Dopage ( Bonds et cie...)
Bonds avoue avoir pris des produits dopants
Vendredi 03 décembre 2004 - SAN FRANCISCO (AP) - Barry Bonds, la plus grande vedette du baseball majeur, a avoué devant un grand jury avoir pris des produits équivoques mais sans savoir qu'il s'agissait de stéroïdes, selon le 'San Francisco Chronicle' paru vendredi.
Cependant il n'a jamais consulté son équipe des Giants à propos des produits que lui fournissait son entraîneur personnel Greg Anderson.
"Il n'en était pas question. On ne fait pas confiance à l'équipe. On ne fait pas confiance au baseball. Croyez-moi, c'est une business. Je ne fais pas confiance à leurs médecins", a déclaré le voltigeur qui a établi un record de 73 circuits en 2001.
Confronté devant des faits troublants, dont un "calendrier" de distribution de produits à son nom, Bonds a souvent patiné en répondant aux questions.
Le journal détaille le témoignage effectué par Bonds l'an dernier devant le grand jury fédéral qui enquêtait sur les agissements du laboratoire californien BALCO. Bonds a ainsi déclaré qu'Anderson lui avait indiqué que les substances qu'il avait prises en 2003 étaient un complément nutritionnel et un baume contre l'arthrite, selon la transcrïption de ses déclarations publiées par le journal de San Francisco.
Les produits décrits par Bonds sont similaires à ceux désignés sous les vocables "le limpide" et "la crème", deux stéroïdes fournis par le laboratoire Bay Area Laboratory Co-Operative, qui est au centre du scandale des stéroïdes.
Victor Conte, le fondateur de BALCO accusé d'avoir fourni des stéroïdes interdits à plusieurs sportifs américains, affirme par ailleurs dans une interview à la chaîne ABC que la star de l'athlétisme Marion Jones était dopée aux Jeux de Sydney. Il assure également l'avoir personnellement vue s'injecter elle-même de l'hormone humaine de croissance dans la jambe.
Michael Rains, l'avocat de Bonds, estime que les fuites concernant le témoignage effectué devant le grand jury ont pour but de salir son client.
"Mon opinion a toujours été qu'il s'agit d'une lutte Etats-Unis-Bonds et je pense que le gouvernement a agi pour inculper mon client", déclare Rains dans le journal californien. "Et comme ils ont échoué dans leur tentative de vouloir le mettre en examen, alors ils tentent de le salir publiquement".
L'histoire rendue publique par le 'San Francisco Chronicle' est le dernier développement de l'enquête menée sur BALCO. Jeudi, le journal avait révélé que Jason Giambi avait avoué au grand jury qu'il s'était injecté de l'hormone humaine de croissance en 2003 et avait aussi pris des stéroïdes au cours des trois dernières années.
Il n'est pas certain que Bonds et Giambi puissent être sanctionnés par le baseball majeur qui, jusqu'en 2003, ne jugeait pas illégale la prise de stéroïdes.
Giambi faisait partie d'un groupe d'une douzaine d'athlètes d'élite, incluant deux autres joueurs de baseball, Bonds et Gary Sheffield, ainsi que les stars de l'athlétisme Tim Montgomery et Marian Jones, qui ont répondu aux questions du grand jury l'an dernier.
Bonds, Montgomery et Jones ont tous nié avoir consommé des substances illégales, mais Sheffield a avoué à Sports Illustrated et ESPN plus tôt cette saison qu'il avait utilisé la crème et les gouttes de BALCO, mais sans savoir qu'elles contenaient des stéroïdes.
Le 'Chronicle' a aussi rapporté une entrevue avec la sprinter Kelli White, double médaillée d'or aux championnats du monde de 2003, qui s'est effondrée en larmes lorsqu'elle a raconté son expérience la première fois qu'elle a pris du THG, une substance qui a déjà été indétectable.
C'est son entraîneur Remi Korchemny qui lui avait présenté Conte. Les deux sont accusés d'avoir distribué des stéroïdes, tout comme Anderson et le vice-président de BALCO James Valente.
"Je ne suis pas sûr si Victor se sent coupable de m'avoir menti, a-t-elle déclaré. C'est lui qui m'a dit que ce n'était pas ce qu'il a dit que c'était" (sic).
Vendredi 03 décembre 2004 - SAN FRANCISCO (AP) - Barry Bonds, la plus grande vedette du baseball majeur, a avoué devant un grand jury avoir pris des produits équivoques mais sans savoir qu'il s'agissait de stéroïdes, selon le 'San Francisco Chronicle' paru vendredi.
Cependant il n'a jamais consulté son équipe des Giants à propos des produits que lui fournissait son entraîneur personnel Greg Anderson.
"Il n'en était pas question. On ne fait pas confiance à l'équipe. On ne fait pas confiance au baseball. Croyez-moi, c'est une business. Je ne fais pas confiance à leurs médecins", a déclaré le voltigeur qui a établi un record de 73 circuits en 2001.
Confronté devant des faits troublants, dont un "calendrier" de distribution de produits à son nom, Bonds a souvent patiné en répondant aux questions.
Le journal détaille le témoignage effectué par Bonds l'an dernier devant le grand jury fédéral qui enquêtait sur les agissements du laboratoire californien BALCO. Bonds a ainsi déclaré qu'Anderson lui avait indiqué que les substances qu'il avait prises en 2003 étaient un complément nutritionnel et un baume contre l'arthrite, selon la transcrïption de ses déclarations publiées par le journal de San Francisco.
Les produits décrits par Bonds sont similaires à ceux désignés sous les vocables "le limpide" et "la crème", deux stéroïdes fournis par le laboratoire Bay Area Laboratory Co-Operative, qui est au centre du scandale des stéroïdes.
Victor Conte, le fondateur de BALCO accusé d'avoir fourni des stéroïdes interdits à plusieurs sportifs américains, affirme par ailleurs dans une interview à la chaîne ABC que la star de l'athlétisme Marion Jones était dopée aux Jeux de Sydney. Il assure également l'avoir personnellement vue s'injecter elle-même de l'hormone humaine de croissance dans la jambe.
Michael Rains, l'avocat de Bonds, estime que les fuites concernant le témoignage effectué devant le grand jury ont pour but de salir son client.
"Mon opinion a toujours été qu'il s'agit d'une lutte Etats-Unis-Bonds et je pense que le gouvernement a agi pour inculper mon client", déclare Rains dans le journal californien. "Et comme ils ont échoué dans leur tentative de vouloir le mettre en examen, alors ils tentent de le salir publiquement".
L'histoire rendue publique par le 'San Francisco Chronicle' est le dernier développement de l'enquête menée sur BALCO. Jeudi, le journal avait révélé que Jason Giambi avait avoué au grand jury qu'il s'était injecté de l'hormone humaine de croissance en 2003 et avait aussi pris des stéroïdes au cours des trois dernières années.
Il n'est pas certain que Bonds et Giambi puissent être sanctionnés par le baseball majeur qui, jusqu'en 2003, ne jugeait pas illégale la prise de stéroïdes.
Giambi faisait partie d'un groupe d'une douzaine d'athlètes d'élite, incluant deux autres joueurs de baseball, Bonds et Gary Sheffield, ainsi que les stars de l'athlétisme Tim Montgomery et Marian Jones, qui ont répondu aux questions du grand jury l'an dernier.
Bonds, Montgomery et Jones ont tous nié avoir consommé des substances illégales, mais Sheffield a avoué à Sports Illustrated et ESPN plus tôt cette saison qu'il avait utilisé la crème et les gouttes de BALCO, mais sans savoir qu'elles contenaient des stéroïdes.
Le 'Chronicle' a aussi rapporté une entrevue avec la sprinter Kelli White, double médaillée d'or aux championnats du monde de 2003, qui s'est effondrée en larmes lorsqu'elle a raconté son expérience la première fois qu'elle a pris du THG, une substance qui a déjà été indétectable.
C'est son entraîneur Remi Korchemny qui lui avait présenté Conte. Les deux sont accusés d'avoir distribué des stéroïdes, tout comme Anderson et le vice-président de BALCO James Valente.
"Je ne suis pas sûr si Victor se sent coupable de m'avoir menti, a-t-elle déclaré. C'est lui qui m'a dit que ce n'était pas ce qu'il a dit que c'était" (sic).
C'est bobépine ou bépine SVP
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- Seigneur de la Causerie
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Tranquillement, pas vite, la vérité éclate au grand jour. Tant mieux s'il y a des éclaboussures. On va cesser de nous prendre pour des imbéciles.
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Conte aurait vu Marion Jones se doper
Marion Jones
Vendredi 03 décembre 2004 - NEW YORK (AP) - Victor Conte, le fondateur du laboratoire BALCO (Bay Area Laboratory Co-Operative), accusé d'avoir fourni des stéroides interdits à plusieurs sportifs américains, affirme dans une interview que Marion Jones était dopée aux Jeux de Sydney.
Il assure également l'avoir personnellement vue s'injecter elle-même de l'hormone humaine de croissance dans la jambe.
Dans des extraits de cette interview qui sera diffusée ce vendredi soir, Victor Conte affirme notamment avoir commencé à fournir des produits dopants à Marion Jones dans les mois précédant les JO de 2000 au cours desquels, Jones avait raflé cinq médailles dont trois d'or.
Conte a précisé qu'il lui avait donnée une substance appelée "le clair" qui s'est avéré être plus tard une combinaison de THG, d'EPO et d'insuline. Il lui a également montré comment s'injecter du hGH dans le quadriceps.
