Nouvelle , Rumeurs sur la LNH

À vos marques! Prêt!! GO!!! Venez donner votre 110%, mais surtout et avant tout votre opinion sur différents sujets concernant les sports et loisirs!!
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bobépine
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Message par bobépine »

Le conflit approche  



Mardi 14 septembre 2004 - TORONTO (PC) - Il est minuit moins une pour la Ligue nationale. A moins d'un miracle, la LNH va décréter un lock-out mercredi, à minuit. Et cet arrêt de travail pourrait durer très longtemps.

"Demain est le jour 'J', a reconnu le défenseur Wade Redden après l'entraînement de l'équipe canadienne, mardi. C'est sans doute la dernière fois que nous allons chausser les patins avant longtemps."

Les optimistes croient que le conflit pourrait prendre fin en janvier comme ce fut le cas en 1994. Mais plusieurs estiment que la saison 2004-2005 sera annulée et que la coupe Stanley ne sera pas mise à l'enjeu pour la première fois depuis 1919 alors qu'une épidémie d'influenza avait interrompu la finale Montréal-Seattle.

Réunion des gouverneurs

L'assemblée des gouverneurs doit se réunir mercredi à 11h au Westin New York à Times Square, soit quelque 13 heures après la finale de la Coupe du monde. Le commissaire Gary Bettman et le vice-président Bill Daly devraient alors recommander aux propriétaires l'imposition d'un lock-out.

"Nous allons faire le bilan des négociations et les gouverneurs nous dicteront la marche à suivre, a déclaré Daly, mardi. Je ne crois pas qu'il y aura de surprises."

Dans les faits, Bettman a carte blanche pour décréter un lock-out. Mais selon certaines sources, il recevra un appui unanime dans ce sens de la part de l'assemblée des gouverneurs. L'annonce d'un arrêt de travail devrait être faite à 14h30 lors d'un point de presse tenu à New York.

Les représentants de la LNH et de l'Association des joueurs ont tenu une dernière rencontre, jeudi dernier, à Toronto. Cette réunion a pris fin après quatre heures de vaines discussions au terme desquelles le commissaire a déclaré: "Nous ne parlons même pas le même langage."

Aucune rencontre n'est prévue dans un avenir rapproché.

Sans camp d'entraînement, les joueurs devront trouver des solutions de rechange.

Les vétérans Scott Niedermayer et Joe Sakic ont fait savoir qu'ils vont simplement demeurer à la maison et jouer pleinement leur rôle de père de famille. D'autres, par contre, souhaitent jouer au hockey.

Certains prendront part à une tournée de quatre contre quatre organisée par Joël Bouchard dans différentes villes du Québec. Vincent Lecavalier, Mike Ribeiro et Patrice Brisebois ont déjà dit oui. D'autres vont participer à une tournée similaire en Ontario. Le premier match doit être présenté vendredi, à Barrie, en Ontario. Dominik Hasek, Chris Osgood, Brent Sopel, Dan Cloutier, Bryan McCabe, Andrew Raycroft, Mike Fisher et Mike Comrie y participeront.

Des joueurs de la LNH vont également jouer en Europe où le niveau de compétition sera plus élevé. Joe Thornton et Rick Nash ont déjà conclu des ententes avec le club de Davos du championnat suisse. D'autres joueurs devraient annoncer des ententes similaires une fois le lock-out en vigueur.

"J'ai quelques options, fait valoir José Théodore. J'en discuterai avec mon agent (Don Meehan) après le tournoi. Il y a deux endroits en Europe ainsi que la tournée au Québec. Mais je devrai jouer pour maintenir la forme.

"S'il y a une saison, elle sera courte et il faudra être prêt."

Des positions polarisées

Les positions des deux parties sont si polarisées qu'aucune entente ne semble possible.

La ligue veut un système qui limitera la hausse des salaires. Les dirigeants font valoir que le circuit a perdu 273 millions $ US en 2002-2003 et 224 millions $ US la saison dernière. Les propriétaires ne veulent pas que les salaires des joueurs soient supérieurs à 50 pour cent des revenus de la ligue. La LNH soutient que les salaires grugent 75 pour cent des revenus.

Selon l'Association des joueurs, tout système proposé par les propriétaires se définit comme un plafond salarial. Les joueurs s'y opposent.

L'Association des joueurs a proposé diverses solutions, reconnaissant que la présente convention collective, reconduite à deux reprises en 10 ans, a permis une hausse vertigineuse des salaires dont la moyenne est passée de 733 000 $ en 1994-1995 à 1,83 million $ en 2003-2004.

Ainsi, le directeur administratif de l'Association des joueurs, Bob Goodenow, et le directeur senior Ted Saskin ont présenté une offre qui comprend une taxe de luxe, un partage des revenus, une réduction des salaires de cinq pour cent et une baisse des salaires des recrues. Selon le syndicat, ces mesures permettraient à la LNH d'économiser quelque 150 millions $ la saison prochaine.

