F 1
Commentaires des pilotes
Dimanche 24 avril 2005 - IMOLA (AFP) - Fernando Alonso (ESP/Renault), vainqueur: "C'est une de mes plus belles bagarres ! Je savais que Michael (Schumacher) était plus rapide d'une seconde au tour alors j'ai freiné plus fort que normalement dans les virages précédant ceux où je savais qu'il allait m'attaquer pour l'empêcher de le faire."
"Ca a été chaud, mais sous contrôle. Les ingénieurs à la radio étaient plus excités que moi, ils me criaient +plus que trois tours, plus que deux tours...+. Nous avons montré que nous étions compétitifs. Pas aussi rapides que la Ferrari, mais avec un avantage sur la grille, nous avons tenu."
Michael Schumacher (ALL/Ferrari), 2e: "D'une certaine façon, je suis content, mais d'un autre côté, je suis déçu à cause de l'erreur que j'ai commise le matin en freinant sur une bosse alors que j'avais le plein d'essence. Ca a bloqué une roue et après... Sans ça, ç'aurait été un jour parfait pour nous. J'ai été aidé dans mon dépassement sur Jenson (Button) parce que les deux Williams ont mis de la poussière sur la piste et Jenson a un peu glissé. J'ai vu que Fernando (Alonso) n'était pas si rapide, mais je n'ai jamais eu d'occasion franche pour le passer. Il a fait une bonne course, n'a pas commis d'erreur. C'est pour ça qu'il a gagné et moi non."
Jenson Button (GBR/BAR-Honda), 3e: "C'est génial d'être de retour sur le podium après un aussi bon week-end pour l'équipe. Il semble que nous soyons de retour. Tout le monde a énormément travaillé, jour et nuit, pour changer le cours des choses et je dois leur dire un immense +merci+ pour leurs efforts. La course a été incroyable et c'est bon de se sentir aussi forts qu'on l'a été en début de course. Lutter contre Michael Schumacher dans la position où j'étais aurait pu me coûter une sortie de piste, alors j'ai décidé de jouer la prudence et d'assurer le podium et nos premiers points."
Alexander Wurz (AUT/McLaren-Mercedes), 4e: "Je suis très satisfait de mon résultat. J'ai fait une course tactique, en particulier juste avant mon premier arrêt au stand quand j'ai dû me rapprocher de Mark Webber et Takuma Sato. J'ai réussi à pendre un avantage quand ils se sont arrêtés à leur tour et ainsi je suis passé devant. Je suis content que l'équipe m'ait donné cette chance et j'ai fait de mon mieux pour justifier leur confiance."
Jacques Villeneuve (CAN/Sauber-Petronas), 6e: "Nous ne pensions pas que notre voiture aurait tellement progressé en arrivant à Imola ce weekend. Je me suis vraiment beaucoup amusé. J'ai pris un bon départ et mes arrêts au stand n'auraient pas pu être meilleurs. Avec les améliorations sur la voiture, j'ai également eu plus de liberté pour régler ma voiture comme je le voulais, et ça a joué un rôle aussi. J'ai eu un début de saison terrible alors c'est bon de marquer ces points."
Kimi Raikkonen (FIN/McLaren-Mercedes), pole position et abandon: "Malheureusement ma course a été écourtée par une rupture de l'arbre de transmission gauche. Je suis déçu évidemment, car j'avais pris un bon départ et j'étais en train de creuser un petit écart. Au moins, nous savons que la voiture est rapide aussi bien en qualifications qu'en course. Et avec quelques améliorations prévues pour l'Espagne dans deux semaines, j'espère y faire une bonne course."
Dimanche 24 avril 2005 - IMOLA (AFP) - Fernando Alonso (ESP/Renault), vainqueur: "C'est une de mes plus belles bagarres ! Je savais que Michael (Schumacher) était plus rapide d'une seconde au tour alors j'ai freiné plus fort que normalement dans les virages précédant ceux où je savais qu'il allait m'attaquer pour l'empêcher de le faire."
"Ca a été chaud, mais sous contrôle. Les ingénieurs à la radio étaient plus excités que moi, ils me criaient +plus que trois tours, plus que deux tours...+. Nous avons montré que nous étions compétitifs. Pas aussi rapides que la Ferrari, mais avec un avantage sur la grille, nous avons tenu."
Michael Schumacher (ALL/Ferrari), 2e: "D'une certaine façon, je suis content, mais d'un autre côté, je suis déçu à cause de l'erreur que j'ai commise le matin en freinant sur une bosse alors que j'avais le plein d'essence. Ca a bloqué une roue et après... Sans ça, ç'aurait été un jour parfait pour nous. J'ai été aidé dans mon dépassement sur Jenson (Button) parce que les deux Williams ont mis de la poussière sur la piste et Jenson a un peu glissé. J'ai vu que Fernando (Alonso) n'était pas si rapide, mais je n'ai jamais eu d'occasion franche pour le passer. Il a fait une bonne course, n'a pas commis d'erreur. C'est pour ça qu'il a gagné et moi non."
Jenson Button (GBR/BAR-Honda), 3e: "C'est génial d'être de retour sur le podium après un aussi bon week-end pour l'équipe. Il semble que nous soyons de retour. Tout le monde a énormément travaillé, jour et nuit, pour changer le cours des choses et je dois leur dire un immense +merci+ pour leurs efforts. La course a été incroyable et c'est bon de se sentir aussi forts qu'on l'a été en début de course. Lutter contre Michael Schumacher dans la position où j'étais aurait pu me coûter une sortie de piste, alors j'ai décidé de jouer la prudence et d'assurer le podium et nos premiers points."
Alexander Wurz (AUT/McLaren-Mercedes), 4e: "Je suis très satisfait de mon résultat. J'ai fait une course tactique, en particulier juste avant mon premier arrêt au stand quand j'ai dû me rapprocher de Mark Webber et Takuma Sato. J'ai réussi à pendre un avantage quand ils se sont arrêtés à leur tour et ainsi je suis passé devant. Je suis content que l'équipe m'ait donné cette chance et j'ai fait de mon mieux pour justifier leur confiance."
Jacques Villeneuve (CAN/Sauber-Petronas), 6e: "Nous ne pensions pas que notre voiture aurait tellement progressé en arrivant à Imola ce weekend. Je me suis vraiment beaucoup amusé. J'ai pris un bon départ et mes arrêts au stand n'auraient pas pu être meilleurs. Avec les améliorations sur la voiture, j'ai également eu plus de liberté pour régler ma voiture comme je le voulais, et ça a joué un rôle aussi. J'ai eu un début de saison terrible alors c'est bon de marquer ces points."
Kimi Raikkonen (FIN/McLaren-Mercedes), pole position et abandon: "Malheureusement ma course a été écourtée par une rupture de l'arbre de transmission gauche. Je suis déçu évidemment, car j'avais pris un bon départ et j'étais en train de creuser un petit écart. Au moins, nous savons que la voiture est rapide aussi bien en qualifications qu'en course. Et avec quelques améliorations prévues pour l'Espagne dans deux semaines, j'espère y faire une bonne course."
C'est bobépine ou bépine SVP
BAR aurait eu un réservoir en trop
Mardi 26 avril 2005 - BERLIN (AFP) - La monoplace BAR-Honda du Britannique Jenson Button, 3e du Grand Prix de Formule 1 de Saint-Marin dimanche, était dotée d'un réservoir supplémentaire, selon l'édition en ligne de la revue allemande Auto Motor und Sport mardi.
La Fédération internationale de l'automobile (FIA) a fait appel lundi de la décision des commissaires du Grand Prix d'Imola de ne pas sanctionner dimanche après la course l'écurie BAR-Honda malgré son poids non réglementaire.
Lorsque la voiture a été contrôlée, elle pesait 606,1 kg, y compris le poids du pilote de 73,6 kg, selon la revue allemande. Le commissaire de la FIA Charlie Whiting a alors donné l'ordre de vidanger le bolide, mettant au jour 11,5 kg.
La balance a alors affiché 521,0 kg pour la voiture seule, soit un poids total de 594,6 kg avec le pilote alors que le poids minimal autorisé avec la caméra à bord est de 605,0 kg, selon Auto Motor und Sport.
Toujours selon la revue spécialisée allemande, Whiting a demandé au directeur technique de BAR, Geoff Willis, s'il y avait un réservoir supplémentaire dans la voiture, ce que ce dernier a nié. Mais les enquêteurs de la FIA ont examiné la monoplace avec un endoscope décélant dans le résevoir un autre réservoir.
Il y aurait eu donc plusieurs litres d'essence cachés (quelque 13,5 litres) dans la voiture de Button, lui permettant de retarder son premier arrêt dans les stands de trois tours, estime la revue. En outre, la consommation de cette essence allégeait la voiture, ce qui se traduisait par un gain d'environ quatre dixièmes de secondes par tour, selon Auto Motor und Sport.
Le réglement n'interdit pas plusieurs réservoirs, mais ils doivent figurer sur les dessins techniques remis aux autorités, ce qui n'est pas le cas, selon la revue allemande.
Le président la FIA, Max Mosley, cité par la revue, a rejeté tout compromis en cas de confirmation des soupçons. "Si quelqu'un est attrapé alors qu'il a triché de manière évidente et intentionnelle, il sera exclu du Championnat du monde, quel qu'il soit".
Le directeur général de BAR, Nick Fry, s'est montré surpris par cet appel. "BAR-Honda est confiant dans le fait de pouvoir prouver une fois encore que la voiture était conforme aux règlements de la FIA pendant le Grand Prix de Saint-Marin", a-t-il déclaré sur le site internet de l'écurie.
Mardi 26 avril 2005 - BERLIN (AFP) - La monoplace BAR-Honda du Britannique Jenson Button, 3e du Grand Prix de Formule 1 de Saint-Marin dimanche, était dotée d'un réservoir supplémentaire, selon l'édition en ligne de la revue allemande Auto Motor und Sport mardi.
La Fédération internationale de l'automobile (FIA) a fait appel lundi de la décision des commissaires du Grand Prix d'Imola de ne pas sanctionner dimanche après la course l'écurie BAR-Honda malgré son poids non réglementaire.
Lorsque la voiture a été contrôlée, elle pesait 606,1 kg, y compris le poids du pilote de 73,6 kg, selon la revue allemande. Le commissaire de la FIA Charlie Whiting a alors donné l'ordre de vidanger le bolide, mettant au jour 11,5 kg.
La balance a alors affiché 521,0 kg pour la voiture seule, soit un poids total de 594,6 kg avec le pilote alors que le poids minimal autorisé avec la caméra à bord est de 605,0 kg, selon Auto Motor und Sport.
Toujours selon la revue spécialisée allemande, Whiting a demandé au directeur technique de BAR, Geoff Willis, s'il y avait un réservoir supplémentaire dans la voiture, ce que ce dernier a nié. Mais les enquêteurs de la FIA ont examiné la monoplace avec un endoscope décélant dans le résevoir un autre réservoir.
Il y aurait eu donc plusieurs litres d'essence cachés (quelque 13,5 litres) dans la voiture de Button, lui permettant de retarder son premier arrêt dans les stands de trois tours, estime la revue. En outre, la consommation de cette essence allégeait la voiture, ce qui se traduisait par un gain d'environ quatre dixièmes de secondes par tour, selon Auto Motor und Sport.
