GRÈCE La puissance du dispositif sécuritaire qui fait appel aux forces de l'Alliance atlantique irrite de plus en plus la population
La sécurité aux Jeux olympiques réveille l'antiaméricanisme grec
Athènes : Nicolas Jury
[29 juillet 2004]
«Non à l'Otan !» Jeudi dernier, anarchistes, altermondialistes, écologistes ou simples citoyens opposés aux Jeux olympiques défilaient ensemble sous la même banderole. Trente ans jour pour jour après le rétablissement de la démocratie, ce millier de personnes manifestait son mécontentement à Athènes face à la «dérive sécuritaire» des Jeux.
Dans le cadre de l'impressionnant dispositif mis en place pour assurer la sécurité de l'événement, les autorités ont notamment fait appel aux forces de l'Otan. La mesure n'est pas nouvelle. Elle date du 12 mars, au lendemain des attentats de Madrid. Mais elle passe de plus en plus mal auprès des Grecs, et pas seulement dans les milieux de l'extrême gauche. Aujourd'hui encore, cette organisation militaire reste l'un des symboles de l'influence étrangère durant les années noires de la dictature des colonels (1967-1974). La première mesure forte prise par le leader de droite Constantin Caramanlis à son retour aux affaires, en 1974, fut d'ailleurs de retirer la Grèce du traité de l'Atlantique Nord.
Et en 1999, alors que les militaires grecs avaient réintégré le quartier général de Bruxelles, la population de la ville portuaire de Thessalonique s'était violemment opposée au débarquement de troupes de l'organisation en route vers le Kosovo. «Le port est à nous», scandaient alors les manifestants, affichant aussi bien pacifisme que soutien à la Serbie bombardée. «En trente ans, nous sommes devenus une nation indépendante des grandes puissances», insiste Costas Caramanlis, neveu du restaurateur de la démocratie et actuel premier ministre.
Le gouvernement a beau rappeler qu'il continuera d'assurer la direction de toutes les opérations de sécurité durant les Jeux, guère sont ceux qui y croient. Si les navires de la flotte de l'Otan chargés de patrouiller au large du pays seront placés sous la responsabilité de l'amirauté hellénique, des équipages américains seront bien aux commandes des Awacs patrouillant l'espace aérien grec. La population continue de voir l'Otan comme le bras armé des Etats-Unis. Le soutien de la CIA à la junte militaire dans les années 70 continue ici de nourrir un antiaméricanisme profond.
«On dépense des sommes folles pour la sécurité des Jeux, mais les vrais terroristes se sont les Américains : regardez ce qu'ils ont fait en Irak !» s'exclame Petros Constantinos, porte-parole grec des altermondialistes de «Gênes 2001». Premier pays à organiser les Jeux d'été depuis les attentats du 11 septembre 2001, la Grèce a déployé des moyens sans précédent : 70 000 hommes mobilisés et un budget de 1,2 milliard d'euros (quatre fois plus qu'à Sydney). Le dispositif paraît pourtant prendre une ampleur nouvelle. Actuellement, il ne se passe pas un jour sans que les médias grecs ne dévoilent une nouvelle partie du dispositif de sécurité : dirigeable de surveillance helvético-américain équipé de caméras capables de lire un journal à 1 500 pieds d'altitude, scanners géants fournis par le Pentagone et chargés de passer aux rayons X les containers dans le port du Pirée, missiles Patriot de l'armée de l'air grecque pointés vers d'éventuels avions suicides, agents armés du FBI ou de la CIA armés chargés d'assurer la surveillance des athlètes...
Et vendredi, on attend les premiers éléments d'un bataillon tchèque de l'Otan spécialisé dans la guerre bactériologique, qui devait pourtant rester prépositionné hors des frontières. Après avoir assuré pendant des mois que le pays était en mesure d'assurer seul sa sécurité, les autorités paraissent avoir cédé au chantage de Washington. Outre-Atlantique, médias et responsables politiques n'ont pourtant cessé de pointer les failles du système. Un paradoxe, quand on sait que les Américains sont largement impliqués dans la sécurité des Jeux. Au même titre que la France, la Grande-Bretagne et Israël, les Etats-Unis font partie du groupe de sept pays chargés de conseiller, former et renseigner les forces grecques. En outre, le consortium international Saic, dirigé par les Américains, a été chargé de mettre en place le système central de communication des unités de sécurité.