Bettman a refusé cette offre. Il veut imposer un plafond salarial et il croit qu'un lock-out lui permettra d'atteindre son objectif. Depuis 1998, la ligue a mis de côté un montant d'argent qui s'élève aujourd'hui à 300 millions $. Les propriétaires sont prêts à tenir un long siège.

Les joueurs ont fait de même grâce à l'argent obtenu des produits dérivés.

Qui va l'emporter? C'est ce que nous saurons dans quelques semaines, sinon quelques mois.

Qui va l'emporter? C'est ce que nous saurons dans quelques semaines, sinon quelques mois. --Message edité par bobépine  le 2005-08-05 17:54:05--
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Boule à mites
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Message par Boule à mites »

J'ai déjà fait mon deuil de toute la saison.  Une espèce d'attitude de "s'ils rejettent les fans, alors moi aussi je les rejette".  Tellement que je n'ai pas été attirée plus qu'il ne fallait par la coupe du monde.
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Raven
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Message par Raven »

L'agent de Kolnik la appeler voila 2 semaines pour lui dire que sa ne servait à rien qu'il renouvele son bail pour Floride avant Noël
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Message par Intégrale »

en passant, quelqu'un peu me résumé la conférence à RDS, mon poste rentre en neige et j'ai pas de son  
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bobépine
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Message par bobépine »

integrale  a écriten passant, quelqu'un peu me résumé la conférence à RDS, mon poste rentre en neige et j'ai pas de son    


À quand le prochain match?
 

Mercredi 15 septembre 2004 - (RDS) - Le commissaire de la Ligue nationale de hockey Gary Bettman a annoncé que son circuit avait décrété un lock-out et que les activités régulières des équipes ne rependraient pas tant et aussi longtemps qu'une nouvelle convention collective, qui assurera l'avenir économique des 30 équipes, ne sera pas négociée.

Bettman a précisé que son circuit n'avait pas le choix d'agir ainsi dans l'espoir de sauver les équipes. "C'est dans les meilleurs intérêts de tous. Nous recherchons une solution qui va assurer une santé financière à nos équipes. L'avenir de notre sport repose sur le prochain contrat de travail."

Il a expliqué que les propriétaires souhaitaient faire passer le salaire moyen dans la Ligue nationale de 1,8 à 1,3 million. "Il n'est pas question de s'excuser auprès des joueurs pour un tel salaire moyen. Je m'excuse toutefois auprès des milliers d'amateurs à travers l'Amérique."

Il a accusé les joueurs de manquer de sérieux à la table des négociations. L'Association des joueurs à dit Bettman, a rejeté six propositions parce qu'elles comprenaient une forme de plafond salarial. Le commissaire a déclaré que le statu quo n'était pas acceptable.

Bettman a affirmé que plusieurs propriétaires avaient menacé de se départir de leur équipe si un nouveau système économique n'était pas mis en place. Selon les chiffres présentés par le commissaire, les joueurs touchent 75% des 2,1 milliards de revenus annuels. Les propriétaires voudraient que ce pourcentage passe à un peu plus de 50%. Il y aurait 20 des 30 clubs qui perdraient de l'argent actuellement.

Selon lui, la majorité des formations vont perdre moins d'argent avec un conflit de travail qu'en jouant sous les conditions actuelles.

De son côté, le directeur exécutif de l'Association des joueurs Bob Goodenow a fait savoir par communiqué que les joueurs seraient disposés à réduire la moyenne salariale de cinq pour cent. Il a ajouté que les joueurs seraient d'accord avec l'imposition d'une forme de taxe de luxe pour les équipes avec une masse salariale supérieure à 35 millions. Goodenow se dit aussi d'accord pour analyser un partage des revenus avec les équipes.

Il s'agit d'un troisième conflit de travail à affecter la Ligue nationale de hockey. En 1982, les joueurs avaient déclenché la grève et en 1994, les propriétaires avaient aussi annoncé un lock-out.

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"Triste journée pour la LNH" - Eugene Melnik



Mercredi 15 septembre 2004 - (RDS) - Pour une deuxième fois en dix ans, les amateurs de hockey seront privés de matchs de la Ligue nationale cet automne. Réunis à New York, les propriétaires ont décidé unanimement de déclencher un lock out à la suite de l'impasse qui règne dans les négociations avec l'Association des joueurs pour la signature d'une nouvelle convention collective.

Quelques propriétaires ont déjà quitté la rencontre. Le propriétaire des Sénateurs d'Ottawa, Eugene Melnik, a discuté brièvement avec les représentants des médias. "C'est une journée triste pour la Ligue nationale de hockey," a dit Melnik.

Pour sa part, Mike Milbury des Islanders de New York a déclaré que les propriétaires n'avaient pas le choix d'agir ainsi. "On sait que nous courons un risque en prenant cette avenue mais c'est la seule solution qui est envisagée."

Il a ajouté que toutes les équipes du circuit étaient menacées si le conflit s'éternisait."C'est dommage parce que j'ai toujours eu beaucoup de plaisir à me rendre dans les amphithéâtres pour assister aux matchs."

