Radio-Canada.... Allo allo? Ici la terre!
-
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 9083
- Inscription : sam. juin 19, 2004 12:00 am
Je ne sais pas si c'est moi qui devient plus critique en vieillissant, mais il me semble que la couverture de Radio-Canada est assez atroce merci!
Je viens d'écouter la fin de la gymnastique... 3 routines dans la quatrième rotation si j'ai bien compté... Non en fait 4 routines, dont deux fois la même, en moins de 15 minutes! Ils ont commencé à diffuser le concours pendant qu'il se déroulait (pas en direct) et ils ont poursuivi 5-6 heures plus tard. Tant qu'à ne pas présenter quelque chose en direct, pourquoi ne pas le présenter au moins dans le même bloc?
À cela, s'ajoutent:
2 des 5 plongeons des gagnants ratés lors de la finale de pongeon synchro masculin à la tour samedi;
La décision de couper la transmission en direct de la compétition de plongeon de Blythe/Heymans;
La cérémonie de remise des médailles retransmise 35 minutes après le fait (la première médaille du Canada!);
L'entrevue avec les médaillées je ne sais trop combien de temps plus tard;
Le match de volleyball de plage des Québécoises dont on n'a vu ni le début, ni la fin, juste comme la tension montait.
Et ce n'était que le quatrième jour de compétition...! Pourtant, dans La Presse d'aujourd'hui, Pierre Trudel s'émerveillait de la couverture de Radio-Canada! Je n'y comprends plus rien...
En avez-vous d'autres comme ça?
Je viens d'écouter la fin de la gymnastique... 3 routines dans la quatrième rotation si j'ai bien compté... Non en fait 4 routines, dont deux fois la même, en moins de 15 minutes! Ils ont commencé à diffuser le concours pendant qu'il se déroulait (pas en direct) et ils ont poursuivi 5-6 heures plus tard. Tant qu'à ne pas présenter quelque chose en direct, pourquoi ne pas le présenter au moins dans le même bloc?
À cela, s'ajoutent:
2 des 5 plongeons des gagnants ratés lors de la finale de pongeon synchro masculin à la tour samedi;
La décision de couper la transmission en direct de la compétition de plongeon de Blythe/Heymans;
La cérémonie de remise des médailles retransmise 35 minutes après le fait (la première médaille du Canada!);
L'entrevue avec les médaillées je ne sais trop combien de temps plus tard;
Le match de volleyball de plage des Québécoises dont on n'a vu ni le début, ni la fin, juste comme la tension montait.
Et ce n'était que le quatrième jour de compétition...! Pourtant, dans La Presse d'aujourd'hui, Pierre Trudel s'émerveillait de la couverture de Radio-Canada! Je n'y comprends plus rien...
En avez-vous d'autres comme ça?
-
- Illustre Pie
- Messages : 287
- Inscription : mer. août 20, 2003 12:00 am
Oui il avait un match de volley ball brezil contre Italie pis stait egale apres 4 set Stait rendu 26-26 dans le 5eme set quand il ont arreter de presenter le match(quand on c que c des games de 15 ds le 5eme set(2 pt de difference pour gagner)Stait trop un bon match ak des points spectaculaire...pis il on arreter de la presenter pasque stait une partie préliminaire..........stait trop en criss --Message edité par hello_gang le 2004-08-17 22:25:51--
À partir de 19h00, je crois que Marie-Josée Turcotte diffuse en directe de Montréal. Lorsqu'elle fait des entrevues, il y a toujours des délais. Je ne sais pas mais quand tu fais la couverture des Jeux Olympiques, il me semble que la meilleure place est d'être sur place !
Moi, j'écoute seulement le soir car je travaille dans le jour. J'avoue que je suis déçue ! Ils montrent 2 minutes d'une compétition, elle est déjà commencée depuis 50 secondes. Par exemple, en natation ou en aviron, ils diffusent après le départ. Je ne peux pas deviner moi qui est qui, quel athlète qui court dans tel corridor, etc. Après ça, ils nous coupent cela de pauses qui en finissent plus, commanditaires par dessus commanditaires. Là, ils reviennent, on est tout perdu ! On revoit des compétions qu'ils ont montré il y a 2 minutes, on est rendu est 4e round ...
....