Mais depuis la résurgence du terrorisme d'extrême gauche grec, la tension n'a cessé de monter. Certains athlètes américains préconisant carrément de boycotter les Jeux. Récemment encore, le porte-parole du Pentagone, Lawrence DiRita, rappelait que les Etats-Unis étaient «toujours prêts à intervenir dans le monde entier pour défendre leurs intérêts nationaux et les citoyens américains». L'éventualité d'un déploiement d'environ 200 membres de la CIA, du FBI et du Pentagone pendant les Jeux passe en tout cas très mal au sein de la population.
La sécurité au J.O. d'Athènes
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L'Otan sous tutelle à Athènes
Bruxelles : de notre correspondante Alexandrine Bouilhet
[29 juillet 2004]
D'habitude un peu balourde, l'Alliance atlantique a été sommée, hier, à Bruxelles, d'alléger ses sabots pour assurer la sécurité des Jeux olympiques d'Athènes, du 13 au 29 août. Très susceptible sur sa souveraineté, la Grèce a imposé des conditions draconiennes à la présence de l'Otan sur son sol. Ses dernières exigences, approuvées par le Conseil de l'Atlantique Nord, sont à la hauteur de celles des Etats-Unis, décidés à envoyer 400 forces spéciales sous chapeau allié, pour protéger leurs athlètes et les VIP américains, de George Bush père à Laura Bush et ses filles.
Pour sa première mission du genre, la plus grande organisation militaire internationale se retrouvera placée sous la tutelle d'un simple ministre de l'Intérieur. «C'est du jamais-vu !» s'amuse un diplomate de l'Otan. «Même le général de Gaulle n'y aurait pas pensé...» Au niveau protocolaire, le général James Jones, bardé d'étoiles et commandant des forces américaines en Europe, en référera au ministre grec de l'Ordre public, Giorgos Voulgarakis, seul habilité à délivrer les autorisations de passage aux hommes en armes sur les sites olympiques.
Pour le gouvernement conservateur de Costas Karamanlis, il en va du respect de la Constitution, qui interdit toute présence de soldats étrangers sur son territoire, mais aussi de la paix sociale, déjà perturbée par les manifestations des pacifistes et de l'extrême gauche locale. «Il n'y aura aucun soldat américain, français, ou portugais dans les rues, ni de tireurs d'élite sur les toits ou sur les sites olympiques», a promis le ministre grec de l'Intérieur à la télévision.
Parmi les questions les plus sensibles, discutées hier au siège de l'Otan, figurent les lieux possibles de déploiement des forces spéciales américaines et autres unités antiterroristes dépêchées par Washington. Malgré la rédaction volontairement floue de l'accord signé avec l'Alliance, Athènes ne peut se permettre d'accepter des troupes alliées sur son sol. «Il suffit qu'ils soient mobilisables en moins de deux heures», insistent les Grecs. Les troupes américaines seront sans doute basées en Allemagne, à Chypre ou en Italie, prêtes à bondir dans un avion à la première alerte terroriste.
Le reste du dispositif de sécurité de l'Otan, arrêté depuis des mois, ne pose en revanche aucun problème de souveraineté. Il s'agit du déploiement d'avions radars Awacs dans les airs et de dix navires alliés en Méditerranée. La Slovaquie et la République tchèque ont également envoyé en Grèce une centaine d'experts en attaques chimiques et bactériologiques, dotés de laboratoires mobiles ultrasophistiqués, capables de détecter en moins de deux heures plus de mille bactéries, virus, et toxines suspectes dans l'air ou dans l'eau. A elles seules, ces éprouvettes «anti-Ben Laden» coûtent 2 millions de dollars. Grâce à la pression de Washington, la facture des premiers JO de l'après-11 septembre s'élève déjà à un milliard et demi de dollars, un record dans l'histoire olympique.
Bruxelles : de notre correspondante Alexandrine Bouilhet
[29 juillet 2004]
D'habitude un peu balourde, l'Alliance atlantique a été sommée, hier, à Bruxelles, d'alléger ses sabots pour assurer la sécurité des Jeux olympiques d'Athènes, du 13 au 29 août. Très susceptible sur sa souveraineté, la Grèce a imposé des conditions draconiennes à la présence de l'Otan sur son sol. Ses dernières exigences, approuvées par le Conseil de l'Atlantique Nord, sont à la hauteur de celles des Etats-Unis, décidés à envoyer 400 forces spéciales sous chapeau allié, pour protéger leurs athlètes et les VIP américains, de George Bush père à Laura Bush et ses filles.
