10 ans Déjà
Il y a dix ans, les Nordiques partaient
Lundi 23 mai 2005 - (RDS) - La vente des Nordiques est survenue au lendemain d'une saison écourtée de 48 parties, une saison marquée par le premier lock-out de la Ligue nationale de hockey.
"Les nouvelles exigences de l'industrie du hockey, avait dit le président de l'équipe Marcel Aubut, la taille du marché de Québec et l'absence d'une aide gouvernementale adéquate, sonnent le glas des Nordiques à Québec."
"Les partisans étaient fidèles, il y a plusieurs personnes dans mon entourage qui ont vécu cela avec beaucoup de difficulté, se souvient l'ancien défenseur Steven Finn. Ces événements ont été un gros choc et une grande déception."
"Cela a été difficile, cela a été dur pour l'ego, mais à partir du moment où on s'aperçoit qu'on ne pouvait pas les garder, quoiqu'on fasse, on devait passer à autre chose," a déclaré le maire Jean-Paul L'Allier.
"Il n'y avait pas de volonté politique, on peut dire que les conditions étaient gagnantes pour qu'ils partent," a ironisé le journaliste Maurice Dumas.
"Je pense que nous avons essayé de garder l'équipe, a déclaré l'ancien chef de cabinet du premier ministre du Québec Jacques Parizeau, Jean Royer, mais les règles du jeu de cette industrie ont rendu impossible le maintien du club."
Officiellement, l'équipe a été vendue le 25 mai mais déjà, lors des séries éliminatoires contre les Rangers de New York, les rumeurs s'étaient intensifiées avec les allées et venues de Marcel Aubut. "Il venait aux parties mais dans le jour, il faisait quoi? Nous savions qu'il se passait quelque chose en coulisse, se souvient l'ancien soigneur Jacques Lavergne. Il ne venait pas à New York par plaisir."
"On avait des doutes mais on s'était fait rassurer quelques jours avant par monsieur Aubut, qu'il ferait tout pour rester pour garder les Nordiques," a dit une ancienne employée Edith Murphy.
"Quand il nous a vus c'était probablement fait. Est-ce qu'on doit lui en vouloir de nous l'avoir caché, je ne le crois pas, il l'a probablement fait pour le bien de l'entreprise," a soutenu Nicole Bouchard.
Les Nordiques sont partis très rapidement, trop vite diront certains. "Ils n'ont jamais perdu d'argent, ils étaient cinq propriétaires et ils auraient pu partager les pertes, a estimé Kevin Johnson. S'ils avaient pu tenir le coup quelques années, on ne sait pas ce qui serait arrivé."
Les Nordiques ont été vendus pour 75 millions de dollars américains. Une somme mirobolante à l'époque. "Si vous comparez la vente des Nordiques à celle du Canadien, avec le Centre Bell, les Nordiques ont été vendus plus cher que le Canadien, qui a remporté 24 coupes Stanley, alors que les Nordiques n'avaient rien de tout ça," a analysé l'ancien commentateur Claude Bédard.
Le souvenir des Nordiques demeure douloureux pour bien des gens à Québec. Dix ans plus tard la ligue nationale n'a toujours pas réglé le problème de la flambée salariale. --Message edité par bobépine le 2005-05-23 18:43:42--
Lundi 23 mai 2005 - (RDS) - La vente des Nordiques est survenue au lendemain d'une saison écourtée de 48 parties, une saison marquée par le premier lock-out de la Ligue nationale de hockey.
"Les nouvelles exigences de l'industrie du hockey, avait dit le président de l'équipe Marcel Aubut, la taille du marché de Québec et l'absence d'une aide gouvernementale adéquate, sonnent le glas des Nordiques à Québec."
"Les partisans étaient fidèles, il y a plusieurs personnes dans mon entourage qui ont vécu cela avec beaucoup de difficulté, se souvient l'ancien défenseur Steven Finn. Ces événements ont été un gros choc et une grande déception."
"Cela a été difficile, cela a été dur pour l'ego, mais à partir du moment où on s'aperçoit qu'on ne pouvait pas les garder, quoiqu'on fasse, on devait passer à autre chose," a déclaré le maire Jean-Paul L'Allier.
"Il n'y avait pas de volonté politique, on peut dire que les conditions étaient gagnantes pour qu'ils partent," a ironisé le journaliste Maurice Dumas.
"Je pense que nous avons essayé de garder l'équipe, a déclaré l'ancien chef de cabinet du premier ministre du Québec Jacques Parizeau, Jean Royer, mais les règles du jeu de cette industrie ont rendu impossible le maintien du club."