"Une fois que je lui ai montré comment faire et que je lui ai préparé l'injection, elle a fait cette injection alors que j'étais assis, là, devant elle", a affirmé Victor Conte.
Jacques Rogge, le président du Comité international olympique (CIO), a déclaré être au courant des accusations de Conte. "J'espère que la vérité va émerger. Nous voulons la vérité. Nous voulons savoir ce qui s'est produit, et plus nous en saurons, meilleur ce sera", a déclaré à l'Associated Press Jacques Rogge, présent à Dubrovnik, où il doit assister à une réunion des comités olympiques européens.
Par ailleurs, Victor Conte affirme également dans une autre interview accordée au magazine que Marion Jones n'a manifesté aucune nervosité à l'idée de faire elle-même ses injections.
Marion Jones qui fait actuellement l'objet d'une enquête de l'Agence américaine antidopage (USADA) pour usage de stéroide, a toujours nié avoir utilisé des produis dopants et a même subi, en juin dernier, le test du détecteur de mensonge à la demande de ses avocats.
En juillet dernier, à moins d'un mois des Jeux olympiques d'Athènes, C.J. Hunter, son ex-mari, affirmait déjà que l'ancienne reine du sprint mondial était dopée. Il avait déclaré aux enquêteurs fédéraux que Jones utilisait des produits dopants interdits pendant les Jeux olympiques de Sydney où elle avait remporté cinq médailles dont trois d'or.
C. J. Hunter a affirmé aux enquêteurs du fisc (Internal Revenue Service-IRS) qu'il avait personnellement injecté à sa femme des substances interdites et qu'il l'avait vue se faire des injections à leur domicile en Australie. L'IRS épluche actuellement les comptes du laboratoire BALCO.
Son ex-époux affirmait également que des hormones de croissance humaines, le stéroide THG, de l'insuline et de l'EPO faisaient partie des substances que Jones utilisait.
Marion Jones, qui a remporté cinq médailles dont trois d'or (100m, 200m et 4x400m) à Sydney, avait participé à l'épreuve du saut en longueur aux Jeux olympiques d'Athènes. Elle n'était pas parvenue à se qualifier à l'épreuve du 100m lors des sélections américaines à Sacramento (Californie).
Hunter, champion du monde du lancer de poids en 1999 et lui-même testé positif aux stéroides quatre fois en 2000, a affirmé aux enquêteurs qu'il pensait que Jones avait obtenu les substances interdites de son entraîneur, Trevor Graham, et de Victor Conte, propriétaire de BALCO
Marion Jones
Vendredi 03 décembre 2004 - NEW YORK (AP) - Victor Conte, le fondateur du laboratoire BALCO (Bay Area Laboratory Co-Operative), accusé d'avoir fourni des stéroides interdits à plusieurs sportifs américains, affirme dans une interview que Marion Jones était dopée aux Jeux de Sydney.
Il assure également l'avoir personnellement vue s'injecter elle-même de l'hormone humaine de croissance dans la jambe.
Dans des extraits de cette interview qui sera diffusée ce vendredi soir, Victor Conte affirme notamment avoir commencé à fournir des produits dopants à Marion Jones dans les mois précédant les JO de 2000 au cours desquels, Jones avait raflé cinq médailles dont trois d'or.
Conte a précisé qu'il lui avait donnée une substance appelée "le clair" qui s'est avéré être plus tard une combinaison de THG, d'EPO et d'insuline. Il lui a également montré comment s'injecter du hGH dans le quadriceps.
"Une fois que je lui ai montré comment faire et que je lui ai préparé l'injection, elle a fait cette injection alors que j'étais assis, là, devant elle", a affirmé Victor Conte.
Jacques Rogge, le président du Comité international olympique (CIO), a déclaré être au courant des accusations de Conte. "J'espère que la vérité va émerger. Nous voulons la vérité. Nous voulons savoir ce qui s'est produit, et plus nous en saurons, meilleur ce sera", a déclaré à l'Associated Press Jacques Rogge, présent à Dubrovnik, où il doit assister à une réunion des comités olympiques européens.
Par ailleurs, Victor Conte affirme également dans une autre interview accordée au magazine que Marion Jones n'a manifesté aucune nervosité à l'idée de faire elle-même ses injections.
Marion Jones qui fait actuellement l'objet d'une enquête de l'Agence américaine antidopage (USADA) pour usage de stéroide, a toujours nié avoir utilisé des produis dopants et a même subi, en juin dernier, le test du détecteur de mensonge à la demande de ses avocats.
En juillet dernier, à moins d'un mois des Jeux olympiques d'Athènes, C.J. Hunter, son ex-mari, affirmait déjà que l'ancienne reine du sprint mondial était dopée. Il avait déclaré aux enquêteurs fédéraux que Jones utilisait des produits dopants interdits pendant les Jeux olympiques de Sydney où elle avait remporté cinq médailles dont trois d'or.
C. J. Hunter a affirmé aux enquêteurs du fisc (Internal Revenue Service-IRS) qu'il avait personnellement injecté à sa femme des substances interdites et qu'il l'avait vue se faire des injections à leur domicile en Australie. L'IRS épluche actuellement les comptes du laboratoire BALCO.
Son ex-époux affirmait également que des hormones de croissance humaines, le stéroide THG, de l'insuline et de l'EPO faisaient partie des substances que Jones utilisait.
Marion Jones, qui a remporté cinq médailles dont trois d'or (100m, 200m et 4x400m) à Sydney, avait participé à l'épreuve du saut en longueur aux Jeux olympiques d'Athènes. Elle n'était pas parvenue à se qualifier à l'épreuve du 100m lors des sélections américaines à Sacramento (Californie).
Hunter, champion du monde du lancer de poids en 1999 et lui-même testé positif aux stéroides quatre fois en 2000, a affirmé aux enquêteurs qu'il pensait que Jones avait obtenu les substances interdites de son entraîneur, Trevor Graham, et de Victor Conte, propriétaire de BALCO
C'est bobépine ou bépine SVP
J'ai jamais, jamais cru que cette fille-là était "clean".
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Conte persiste et signe
Victor Conte
Samedi 04 décembre 2004 - NEW YORK (AP) - Victor Conte, le patron du laboratoire BALCO, affirme qu'il a fourni en produits dopants les vedettes de l'athlétisme Marion Jones, Tim Montgomery et Kelli White, mais n'accuse pas la vedette du baseball Barry Bonds d'avoir pris des stéroïdes.
Conte a réitéré vendredi soir au cours de l'émission "20/20" ses commentaires révélés par la chaîne de télévision ABC la veille, et a donné des noms. Il a été mis en accusation au mois de février dans le cadre de l'enquête fédérale sur les activités du Bay Area Laboratory Co-Operative.
Egalement accusés, le vice-président de BALCO James Valente, l'entraîneur personnel de Bonds Greg Anderson ainsi que l'entraîneur d'athlétisme de renommée internationale Remi Korchemny ont tous plaidé non coupable dans cette affaire.
Conte a déclaré qu'il avait fourni des produits dopants à Anderson, mais qu'il ne savait pas ce qu'étaient devenues les substances. Il a affirmé qu'Anderson pouvait les avoir données à Bonds, mais qu'il ne savait pas si le joueur des San Francisco Giants les avaient reçues.
Conte a indiqué qu'il avait commencé à fournir Jones quelques semaines avant les Jeux olympiques de Sydney (2000) et qu'il l'avait vue s'injecter de l'hormone de croissance humaine.
Jones, qui a remporté trois médailles d'or et deux médailles de bronze en Australie, a répété à plusieurs reprises qu'elle ne s'était jamais dopée.
"Je pense qu'elle a pris sa décision et elle sera responsable des conséquences de sa décision, a déclaré Conte à ABC. Si elle a dit qu'elle n'avait pas pris de produits dopants, alors elle a menti."
Le fait que Jones n'ait jamais été contrôlée positive ne surprend pas Conte, qui a développé des produits chimiques restés longtemps indécelables. Il a souri quand on lui a montré une lettre envoyée à Montgomery informant la vedette de l'athlétisme qu'il avait été contrôlé négatif pendant la période au cours de laquelle Conte l'accuse de s'être dopé.
"Il existe des milliers de lettres de ce genre en possession d'athlètes, et je suis sûr qu'ils gloussent à chaque fois qu'ils les reçoivent", a commenté Conte au cours de l'émission.
Le patron de BALCO a ajouté qu'il avait approvisionné Jones, White et Montgomery avec différents types de produits et qu'il leur avait concocté des programmes de dopage à base de THG - un stéroïde indécelable jusqu'à l'été 2003 - d'EPO, d'hormone de croissance humaine et d'insuline.
Il a également affirmé qu'il avait fourni en produits interdits les joueurs de football américain des Raiders d'Oakland Bill Romanowski, Barret Robbins, Chris Cooper, et Dana Stubblefield.
Conte a par ailleurs reconnu sa responsabilité en affirmant qu'il avait donné de mauvais conseils à ses poulains.
"Tout était de ma faute, a-t-il dit. Ils m'avaient écouté et fait confiance et j'étais celui qui les guidait."
Victor Conte
Samedi 04 décembre 2004 - NEW YORK (AP) - Victor Conte, le patron du laboratoire BALCO, affirme qu'il a fourni en produits dopants les vedettes de l'athlétisme Marion Jones, Tim Montgomery et Kelli White, mais n'accuse pas la vedette du baseball Barry Bonds d'avoir pris des stéroïdes.
Conte a réitéré vendredi soir au cours de l'émission "20/20" ses commentaires révélés par la chaîne de télévision ABC la veille, et a donné des noms. Il a été mis en accusation au mois de février dans le cadre de l'enquête fédérale sur les activités du Bay Area Laboratory Co-Operative.
