Premier de dopage :
Une Russe en Biathlon :
Olga Pyleva, deuxième au 15 km en biathlon lundi, a subi un contrôle antidopage positif.
Elle doit incesament rendre sa médaille d'argent.
dopage
Médaillée d'argent dopée
Jeudi 16 février 2006 - TURIN (AP) - La Russe Olga Pyleva, médaillée d'argent du biathlon 15 kilomètres des Jeux olympiques de Turin, a été contrôlée positive et suspendue, a annoncé jeudi le CIO.
Pyleva est la première athlète contrôlée positive à une substance interdite à Turin.
La Russe n'a pas pu prendre jeudi le départ du sprint 7,5 kilomètres, où elle pouvait briguer une médaille. Elle avait remporté une médaille d'or et une médaille de bronze aux Jeux olympiques de Salt Lake City en 2002.
"Le CIO a suspendu à titre provisoire l'athlète pour un problème disciplinaire", a déclaré la porte-parole du CIO, Giselle Davies.
Pylova a été contrôlée positive au carphédon, un stimulant, a déclaré Nikolai Durmanov, le président de la commission antidopage russe. Il a affirmé qu'un médecin qui a soigné la biathlète pour un problème de cheville au mois de janvier lui avait prescrit un médicament ne mentionnant pas le carphédon dans ses ingrédients.
"C'est à 100 pour cent une erreur du médecin", a déclaré Durmanov.
Une commission du CIO sera formée pour entendre Pyleva dans cette affaire. Si elle est reconnue coupable de dopage, elle sera exclue des Jeux et déchue de sa médaille d'argent remportée dans le 15 kilomètres devant l'Allemande Martina Glagow, qui montera alors sur la deuxième marche du podium. Albina Akhatova, compatriote de Pyleva, qui avait terminé quatrième, se verrait attribuer le bronze.
"C'est une mauvaise chose quand quelqu'un est contrôlé positif, mais c'est une bonne chose de l'attraper", a commenté le patron de l'agence mondiale antidopage, Dick Pound.
Le président de la fédération russe de biathlon, Alexander Tikhonov, a déclaré que ses athlètes avaient été avertis à plusieurs reprises d'utiliser uniquement les médicaments approuvés par les médecins de l'équipe.
"Je ne sais absolument pas d'où vient ce docteur qui a soigné la blessure au pied de Pyleva", a-t-il déclaré à l'agence de presse Itar-Tass.
Tikhonov a ajouté que Pyleva avait utilisé une substance "innocente" destinée à accélérer sa guérison et non pas à améliorer ses performances.
"Je ne sais pas dans quelle mesure leur défense est crédible, mais ça n'a pas d'importance", a commenté Pound. "C'est ce qu'il y a dans son organisme qui compte."
Le CIO a annoncé avoir effectué 380 contrôles antidopage depuis l'ouverture du village des athlètes le 31 janvier.
Pyleva est la première athlète prise dans les mailles du programme antidopage du CIO, le plus rigoureux depuis la création des Jeux d'hiver. Un total de 1.200 contrôles doivent être effectués à Turin, soit une hausse de 72 pour cent par rapport à Salt Lake City, où sept cas de dopage avaient été enregistrés.
Un spécialiste brésilien de bobsleigh, contrôlé positif à un stéroïde interdit avant le début des Jeux, a été le premier athlète renvoyé chez lui. Armando dos Santos, un ancien lanceur de marteau, a été contrôlé positif à la nandrolone au mois de janvier.
Pound soupçonneux
Avant le début des épreuves, 12 fondeurs ont été suspendus cinq jours en raison de taux d'hémoglobine trop élevés. Sept d'entre eux ont depuis été autorisés à s'aligner en compétition mais le Bélarusse Sergei Dolidovich a de nouveau été suspendu pour cinq jours mardi en raison d'un taux trop élevé.
Un taux d'hémoglobine élevé peut découler notamment d'une simple déshydratation ou d'un long séjour en altitude. Mais il peut également indiquer un dopage sanguin à base d'hémoglobine de synthèse ou de transfusions destinées à augmenter l'oxygène dans les muscles.
Pound s'est interrogé sur la signification des résultats des contrôles des taux d'hémoglobine et a déclaré que l'AMA allait mettre sur pied une réunion d'experts après les Jeux pour passer en revue le système dans son ensemble.
"Il y a trop de coïncidences", a-t-il dit. "Quelles sont les probabilités pour que 12 personnes en bonne santé, deux jours avant les Jeux olympiques, aient ces taux naturellement? Vous devez vous dire: 'Il y a quelque chose qui cloche."'