Harry Sinden des Bruins de Boston a eu une bonne pensée pour les partisans. "On n'a pas le choix d'agir de la sorte. On ne peut plus vivre avec les termes de la convention collective actuelle."

George McPhee des Capitals de Washington estime pour sa part que le conflit fera perdre des amateurs. "Nous allons sans doute perdre des partisans si le conflit dure longtemps. C'est toutefois la seule solution logique que nous pouvions prendre dans les circonstances."

Le commissaire Gary Bettman annoncera plus tard cet après-midi qu'un lock out sera décrété à compter de minuit ce soir.
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1994-95 : chronologie d'un conflit de travail
 

Mercredi 15 septembre 2004 - (D'après PC) - Voici une chronologie des dates clés qui ont marqué le dernier conflit de travail entre la Ligue nationale et l'Association des joueurs en 1994.

1993

15 septembre : le contrat de travail prend fin.

1994

1er août : la Ligue nationale informe les joueurs qu'elle implantera une série de 19 changements au contrat de travail et que les propriétaires épargneront 20 millions de dollars.

24 août : le bureau des gouverneurs de la Ligue nationale rencontre Gary Bettman à New York et lui donne l'autorisation de décréter un lock-out avant le début des camps d'entraînement.

23 septembre : la LNH annonce que l'ouverture de la saison 1994-95 sera reportée si une entente n'intervient pas avant le 1er octobre.

29 septembre : les joueurs promettent de ne pas déclencher la grève pendant la saison ou les séries si la ligue garantit de ne pas aller en lock-out et qu'ils diraient oui au renouvellement de la convention collective si Bettman retire son plan d'imposer ses 19 points proposés le 1er août.

30 septembre : La LNH propose un délai de deux semaines au début de la saison (jusqu'au 15 octobre), la reprise des négociations et le début des camps d'entraînement. L'Association des joueurs se dit prête à reprendre les négociations, mais pas les joueurs.

4 octobre : négociations à New York. La ligue dépose une nouvelle proposition, mais les deux parties refusent d'en donner les détails.

5 octobre : l'Association des joueurs rejette deux offres de la ligue. Bob Goodenow, le grand manitou du syndicat, indique qu'il déposera une contre-offre le lendemain, mais il ne tient pas parole.

10 octobre : l'Association des joueurs met à jour une proposition selon laquelle les salaires seraient taxés à sept pour cent (au lieu de 5.5)

11 octobre : les gouverneurs se rencontrent à New York et rejettent l'offre du 10 octobre des joueurs, jurant que la saison ne débutera pas le 15 octobre.

11 novembre : la LNH annule des matchs, réduisant à 60 parties par équipe le calendrier.

6 décembre : les négociations achoppent quand la LNH propose une taxe de luxe de 25 pour cent.

7 décembre : l'Association des joueurs annonce que les joueurs ne négocieront aucune taxe avec Bettman.

19 décembre : les représentants de l'Association des joueurs tiennent une rencontre à Toronto et jurent qu'ils n'accepteront jamais une taxe sur les salaires.

20 décembre : près de 250 joueurs participent à une rencontre à Toronto. Ils réitèrent leur opposition à la taxe de luxe mais ajoutent qu'ils sont prêts à faire des concessions sur l'arbitrage.

1995

4 janvier : Goodenow envoie à la Ligue nationale la dernière proposition des joueurs.

7 janvier : les propriétaires discutent pendant sept heures à New York et rejettent l'offre du syndicat. S'il n'y a pas d'entente le 10 janvier, la saison sera annulée.

8 janvier : l'Association des joueurs rejette à l'unanimité la contre-offre des propriétaires, une rencontre entre Bettman et Goodenow est prévue pour le lendemain.

9-10 janvier : les deux hommes commencent à négocier à 11:00 le 9 au matin. La rencontre se poursuit pendant la nuit. Le 10 au matin, une proposition est envoyée au bureau des gouverneurs par fax; l'offre est rejetée par les propriétaires. Après un deuxième appel-conférence, on autorise Bettman à réviser l'ultime offre. Goodenow refuse de commenter jusqu'au lendemain.

11 janvier : le syndicat recommande à ses membres d'accepter l'offre. Le vote sera tenu le 12 janvier. L'entente sera signée le 13 à midi. Bettman annonce qu'un calendrier de 48 matchs débutera vers le 19 janvier.

13 janvier : le syndicat annonce la ratification du contrat de travail; la saison débute le 20 janvier.
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La LNH aussi responsable


Pierre Boivin. Jeudi 16 septembre 2004 - (PC) - Le président du Canadien de Montréal, Pierre Boivin, se dit prêt à sacrifier toute la saison 2004-2005 pour en arriver à une entente qui assurera la viabilité des équipes de la Ligue nationale de hockey.

M. Boivin affirme que le lock-out décrété hier se déroule dans un tout autre contexte que les conflits précédents, au terme desquels les propriétaires avaient fini par céder.

