Mardi 24 janvier 2006 - (RDS) – Mario Lemieux a décidé d’accrocher ses patins. Le tout sera confirmé en conférence de presse à 14h cet après-midi.
Lemieux, qui est âgé de 40 ans, est sur le carreau depuis le 16 décembre en raison d’arythmie cardiaque.
Lemieux s’était retiré de la compétition une première fois au terme de la saison 1996-1997 en raison de maux de dos. Au cours de la même année, il a été intronisé au Temple de la renommée.
Le numéro 66 a toutefois effectué un retour au jeu au mois de décembre de l’an 2000.
En 26 parties cette saison, Lemieux a marqué sept buts et récolté 15 passes. Il affichait également un différentiel de -16.
Lemieux occupe le septième rang des pointeurs de l’histoire de la Ligue nationale avec 690 buts et 1033 passes en 915 parties.
Il a remporté le trophée Conn Smythe, remis au joueur par excellence des series, en 1991 et en 1992, annéee où les Penguins ont remporté deux coupes Stanley consécutives.
Lemieux a aussi remporté le trophée Art Ross, remis au meilleur pointeur de la LNH, à six occasions. Il a décroché le trophée Hart, décerné au joueur par excellence en saison régulière, à trois reprises.
Le grand Mario a aussi remporté le trophée Calder en 1985.
Le club des 600 buts
1-Wayne Gretzky, 894 buts, 2-Gordie Howe, 801 buts
3-Brett Hull, 741 buts, 4-Marcel Dionne, 731 buts
5-Phil Esposito, 717 buts, 6-Mike Gartner, 708 buts
7-Mark Messier, 694 buts, 8-Mario Lemieux, 690 buts
9-Steve Yzerman, 682 buts, 10-Luc Robitaille, 658 buts
11-Dave Andreychuk, 640 buts, 12-Bobby Hull, 610 buts
13-Dino Ciccarelli, 608 buts, 14-Jari Kurri, 601 buts
Le club des 1000 passes
1-Wayne Gretzky, 1963 passes, 2-Ron Francis, 1249 passes
3-Mark Messier, 1193 passes, 4-Raymond Bourque, 1169 passes
5-Paul Coffey, 1135 passes, 6-Adam Oates, 1079 passes
7-Gordie Howe, 1049 passes, 8-Steve Yzerman, 1048 passes
9-Marcel Dionne, 1040 passes, 10-Mario Lemieux, 1033 passes
La fiche de Mario Lemieux en saison
1981-82 Voisins de Laval (LHJMQ) 64PJ, 30B, 66P, 96PTS, 22MP
1982-83 Voisins de Laval (LHJMQ) 66PJ, 84B, 100P, 184PTS,76MP
1983-84 Voisins de Laval (LHJMQ) 70PJ, 133B, 149P, 282MP,92MP
1984-85 Penguins de Pittsburgh (LNH) 73PJ, 43B, 57P, 100PTS, 54MP
1985-86 Penguins de Pittsburgh (LNH) 79PJ, 48B, 93P, 141PTS, 43MP
1987-88 Penguins de Pittsburgh (LNH) 63PJ, 54B, 53P, 107PTS, 57MP
1988-89 Penguins de Pittsburgh (LNH) 76PJ, 85B, 114P,199PTS,100MP
1989-90 Penguins de Pittsburgh (LNH) 59PJ, 45B, 78P, 123PTS, 78MP
1990-91 Penguins de Pittsburgh (LNH) 26PJ, 19B, 26P, 45PTS, 30MP
1991-92 Penguins de Pittsburgh (LNH) 64PJ, 44B, 87P, 131PTS, 94MP
1992-93 Penguins de Pittsburgh (LNH) 60PJ, 69B, 91P, 160PTS, 38MP
1993-94 Penguins de Pittsburgh (LNH) 22PJ, 17B, 17P, 37PTS, 32MP
1995-96 Penguins de Pittsburgh (LNH) 70PJ, 69B, 92P, 161PTS, 54MP
1996-97 Penguins de Pittsburgh (LNH) 76PJ, 50B, 72P, 122PTS, 65MP
2000-01 Penguins de Pittsburgh (LNH) 43PJ, 35B, 41P, 76PTS, 18MP
2001-02 Penguins de Pittsburgh (LNH) 24PJ, 6B, 25P, 31PTS, 14MP
2002-03 Penguins de Pittsburgh (LNH) 67PJ, 28B, 63P, 91PTS, 43MP
2003-04 Penguins de Pittsburgh (LNH) 10PJ, 1B, 8P, 9PTS, 6MP
2005-06 Penguins de Pittsburgh (LNH) 26PJ, 7B, 15P, 22PTS, 16MP
Total LNH: 915PJ, 690B, 1033P, 1723PTS, 834MP
La fiche de Mario Lemieux en séries
1982-83 Voisins de Laval (LHJMQ) 12PJ, 14B, 18P, 32PTS, 18MP
1983-84 Voisins de Laval (LHJMQ) 14PJ, 29B, 23P, 52PTS, 29MP
1988-89 Penguins de Pittsburgh (LNH) 11PJ, 12B, 7P, 19PTS, 16MP
1990-91 Penguins de Pittsburgh (LNH) 23PJ, 16B, 28P, 44PTS, 16MP
1991-92 Penguins de Pittsburgh (LNH) 15PJ, 16B, 18P, 34PTS, 2MP
1992-93 Penguins de Pittsburgh (LNH) 11PJ, 8B, 10P, 18PTS, 10MP
1993-94 Penguins de Pittsburgh (LNH) 6PJ, 3B, 4P, 7PTS, 2MP
1995-96 Penguins de Pittsburgh (LNH) 18PJ, 11B, 16P, 27PTS, 33MP
1996-97 Penguins de Pittsburgh (LNH) 5PJ, 3B, 3P, 6PTS, 4MP
2000-01 Penguins de Pittsburgh (LNH) 18PJ, 6B, 11P, 17PTS, 4MP
Total LNH: 107PJ, 76B, 96P, 172PTS, 87MP
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Le Magnifique accroche ses patins pour de bon .
La petite histoire du Magnifique
Mardi 24 janvier 2006 - Par Rolland Ouellette (RDS) - À la liste des grands joueurs comme Joe Malone, Howie Morenz, Maurice Richard, Gordie Howe, Guy Lafleur et Wayne Gretzky, on se doit d'inclure un joueur de la trempe de Mario Lemieux.
Il a incontestablement marqué l'histoire de la Ligue nationale de hockey pendant les années quatre-vingt et quatre-vingt-dix. Seul Gretzky peut se vanter d'avoir obtenu plus d'honneurs individuels que lui.
Mario Lemieux est sans l'ombre d'un doute l'un des trois ou quatre meilleurs joueurs de l'histoire du hockey professionnel. Certains disent même qu'il est le plus grand. Mais au-delà des opinions et des statistiques, il demeure fascinant d'observer Mario accomplir sur la patinoire des jeux hors de la portée de la plupart des joueurs. Il est très difficile pour un seul défenseur de l'arrêter en raison de sa vitesse d'exécution et de sa dextérité. Et que dire de son lancer ? Il rate rarement le filet et possède une vision du jeu incroyable. À l'observer, on pourrait croire que pour lui, toute l'action se déroule au ralenti.