Officiellement, l'équipe a été vendue le 25 mai mais déjà, lors des séries éliminatoires contre les Rangers de New York, les rumeurs s'étaient intensifiées avec les allées et venues de Marcel Aubut. "Il venait aux parties mais dans le jour, il faisait quoi? Nous savions qu'il se passait quelque chose en coulisse, se souvient l'ancien soigneur Jacques Lavergne. Il ne venait pas à New York par plaisir."
"On avait des doutes mais on s'était fait rassurer quelques jours avant par monsieur Aubut, qu'il ferait tout pour rester pour garder les Nordiques," a dit une ancienne employée Edith Murphy.
"Quand il nous a vus c'était probablement fait. Est-ce qu'on doit lui en vouloir de nous l'avoir caché, je ne le crois pas, il l'a probablement fait pour le bien de l'entreprise," a soutenu Nicole Bouchard.
Les Nordiques sont partis très rapidement, trop vite diront certains. "Ils n'ont jamais perdu d'argent, ils étaient cinq propriétaires et ils auraient pu partager les pertes, a estimé Kevin Johnson. S'ils avaient pu tenir le coup quelques années, on ne sait pas ce qui serait arrivé."
Les Nordiques ont été vendus pour 75 millions de dollars américains. Une somme mirobolante à l'époque. "Si vous comparez la vente des Nordiques à celle du Canadien, avec le Centre Bell, les Nordiques ont été vendus plus cher que le Canadien, qui a remporté 24 coupes Stanley, alors que les Nordiques n'avaient rien de tout ça," a analysé l'ancien commentateur Claude Bédard.
Le souvenir des Nordiques demeure douloureux pour bien des gens à Québec. Dix ans plus tard la ligue nationale n'a toujours pas réglé le problème de la flambée salariale. --Message edité par bobépine le 2005-05-23 18:43:42--
C'est bobépine ou bépine SVP
Gentil a écritMaudit que j'm'ennuis de les détester eux autres ...le hockey n est plus pareil maintenant ....très dommage !!
Moi aussi j'm'ennui de les détester
J'me rappelle les match aller-retour du temps des fêtes, on écoutaient ça en famille....les partisans du CH vs ceux de Québec..ca mettait de l'action dans les réveillons
Moi aussi j'm'ennui de les détester
J'me rappelle les match aller-retour du temps des fêtes, on écoutaient ça en famille....les partisans du CH vs ceux de Québec..ca mettait de l'action dans les réveillons
C'est bobépine ou bépine SVP
bobépine a écrit
Moi aussi j'm'ennui de les détester
J'me rappelle les match aller-retour du temps des fêtes, on écoutaient ça en famille....les partisans du CH vs ceux de Québec..ca mettait de l'action dans les réveillons
Mets en
Moi je les détestaient tellement qu'une défaite des Nordiques était quasiment plus satisfaisant qu'une victoire du CH
Ca veut tout dire
Moi aussi j'm'ennui de les détester
J'me rappelle les match aller-retour du temps des fêtes, on écoutaient ça en famille....les partisans du CH vs ceux de Québec..ca mettait de l'action dans les réveillons
Mets en
Moi je les détestaient tellement qu'une défaite des Nordiques était quasiment plus satisfaisant qu'une victoire du CH
Ca veut tout dire
bobépine a écritIl y a dix ans, les Nordiques partaient
Lundi 23 mai 2005 - (RDS) - La vente des Nordiques est survenue au lendemain d'une saison écourtée de 48 parties, une saison marquée par le premier lock-out de la Ligue nationale de hockey.
"Les nouvelles exigences de l'industrie du hockey, avait dit le président de l'équipe Marcel Aubut, la taille du marché de Québec et l'absence d'une aide gouvernementale adéquate, sonnent le glas des Nordiques à Québec."
"Les partisans étaient fidèles, il y a plusieurs personnes dans mon entourage qui ont vécu cela avec beaucoup de difficulté, se souvient l'ancien défenseur Steven Finn. Ces événements ont été un gros choc et une grande déception."
"Cela a été difficile, cela a été dur pour l'ego, mais à partir du moment où on s'aperçoit qu'on ne pouvait pas les garder, quoiqu'on fasse, on devait passer à autre chose," a déclaré le maire Jean-Paul L'Allier.
"Il n'y avait pas de volonté politique, on peut dire que les conditions étaient gagnantes pour qu'ils partent," a ironisé le journaliste Maurice Dumas.