Il fait valoir que lors du dernier conflit en 1994, les propriétaires anticipaient d'importantes hausses de revenus avec l'arrivée de nouvelles équipes et la construction de nouveaux arénas. Cette fois, aucune croissance significative de revenus n'est anticipée et M. Boivin affirme que les clubs sont au bord du gouffre. Il assurent donc qu'ils ne céderont pas sur le principe d'établir un lien entre leurs revenus et la part de ces revenus versée en salaires aux joueurs.

Il rappelle au passage que le Canadien perd de l'argent depuis cinq ans. Le club peut tenir le coup un certain temps, toutefois, grâce à une réserve de 300 millions $ mise de côté par les 30 équipes en prévision du conflit, ce qui se traduit par un coussin de 10 millions $ pour le Canadien. M. Boivin n'a toutefois pas raté l'occasion de souligner que le Canadien est la seule équipe qui ne bénéficie d'aucune forme d'exemption fiscale et qu'il devra quand même payer quelque 8 millions $ en taxes municipales cette année.

A Montréal, le conflit se traduit par la mise à pied des 1000 employés à temps partiel qui oeuvrent lors des matchs, surtout des personnes âgées et des étudiants. Les quelque 150 employés permanents du Canadien, pour leur part, ont vu leur semaine de travail réduite à quatre jours, ce qui signifie une baisse de salaire de 20 pour cent, en plus d'une réduction salariale additionnelle.

Par ailleurs, la direction n'a pas encore réussi à organiser la tenue d'événements de remplacement au Centre Bell et il sera difficile de le faire puisque le calendrier doit demeurer réservé aux parties de hockey au-delà de 30 jours, au cas où le conflit prendrait fin.

Par ailleurs, la direction n'a pas encore réussi à organiser la tenue d'événements de remplacement au Centre Bell et il sera difficile de le faire puisque le calendrier doit demeurer réservé aux parties de hockey au-delà de 30 jours, au cas où le conflit prendrait fin.
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Slick27
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Message par Slick27 »

Tout d'abord, analysons la grave crise financière de la LNH de manière rationnelle. Il est clair que la ligue exige un plafond salarial. Il est également clair que la LNH ne peut d'aucune façon se permettre de renouveler la présente convention collective dans sa forme actuelle. Autre point concernant la LNH, elle ne peut pas se permettre une année, voire deux, sans hockey ni revenus car certaines équipes sont déjà en grande difficulté financière. De son côté, il est clair que la NHLPA (l'Association des joueurs) n'acceptera jamais (du moins cette année !) un plafond salarial. De plus, contrairement à la LNH, les joueurs (bien que cela leur déplairait évidemment !) ont les moyens (pour la plupart !) de se permettre une grève ou un arrêt de travail d'une année, sans compter que certains seraient très heureux de jouer durant une saison ou deux dans leur pays d'origine moyennant un salaire tout de même décent (plusieurs centaines de milliers de dollars, voire deux ou trois millions !). Bref, les deux parties sont vraiment coincés, mais la LNH a encore davantage intérêt à ce que le conflit de travail se règle rapidement.

Ce qui serait idéal pour les deux parties, c'est que la LNH abandonne (du moins pour les quatre ou cinq prochaines années) son projet d'instauration de plafond salarial et que, de son côté, la NHLPA reconnaisse l'importante concession de la LNH en ce sens et soit elle-même prête à renoncer à certains acquis (ce qu'un syndicat accepte rarement soit dit en passant). Par exemple, une solution viable à court et moyen termes serait de repousser l'instauration du fameux plafond salarial, mais en compensant avec une SÉVÈRE taxe de luxe. Le principe mathématique régissant l'octroi des contrats et le nivelage des masses salariales serait fort différent, mais les résultats pourraient s'avérer sensiblement les mêmes car en imposant une SÉVÈRE taxe de luxe de type «ascenseur», les équipes les plus riches paieraient très cher leurs écarts de conduite en redistribuant une part de leurs richesses aux autres équipes. Évidemment, d'autres conditions devraient se greffer à cette taxe de luxe, j'y reviendrai d'ailleurs plus tard !