Si on m'avait dit il y a vingt ans qu'un joueur gagnerait un jour autant de trophées, je ne l'aurais tout simplement pas cru et pourtant, voilà trente ans que j'observe les plus grands joueurs. La série des trophées débute lors de la saison 1987-88. Il y remporte son premier championnat des marqueurs et son premier trophée Art Ross. Il récidive en 1989, 1992, 1993, 1996 et 1997. Comme s'il était besoin d'en rajouter, on lui octroie aussi le trophée Hart. Il l'ajoute à nouveau à sa collection en 1993 et 1996. Il effectue en tout huit tirs de pénalité en carrière et marque à six reprises, deux records de la Ligue nationale.
Mario ne joue que 915 parties dans la Ligue nationale et doit s'absenter de plusieurs rencontres pour cause de blessures et de maladie. Il accomplit tout de même des merveilles, comme en témoignent ses 690 buts, 1033 mentions d'assistance et 1723 points.
Né le 5 octobre 1965 à Montréal, Mario Lemieux, surnommé « Le Magnifique », fait son junior dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec avec les Voisins de Laval pendant trois ans, de 1981 à 1984. Comme il le fera plus tard dans la Ligue nationale, il laisse sa trace lors de son passage dans la LHJMQ. Sa dernière saison est sans conteste sa meilleure, avec 133 buts, 149 assistances et 282 points, établissant des records de l'histoire du hockey junior canadien pour les buts et les points en une saison. Il fait partie de l'équipe qui remporte la coupe du Président en 1983 et 1984 et il participe à la coupe Memorial en 1984. Toujours lors de la saison 1983-84, il remporce le trophée Jean Béliveau, le trophée Michael Bossy, le trophée Michel Brière et le trophée Guy Lafleur.
Il devient par la suite le premier choix au repêchage des Penguins de Pittsburgh en 1984. Tous se souviennent qu'il refuse de revêtir le chandail de l'équipe lors de la séance de photographies, à cause de problèmes survenus lors de la négociation de son contrat. Quelques semaines plus tard, Lemieux signe finalement un contrat avec les Penguins. Il était temps: les assistances sont fortement à la baisse et l'équipe manque de talent.
Lors de son tout premier match dans la Ligue nationale, Mario est visiblement très nerveux et il sait qu'il est le joueur que visent les adversaires. À cette époque, il n'y a pas de joueur pour le protéger chez les Penguins. Lorsqu'il fait son apparition sur la patinoire avec ses coéquipiers, l'arbitre de la rencontre, Ron Fournier, s'approche et lui dit: « Ecoute Mario, joue ton match et ne te préoccupe pas des joueurs adverses, c'est moi qui te protégerai », me raconte Fournier lors d'une discussion animée. Mario joue donc avec confiance et marque son premier but à sa première présence sur la glace. Ayant connu beaucoup de succès chez les juniors, il continue sa route vers le trophée Calder, avec une récolte de 100 points, dont 43 buts. Il démontre avec brio qu'il est digne de la Ligue nationale, ce dont personne ne doute.
À la fin de ses deux premières saisons, il a l'occasion de faire partie de l'équipe Canada et de jouer avec son grand rival Wayne Gretzky. Durant les 9 matchs de coupe Canada, Mario inscrit 18 points, dont 11 buts. Il marque le but gagnant du dernier match du tournoi sur une passe parfaite de Wayne, en glissant la rondelle derrière le gardien soviétique Sergei Mylnikov. À partir de ce moment, plus rien n'est pareil. La maturité acquise se fait d'ailleurs sentir dès la saison 1987-88.
Mario regarde maintenant vers l'avant et prend les choses en mains. Il connaît deux saisons consécutives tout à fait exceptionnelles, en 1987-88 et 1988-89, avec 168 et 199 points, respectivement. Malheureusement, la saison suivante ne se déroule pas tout à fait comme prévu, puisque de graves problèmes de dos lui font rater plusieurs rencontres de fin de saison et la plus grande partie de la saison 1990-91. Toutefois, il revient avec vigueur au cours des dernières semaines pour aider les Penguins à gagner leur première coupe Stanley. Malgré la douleur, il termine premier marqueur des séries éliminatoires avec 44 points, dont 28 mentions d'aide, deux sommets.
Il remporte du même coup son premier trophée Conn Smythe. Il boit à nouveau du champagne dans la coupe Stanley en 1992 et gagne encore une fois le trophée Conn Smythe. La saison 1992-93 démontre bien la détermination et le courage de Mario, puisqu'on lui apprend au cours de la saison qu'il est atteint de la maladie de Hodgkin, une forme de cancer. Mario convoque une conférence de presse et annonce publiquement son état de santé. Il déclare: « Depuis mon enfance, j'ai dû livrer de nombreuses batailles, mais j'en suis toujours sorti victorieux. Dès que je serai prêt, je reviendrai. » C'est la consternation générale partout à travers la Ligue nationale. Il reçoit de multiples messages d'encouragement de tous les coins de l'Amérique.
Lemieux est obligé de suivre des traitements de radiothérapie pendant deux mois dans l'espoir de guérir rapidement et d'effectuer un retour au jeu. Traité à l'hôpital d'Allegheny, Mario voit sa forme physique anéantie par ses 22 traitements. La bouche asséchée, il souffre de fatigue constante et perd ses cheveux. Il doit se rendre à l'évidence: le cancer fait maintenant partie de sa vie. « Dès que je me suis présenté à mon premier traitement, j'ai constaté que ma vie commençait à changer, mais je gardais espoir de guérir », mentionne Lemieux lors d'une entrevue en 1993.
Il fait miraculeusement un retour au jeu en fin de saison et remporte le titre du joueur le plus utile à son équipe et le championnat des marqueurs. Qui dit mieux ? Alors qu'il est difficile de réussir tous les exploits de Lemieux au sein de la Ligue nationale même lorsqu'on est en bonne santé, imaginez ce qu'il lui en a coûté, lui qui était si malade...
En raison de ses blessures et de son cancer, Lemieux préfère prendre une année sabbatique en 1994-95, l'année du lock-out, mais revient avec force à nou-veau pour les saisons 1995-96 et 1996-97, avec ses cinquième et sixième championnats des marqueurs. Mario est une étoile toute catégorie: un champion, un leader et le héros de millions de fanatiques de hockey. Personne ne peut marquer autant de buts et de façon aussi diverses que lui.
Le 31 décembre 1988, lors d'une victoire de 8-6 contre les Devils du New Jersey, il réussit un exploit unique. Il marque cinq buts, mais de cinq façons différentes : à force égale, en désavantage numérique, en avantage numérique, sur un tir de pénalité et dans un filet désert. Il récolte trois passes en sus, pour un superbe total de huit points. Un exploit qui ne sera jamais battu, croyez-moi ! Les deux pauvres victimes de ces tours de magie sont les gardiens de but Robert Sauvé et Chris Terreri.
Du 31 octobre 1989 au 11 février 1990, Lemieux connaît une séquence de 46 rencontres consécutives avec au moins un point par rencontre. Cette séquence prend fin de façon abrupte le 14 février 1990, alors que des problèmes de dos forcent Mario à quitter la rencontre très tôt dans le match contre les Rangers de New York. Il s'est approché à seulement cinq matchs du record de 51 qui appartient toujours aujourd'hui à Wayne Gretzky.
Si Mario s'est retiré du hockey beaucoup trop tôt, selon certains, les blessures et la maladie ne sont pas en cause, mais plutôt la façon dont se joue maintenant le hockey dans la Ligue nationale. « Il y a trop d'accrochages et de coups vicieux, et je suis fatigué de recevoir match après match des coups de bâton dans le dos de la part des défenseurs, sous prétexte d'arrêter un adversaire pour l'empêcher de marquer, déclare Lemieux sur les ondes de Radio-Canada. Il y a trop d'accrochages, de cinglages et d'obstructions. On dirait que la Ligue nationale de hockey est maintenant une ligue de garage », ajoute Lemieux, visiblement épuisé.