"Je pense que nous avons essayé de garder l'équipe, a déclaré l'ancien chef de cabinet du premier ministre du Québec Jacques Parizeau, Jean Royer, mais les règles du jeu de cette industrie ont rendu impossible le maintien du club."
Officiellement, l'équipe a été vendue le 25 mai mais déjà, lors des séries éliminatoires contre les Rangers de New York, les rumeurs s'étaient intensifiées avec les allées et venues de Marcel Aubut. "Il venait aux parties mais dans le jour, il faisait quoi? Nous savions qu'il se passait quelque chose en coulisse, se souvient l'ancien soigneur Jacques Lavergne. Il ne venait pas à New York par plaisir."
"On avait des doutes mais on s'était fait rassurer quelques jours avant par monsieur Aubut, qu'il ferait tout pour rester pour garder les Nordiques," a dit une ancienne employée Edith Murphy.
"Quand il nous a vus c'était probablement fait. Est-ce qu'on doit lui en vouloir de nous l'avoir caché, je ne le crois pas, il l'a probablement fait pour le bien de l'entreprise," a soutenu Nicole Bouchard.
Les Nordiques sont partis très rapidement, trop vite diront certains. "Ils n'ont jamais perdu d'argent, ils étaient cinq propriétaires et ils auraient pu partager les pertes, a estimé Kevin Johnson. S'ils avaient pu tenir le coup quelques années, on ne sait pas ce qui serait arrivé."
Les Nordiques ont été vendus pour 75 millions de dollars américains. Une somme mirobolante à l'époque. "Si vous comparez la vente des Nordiques à celle du Canadien, avec le Centre Bell, les Nordiques ont été vendus plus cher que le Canadien, qui a remporté 24 coupes Stanley, alors que les Nordiques n'avaient rien de tout ça," a analysé l'ancien commentateur Claude Bédard.
Le souvenir des Nordiques demeure douloureux pour bien des gens à Québec. Dix ans plus tard la ligue nationale n'a toujours pas réglé le problème de la flambée salariale.
Lundi 23 mai 2005 - (RDS) - La vente des Nordiques est survenue au lendemain d'une saison écourtée de 48 parties, une saison marquée par le premier lock-out de la Ligue nationale de hockey.
"Les nouvelles exigences de l'industrie du hockey, avait dit le président de l'équipe Marcel Aubut, la taille du marché de Québec et l'absence d'une aide gouvernementale adéquate, sonnent le glas des Nordiques à Québec."
"Les partisans étaient fidèles, il y a plusieurs personnes dans mon entourage qui ont vécu cela avec beaucoup de difficulté, se souvient l'ancien défenseur Steven Finn. Ces événements ont été un gros choc et une grande déception."
"Cela a été difficile, cela a été dur pour l'ego, mais à partir du moment où on s'aperçoit qu'on ne pouvait pas les garder, quoiqu'on fasse, on devait passer à autre chose," a déclaré le maire Jean-Paul L'Allier.
"Il n'y avait pas de volonté politique, on peut dire que les conditions étaient gagnantes pour qu'ils partent," a ironisé le journaliste Maurice Dumas.
"Je pense que nous avons essayé de garder l'équipe, a déclaré l'ancien chef de cabinet du premier ministre du Québec Jacques Parizeau, Jean Royer, mais les règles du jeu de cette industrie ont rendu impossible le maintien du club."
Officiellement, l'équipe a été vendue le 25 mai mais déjà, lors des séries éliminatoires contre les Rangers de New York, les rumeurs s'étaient intensifiées avec les allées et venues de Marcel Aubut. "Il venait aux parties mais dans le jour, il faisait quoi? Nous savions qu'il se passait quelque chose en coulisse, se souvient l'ancien soigneur Jacques Lavergne. Il ne venait pas à New York par plaisir."
"On avait des doutes mais on s'était fait rassurer quelques jours avant par monsieur Aubut, qu'il ferait tout pour rester pour garder les Nordiques," a dit une ancienne employée Edith Murphy.
"Quand il nous a vus c'était probablement fait. Est-ce qu'on doit lui en vouloir de nous l'avoir caché, je ne le crois pas, il l'a probablement fait pour le bien de l'entreprise," a soutenu Nicole Bouchard.
Les Nordiques sont partis très rapidement, trop vite diront certains. "Ils n'ont jamais perdu d'argent, ils étaient cinq propriétaires et ils auraient pu partager les pertes, a estimé Kevin Johnson. S'ils avaient pu tenir le coup quelques années, on ne sait pas ce qui serait arrivé."