Olga Puyleva en bref
Nom: Pyleva
Prénom: Olga
Date de naissance: 7 juillet 1975
Lieu de naissance: Krasnoyarsk (Russie)
Nationalité: russe
Taille: 1,64 m
Poids: 57 kg
Sport/discipline: biathlon
Palmarès
Jeux Olympiques :
15 km: 2e (2006)
Sprint: 8e (2002)
Poursuite: 1re (2002)
Epreuve individuelle: 2e (2006), 4e (2002)
Relais: 3e (2002)
Championnats du monde :
Poursuite: 4e (2001, 2005)
Epreuve individuelle: 1re (2004), 6e (2005)
Relais: 1re (2000, 2001, 2005), 2e (2004)
Mixte relais: 1re (2005)
Départ en ligne: 2e (2002)
Coupe du monde (JO et Mondiaux inclus) :
Classement général : 2e (2004), 3e (2005), 4e (2002), 7e (2001), 10e (2003)
21 victoires (10 en individuel, 11 en relais) - fin saison 2005
Championne du monde juniors de ski de fond (1995)
Jeudi 16 février 2006 - TURIN (AP) - La Russe Olga Pyleva, médaillée d'argent du biathlon 15 kilomètres des Jeux olympiques de Turin, a été contrôlée positive et suspendue, a annoncé jeudi le CIO.
Pyleva est la première athlète contrôlée positive à une substance interdite à Turin.
La Russe n'a pas pu prendre jeudi le départ du sprint 7,5 kilomètres, où elle pouvait briguer une médaille. Elle avait remporté une médaille d'or et une médaille de bronze aux Jeux olympiques de Salt Lake City en 2002.
"Le CIO a suspendu à titre provisoire l'athlète pour un problème disciplinaire", a déclaré la porte-parole du CIO, Giselle Davies.
Pylova a été contrôlée positive au carphédon, un stimulant, a déclaré Nikolai Durmanov, le président de la commission antidopage russe. Il a affirmé qu'un médecin qui a soigné la biathlète pour un problème de cheville au mois de janvier lui avait prescrit un médicament ne mentionnant pas le carphédon dans ses ingrédients.
"C'est à 100 pour cent une erreur du médecin", a déclaré Durmanov.
Une commission du CIO sera formée pour entendre Pyleva dans cette affaire. Si elle est reconnue coupable de dopage, elle sera exclue des Jeux et déchue de sa médaille d'argent remportée dans le 15 kilomètres devant l'Allemande Martina Glagow, qui montera alors sur la deuxième marche du podium. Albina Akhatova, compatriote de Pyleva, qui avait terminé quatrième, se verrait attribuer le bronze.
"C'est une mauvaise chose quand quelqu'un est contrôlé positif, mais c'est une bonne chose de l'attraper", a commenté le patron de l'agence mondiale antidopage, Dick Pound.
Le président de la fédération russe de biathlon, Alexander Tikhonov, a déclaré que ses athlètes avaient été avertis à plusieurs reprises d'utiliser uniquement les médicaments approuvés par les médecins de l'équipe.
"Je ne sais absolument pas d'où vient ce docteur qui a soigné la blessure au pied de Pyleva", a-t-il déclaré à l'agence de presse Itar-Tass.
Tikhonov a ajouté que Pyleva avait utilisé une substance "innocente" destinée à accélérer sa guérison et non pas à améliorer ses performances.
"Je ne sais pas dans quelle mesure leur défense est crédible, mais ça n'a pas d'importance", a commenté Pound. "C'est ce qu'il y a dans son organisme qui compte."
Le CIO a annoncé avoir effectué 380 contrôles antidopage depuis l'ouverture du village des athlètes le 31 janvier.
Pyleva est la première athlète prise dans les mailles du programme antidopage du CIO, le plus rigoureux depuis la création des Jeux d'hiver. Un total de 1.200 contrôles doivent être effectués à Turin, soit une hausse de 72 pour cent par rapport à Salt Lake City, où sept cas de dopage avaient été enregistrés.
Un spécialiste brésilien de bobsleigh, contrôlé positif à un stéroïde interdit avant le début des Jeux, a été le premier athlète renvoyé chez lui. Armando dos Santos, un ancien lanceur de marteau, a été contrôlé positif à la nandrolone au mois de janvier.
Pound soupçonneux
Avant le début des épreuves, 12 fondeurs ont été suspendus cinq jours en raison de taux d'hémoglobine trop élevés. Sept d'entre eux ont depuis été autorisés à s'aligner en compétition mais le Bélarusse Sergei Dolidovich a de nouveau été suspendu pour cinq jours mardi en raison d'un taux trop élevé.
Un taux d'hémoglobine élevé peut découler notamment d'une simple déshydratation ou d'un long séjour en altitude. Mais il peut également indiquer un dopage sanguin à base d'hémoglobine de synthèse ou de transfusions destinées à augmenter l'oxygène dans les muscles.