Doté d'un talent extraordinaire, Lemieux a accompli des exploits peu communs qui ne seront peut-être jamais battus. Il est un modèle de courage et de détermination tout au long de son séjour de 12 saisons dans la Ligue nationale. Malgré les blessures et la maladie, Mario sauve la franchise des Penguins de Pittsburgh de la faillite...à deux reprises. Les Penguins n'allaient nulle part avant son arrivée en 1984. Il leur redonne un deuxième souffle et les partisans se mettent alors à faire la queue au guichet pour assister aux matchs.
En 1999, les Penguins éprouvent à nouveau des difficultés financières ma-jeures. On parle de vendre ou de déménager l'équipe dans une autre ville américaine. À cause de la très mauvaise administration des Penguins, le club se retrouve à deux doigts de la faillite et plusieurs experts croient que la fin de l'équipe est proche. Mais Mario Le Magnifique sauve l'équipe du marasme en se portant acquéreur de la franchise. Évidemment, les millions de dollars que lui doivent les Penguins l'incitent à prendre les destinées de l'équipe en main! Il devient donc le premier ancien joueur à acheter une franchise de la Ligue nationale de hockey.
Celui qui a participé à huit matchs des étoiles, remporté quatre trophées Lester B. Pearson et un trophée Bill Masterton est intronisé au Temple de la re-nommée du hockey en 1997. C'est sans aucun doute le joueur le plus talentueux que la Ligue nationale ait connu; lorsqu'il se présente en zone adverse à un contre un, il n'a pas son égal. Raymond Bourque se souvient : « Il est le plus difficile à arrêter à un contre un, il peut vous déjouer avec la rondelle, la passer entre vos patins ou tout simplement prendre un bon lancer en direction du filet. »
Sa seule faiblesse reconnue, c'est de ne pas avoir été l'ambassadeur qu'on espérait. Mario est une très grande vedette qui préfère se faire discret et on lui reproche souvent de ne pas s'impliquer et de ne pas participer aux activités de promotion du hockey auprès du public. Encore aujourd'hui, il est presque impossible d'obtenir une entrevue avec lui, car dès que sa journée de travail est terminée, il disparaît.
Jamais on ne reverra un joueur aussi complet que lui. Il pouvait changer l'allure d'une rencontre en quelques minutes seulement. S'il n'avait pas été éprouvé par des problèmes de dos et la maladie de Hodgkin, on se demande aujourd'hui si un seul record lui aurait résisté.
Tous les qualificatifs ont été employés afin de résumer la carrière de Lemieux, mais si quelqu'un devait un jour inventer un nouveau superlatif, il faudrait sans hésiter le rajouter à sa fiche. Lemieux a lui-même prouvé qu'il est non seulement un athlète magnifique, mais l'un des plus courageux qui soient. Certains disent que Wayne Gretzky est supérieur à Lemieux et placent « Super Mario » au deuxième rang derrière « La Merveille ». Quoi qu'il en soit, peu importe l'ordre que vous choisissez, il est impossible d'avoir tort. Par contre, selon moi, statistiques mises à part, un seul joueur a démontré un talent aussi marqué que Mario Lemieux: Bobby Orr.
Mais, le 8 décembre 2000 est une journée mémorable pour tous les Québécois et amateurs de hockey puisque Mario Lemieux annonce officiellement son retour au jeu après trois ans de retraite. Le propriétaire des Penguins rejoindra ses coquipiers sous peu. Il est seulement le troisième membre du Temple de la Renommée du hockey à effectuer un retour au jeu après Gordie Howe et Guy Lafleur.
Sa détermination et son courage lui permettront encore une fois de faire la pluie et le bon temps sur les patinoires. Les gardiens adverses n'ont qu'à bien se tenir.
Quelques faits marquants de sa carrière:
39 tours du chapeau en carrière.
10 matchs de 4 buts et 3 matchs de 5 buts.
Participation à 8 matchs d'étoiles.
Remporte, en 1985, le trophée Calder.
Remporte, en 1986, 1988, 1993 et 1996, le trophée Lester B. Pearson.
Remporte, en 1988, 1993 et 1996, le trophée Hart.
Remporte, en 1988, 1989, 1992, 1993, 1996 et 1997, le trophée Art Ross.
Remporte, en 1991 et 1992, le trophée Conn Smythe.
Remporte, en 1993, le trophée Bill Masterton.
2 coupes Stanley en 2 participations à la grande finale.
Son chandail numéro 66 est retiré par les Penguins de Pittsburgh.
Intronisé au Temple de la renommée du hockey en 1997.
Intronisée au Temple de la renommée de la LHJMQ en 1999.
Ce texte provient du livre "Les 100 plus grands Québécois du hockey" de Rolland Ouellette, publié aux Éditions Stanké
Mardi 24 janvier 2006 - Par Rolland Ouellette (RDS) - À la liste des grands joueurs comme Joe Malone, Howie Morenz, Maurice Richard, Gordie Howe, Guy Lafleur et Wayne Gretzky, on se doit d'inclure un joueur de la trempe de Mario Lemieux.
Il a incontestablement marqué l'histoire de la Ligue nationale de hockey pendant les années quatre-vingt et quatre-vingt-dix. Seul Gretzky peut se vanter d'avoir obtenu plus d'honneurs individuels que lui.
Mario Lemieux est sans l'ombre d'un doute l'un des trois ou quatre meilleurs joueurs de l'histoire du hockey professionnel. Certains disent même qu'il est le plus grand. Mais au-delà des opinions et des statistiques, il demeure fascinant d'observer Mario accomplir sur la patinoire des jeux hors de la portée de la plupart des joueurs. Il est très difficile pour un seul défenseur de l'arrêter en raison de sa vitesse d'exécution et de sa dextérité. Et que dire de son lancer ? Il rate rarement le filet et possède une vision du jeu incroyable. À l'observer, on pourrait croire que pour lui, toute l'action se déroule au ralenti.
Si on m'avait dit il y a vingt ans qu'un joueur gagnerait un jour autant de trophées, je ne l'aurais tout simplement pas cru et pourtant, voilà trente ans que j'observe les plus grands joueurs. La série des trophées débute lors de la saison 1987-88. Il y remporte son premier championnat des marqueurs et son premier trophée Art Ross. Il récidive en 1989, 1992, 1993, 1996 et 1997. Comme s'il était besoin d'en rajouter, on lui octroie aussi le trophée Hart. Il l'ajoute à nouveau à sa collection en 1993 et 1996. Il effectue en tout huit tirs de pénalité en carrière et marque à six reprises, deux records de la Ligue nationale.
Mario ne joue que 915 parties dans la Ligue nationale et doit s'absenter de plusieurs rencontres pour cause de blessures et de maladie. Il accomplit tout de même des merveilles, comme en témoignent ses 690 buts, 1033 mentions d'assistance et 1723 points.