Moi, j'écoute seulement le soir car je travaille dans le jour. J'avoue que je suis déçue ! Ils montrent 2 minutes d'une compétition, elle est déjà commencée depuis 50 secondes. Par exemple, en natation ou en aviron, ils diffusent après le départ. Je ne peux pas deviner moi qui est qui, quel athlète qui court dans tel corridor, etc. Après ça, ils nous coupent cela de pauses qui en finissent plus, commanditaires par dessus commanditaires. Là, ils reviennent, on est tout perdu ! On revoit des compétions qu'ils ont montré il y a 2 minutes, on est rendu est 4e round ...
....
hello_Gang a écritOui il avait un match de volley ball brezil contre Italie pis stait egale apres 4 set Stait rendu 26-26 dans le 5eme set quand il ont arreter de presenter le match(quand on c que c des games de 15 ds le 5eme set(2 pt de difference pour gagner)Stait trop un bon match ak des points spectaculaire...pis il on arreter de la presenter pasque stait une partie préliminaire..........stait trop en criss --Message edité par hello_gang le 2004-08-17 22:25:51--
Fallait tu swithces a RDS!
Moi aussi je regardais ce match la. j'étais en tabeurn mais j'ai tout de suite été voir a CBC et a RDS et par chance RDS montrait aussi le match que j'ai pu voir jusqu'a la fin!
Vriment niaiseux!
Fallait tu swithces a RDS!
Moi aussi je regardais ce match la. j'étais en tabeurn mais j'ai tout de suite été voir a CBC et a RDS et par chance RDS montrait aussi le match que j'ai pu voir jusqu'a la fin!
Vriment niaiseux!
Moi je suis pas mal découragée par les foutues annonces qui coupent les compétitions qui sont présentées même pas au complet... bref... pourquoi ils restent pas 1h sur une compête puis 1h sur une autre etc... et si cé la fin d'un match de volley ou basket ben ils prolongent... À trop vouloir nous montrer de sport, ben on est perdu et on déccroche. Hier je voulais voir la gymnastique par équipe des filles et ils ont diffusé la chute de la chinoise aux barres... pis 1 h plus tard je sais plus qui à la poutre, j'avais vu tout ça sur l'adresse internet que BouleAMites a donné....
Aujourd'hui, on voit les finales à la piscine... ça s'améliore. À part la pub
Aujourd'hui, on voit les finales à la piscine... ça s'améliore. À part la pub
Il faut toujours viser la lune car, même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles - Oscar Wilde
Ne crains pas le changement, crains plutôt la routine... carpe diem
Ne crains pas le changement, crains plutôt la routine... carpe diem
pis les pubs sont toujours les meme. Si au moins y'en avait des nouvelles!!! Bell(jtécoeuré de lui moi) ,Virginie(annonce très peu professionel), la banque, la tv plasma, temps dur(avec l'acteur de Radio-Enfer!!). ça ce résume à ça TOUT LE TEMPS!!! Je peux quasiment faire les annonces moi-meme tellement y passe souvent! Brrr foutu foutu merde merde merde merde
- CanelleEtPruneau
- Magicien des Mots
- Messages : 3317
- Inscription : mar. nov. 18, 2003 1:00 am
Vous avez raison, la couverture, ça fait dur un peu mais quand on se compare, on se console, à NBC, le réseau américain, il n'y a pratiquement rien en direct et les compétions les plus populaires et les cérémonies de remises de médaillles ne se font que le soir en reprise et le montage est encore moins bien fait qu'à la SRC. Chauvin comme ils sont, dans la compétion de plongeon à la tour de 10 m, je crois qu'ils ont montré seulement 1 ou 2 sauts des canadiens, même chose pour les grecs. Il y a seulement les anglais, les russes et les américains qui ont eu droit à leur 5 sauts présentés... pis au 3 m : sans commentaire, c'était encore pire...
Je crois que la meilleure solution est de varier ses sources d'information en changeant régulièrement pour être certain de ne rien manqué (ça fait mal au pouce à force de zapper mais au moins on finit par avoir une idée un peu plus global de ce qui se passe à Athène)
Je crois que la meilleure solution est de varier ses sources d'information en changeant régulièrement pour être certain de ne rien manqué (ça fait mal au pouce à force de zapper mais au moins on finit par avoir une idée un peu plus global de ce qui se passe à Athène)
[color=#BF0080]Pour pouvoir, il faut vouloir...[/color]
Une question me viens...
qui serait prêt à payer pour avoir via Internet un site de diffusion complet.