Egalement accusés, le vice-président de BALCO James Valente, l'entraîneur personnel de Bonds Greg Anderson ainsi que l'entraîneur d'athlétisme de renommée internationale Remi Korchemny ont tous plaidé non coupable dans cette affaire.
Conte a déclaré qu'il avait fourni des produits dopants à Anderson, mais qu'il ne savait pas ce qu'étaient devenues les substances. Il a affirmé qu'Anderson pouvait les avoir données à Bonds, mais qu'il ne savait pas si le joueur des San Francisco Giants les avaient reçues.
Conte a indiqué qu'il avait commencé à fournir Jones quelques semaines avant les Jeux olympiques de Sydney (2000) et qu'il l'avait vue s'injecter de l'hormone de croissance humaine.
Jones, qui a remporté trois médailles d'or et deux médailles de bronze en Australie, a répété à plusieurs reprises qu'elle ne s'était jamais dopée.
"Je pense qu'elle a pris sa décision et elle sera responsable des conséquences de sa décision, a déclaré Conte à ABC. Si elle a dit qu'elle n'avait pas pris de produits dopants, alors elle a menti."
Le fait que Jones n'ait jamais été contrôlée positive ne surprend pas Conte, qui a développé des produits chimiques restés longtemps indécelables. Il a souri quand on lui a montré une lettre envoyée à Montgomery informant la vedette de l'athlétisme qu'il avait été contrôlé négatif pendant la période au cours de laquelle Conte l'accuse de s'être dopé.
"Il existe des milliers de lettres de ce genre en possession d'athlètes, et je suis sûr qu'ils gloussent à chaque fois qu'ils les reçoivent", a commenté Conte au cours de l'émission.
Le patron de BALCO a ajouté qu'il avait approvisionné Jones, White et Montgomery avec différents types de produits et qu'il leur avait concocté des programmes de dopage à base de THG - un stéroïde indécelable jusqu'à l'été 2003 - d'EPO, d'hormone de croissance humaine et d'insuline.
Il a également affirmé qu'il avait fourni en produits interdits les joueurs de football américain des Raiders d'Oakland Bill Romanowski, Barret Robbins, Chris Cooper, et Dana Stubblefield.
Conte a par ailleurs reconnu sa responsabilité en affirmant qu'il avait donné de mauvais conseils à ses poulains.
"Tout était de ma faute, a-t-il dit. Ils m'avaient écouté et fait confiance et j'étais celui qui les guidait."
C'est bobépine ou bépine SVP
Un point tournant selon Dick Pound
Lundi 06 décembre 2004 - ATHENES (AP) - Le scandale de dopage qui entoure Marion Jones pourrait marquer un tournant dans la lutte contre le dopage, estime le président de l'Agence mondiale antidopage, Dick Pound.
"Il va y avoir plus d'attention particulièrement aux États-Unis, mais aussi à travers le monde, a déclaré Pound à l'Associated Press, lundi. Les gens vont dire, 'OK, ça suffit, il faut arrêter ça.' Pour ceux d'entre nous qui sont dans la lutte contre le dopage, c'est une bonne chose."
Victor Conte, le patron du laboratoire BALCO, affirme qu'il a fourni en produits dopants les vedettes de l'athlétisme Marion Jones, Tim Montgomery et Kelli White. Conte a indiqué la semaine dernière dans un entretien à la chaîne de télévision ABC qu'il avait commencé à fournir Jones quelques semaines avant les Jeux olympiques de Sydney (2000) et qu'il l'avait vue s'injecter de l'hormone de croissance humaine.
Jones, qui a remporté trois médailles d'or et deux médailles de bronze en Australie, a répété à plusieurs reprises qu'elle ne s'était jamais dopée.
Pound, qui était à Athènes pour participer à une conférence internationale sur le dopage, a déclaré que Jones pourrait être privée de ses médailles si les accusation portées contre elles sont vraies.
L'avocat montréalais a ajouté que l'affaire BALCO pourrait avoir un effet durable aux Etats-Unis.
"Je pense que l'affaire BALCO, pour eux (les Américains) c'est un peu comme l'affaire Ben Johnson pour le Canada", a déclaré Pound, en référence au sprinter Canadien privé de sa médaille d'or sur 100m conquise aux Jeux olympiques de Séoul après un contrôle positif aux stéroïdes anabolisants.
L'affaire BALCO s'est déclenchée après la découverte d'un stéroïde resté longtemps indécelable, la THG.
"Le produit a été fabriqué aux États-Unis, distribué aux États-Unis et découvert par les autorités américaines, a déclaré Pound. Du coup, les États-Unis ne pourront pas dire, 'Nous n'avons pas de problème de dopage'."
Lundi 06 décembre 2004 - ATHENES (AP) - Le scandale de dopage qui entoure Marion Jones pourrait marquer un tournant dans la lutte contre le dopage, estime le président de l'Agence mondiale antidopage, Dick Pound.
"Il va y avoir plus d'attention particulièrement aux États-Unis, mais aussi à travers le monde, a déclaré Pound à l'Associated Press, lundi. Les gens vont dire, 'OK, ça suffit, il faut arrêter ça.' Pour ceux d'entre nous qui sont dans la lutte contre le dopage, c'est une bonne chose."
Victor Conte, le patron du laboratoire BALCO, affirme qu'il a fourni en produits dopants les vedettes de l'athlétisme Marion Jones, Tim Montgomery et Kelli White. Conte a indiqué la semaine dernière dans un entretien à la chaîne de télévision ABC qu'il avait commencé à fournir Jones quelques semaines avant les Jeux olympiques de Sydney (2000) et qu'il l'avait vue s'injecter de l'hormone de croissance humaine.
Jones, qui a remporté trois médailles d'or et deux médailles de bronze en Australie, a répété à plusieurs reprises qu'elle ne s'était jamais dopée.
Pound, qui était à Athènes pour participer à une conférence internationale sur le dopage, a déclaré que Jones pourrait être privée de ses médailles si les accusation portées contre elles sont vraies.
L'avocat montréalais a ajouté que l'affaire BALCO pourrait avoir un effet durable aux Etats-Unis.
"Je pense que l'affaire BALCO, pour eux (les Américains) c'est un peu comme l'affaire Ben Johnson pour le Canada", a déclaré Pound, en référence au sprinter Canadien privé de sa médaille d'or sur 100m conquise aux Jeux olympiques de Séoul après un contrôle positif aux stéroïdes anabolisants.
L'affaire BALCO s'est déclenchée après la découverte d'un stéroïde resté longtemps indécelable, la THG.
"Le produit a été fabriqué aux États-Unis, distribué aux États-Unis et découvert par les autorités américaines, a déclaré Pound. Du coup, les États-Unis ne pourront pas dire, 'Nous n'avons pas de problème de dopage'."
C'est bobépine ou bépine SVP
Quand la baloune te pète dans la face.
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Le CIO enquête sur Marion Jones
Mardi 07 décembre 2004 - (RDS) - Le Comité international olympique a ouvert une enquête mardi à propos des allégations qui pèsent contre Marion Jones et qui pourrait l'a privée de ses cinq médailles des Jeux olympiques de Sydney en 2000.
Le président du CIO, Jacques Rogge, a mis sur pied un comité de discipline qui analysera les propos du président de BALCO, Victor Conte.
Ce dernier a mentionné à un réseau de télévision américain que Jones s'était dopée avant et après les Jeux de Sydney. Il a même regardé Jones s'injecter des hormones de croissance.
À Sydney, Jones a remporté trois médailles de d'or et deux de bronze.
Mardi 07 décembre 2004 - (RDS) - Le Comité international olympique a ouvert une enquête mardi à propos des allégations qui pèsent contre Marion Jones et qui pourrait l'a privée de ses cinq médailles des Jeux olympiques de Sydney en 2000.
Le président du CIO, Jacques Rogge, a mis sur pied un comité de discipline qui analysera les propos du président de BALCO, Victor Conte.
Ce dernier a mentionné à un réseau de télévision américain que Jones s'était dopée avant et après les Jeux de Sydney. Il a même regardé Jones s'injecter des hormones de croissance.
À Sydney, Jones a remporté trois médailles de d'or et deux de bronze.
C'est bobépine ou bépine SVP
Stéroïdes : Bush prend la parole
Mercredi 08 décembre 2004 - (RDS) - Le président George W. Bush a urgé le Baseball majeur de prendre les "mesures nécessaires" pour contrer l'usage des stéroïdes et autres drogues illégales qui améliorent les performances des joueurs.
Bush a abordé cette question (comme il l'avait fait lors de son discours sur l'état de l'union en janvier) alors que les joueurs et la ligue tentent d'en arriver à une entente sur les moyens de tester les joueurs. L'utilisation des drogues "diminue l'intégrité des sports", a indiqué un porte-parole de Bush.
"Le président croit que c'est important pour le Baseball majeur de s'entendre avec l'Association des joueurs en prenant des mesures radicales pour régler le problème", a ajouté le porte-parole de la Maison Blanche, Scott McClellan.
"Nos enfants regardent les joueurs du baseball professionnel. Les joueurs qui prennent de la drogue nuisent au message que tentent d'envoyer les parents et les entraîneurs à nos enfants".
McClellan n'a toutefois pas voulu élaborer sur ce que voulait dire Bush par "mesures nécessaires". Bush, un ancien actionnaire des Rangers du Texas, n'est pas impliqué dans les négociations entre les joueurs et les dirigeants du baseball.