Les Nordiques ont été vendus pour 75 millions de dollars américains. Une somme mirobolante à l'époque. "Si vous comparez la vente des Nordiques à celle du Canadien, avec le Centre Bell, les Nordiques ont été vendus plus cher que le Canadien, qui a remporté 24 coupes Stanley, alors que les Nordiques n'avaient rien de tout ça," a analysé l'ancien commentateur Claude Bédard.
Le souvenir des Nordiques demeure douloureux pour bien des gens à Québec. Dix ans plus tard la ligue nationale n'a toujours pas réglé le problème de la flambée salariale.
Un plafond aurait sauvé les Nordiques
Peter Stastny, l'une des grandes vedettes de l'histoire des Nordiques.
Mardi 24 mai 2005 - (RDS) - Le Gouvernement Parizeau avait offert à l'époque d'acheter les actions de Marcel Aubut avant le départ des Nordiques de Québec pour Denver. La proposition gouvernementale aurait prolongé la vie du club québécois de quelques années.
"Si le club de hockey Les Nordiques avait accepté l'offre du gouvernement, il y aurait eu du hockey à Québec pour les trois années qui ont suivi le départ des Nordiques, a déclaré Jean Royer, chef de cabinet du premier ministre Jacques Parizeau. Ça c'est indéniable."
Royer était au coeur des négociations. Dès le départ, le gouvernement constate l'état précaire des finances du club. La masse salariale des Nordiques représente 75% des dépenses et on prévoit des déficits dès la saison suivante. "Monsieur Aubut nous a dit qu'il avait besoin, pour accoter l'augmentation des dépenses, d'augmenter ses revenus par la construction d'un nouveau Colisée. Il y avait quelque chose de logique là-dedans. M. Aubut m'avait dit qu'il avait la conviction d'obtenir le plafond salarial. Ce qu'on a convenu ensemble à l'automne, c'était d'attendre la fin du conflit."
À l'automne 1994, le gouvernement était ouvert à l'idée de doter Québec d'un nouvel amphithéâtre. "Il est clair qu'il n'était pas possible de maintenir les Nordiques à Québec sans la construction d'un nouveau Colisée. C'est une évidence," a ajouté Royer.
La fin du lock-out de la Ligue Nationale de hockey annonce toutefois l'apocalypse pour des marchés comme Québec, Winnipeg et Hartford. Il va s'en dire, les négociations avec le gouvernement ont pris un tout autre virage. "Monsieur Aubut était extrêmement déçu de ne pas avoir son plafond salarial et dès la première rencontre que j'ai avec lui, il ne me le dit pas mais je sentais qu'il se rendait bien compte que ce n'était pas possible."
Les Nordiques ont alors demandé au gouvernement d'éponger les déficits futurs du club en plus d'aller de l'avant avec le nouvel aréna.
"Ça veut dire que le gouvernement aurait dû assumer à peu près 100 millions en déficit. Dans le contexte actuel, le Canadien aurait demandé d'avoir le même traitement."
Le gouvernement avait plutôt proposé plutôt d'acheter les parts de Marcel Aubut. En devenant propriétaire le gouvernement prenait un risque calculé. Même si la proposition gouvernementale avait prolongé la vie des Nordiques de trois ans, on ne saura jamais si cela aurait été suffisant pour qu'ils soient encore en vie aujourd'hui.
Peter Stastny, l'une des grandes vedettes de l'histoire des Nordiques.
Mardi 24 mai 2005 - (RDS) - Le Gouvernement Parizeau avait offert à l'époque d'acheter les actions de Marcel Aubut avant le départ des Nordiques de Québec pour Denver. La proposition gouvernementale aurait prolongé la vie du club québécois de quelques années.
"Si le club de hockey Les Nordiques avait accepté l'offre du gouvernement, il y aurait eu du hockey à Québec pour les trois années qui ont suivi le départ des Nordiques, a déclaré Jean Royer, chef de cabinet du premier ministre Jacques Parizeau. Ça c'est indéniable."
Royer était au coeur des négociations. Dès le départ, le gouvernement constate l'état précaire des finances du club. La masse salariale des Nordiques représente 75% des dépenses et on prévoit des déficits dès la saison suivante. "Monsieur Aubut nous a dit qu'il avait besoin, pour accoter l'augmentation des dépenses, d'augmenter ses revenus par la construction d'un nouveau Colisée. Il y avait quelque chose de logique là-dedans. M. Aubut m'avait dit qu'il avait la conviction d'obtenir le plafond salarial. Ce qu'on a convenu ensemble à l'automne, c'était d'attendre la fin du conflit."