Je m'explique : Une page avec l'horaire et des thumbnails de chaque épreuve live disponible présentement, en cliquant sur le thumbnail, on va sur l'épreuve en question qu'on peut suivre au complet.
J'imagine que pour que ce soit rentable pour les jeux, il faudrait un prix à la minute ou quelque chose du genre parce qu'il n'y aurait pas de pub.
Je ne sais pas combien ça coûte à un réseau comme SRC pour obtenir les droits, mais évidemment, ceci leur nuira probablement ou les forcera à améliorer leur méthode. Déjà cette année, que les sports d'équipes soient présentés à RDS, c'est une amélioration, mais pas encore assez.
qui serait prêt à payer pour avoir via Internet un site de diffusion complet.
Je m'explique : Une page avec l'horaire et des thumbnails de chaque épreuve live disponible présentement, en cliquant sur le thumbnail, on va sur l'épreuve en question qu'on peut suivre au complet.
J'imagine que pour que ce soit rentable pour les jeux, il faudrait un prix à la minute ou quelque chose du genre parce qu'il n'y aurait pas de pub.
Je ne sais pas combien ça coûte à un réseau comme SRC pour obtenir les droits, mais évidemment, ceci leur nuira probablement ou les forcera à améliorer leur méthode. Déjà cette année, que les sports d'équipes soient présentés à RDS, c'est une amélioration, mais pas encore assez.
Je crois pas que pour les annonces ils aient véritablement le choix.. les commanditaires paye pour 30 secondes de publicité et ils doivent respecter le contrat. Le droit de télivison est des millions et des millions de dollars.
Pour le match de volley moi aussi j'étais en tabarouette.. mais il était 5h00 l'heure des nouvelles... et je suis assuré que ceux qui ne regardent pas les olympiques et perdu leurs nouvelles, le nombre de plaintes auraient été plus élévés que les quelques maniaques que nous sommes.
Les sports qui passent sont seulement les plus populaires, ils achetent les images qu'ils ont commandé d'avance. Ils ont une petite latitude... Ce serait imaginable que tous les pays aient leurs cameramans... d'ailleurs j'ai vu une compétition hier a CBC où c'était inscrit gracieuseté de la télévision australienne.
Moi j'aime bien l'halthérophilie.. j'en vois tres peu... meme a NBC.. parce que c'est moins vendable dans le monde...
on voit pas de tir a l'arc etc...
mais avec la modernisation des communications.. peut etre un jour on pourra acheter les compétitions complete par sport... à la télé ou par internet.
Moi j'apprécie la couverture de radio canada... je trouve les analystes et commentateurs, tres bons et tres connaissant, un bon résumé avant le début de l'épreuve.
Pour le match de volley moi aussi j'étais en tabarouette.. mais il était 5h00 l'heure des nouvelles... et je suis assuré que ceux qui ne regardent pas les olympiques et perdu leurs nouvelles, le nombre de plaintes auraient été plus élévés que les quelques maniaques que nous sommes.
Les sports qui passent sont seulement les plus populaires, ils achetent les images qu'ils ont commandé d'avance. Ils ont une petite latitude... Ce serait imaginable que tous les pays aient leurs cameramans... d'ailleurs j'ai vu une compétition hier a CBC où c'était inscrit gracieuseté de la télévision australienne.
Moi j'aime bien l'halthérophilie.. j'en vois tres peu... meme a NBC.. parce que c'est moins vendable dans le monde...
on voit pas de tir a l'arc etc...
mais avec la modernisation des communications.. peut etre un jour on pourra acheter les compétitions complete par sport... à la télé ou par internet.
Moi j'apprécie la couverture de radio canada... je trouve les analystes et commentateurs, tres bons et tres connaissant, un bon résumé avant le début de l'épreuve.
Whenever a écritAaahhh j'ose meme pas imaginer comment ça me couterais!!! Radio-Canada dépense des millions avec ça mais c'est sur que ce serait génial de pouvoir écouté ce qu'on veut. Et puis si j'avais les moyens de me payer ça, j'aurais les moyens d'aller voir les jeux là-bas je crois!