Né le 5 octobre 1965 à Montréal, Mario Lemieux, surnommé « Le Magnifique », fait son junior dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec avec les Voisins de Laval pendant trois ans, de 1981 à 1984. Comme il le fera plus tard dans la Ligue nationale, il laisse sa trace lors de son passage dans la LHJMQ. Sa dernière saison est sans conteste sa meilleure, avec 133 buts, 149 assistances et 282 points, établissant des records de l'histoire du hockey junior canadien pour les buts et les points en une saison. Il fait partie de l'équipe qui remporte la coupe du Président en 1983 et 1984 et il participe à la coupe Memorial en 1984. Toujours lors de la saison 1983-84, il remporce le trophée Jean Béliveau, le trophée Michael Bossy, le trophée Michel Brière et le trophée Guy Lafleur.
Il devient par la suite le premier choix au repêchage des Penguins de Pittsburgh en 1984. Tous se souviennent qu'il refuse de revêtir le chandail de l'équipe lors de la séance de photographies, à cause de problèmes survenus lors de la négociation de son contrat. Quelques semaines plus tard, Lemieux signe finalement un contrat avec les Penguins. Il était temps: les assistances sont fortement à la baisse et l'équipe manque de talent.
Lors de son tout premier match dans la Ligue nationale, Mario est visiblement très nerveux et il sait qu'il est le joueur que visent les adversaires. À cette époque, il n'y a pas de joueur pour le protéger chez les Penguins. Lorsqu'il fait son apparition sur la patinoire avec ses coéquipiers, l'arbitre de la rencontre, Ron Fournier, s'approche et lui dit: « Ecoute Mario, joue ton match et ne te préoccupe pas des joueurs adverses, c'est moi qui te protégerai », me raconte Fournier lors d'une discussion animée. Mario joue donc avec confiance et marque son premier but à sa première présence sur la glace. Ayant connu beaucoup de succès chez les juniors, il continue sa route vers le trophée Calder, avec une récolte de 100 points, dont 43 buts. Il démontre avec brio qu'il est digne de la Ligue nationale, ce dont personne ne doute.
À la fin de ses deux premières saisons, il a l'occasion de faire partie de l'équipe Canada et de jouer avec son grand rival Wayne Gretzky. Durant les 9 matchs de coupe Canada, Mario inscrit 18 points, dont 11 buts. Il marque le but gagnant du dernier match du tournoi sur une passe parfaite de Wayne, en glissant la rondelle derrière le gardien soviétique Sergei Mylnikov. À partir de ce moment, plus rien n'est pareil. La maturité acquise se fait d'ailleurs sentir dès la saison 1987-88.
Mario regarde maintenant vers l'avant et prend les choses en mains. Il connaît deux saisons consécutives tout à fait exceptionnelles, en 1987-88 et 1988-89, avec 168 et 199 points, respectivement. Malheureusement, la saison suivante ne se déroule pas tout à fait comme prévu, puisque de graves problèmes de dos lui font rater plusieurs rencontres de fin de saison et la plus grande partie de la saison 1990-91. Toutefois, il revient avec vigueur au cours des dernières semaines pour aider les Penguins à gagner leur première coupe Stanley. Malgré la douleur, il termine premier marqueur des séries éliminatoires avec 44 points, dont 28 mentions d'aide, deux sommets.
Il remporte du même coup son premier trophée Conn Smythe. Il boit à nouveau du champagne dans la coupe Stanley en 1992 et gagne encore une fois le trophée Conn Smythe. La saison 1992-93 démontre bien la détermination et le courage de Mario, puisqu'on lui apprend au cours de la saison qu'il est atteint de la maladie de Hodgkin, une forme de cancer. Mario convoque une conférence de presse et annonce publiquement son état de santé. Il déclare: « Depuis mon enfance, j'ai dû livrer de nombreuses batailles, mais j'en suis toujours sorti victorieux. Dès que je serai prêt, je reviendrai. » C'est la consternation générale partout à travers la Ligue nationale. Il reçoit de multiples messages d'encouragement de tous les coins de l'Amérique.
Lemieux est obligé de suivre des traitements de radiothérapie pendant deux mois dans l'espoir de guérir rapidement et d'effectuer un retour au jeu. Traité à l'hôpital d'Allegheny, Mario voit sa forme physique anéantie par ses 22 traitements. La bouche asséchée, il souffre de fatigue constante et perd ses cheveux. Il doit se rendre à l'évidence: le cancer fait maintenant partie de sa vie. « Dès que je me suis présenté à mon premier traitement, j'ai constaté que ma vie commençait à changer, mais je gardais espoir de guérir », mentionne Lemieux lors d'une entrevue en 1993.
Il fait miraculeusement un retour au jeu en fin de saison et remporte le titre du joueur le plus utile à son équipe et le championnat des marqueurs. Qui dit mieux ? Alors qu'il est difficile de réussir tous les exploits de Lemieux au sein de la Ligue nationale même lorsqu'on est en bonne santé, imaginez ce qu'il lui en a coûté, lui qui était si malade...
En raison de ses blessures et de son cancer, Lemieux préfère prendre une année sabbatique en 1994-95, l'année du lock-out, mais revient avec force à nou-veau pour les saisons 1995-96 et 1996-97, avec ses cinquième et sixième championnats des marqueurs. Mario est une étoile toute catégorie: un champion, un leader et le héros de millions de fanatiques de hockey. Personne ne peut marquer autant de buts et de façon aussi diverses que lui.
Le 31 décembre 1988, lors d'une victoire de 8-6 contre les Devils du New Jersey, il réussit un exploit unique. Il marque cinq buts, mais de cinq façons différentes : à force égale, en désavantage numérique, en avantage numérique, sur un tir de pénalité et dans un filet désert. Il récolte trois passes en sus, pour un superbe total de huit points. Un exploit qui ne sera jamais battu, croyez-moi ! Les deux pauvres victimes de ces tours de magie sont les gardiens de but Robert Sauvé et Chris Terreri.
Du 31 octobre 1989 au 11 février 1990, Lemieux connaît une séquence de 46 rencontres consécutives avec au moins un point par rencontre. Cette séquence prend fin de façon abrupte le 14 février 1990, alors que des problèmes de dos forcent Mario à quitter la rencontre très tôt dans le match contre les Rangers de New York. Il s'est approché à seulement cinq matchs du record de 51 qui appartient toujours aujourd'hui à Wayne Gretzky.
Si Mario s'est retiré du hockey beaucoup trop tôt, selon certains, les blessures et la maladie ne sont pas en cause, mais plutôt la façon dont se joue maintenant le hockey dans la Ligue nationale. « Il y a trop d'accrochages et de coups vicieux, et je suis fatigué de recevoir match après match des coups de bâton dans le dos de la part des défenseurs, sous prétexte d'arrêter un adversaire pour l'empêcher de marquer, déclare Lemieux sur les ondes de Radio-Canada. Il y a trop d'accrochages, de cinglages et d'obstructions. On dirait que la Ligue nationale de hockey est maintenant une ligue de garage », ajoute Lemieux, visiblement épuisé.
Doté d'un talent extraordinaire, Lemieux a accompli des exploits peu communs qui ne seront peut-être jamais battus. Il est un modèle de courage et de détermination tout au long de son séjour de 12 saisons dans la Ligue nationale. Malgré les blessures et la maladie, Mario sauve la franchise des Penguins de Pittsburgh de la faillite...à deux reprises. Les Penguins n'allaient nulle part avant son arrivée en 1984. Il leur redonne un deuxième souffle et les partisans se mettent alors à faire la queue au guichet pour assister aux matchs.