Le réglement n'interdit pas plusieurs réservoirs, mais ils doivent figurer sur les dessins techniques remis aux autorités, ce qui n'est pas le cas, selon la revue allemande.
Le président la FIA, Max Mosley, cité par la revue, a rejeté tout compromis en cas de confirmation des soupçons. "Si quelqu'un est attrapé alors qu'il a triché de manière évidente et intentionnelle, il sera exclu du Championnat du monde, quel qu'il soit".
Le directeur général de BAR, Nick Fry, s'est montré surpris par cet appel. "BAR-Honda est confiant dans le fait de pouvoir prouver une fois encore que la voiture était conforme aux règlements de la FIA pendant le Grand Prix de Saint-Marin", a-t-il déclaré sur le site internet de l'écurie.
C'est bobépine ou bépine SVP
Pénalité de Ralf: Toyota va en appel
Mercredi 27 avril 2005 - PARIS (AFP) - L'écurie Toyota a annoncé mercredi qu'elle avait fait appel auprès de la Fédération internationale automobile (FIA), suite à la perte du point de la huitième place de son pilote, l'Allemand Ralf Schumacher, au Grand prix de Formule 1 de Saint-Marin, dimanche à Imola.
Le cadet des frères Schumacher, pénalisé de 25 secondes pour "sortie des puits dangereuse", avait coupé la ligne continue à la sortie des stands lors de son second ravitaillement, coupant la route à Nick Heidfeld (Williams-BMW) et l'obligeant à freiner très fort.
L'audience d'appel aura lieu le 3 mai, à la salle du comité de la FIA, à Paris. La décision est attendue pour le 4 mai dans l'après-midi.
Mercredi 27 avril 2005 - PARIS (AFP) - L'écurie Toyota a annoncé mercredi qu'elle avait fait appel auprès de la Fédération internationale automobile (FIA), suite à la perte du point de la huitième place de son pilote, l'Allemand Ralf Schumacher, au Grand prix de Formule 1 de Saint-Marin, dimanche à Imola.
Le cadet des frères Schumacher, pénalisé de 25 secondes pour "sortie des puits dangereuse", avait coupé la ligne continue à la sortie des stands lors de son second ravitaillement, coupant la route à Nick Heidfeld (Williams-BMW) et l'obligeant à freiner très fort.
L'audience d'appel aura lieu le 3 mai, à la salle du comité de la FIA, à Paris. La décision est attendue pour le 4 mai dans l'après-midi.
C'est bobépine ou bépine SVP
Ferrari continue de faire jaser
Mardi 03 mai 2005 - PARIS (AFP) - En poussant Fernando Alonso dans ses retranchements au Grand Prix de Saint-Marin, Michael Schumacher a relancé le championnat du monde de Formule 1 dominé sans partage par Renault, mais les efforts de Ferrari pour revenir au plus haut niveau sont jugés déloyaux par la concurrence.
"Nous sommes de retour au sommet, nous nous battons de nouveau pour le titre mondial !", annonce l'Allemand.
"Imola a prouvé qu'on pouvait gagner", prévient le septuple champion du monde, qui, juste après l'arrivée, avait déclaré "en avoir donné pour son argent" à Alonso.
Après un début de saison en fanfare, l'Espagnol s'annonce comme l'héritier du trône de la F1. Mais quand y accèdera-t-il ?
Pour la première fois depuis le début de la saison, Alonso a dû lutter sur la piste pour remporter sa troisième victoire consécutive, la quatrième de Renault après le succès de Giancarlo Fisichella en ouverture de saison en Australie.
La Renault d'Alonso a certes gagné mais, sur la piste, la Ferrari de Schumacher roulait beaucoup plus vite et seule la volonté de l'Allemand d'assurer de gros points après trois courses calamiteuses (2 points seulement en trois GP) l'a retenu de lancer des attaques franches contre l'Espagnol.
"Surpris"
Il n'empêche ! Le septuple champion du monde est remonté sur ses grands chevaux. Il a fait la preuve que sa nouvelle monoplace F2005 était bien l'arme redoutable annoncée: jusqu'à ce qu'il le rattrape pour 12 derniers tours blotti dans son aspiration, Schumacher reprenait plus d'une seconde au tour à Alonso.
"J'ai été moi-même surpris de la vitesse à laquelle je suis revenu sur Jenson Button (alors deuxième). Si j'avais pu le passer encore plus tôt, j'aurais peut-être eu une chance de gagner la course", raconte un "Schumi" retrouvé.
Au volant d'une monoplace désormais très compétitive, le meilleur pilote du monde devrait enfin être en mesure de donner la réplique au jeune conquistador.
Ce retour au premier plan a été rendu possible par "l'incroyable travail fourni par l'ensemble de l'équipe qui a travaillé nuit et jour sans compter les heures", note le champion.
Et c'est justement cette dose de travail qui est dénoncée comme de la concurrence déloyale par un plateau irrité.
Toutes les écuries respectent en effet un "gentlemen's agreement" sur la limitation des essais privés à 30 jours durant la saison à des fins de diminution des coûts pharaoniques de la discipline... sauf Ferrari qui aligne les kilomètres.
"Inévitable"
La Scuderia se justifie en arguant qu'elle est désavantagée au niveau pneumatique puisqu'elle est le seul top-team équipé par Bridgestone.
"Bientôt, ils tourneront même la nuit !", entendait-on chez un constructeur concurrent dans le paddock d'Imola.
C'est que, tandis que le plateau était réuni pour le Grand Prix de Saint-Marin, à quelques kilomètres de là à Maranello, mais aussi à Monza, les Ferrari tournaient, et tournaient...
"D'un côté, il aurait été parfaitement antisportif que Ferrari gagne (à Imola) alors que nous nous sommes volontairement handicapés (en limitant les essais privés) pour contenir les coûts", a même lancé le directeur exécutif de BAR-Honda, Nick Fry, ravi qu'Alonso ait résisté à Schumacher.
Selon Fry, Ferrari a accumulé 85% de kilomètres de plus que BAR-Honda qui est pourtant l'écurie qui a le plus tourné en essais privés.
Aussi, selon lui, "Ferrari va bientôt commencer à gagner car vous ne pouvez pas faire autant d'essais avec autant de moyens sans en retirer un avantage par rapport au reste d'entre nous. Il était inévitable qu'il reviennent."
Mardi 03 mai 2005 - PARIS (AFP) - En poussant Fernando Alonso dans ses retranchements au Grand Prix de Saint-Marin, Michael Schumacher a relancé le championnat du monde de Formule 1 dominé sans partage par Renault, mais les efforts de Ferrari pour revenir au plus haut niveau sont jugés déloyaux par la concurrence.
"Nous sommes de retour au sommet, nous nous battons de nouveau pour le titre mondial !", annonce l'Allemand.
"Imola a prouvé qu'on pouvait gagner", prévient le septuple champion du monde, qui, juste après l'arrivée, avait déclaré "en avoir donné pour son argent" à Alonso.
Après un début de saison en fanfare, l'Espagnol s'annonce comme l'héritier du trône de la F1. Mais quand y accèdera-t-il ?
Pour la première fois depuis le début de la saison, Alonso a dû lutter sur la piste pour remporter sa troisième victoire consécutive, la quatrième de Renault après le succès de Giancarlo Fisichella en ouverture de saison en Australie.
La Renault d'Alonso a certes gagné mais, sur la piste, la Ferrari de Schumacher roulait beaucoup plus vite et seule la volonté de l'Allemand d'assurer de gros points après trois courses calamiteuses (2 points seulement en trois GP) l'a retenu de lancer des attaques franches contre l'Espagnol.
"Surpris"
Il n'empêche ! Le septuple champion du monde est remonté sur ses grands chevaux. Il a fait la preuve que sa nouvelle monoplace F2005 était bien l'arme redoutable annoncée: jusqu'à ce qu'il le rattrape pour 12 derniers tours blotti dans son aspiration, Schumacher reprenait plus d'une seconde au tour à Alonso.
"J'ai été moi-même surpris de la vitesse à laquelle je suis revenu sur Jenson Button (alors deuxième). Si j'avais pu le passer encore plus tôt, j'aurais peut-être eu une chance de gagner la course", raconte un "Schumi" retrouvé.
Au volant d'une monoplace désormais très compétitive, le meilleur pilote du monde devrait enfin être en mesure de donner la réplique au jeune conquistador.
Ce retour au premier plan a été rendu possible par "l'incroyable travail fourni par l'ensemble de l'équipe qui a travaillé nuit et jour sans compter les heures", note le champion.
Et c'est justement cette dose de travail qui est dénoncée comme de la concurrence déloyale par un plateau irrité.
Toutes les écuries respectent en effet un "gentlemen's agreement" sur la limitation des essais privés à 30 jours durant la saison à des fins de diminution des coûts pharaoniques de la discipline... sauf Ferrari qui aligne les kilomètres.
"Inévitable"
La Scuderia se justifie en arguant qu'elle est désavantagée au niveau pneumatique puisqu'elle est le seul top-team équipé par Bridgestone.
"Bientôt, ils tourneront même la nuit !", entendait-on chez un constructeur concurrent dans le paddock d'Imola.
C'est que, tandis que le plateau était réuni pour le Grand Prix de Saint-Marin, à quelques kilomètres de là à Maranello, mais aussi à Monza, les Ferrari tournaient, et tournaient...
"D'un côté, il aurait été parfaitement antisportif que Ferrari gagne (à Imola) alors que nous nous sommes volontairement handicapés (en limitant les essais privés) pour contenir les coûts", a même lancé le directeur exécutif de BAR-Honda, Nick Fry, ravi qu'Alonso ait résisté à Schumacher.
Selon Fry, Ferrari a accumulé 85% de kilomètres de plus que BAR-Honda qui est pourtant l'écurie qui a le plus tourné en essais privés.
Aussi, selon lui, "Ferrari va bientôt commencer à gagner car vous ne pouvez pas faire autant d'essais avec autant de moyens sans en retirer un avantage par rapport au reste d'entre nous. Il était inévitable qu'il reviennent."
C'est bobépine ou bépine SVP
BAR suspendue 2 Grands Prix
Jeudi 05 mai 2005 - BARCELONE (AFP) - L'écurie BAR-Honda de Formule 1 a été disqualifiée du Grand Prix de Saint-Marin, exclue des deux Grands Prix suivants et a été suspendue six mois avec sursis, a annoncé jeudi la Fédération internationale de l'automobile (FIA), à Barcelone (nord-est).
BAR-Honda, reconnue coupable de tricherie à Imola, ne pourra donc pas aligner ses monoplaces au Grand Prix d'Espagne dimanche, ni au Grand Prix de Monaco le 22 mai.
Les six mois de suspension avec sursis courent à partir de la date du GP de Monaco sur une période d'un an.
L'écurie n'a plus aucun recours et perd donc, au Championnat du monde, le bénéfice de la 3e place de Jenson Button et de la 5e place de Takuma Sato à Imola, soit dix points. De nouveaux classements du Grand Prix de Saint-Marin et des Championnats du monde pilotes et constructeurs doivent être publiés.