Hmmmm.. je ne sais pas mais disons que ça coute 200$ (pas mal moins cher que d'aller aux jeux) et tu as un accès à n'importe quel sport. S'il y a 1 millions de gens qui utilisent celà, ^ca fait 200 millions... Ce n'est certainement pas à négliger.
Hmmmm.. je ne sais pas mais disons que ça coute 200$ (pas mal moins cher que d'aller aux jeux) et tu as un accès à n'importe quel sport. S'il y a 1 millions de gens qui utilisent celà, ^ca fait 200 millions... Ce n'est certainement pas à négliger.
Si vous avez une chance de mettre la main sur la Presse d'aujourd'hui.. il y a un article qui explique les obligations de diffusion que la CIO impose ... en passant le cout des droits pour le Canada 37 millions de dollards
Exemple meme si Alexandre Despaties gagne le plongeon lors de sa compétition ils n'ont pas le droit de diffuser le plongeon gagnant avant 15h00. à lire...
Exemple meme si Alexandre Despaties gagne le plongeon lors de sa compétition ils n'ont pas le droit de diffuser le plongeon gagnant avant 15h00. à lire...
-
- Magicien des Mots
- Messages : 3035
- Inscription : mer. avr. 02, 2003 1:00 am
lucide a écritSi vous avez une chance de mettre la main sur la Presse d'aujourd'hui.. il y a un article qui explique les obligations de diffusion que la CIO impose ... en passant le cout des droits pour le Canada 37 millions de dollards
Exemple meme si Alexandre Despaties gagne le plongeon lors de sa compétition ils n'ont pas le droit de diffuser le plongeon gagnant avant 15h00. à lire...
J'imagine que les droits de diffusion vont de pair avec le prix à payer. Dans un autre fil de discussion, il y a une télé italienne qui diffuse. Ils ont probablement payés plus que la SRC simplement.
Exemple meme si Alexandre Despaties gagne le plongeon lors de sa compétition ils n'ont pas le droit de diffuser le plongeon gagnant avant 15h00. à lire...
J'imagine que les droits de diffusion vont de pair avec le prix à payer. Dans un autre fil de discussion, il y a une télé italienne qui diffuse. Ils ont probablement payés plus que la SRC simplement.
Télévision
Il enfreint la loi en regardant CBC...
Agence France-Presse
Los Angeles
Elliott Chang, un publicitaire âgé de 48 ans, va devoir s'expliquer devant un juge de Los Angeles pour avoir enfreint la loi en se munissant d'un équipement spécial qui lui permettait de suivre les Jeux d'Athènes sur CBC, la télévision publique canadienne, rapporte le Los Angeles Times jeudi.
Lassé par la teneur trop nationaliste à son goût des retransmissions américaines diffusées par la chaîne NBC, Chang, qui réside à Playa Del Rey (ouest de Los Angeles), a récemment souscrit un abonnement mensuel de 26 dollars auprès d'un diffuseur basé à Toronto afin de recevoir les programmes de la CBC.
Il a également dépensé 300 dollars américains pour s'équiper de la parabole adéquate.
Un tel procédé est possible aux États-Unis mais à condition de posséder une adresse au Canada, ce dont n'a pu justifier Elliott Chang, qui se trouvait par conséquent en violation des règles édictées par l'organisme fédéral de surveillance de la télévision (Federal Communications Commission, FCC).
Il enfreint la loi en regardant CBC...
Agence France-Presse
Los Angeles
Elliott Chang, un publicitaire âgé de 48 ans, va devoir s'expliquer devant un juge de Los Angeles pour avoir enfreint la loi en se munissant d'un équipement spécial qui lui permettait de suivre les Jeux d'Athènes sur CBC, la télévision publique canadienne, rapporte le Los Angeles Times jeudi.
Lassé par la teneur trop nationaliste à son goût des retransmissions américaines diffusées par la chaîne NBC, Chang, qui réside à Playa Del Rey (ouest de Los Angeles), a récemment souscrit un abonnement mensuel de 26 dollars auprès d'un diffuseur basé à Toronto afin de recevoir les programmes de la CBC.
Il a également dépensé 300 dollars américains pour s'équiper de la parabole adéquate.
Un tel procédé est possible aux États-Unis mais à condition de posséder une adresse au Canada, ce dont n'a pu justifier Elliott Chang, qui se trouvait par conséquent en violation des règles édictées par l'organisme fédéral de surveillance de la télévision (Federal Communications Commission, FCC).