En 1999, les Penguins éprouvent à nouveau des difficultés financières ma-jeures. On parle de vendre ou de déménager l'équipe dans une autre ville américaine. À cause de la très mauvaise administration des Penguins, le club se retrouve à deux doigts de la faillite et plusieurs experts croient que la fin de l'équipe est proche. Mais Mario Le Magnifique sauve l'équipe du marasme en se portant acquéreur de la franchise. Évidemment, les millions de dollars que lui doivent les Penguins l'incitent à prendre les destinées de l'équipe en main! Il devient donc le premier ancien joueur à acheter une franchise de la Ligue nationale de hockey.
Celui qui a participé à huit matchs des étoiles, remporté quatre trophées Lester B. Pearson et un trophée Bill Masterton est intronisé au Temple de la re-nommée du hockey en 1997. C'est sans aucun doute le joueur le plus talentueux que la Ligue nationale ait connu; lorsqu'il se présente en zone adverse à un contre un, il n'a pas son égal. Raymond Bourque se souvient : « Il est le plus difficile à arrêter à un contre un, il peut vous déjouer avec la rondelle, la passer entre vos patins ou tout simplement prendre un bon lancer en direction du filet. »
Sa seule faiblesse reconnue, c'est de ne pas avoir été l'ambassadeur qu'on espérait. Mario est une très grande vedette qui préfère se faire discret et on lui reproche souvent de ne pas s'impliquer et de ne pas participer aux activités de promotion du hockey auprès du public. Encore aujourd'hui, il est presque impossible d'obtenir une entrevue avec lui, car dès que sa journée de travail est terminée, il disparaît.
Jamais on ne reverra un joueur aussi complet que lui. Il pouvait changer l'allure d'une rencontre en quelques minutes seulement. S'il n'avait pas été éprouvé par des problèmes de dos et la maladie de Hodgkin, on se demande aujourd'hui si un seul record lui aurait résisté.
Tous les qualificatifs ont été employés afin de résumer la carrière de Lemieux, mais si quelqu'un devait un jour inventer un nouveau superlatif, il faudrait sans hésiter le rajouter à sa fiche. Lemieux a lui-même prouvé qu'il est non seulement un athlète magnifique, mais l'un des plus courageux qui soient. Certains disent que Wayne Gretzky est supérieur à Lemieux et placent « Super Mario » au deuxième rang derrière « La Merveille ». Quoi qu'il en soit, peu importe l'ordre que vous choisissez, il est impossible d'avoir tort. Par contre, selon moi, statistiques mises à part, un seul joueur a démontré un talent aussi marqué que Mario Lemieux: Bobby Orr.
Mais, le 8 décembre 2000 est une journée mémorable pour tous les Québécois et amateurs de hockey puisque Mario Lemieux annonce officiellement son retour au jeu après trois ans de retraite. Le propriétaire des Penguins rejoindra ses coquipiers sous peu. Il est seulement le troisième membre du Temple de la Renommée du hockey à effectuer un retour au jeu après Gordie Howe et Guy Lafleur.
Sa détermination et son courage lui permettront encore une fois de faire la pluie et le bon temps sur les patinoires. Les gardiens adverses n'ont qu'à bien se tenir.
Quelques faits marquants de sa carrière:
39 tours du chapeau en carrière.
10 matchs de 4 buts et 3 matchs de 5 buts.
Participation à 8 matchs d'étoiles.
Remporte, en 1985, le trophée Calder.
Remporte, en 1986, 1988, 1993 et 1996, le trophée Lester B. Pearson.
Remporte, en 1988, 1993 et 1996, le trophée Hart.
Remporte, en 1988, 1989, 1992, 1993, 1996 et 1997, le trophée Art Ross.
Remporte, en 1991 et 1992, le trophée Conn Smythe.
Remporte, en 1993, le trophée Bill Masterton.
2 coupes Stanley en 2 participations à la grande finale.
Son chandail numéro 66 est retiré par les Penguins de Pittsburgh.
Intronisé au Temple de la renommée du hockey en 1997.
Intronisée au Temple de la renommée de la LHJMQ en 1999.
Ce texte provient du livre "Les 100 plus grands Québécois du hockey" de Rolland Ouellette, publié aux Éditions Stanké
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Cinq buts mémorables
Mardi 24 janvier 2006 - Mario Lemieux termine sa carrière avec 690 buts à sa fiche. Quelques-uns d'entre eux ont été mémorables. En voici cinq.
1987, Coupe Canada, Copps Coliseum
Lemieux a marqué le but de la victoire contre l'ex-Union Soviétique avec 1:26 à jouer. Lemieux a capté une passe par derrière de Wayne Gretzky sur une attaque à trois contre un avec Larry Murphy avant de battre le gardien Sergei Mylnikov d'un tir dans le haut du filet. Le Canada l'a emporté 6-5.
1992, finale de la Conférence Prince de Galle contre Boston
Lemieux a intercepté une passe de Raymond Bourque avant de passer entre le défenseur et batre de vitesse Adam Oates pour déjouer le gardien Andy Moog pour le but de la victoire.
1991, finale de la coupe Stanley, Igloo de Pittsburgh
Sur une échappée, Lemieux a déjoué le gardien Jon Casey avec un tir du revers avant de tomber derrière le filet pour célébrer.
Octobre 1984, premier match de la finale au Boston Garden
Super Mario a marqué son premier but en carrière à l'occasion de sa première présence sur la patinoire dans la LNH. Il était parti de sa zone après avoir enlevé la rondelle à Raymond Bourque pour aller battre Peter Peters.
2002, Jeux olympiques de Salt Lake City, dernier match de la ronde préliminaire contre la République tchèque
Lemieux jouait malgré une douleur vive à une hanche, il a capté une longue passe de Scott Niedermayer près de la bande avant d'aller déjouer Dominik Hasek entre les jambières en route vers un match nul de 3-3.
Mardi 24 janvier 2006 - Mario Lemieux termine sa carrière avec 690 buts à sa fiche. Quelques-uns d'entre eux ont été mémorables. En voici cinq.
1987, Coupe Canada, Copps Coliseum
Lemieux a marqué le but de la victoire contre l'ex-Union Soviétique avec 1:26 à jouer. Lemieux a capté une passe par derrière de Wayne Gretzky sur une attaque à trois contre un avec Larry Murphy avant de battre le gardien Sergei Mylnikov d'un tir dans le haut du filet. Le Canada l'a emporté 6-5.
1992, finale de la Conférence Prince de Galle contre Boston
Lemieux a intercepté une passe de Raymond Bourque avant de passer entre le défenseur et batre de vitesse Adam Oates pour déjouer le gardien Andy Moog pour le but de la victoire.
1991, finale de la coupe Stanley, Igloo de Pittsburgh
Sur une échappée, Lemieux a déjoué le gardien Jon Casey avec un tir du revers avant de tomber derrière le filet pour célébrer.
Octobre 1984, premier match de la finale au Boston Garden
Super Mario a marqué son premier but en carrière à l'occasion de sa première présence sur la patinoire dans la LNH. Il était parti de sa zone après avoir enlevé la rondelle à Raymond Bourque pour aller battre Peter Peters.
2002, Jeux olympiques de Salt Lake City, dernier match de la ronde préliminaire contre la République tchèque
Lemieux jouait malgré une douleur vive à une hanche, il a capté une longue passe de Scott Niedermayer près de la bande avant d'aller déjouer Dominik Hasek entre les jambières en route vers un match nul de 3-3.
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Les grandes dates du parcours du 66
Kirk Muller (#2), Mario Lemieux (#1) et Ed Olczyk (3#) lors du repêchage amateur 1984. (Photo PC)
Mardi 24 janvier 2006 - (RDS.ca) - Voici les grandes lignes de son parcours:
Juin 1984 Sélectionné au premier rang du repêchage de la Ligue nationale par les Penguins de Pittsburgh.