Mercredi 08 décembre 2004 - (RDS) - Le président George W. Bush a urgé le Baseball majeur de prendre les "mesures nécessaires" pour contrer l'usage des stéroïdes et autres drogues illégales qui améliorent les performances des joueurs.
Bush a abordé cette question (comme il l'avait fait lors de son discours sur l'état de l'union en janvier) alors que les joueurs et la ligue tentent d'en arriver à une entente sur les moyens de tester les joueurs. L'utilisation des drogues "diminue l'intégrité des sports", a indiqué un porte-parole de Bush.
"Le président croit que c'est important pour le Baseball majeur de s'entendre avec l'Association des joueurs en prenant des mesures radicales pour régler le problème", a ajouté le porte-parole de la Maison Blanche, Scott McClellan.
"Nos enfants regardent les joueurs du baseball professionnel. Les joueurs qui prennent de la drogue nuisent au message que tentent d'envoyer les parents et les entraîneurs à nos enfants".
McClellan n'a toutefois pas voulu élaborer sur ce que voulait dire Bush par "mesures nécessaires". Bush, un ancien actionnaire des Rangers du Texas, n'est pas impliqué dans les négociations entre les joueurs et les dirigeants du baseball.
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Kenteris et Thanou sont suspendus
Mercredi 22 décembre 2004 - PARIS (AFP) - Les sprinteurs grecs Costas Kenteris et Ekaterini Thanou ont été provisoirement suspendus mercredi par la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) pour violation des règles antidopage, a indiqué l'IAAF.
Cette sanction, qui concerne également leur ancien entraîneur Christos Tzekos, est prise par l'IAAF dans l'attente de la décision de la Fédération grecque, qui doit être la première instance à se prononcer de manière non provisoire.
"Dans tous les dossiers, l'IAAF a conclu que les explications fournies concernant les charges faites étaient inacceptables. L'IAAF a notifié à la Fédération grecque que les deux athlètes et leur entraîneur étaient provisoirement suspendus jusqu'à ce que l'affaire soit réglée", explique l'IAAF dans un communiqué.
"Selon le règlement de l'IAAF, une audition de tous les individus devra être effectuée par la commission disciplinaire de la Fédération grecque pour déterminer si des infractions aux règles antidopage ont bien été commises", poursuit le communiqué.
Chute à moto
Kenteris, champion olympique du 200 m à Sydney en 2000, et Thanou, vice-championne olympique du 100 m en 2000, sont accusés d'avoir communiqué des informations incorrectes concernant leurs déplacements et d'avoir fait obstacle à des contrôles antidopage inopinés, les 27 et 28 juillet derniers à Tel Aviv (Israël), puis les 10 et 11 août à Chicago (Etats-Unis) et enfin le 12 août au Village olympique d'Athènes, à la veille du début des Jeux.
Tzekos est accusé d'avoir fourni des substances prohibées, aidé à leur utilisation et manipulé le processus de contrôle.
Dans la nuit du 12 au 13 août, plusieurs heures après leur disparition du Village olympique, où ils auraient dû être contrôlés, Kenteris, 31 ans, et Thanou, 29 ans, avaient été hospitalisés à l'hôpital KAT d'Athènes, spécialisé dans les accidents de la route. A leur admission, ils avaient affirmé avoir été victimes d'une chute à moto.
Le 18 novembre, le procureur d'Athènes avait engagé des poursuites pénales contre les sprinteurs grecs pour avoir fait obstacle aux contrôles antidopage et pour de fausses déclarations sur l'accident dont ils disaient avoir été victimes au soir d'un contrôle manqué au village olympique.
Liens possibles avec Balco
Depuis les premières accusations et jusqu'aux accusations portées par l'IAAF le 2 décembre, les deux athlètes ont toujours nié les charges portées à leur encontre.
En cas de suspension confirmée par la Fédération grecque, ils ont encore la possibilité de faire appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS).
Apparu sur la scène internationale en 2000, avec son titre olympique, Kenteris avait par la suite enchaîné avec le titre mondial du 200 m (2001), le titre européen (2002) avant de déclarer forfait au dernier moment lors des Mondiaux-2003.
Outre sa médaille d'argent de Sydney, Thanou a également remporté le titre européen sur 100 m en 2002 et la médaille de bronze du 100 m aux Mondiaux de 1999 et 2001.
Après de premiers soupçons lors des JO d'Athènes, le nom des deux athlètes a circulé début novembre dans l'affaire du laboratoire américain Balco qui a fourni de la THG (tetrahydrogestrinone, stéroïde de synthèse) à plusieurs athlètes.
Le lien entre les deux sprinteurs grecs et la THG n'a jamais été officiellement établi, mais des enquêteurs américains chargés du dossier Balco s'étaient rendus à Athènes durant les Jeux.
Costas Kenteris en bref
Nom: Kenteris
Prénom: Konstantinos (dit Costas)
Date de naissance: 11 juillet 1973
Lieu de naissance: Mytilène (Grèce)
Nationalité: grecque
Taille: 1,80 m
Poids: 78 kg
Sport/discipline: athlétisme/sprint
Palmarès
Jeux Olympiques
. 200 m: 1er (2000)
Championnats du monde
. 200 m: 1er (2001)
Championnats d'Europe
. 200 m: 1er (2002)
Ekaterini Thanou en bref
Nom: Thanou
Prénom: Ekaterini
Date de naissance: 1er février 1975
Lieu de naissance: Athènes
Nationalité: grecque
Taille: 1,64 m
Poids: 56 kg
Sport/discipline: athlétisme/sprint
Palmarès
Jeux Olympiques
. 100 m: 2e (2000)
Championnats du monde
. 100 m: 3e (1999, 2001), 4e (2003)
Championnats du monde en salle
. 60 m: 1re (1999)
Championnats d'Europe
. 100 m: 1re (2002), 3e (1998)
Championnats d'Europe en salle
. 60 m: 1re (1996, 2000)
Mercredi 22 décembre 2004 - PARIS (AFP) - Les sprinteurs grecs Costas Kenteris et Ekaterini Thanou ont été provisoirement suspendus mercredi par la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) pour violation des règles antidopage, a indiqué l'IAAF.
Cette sanction, qui concerne également leur ancien entraîneur Christos Tzekos, est prise par l'IAAF dans l'attente de la décision de la Fédération grecque, qui doit être la première instance à se prononcer de manière non provisoire.
"Dans tous les dossiers, l'IAAF a conclu que les explications fournies concernant les charges faites étaient inacceptables. L'IAAF a notifié à la Fédération grecque que les deux athlètes et leur entraîneur étaient provisoirement suspendus jusqu'à ce que l'affaire soit réglée", explique l'IAAF dans un communiqué.
"Selon le règlement de l'IAAF, une audition de tous les individus devra être effectuée par la commission disciplinaire de la Fédération grecque pour déterminer si des infractions aux règles antidopage ont bien été commises", poursuit le communiqué.
Chute à moto
Kenteris, champion olympique du 200 m à Sydney en 2000, et Thanou, vice-championne olympique du 100 m en 2000, sont accusés d'avoir communiqué des informations incorrectes concernant leurs déplacements et d'avoir fait obstacle à des contrôles antidopage inopinés, les 27 et 28 juillet derniers à Tel Aviv (Israël), puis les 10 et 11 août à Chicago (Etats-Unis) et enfin le 12 août au Village olympique d'Athènes, à la veille du début des Jeux.
Tzekos est accusé d'avoir fourni des substances prohibées, aidé à leur utilisation et manipulé le processus de contrôle.
Dans la nuit du 12 au 13 août, plusieurs heures après leur disparition du Village olympique, où ils auraient dû être contrôlés, Kenteris, 31 ans, et Thanou, 29 ans, avaient été hospitalisés à l'hôpital KAT d'Athènes, spécialisé dans les accidents de la route. A leur admission, ils avaient affirmé avoir été victimes d'une chute à moto.
Le 18 novembre, le procureur d'Athènes avait engagé des poursuites pénales contre les sprinteurs grecs pour avoir fait obstacle aux contrôles antidopage et pour de fausses déclarations sur l'accident dont ils disaient avoir été victimes au soir d'un contrôle manqué au village olympique.
Liens possibles avec Balco
Depuis les premières accusations et jusqu'aux accusations portées par l'IAAF le 2 décembre, les deux athlètes ont toujours nié les charges portées à leur encontre.
En cas de suspension confirmée par la Fédération grecque, ils ont encore la possibilité de faire appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS).
Apparu sur la scène internationale en 2000, avec son titre olympique, Kenteris avait par la suite enchaîné avec le titre mondial du 200 m (2001), le titre européen (2002) avant de déclarer forfait au dernier moment lors des Mondiaux-2003.
Outre sa médaille d'argent de Sydney, Thanou a également remporté le titre européen sur 100 m en 2002 et la médaille de bronze du 100 m aux Mondiaux de 1999 et 2001.
Après de premiers soupçons lors des JO d'Athènes, le nom des deux athlètes a circulé début novembre dans l'affaire du laboratoire américain Balco qui a fourni de la THG (tetrahydrogestrinone, stéroïde de synthèse) à plusieurs athlètes.
Le lien entre les deux sprinteurs grecs et la THG n'a jamais été officiellement établi, mais des enquêteurs américains chargés du dossier Balco s'étaient rendus à Athènes durant les Jeux.