À l'automne 1994, le gouvernement était ouvert à l'idée de doter Québec d'un nouvel amphithéâtre. "Il est clair qu'il n'était pas possible de maintenir les Nordiques à Québec sans la construction d'un nouveau Colisée. C'est une évidence," a ajouté Royer.
La fin du lock-out de la Ligue Nationale de hockey annonce toutefois l'apocalypse pour des marchés comme Québec, Winnipeg et Hartford. Il va s'en dire, les négociations avec le gouvernement ont pris un tout autre virage. "Monsieur Aubut était extrêmement déçu de ne pas avoir son plafond salarial et dès la première rencontre que j'ai avec lui, il ne me le dit pas mais je sentais qu'il se rendait bien compte que ce n'était pas possible."
Les Nordiques ont alors demandé au gouvernement d'éponger les déficits futurs du club en plus d'aller de l'avant avec le nouvel aréna.
"Ça veut dire que le gouvernement aurait dû assumer à peu près 100 millions en déficit. Dans le contexte actuel, le Canadien aurait demandé d'avoir le même traitement."
Le gouvernement avait plutôt proposé plutôt d'acheter les parts de Marcel Aubut. En devenant propriétaire le gouvernement prenait un risque calculé. Même si la proposition gouvernementale avait prolongé la vie des Nordiques de trois ans, on ne saura jamais si cela aurait été suffisant pour qu'ils soient encore en vie aujourd'hui.
C'est bobépine ou bépine SVP
Retour des Nordiques : un rêve ?
Vendredi 27 mai 2005 - (RDS) - Dix ans après avoir vendu les Nordiques, Marcel Aubut croit que la ville de Québec a les moyens de revenir dans la Ligue nationale de hockey. Mais cet avis n'est pas partagé par tous.
Il n'y a pas de consensus sur le retour d'un club de la LNH à Québec. Les Québécois ne sont pas contre l'idée, mais ils voient les obstacles.
"J'aimerais ça, mais il faut être réaliste, il y a aucun élément qui donne de l'espoir", indique Maurice Dumas du Soleil.
"Il y a un côté de moi qui n'y crois pas et il y a un autre coté qui veut y croire. Les gens de Québec ont démontré qu'ils pouvaient supporter une équipe de hockey", soutient l’ancien joueur Steven Finn.
"Si le dollar canadien pouvait revenir à un niveau raisonnable comme c'est le cas actuellement, ce ne serait pas impossible", pense Marc Lavoie, professeur d’économie à l’Université d’Ottawa.
"Est-ce qu'on peut se payer ça, j'ose espérer que oui. Mais maintenant c'est difficile de voir ça", croit le physiothérapeute Jacques Lavergne.
"Peut-être s'il y a un plafond salarial, mais j'e ne garde pas vraiment espoir", déclare le propriétaire du Café de la Paix, Bénito.
"Ce serait un manque de vision de se mettre à fantasmer sur le retour d'un club à Québec, tant que la LNH n'aura pas réglé ses problèmes fondamentaux", soutient Jean-Paul L’Allier, maire de Québec.
Il est assez clair qu'il faut un virage à 180 degrés de la part de la LNH.
"Cela prendrait une convention collective extrêmement avantageuse. Pour le moment il n'y a rien de régler", poursuit Maurice Dumas.
"Dans le cadre qu'il y aurait un partage des revenus, c'est certain que la situation serait plus propice pour les petits marchés", croit Marc Lavoie.
Même avec un plafond salarial et un partage des revenus, il y bien d'autres interrogations.
"Depuis 1995, il y a une nouvelle génération qui entre dans le marché du sport. Cette génération assiste au match des Remparts et de LNAH pour la somme de douze ou quinze dollars", fait remarquer Claude Bédard, ex-directeur des sports au Journal de Québec.
"Avec le prix que ça coûte aujourd'hui, est ce que les gens de Québec peuvent payer 125$ du billet pour assister à un match de hockey?" se demande Nicole Bouchard, coordonnatrice des relations publiques.
"Est-ce qu'il y a assez d'argent au niveau corporatif, cela reste à déterminer", lance Jacques Martin, qui était entraîneur-adjoint des Nordiques en 1995.