Pour sa première mission du genre, la plus grande organisation militaire internationale se retrouvera placée sous la tutelle d'un simple ministre de l'Intérieur. «C'est du jamais-vu !» s'amuse un diplomate de l'Otan. «Même le général de Gaulle n'y aurait pas pensé...» Au niveau protocolaire, le général James Jones, bardé d'étoiles et commandant des forces américaines en Europe, en référera au ministre grec de l'Ordre public, Giorgos Voulgarakis, seul habilité à délivrer les autorisations de passage aux hommes en armes sur les sites olympiques.
Pour le gouvernement conservateur de Costas Karamanlis, il en va du respect de la Constitution, qui interdit toute présence de soldats étrangers sur son territoire, mais aussi de la paix sociale, déjà perturbée par les manifestations des pacifistes et de l'extrême gauche locale. «Il n'y aura aucun soldat américain, français, ou portugais dans les rues, ni de tireurs d'élite sur les toits ou sur les sites olympiques», a promis le ministre grec de l'Intérieur à la télévision.
Parmi les questions les plus sensibles, discutées hier au siège de l'Otan, figurent les lieux possibles de déploiement des forces spéciales américaines et autres unités antiterroristes dépêchées par Washington. Malgré la rédaction volontairement floue de l'accord signé avec l'Alliance, Athènes ne peut se permettre d'accepter des troupes alliées sur son sol. «Il suffit qu'ils soient mobilisables en moins de deux heures», insistent les Grecs. Les troupes américaines seront sans doute basées en Allemagne, à Chypre ou en Italie, prêtes à bondir dans un avion à la première alerte terroriste.
Le reste du dispositif de sécurité de l'Otan, arrêté depuis des mois, ne pose en revanche aucun problème de souveraineté. Il s'agit du déploiement d'avions radars Awacs dans les airs et de dix navires alliés en Méditerranée. La Slovaquie et la République tchèque ont également envoyé en Grèce une centaine d'experts en attaques chimiques et bactériologiques, dotés de laboratoires mobiles ultrasophistiqués, capables de détecter en moins de deux heures plus de mille bactéries, virus, et toxines suspectes dans l'air ou dans l'eau. A elles seules, ces éprouvettes «anti-Ben Laden» coûtent 2 millions de dollars. Grâce à la pression de Washington, la facture des premiers JO de l'après-11 septembre s'élève déjà à un milliard et demi de dollars, un record dans l'histoire olympique.
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L'OTAN fournira une aide supplémentaires à la Grèce pour les JO
AP - 26.07.04
RUXELLES (AP) -- L'OTAN a accepté de fournir des forces supplémentaires placées sous son commandement pour aider la Grèce à assurer la sécurité des Jeux olympiques d'Athènes du 13 au 29 août, a-t-on appris lundi auprès de responsables de l'Alliance atlantique ayant requis l'anonymat.
Des «questions opérationnelles» resteraient toutefois à régler, même si la demande grecque d'assistance supplémentaire pour la lutte contre le terrorisme a été approuvée «sur le principe».
Un responsable américain à Washington a déclaré la semaine dernière à l'Associated Press que les Etats-Unis avaient promis 400 soldats des forces spéciales mais que les discussions continuaient avec le gouvernement grec pour décider où les baser. Le secrétaire général de l'OTAN, Jaap de Hoop Scheffer, a refusé lundi à Bruxelles de fournir des précisions à ce sujet.
Selon les médias grecs, la Grèce a demandé deux équipes de l'OTAN: une équipe antiterroriste et une autre responsable de l'évacuation des bâtiments en cas de catastrophe. Le gouvernement a affirmé que cette dernière ne comprendrait que des spécialistes de la défense civile, sans rapport avec la demande d'aide à l'OTAN.
L'Alliance fournit déjà des patrouilles aériennes et maritimes ainsi qu'une unité spécialisée dans les armes biochimiques. Elle donnera sans doute son feu vert pour une unité supplémentaire d'action rapide qui serait probablement dirigée par des Américains et basée en Allemagne ou ailleurs hors de Grèce. Ce pays a insisté sur le fait que les troupes étrangères ne seraient pas déployés à l'intérieur et que les athlètes seraient placés sous protection exclusivement grecque.
AP - 26.07.04
RUXELLES (AP) -- L'OTAN a accepté de fournir des forces supplémentaires placées sous son commandement pour aider la Grèce à assurer la sécurité des Jeux olympiques d'Athènes du 13 au 29 août, a-t-on appris lundi auprès de responsables de l'Alliance atlantique ayant requis l'anonymat.
Des «questions opérationnelles» resteraient toutefois à régler, même si la demande grecque d'assistance supplémentaire pour la lutte contre le terrorisme a été approuvée «sur le principe».