La FIA avait fait appel de la décision des commissaires du GP de Saint-Marin qui avaient validé le classement de Button, après avoir pourtant découvert lors des inspections à l'issue de la course que sa BAR-Honda, une fois vidangée, n'était pas au poids réglementaire.
Le Tribunal d'appel international de la FIA a estimé que "la seule interprétation possible" du règlement technique interdisant à une monoplace d'être en-dessous de 600 kg à tout instant de la course (art 4-1) était que ce poids soit celui de la voiture "à vide", donc sans essence à bord.
Réservoir secret
Or "les données de l'équipe sur la consommation ne permettent pas de garantir que la monoplace était à tout moment au-dessus du poids minimum", note le Tribunal d'appel international, soulignant que la voiture de Jenson Button avait donc "utilisé de l'essence comme lest, ce qui n'est pas conforme à l'article 4-2 du règlement technique".
D'après cet article, "du lest peut être utilisé à condition d'être fixé de telle façon que des outils soient nécessaires pour le retirer".
Par ailleurs, le Tribunal d'appel a constaté que les deux monoplaces BAR-Honda (Button et Takuma Sato) avaient les "mêmes types de réservoirs d'essence" à Imola et que ceux-ci permettaient "de garder de l'essence à bord même une fois que l'écurie eut affirmé +ça y est+ lors du processus de vidange".
Mais les preuves présentées "n'ont pas permis" aux juges d'affirmer avec certitude que BAR-Honda avait sciemment triché, ce qui lui aurait valu l'exclusion définitive du Championnat 2005. La FIA soupçonnait BAR-Honda d'utiliser des réservoirs secrets.
Néanmoins, l'affaire démontre "au moins une négligence et un manque de transparence hautement regrettable", poursuit le Tribunal dans ses conclusions.
Aussi, outre les suspensions infligées, BAR-Honda est condamnée à payer une amende "qui sera calculée selon le Code sportif international".
Jeudi 05 mai 2005 - BARCELONE (AFP) - L'écurie BAR-Honda de Formule 1 a été disqualifiée du Grand Prix de Saint-Marin, exclue des deux Grands Prix suivants et a été suspendue six mois avec sursis, a annoncé jeudi la Fédération internationale de l'automobile (FIA), à Barcelone (nord-est).
BAR-Honda, reconnue coupable de tricherie à Imola, ne pourra donc pas aligner ses monoplaces au Grand Prix d'Espagne dimanche, ni au Grand Prix de Monaco le 22 mai.
Les six mois de suspension avec sursis courent à partir de la date du GP de Monaco sur une période d'un an.
L'écurie n'a plus aucun recours et perd donc, au Championnat du monde, le bénéfice de la 3e place de Jenson Button et de la 5e place de Takuma Sato à Imola, soit dix points. De nouveaux classements du Grand Prix de Saint-Marin et des Championnats du monde pilotes et constructeurs doivent être publiés.
La FIA avait fait appel de la décision des commissaires du GP de Saint-Marin qui avaient validé le classement de Button, après avoir pourtant découvert lors des inspections à l'issue de la course que sa BAR-Honda, une fois vidangée, n'était pas au poids réglementaire.
Le Tribunal d'appel international de la FIA a estimé que "la seule interprétation possible" du règlement technique interdisant à une monoplace d'être en-dessous de 600 kg à tout instant de la course (art 4-1) était que ce poids soit celui de la voiture "à vide", donc sans essence à bord.
Réservoir secret
Or "les données de l'équipe sur la consommation ne permettent pas de garantir que la monoplace était à tout moment au-dessus du poids minimum", note le Tribunal d'appel international, soulignant que la voiture de Jenson Button avait donc "utilisé de l'essence comme lest, ce qui n'est pas conforme à l'article 4-2 du règlement technique".
D'après cet article, "du lest peut être utilisé à condition d'être fixé de telle façon que des outils soient nécessaires pour le retirer".
Par ailleurs, le Tribunal d'appel a constaté que les deux monoplaces BAR-Honda (Button et Takuma Sato) avaient les "mêmes types de réservoirs d'essence" à Imola et que ceux-ci permettaient "de garder de l'essence à bord même une fois que l'écurie eut affirmé +ça y est+ lors du processus de vidange".
Mais les preuves présentées "n'ont pas permis" aux juges d'affirmer avec certitude que BAR-Honda avait sciemment triché, ce qui lui aurait valu l'exclusion définitive du Championnat 2005. La FIA soupçonnait BAR-Honda d'utiliser des réservoirs secrets.
Néanmoins, l'affaire démontre "au moins une négligence et un manque de transparence hautement regrettable", poursuit le Tribunal dans ses conclusions.
Aussi, outre les suspensions infligées, BAR-Honda est condamnée à payer une amende "qui sera calculée selon le Code sportif international".
C'est bobépine ou bépine SVP
"La sanction n'est pas si dure" - Jacques Villeneuve
Jeudi 05 mai 2005 - BARCELONE (PC) - A la veille des premiers essais du Grand Prix d'Espagne, tous les regards étaient tournés vers l'écurie Bar-Honda, jeudi.
L'écurie a finalement été reconnue coupable par la Fédération internationale de l'automobile (FIA) d'avoir disputé le Grand Prix de Saint-Marin avec une voiture non-réglementaire et a été suspendue pour les deux prochains Grands Prix de Formule-1.
Inutile de dire que ce verdict intéressait Jacques Villeneuve puisque la disqualification de Jenson Button à Imola l'a fait passer de la sixième à la cinquième place.
"Je ne suis pas vraiment au courant de toute l'affaire mais s'il y a eu tricherie de la part de BAR, la sanction n'est pas si dure que cela", a-t-il dit.
"Par contre, a-t-il poursuivi, si le problème a pour origine un point peu clair de la réglementation technique, c'est effectivement sévère. Moi, en ce qui me concerne, je ne veux pas trop savoir. Cette disqualification me fait gagner un point et c'est tout ce qui m'intéresse.
"Par le passé, j'ai aussi été disqualifié. C'est la loi du sport. Il en faut une!"
Malheureusement, le week-end à Barcelone ne devrait pas apporter à Villeneuve les mêmes satisfactions qu'à Imola.
"Nous avons fait une journée de travail à Fiorano sur la piste d'essais Ferrari, a-t-il indiqué. Ce fut une bonne séance avec beaucoup de kilomètres au compteur. Nous avons pu poursuivre notre travail sur les réglages.
"Le moral est donc au beau fixe mais je ne me leurre pas pour autant, a-t-il prévenu. Ce sera plus difficile ici. Notre voiture a une forte tendance au sous-virage et, comme cette piste aggrave naturellement ce processus, nous risquons d'avoir des problèmes avec le train avant."
Jeudi 05 mai 2005 - BARCELONE (PC) - A la veille des premiers essais du Grand Prix d'Espagne, tous les regards étaient tournés vers l'écurie Bar-Honda, jeudi.
L'écurie a finalement été reconnue coupable par la Fédération internationale de l'automobile (FIA) d'avoir disputé le Grand Prix de Saint-Marin avec une voiture non-réglementaire et a été suspendue pour les deux prochains Grands Prix de Formule-1.
Inutile de dire que ce verdict intéressait Jacques Villeneuve puisque la disqualification de Jenson Button à Imola l'a fait passer de la sixième à la cinquième place.
"Je ne suis pas vraiment au courant de toute l'affaire mais s'il y a eu tricherie de la part de BAR, la sanction n'est pas si dure que cela", a-t-il dit.
"Par contre, a-t-il poursuivi, si le problème a pour origine un point peu clair de la réglementation technique, c'est effectivement sévère. Moi, en ce qui me concerne, je ne veux pas trop savoir. Cette disqualification me fait gagner un point et c'est tout ce qui m'intéresse.
"Par le passé, j'ai aussi été disqualifié. C'est la loi du sport. Il en faut une!"
Malheureusement, le week-end à Barcelone ne devrait pas apporter à Villeneuve les mêmes satisfactions qu'à Imola.
"Nous avons fait une journée de travail à Fiorano sur la piste d'essais Ferrari, a-t-il indiqué. Ce fut une bonne séance avec beaucoup de kilomètres au compteur. Nous avons pu poursuivre notre travail sur les réglages.
"Le moral est donc au beau fixe mais je ne me leurre pas pour autant, a-t-il prévenu. Ce sera plus difficile ici. Notre voiture a une forte tendance au sous-virage et, comme cette piste aggrave naturellement ce processus, nous risquons d'avoir des problèmes avec le train avant."
C'est bobépine ou bépine SVP
BAR renonce à faire appel
Vendredi 06 mai 2005 - BARCELONE (AFP) - L'écurie de Formule 1 BAR-Honda, exclue jeudi de trois Grands Prix pour entorse au règlement technique, a renoncé à se pourvoir devant un tribunal civil, a annoncé vendredi son directeur général Nick Fry, juste avant le début des essais libres du GP d'Espagne à Barcelone.
"Après avoir reçu les meilleurs avis juridiques de toutes les juridictions concernées, la conclusion est que rien ne peut être fait pour permettre à l'écurie de courir ce week-end à Barcelone", explique BAR-Honda dans un communiqué.
"Alors on plie et on s'en va", a ajouté Fry.
L'écurie a étudié la possibilité de poursuivre son action en justice afin de pouvoir courir à Monaco, mais a estimé qu'il valait mieux "ne pas commencer une guerre dont personne n'a besoin, donc nous renonçons également à Monaco", a poursuivi Fry.
Le Tribunal d'appel international de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) a disqualifié pour poids non conforme les BAR-Honda de Jenson Button et Takuma Sato du GP de Saint-Marin le 24 avril à Imola où les pilotes étaient arrivés respectivement 3e et 5e. Le Tribunal a aussi exclu l'écurie des deux courses suivantes, dimanche à Barcelone et le 22 mai à Monaco.
Une suspension de six mois avec sursis, courant sur un an à partir du GP de Monaco, a également été infligée, ainsi qu'une amende à déterminer.
"BAR-Honda va discuter des ramifications du verdict du Tribunal d'appel avec les autres équipes et manufacturiers impliqués en F1", souligne le communiqué de l'équipe, notant que les juges avaient reconnu "ne pas être en mesure de prouver la mauvaise foi de BAR-Honda" comme l'en accusait la FIA qui réclamait son exclusion pure et simple de tout le Championnat du monde 2005.
Aussi, l'équipe ne comprend pas la "sévérité de cette décision", selon Fry. "Nous continuons de dire que nous n'avons rien fait de répréhensible (...) Nous savons que d'autres équipes ont le même système" de réservoir d'essence que celui qui a été mis en cause et a valu cette sanction à BAR-Honda, a-t-il ajouté.
Vendredi 06 mai 2005 - BARCELONE (AFP) - L'écurie de Formule 1 BAR-Honda, exclue jeudi de trois Grands Prix pour entorse au règlement technique, a renoncé à se pourvoir devant un tribunal civil, a annoncé vendredi son directeur général Nick Fry, juste avant le début des essais libres du GP d'Espagne à Barcelone.