11 Octobre 1984 Fait ses débuts dans la Ligue nationale à Boston. Marque un but sur son premier lancer, à sa première présence sur la patinoire, face à Pete Peeters des Bruins.
1984-1985 Remporte le Trophgée Calder après être devenu la troisième recrue dans l'histoire de la Ligue nationale à avoir amassé 100 points ou plus (43 buts, 57 passes).
1985-1986 Reçoit le prix Lester B. Pearson, remis par l'Association des joueurs de la Ligue nationale, à titre de meilleur joueur du circuit. Termine deuxième derrière Wayne Gretzky pour les points (48 buts, 93 passes pour 141 points) et pour la course au Trophée Hart.
1986-1987 Mène les Penguins au chapitre des buts (54) et des passes (53) même s'il ne joue que 63 matchs en raison d'une luxure au genou droit et d'une bronchite.
1987-1988 Remporte le Trophée Hart, remis au joueur par excellence de la Ligue nationale, et le Trophée Art Ross, remis au meilleur marqueur. Termine la saison avec 168 points (70 buts, 98 passes) et remporte de nouveau le Pearson.
1988-1989 Remporte un deuxième championnat des marqueurs consécutifs avec 199 points (85 buts, 114 passes). Établit une marque avec 13 buts en infériorité numérique. Devient le deuxième joueur, après Wayne Gretzky, à marquer 70 buts au cours de deux saisons.
1989-1990 Termine quatrième dans la Ligue nationale avec 123 points (45 buts, 78 passes) même s'il a raté 21 matchs en raison d'une hernie au dos.
11 Juillet 1990 Subit une opération pour réparer une hernie discale au dos.
1990-1991 Rate les 50 premiers matchs en raison d'une rare maladie des os, qui s'est manifestée au terme d'une infection à la suite de son opération. Remporte le Trophée Conn Smythe, remis au joueur par excellence des séries éliminatoires, amassant 44 points (16 buts, 28 passes) et menant les Penguins à une première conquête de la Coupe Stanley.
1991-1992 Se fracture la main gauche lorsque frappé par Adam Graves, des Rangers de New York, lors du deuxième match de la finale de la Division Patrick, mais revient au jeu après n'avoir raté que cinq matchs. Remporte de nouveau le Trophée Conn Smythe, amassant 34 points (16 buts, 18 passes) et menant les Penguins à un deuxième championnat consécutif.
Janvier 1993 Apprend qu'il est atteint d'une maladie lymphatique nodulaire, une forme de la maladie de Hodgkins. Subit des traitements radiothérapiques entre le 1er février et le 2 mars.
1992-1993 Ne participe qu'à 60 matchs après s'être remis de la maladie de Hodgkins. Remporte son quatrième championnat des marqueurs avec 160 points (69 buts, 91 passes). Remporte le Trophée Hart pour la deuxième fois, et remporte de nouveau le Pearson. Remporte le Trophée Masterton, remis au joueur qui a fait preuve de la plus grande persévérance et du plus grand esprit sportif en plus de son implication au hockey.
28 Juillet 1993 Subit une deuxième opération au dos en trois ans pour réparer une hernie à un muscle du dos.
1993-1994 A raté les 10 premiers matchs pour se remettre d'une blessure et un total de 58 matchs en raison de problèmes de dos.
29 Août 1994 Annonce qu'il s'absentera de la compétition en raison de la fatigue, des effets de ses traitements radiothérapiques de 1993 et qu'il ne jouera pas lors de la saison 1994-1995.
20 Juin 1995 Annonce qu'il reviendra au jeu pour la saison 1995-1996.
26 Octobre 1995 Marque son 500e but face aux Islanders de New York à son 605e match, devenant le deuxième joueur (Gretzky - 575e) à atteindre le plus rapidement le plateau.
1995-1996 Remporte un troisième Trophée Hart, devenant seulement le septième joueur à avoir accompli l'exploit au moins trois fois. Devient le quatrième joueur à remporter un cinquième championnat des marqueurs avec 161 points (69 buts, 92 passes). Mène la Ligue nationale avec 31 buts en avantage numérique, le troisième plus haut total de l'histoire de la Ligue nationale.
4 Février 1997 Marque son 600e but face aux Canucks de Vancouver à son 719e match, devenant le deuxième joueur (Gretzky - 718e) à atteindre le plus rapidement le plateau.
1996-1997 Remporte son sixième championnat des marqueurs avec 122 points (50 buts, 72 passes). Réussit une 10e saison de 100 points ou plus en carrière, n'étant devancé à ce chapitre que par Gretzky avec 15.
6 Avril 1997 Annonce qu'il se retirera de la compétition après les séries éliminatoires.
26 Avril 1997 Marque un but et amasse une passe à son dernier match dans la Ligue nationale alors que les Penguins perdent 6-3 face aux Flyers de Philadelphie et sont éliminés en cinq matchs lors de la première ronde.
3 Septembre 1997 Le groupe de Lemieux prend officiellement le contrôle de la concession des Penguins la veille de l'ouverture du camp d'entraînement. Lemieux recevra ses 26 millions dûs en paiements différés et s'entoure d'une douzaine d'investisseurs pour acheter l'équipe, qui a plus de 100 millions de dettes. Devient le premier joueur de l'ère moderne à acheter l'équipe dans laquelle il a déjà évolué.
8 Décembre 2000 Après avoir insisté pendant quatre ans à l'effet qu'il ne reviendrait plus jamais au jeu, Lemieux dit aux Penguins qu'il prévoit effectuer un retour à 35 ans. Il devrait rejoindre l'équipe à la fin du mois, devenant le premier joueur-propriétaire de l'ère moderne dans le sport professionnel aux États-Unis.
27 Décembre 2000 Lemieux effectue son retour face aux Maple Leafs de Toronto, amassant une passe sur le premier but des Penguins.
24 Janvier 2006 Lemieux annonce qu'il met un terme à sa carrière. Il a amassé 690 buts et 1033 passes pour 1723 points en 915 matchs de saison régulière, plus 76 buts et 96 passes pour 172 points en 107 matchs éliminatoires.
Kirk Muller (#2), Mario Lemieux (#1) et Ed Olczyk (3#) lors du repêchage amateur 1984. (Photo PC)
Mardi 24 janvier 2006 - (RDS.ca) - Voici les grandes lignes de son parcours:
Juin 1984 Sélectionné au premier rang du repêchage de la Ligue nationale par les Penguins de Pittsburgh.
11 Octobre 1984 Fait ses débuts dans la Ligue nationale à Boston. Marque un but sur son premier lancer, à sa première présence sur la patinoire, face à Pete Peeters des Bruins.
1984-1985 Remporte le Trophgée Calder après être devenu la troisième recrue dans l'histoire de la Ligue nationale à avoir amassé 100 points ou plus (43 buts, 57 passes).
1985-1986 Reçoit le prix Lester B. Pearson, remis par l'Association des joueurs de la Ligue nationale, à titre de meilleur joueur du circuit. Termine deuxième derrière Wayne Gretzky pour les points (48 buts, 93 passes pour 141 points) et pour la course au Trophée Hart.
1986-1987 Mène les Penguins au chapitre des buts (54) et des passes (53) même s'il ne joue que 63 matchs en raison d'une luxure au genou droit et d'une bronchite.