Supposons que le «plafond» (limite supérieure de la masse salariale n'engendrant pas le paiement d'une taxe de luxe, à ne pas confondre avec un «plafond salarial» au sens stricte du terme qui, par définition, ne peut être dépassé d'aucune manière) soit fixé à 30 millions par équipe et que le plancher (limite inférieure) soit fixé à 18 millions. Toutes les équipes auraient le loisir de dépasser ce plafond salarial (ou le plancher !) mais devraient verser d'importantes compensations aux autres équipes et ce, de manière graduelle. À chaque tranche de trois millions dépassant le «plafond», l'équipe en tort devrait verser un certain pourcentage de sa masse salariale excédentaire directement et symétriquement à toutes les équipes respectant les limites fixées. Les premiers trois millions d'excédents seraient taxés disons à 15 % (donc l'équipe en cause verserait entre 30 et 33 millions en salaires et jusqu'à 450 000 $ de taxe aux autres équipes; ce 450 000 $ serait réparti de manière égale entre toutes les équipes «en règles» !), les trois prochains millions à 30 % (à ce niveau, la masse salariale est de 33 à 36 millions et la taxe de luxe est fixée à un maximum de 1,35 million car les premiers trois millions sont taxés à 15% tandis que les trois autres sont plutôt taxés à 30%), les trois prochains millions d'excédents seraient taxés à 45% (36 à 39 millions de masse salariale; maximum de 2,7 millions de taxe), les trois autres à 60% (39 à 42 millions de masse salariale; maximum de 4,5 millions en taxes et ainsi de suite (progression de 15% de taxe à chaque tranche de trois millions excédentaires). Ainsi, une équipe qui aurait une masse salariale de 45 millions de dollars devrait verser 6,75 millions de taxes (pour un total de 51,75 millions !) et une équipe qui aurait une masse salariale aussi élevée que 60 millions (les Rangers au début de la saison 2003 avaient une masse salariale de plus de 65 millions !) devrait quant à elle verser quelque 24,75 millions de taxes aux autres équipes.

Soit dit en passant, le principe serait également le même pour les équipes qui ne respecteraient pas le plancher salarial (une équipe ayant une masse salariale entre 15 et 18 millions devrait payer 0,45 million en taxes; une équipe qui n'aurait que 12 millions de masse salariale devrait débourser 1,35 million en taxes et ainsi de suite). Bref, le résultat d'un tel principe de taxe de luxe ascenseur qui, sans pour autant être un véritable plafond salarial, permettrait à la ligue de contrôler de manière indirecte la flambée des salaires, de punir les propriétaires les moins scrupuleux et de récompenser les équipes respectueuses des limites inférieures et supérieures du système financier en place en leur remettant une part égale de l'ensemble des taxes payées par les équipes les plus riches et téméraires. Parions qu'avec un tel système, bien peu d'équipes oseraient dépasser le cap des 51 millions de masse salariale (12,6 millions de taxes à payer !), voire le cap des 48 millions (9,45 millions de taxes à payer !).

Évidemment, en plus de l'instauration d'un tel système de «contrôle» des masses salariales, la Ligue et l'Association des joueurs devraient avoir préalablement négocié une réduction immédiate des salaires de l'ordre d'environ 15 à 16% afin de ramener l'ensemble des masses salariales à un niveau plus respectable (le salaire moyen en 2004 passerait ainsi de 1,83 millions à 1,54 millions). Enfin, il importe de mentionner que la Ligue devrait se faire sévère quant à l'octroi de contrats faramineux aux jeunes recrues. Cet aspect financier a déjà été foncièrement révisé au cours de la dernière décennie (l'affaire Daigle et l'affaire Lindros ayant contribué largement !), mais quelques mesures de contrôle supplémentaires pourraient également être introduites, de même qu'en ce qui a trait à l'autonomie complète des joueurs (statut de joueur autonome sans restriction). Enfin, il est clair à mon sens que le principe de l'arbitrage salarial devrait être aboli: un joueur sans contrat qui ne réussit pas à s'entendre avec une équipe n'aura qu'à faire la grève, ceci évitera que des personnes «sans jugement» accorde des salaires faramineux à des joueurs qui, malgré qu'ils soient excellents, ne méritent pas toujours leurs trop nombreux millions (Leclair à sept millions et, plus récemment, Niedermayer à sept millions et Thornton à 6,75 millions, sont des cas évidents ! D'autres cas, par exemple celui de Turgeon à l'époque, sont également flagrants !).

En conclusion, lors d'une négociation syndicale, il importe avant tout de déterminer le but à atteindre, les moyens pour y parvenir n'étant qu'accessoires. La LNH veut à tout prix un plafond salarial (moyen), mais ses dirigeants sont tellement obnubilés par cette idée qu'ils en oublient la fin première: contrôler la flambée des salaires et répartir de manière plus équitable la richesse générée. De son côté, l'Association des joueurs ne veut rien entendre d'un plafond salarial car elle désire laisser libre cours aux lois fondamentales du libre marché. Toutefois, l'Association n'est pas dupe et elle sait parfaitement que la LNH, même si elle exagère sûrement certaines données, ne peut se permettre de renouveler une convention qui viendrait littéralement «assassiner» plusieurs équipes, dont les Flames de Calgary et les Oilers d'Edmonton, très probablement les Penguins de Pittsburgh, sans compter certaines équipes qui seraient en grave danger, dont les Sénateurs d'Ottawa, les Panthers, les Capitals et les Hurricanes, voire les Canucks, le Lightning de Tampa Bay et... les Canadiens de Montréal ! L'Association des joueurs ne peut se permettre de voir certaines équipes disparaître, au risque de voir certains de ses propres membres se retrouver au chômage, ce qui est admissible du point de vue de n'importe quel syndicat... et la LNH ne peut se permettre de voir ses revenus tomber à néant pendant une ou deux années... les deux parties doivent absolument en venir à une entente avant le mois d'octobre, dans le pire des cas au début décembre, afin qu'une saison de hockey ait lieu cette année... En définitive, dans l'intérêt de tous (joueurs, propriétaires, fans, propriétaires de bars et restaurants, magasins de détail...), il doit absolument y avoir une saison de hockey... reste à espérer que tous sauront mettre de côté leur propre ego afin de sauver la saison 2004-2005... ce dont je doute malheureusement !