"Après avoir reçu les meilleurs avis juridiques de toutes les juridictions concernées, la conclusion est que rien ne peut être fait pour permettre à l'écurie de courir ce week-end à Barcelone", explique BAR-Honda dans un communiqué.
"Alors on plie et on s'en va", a ajouté Fry.
L'écurie a étudié la possibilité de poursuivre son action en justice afin de pouvoir courir à Monaco, mais a estimé qu'il valait mieux "ne pas commencer une guerre dont personne n'a besoin, donc nous renonçons également à Monaco", a poursuivi Fry.
Le Tribunal d'appel international de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) a disqualifié pour poids non conforme les BAR-Honda de Jenson Button et Takuma Sato du GP de Saint-Marin le 24 avril à Imola où les pilotes étaient arrivés respectivement 3e et 5e. Le Tribunal a aussi exclu l'écurie des deux courses suivantes, dimanche à Barcelone et le 22 mai à Monaco.
Une suspension de six mois avec sursis, courant sur un an à partir du GP de Monaco, a également été infligée, ainsi qu'une amende à déterminer.
"BAR-Honda va discuter des ramifications du verdict du Tribunal d'appel avec les autres équipes et manufacturiers impliqués en F1", souligne le communiqué de l'équipe, notant que les juges avaient reconnu "ne pas être en mesure de prouver la mauvaise foi de BAR-Honda" comme l'en accusait la FIA qui réclamait son exclusion pure et simple de tout le Championnat du monde 2005.
Aussi, l'équipe ne comprend pas la "sévérité de cette décision", selon Fry. "Nous continuons de dire que nous n'avons rien fait de répréhensible (...) Nous savons que d'autres équipes ont le même système" de réservoir d'essence que celui qui a été mis en cause et a valu cette sanction à BAR-Honda, a-t-il ajouté.
C'est bobépine ou bépine SVP
Raikkonen devance Alonso
Dimanche 08 mai 2005 - BARCELONE (AFP) - Le Finlandais Kimi Raikkonen a remporté de main de maître dimanche le Grand Prix d'Espagne de Formule 1, devant Fernando Alonso (Renault), confirmant ainsi les qualités de sa McLaren-Mercedes alors que les Ferrari ont encore déçu avec l'abandon de Michael Schumacher.
Parti de la pole position, Raikkonen a mené la course de bout en bout pour terminer devant Alonso et les Toyota de l'Italien Jarno Trulli et de l'Allemand Ralf Schumacher. Le Finlandais a réussi à imposer un rythme si soutenu qu'il n'a jamais cédé la tête de la course, la 5e du Championnat du monde, y compris durant ses deux arrêts au stand.
"Il était impossible de le suivre (...), ça ne servait à rien d'essayer d'aller le chercher", a commenté Alonso.
Victime de ses pneus Bridgestone, Michael Schumacher (Ferrari), qui était parti de la 8e position sur la grille, a abandonné au 45e des 66 tours. Après un premier arrêt pour changer le pneu arrière gauche à plat (44e tour), un incident qui a arraché un rictus de mécontentement au directeur général de Ferrari, Jean Todt, Schumacher a connu visiblement le même problème avec son pneu avant gauche au bout de la ligne droite des stands dont il sortait juste.
Obligé de faire un tour entier au ralenti pour retourner au stand, la voiture frottant sur la piste, il entrait cette fois directement dans le garage et descendait de sa monoplace, visiblement irrité.
Toyota fait le spectacle
Son coéquipier Rubens Barrichello, parti lui de l'avant-dernière ligne, a tenté une stratégie à un seul arrêt, contre deux pour tous les autres, mais a échoué à la porte des points, terminant à un peu plus d'une seconde de David Coulthard, 8e sur sa Red Bull à moteur Cosworth.
L'Italien Giancarlo Fisichella a quant à lui doublé la Williams-BMW de l'Australien Mark Webber à deux tours de l'arrivée pour prendre la 5e place et offrir quatre points supplémentaires à Renault au championnat du monde des constructeurs.
La course avait été neutralisée dès le deuxième tour pour évacuer les deux Minardi-Cosworth bloquées sur la grille de départ.
Au troisième tour, après que la voiture de sécurité eut libéré la meute, Juan Pablo Montoya (McLaren-Mercedes) doublait Michael Schumacher au bout de la ligne droite des stands mais, pour son retour à la compétition après avoir manqué deux courses, le Colombien effectuait un tête à queue au 8e tour. Malgré un troisième arrêt au stand imprévu, il a néanmoins terminé 7e, marquant ainsi deux points au championnat.
Dans le deuxième tiers de la course, les Toyota ont fait le spectacle, Ralf Schumacher se faisant extrêmement pressant dans les roues de Trulli. Mais au 51e tour, peut-être pour mettre un terme à des débats trop chauds entre coéquipiers, le cadet des frères Schumacher a été rappelé au stand pour son second arrêt. Trulli a suivi au tour d'après et les deux pilotes ont terminé finalement avec un peu plus de onze secondes d'écart.
Le Brésilien Felipe Massa, dont le pneu arrière gauche a crevé après 63 tours sur 66, a dû abandonner mais a quand même été classé 11e, devant les deux Jordan-Toyota.
Les causes des abandons du GP d'Espagne
Vitantonio Liuzzi (ITA/Red Bull-Cosworth): sortie de piste 9e tour
Patrick Friesacher (AUT/Minardi-Cosworth): sortie de piste 11e tour
Christijan Albers (PBS/Minardi-Cosworth): boîte de vitesses 19e tour
Michael Schumacher (ALL/Ferrari): crevaison 46e tour
Jacques Villeneuve (CAN/Sauber-Petronas): radiateur d'eau 51e tour
Felipe Massa (BRE/Sauber-Petronas): crevaison 63e tour
Dimanche 08 mai 2005 - BARCELONE (AFP) - Le Finlandais Kimi Raikkonen a remporté de main de maître dimanche le Grand Prix d'Espagne de Formule 1, devant Fernando Alonso (Renault), confirmant ainsi les qualités de sa McLaren-Mercedes alors que les Ferrari ont encore déçu avec l'abandon de Michael Schumacher.
Parti de la pole position, Raikkonen a mené la course de bout en bout pour terminer devant Alonso et les Toyota de l'Italien Jarno Trulli et de l'Allemand Ralf Schumacher. Le Finlandais a réussi à imposer un rythme si soutenu qu'il n'a jamais cédé la tête de la course, la 5e du Championnat du monde, y compris durant ses deux arrêts au stand.
"Il était impossible de le suivre (...), ça ne servait à rien d'essayer d'aller le chercher", a commenté Alonso.
Victime de ses pneus Bridgestone, Michael Schumacher (Ferrari), qui était parti de la 8e position sur la grille, a abandonné au 45e des 66 tours. Après un premier arrêt pour changer le pneu arrière gauche à plat (44e tour), un incident qui a arraché un rictus de mécontentement au directeur général de Ferrari, Jean Todt, Schumacher a connu visiblement le même problème avec son pneu avant gauche au bout de la ligne droite des stands dont il sortait juste.
Obligé de faire un tour entier au ralenti pour retourner au stand, la voiture frottant sur la piste, il entrait cette fois directement dans le garage et descendait de sa monoplace, visiblement irrité.
Toyota fait le spectacle
Son coéquipier Rubens Barrichello, parti lui de l'avant-dernière ligne, a tenté une stratégie à un seul arrêt, contre deux pour tous les autres, mais a échoué à la porte des points, terminant à un peu plus d'une seconde de David Coulthard, 8e sur sa Red Bull à moteur Cosworth.
L'Italien Giancarlo Fisichella a quant à lui doublé la Williams-BMW de l'Australien Mark Webber à deux tours de l'arrivée pour prendre la 5e place et offrir quatre points supplémentaires à Renault au championnat du monde des constructeurs.
La course avait été neutralisée dès le deuxième tour pour évacuer les deux Minardi-Cosworth bloquées sur la grille de départ.
Au troisième tour, après que la voiture de sécurité eut libéré la meute, Juan Pablo Montoya (McLaren-Mercedes) doublait Michael Schumacher au bout de la ligne droite des stands mais, pour son retour à la compétition après avoir manqué deux courses, le Colombien effectuait un tête à queue au 8e tour. Malgré un troisième arrêt au stand imprévu, il a néanmoins terminé 7e, marquant ainsi deux points au championnat.
Dans le deuxième tiers de la course, les Toyota ont fait le spectacle, Ralf Schumacher se faisant extrêmement pressant dans les roues de Trulli. Mais au 51e tour, peut-être pour mettre un terme à des débats trop chauds entre coéquipiers, le cadet des frères Schumacher a été rappelé au stand pour son second arrêt. Trulli a suivi au tour d'après et les deux pilotes ont terminé finalement avec un peu plus de onze secondes d'écart.
Le Brésilien Felipe Massa, dont le pneu arrière gauche a crevé après 63 tours sur 66, a dû abandonner mais a quand même été classé 11e, devant les deux Jordan-Toyota.
Les causes des abandons du GP d'Espagne
Vitantonio Liuzzi (ITA/Red Bull-Cosworth): sortie de piste 9e tour
Patrick Friesacher (AUT/Minardi-Cosworth): sortie de piste 11e tour
Christijan Albers (PBS/Minardi-Cosworth): boîte de vitesses 19e tour
Michael Schumacher (ALL/Ferrari): crevaison 46e tour
Jacques Villeneuve (CAN/Sauber-Petronas): radiateur d'eau 51e tour
Felipe Massa (BRE/Sauber-Petronas): crevaison 63e tour
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Villeneuve prépare le GP de Monaco
Jeudi 12 mai 2005 - LE CASTELLET, France (PC) - Jacques Villeneuve peut enfin se livrer à des essais pendant deux jours de suite au circuit Paul Ricard. Il était en piste jeudi et il le sera de nouveau vendredi.
Le pilote québécois a roulé sur la distance de 114 tours, mais a encore une fois signé le temps le plus lent de la journée parmi les neuf pilotes en piste, à 1,7 seconde d'Olivier Panis sur Toyota.
"Nous n'avons pas pu faire le test longue distance pour Michelin, mais notre choix est pratiquement fait pour Monaco, a commenté l'ingénieur Giampaolo Dall'Ara. Nous avons travaillé sur les suspensions et l'aileron avant pour la prochaine épreuve. Nous avons complété notre programme de travail."
L'équipe suisse doit travailler vendredi sur les réglages en vue du Grand Prix du Canada qui se déroulera dans un mois. Dans les installations modernes du circuit du Castellet, elle fera tourner la C24 sur un nouveau tracé, correspondant mieux au circuit Gilles-Villeneuve.
"Nous nous concentrerons sur des essais pneumatiques avec un châssis réglé pour une adhérence moyenne", a indiqué Dall'Ara.
Jeudi 12 mai 2005 - LE CASTELLET, France (PC) - Jacques Villeneuve peut enfin se livrer à des essais pendant deux jours de suite au circuit Paul Ricard. Il était en piste jeudi et il le sera de nouveau vendredi.