Un responsable américain à Washington a déclaré la semaine dernière à l'Associated Press que les Etats-Unis avaient promis 400 soldats des forces spéciales mais que les discussions continuaient avec le gouvernement grec pour décider où les baser. Le secrétaire général de l'OTAN, Jaap de Hoop Scheffer, a refusé lundi à Bruxelles de fournir des précisions à ce sujet.
Selon les médias grecs, la Grèce a demandé deux équipes de l'OTAN: une équipe antiterroriste et une autre responsable de l'évacuation des bâtiments en cas de catastrophe. Le gouvernement a affirmé que cette dernière ne comprendrait que des spécialistes de la défense civile, sans rapport avec la demande d'aide à l'OTAN.
L'Alliance fournit déjà des patrouilles aériennes et maritimes ainsi qu'une unité spécialisée dans les armes biochimiques. Elle donnera sans doute son feu vert pour une unité supplémentaire d'action rapide qui serait probablement dirigée par des Américains et basée en Allemagne ou ailleurs hors de Grèce. Ce pays a insisté sur le fait que les troupes étrangères ne seraient pas déployés à l'intérieur et que les athlètes seraient placés sous protection exclusivement grecque.
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Départ pour Athènes du gros de l'unité tchèque anti-NRBC
Samedi 31 juillet 2004 - PRAGUE (AFP) - Un groupe de 83 soldats, faisant partie de l'unité de spécialistes militaires tchèques de la lutte contre les menaces NRBC (nucléaire, radiologique, biologique, chimique), a quitté samedi par avion Prague pour la Grèce, où il participera à la protection des jeux Olympiques d'Athènes (13-29 août) a annoncé son porte-parole.
Les militaires tchèques séjourneront en Grèce jusqu'au 30 septembre et participeront également à la protection des jeux Paralympiques, prévus dans la capitale grecque du 17 au 29 septembre.
"Il s'agira de journées entièrement consacrées au travail et non de vacances", a affirmé peu après le départ le porte-parole, Martin Krumnikl.
Les tâches principales de l'unité sont le monitorage de la situation, la reconnaissance radiologique et chimique, et en cas de nécessité, l'élimination de conséquences potentielles d'éventuels incidents, selon M. Krumnikl.
Une dizaine de militaires accompagnant un convoi ferroviaire avec le matériel nécessaire pour cette mission dont un laboratoire spécialisé, des tentes de décontamination et des ordinateurs, se trouve déjà en Grèce.
Cette mission se déroule à la demande du gouvernement grec. Elle a reçu l'aval des deux chambres du Parlement tchèque.
Basée à Liberec (100 km au nord-est de Prague), l'unité tchèque de protection chimique, biologique et radiologique fait partie d'un bataillon multinational de l'Otan et figure parmi les plus performantes en Europe.
Elle a déjà pris part en 2003 à l'opération anti-terroriste "Liberté immuable", ainsi qu'à la protection du sommet de l'Otan à Prague, un an plus tôt.
"La plupart des membres de l'unité envoyée en Grèce bénéficient des expériences acquises lors de missions à l'étranger", a indiqué M. Krumnikl.
Samedi 31 juillet 2004 - PRAGUE (AFP) - Un groupe de 83 soldats, faisant partie de l'unité de spécialistes militaires tchèques de la lutte contre les menaces NRBC (nucléaire, radiologique, biologique, chimique), a quitté samedi par avion Prague pour la Grèce, où il participera à la protection des jeux Olympiques d'Athènes (13-29 août) a annoncé son porte-parole.
Les militaires tchèques séjourneront en Grèce jusqu'au 30 septembre et participeront également à la protection des jeux Paralympiques, prévus dans la capitale grecque du 17 au 29 septembre.
"Il s'agira de journées entièrement consacrées au travail et non de vacances", a affirmé peu après le départ le porte-parole, Martin Krumnikl.
Les tâches principales de l'unité sont le monitorage de la situation, la reconnaissance radiologique et chimique, et en cas de nécessité, l'élimination de conséquences potentielles d'éventuels incidents, selon M. Krumnikl.
Une dizaine de militaires accompagnant un convoi ferroviaire avec le matériel nécessaire pour cette mission dont un laboratoire spécialisé, des tentes de décontamination et des ordinateurs, se trouve déjà en Grèce.
Cette mission se déroule à la demande du gouvernement grec. Elle a reçu l'aval des deux chambres du Parlement tchèque.