1987-1988 Remporte le Trophée Hart, remis au joueur par excellence de la Ligue nationale, et le Trophée Art Ross, remis au meilleur marqueur. Termine la saison avec 168 points (70 buts, 98 passes) et remporte de nouveau le Pearson.
1988-1989 Remporte un deuxième championnat des marqueurs consécutifs avec 199 points (85 buts, 114 passes). Établit une marque avec 13 buts en infériorité numérique. Devient le deuxième joueur, après Wayne Gretzky, à marquer 70 buts au cours de deux saisons.
1989-1990 Termine quatrième dans la Ligue nationale avec 123 points (45 buts, 78 passes) même s'il a raté 21 matchs en raison d'une hernie au dos.
11 Juillet 1990 Subit une opération pour réparer une hernie discale au dos.
1990-1991 Rate les 50 premiers matchs en raison d'une rare maladie des os, qui s'est manifestée au terme d'une infection à la suite de son opération. Remporte le Trophée Conn Smythe, remis au joueur par excellence des séries éliminatoires, amassant 44 points (16 buts, 28 passes) et menant les Penguins à une première conquête de la Coupe Stanley.
1991-1992 Se fracture la main gauche lorsque frappé par Adam Graves, des Rangers de New York, lors du deuxième match de la finale de la Division Patrick, mais revient au jeu après n'avoir raté que cinq matchs. Remporte de nouveau le Trophée Conn Smythe, amassant 34 points (16 buts, 18 passes) et menant les Penguins à un deuxième championnat consécutif.
Janvier 1993 Apprend qu'il est atteint d'une maladie lymphatique nodulaire, une forme de la maladie de Hodgkins. Subit des traitements radiothérapiques entre le 1er février et le 2 mars.
1992-1993 Ne participe qu'à 60 matchs après s'être remis de la maladie de Hodgkins. Remporte son quatrième championnat des marqueurs avec 160 points (69 buts, 91 passes). Remporte le Trophée Hart pour la deuxième fois, et remporte de nouveau le Pearson. Remporte le Trophée Masterton, remis au joueur qui a fait preuve de la plus grande persévérance et du plus grand esprit sportif en plus de son implication au hockey.
28 Juillet 1993 Subit une deuxième opération au dos en trois ans pour réparer une hernie à un muscle du dos.
1993-1994 A raté les 10 premiers matchs pour se remettre d'une blessure et un total de 58 matchs en raison de problèmes de dos.
29 Août 1994 Annonce qu'il s'absentera de la compétition en raison de la fatigue, des effets de ses traitements radiothérapiques de 1993 et qu'il ne jouera pas lors de la saison 1994-1995.
20 Juin 1995 Annonce qu'il reviendra au jeu pour la saison 1995-1996.
26 Octobre 1995 Marque son 500e but face aux Islanders de New York à son 605e match, devenant le deuxième joueur (Gretzky - 575e) à atteindre le plus rapidement le plateau.
1995-1996 Remporte un troisième Trophée Hart, devenant seulement le septième joueur à avoir accompli l'exploit au moins trois fois. Devient le quatrième joueur à remporter un cinquième championnat des marqueurs avec 161 points (69 buts, 92 passes). Mène la Ligue nationale avec 31 buts en avantage numérique, le troisième plus haut total de l'histoire de la Ligue nationale.
4 Février 1997 Marque son 600e but face aux Canucks de Vancouver à son 719e match, devenant le deuxième joueur (Gretzky - 718e) à atteindre le plus rapidement le plateau.
1996-1997 Remporte son sixième championnat des marqueurs avec 122 points (50 buts, 72 passes). Réussit une 10e saison de 100 points ou plus en carrière, n'étant devancé à ce chapitre que par Gretzky avec 15.
6 Avril 1997 Annonce qu'il se retirera de la compétition après les séries éliminatoires.
26 Avril 1997 Marque un but et amasse une passe à son dernier match dans la Ligue nationale alors que les Penguins perdent 6-3 face aux Flyers de Philadelphie et sont éliminés en cinq matchs lors de la première ronde.
3 Septembre 1997 Le groupe de Lemieux prend officiellement le contrôle de la concession des Penguins la veille de l'ouverture du camp d'entraînement. Lemieux recevra ses 26 millions dûs en paiements différés et s'entoure d'une douzaine d'investisseurs pour acheter l'équipe, qui a plus de 100 millions de dettes. Devient le premier joueur de l'ère moderne à acheter l'équipe dans laquelle il a déjà évolué.
8 Décembre 2000 Après avoir insisté pendant quatre ans à l'effet qu'il ne reviendrait plus jamais au jeu, Lemieux dit aux Penguins qu'il prévoit effectuer un retour à 35 ans. Il devrait rejoindre l'équipe à la fin du mois, devenant le premier joueur-propriétaire de l'ère moderne dans le sport professionnel aux États-Unis.
27 Décembre 2000 Lemieux effectue son retour face aux Maple Leafs de Toronto, amassant une passe sur le premier but des Penguins.
24 Janvier 2006 Lemieux annonce qu'il met un terme à sa carrière. Il a amassé 690 buts et 1033 passes pour 1723 points en 915 matchs de saison régulière, plus 76 buts et 96 passes pour 172 points en 107 matchs éliminatoires.
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Concert d'éloges pour Super Mario
Mardi 24 janvier 2006 - MONTREAL (PC) - Une triste journée pour le hockey.
C'est ainsi que Daniel Brière, un compatriote québécois et admirateur avoué, a décrit la retraite de Mario Lemieux mardi. "C'est une grosse perte pour les joueurs et pour la LNH. Il était encore une grande attraction partout où il passait", a encore dit l'attaquant des Sabres de Buffalo. "Je sais que pour moi, affronter Mario a toujours été spécial. Les deux matchs les plus importants de ma carrière ont été mes premiers contre Mario et Wayne Gretzky."
D'autres Québécois ne se sont pas faits prier pour commenter l'annonce de la retraite de ce joueur d'exception, la réponse à Wayne Gretzky, qui a été encore plus apprécié chez nous.
"Ce n'est pas une surprise qu'il annonce sa retraite avec toutes ces blessures et sa condition cardiaque, a déclaré Vincent Damphousse, lui-même retraité depuis peu. C'a été difficile pour lui mais il a eu une grande carrière. Il laisse un grand vide dans la LNH.
"Le temps était venu pour lui de passer le flambeau", a ajouté l'ancien joueur du Canadien qui a aussi été un coéquipier de Lemieux avec les Voisins de Laval dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec, témoin de sa saison record de 282 points en 70 rencontres à l'âge de 18 ans.
"Il a obtenu quatre points par match. J'étais sur le banc à le surveiller et ce qu'il réussissait était incroyable."
"Il a été une de mes idoles pendant des années, a indiqué Vincent Lecavalier. Au Québec, nous le suivions tous."
"J'ai grandi en regardant les Nordiques de Québec, mais j'ai toutes les vidéos de Mario Lemieux à la maison", a révélé Simon Gagné, qui a eu la chance de gagner une médaille d'or avec lui à Salt Lake City en 2002.
"Je vais me rappeler ce précieux souvenir toute ma vie. Pour moi, Gretzky et lui sont les deux plus grands joueurs et je pourrai dire à ma retraite que j'ai joué avec un des deux."
"On entend toujours dire que lorsqu'un joueur fait partie d'Equipe Canada il doit laisser son ego à la porte du vestiaire, et dans son cas, il n'y avait pas du tout de 'moi'. Il était un vrai leader", a quant à lui déclaré Pat Quinn, qui était l'entraîneur de Lemieux à Salt Lake City.