Le pilote québécois a roulé sur la distance de 114 tours, mais a encore une fois signé le temps le plus lent de la journée parmi les neuf pilotes en piste, à 1,7 seconde d'Olivier Panis sur Toyota.
"Nous n'avons pas pu faire le test longue distance pour Michelin, mais notre choix est pratiquement fait pour Monaco, a commenté l'ingénieur Giampaolo Dall'Ara. Nous avons travaillé sur les suspensions et l'aileron avant pour la prochaine épreuve. Nous avons complété notre programme de travail."
L'équipe suisse doit travailler vendredi sur les réglages en vue du Grand Prix du Canada qui se déroulera dans un mois. Dans les installations modernes du circuit du Castellet, elle fera tourner la C24 sur un nouveau tracé, correspondant mieux au circuit Gilles-Villeneuve.
"Nous nous concentrerons sur des essais pneumatiques avec un châssis réglé pour une adhérence moyenne", a indiqué Dall'Ara.
C'est bobépine ou bépine SVP
BAR joue l'appaisement avec la FIA
Jeudi 12 mai 2005 - PARIS (AFP) - L'écurie de Formule 1 BAR-Honda, exclue de plusieurs Grands Prix sur une plainte de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), a décidé jeudi de jouer l'appaisement en reconnaissant ses torts et en affirmant l'indépendance du Tribunal international d'appel qui l'a sanctionné.
"Après avoir analysé la situation à fond, y compris en s'informant auprès des autres écuries, BAR-Honda accepte que les voitures de Formule 1 doivent toujours peser plus de 600 kg une fois complètement vidées de leur essence, y compris si le système de réservoir d'essence est tel qu'une partie de l'essence à bord soit inutilisable", explique l'équipe dans un communiqué.
"Avant de mener cette enquête, l'équipe pensait honnêtement que l'essence ne pouvant être utilisée durant la course ne devait pas être vidée au moment de la pesée de la voiture", poursuit le communiqué.
La FIA a reproché à BAR-Honda d'avoir aligné le 24 avril au Grand Prix de Saint-Marin à Imola des voitures trop légères et d'avoir affirmé que la monoplace de Jenson Button, arrivé 3e, avait été totalement vidangée alors qu'il restait à bord de l'essence sans laquelle la voiture a été pesée en-dessous des 600 kg règlementaires.
"Totalement indépendants"
"Aussi, BAR-Honda accepte la décision du Tribunal d'appel international de la FIA comme juste en ces circonstances et reconnaît que les juges, dans ce cas comme dans d'autres, sont totalement indépendants, étant des avocats et des juges professionnels de haut niveau qui proposent leurs services bénévolement", ajoute le communiqué.
Des constructeurs avaient mis en doute l'indépendence du Tribunal d'appel de la FIA, estimant que la Formule 1 devait, "comme tous les autres grands sports", pouvoir avoir recours "à une procédure d'appel indépendante, facilement accessible et rapide, administrée par un organisme reconnu internationalement", comme le Tribunal arbitral du sport (TAS).
"BAR-Honda ne souhaite rien de plus que de revenir à la compétition contre les autres écuries inscrites dans le Championnat du monde de Formule 1 sur des bases de totale équité et attend avec hâte de courir au Grand Prix d'Europe", le 29 mai au Nuerburgring, conclut le communiqué.
Le Tribunal international d'appel de la FIA a disqualifié les deux BAR-Honda du Grand Prix de Saint-Marin pour poids non conforme et exclu l'écurie des deux Grands Prix suivants, à Barcelone le 8 mai et à Monaco le 22 mai.
Jeudi 12 mai 2005 - PARIS (AFP) - L'écurie de Formule 1 BAR-Honda, exclue de plusieurs Grands Prix sur une plainte de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), a décidé jeudi de jouer l'appaisement en reconnaissant ses torts et en affirmant l'indépendance du Tribunal international d'appel qui l'a sanctionné.
"Après avoir analysé la situation à fond, y compris en s'informant auprès des autres écuries, BAR-Honda accepte que les voitures de Formule 1 doivent toujours peser plus de 600 kg une fois complètement vidées de leur essence, y compris si le système de réservoir d'essence est tel qu'une partie de l'essence à bord soit inutilisable", explique l'équipe dans un communiqué.
"Avant de mener cette enquête, l'équipe pensait honnêtement que l'essence ne pouvant être utilisée durant la course ne devait pas être vidée au moment de la pesée de la voiture", poursuit le communiqué.
La FIA a reproché à BAR-Honda d'avoir aligné le 24 avril au Grand Prix de Saint-Marin à Imola des voitures trop légères et d'avoir affirmé que la monoplace de Jenson Button, arrivé 3e, avait été totalement vidangée alors qu'il restait à bord de l'essence sans laquelle la voiture a été pesée en-dessous des 600 kg règlementaires.
"Totalement indépendants"
"Aussi, BAR-Honda accepte la décision du Tribunal d'appel international de la FIA comme juste en ces circonstances et reconnaît que les juges, dans ce cas comme dans d'autres, sont totalement indépendants, étant des avocats et des juges professionnels de haut niveau qui proposent leurs services bénévolement", ajoute le communiqué.
Des constructeurs avaient mis en doute l'indépendence du Tribunal d'appel de la FIA, estimant que la Formule 1 devait, "comme tous les autres grands sports", pouvoir avoir recours "à une procédure d'appel indépendante, facilement accessible et rapide, administrée par un organisme reconnu internationalement", comme le Tribunal arbitral du sport (TAS).
"BAR-Honda ne souhaite rien de plus que de revenir à la compétition contre les autres écuries inscrites dans le Championnat du monde de Formule 1 sur des bases de totale équité et attend avec hâte de courir au Grand Prix d'Europe", le 29 mai au Nuerburgring, conclut le communiqué.
Le Tribunal international d'appel de la FIA a disqualifié les deux BAR-Honda du Grand Prix de Saint-Marin pour poids non conforme et exclu l'écurie des deux Grands Prix suivants, à Barcelone le 8 mai et à Monaco le 22 mai.
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"Raikkonnen est le seul qui peut stopper Alonso" - Nikki Lauda
Dimanche 15 mai 2005 - BERLIN (AFP) - Le pilote allemand de Ferrari Michael Schumacher a raté "le train pour le titre mondial" de Formule 1 automobile cette saison, qui devrait aller à l'Espagnol Fernando Alonso et à Renault, estime l'ancien champion autrichien Nikki Lauda dans le journal allemand Bild am Sonntag.
"Le train pour le titre mondial est parti sans Michael Schumacher, affirme le triple champion du monde. Renault et Fernando Alonso sont trop parfaits cette saison. Leur domination me rappelle celle de Ferrari ces dernières années".
Lauda assure pourtant que le titre n'est pas encore joué, malgré la domination de l'écurie française et du pilote espagnol, vainqueur de trois des cinq premiers Grands Prix de la saison.
"Kimi Raikkonnen (victorieux au GP d'Espagne) est le seul qui peut encore stopper Alonso, dit Lauda. Sa performance à Barcelone était impressionnante et les McLaren se comportent bien désormais".
Mais, pour l'Autrichien, "Alonso est le vrai successeur de Schumacher".
Malgré un début de saison raté, l'heure du septuple champion du monde de Formule 1 n'est pas passée, estime Lauda. "La situation actuelle le motive. C'est son plus grand défi depuis son premier titre mondial avec Ferrari: il veut absolument revenir dans la course et retrouver la première ligne".
Pour l'Autrichien, Schumacher fera son retour victorieux sur le podium dès le Grand Prix de Monaco, le 22 mai, "parce que les pneumatiques ne seront pas trop mis à contribution sur cette piste".
Car pour lui, "Ferrari reste la monoplace la plus rapide, plus rapide que Renault ou Mercedes. L'écurie a juste besoin de bon pneumatiques".
Les problèmes rencontrés par Bridgestone viennent de sa difficulté à développer des gommes compétitives en ne fournissant qu'une écurie de l'élite, Ferrari, selon Lauda.
"C'est incroyable car cette situation était prévisible, ils (Bridgestone) auraient dû prendre très tôt des contre-mesures. C'est une imprudence qui retombe sur Ferrari", regrette l'ancien pilote.
Dimanche 15 mai 2005 - BERLIN (AFP) - Le pilote allemand de Ferrari Michael Schumacher a raté "le train pour le titre mondial" de Formule 1 automobile cette saison, qui devrait aller à l'Espagnol Fernando Alonso et à Renault, estime l'ancien champion autrichien Nikki Lauda dans le journal allemand Bild am Sonntag.
"Le train pour le titre mondial est parti sans Michael Schumacher, affirme le triple champion du monde. Renault et Fernando Alonso sont trop parfaits cette saison. Leur domination me rappelle celle de Ferrari ces dernières années".
Lauda assure pourtant que le titre n'est pas encore joué, malgré la domination de l'écurie française et du pilote espagnol, vainqueur de trois des cinq premiers Grands Prix de la saison.
"Kimi Raikkonnen (victorieux au GP d'Espagne) est le seul qui peut encore stopper Alonso, dit Lauda. Sa performance à Barcelone était impressionnante et les McLaren se comportent bien désormais".
Mais, pour l'Autrichien, "Alonso est le vrai successeur de Schumacher".
Malgré un début de saison raté, l'heure du septuple champion du monde de Formule 1 n'est pas passée, estime Lauda. "La situation actuelle le motive. C'est son plus grand défi depuis son premier titre mondial avec Ferrari: il veut absolument revenir dans la course et retrouver la première ligne".
Pour l'Autrichien, Schumacher fera son retour victorieux sur le podium dès le Grand Prix de Monaco, le 22 mai, "parce que les pneumatiques ne seront pas trop mis à contribution sur cette piste".
Car pour lui, "Ferrari reste la monoplace la plus rapide, plus rapide que Renault ou Mercedes. L'écurie a juste besoin de bon pneumatiques".
Les problèmes rencontrés par Bridgestone viennent de sa difficulté à développer des gommes compétitives en ne fournissant qu'une écurie de l'élite, Ferrari, selon Lauda.
"C'est incroyable car cette situation était prévisible, ils (Bridgestone) auraient dû prendre très tôt des contre-mesures. C'est une imprudence qui retombe sur Ferrari", regrette l'ancien pilote.
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Nouveau contrat pour Schumacher?
Mardi 17 mai 2005 - MUNICH (AFP) - Ferrari veut discuter avec l'Allemand Michael Schumacher, septuple champion du monde de Formule 1, d'une prolongation de son contrat au delà de 2006, date de l'expiration de son contrat actuel, affirme le quotidien munichois tz dans son édition à paraître mercredi.
Le journal se réfère à un manageur de Ferrari, sans citer son nom. Selon tz, Schumacher, 36 ans, et le constructeur italien signeront "dans les prochaines semaines" un nouveau contrat d'un an sur la base de l'actuel qui rapporte à Schumacher 30 millions d'euros par an (environ 48 millions de dollars canadiens).
Le nouveau contrat contient en outre une option pour une année supplémentaire. Si Schumacher lève son option avant la fin du mois de juillet 2007, son engagement chez Ferrari se prolongera automatiquement jusqu'en 2008.