Costas Kenteris en bref
Nom: Kenteris
Prénom: Konstantinos (dit Costas)
Date de naissance: 11 juillet 1973
Lieu de naissance: Mytilène (Grèce)
Nationalité: grecque
Taille: 1,80 m
Poids: 78 kg
Sport/discipline: athlétisme/sprint
Palmarès
Jeux Olympiques
. 200 m: 1er (2000)
Championnats du monde
. 200 m: 1er (2001)
Championnats d'Europe
. 200 m: 1er (2002)
Ekaterini Thanou en bref
Nom: Thanou
Prénom: Ekaterini
Date de naissance: 1er février 1975
Lieu de naissance: Athènes
Nationalité: grecque
Taille: 1,64 m
Poids: 56 kg
Sport/discipline: athlétisme/sprint
Palmarès
Jeux Olympiques
. 100 m: 2e (2000)
Championnats du monde
. 100 m: 3e (1999, 2001), 4e (2003)
Championnats du monde en salle
. 60 m: 1re (1999)
Championnats d'Europe
. 100 m: 1re (2002), 3e (1998)
Championnats d'Europe en salle
. 60 m: 1re (1996, 2000)
C'est bobépine ou bépine SVP
Jones et Montgomery dans l'oeil du cyclone
Mercredi 22 décembre 2004 - WASHINGTON (AFP) - Marion Jones et Tim Montgomery, l'ex-couple le plus rapide de la planète, ont terminé 2004 dans l'oeil du cyclone dopage après les révélations de Victor Conte, le patron du laboratoire californien Balco à l'origine du plus grand scandale sportif.
Le printemps paraît pourtant prometteur pour Jones. Après la maternité et la naissance de Tim Jr en 2003, la quintuple médaillée de Sydney promet un retour au sommet en vue des Jeux d'Athènes.
Mais au fil des semaines, des rumeurs et des liens plus ou moins avérés avec le laboratoire suspect et Victor Conte, Jones est placée de plus en plus sur la défensive, cible des médias et de l'agence antidopage américaine (USADA). D'autant plus que Montgomery semble être encore plus mouillé dans le scandale du dopage.
Bien que n'étant pas officiellement accusée de dopage, Jones la battante contre-attaque, faisant valoir l'absence de tout contrôle positif durant sa carrière et réfutant toute allégation, dont un chèque parti de son compte rejoindre celui de Conte.
"Ceux qui me connaissent, qui m'ont vu concourir depuis l'âge de 7 ans et suivi ma progression, savent que je ne ferai rien d'illégal, que je ne prendrai jamais de produits interdits", assure-t-elle en mai, avant de menacer de poursuites juridiques tous ceux qui tenteraient de la priver des Jeux.
Elle va jusqu'à demander une audience (refusée) au Sénat américain avant de se soumettre à un détecteur de mensonges.
La piste ne répond pas à ses ambitions. Reine des sélections 2000, Jones manque la défense de ses titres olympiques des 100 m et 200 m. Seule consolation: un billet à la longueur et un espoir avec le relais 4x100 m.
Suspension à vie?
Rentrée dans les rangs de la sélection américaine, la triple championne de Sydney quitte Athènes sans la moindre décoration, nettement distancée dans le bac à sable avant d'être directement mêlée à la disqualification du 4x100 m national.
Perdue l'aura de "Magic" Jones. Ses plus fervents supporteurs parlent d'un mauvais passage. Qu'on a probablement sous-estimé les séquelles de la maternité. Et que, à 28 ans, elle peut encore rebondir jusqu'au titre mondial du 100 m en 2005 à Helsinki.
C'est d'ailleurs l'idée de Jones lorsqu'elle quitte à l'automne Dan Pfaff, avec lequel les relations étaient de toutes façons plutôt fraîches, pour remonter de Caroline du Nord en Virginie et s'entraîner avec son compagnon sous la houlette de Steve Riddick.
Montgomery est encore plus mal loti. Cible de l'USADA durant toute l'année sur la base de preuves réunies durant l'enquête sur BALCO, le détenteur du record du monde du 100 m n'obtient pas son billet pour Athènes et risque une suspension à vie.
Alors qu'une dizaine de compatriotes ont déjà chuté (Kelli White, Michelle Collins, Alvin Harrison...), il doit être entendu par le Tribunal arbitral du sport (TAS) en novembre avant que cette séance soit finalement reportée à juin 2005.
Ce n'est qu'une petite bouffée d'oxygène...
Conte raconte
Un mois plus tard, Conte déballe sa vérité. En une heure d'entretien sur le network ABC, il détaille la place de la pharmacologie dans la préparation de Jones pour son triomphe de Sydney et la transformation de Montgomery en recordman du monde.
Et elle n'est pas bonne à entendre pour Jones-Montgomery, pas plus d'ailleurs pour le monde du base-ball impliqué à travers quelques unes de ses vedettes, comme les gros bras Barry Bonds et Jason Giambi.
Conte raconte. La collaboration avec Jones a débuté avant Sydney sur la base d'un programme spécifique "du 1er août 2000 au 1er septembre 2001". Il précise avoir fourni "de l'EPO, de l'hormone de croissance, de l'insuline et du clear", une forme de THG, ce stéroïde synthétique fabriqué par son laboratoire et dont l'existence a été révélée en octobre 2003 par l'USADA.
Pire: "Je lui ai montré comment s'en servir et elle s'en est injectée devant moi, dans la jambe, car elle n'aimait pas le faire dans l'estomac". Comme l'avait déjà dit C.J Hunter, l'ex-mari de Jones...
Concernant Montgomery, il confirme les révélations de la presse: le vice-champion du monde 2001 a bénéficié du "Projet Record du monde", un calendrier de travail combinant "l'entraînement, la nutrition et la pharmacologie", pour devenir l'homme le plus rapide de la planète (9.78) en 2002.
"Il (Montgomery) a dit: si je gagne la médaille d'or, peu importe si je dois mourir", affirme Conte qui reconnaît la "transformation physique totale" de l'athlète sur la base de photos de 1997 et de 2002 à Paris.
Jones nie, crie au mensonge, à la diffamation avant de sortir les griffes pour attaquer en justice l'homme qui a osé compromettre son intégrité.
Pas de bon augure avant d'attaquer la saison 2005. D'autant que des voix s'élèvent pour lui réclamer ses médailles de Sydney. Et pas des moindres puisqu'il s'agit de Dick Pound, le président de l'Agence mondiale antidopage (AMA). Et que le Comité international olympique (CIO) a décidé la création d'une commission disciplinaire chargée d'enquêter sur l'impact éventuel de l'affaire Balco sur les Jeux olympiques.
Mercredi 22 décembre 2004 - WASHINGTON (AFP) - Marion Jones et Tim Montgomery, l'ex-couple le plus rapide de la planète, ont terminé 2004 dans l'oeil du cyclone dopage après les révélations de Victor Conte, le patron du laboratoire californien Balco à l'origine du plus grand scandale sportif.
Le printemps paraît pourtant prometteur pour Jones. Après la maternité et la naissance de Tim Jr en 2003, la quintuple médaillée de Sydney promet un retour au sommet en vue des Jeux d'Athènes.
Mais au fil des semaines, des rumeurs et des liens plus ou moins avérés avec le laboratoire suspect et Victor Conte, Jones est placée de plus en plus sur la défensive, cible des médias et de l'agence antidopage américaine (USADA). D'autant plus que Montgomery semble être encore plus mouillé dans le scandale du dopage.
Bien que n'étant pas officiellement accusée de dopage, Jones la battante contre-attaque, faisant valoir l'absence de tout contrôle positif durant sa carrière et réfutant toute allégation, dont un chèque parti de son compte rejoindre celui de Conte.
"Ceux qui me connaissent, qui m'ont vu concourir depuis l'âge de 7 ans et suivi ma progression, savent que je ne ferai rien d'illégal, que je ne prendrai jamais de produits interdits", assure-t-elle en mai, avant de menacer de poursuites juridiques tous ceux qui tenteraient de la priver des Jeux.
Elle va jusqu'à demander une audience (refusée) au Sénat américain avant de se soumettre à un détecteur de mensonges.
La piste ne répond pas à ses ambitions. Reine des sélections 2000, Jones manque la défense de ses titres olympiques des 100 m et 200 m. Seule consolation: un billet à la longueur et un espoir avec le relais 4x100 m.
Suspension à vie?
Rentrée dans les rangs de la sélection américaine, la triple championne de Sydney quitte Athènes sans la moindre décoration, nettement distancée dans le bac à sable avant d'être directement mêlée à la disqualification du 4x100 m national.
Perdue l'aura de "Magic" Jones. Ses plus fervents supporteurs parlent d'un mauvais passage. Qu'on a probablement sous-estimé les séquelles de la maternité. Et que, à 28 ans, elle peut encore rebondir jusqu'au titre mondial du 100 m en 2005 à Helsinki.
C'est d'ailleurs l'idée de Jones lorsqu'elle quitte à l'automne Dan Pfaff, avec lequel les relations étaient de toutes façons plutôt fraîches, pour remonter de Caroline du Nord en Virginie et s'entraîner avec son compagnon sous la houlette de Steve Riddick.
Montgomery est encore plus mal loti. Cible de l'USADA durant toute l'année sur la base de preuves réunies durant l'enquête sur BALCO, le détenteur du record du monde du 100 m n'obtient pas son billet pour Athènes et risque une suspension à vie.
Alors qu'une dizaine de compatriotes ont déjà chuté (Kelli White, Michelle Collins, Alvin Harrison...), il doit être entendu par le Tribunal arbitral du sport (TAS) en novembre avant que cette séance soit finalement reportée à juin 2005.
Ce n'est qu'une petite bouffée d'oxygène...