Basée à Liberec (100 km au nord-est de Prague), l'unité tchèque de protection chimique, biologique et radiologique fait partie d'un bataillon multinational de l'Otan et figure parmi les plus performantes en Europe.
Elle a déjà pris part en 2003 à l'opération anti-terroriste "Liberté immuable", ainsi qu'à la protection du sommet de l'Otan à Prague, un an plus tôt.
"La plupart des membres de l'unité envoyée en Grèce bénéficient des expériences acquises lors de missions à l'étranger", a indiqué M. Krumnikl.
C'est bobépine ou bépine SVP
La sécurité mise en échec par la presse australienne
Jeudi 5 août 2004 - SYDNEY (AFP) - Un journal australien publie jeudi des photos de l'intérieur du stade olympique d'Athènes et de la piscine olympique, non encore ouverts au public, en mettant en cause la sécurité des Jeux olympiques (13-29 août).
"Nos photographes ont facilement contourné les mesures de sécurité pour prendre ces premières photos des deux sites olympiques", commente le quotidien The Australian en publiant à la Une une photo de travailleurs nettoyant les sièges du stade olympique, et une autre de la piscine olympique.
"Au milieu des derniers travaux et de la confusion engendrée par les répétitions pour la cérémonie d'ouverture, alors que les barrières et les caméras de sécurité ne sont pas encore en place, les gardes armés ne semblent pas concernés par les visiteurs non autorisés errant aux alentours, se mélangeant aux ouvriers ou assistant à des essais de matériel", écrit le journal.
"La sécurité est un problème majeur et les retards de construction inquiètent les experts, contrairement aux déclarations de la responsable du comité organisateur (Athoc) Gianna Angelopoulos-Daskalaki affirmant que tout sera prêt à temps pour les Jeux", ajoute le journal.
Alors que les sites auraient dû être sécurisés depuis des semaines pour éviter d'éventuels attentats, la présence d'ouvriers pour achever les travaux rend la sécurité illusoire affirme en substance le quotidien australien.
"Les détecteurs de métal ne sont toujours pas installés autour de l'enceinte du stade et les vigiles n'ont commencé à fouiller les sacs et à utiliser des détecteurs mobiles qu'il y a 48 heures", souligne The Australian.
"Des travailleurs internationaux sur les sites nous ont affirmé que la visite de sécurité de ces derniers jours étaient une plaisanterie car les ouvriers étaient encore à pied d'oeuvre pendant le contrôle".
La Grèce a mobilisé 60.000 policiers et 10.000 militaires pour la
cérémonie d'ouverture du 13 août
Jeudi 5 août 2004 - SYDNEY (AFP) - Un journal australien publie jeudi des photos de l'intérieur du stade olympique d'Athènes et de la piscine olympique, non encore ouverts au public, en mettant en cause la sécurité des Jeux olympiques (13-29 août).
"Nos photographes ont facilement contourné les mesures de sécurité pour prendre ces premières photos des deux sites olympiques", commente le quotidien The Australian en publiant à la Une une photo de travailleurs nettoyant les sièges du stade olympique, et une autre de la piscine olympique.
"Au milieu des derniers travaux et de la confusion engendrée par les répétitions pour la cérémonie d'ouverture, alors que les barrières et les caméras de sécurité ne sont pas encore en place, les gardes armés ne semblent pas concernés par les visiteurs non autorisés errant aux alentours, se mélangeant aux ouvriers ou assistant à des essais de matériel", écrit le journal.
"La sécurité est un problème majeur et les retards de construction inquiètent les experts, contrairement aux déclarations de la responsable du comité organisateur (Athoc) Gianna Angelopoulos-Daskalaki affirmant que tout sera prêt à temps pour les Jeux", ajoute le journal.
Alors que les sites auraient dû être sécurisés depuis des semaines pour éviter d'éventuels attentats, la présence d'ouvriers pour achever les travaux rend la sécurité illusoire affirme en substance le quotidien australien.
"Les détecteurs de métal ne sont toujours pas installés autour de l'enceinte du stade et les vigiles n'ont commencé à fouiller les sacs et à utiliser des détecteurs mobiles qu'il y a 48 heures", souligne The Australian.
"Des travailleurs internationaux sur les sites nous ont affirmé que la visite de sécurité de ces derniers jours étaient une plaisanterie car les ouvriers étaient encore à pied d'oeuvre pendant le contrôle".
La Grèce a mobilisé 60.000 policiers et 10.000 militaires pour la
cérémonie d'ouverture du 13 août
C'est bobépine ou bépine SVP