Slick27
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Message par Slick27 »


Joe Sakic (Photo RDS)

Joe Sakic a tout chamboulé
Lundi 20 septembre 2004

TORONTO - En théorie, la convention collective qui est arrivée à échéance dernièrement aurait dû limiter la flambée salariale chez les joueurs âgés dans la vingtaine, mais trois contrats paraphés en 1997-98 ont grandement modifié le portrait.

Joe Sakic, Paul Kariya et Eric Lindros ont reçu de lucratives ententes qui expliquent en partie l'actuel conflit qui paralyse les activités de la LNH. Les trois contrats ont causé un tort irréparable au système. Et ne blâmez pas les joueurs, ce n'est pas de leur faute.

Ce qu'on souhaitait il y a 10 ans, du côté des propriétaires, était que la convention collective exerce un contrôle efficace sur la montée des salaires parce que les équipes pouvaient avoir la mainmise sur les joueurs jusqu'à l'âge de 31 ans, soit jusqu'à ce qu'ils puissent obtenir le statut de joueur autonome sans compensation.

Les propriétaires souhaitaient limiter plusieurs, sinon la plupart, des joueurs autonomes de groupe 2 (avec compensation) à l'augmentation salariale minimum prévue de 10 pour cent par rapport à leur salaire de la saison précédente - surtout les joueurs n'ayant pas le droit à l'arbitrage salarial.

Sakic, âgé de 28 ans à l'époque, a représenté la première brèche dans le système. L'Avalanche du Colorado a dû égaler l'offre contractuelle de 21 millions $ US pour trois ans que lui ont présentée les Rangers de New York, en août 1997, afin de retenir ses services.

Sakic a vu son salaire plus que doubler, passant de 3,1 à 7 millions.

Soudainement, le salaire de référence pour un joueur vedette de la ligue âgé de moins de 31 ans faisait un bond prodigieux.

Et il y a eu le cas de Kariya, âgé de 23 ans à l'époque. Il venait de compléter sa troisième saison dans la LNH, au cours de laquelle il a récolté 99 points en touchant un salaire de 2,075 millions $ US.

Il voulait obtenir une grosse augmentation de salaire, mais il avait peu de recours à titre de joueur autonome avec compensation de groupe 2 ne pouvant pas faire appel à l'arbitrage salarial.

En vertu de la convention collective, tout ce que les Mighty Ducks avaient à faire, c'était de lui offrir une augmentation de salaire de 10 pour cent.

Kariya a rejeté l'offre et il a fait l'unique chose qu'il pouvait dans sa situation: ne pas se présenter au camp d'entraînement et rater les 32 premiers matchs de l'équipe en saison régulière. Il exigeait un contrat comme celui de Sakic.

Les Mighty Ducks, qui en arrachaient sur la glace, lui ont finalement consenti 14 millions $ US pour deux ans en décembre 1997.

En avril 1998, Teemu Selanne, également des Mighty Ducks, a également touché le gros lot, soit 17,5 millions $ US pour deux ans.

Ces deux ententes ne se seraient pas concrétisées n'eût été de l'offre que les Rangers ont faite à Sakic en 1997.

"L'offre des Rangers à Sakic, que l'Avalanche a égalée, a pavé la voie à la flamblée des salaires chez les joueurs du groupe 2, a confié un directeur général désirant garder l'anonymat. Et peu de temps plus tard, Kariya et Selanne ont reçu de gros contrats.

"Ces contrats ont affecté tout le marché des joueurs du groupe 2 et les salaires qu'on leur a donnés sont devenus des barèmes en arbitrage.

"Un joueur montrant des statistiques semblables à ceux de Kariya et qui gagnait 2 millions estimait qu'il méritait 5 millions", a-t-il expliqué.

Et puis il y a eu le cas Lindros, âgé de 24 ans à l'époque, qui a accepté un prolongement de contrat de deux ans des Flyers de Philadelphie en janvier 1998. L'entente a fait passer son salaire de 3,74 à 8,5 millions, et Lindros a touché 8,5 millions en 1998-99.

Et deux des grandes vedettes de la ligue, Jaromir Jagr et Peter Forsberg, ont franchi le plateau des 10 millions par saison.

Don Baizley, agent de joueurs basé à Winnipeg, est le conseiller des Sakic, Kariya, Selanne et Forsberg, entre autres. Il a admis que le contrat de Kariya a largement influencé le marché des joueurs de groupe 2.