Le directeur technique de Ferrari, Ross Brawn, a indirectement confirmé l'offre à son pilote vedette, selon tz, en déclarant que "c'est Michael qui nous dira quand il voudra arrêter et pas l'inverse".
"C'est une personnalité fière. C'est une passion pour lui de résoudre des problèmes et de retourner sur le chemin de la victoire avec nous. Michael ne gagne pas en ce moment parce que nous ne sommes pas assez bons", a ajouté Brawn.
Michael Schumacher occupe actuellement la 7e place au classement général du championnat du monde des conducteurs, à 34 points du leader, le jeune Espagnol Fernando Alonso (Renault).
Mardi 17 mai 2005 - MUNICH (AFP) - Ferrari veut discuter avec l'Allemand Michael Schumacher, septuple champion du monde de Formule 1, d'une prolongation de son contrat au delà de 2006, date de l'expiration de son contrat actuel, affirme le quotidien munichois tz dans son édition à paraître mercredi.
Le journal se réfère à un manageur de Ferrari, sans citer son nom. Selon tz, Schumacher, 36 ans, et le constructeur italien signeront "dans les prochaines semaines" un nouveau contrat d'un an sur la base de l'actuel qui rapporte à Schumacher 30 millions d'euros par an (environ 48 millions de dollars canadiens).
Le nouveau contrat contient en outre une option pour une année supplémentaire. Si Schumacher lève son option avant la fin du mois de juillet 2007, son engagement chez Ferrari se prolongera automatiquement jusqu'en 2008.
Le directeur technique de Ferrari, Ross Brawn, a indirectement confirmé l'offre à son pilote vedette, selon tz, en déclarant que "c'est Michael qui nous dira quand il voudra arrêter et pas l'inverse".
"C'est une personnalité fière. C'est une passion pour lui de résoudre des problèmes et de retourner sur le chemin de la victoire avec nous. Michael ne gagne pas en ce moment parce que nous ne sommes pas assez bons", a ajouté Brawn.
Michael Schumacher occupe actuellement la 7e place au classement général du championnat du monde des conducteurs, à 34 points du leader, le jeune Espagnol Fernando Alonso (Renault).
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"Michael est trop vieux" - Flavio Briatore
Mercredi 18 mai 2005 - BERLIN (AFP) - Le pilote allemand de Ferrari Michael Schumacher, septuple champion du monde de Formule 1, est "trop vieux", estime dans le magazine allemand Bunte à paraître jeudi le directeur général de l'écurie Renault, l'Italien Flavio Briatore.
"J'admire ses succès - j'ai fêté avec lui son premier titre mondial sur Benetton il y a onze ans - mais il est trop vieux, explique Briatore. La saison dernière, alors que Michael volait de victoire en victoire, je n'avais pas l'impression qu'il s'amusait beaucoup".
L'aîné des frères Schumacher est à 36 ans le pilote le plus âgé du plateau cette saison, et est devenu un combattant sans rival, même s'il peut "se faire les dents" sur le pilote espagnol de Renault, Fernando Alonso, actuellement en tête du Championnat du monde, ajoute l'Italien.
Mercredi 18 mai 2005 - BERLIN (AFP) - Le pilote allemand de Ferrari Michael Schumacher, septuple champion du monde de Formule 1, est "trop vieux", estime dans le magazine allemand Bunte à paraître jeudi le directeur général de l'écurie Renault, l'Italien Flavio Briatore.
"J'admire ses succès - j'ai fêté avec lui son premier titre mondial sur Benetton il y a onze ans - mais il est trop vieux, explique Briatore. La saison dernière, alors que Michael volait de victoire en victoire, je n'avais pas l'impression qu'il s'amusait beaucoup".
L'aîné des frères Schumacher est à 36 ans le pilote le plus âgé du plateau cette saison, et est devenu un combattant sans rival, même s'il peut "se faire les dents" sur le pilote espagnol de Renault, Fernando Alonso, actuellement en tête du Championnat du monde, ajoute l'Italien.
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Schumacher veut relancer sa saison
Mercredi 18 mai 2005 - MONACO (AP) - Il fut un temps où Monaco était le terrain de jeux de Michael Schumacher. Cette époque est révolue.
Entre 1994 et 2001, le septuple champion du monde de Formule 1 a remporté le Grand Prix de Monaco à cinq reprises, soit une fois de moins qu'Ayrton Senna, le détenteur du record de victoires en Principauté.
Mais Schumacher n'a plus gagné depuis dans les rues de Monaco. Sans victoire cette saison et auteur du plus mauvais départ en championnat du monde de sa carrière, le pilote Ferrari espère bien retrouver dimanche en course une part de sa magie perdue. Mais il reste réaliste.
"Ce sera difficile pour nous cette fois parce que la position sur la grille de départ à Monaco est en quelque sorte décisive pour le résultat de la course", a-t-il déclaré. "Ces derniers temps, ça a clairement été un point faible chez nous."
Les séances de qualification samedi et dimanche avant la course seront cruciales. Les temps des pilotes lors de chaque séance seront additionnés pour déterminer les positions sur la grille.
Quel que soit son résultat en qualifications, Schumacher devra être plus prudent que l'an passé, quand il avait dû abandonner après être rentré dans la voiture de Juan Pablo Montoya. Jarno Trulli, qui pilote désormais pour Toyota, en avait profité et avait offert la victoire à Renault.
Schumacher a engrangé seulement 10 points cette saison grâce à ses 7e et 2e places aux Grands Prix de Malaisie et de Saint-Marin. Au Grand Prix d'Espagne il y a deux semaines, deux crevaisons ont eu raison de sa monoplace.
L'Allemand n'a plus gagné depuis le Grand Prix du Japon la saison dernière. Il s'est approché de la victoire à Saint-Marin, mais n'a pas réussi à dépasser Fernando Alonso.
"Nous traversons probablement une phase de faiblesse en ce moment, mais c'est comme ça dans le sport", a déclaré Schumacher. "Il y a toujours des hauts et des bas."
Ce sont désormais Alonso et Renault qui tiennent les premiers rôles. En cinq courses cette saison, l'Espagnol a gagné trois fois et a obtenu une deuxième et une troisième place. Il domine le classement du championnat du monde avec 44 points.
Alonso a bon espoir d'améliorer dimanche son meilleur résultat à Monaco, une cinquième place décrochée en 2003.
"L'an passé, avec Renault, nous nous battions pour la victoire", a dit Alonso. "En trois ans de conduite ici, j'ai toujours conduit de la même façon."
Vainqueur du Grand Prix d'Espagne, Kimi Raikkonen (McLaren-Mercedes) sera lui aussi un candidat sérieux à la victoire.
"C'est super d'arriver à Monaco avec ce résultat positif", a commenté Raikkonen. "J'espère que nous serons capables de rééditer cette performance car Monaco est une course que tout le monde veut vraiment gagner."
Mercredi 18 mai 2005 - MONACO (AP) - Il fut un temps où Monaco était le terrain de jeux de Michael Schumacher. Cette époque est révolue.
Entre 1994 et 2001, le septuple champion du monde de Formule 1 a remporté le Grand Prix de Monaco à cinq reprises, soit une fois de moins qu'Ayrton Senna, le détenteur du record de victoires en Principauté.
Mais Schumacher n'a plus gagné depuis dans les rues de Monaco. Sans victoire cette saison et auteur du plus mauvais départ en championnat du monde de sa carrière, le pilote Ferrari espère bien retrouver dimanche en course une part de sa magie perdue. Mais il reste réaliste.
"Ce sera difficile pour nous cette fois parce que la position sur la grille de départ à Monaco est en quelque sorte décisive pour le résultat de la course", a-t-il déclaré. "Ces derniers temps, ça a clairement été un point faible chez nous."
Les séances de qualification samedi et dimanche avant la course seront cruciales. Les temps des pilotes lors de chaque séance seront additionnés pour déterminer les positions sur la grille.
Quel que soit son résultat en qualifications, Schumacher devra être plus prudent que l'an passé, quand il avait dû abandonner après être rentré dans la voiture de Juan Pablo Montoya. Jarno Trulli, qui pilote désormais pour Toyota, en avait profité et avait offert la victoire à Renault.
Schumacher a engrangé seulement 10 points cette saison grâce à ses 7e et 2e places aux Grands Prix de Malaisie et de Saint-Marin. Au Grand Prix d'Espagne il y a deux semaines, deux crevaisons ont eu raison de sa monoplace.
L'Allemand n'a plus gagné depuis le Grand Prix du Japon la saison dernière. Il s'est approché de la victoire à Saint-Marin, mais n'a pas réussi à dépasser Fernando Alonso.
"Nous traversons probablement une phase de faiblesse en ce moment, mais c'est comme ça dans le sport", a déclaré Schumacher. "Il y a toujours des hauts et des bas."
Ce sont désormais Alonso et Renault qui tiennent les premiers rôles. En cinq courses cette saison, l'Espagnol a gagné trois fois et a obtenu une deuxième et une troisième place. Il domine le classement du championnat du monde avec 44 points.
Alonso a bon espoir d'améliorer dimanche son meilleur résultat à Monaco, une cinquième place décrochée en 2003.
"L'an passé, avec Renault, nous nous battions pour la victoire", a dit Alonso. "En trois ans de conduite ici, j'ai toujours conduit de la même façon."
Vainqueur du Grand Prix d'Espagne, Kimi Raikkonen (McLaren-Mercedes) sera lui aussi un candidat sérieux à la victoire.
"C'est super d'arriver à Monaco avec ce résultat positif", a commenté Raikkonen. "J'espère que nous serons capables de rééditer cette performance car Monaco est une course que tout le monde veut vraiment gagner."
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Guerre des étoiles en Principauté
Mercredi 18 mai 2005 - MONACO (AFP) - La guerre des étoiles aura lieu dimanche dans les rues étroites de Monaco où les -actuels- seconds rôles Michael Schumacher (Ferrari) et Kimi Raikkonen (McLaren-Mercedes) tenteront de voler la vedette à Fernando Alonso (Renault), lors du 6e Grand Prix de Formule 1 de la saison.
Sans oublier l'Italien Jarno Trulli qui, au volant de la Renault R24, avait mis sur ce circuit un terme à la série de cinq victoires consécutives de Michael Schumacher l'an dernier et qui, cette année, a réussi trois podiums lors des quatre dernières courses à bord de sa Toyota.
Oui, mais cette année, la Force semble être avec Fernando Alonso et Renault.
"La R25 est facile à conduire et très prévisible, ce qui en fait la monoplace idéale pour ce circuit" serpentant entre les rails de la chance du hasard et de la maîtrise, estime Alonso. Il arrive en Principauté avec une large avance au classement des pilotes (44 pts), tandis que Renault domine nettement le championnat des constructeurs (58 pts).
Et si la McLaren-Mercedes de Raikkonen a été nettement plus rapide au Grand Prix d'Espagne, le pilote espagnol estime qu'à Monaco "les forces seront plus équilibrées".
"Monaco est une course que tout le monde veut vraiment gagner", note pour sa part Raikkonen. Le Finlandais, conscient "qu'on ne peut pas vraiment doubler" sur ce tracé sinueux, le plus lent de la saison, prévient cependant qu'on "peut tenter sa chance au freinage de Mirabeau, si la voiture de devant est beaucoup plus lente... ou si elle commet une erreur."
