les émanations des centaines de milliers de véhicules à essence de la métropole. À long terme, le ministère de l'Environnement estime que l'implantation du nouveau réseau de transport en commun aura un effet bénéfique sur la qualité de l'air d'Athènes.
Pollution : un smog olympique ?
Cyberpresse et Stéphanie Morin (La Presse)
Athènes
Ce qui risque de manquer le plus pendant les Jeux d'Athènes, ce n'est pas le toit de la piscine olympique, mais l'air pur. La capitale grecque détient en effet le titre peu enviable de ville la plus polluée d'Europe. Des études publiées en 2002 démontraient que le nombre de particules en suspension dans l'air est le plus élevé de la CEE et qu'Athènes possède le pire taux d'ozone. Le problème est particulièrement criant pendant l'été, alors qu'il plane sur la ville un smog à couper au couteau.
Selon l'Agence européenne pour l'environnement, la Grèce a dépassé pendant 68 jours la limite permise par l'Union européenne pour le taux de pollution par ozone en 2002. Aucune ville européenne n'a fait pire.
Pendant les Jeux, la pollution atmosphérique pourrait devenir un enjeu de taille pour certaines compétitions, surtout si elles se tiennent en pleine alerte au smog. Pensons au marathon qui va se terminer au centre-ville, ou à la course de vélo sur route, qui va se tenir au coeur de la métropole, autour de l'Acropole.
Aucune mesure préventive n'a été appliquée spécifiquement en prévision des Jeux. C'est même le contraire qui s'est produit : selon les dernières études citées dans le quotidien Kathimerini, les préparatifs olympiques ont détérioré encore davantage la qualité de l'air. L'augmentation du transport lourd et les nombreuses excavations ont soulevé plusieurs particules qui flottent toujours dans l'air.
Certes, Hyundai fournira un parc de voitures électriques pour assurer une partie du transport pendant l'événement, mais cette initiative ne sera pas suffisante pour contrer les émanations des centaines de milliers de véhicules à essence de la métropole. À long terme, le ministère de l'Environnement estime que l'implantation du nouveau réseau de transport en commun aura un effet bénéfique sur la qualité de l'air d'Athènes.