De la palestre
La PVB, de mal en pis...
Daniel Lemay
La Presse
Jusqu'à nouvel ordre, le Canada doit bien être le seul pays qui compte plus de réseaux de télévison olympique que de médailles. On ne s'en plaindra pas. Pour l'heure. Parce qu'on est gâtés pourris.
Avec cinq réseaux - SRC et RDS, CBC et TSN, plus NBC -, on peut choisir la langue de descrption et d'analyse, l'heure des compétitions, la pertinence des entrevues, la teneur dramatique des résumés et même la couleur des costumes des commentateurs. La dame qui fait les matins à la CBC aime bien son veston jaune, qui nous rappelle Howard Cossell et le Monday Night Football de 1972, une époque ou la télé couleur n'avait pas encore fini d'exploser de ses mille pastels. Tell it like it is, qu'il disait Howard...
Quand vous êtes-vous levé à 6h du mat' pour un match de baseball? Moi, au grand jamais... jusqu'à jeudi pour Canada-Japon qui allait nous en dire plus long sur la valeur réelle de l'équipe canadienne, 4-0 jusque-là. J'ai commencé à RDS, qui présentait le match en direct avec Denis Casavant et Rodger Brûlotte, le seul tandem descrpteur-analyste, sauf erreur, qui fait le même travail au Jeux que d'habitude dans leur vie professionnelle. Est-ce une première, par contre que le descrpteur soit sur place et le colorman en studio à Montréal?
À mesure que le score montait, Rodger expliquait que l'écart entre les ligues professionnelles japonaises et les majeures américaines était beaucoup moins important qu'entre les deux circuits nippons et, plus bas, le niveau AAA ici. Et que ça commençait à paraître du côté du Canada dont l'équipe est formée d'un mélange de joueurs du AAA et du AA. RDS terminait son segment olympique à 7h; zap à TSN pour le boire jusqu'à la lie, le calice (en direct toujours): 9-1 Japon. Une consolation? Y'en a tout le temps; là, le Canada avait réussi à se soustraire à l'application de la règle de grâce (mercy rule), qui met fin au match quand une équipe prend une avance de 10 points après sept manches.
-------------------------------
Notre choix unique d'antennes nous permet aussi de revoir les hauts faits de la journée. Vingt fois si on veut. Comme cette belle médaille d'argent, remportée hier en aviron par le quatre masculin du Canada, arrivé au fil huit centièmes de seconde -moins d'un pied, à vue de nez; sur 2000 mètres- derrière les Britanniques. Peu avant, le deux féminin de Markhardt et Williams avait fini quatrième de sa finale après une belle régate. Or il se trouve que Bernie Williams, un des quatre rameurs médaillés d'argent, et Buffy Willams sont mari et femme dans la vie.
Quelle est la première question que leur pose la matante en jaune, qui les a devant elle dans le studio de la CBC? «Combien de temps ça vous a pris pour vous retrouver après la cérémonie des médailles?»
«Euh...»
-------------------------------
Une offre télévisuelle de cette envergure ne va pas sans désavantages. Ici, le premier rang ne va pas aux intervieweurs «sympathiques», ni aux descrpteurs mêlés ni aux analystes incompétents. Rien de tous ces maux n'est plus souffrant que la publicité, le mal nécessaire qui fait ressembler tous les autres à des piqûres de maringouin.
Oh! remarquez qu'il y a de bons flashes. Comme ce relais multidisciplinaire où le témoin passe de la plongeuse Myriam Boileau, au nageur Brent Hayden, à la sauteuse Nicole Forrester et enfin au volleyeur Jody Holden qui, la face dans le sable, se fait dire par le coach Bruny Surin: «On recommence!» Rythme d'enfer, effort athlétique mis en évidence sans être indûment posé en vertu. Et message clair: VISA appuie plusieurs athlètes olympiques. Avec la joueuse de polo qui «punche» après sa pratique, ou les athlètes de «disciplines» comme la peinture, les luminaires et la quincaillerie, Home Depot, de son côté, nous fait savoir sobrement que la compagnie «engage plus d'athlètes olympiques» que n'importe quelle autre. Temps double pour les médaillés?