"On ne peut pas nier que ç'a été une mise sous contrat pivot, a-t-il dit. Mais cette signature s'est faite dans le contexte d'un marché haussier au chapitre des revenus pour toutes les équipes. Il y avait de l'optimisme dans l'air quant aux perspectives économiques. La compagnie Disney, propriétaire de l'équipe, était confiante de bien composer avec ce salaire."

Avec le recul, ce qui a rendu la pilule plus dure à avaler pour la LNH, c'est que les contrats des Sakic, Kariya et Lindros ont été paraphés après le renouvellement de la convention collective après juin 1997 pour une période de quatre ans.

Les dégâts avaient déjà été faits. Et maintenant la LNH veut les réparer en voulant implanter un plafond salarial.

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bobépine
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Message par bobépine »

Invasion du Vieux continent


Peter Forsberg jouera toute la saison en Suède, conflit ou pas.





Mardi 21 septembre 2004 - (D'après PC) - Comme on devait s'y attendre, le continent européen est le plus grand gagnant du conflit de travail qui afflige la Ligue nationale de hockey. À ce jour, plus de 150 joueurs ayant évolué dans la LNH l'an dernier se sont trouvé un boulot dans les différents clubs européens, dont le capitaine des Canucks de Vancouver, Marcus Naslund, qui s'aligne avec le club suédois de MoDo.

MoDo sera sans contredit l'équipe à surveiller dans la Ligue de Suède cet automne. Outre l'embauche de Naslund, MoDo pourra compter sur la présence des jumeaux Daniel et Henrik Sedin, de Peter Forsberg, de Niklas Sundstrom et de Pierre Hedin, un jeune de l'organisation des Maple Leafs.

Alors que la très grande majorité de ces 150 joueurs possèdent une clause qui leur permettra d'effectuer un retour au jeu dans la Ligue nationale advenant la fin du conflit, Forsberg a déjà fait savoir qu'il jouera la totalité de la saison avec MoDo.

Du groupe, seulement 17 joueurs d'origine canadienne se sont expatriés en Europe, la plupart des joueurs du pays préférant participer à la tournée Original Stars Hockey League, une série hors-concours de 4 contre 4 qui se promènera au Québec et en Ontario.

Le Championnat tchèque mène le bal avec 47 joueurs de la LNH, dont Jaromir Jagr (Kladno), Tomas Kaberle (Kladno), Martin Rucinsky (Litvinov), Jan Bulis (Pardubice), Milan Hejduk (Pardubice), Ziggy Palffy (Prague), Radek Bonk (Trinec) et Patrick Elias (Znojmesti Orli).

La Ligue élite russe vient au deuxième rang avec 33 porte-couleurs de la Ligue nationale : Ilya Kovalchuk (AK Bars Kazan), Andrei Markov et Pavel Datsyuk (Dynamo de Moscou), Sergei Gonchar (Met. Magnitogorsk) et Garth Snow (SKA St. Petersbourg).

Trente joueurs se sont tournés du côté de la Suède : Miikka Kiprusoff et Henrik Zetterberg (Timra), Shawn Horcoff (Mora), Marcus Nilson (Djurgarden) et Michael Ryder (Leksand) étant les plus connus.

Pays voisin de la Suède, la Finlande a réussi à attirer neuf joueurs de la LNH, les plus connus étant Ville Nieminen (Tappara) et Jani Rita (HPK).

En Slovaquie, les amateurs auront la chance de voir en action les Ladislav Nagy (Kosice) et Marian Hossa, Pavol Demitra et Marian Gaborik tous avec le Dukla Trencin.

Le capitaine des Bruins Joe Thornton et la jeune vedette des Blue Jackets Rick Nash ont tous deux joint les rangs du club suisse de Davos alors que Kim Jonsson poursuivra sa carrière avec le Ambri-Piotta.

Sept joueurs ont quitté la LNH pour l'Allemagne, le plus connu étant Marco Sturm avec Ingolstadt. De son côté, Mike York a accepté l'offre d'Iserlohn.
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Fourmi
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Message par Fourmi »

Moi j'ai hâte de voir Brashear dans le semi-pro!
Slick27
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Message par Slick27 »

Fourmi  a écritMoi j'ai hâte de voir Brashear dans le semi-pro!  
...lui c'est un X...!

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bobépine
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Message par bobépine »

Fourmi  a écritMoi j'ai hâte de voir Brashear dans le semi-pro!  

Nous dans l'équipe de Saguenay c'est Sébastien Caron de Pittsburgh qu'on va avoir
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Fourmi
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Message par Fourmi »

Slick27  a écrit
...lui c'est un X...!

 
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Raven
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Message par Raven »

bobépine  a écrit

Nous dans l'équipe de Saguenay c'est Sébastien Caron de Pittsburgh qu'on va avoir


Je ne le connais pas bien personellement, mais je l'ai vu goaler plusieurs matchs à Rimouski, il est vraiment excellent
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bobépine
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Message par bobépine »

Raven  a écrit

Je ne le connais pas bien personellement, mais je l'ai vu goaler plusieurs matchs à Rimouski, il est vraiment excellent

Je sais  Faut dire que nous à Chicoutimi on a été gaté comme gardien pour les Sags (Waite, Potvin, Fichaud et Denis) j'aurais bien aimé voir Félix Potvin ou Marc Denis les 2  ont épousé une fille de Chicoutimi et de plus Marc Denis a une maison pas loin de chez nous --Message edité par bobépine  le --
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Message par bobépine »


Sheldon Souray jouera à Farjestad pendant le lock-out.