Conte raconte
Un mois plus tard, Conte déballe sa vérité. En une heure d'entretien sur le network ABC, il détaille la place de la pharmacologie dans la préparation de Jones pour son triomphe de Sydney et la transformation de Montgomery en recordman du monde.
Et elle n'est pas bonne à entendre pour Jones-Montgomery, pas plus d'ailleurs pour le monde du base-ball impliqué à travers quelques unes de ses vedettes, comme les gros bras Barry Bonds et Jason Giambi.
Conte raconte. La collaboration avec Jones a débuté avant Sydney sur la base d'un programme spécifique "du 1er août 2000 au 1er septembre 2001". Il précise avoir fourni "de l'EPO, de l'hormone de croissance, de l'insuline et du clear", une forme de THG, ce stéroïde synthétique fabriqué par son laboratoire et dont l'existence a été révélée en octobre 2003 par l'USADA.
Pire: "Je lui ai montré comment s'en servir et elle s'en est injectée devant moi, dans la jambe, car elle n'aimait pas le faire dans l'estomac". Comme l'avait déjà dit C.J Hunter, l'ex-mari de Jones...
Concernant Montgomery, il confirme les révélations de la presse: le vice-champion du monde 2001 a bénéficié du "Projet Record du monde", un calendrier de travail combinant "l'entraînement, la nutrition et la pharmacologie", pour devenir l'homme le plus rapide de la planète (9.78) en 2002.
"Il (Montgomery) a dit: si je gagne la médaille d'or, peu importe si je dois mourir", affirme Conte qui reconnaît la "transformation physique totale" de l'athlète sur la base de photos de 1997 et de 2002 à Paris.
Jones nie, crie au mensonge, à la diffamation avant de sortir les griffes pour attaquer en justice l'homme qui a osé compromettre son intégrité.
Pas de bon augure avant d'attaquer la saison 2005. D'autant que des voix s'élèvent pour lui réclamer ses médailles de Sydney. Et pas des moindres puisqu'il s'agit de Dick Pound, le président de l'Agence mondiale antidopage (AMA). Et que le Comité international olympique (CIO) a décidé la création d'une commission disciplinaire chargée d'enquêter sur l'impact éventuel de l'affaire Balco sur les Jeux olympiques.
C'est bobépine ou bépine SVP
Canseco dénonce plusieurs joueurs
Dimanche 06 février 2005 - (RDS.ca) - L'ancien frappeur de puissance Jose Canseco est sur le point de publier un livre dans lequel il dira que certains joueurs ont utilisé des produits interdits pour améliorer leurs performances.
Le quotidien New York Daily News a publié des détails du livre qui n'est pas encore publié.
Canseco écrit qu'il a lui-même injecté des produits dopants à Mark McGwire et qu'il a vu BigMac et Jason Giambi faire de même à d'autres joueurs.
McGwire, qui a toujours nié avoir consommé des stéroïdes, a déclaré ceci au journal. "J'ai toujours dit la vérité et je suis déçu de constater qu'on me questionne encore sur le sujet. J'attends de lire le livre et de voir l'implication que l'on fait de moi avant de commenter."
L'agent de Giambi, Arn Tellem, accorde peu de crédibilité à Canseco. "Ce livre, qui attaque le baseball et ses joueurs, a été écrit par un gars qui veut attirer l'attention. Canseco est apparu plus souvent sur des rapports de police ces dernières années que sur l'alignement d'une équipe de baseball."
Canseco a écrit que le Président George W. Bush devait être au courant de l'utilisation des stéroïdes alors qu'il était actionnaire des Rangers du Texas dans les années 1990.
Canseco déclare aussi qu'il a parlé de produits dopants à Rafael Palmeiro, Ivan Rodriguez et Juan Gonzalez alors qu'il jouait avec les Rangers en 1992.
La Maison Blanche a refusé de commenter les allégations de Canseco tout en précisant que le Président Bush avait demandé aux ligues majeures et à l'Association des joueurs d'éradiquer les stéroïdes lors de son discours sur l'état de l'union en 2004.
Le livre de Canseco devrait être en librairie le 21 février.
Dimanche 06 février 2005 - (RDS.ca) - L'ancien frappeur de puissance Jose Canseco est sur le point de publier un livre dans lequel il dira que certains joueurs ont utilisé des produits interdits pour améliorer leurs performances.
Le quotidien New York Daily News a publié des détails du livre qui n'est pas encore publié.
Canseco écrit qu'il a lui-même injecté des produits dopants à Mark McGwire et qu'il a vu BigMac et Jason Giambi faire de même à d'autres joueurs.
McGwire, qui a toujours nié avoir consommé des stéroïdes, a déclaré ceci au journal. "J'ai toujours dit la vérité et je suis déçu de constater qu'on me questionne encore sur le sujet. J'attends de lire le livre et de voir l'implication que l'on fait de moi avant de commenter."
L'agent de Giambi, Arn Tellem, accorde peu de crédibilité à Canseco. "Ce livre, qui attaque le baseball et ses joueurs, a été écrit par un gars qui veut attirer l'attention. Canseco est apparu plus souvent sur des rapports de police ces dernières années que sur l'alignement d'une équipe de baseball."
Canseco a écrit que le Président George W. Bush devait être au courant de l'utilisation des stéroïdes alors qu'il était actionnaire des Rangers du Texas dans les années 1990.
Canseco déclare aussi qu'il a parlé de produits dopants à Rafael Palmeiro, Ivan Rodriguez et Juan Gonzalez alors qu'il jouait avec les Rangers en 1992.
La Maison Blanche a refusé de commenter les allégations de Canseco tout en précisant que le Président Bush avait demandé aux ligues majeures et à l'Association des joueurs d'éradiquer les stéroïdes lors de son discours sur l'état de l'union en 2004.
Le livre de Canseco devrait être en librairie le 21 février.
C'est bobépine ou bépine SVP
Dopage: Bush ignorait
Lundi 07 février 2005 - WASHINGTON (AP) - Le président Bush ignorait que des joueurs des Rangers du Texas utilisaient des stéréoïdes à l'époque où il était un administrateur de l'équipe, a-t-on indiqué à la Maison blanche, lundi.
Dans un livre à paraître, Jose Canseco dévoile qu'il a initié Rafael Palmeiro, Ivan Rodriguez et Juan Gonzalez aux stéroïdes après qu'ils eurent été échangés aux Rangers en 1992, a rapporté le journal Daily News de New York. Canseco a avancé que Bush, partenaire d'affaires chez les Rangers à l'époque, savait sûrement ce qui se passait.
Le secrétaire de presse de la Maison blanche, Scott McClellan, a affirmé avoir discuté avec Bush de l'utilisation présumée de stéréoïdes.
"Si cela s'est réellement produit, il n'en savait rien", a dit McClellan.
"Il (Bush) admet que depuis quelque temps déjà, l'usage de stéréoïdes est un problème qui gagne en importance dans le sport professionnel, particulièrement au baseball majeur. C'est la raison pour laquelle le président veut que son gouvernement s'attaque prioritairement au problème."
Palmeiro, qui évolue actuellement pour les Orioles de Baltimore, a réfuté les allégations de Canseco.
"Je nie avec véhémence ce qu'avance Canseco, que j'ai fait usage de stéréoïdes, a commenté Palmeiro dans un communiqué. Je ne l'ai jamais fait en aucun moment au cours de ma carrière. Je n'ai jamais touché à une substance bannie par le baseball majeur."
Le conseiller de Gonzalez, Alan Nero, a pour sa part déclaré: "Notre réaction initiale en est une de compassion à l'égard de Jose, qui a cru devoir agir de la sorte pour peu importe la raison. Et nous éprouvons de la sympathie à l'endroit de tout le monde qu'il écorche dans son livre.
"Nous ne l'avons pas lu et, conséquemment, nous allons patienter avant d'émettre d'autres commentaires", a ajouté Nero.
Canseco prétend aussi avoir injecté des stéréoïdes à son ancien coéquipier des Athletics d'Oakland, Mark McGwire.
"J'ai toujours dit la vérité et je suis attristé de voir continuellement répondre à des questions sur ce sujet", a répondu McGwire au Daily News.
Lundi 07 février 2005 - WASHINGTON (AP) - Le président Bush ignorait que des joueurs des Rangers du Texas utilisaient des stéréoïdes à l'époque où il était un administrateur de l'équipe, a-t-on indiqué à la Maison blanche, lundi.
Dans un livre à paraître, Jose Canseco dévoile qu'il a initié Rafael Palmeiro, Ivan Rodriguez et Juan Gonzalez aux stéroïdes après qu'ils eurent été échangés aux Rangers en 1992, a rapporté le journal Daily News de New York. Canseco a avancé que Bush, partenaire d'affaires chez les Rangers à l'époque, savait sûrement ce qui se passait.
Le secrétaire de presse de la Maison blanche, Scott McClellan, a affirmé avoir discuté avec Bush de l'utilisation présumée de stéréoïdes.
"Si cela s'est réellement produit, il n'en savait rien", a dit McClellan.
"Il (Bush) admet que depuis quelque temps déjà, l'usage de stéréoïdes est un problème qui gagne en importance dans le sport professionnel, particulièrement au baseball majeur. C'est la raison pour laquelle le président veut que son gouvernement s'attaque prioritairement au problème."
Palmeiro, qui évolue actuellement pour les Orioles de Baltimore, a réfuté les allégations de Canseco.
"Je nie avec véhémence ce qu'avance Canseco, que j'ai fait usage de stéréoïdes, a commenté Palmeiro dans un communiqué. Je ne l'ai jamais fait en aucun moment au cours de ma carrière. Je n'ai jamais touché à une substance bannie par le baseball majeur."
