Quatre autres fondeurs suspendus
Vendredi 10 février 2006 - SESTRIERES (Italie), (AFP) - La Fédération internationale de ski (FIS) a annoncé vendredi que quatre autres fondeurs avaient été interdits de course durant cinq jours pour un "taux d'hémoglobine trop élevé", à deux jours de la première course des jeux Olympiques de Turin.
La veille, huit fondeurs avaient écopé de la même interdiction pour les mêmes raisons.
Les quatre nouveaux fondeurs concernés sont: les Russes Nikolaï Pankratov et Pavel Korosteljev, le Croate Alen Abramovic et l'Ethiopien Robel Teklemariam.
Comme la veille, la FIS précise que ces interdictions "ne sont pas des sanctions", mais ont pour but "de protéger la santé des athlètes".
L'interdiction de course entrant en vigueur le jour du contrôle, ces quatre fondeurs ne pourront participer ni à la poursuite dimanche, ni au sprint par équipe mardi.
Depuis trois jours, l'ensemble des athlètes engagés aux JO en ski de fond et en combiné nordique font l'objet d'un contrôle sanguin destiné à déterminer leur hématocrite.
A la suite de ces contrôles sanguins, les cas litigieux sont envoyés au Comité international olympique (CIO) et à l'Agence mondiale antidopage (AMA) pour qu'un contrôle antidopage effectif soit pratiqué au laboratoire accrédité de Turin, selon le secrétaire général de la FIS, Sarah Lewis.
Jeudi soir, la FIS avait annoncé avoir interdit de course trois fondeuses et cinq fondeurs: l'Allemande Evi Sachenbacher, championne olympique 2002 avec le relais 4x5 km, le Français Jean-Marc Gaillard, le Canadien Sean Crooks, les Bélarusses Sergey Dalidovich et Aleksandr Lazutkin, la Russe Natalia Matveeva, et les Américains Kikkan Randall et Leif Zimmermann.
Ces huit athlètes ne manqueront que la poursuite, mais la Fédération allemande a saisi vendredi en référé le Tribunal arbitral du sport (TAS) afin que Sachenbacher puisse courir dimanche. Le TAS doit se prononcer dans les 24 heures.
Les Olympiques...nouvelle en vrac
Le Canada anticipe des médailles dès le premier week-end
Jim Morris
Presse Canadienne
Sestrière, Italie
Il ne devrait pas falloir attendre trop longtemps avant de célébrer les premières médailles olympiques du Canada alors que les compétitions commencent en fin de semaine aux Jeux olympiques de Turin.
La fondeuse Beckie Scott, la spécialiste des bosses Jennifer Heil et la patineuse de vitesse Cindy Klassen pourraient toutes grimper sur la plus haute marche du podium alors que les athlètes canadiens entament leur quête d'au moins 25 médailles et tenteront de classer leur pays parmi les trois premières nations au classement des médailles à ces Jeux.
Klassen croisera le fer avec l'Allemande Anni Friesinger, dimanche, dans l'épreuve du 3000 mètres.
«Notre rivalité cette saison nous a permis d'atteindre de nouveaux niveaux d'excellence», a commenté Klassen.
Une autre Allemande, Claudia Pechstein, se veut l'olympienne de son pays à avoir connu le plus de succès aux Jeux d'hiver avec sept médailles — dont quatre d'or. La Néerlandaise Renate Groenenwold et la recrue tchèque Martina Sablikova font figure de négligées dans cette épreuve.
Klassen compte aborder l'épreuve avec une attitude détendue.
«Quand je fais un retour en arrière sur notre saison et les progrès de notre équipe, nous avons eu tellement de plaisir ensemble, a confié la patineuse de 26 ans de Winnipeg. Je ne veux pas perdre cette sensation. Je ne veux pas aborder les courses en pensant que je dois absolument bien faire.
«Je veux seulement savourer le moment présent. C'est quand j'ai du plaisir que je patine le mieux.»
Klassen a remporté la médaille de bronze au 3000 mètres aux Jeux de Salt Lake City en 2002. Dans les quatre épreuves sur cette distance en Coupe du monde cette saison, elle compte deux victoires, une deuxième position et une troisième place. Sa deuxième position a été acquise lors de la course pré-olympique à Turin.
Les autres Canadiennes inscrites au 3000 mètres sont Clara Hughes de Glen Sutton et Kristina Groves d'Ottawa.
Heil, championne de la Coupe du monde des bosses ces deux dernières années, pourrait décrocher la première médaille du Canada, samedi après-midi.
La Montréalaise d'adoption de 22 ans avait raté le podium de très peu en 2002.
«J'ai plus d'expérience maintenant, a-t-elle précisé. J'avais seulement 18 ans (à Salt Lake City) et je n'avais pas eu beaucoup de temps pour me préparer.
«J'ai fait tout ce que je peux au cours des trois dernières années pour me préparer le mieux possible et pour me retrouver en position de réaliser une bonne performance. J'ai fait preuve de beaucoup de régularité sur le circuit de la Coupe du monde. Je suis en paix parce que je sais que j'ai fait tout ce que je peux.»