Sheldon Souray s'en va en Suède


Jeudi 23 septembre 2004 - (RDS.ca et PC) – L’exode des joueurs de la Ligue nationale de hockey s’est poursuivi aujourd’hui alors que le défenseur-étoile du Canadien de Montréal, Sheldon Souray, a quitté pour Farjestad de la Ligue élite de Suède.

Âgé de 28 ans, Souray a connu des sommets en carrière avec 15 buts et 20 passes en 63 rencontres avec le Canadien la saison dernière. Il a rejoint Christian Berglund des Panthers de la Floride à Farjestad.

"Je n'ai jamais été en Suède mais j'en ai entendu dire tellement de bien, a déclaré Souray. On y parle beaucoup anglais et c'est un endroit où mon épouse et moi nous étions dit qu'on aimerait aller.

"Je m'en vais dans un pays où ma femme et ma petite fille peuvent m'accompagner et se sentir en sécurité, et où je peux jouer au hockey à un fort niveau."

Les attaquants Martin Gélinas et Byron Ritchie des Flames de Calgary sont d’autres joueurs de la LNH qui ont quitté de l’Europe en raison du lock-out. Gélinas s’est entendu avec l’équipe suisse de Morges et Ritchie s’aligne avec Rogle en Suède.

Selon la Fédération internationale de hockey sur glace, le nombre de hockeyeurs de la LNH à jouer en Europe est de 164 en date d’aujourd’hui. La majorité de ces joueurs sont des Européens qui sont retournés jouer dans leur pays d’origine.

Des 164 patineurs de la LNH en Europe, 21 sont Canadiens et parmi eux, notons le gardien Fred Brathwaite des Blue Jackets de Columbus qui jouera avec le AK Bars Kazan en Russie et le dur à cuire Andrew Peters des Sabres de Buffalo qui s’en va à Boden, en Suède.

Le club de Modo, en Suède, bénéficie le plus, et de loin, du lock-out lui qui aligne Markus Naslund et les jumeaux Daniel et Henrik Sedin des Canucks de Vancouver, Niklas Sundstrom du Canadien, Mattias Weinhandl des Islanders de New York, Mattias Timander des Flyers de Philadelphie, Pierre Hedin des Maple Leafs de Toronto et Peter Forsberg de l’Avalanche du Colorado. --Message edité par bobépine  le --
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jumbo
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Message par jumbo »


D'une façon où l'autre, l'europe sera bientôt une filiale de la ligue national.

À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??


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bobépine
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Message par bobépine »

Bettman punit le président des Kings



Jeudi 23 septembre 2004 - LOS ANGELES (AP) - Le président des Kings de Los Angeles Tim Leiweke s'est vu imposer une amende par le commissaire de la LNH Gary Bettman à la suite de commentaires qu'il a fait à la radio à propos des problèmes syndicaux du circuit.

"Disons simplement que c'était un montant important, a dit Leiweke, jeudi. C'est la façon de Gary de nous laisser savoir que les commentaires à ce sujet n'aident pas. Je suis d'accord avec lui.

"La vie continue, a ajouté Leiweke. Gary et moi, nous discutons pratiquement à chaque jour. Je suis un grand partisan de Gary. Nous sommes sur la même longueur d'onde et je le soutiens pleinement. J'ai l'impression que plus tôt on trouve un terrain d'entente, moins d'argent nous perdrons."

Lors d'une entrevue accordée à la station de radio KROQ, vendredi dernier, Leiweke a notamment déclaré qu'il pensait que le lock-out durerait toute la saison et il a accusé le directeur exécutif de l'Association des joueurs Bob Goodenow de "mentir effrontément". Leiweke a avancé que Goodenow avait menti aux joueurs en ne leur faisant pas part des pertes financières subies par les Kings.

Selon ce qu'a affirmé Leiweke lors d'un symposium sur les affaires du sport tenu à Los Angeles, les Kings auraient subi des pertes de 200 millions $ US depuis que Philip F. Anschutz et Edward P. Roski ont acheté l'équipe il y a 10 ans.

Il a aussi dit que certains employés des Kings seraient mis à pied si l'arrêt de travail se poursuit pendant plusieurs mois.

La saison régulière devait commencer le 13 octobre, mais les Kings ont déjà annulé leurs quatre matchs préparatoires ainsi que leurs trois premières rencontres locales du calendrier régulier.

On a donné la permission aux équipes de libérer les dates initialement réservées pour leurs matchs 30 jours à l'avance. Chaque journée qui passe mène donc à l'annulation d'autres matchs.
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