Le conseiller de Gonzalez, Alan Nero, a pour sa part déclaré: "Notre réaction initiale en est une de compassion à l'égard de Jose, qui a cru devoir agir de la sorte pour peu importe la raison. Et nous éprouvons de la sympathie à l'endroit de tout le monde qu'il écorche dans son livre.
"Nous ne l'avons pas lu et, conséquemment, nous allons patienter avant d'émettre d'autres commentaires", a ajouté Nero.
Canseco prétend aussi avoir injecté des stéréoïdes à son ancien coéquipier des Athletics d'Oakland, Mark McGwire.
"J'ai toujours dit la vérité et je suis attristé de voir continuellement répondre à des questions sur ce sujet", a répondu McGwire au Daily News.
C'est bobépine ou bépine SVP
Dopage: le baseball savait
Mardi 15 février 2005 - (RDS.ca) - Un agent du FBI a déclaré que des enquêteurs fédéraux avaient déjà prévenu le Baseball majeur il y a dix ans que des joueurs utilisaient des stéroïdes pour améliorer leurs performances. Les bonzes du Baseball majeur auraient toutefois refusé d'agir, soutient le Daily News.
L'édition du Daily News de mardi rapporte qu'un agent secret spécial basé à Ann Arbor au Michigan a mentionné au chef de la sécurité du Baseball majeur Kevin Hallinan que Jose Canseco utilisait des produits interdits.
"J'ai alerté le Baseball majeur quand j'ai appris que Canseco était un gros consommateur. Ça aurait dû les mettre en garde," a ajouté l'agent Greg Stejskal.
Dans un livre publié cette semaine, Canseco avoue avoir utilisé des stéroïdes pour gonfler ses bras et ses performances. Il a aussi indiqué que certains joueurs, dont Mark McGwire et Jason Giambi avaient aussi consommé ces produits.
Mardi 15 février 2005 - (RDS.ca) - Un agent du FBI a déclaré que des enquêteurs fédéraux avaient déjà prévenu le Baseball majeur il y a dix ans que des joueurs utilisaient des stéroïdes pour améliorer leurs performances. Les bonzes du Baseball majeur auraient toutefois refusé d'agir, soutient le Daily News.
L'édition du Daily News de mardi rapporte qu'un agent secret spécial basé à Ann Arbor au Michigan a mentionné au chef de la sécurité du Baseball majeur Kevin Hallinan que Jose Canseco utilisait des produits interdits.
"J'ai alerté le Baseball majeur quand j'ai appris que Canseco était un gros consommateur. Ça aurait dû les mettre en garde," a ajouté l'agent Greg Stejskal.
Dans un livre publié cette semaine, Canseco avoue avoir utilisé des stéroïdes pour gonfler ses bras et ses performances. Il a aussi indiqué que certains joueurs, dont Mark McGwire et Jason Giambi avaient aussi consommé ces produits.
C'est bobépine ou bépine SVP
Bonjour Bobépine,
Le dopage dans le sport de haut niveau, est un véritable fléau, celà a toujours existé, mais à l'heure actuelle, celà atteint des proportions inquiétantes.
Je suis absolument contre tout ce qui est artificiel, afin d'améliorer ses performances, c'est contre le principe même du sport, concourir à "armes égales" dans une éthique sportive qui n'aurait jamais dû être bafouée.
L'homme est ainsi, il ferait n'importe quoi, pour de l'argent, pour les honneurs, les titres, les médailles olympiques, les contrats, au mépris de la santé.
Tous ces athlètes et champions de haut niveau, qui se font prendre dans la lutte anti dopage, me font pitié, et je souhaite vraiment que cette lutte s'intensifie, que les sportifs parlent et que ceux qui trichent, se fassent pincer, c'est triste de penser que ce sont les moins malins qui se font prendre, et que les autres, mieux renseignés peuvent continuer à se doper sans risque, il y a tellement de nouveaux produits indétectables et de plus en plus efficaces.
Ceci dit, il ne faut pas non plus croire que tous les sportifs de haut niveau se chargent, certains champions refusent le dopage, ils s'entraînent, et ne comptent que sur leurs qualités naturelles, bien entendu, il est difficile pour eux de devancer des tricheurs, mais ils peuvent se regarder dasn une glace, sans risquer de la voir exploser.
Sportivement,
Le dopage dans le sport de haut niveau, est un véritable fléau, celà a toujours existé, mais à l'heure actuelle, celà atteint des proportions inquiétantes.
Je suis absolument contre tout ce qui est artificiel, afin d'améliorer ses performances, c'est contre le principe même du sport, concourir à "armes égales" dans une éthique sportive qui n'aurait jamais dû être bafouée.
L'homme est ainsi, il ferait n'importe quoi, pour de l'argent, pour les honneurs, les titres, les médailles olympiques, les contrats, au mépris de la santé.
Tous ces athlètes et champions de haut niveau, qui se font prendre dans la lutte anti dopage, me font pitié, et je souhaite vraiment que cette lutte s'intensifie, que les sportifs parlent et que ceux qui trichent, se fassent pincer, c'est triste de penser que ce sont les moins malins qui se font prendre, et que les autres, mieux renseignés peuvent continuer à se doper sans risque, il y a tellement de nouveaux produits indétectables et de plus en plus efficaces.
Ceci dit, il ne faut pas non plus croire que tous les sportifs de haut niveau se chargent, certains champions refusent le dopage, ils s'entraînent, et ne comptent que sur leurs qualités naturelles, bien entendu, il est difficile pour eux de devancer des tricheurs, mais ils peuvent se regarder dasn une glace, sans risquer de la voir exploser.
Sportivement,
GM
Etre soi, rester vrai.
Il ne faut avoir peur que de la peur elle même
On va dire que c'est le topic Barry Bonds
warning: contient beaucoup de braillage
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Bonds says he may be out until next season following knee surgery
March 22, 2005
SCOTTSDALE, Ariz. (AP) -- Leaning his head on a crutch and repeatedly saying he was tired, Barry Bonds said he might miss the entire season following his latest knee surgery.
``Right now I'm just going to try to rehab myself to get back to, I don't know, hopefully next season, hopefully the middle of the season. I don't know. Right now I'm just going to take things slow,'' he said Tuesday after meeting with San Francisco Giants trainer Stan Conte for 1 1/2 hours.
``I'm 40 years old, not 20, 30.''
The seven-time NL MVP, who returned to spring camp Tuesday following last week's surgery, made his remarks while sitting at a picnic table outside the Giants' clubhouse with his 15-year-old son, Nikolai, at his side.
Bonds said he was tired and disappointed following a winter in which he was accused of steroid use, his grand jury testimony was leaked and he had two knee operations. He blamed his troubles on the media.
``You wanted me to jump off a bridge, I finally did,'' Bonds said. ``You finally brought me and my family down. ... So now go pick a different person.''
Bonds had his latest surgery last Thursday in the Bay Area. Though the Giants have not set a timetable for his return, Conte has said it's unlikely he'll be ready for opening day.
``My son and I are just going to enjoy our lives. You guys wanted to hurt me bad enough, you finally got me,'' Bonds said. ``I'm mentally drained. I'm tired of my kids crying.''
Bonds begins the season third on the career homers list with 703, trailing Babe Ruth (714) and Hank Aaron (755).
Last September, the Giants dropped a provision that would have allowed them to void Bonds' $18 million salary in 2006 if he failed to reach 500 plate appearances this year or 1,500 combined from 2003 to 2005, including at least 400 this year.
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warning: contient beaucoup de braillage
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Bonds says he may be out until next season following knee surgery
March 22, 2005
SCOTTSDALE, Ariz. (AP) -- Leaning his head on a crutch and repeatedly saying he was tired, Barry Bonds said he might miss the entire season following his latest knee surgery.
``Right now I'm just going to try to rehab myself to get back to, I don't know, hopefully next season, hopefully the middle of the season. I don't know. Right now I'm just going to take things slow,'' he said Tuesday after meeting with San Francisco Giants trainer Stan Conte for 1 1/2 hours.
``I'm 40 years old, not 20, 30.''
The seven-time NL MVP, who returned to spring camp Tuesday following last week's surgery, made his remarks while sitting at a picnic table outside the Giants' clubhouse with his 15-year-old son, Nikolai, at his side.
Bonds said he was tired and disappointed following a winter in which he was accused of steroid use, his grand jury testimony was leaked and he had two knee operations. He blamed his troubles on the media.
``You wanted me to jump off a bridge, I finally did,'' Bonds said. ``You finally brought me and my family down. ... So now go pick a different person.''
Bonds had his latest surgery last Thursday in the Bay Area. Though the Giants have not set a timetable for his return, Conte has said it's unlikely he'll be ready for opening day.
``My son and I are just going to enjoy our lives. You guys wanted to hurt me bad enough, you finally got me,'' Bonds said. ``I'm mentally drained. I'm tired of my kids crying.''
Bonds begins the season third on the career homers list with 703, trailing Babe Ruth (714) and Hank Aaron (755).
Last September, the Giants dropped a provision that would have allowed them to void Bonds' $18 million salary in 2006 if he failed to reach 500 plate appearances this year or 1,500 combined from 2003 to 2005, including at least 400 this year.
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Montréal au coeur de la lutte antidopage
Lundi 28 mars 2005 - Il y a trois ans, le baseball majeur mettait en place un programme de lutte antidopage après avoir effectué un sondage qui indiquait qu'environ 10% des joueurs consommaient des stéroïdes anabolisants. Depuis l'an dernier, c'est à Montréal que les tests du baseball majeur sont effectués.