Et vient le peloton des affaires faciles. Pas plus drôles qu'il faut: Benoît Brière en «beauf» qui rêve «eau-lympique», en squeegee gelé puis en adolescente tout en émoi «comme», pour Bell. Le reporter Tristan Direct manière Deux minutes du peuple pour Petro-Canada. Volkswagen, elle, se «colle» aux Jeux sans en être un commanditaire officiel (pas beau ça) avec des voix connues de Radio-Canada Sports. Dans leur propre rôle...
Ronald McDonald -lui, le jaune lui va bien- lance le marteau et s'envole avec; le problème, c'est qu'il revient tout le temps, Ron-Ron (McDo, par contre, a bien fait avec «On est avec toi, Alexandre» (Despatie) où ses fans l'encouragent... tout habillés, sous l'eau). Il y a Ronald avec les filles en nage synchronisée. Très populaire dans les agences de pub, la nage synchro.
Ça nous amène à la nouvelle tare olympique: non, pas l'EPO ni la THG. La PVB, la Petite vache bleue! En 2002, on s'en souviendra, elle voulait aller aux Jeux d'hiver de Salt Lake, la PVB. La voilà à Athènes. Le pis dans la piscine de nage synchro elle aussi, la corne au vent au 110m haies, la cloche dans la sable du volley de plage, avec ses gros sabots sur l'estrade d'haltérophilie. Elle gagne partout, la PVB! (Hormones de croissance?) À la fin de la pub, un gars nous parle avec un accent de comique faux-nez parce que les «créatifs» de l'agence doivent penser que c'est la manière de passer le message au plus grand nombre.
Quel le message, au juste? Que ceux qui boivent du lait ont plus de chances de gagner? Pas clair. Le message s'adresse-t-il juste aux enfants? Pas sûr. «Meilleur avec la P'tite vache bleue?» Pas capable.
La PVB, de mal en pis...
Daniel Lemay
La Presse
Jusqu'à nouvel ordre, le Canada doit bien être le seul pays qui compte plus de réseaux de télévison olympique que de médailles. On ne s'en plaindra pas. Pour l'heure. Parce qu'on est gâtés pourris.
Avec cinq réseaux - SRC et RDS, CBC et TSN, plus NBC -, on peut choisir la langue de descrption et d'analyse, l'heure des compétitions, la pertinence des entrevues, la teneur dramatique des résumés et même la couleur des costumes des commentateurs. La dame qui fait les matins à la CBC aime bien son veston jaune, qui nous rappelle Howard Cossell et le Monday Night Football de 1972, une époque ou la télé couleur n'avait pas encore fini d'exploser de ses mille pastels. Tell it like it is, qu'il disait Howard...
Quand vous êtes-vous levé à 6h du mat' pour un match de baseball? Moi, au grand jamais... jusqu'à jeudi pour Canada-Japon qui allait nous en dire plus long sur la valeur réelle de l'équipe canadienne, 4-0 jusque-là. J'ai commencé à RDS, qui présentait le match en direct avec Denis Casavant et Rodger Brûlotte, le seul tandem descrpteur-analyste, sauf erreur, qui fait le même travail au Jeux que d'habitude dans leur vie professionnelle. Est-ce une première, par contre que le descrpteur soit sur place et le colorman en studio à Montréal?
À mesure que le score montait, Rodger expliquait que l'écart entre les ligues professionnelles japonaises et les majeures américaines était beaucoup moins important qu'entre les deux circuits nippons et, plus bas, le niveau AAA ici. Et que ça commençait à paraître du côté du Canada dont l'équipe est formée d'un mélange de joueurs du AAA et du AA. RDS terminait son segment olympique à 7h; zap à TSN pour le boire jusqu'à la lie, le calice (en direct toujours): 9-1 Japon. Une consolation? Y'en a tout le temps; là, le Canada avait réussi à se soustraire à l'application de la règle de grâce (mercy rule), qui met fin au match quand une équipe prend une avance de 10 points après sept manches.
-------------------------------
Notre choix unique d'antennes nous permet aussi de revoir les hauts faits de la journée. Vingt fois si on veut. Comme cette belle médaille d'argent, remportée hier en aviron par le quatre masculin du Canada, arrivé au fil huit centièmes de seconde -moins d'un pied, à vue de nez; sur 2000 mètres- derrière les Britanniques. Peu avant, le deux féminin de Markhardt et Williams avait fini quatrième de sa finale après une belle régate. Or il se trouve que Bernie Williams, un des quatre rameurs médaillés d'argent, et Buffy Willams sont mari et femme dans la vie.