"Défi"
"C'est un véritable défi de courir dans ces rues étroites et d'éviter toutes les barrières de sécurité à la vitesse à laquelle nous roulons", confirme Michael Schumacher, quintuple vainqueur à Monaco, mais qui n'y a plus brandi la coupe depuis 2001.
Pour gagner à Monaco, il faut commencer par tirer le bon numéro: s'élancer parmi les premiers dans les rues étroites de la Principauté. Réussir de bonnes qualifications est donc, plus qu'ailleurs, primordial.
Et son abandon le 8 mai à Barcelone met Michael Schumacher en mauvaise posture pour cet exercice puisqu'il prendra la piste parmi les premiers lors de la première séance de qualification samedi sur un revêtement urbain très glissant. Sans compter que le tour chronométré "est une des faiblesses" de Ferrari cette saison, reconnaît l'Allemand.
En s'élançant derniers le samedi, Trulli, Alonso puis Raikkonen bénéficieront, eux, du supplément de grip provenant de la gomme laissée par les autres voitures au fur et à mesure de leurs passages.
"Tout est possible"
"Baisser les bras n'est pas envisageable, mais baisser les bras sans même avoir essayé est complètement hors de question", prévient néanmoins Schumacher, rappelant qu'en sport, "tout est possible".
Particulièrement à Monaco ! Car du virage de la Rascasse à la place du Casino, il faut une certaine dose de chance pour éviter tous les pièges durant 77 tours et s'imposer sur un circuit où la course peut se résumer à "roule vite, ne te fracasse pas", selon le septuple champion du monde.
En effet, si la pole position donne un avantage certain, elle ne fait pas tout. Depuis Ayrton Senna en 1991, seuls Michael Schumacher (1994), Mika Hakkinen (1998) et Jarno Trulli (2004) ont remporté le GP en étant partis de la première place sur la grille de départ.
"Un léger décrochage et c'est terminé, il n'y a aucun moment pour se relâcher", explique David Coulthard, double vainqueur en Principauté en 2000 et 2002 sur McLaren-Mercedes.
Sa nouvelle écurie Red Bull a promis d'assurer une animation en rapport avec la Guerre des étoiles, dont l'ultime volet a été présenté en marge du Festival international du film de Cannes, à quelques kilomètres de Monaco.
Nouveaux moteurs pour Monaco
Liste des pilotes qui utiliseront un nouveau moteur pour le Grand Prix de Monaco de Formule 1, dont les premiers essais sont programmés jeudi, publiée mercredi par la Fédération internationale de l'automobile (FIA):
Jacques Villeneuve (Sauber-Petronas)
Felipe Massa (Sauber-Petronas)
Narain Karthikeyan (Jordan-Toyota)
Patrick Friesacher (Minardi-Cosworth)
Christijan Albers (Minardi-Cosworth)
Tous ces pilotes ont utilisé leur moteur précédent à Imola et Barcelone
Le Grand Prix 2004 en bref
Distance: 77 tours de 3,340 km soit 257,180 km
Temps: Beau
Spectateurs: 40.000
Meilleur temps des essais: Jarno Trulli (ITA/Renault) 1:13.985 (moyenne: 162,519 km/h)
Grille de départ:
1re ligne: Jarno Trulli (ITA/Renault)
Jenson Button (GBR/BAR-Honda)
2e ligne: Fernando Alonso (ESP/Renault)
Michael Schumacher (ALL/Ferrari)
Podium:
1. Jarno Trulli (ITA/Renault) 1 h 45:46.601
(moyenne: 145,881 km/h)
2. Jenson Button (GBR/BAR-Honda) à 0.497
3. Rubens Barrichello (BRE/Ferrari) à 1:15.766
Meilleur tour en course: M. Schumacher (ALL/Ferrari) 1:14.439 (161,528 km/h) au 23e tour
Leaders successifs: Trulli du 1er au 23e tour, Alonso 24e, M. Schumacher 25e, Trulli du 26e au 42e, M. Schumacher du 43e au 45e, Trulli du 46e à l'arrivée
Championnat du monde: 1. M. Schumacher (ALL) 50 points, 2. R. Barrichello (BRE) 38 pts, 3. J. Button (GBR) 32 pts, 4. J. Trulli (ITA) 31 pts, 5. JP. Montoya (COL) 23 pts, 6. F. Alonso (ESP) 21 pts, 7. R. Schumacher (ALL) 12 pts, 8. T. Sato (JAP) 8 pts, etc...
Constructeurs: 1. Ferrari 88 points, 2. Renault 52 pts, 3. BAR-Honda 40 pts, 4. Williams-BMW 35 pts, 5. Sauber-Petronas 7 pts, 6. McLaren-Mercedes 5 pts, 7. Toyota 4 pts, 8. Jordan-Ford 2 pts, 9. Jaguar-Cosworth 1 pt
La course: Vingt-quatre heures après avoir obtenu sa première pole position, Jarno Trulli (Renault) a remporté sa première victoire en F1 et mis un terme à la série de cinq succès consécutifs de Michael Schumacher (Ferrari). Pour Renault, il s'agissait de la première victoire à Monaco en tant que constructeur après un succès comme motoriste de Michael Schumacher (Benetton) en 1995. Trulli s'est imposé devant Jenson Button (BAR-Honda) et Rubens Barrichello (Ferrari). Juan Pablo Montoya (Williams-BMW), 4e, a été relégué à plus d'un tour. La course, riche en rebondissements, a notamment été marquée par l'abandon de Michael Schumacher au 46e tour, pendant que la voiture de sécurité neutralisait la course après un accident de Fernando Alonso (Renault), alors 2e et qui prenait un tour à Ralf Schumacher (Williams-BMW). Le pilote de la Scuderia, voulant mettre ses freins en température, a violemment freiné derrière la voiture de sécurité et a été percuté par Montoya qui le suivait. Vainqueur des cinq premiers Grands Prix de la saison, Michael Schumacher a ainsi échoué pour la troisième année consécutive dans son désir d'égaler le record de six victoires en Principauté du Brésilien Ayrton Senna.
Classement des pilotes:
1. Fernando Alonso (ESP) 44 pts
2. Jarno Trulli (ITA) 26
3. Kimi Raikkonen (FIN) 17
4. Giancarlo Fisichella (ITA) 14
. Ralf Schumacher (ALL) 14
6. Mark Webber (AUS) 12
7. Michael Schumacher (ALL) 10
. Juan Pablo Montoya (COL) 10
. David Coulthard (GBR) 10
10. Nick Heidfeld (ALL) 9
11. Rubens Barrichello (BRE) 8
12. Alexander Wurz (AUT) 6
13. Jacques Villeneuve (CAN) 5
14. Pedro de la Rosa (ESP) 4
15. Christian Klien (AUT) 3
16. Felipe Massa (BRE) 2
17. Vitantonio Liuzzi (ITA) 1
Classement des constructeurs:
1. Renault 58 pts
2. Toyota 40
3. McLaren-Mercedes 37
4. Williams-BMW 21
5. Ferrari 18
6. Red Bull-Cosworth 14
7. Sauber-Petronas 7
Mercredi 18 mai 2005 - MONACO (AFP) - La guerre des étoiles aura lieu dimanche dans les rues étroites de Monaco où les -actuels- seconds rôles Michael Schumacher (Ferrari) et Kimi Raikkonen (McLaren-Mercedes) tenteront de voler la vedette à Fernando Alonso (Renault), lors du 6e Grand Prix de Formule 1 de la saison.
Sans oublier l'Italien Jarno Trulli qui, au volant de la Renault R24, avait mis sur ce circuit un terme à la série de cinq victoires consécutives de Michael Schumacher l'an dernier et qui, cette année, a réussi trois podiums lors des quatre dernières courses à bord de sa Toyota.
Oui, mais cette année, la Force semble être avec Fernando Alonso et Renault.
"La R25 est facile à conduire et très prévisible, ce qui en fait la monoplace idéale pour ce circuit" serpentant entre les rails de la chance du hasard et de la maîtrise, estime Alonso. Il arrive en Principauté avec une large avance au classement des pilotes (44 pts), tandis que Renault domine nettement le championnat des constructeurs (58 pts).
Et si la McLaren-Mercedes de Raikkonen a été nettement plus rapide au Grand Prix d'Espagne, le pilote espagnol estime qu'à Monaco "les forces seront plus équilibrées".
"Monaco est une course que tout le monde veut vraiment gagner", note pour sa part Raikkonen. Le Finlandais, conscient "qu'on ne peut pas vraiment doubler" sur ce tracé sinueux, le plus lent de la saison, prévient cependant qu'on "peut tenter sa chance au freinage de Mirabeau, si la voiture de devant est beaucoup plus lente... ou si elle commet une erreur."
"Défi"
"C'est un véritable défi de courir dans ces rues étroites et d'éviter toutes les barrières de sécurité à la vitesse à laquelle nous roulons", confirme Michael Schumacher, quintuple vainqueur à Monaco, mais qui n'y a plus brandi la coupe depuis 2001.
Pour gagner à Monaco, il faut commencer par tirer le bon numéro: s'élancer parmi les premiers dans les rues étroites de la Principauté. Réussir de bonnes qualifications est donc, plus qu'ailleurs, primordial.
Et son abandon le 8 mai à Barcelone met Michael Schumacher en mauvaise posture pour cet exercice puisqu'il prendra la piste parmi les premiers lors de la première séance de qualification samedi sur un revêtement urbain très glissant. Sans compter que le tour chronométré "est une des faiblesses" de Ferrari cette saison, reconnaît l'Allemand.
En s'élançant derniers le samedi, Trulli, Alonso puis Raikkonen bénéficieront, eux, du supplément de grip provenant de la gomme laissée par les autres voitures au fur et à mesure de leurs passages.
"Tout est possible"
"Baisser les bras n'est pas envisageable, mais baisser les bras sans même avoir essayé est complètement hors de question", prévient néanmoins Schumacher, rappelant qu'en sport, "tout est possible".
Particulièrement à Monaco ! Car du virage de la Rascasse à la place du Casino, il faut une certaine dose de chance pour éviter tous les pièges durant 77 tours et s'imposer sur un circuit où la course peut se résumer à "roule vite, ne te fracasse pas", selon le septuple champion du monde.
En effet, si la pole position donne un avantage certain, elle ne fait pas tout. Depuis Ayrton Senna en 1991, seuls Michael Schumacher (1994), Mika Hakkinen (1998) et Jarno Trulli (2004) ont remporté le GP en étant partis de la première place sur la grille de départ.
"Un léger décrochage et c'est terminé, il n'y a aucun moment pour se relâcher", explique David Coulthard, double vainqueur en Principauté en 2000 et 2002 sur McLaren-Mercedes.
Sa nouvelle écurie Red Bull a promis d'assurer une animation en rapport avec la Guerre des étoiles, dont l'ultime volet a été présenté en marge du Festival international du film de Cannes, à quelques kilomètres de Monaco.