La réputation de Montréal dans la lutte antidopage a largement dépassé nos frontières. Christiane Ayotte est engagée dans ce combat depuis de nombreuses années. Selon elle, le baseball majeur est sérieux dans sa démarche. "Je vous dis qu'on a affaire à un groupe qui écoute beaucoup. On parle beaucoup de santé des athlètes, d'effets secondaires et de problèmes à la santé. On sent qu'il y a une écoute, un désir. C'est un virage à 190 degrés."
"Le sujet est tellement complexe que je n'ai pas de réponse, a déclaré Pierre Arsenault des Marlins de la Floride. Je n'ai aucune idée de la façon dont cela va se faire. Je pense qu'on est sur la bonne voie. Je pense que tous les sports tentent d'être sur la bonne voie. Les équipes ont le mandat de tout régler et c'est ce qu'elles vont tenter de faire.
Le congrès américain a questionné la sévérité des sanctions imposées par le baseball majeur. Cependant, les tests effectués à Montréal pour le baseball majeur sont très rigoureux.
"Ils viennent chercher de la crédibilité en venant ici et nous ne diminuons pas la portée de nos tests. On fait encore une fois les analyses des anabolisants particulièrement, a expliqué Ayotte. Mais maintenant, on fait des tests sur tous les anabolisants comme tous les autres sports.
La publication du livre de José Canseco relance plus jamais la controverse. "Quand on voit Jose Canseco, on voit un culturiste, a ajouté Ayotte. Ces culturistes sont souvent responsables du dopage de d'autres athlètes. Et c'est un peu ce qu'on voit dans n'importe quel autre sport."
"C'est dommage pour le baseball car José Canseco n'a aucune crédibilité, a soutenu Éric Gagné. Tu lis son livre et tu écoutes ce qu'il dit et ça n'a aucun sens."
Crédible ou non, Canseco n'est pas le seul à avoir triché pour améliorer ses performances. Les joueurs qui ont défilé devant le congrès américain ont beau avoir nié, les soupçons demeurent. Les Américains songent même à légiférer pour obliger les sports professionnels à être moins conciliants avec les athlètes fautifs.
Lundi 28 mars 2005 - Il y a trois ans, le baseball majeur mettait en place un programme de lutte antidopage après avoir effectué un sondage qui indiquait qu'environ 10% des joueurs consommaient des stéroïdes anabolisants. Depuis l'an dernier, c'est à Montréal que les tests du baseball majeur sont effectués.
La réputation de Montréal dans la lutte antidopage a largement dépassé nos frontières. Christiane Ayotte est engagée dans ce combat depuis de nombreuses années. Selon elle, le baseball majeur est sérieux dans sa démarche. "Je vous dis qu'on a affaire à un groupe qui écoute beaucoup. On parle beaucoup de santé des athlètes, d'effets secondaires et de problèmes à la santé. On sent qu'il y a une écoute, un désir. C'est un virage à 190 degrés."
"Le sujet est tellement complexe que je n'ai pas de réponse, a déclaré Pierre Arsenault des Marlins de la Floride. Je n'ai aucune idée de la façon dont cela va se faire. Je pense qu'on est sur la bonne voie. Je pense que tous les sports tentent d'être sur la bonne voie. Les équipes ont le mandat de tout régler et c'est ce qu'elles vont tenter de faire.
Le congrès américain a questionné la sévérité des sanctions imposées par le baseball majeur. Cependant, les tests effectués à Montréal pour le baseball majeur sont très rigoureux.
"Ils viennent chercher de la crédibilité en venant ici et nous ne diminuons pas la portée de nos tests. On fait encore une fois les analyses des anabolisants particulièrement, a expliqué Ayotte. Mais maintenant, on fait des tests sur tous les anabolisants comme tous les autres sports.
La publication du livre de José Canseco relance plus jamais la controverse. "Quand on voit Jose Canseco, on voit un culturiste, a ajouté Ayotte. Ces culturistes sont souvent responsables du dopage de d'autres athlètes. Et c'est un peu ce qu'on voit dans n'importe quel autre sport."
"C'est dommage pour le baseball car José Canseco n'a aucune crédibilité, a soutenu Éric Gagné. Tu lis son livre et tu écoutes ce qu'il dit et ça n'a aucun sens."
Crédible ou non, Canseco n'est pas le seul à avoir triché pour améliorer ses performances. Les joueurs qui ont défilé devant le congrès américain ont beau avoir nié, les soupçons demeurent. Les Américains songent même à légiférer pour obliger les sports professionnels à être moins conciliants avec les athlètes fautifs.
C'est bobépine ou bépine SVP
Les Américains dénoncent le dopage
Mardi 05 avril 2005 - WASHINGTON (AP) - Deux tiers des Américains estiment que les joueurs de baseball coupables d'avoir pris des stéroïdes devraient voir leurs noms retirés du Temple de la renommée.
Le haut salaire des joueurs est désigné comme "le plus gros problème" du baseball pour 33% des personnes interrogées, puis 27% dénoncent l'usage des stéroïdes et 22% considèrent le prix d'entrée pour les rencontres dans les stades trop élevé, selon un sondage par téléphone effectué pour AP et AOL par le sondeur Ipsos-Public Affairs.
La sensibilité du public au problème des stéroïdes dans le baseball s'est accrue le mois dernier avec la diffusion à la télévision d'une audition du congrès à l'issue de laquelle quelques grosses pointures de ce sport ont été convoquées devant la Chambre des représentants.
La plupart des Américains interrogés sont favorables à la décision du Congrès et quatre sur 10 estiment que les juristes devraient faire plus.
"Quelqu'un doit contrôler la situation", déclare Eric Chlebish, médecin de Johnson City dans le Tennessee. "Dans ce cas, il faut l'intervention du Congrès".
Les joueurs et les présidents de clubs ont mis en place le mois dernier une politique plus répressive concernant l'usage de produits dopants. Elle a été installée suite à l'enquête du grand jury fédéral sur la distribution à grande échelle de stéroïdes.
Selon la nouvelle réglementation du baseball, les auteurs d'une première infraction concernant les stéroïdes sont suspendus 10 jours. Au bout de quatre contrôles positifs, un joueur peut être suspendu un an. Plusieurs membres du Congrès estiment que cette politique est trop laxiste.
Alex Sanchez, de Tampa Bay, qui avait nié avoir pris des stéroïdes, a été le premier joueur suspendu dimanche, selon la nouvelle réglementation.
Trente-huit joueurs de la Ligue mineure ont aussi été condamnés lundi à des peines variables, allant de 15 à 60 matches de suspension, selon la réglementation en vigueur à cet échelon. Le bureau directeur Baseball majeur a fait savoir qu'un des cas résultait d'un contrôle positif aux stéroïdes effectué hors saison régulière, et que les autres étaient issus des analyses des 925 tests antidopage effectués lors des camps d'entraînement du printemps.
Ce sondage AP-AOL a été effectué sur 1.1001 adultes entre le 1er et le 3 avril. Il comprend une marge d'erreur estimée à plus ou moins 3%.
Mardi 05 avril 2005 - WASHINGTON (AP) - Deux tiers des Américains estiment que les joueurs de baseball coupables d'avoir pris des stéroïdes devraient voir leurs noms retirés du Temple de la renommée.
Le haut salaire des joueurs est désigné comme "le plus gros problème" du baseball pour 33% des personnes interrogées, puis 27% dénoncent l'usage des stéroïdes et 22% considèrent le prix d'entrée pour les rencontres dans les stades trop élevé, selon un sondage par téléphone effectué pour AP et AOL par le sondeur Ipsos-Public Affairs.
La sensibilité du public au problème des stéroïdes dans le baseball s'est accrue le mois dernier avec la diffusion à la télévision d'une audition du congrès à l'issue de laquelle quelques grosses pointures de ce sport ont été convoquées devant la Chambre des représentants.
La plupart des Américains interrogés sont favorables à la décision du Congrès et quatre sur 10 estiment que les juristes devraient faire plus.
"Quelqu'un doit contrôler la situation", déclare Eric Chlebish, médecin de Johnson City dans le Tennessee. "Dans ce cas, il faut l'intervention du Congrès".
Les joueurs et les présidents de clubs ont mis en place le mois dernier une politique plus répressive concernant l'usage de produits dopants. Elle a été installée suite à l'enquête du grand jury fédéral sur la distribution à grande échelle de stéroïdes.
Selon la nouvelle réglementation du baseball, les auteurs d'une première infraction concernant les stéroïdes sont suspendus 10 jours. Au bout de quatre contrôles positifs, un joueur peut être suspendu un an. Plusieurs membres du Congrès estiment que cette politique est trop laxiste.
Alex Sanchez, de Tampa Bay, qui avait nié avoir pris des stéroïdes, a été le premier joueur suspendu dimanche, selon la nouvelle réglementation.
Trente-huit joueurs de la Ligue mineure ont aussi été condamnés lundi à des peines variables, allant de 15 à 60 matches de suspension, selon la réglementation en vigueur à cet échelon. Le bureau directeur Baseball majeur a fait savoir qu'un des cas résultait d'un contrôle positif aux stéroïdes effectué hors saison régulière, et que les autres étaient issus des analyses des 925 tests antidopage effectués lors des camps d'entraînement du printemps.
Ce sondage AP-AOL a été effectué sur 1.1001 adultes entre le 1er et le 3 avril. Il comprend une marge d'erreur estimée à plus ou moins 3%.
C'est bobépine ou bépine SVP