Gretzky et Orr
Gretzky a lui aussi relevé que Lemieux se retire au moment où d'autres superstars comme Alexander Ovechkin et Sidney Crosby font leur entrée mais il a ajouté que personne ne pourra remplacer le no 66.
"Mario est un grand joueur de hockey et une bonne personne, a-t-il constaté. Il a fait tellement pour son sport. Il avait une portée incroyable. Il était gros et fort, il jouait avec intelligence et il avait des mains incroyablement souples.
"Il avait aussi tellement de grâce. Il va manquer à son sport. Mais je suis certain qu'il va demeurer impliqué pour longtemps encore."
Bobby Orr a été un joueur du niveau de Gretzky et Lemieux et les amateurs de hockey vont discuter longtemps lequel aura été le meilleur.
"Le hockey a quelques formidables jeunes vedettes mais de là à dire qu'un d'entre eux deviendra un Wayne ou un Mario..., a-t-il fait valoir à son tour. Ces deux-là ont été de grands ambassadeurs aussi bien sur la patinoire qu'à l'extérieur.
Crosby et Roenick
Crosby, qui demeure toujours chez Lemieux à Pittsburgh, a tenu à remercier celui-ci pour tout ce qu'il a fait pour lui même si les deux n'auront finalement pas joué souvent ensemble.
"Il m'a appris beaucoup, a-t-il déclaré sur TSN. Il était vraiment présent et il s'est réellement engagé à m'aider, ce qui veut dire beaucoup. J'ai été très fortuné."
Lemieux, qui a reçu des éloges de partout, n'aura pas inspiré que de jeunes Québécois.
R. J. Umberger, une recrue des Flyers de Philadelphie qui vient de Pittsburgh, raconte: "J'ai dit à mes parents un jour que je voulais essayer de patiner. J'ai grandi en regardant les matchs des Penguins et en le voyant jouer. J'aurais dû devenir un joueur de baseball, que je pratiquais depuis que j'avais trois ans, ou de football, mais Mario m'a fait choisir le hockey."
Un autre Américain, Jeremy Roenick, a aussi été grandement marqué par Lemieux.
"Je suis très déçu, a déclaré le joueur originaire de Boston. Je suis le plus grand fan de Mario. Jouer contre lui..., son leadership, sa personnalité, son talent..., il incarne tout ce qu'est un véritable professionnel. Il a beaucoup de classe et traite tout le monde de la même façon.
"Son retour au jeu fructueux après avoir été victime de la maladie de Hodgkin, combien de personnes auraient pu faire la même chose? C'est du jamais vu comme talent et volonté."
Mardi 24 janvier 2006 - MONTREAL (PC) - Une triste journée pour le hockey.
C'est ainsi que Daniel Brière, un compatriote québécois et admirateur avoué, a décrit la retraite de Mario Lemieux mardi. "C'est une grosse perte pour les joueurs et pour la LNH. Il était encore une grande attraction partout où il passait", a encore dit l'attaquant des Sabres de Buffalo. "Je sais que pour moi, affronter Mario a toujours été spécial. Les deux matchs les plus importants de ma carrière ont été mes premiers contre Mario et Wayne Gretzky."
D'autres Québécois ne se sont pas faits prier pour commenter l'annonce de la retraite de ce joueur d'exception, la réponse à Wayne Gretzky, qui a été encore plus apprécié chez nous.
"Ce n'est pas une surprise qu'il annonce sa retraite avec toutes ces blessures et sa condition cardiaque, a déclaré Vincent Damphousse, lui-même retraité depuis peu. C'a été difficile pour lui mais il a eu une grande carrière. Il laisse un grand vide dans la LNH.
"Le temps était venu pour lui de passer le flambeau", a ajouté l'ancien joueur du Canadien qui a aussi été un coéquipier de Lemieux avec les Voisins de Laval dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec, témoin de sa saison record de 282 points en 70 rencontres à l'âge de 18 ans.
"Il a obtenu quatre points par match. J'étais sur le banc à le surveiller et ce qu'il réussissait était incroyable."
"Il a été une de mes idoles pendant des années, a indiqué Vincent Lecavalier. Au Québec, nous le suivions tous."
"J'ai grandi en regardant les Nordiques de Québec, mais j'ai toutes les vidéos de Mario Lemieux à la maison", a révélé Simon Gagné, qui a eu la chance de gagner une médaille d'or avec lui à Salt Lake City en 2002.
"Je vais me rappeler ce précieux souvenir toute ma vie. Pour moi, Gretzky et lui sont les deux plus grands joueurs et je pourrai dire à ma retraite que j'ai joué avec un des deux."
"On entend toujours dire que lorsqu'un joueur fait partie d'Equipe Canada il doit laisser son ego à la porte du vestiaire, et dans son cas, il n'y avait pas du tout de 'moi'. Il était un vrai leader", a quant à lui déclaré Pat Quinn, qui était l'entraîneur de Lemieux à Salt Lake City.
Gretzky et Orr
Gretzky a lui aussi relevé que Lemieux se retire au moment où d'autres superstars comme Alexander Ovechkin et Sidney Crosby font leur entrée mais il a ajouté que personne ne pourra remplacer le no 66.
"Mario est un grand joueur de hockey et une bonne personne, a-t-il constaté. Il a fait tellement pour son sport. Il avait une portée incroyable. Il était gros et fort, il jouait avec intelligence et il avait des mains incroyablement souples.
"Il avait aussi tellement de grâce. Il va manquer à son sport. Mais je suis certain qu'il va demeurer impliqué pour longtemps encore."
Bobby Orr a été un joueur du niveau de Gretzky et Lemieux et les amateurs de hockey vont discuter longtemps lequel aura été le meilleur.
"Le hockey a quelques formidables jeunes vedettes mais de là à dire qu'un d'entre eux deviendra un Wayne ou un Mario..., a-t-il fait valoir à son tour. Ces deux-là ont été de grands ambassadeurs aussi bien sur la patinoire qu'à l'extérieur.
Crosby et Roenick
Crosby, qui demeure toujours chez Lemieux à Pittsburgh, a tenu à remercier celui-ci pour tout ce qu'il a fait pour lui même si les deux n'auront finalement pas joué souvent ensemble.
"Il m'a appris beaucoup, a-t-il déclaré sur TSN. Il était vraiment présent et il s'est réellement engagé à m'aider, ce qui veut dire beaucoup. J'ai été très fortuné."
Lemieux, qui a reçu des éloges de partout, n'aura pas inspiré que de jeunes Québécois.
R. J. Umberger, une recrue des Flyers de Philadelphie qui vient de Pittsburgh, raconte: "J'ai dit à mes parents un jour que je voulais essayer de patiner. J'ai grandi en regardant les matchs des Penguins et en le voyant jouer. J'aurais dû devenir un joueur de baseball, que je pratiquais depuis que j'avais trois ans, ou de football, mais Mario m'a fait choisir le hockey."
Un autre Américain, Jeremy Roenick, a aussi été grandement marqué par Lemieux.
"Je suis très déçu, a déclaré le joueur originaire de Boston. Je suis le plus grand fan de Mario. Jouer contre lui..., son leadership, sa personnalité, son talent..., il incarne tout ce qu'est un véritable professionnel. Il a beaucoup de classe et traite tout le monde de la même façon.
"Son retour au jeu fructueux après avoir été victime de la maladie de Hodgkin, combien de personnes auraient pu faire la même chose? C'est du jamais vu comme talent et volonté."
C'est bobépine ou bépine SVP