Nouveaux moteurs pour Monaco
Liste des pilotes qui utiliseront un nouveau moteur pour le Grand Prix de Monaco de Formule 1, dont les premiers essais sont programmés jeudi, publiée mercredi par la Fédération internationale de l'automobile (FIA):
Jacques Villeneuve (Sauber-Petronas)
Felipe Massa (Sauber-Petronas)
Narain Karthikeyan (Jordan-Toyota)
Patrick Friesacher (Minardi-Cosworth)
Christijan Albers (Minardi-Cosworth)
Tous ces pilotes ont utilisé leur moteur précédent à Imola et Barcelone
Le Grand Prix 2004 en bref
Distance: 77 tours de 3,340 km soit 257,180 km
Temps: Beau
Spectateurs: 40.000
Meilleur temps des essais: Jarno Trulli (ITA/Renault) 1:13.985 (moyenne: 162,519 km/h)
Grille de départ:
1re ligne: Jarno Trulli (ITA/Renault)
Jenson Button (GBR/BAR-Honda)
2e ligne: Fernando Alonso (ESP/Renault)
Michael Schumacher (ALL/Ferrari)
Podium:
1. Jarno Trulli (ITA/Renault) 1 h 45:46.601
(moyenne: 145,881 km/h)
2. Jenson Button (GBR/BAR-Honda) à 0.497
3. Rubens Barrichello (BRE/Ferrari) à 1:15.766
Meilleur tour en course: M. Schumacher (ALL/Ferrari) 1:14.439 (161,528 km/h) au 23e tour
Leaders successifs: Trulli du 1er au 23e tour, Alonso 24e, M. Schumacher 25e, Trulli du 26e au 42e, M. Schumacher du 43e au 45e, Trulli du 46e à l'arrivée
Championnat du monde: 1. M. Schumacher (ALL) 50 points, 2. R. Barrichello (BRE) 38 pts, 3. J. Button (GBR) 32 pts, 4. J. Trulli (ITA) 31 pts, 5. JP. Montoya (COL) 23 pts, 6. F. Alonso (ESP) 21 pts, 7. R. Schumacher (ALL) 12 pts, 8. T. Sato (JAP) 8 pts, etc...
Constructeurs: 1. Ferrari 88 points, 2. Renault 52 pts, 3. BAR-Honda 40 pts, 4. Williams-BMW 35 pts, 5. Sauber-Petronas 7 pts, 6. McLaren-Mercedes 5 pts, 7. Toyota 4 pts, 8. Jordan-Ford 2 pts, 9. Jaguar-Cosworth 1 pt
La course: Vingt-quatre heures après avoir obtenu sa première pole position, Jarno Trulli (Renault) a remporté sa première victoire en F1 et mis un terme à la série de cinq succès consécutifs de Michael Schumacher (Ferrari). Pour Renault, il s'agissait de la première victoire à Monaco en tant que constructeur après un succès comme motoriste de Michael Schumacher (Benetton) en 1995. Trulli s'est imposé devant Jenson Button (BAR-Honda) et Rubens Barrichello (Ferrari). Juan Pablo Montoya (Williams-BMW), 4e, a été relégué à plus d'un tour. La course, riche en rebondissements, a notamment été marquée par l'abandon de Michael Schumacher au 46e tour, pendant que la voiture de sécurité neutralisait la course après un accident de Fernando Alonso (Renault), alors 2e et qui prenait un tour à Ralf Schumacher (Williams-BMW). Le pilote de la Scuderia, voulant mettre ses freins en température, a violemment freiné derrière la voiture de sécurité et a été percuté par Montoya qui le suivait. Vainqueur des cinq premiers Grands Prix de la saison, Michael Schumacher a ainsi échoué pour la troisième année consécutive dans son désir d'égaler le record de six victoires en Principauté du Brésilien Ayrton Senna.
Classement des pilotes:
1. Fernando Alonso (ESP) 44 pts
2. Jarno Trulli (ITA) 26
3. Kimi Raikkonen (FIN) 17
4. Giancarlo Fisichella (ITA) 14
. Ralf Schumacher (ALL) 14
6. Mark Webber (AUS) 12
7. Michael Schumacher (ALL) 10
. Juan Pablo Montoya (COL) 10
. David Coulthard (GBR) 10
10. Nick Heidfeld (ALL) 9
11. Rubens Barrichello (BRE) 8
12. Alexander Wurz (AUT) 6
13. Jacques Villeneuve (CAN) 5
14. Pedro de la Rosa (ESP) 4
15. Christian Klien (AUT) 3
16. Felipe Massa (BRE) 2
17. Vitantonio Liuzzi (ITA) 1
Classement des constructeurs:
1. Renault 58 pts
2. Toyota 40
3. McLaren-Mercedes 37
4. Williams-BMW 21
5. Ferrari 18
6. Red Bull-Cosworth 14
7. Sauber-Petronas 7
C'est bobépine ou bépine SVP
Alonso, le plus rapide de la 2e séance
Jeudi 19 mai 2005 - MONACO (AFP) - L'Espagnol Fernando Alonso, sur Renault, a réussi le meilleur temps de la deuxième séance d'essais libres du Grand Prix de Monaco, 6e épreuve du Championnat du monde de Formule 1, jeudi sur le circuit tracé dans les rues de la Principauté.
En bouclant le meilleur de ses 27 tours en 1 min 15 sec 835/1000, Alonso a devancé de 077/1000 l'Autrichien Alexander Wurz, sur la troisième McLaren-Mercedes (24 tours).
Comme lors de la première séance d'essais libres le matin, tous les pilotes ont beaucoup tourné. Michael Schumacher (Ferrari) est celui qui a effectué le moins de tours (11), dont le plus rapide à 1 sec 345/1000 du temps de référence.
Derrière, David Coulthard (Red Bull-Cosworth), crédité d'un meilleur temps à 349/1000 d'Alonso, Giancarlo Fisichella (Renault), Juan Pablo Montoya et Kimi Raikkonen (McLaren-Mercedes) ainsi que Vitantonio Liuzzi sur la deuxième Red Bull-Cosworth, ont montré qu'ils étaient rapides sur ce circuit en bouclant leur meilleur tour dans la même seconde que le leader du championnat du monde des pilotes.
La seconde séance de la journée, dont le rythme a été nettement plus élevé que celui de la première, a été marquée par plusieurs sorties de pistes, anodines comme pour Michael Schumacher qui a manqué la chicane à la sortie du tunnel ou plus dommageables comme pour Felipe Massa qui a manqué le freinage en bout de ligne droite des stands et dont la Sauber-Petronas est allée terminer une longue glissade dans les pneus de protection du virage de Sainte-Dévote.
Evacuée par une grue, la monoplace avait notamment la roue avant gauche partiellement arrachée. Le pilote, lui, était indemne.
Jeudi 19 mai 2005 - MONACO (AFP) - L'Espagnol Fernando Alonso, sur Renault, a réussi le meilleur temps de la deuxième séance d'essais libres du Grand Prix de Monaco, 6e épreuve du Championnat du monde de Formule 1, jeudi sur le circuit tracé dans les rues de la Principauté.
En bouclant le meilleur de ses 27 tours en 1 min 15 sec 835/1000, Alonso a devancé de 077/1000 l'Autrichien Alexander Wurz, sur la troisième McLaren-Mercedes (24 tours).
Comme lors de la première séance d'essais libres le matin, tous les pilotes ont beaucoup tourné. Michael Schumacher (Ferrari) est celui qui a effectué le moins de tours (11), dont le plus rapide à 1 sec 345/1000 du temps de référence.
Derrière, David Coulthard (Red Bull-Cosworth), crédité d'un meilleur temps à 349/1000 d'Alonso, Giancarlo Fisichella (Renault), Juan Pablo Montoya et Kimi Raikkonen (McLaren-Mercedes) ainsi que Vitantonio Liuzzi sur la deuxième Red Bull-Cosworth, ont montré qu'ils étaient rapides sur ce circuit en bouclant leur meilleur tour dans la même seconde que le leader du championnat du monde des pilotes.
La seconde séance de la journée, dont le rythme a été nettement plus élevé que celui de la première, a été marquée par plusieurs sorties de pistes, anodines comme pour Michael Schumacher qui a manqué la chicane à la sortie du tunnel ou plus dommageables comme pour Felipe Massa qui a manqué le freinage en bout de ligne droite des stands et dont la Sauber-Petronas est allée terminer une longue glissade dans les pneus de protection du virage de Sainte-Dévote.
Evacuée par une grue, la monoplace avait notamment la roue avant gauche partiellement arrachée. Le pilote, lui, était indemne.
C'est bobépine ou bépine SVP
Ralf pénalisé de 0,5 seconde
Jeudi 19 mai 2005 - MONACO (AFP) - Ralf Schumacher (Toyota) a été pénalisé de 0,5 seconde sur son temps de qualification au Grand Prix de Formule 1 de Monaco, dimanche, pour avoir utilisé un pneu non déclaré aux commissaires durant les essais libres de jeudi, a annoncé la Fédération internationale de l'automobile (FIA).
Le manufacturier de pneus, Michelin, a immédiatement reconnu avoir commis deux erreurs "regrettables".
L'une vient de l'absence de marquage d'identification du pneu avant gauche en question "lors de son moulage" en usine, l'autre est "humaine".
Car ayant remarqué l'absence du marquage obligatoire avant le début des essais, un responsable de Michelin a fait changer le pneu, "oubliant d'en informer le directeur technique de la FIA" comme le règlement l'impose.
Le pneu avec lequel a roulé Ralf Schumacher jeudi était donc parfaitement légal en soi et totalement identique à celui qu'il remplaçait en ce qui concerne la spécificité de gomme, mais n'avait pas été déclaré à la FIA.
Michelin "accepte la décision des commissaires de la FIA", reconnaissant son entière responsabilité.
Toyota a également accepté la décision de la FIA et a renoncé à faire appel, selon un porte-parole de l'équipe.
Jeudi 19 mai 2005 - MONACO (AFP) - Ralf Schumacher (Toyota) a été pénalisé de 0,5 seconde sur son temps de qualification au Grand Prix de Formule 1 de Monaco, dimanche, pour avoir utilisé un pneu non déclaré aux commissaires durant les essais libres de jeudi, a annoncé la Fédération internationale de l'automobile (FIA).
Le manufacturier de pneus, Michelin, a immédiatement reconnu avoir commis deux erreurs "regrettables".
L'une vient de l'absence de marquage d'identification du pneu avant gauche en question "lors de son moulage" en usine, l'autre est "humaine".
Car ayant remarqué l'absence du marquage obligatoire avant le début des essais, un responsable de Michelin a fait changer le pneu, "oubliant d'en informer le directeur technique de la FIA" comme le règlement l'impose.
Le pneu avec lequel a roulé Ralf Schumacher jeudi était donc parfaitement légal en soi et totalement identique à celui qu'il remplaçait en ce qui concerne la spécificité de gomme, mais n'avait pas été déclaré à la FIA.
Michelin "accepte la décision des commissaires de la FIA", reconnaissant son entière responsabilité.
Toyota a également accepté la décision de la FIA et a renoncé à faire appel, selon un porte-parole de l'équipe.
C'est bobépine ou bépine SVP