"Les gens font une grosse affaire avec les gros et petits marchés mais, dans le fond, ce que ça prend, c'est un propriétaire avec des poches profondes", explique Kevin Johnson du Soleil.
« Pensez-vous qu'on va construire une aréna de 200 millions de dollars comme on construit une cage à oiseaux, en espérant que nous allons attraper un serein à un moment donné? Moi je n'ai pas à prendre ce genre de décision avant de partir. Si j'avais à la prendre ce serait non", lance le maire de Québec.
Comme Jean-Paul L’Allier en est à son dernier mandat. Ceux qui rêvent du retour de la LNH à Québec espèrent avoir plus de succès avec un nouveau maire. Peu de Québécois croient à un retour d'une équipe de LNH à Québec. Ce n'est pas une question de coeur mais d'argent.
Vendredi 27 mai 2005 - (RDS) - Dix ans après avoir vendu les Nordiques, Marcel Aubut croit que la ville de Québec a les moyens de revenir dans la Ligue nationale de hockey. Mais cet avis n'est pas partagé par tous.
Il n'y a pas de consensus sur le retour d'un club de la LNH à Québec. Les Québécois ne sont pas contre l'idée, mais ils voient les obstacles.
"J'aimerais ça, mais il faut être réaliste, il y a aucun élément qui donne de l'espoir", indique Maurice Dumas du Soleil.
"Il y a un côté de moi qui n'y crois pas et il y a un autre coté qui veut y croire. Les gens de Québec ont démontré qu'ils pouvaient supporter une équipe de hockey", soutient l’ancien joueur Steven Finn.
"Si le dollar canadien pouvait revenir à un niveau raisonnable comme c'est le cas actuellement, ce ne serait pas impossible", pense Marc Lavoie, professeur d’économie à l’Université d’Ottawa.
"Est-ce qu'on peut se payer ça, j'ose espérer que oui. Mais maintenant c'est difficile de voir ça", croit le physiothérapeute Jacques Lavergne.
"Peut-être s'il y a un plafond salarial, mais j'e ne garde pas vraiment espoir", déclare le propriétaire du Café de la Paix, Bénito.
"Ce serait un manque de vision de se mettre à fantasmer sur le retour d'un club à Québec, tant que la LNH n'aura pas réglé ses problèmes fondamentaux", soutient Jean-Paul L’Allier, maire de Québec.
Il est assez clair qu'il faut un virage à 180 degrés de la part de la LNH.
"Cela prendrait une convention collective extrêmement avantageuse. Pour le moment il n'y a rien de régler", poursuit Maurice Dumas.
"Dans le cadre qu'il y aurait un partage des revenus, c'est certain que la situation serait plus propice pour les petits marchés", croit Marc Lavoie.
Même avec un plafond salarial et un partage des revenus, il y bien d'autres interrogations.
"Depuis 1995, il y a une nouvelle génération qui entre dans le marché du sport. Cette génération assiste au match des Remparts et de LNAH pour la somme de douze ou quinze dollars", fait remarquer Claude Bédard, ex-directeur des sports au Journal de Québec.
"Avec le prix que ça coûte aujourd'hui, est ce que les gens de Québec peuvent payer 125$ du billet pour assister à un match de hockey?" se demande Nicole Bouchard, coordonnatrice des relations publiques.
"Est-ce qu'il y a assez d'argent au niveau corporatif, cela reste à déterminer", lance Jacques Martin, qui était entraîneur-adjoint des Nordiques en 1995.
"Les gens font une grosse affaire avec les gros et petits marchés mais, dans le fond, ce que ça prend, c'est un propriétaire avec des poches profondes", explique Kevin Johnson du Soleil.
« Pensez-vous qu'on va construire une aréna de 200 millions de dollars comme on construit une cage à oiseaux, en espérant que nous allons attraper un serein à un moment donné? Moi je n'ai pas à prendre ce genre de décision avant de partir. Si j'avais à la prendre ce serait non", lance le maire de Québec.
Comme Jean-Paul L’Allier en est à son dernier mandat. Ceux qui rêvent du retour de la LNH à Québec espèrent avoir plus de succès avec un nouveau maire. Peu de Québécois croient à un retour d'une équipe de LNH à Québec. Ce n'est pas une question de coeur mais d'argent.
C'est bobépine ou bépine SVP
Sur le site de RDS il y a une section très intéressante sur l'histoire des Nordiques
http://www.rds.ca/nordiques/
http://www.rds.ca/nordiques/
C'est bobépine ou bépine SVP