Elle devra faire face à la concurrence de la Norvégienne Kari Traa, champion olympique en titre, et de l'Américaine Shannon Bahrke, médaillée d'argent à Salt Lake City.
Les autres Canadiennes inscrites à l'épreuve sont Stéphanie St-Pierre, de Victoriaville, Audrey Robichaud, de Val-Bélair, et Kristi Richards, de Summerland, C.-B.
Scott, de Vermilion, en Alberta, a brillé cette saison et elle est désireuse de défendre avec succès sa médaille d'or dans la poursuite 15 kilomètres.
«Je pense que le processus par lequel elle a dû passer pour devenir médaillée d'or l'a rendue plus forte comme athlète, a mentionné son entraîneur Dave Wood.
«Elle est capable de lutter pour une place sur le podium dans toutes les épreuves.»
Scott, âgée de 31 ans, s'était classée troisième dans l'épreuve à Salt Lake City mais elle avait finalement mérité l'or lorsque les deux Russes qui ont terminé devant elle ont échoué un test antidopage.
Cette année, Scott a remporté trois épreuves de la Coupe du monde — dont deux fois la poursuite 7,5 km en Allemagne avant les Jeux — et elle a mérité cinq podiums.
Jim Morris
Presse Canadienne
Sestrière, Italie
Il ne devrait pas falloir attendre trop longtemps avant de célébrer les premières médailles olympiques du Canada alors que les compétitions commencent en fin de semaine aux Jeux olympiques de Turin.
La fondeuse Beckie Scott, la spécialiste des bosses Jennifer Heil et la patineuse de vitesse Cindy Klassen pourraient toutes grimper sur la plus haute marche du podium alors que les athlètes canadiens entament leur quête d'au moins 25 médailles et tenteront de classer leur pays parmi les trois premières nations au classement des médailles à ces Jeux.
Klassen croisera le fer avec l'Allemande Anni Friesinger, dimanche, dans l'épreuve du 3000 mètres.
«Notre rivalité cette saison nous a permis d'atteindre de nouveaux niveaux d'excellence», a commenté Klassen.
Une autre Allemande, Claudia Pechstein, se veut l'olympienne de son pays à avoir connu le plus de succès aux Jeux d'hiver avec sept médailles — dont quatre d'or. La Néerlandaise Renate Groenenwold et la recrue tchèque Martina Sablikova font figure de négligées dans cette épreuve.
Klassen compte aborder l'épreuve avec une attitude détendue.
«Quand je fais un retour en arrière sur notre saison et les progrès de notre équipe, nous avons eu tellement de plaisir ensemble, a confié la patineuse de 26 ans de Winnipeg. Je ne veux pas perdre cette sensation. Je ne veux pas aborder les courses en pensant que je dois absolument bien faire.
«Je veux seulement savourer le moment présent. C'est quand j'ai du plaisir que je patine le mieux.»
Klassen a remporté la médaille de bronze au 3000 mètres aux Jeux de Salt Lake City en 2002. Dans les quatre épreuves sur cette distance en Coupe du monde cette saison, elle compte deux victoires, une deuxième position et une troisième place. Sa deuxième position a été acquise lors de la course pré-olympique à Turin.
Les autres Canadiennes inscrites au 3000 mètres sont Clara Hughes de Glen Sutton et Kristina Groves d'Ottawa.
Heil, championne de la Coupe du monde des bosses ces deux dernières années, pourrait décrocher la première médaille du Canada, samedi après-midi.
La Montréalaise d'adoption de 22 ans avait raté le podium de très peu en 2002.
«J'ai plus d'expérience maintenant, a-t-elle précisé. J'avais seulement 18 ans (à Salt Lake City) et je n'avais pas eu beaucoup de temps pour me préparer.
«J'ai fait tout ce que je peux au cours des trois dernières années pour me préparer le mieux possible et pour me retrouver en position de réaliser une bonne performance. J'ai fait preuve de beaucoup de régularité sur le circuit de la Coupe du monde. Je suis en paix parce que je sais que j'ai fait tout ce que je peux.»
Elle devra faire face à la concurrence de la Norvégienne Kari Traa, champion olympique en titre, et de l'Américaine Shannon Bahrke, médaillée d'argent à Salt Lake City.
Les autres Canadiennes inscrites à l'épreuve sont Stéphanie St-Pierre, de Victoriaville, Audrey Robichaud, de Val-Bélair, et Kristi Richards, de Summerland, C.-B.
Scott, de Vermilion, en Alberta, a brillé cette saison et elle est désireuse de défendre avec succès sa médaille d'or dans la poursuite 15 kilomètres.
«Je pense que le processus par lequel elle a dû passer pour devenir médaillée d'or l'a rendue plus forte comme athlète, a mentionné son entraîneur Dave Wood.
«Elle est capable de lutter pour une place sur le podium dans toutes les épreuves.»
Scott, âgée de 31 ans, s'était classée troisième dans l'épreuve à Salt Lake City mais elle avait finalement mérité l'or lorsque les deux Russes qui ont terminé devant elle ont échoué un test antidopage.
Cette année, Scott a remporté trois épreuves de la Coupe du monde — dont deux fois la poursuite 7,5 km en Allemagne avant les Jeux — et elle a mérité cinq podiums.