Quelle est la première question que leur pose la matante en jaune, qui les a devant elle dans le studio de la CBC? «Combien de temps ça vous a pris pour vous retrouver après la cérémonie des médailles?»
«Euh...»
-------------------------------
Une offre télévisuelle de cette envergure ne va pas sans désavantages. Ici, le premier rang ne va pas aux intervieweurs «sympathiques», ni aux descrpteurs mêlés ni aux analystes incompétents. Rien de tous ces maux n'est plus souffrant que la publicité, le mal nécessaire qui fait ressembler tous les autres à des piqûres de maringouin.
Oh! remarquez qu'il y a de bons flashes. Comme ce relais multidisciplinaire où le témoin passe de la plongeuse Myriam Boileau, au nageur Brent Hayden, à la sauteuse Nicole Forrester et enfin au volleyeur Jody Holden qui, la face dans le sable, se fait dire par le coach Bruny Surin: «On recommence!» Rythme d'enfer, effort athlétique mis en évidence sans être indûment posé en vertu. Et message clair: VISA appuie plusieurs athlètes olympiques. Avec la joueuse de polo qui «punche» après sa pratique, ou les athlètes de «disciplines» comme la peinture, les luminaires et la quincaillerie, Home Depot, de son côté, nous fait savoir sobrement que la compagnie «engage plus d'athlètes olympiques» que n'importe quelle autre. Temps double pour les médaillés?
Et vient le peloton des affaires faciles. Pas plus drôles qu'il faut: Benoît Brière en «beauf» qui rêve «eau-lympique», en squeegee gelé puis en adolescente tout en émoi «comme», pour Bell. Le reporter Tristan Direct manière Deux minutes du peuple pour Petro-Canada. Volkswagen, elle, se «colle» aux Jeux sans en être un commanditaire officiel (pas beau ça) avec des voix connues de Radio-Canada Sports. Dans leur propre rôle...
Ronald McDonald -lui, le jaune lui va bien- lance le marteau et s'envole avec; le problème, c'est qu'il revient tout le temps, Ron-Ron (McDo, par contre, a bien fait avec «On est avec toi, Alexandre» (Despatie) où ses fans l'encouragent... tout habillés, sous l'eau). Il y a Ronald avec les filles en nage synchronisée. Très populaire dans les agences de pub, la nage synchro.
Ça nous amène à la nouvelle tare olympique: non, pas l'EPO ni la THG. La PVB, la Petite vache bleue! En 2002, on s'en souviendra, elle voulait aller aux Jeux d'hiver de Salt Lake, la PVB. La voilà à Athènes. Le pis dans la piscine de nage synchro elle aussi, la corne au vent au 110m haies, la cloche dans la sable du volley de plage, avec ses gros sabots sur l'estrade d'haltérophilie. Elle gagne partout, la PVB! (Hormones de croissance?) À la fin de la pub, un gars nous parle avec un accent de comique faux-nez parce que les «créatifs» de l'agence doivent penser que c'est la manière de passer le message au plus grand nombre.
Quel le message, au juste? Que ceux qui boivent du lait ont plus de chances de gagner? Pas clair. Le message s'adresse-t-il juste aux enfants? Pas sûr. «Meilleur avec la P'tite vache bleue?» Pas capable.
Très intéressant l'article. Merci bien.
[center][img]http://img.photobucket.com/albums/v401/canastasamba/avatar/theberge6a.jpg[/img]
[img]http://img.photobucket.com/albums/v401/canastasamba/avatar/sept.jpg[/img] https://www.lesnomadesenvr.com/forum.htm" onclick="window.open(this.href);return false; [img]http://img.photobucket.com/albums/v401/canastasamba/avatar/sept-1.jpg[/img][/center]
[img]http://img.photobucket.com/albums/v401/canastasamba/avatar/sept.jpg[/img] https://www.lesnomadesenvr.com/forum.htm" onclick="window.open(this.href);return false; [img]http://img.photobucket.com/albums/v401/canastasamba/avatar/sept-1.jpg[/img][/center]