Pound s'est interrogé sur la signification des résultats des contrôles des taux d'hémoglobine et a déclaré que l'AMA allait mettre sur pied une réunion d'experts après les Jeux pour passer en revue le système dans son ensemble.
"Il y a trop de coïncidences", a-t-il dit. "Quelles sont les probabilités pour que 12 personnes en bonne santé, deux jours avant les Jeux olympiques, aient ces taux naturellement? Vous devez vous dire: 'Il y a quelque chose qui cloche."'
Olga Puyleva en bref
Nom: Pyleva
Prénom: Olga
Date de naissance: 7 juillet 1975
Lieu de naissance: Krasnoyarsk (Russie)
Nationalité: russe
Taille: 1,64 m
Poids: 57 kg
Sport/discipline: biathlon
Palmarès
Jeux Olympiques :
15 km: 2e (2006)
Sprint: 8e (2002)
Poursuite: 1re (2002)
Epreuve individuelle: 2e (2006), 4e (2002)
Relais: 3e (2002)
Championnats du monde :
Poursuite: 4e (2001, 2005)
Epreuve individuelle: 1re (2004), 6e (2005)
Relais: 1re (2000, 2001, 2005), 2e (2004)
Mixte relais: 1re (2005)
Départ en ligne: 2e (2002)
Coupe du monde (JO et Mondiaux inclus) :
Classement général : 2e (2004), 3e (2005), 4e (2002), 7e (2001), 10e (2003)
21 victoires (10 en individuel, 11 en relais) - fin saison 2005
Championne du monde juniors de ski de fond (1995)
C'est bobépine ou bépine SVP
Qu'est ce que le carphédon?
Jeudi 16 février 2006 - TURIN (AFP) - Le carphédon, substance à laquelle la biathlète russe Olga Pyleva a été contrôlée positive, est un stimulant proche des amphétamines, inscrit sur la liste des produits interdits par le Comité international olympique (CIO) depuis 1998 mais rarement révélé par les contrôles antidopage.
Le carphédon est un dérivé du Piracetam (médicament qui agit sur les capacités cérébrales, notamment chez les sujets âgés). Il agit sur l'endurance et augmente la résistance au froid.
Jusqu'au contrôle positif de Pyleva, annoncé jeudi aux Jeux de Turin, cinq sportifs seulement avaient été convaincus de dopage à cette substance, deux en 1998, deux en 2002, le dernier en date étant le coureur cycliste allemand Danilo Hondo en 2005.
A l'époque, le médecin de l'équipe Gerolsteiner Ernst Jakob, avait expliqué que le carphédon "avait été développé en Russie dans les années 90", très probablement en vue d'une utilisation pour les sportifs et les militaires en mission à l'image du Bromantan, produit auquel quatre Russes avaient été contrôlés positif lors des JO d'été 1996 à Atlanta.
Le carphédon est un stimulant créé de toutes pièces, sans application dans le domaine médical, qui possède une structure proche de celle des amphétamines. Il n'est donc pas disponible dans le commerce et est accessible seulement sur internet.
Repéré pour la première fois en 1997 lors d'un contrôle, interdit l'année suivante par le CIO, il est inscrit sur la liste 2006 des produits interdits par l'Agence mondiale antidopage (AMA) au même titre que la cocaïne et l'éphédrine.
Jeudi 16 février 2006 - TURIN (AFP) - Le carphédon, substance à laquelle la biathlète russe Olga Pyleva a été contrôlée positive, est un stimulant proche des amphétamines, inscrit sur la liste des produits interdits par le Comité international olympique (CIO) depuis 1998 mais rarement révélé par les contrôles antidopage.
Le carphédon est un dérivé du Piracetam (médicament qui agit sur les capacités cérébrales, notamment chez les sujets âgés). Il agit sur l'endurance et augmente la résistance au froid.
Jusqu'au contrôle positif de Pyleva, annoncé jeudi aux Jeux de Turin, cinq sportifs seulement avaient été convaincus de dopage à cette substance, deux en 1998, deux en 2002, le dernier en date étant le coureur cycliste allemand Danilo Hondo en 2005.
A l'époque, le médecin de l'équipe Gerolsteiner Ernst Jakob, avait expliqué que le carphédon "avait été développé en Russie dans les années 90", très probablement en vue d'une utilisation pour les sportifs et les militaires en mission à l'image du Bromantan, produit auquel quatre Russes avaient été contrôlés positif lors des JO d'été 1996 à Atlanta.
Le carphédon est un stimulant créé de toutes pièces, sans application dans le domaine médical, qui possède une structure proche de celle des amphétamines. Il n'est donc pas disponible dans le commerce et est accessible seulement sur internet.
Repéré pour la première fois en 1997 lors d'un contrôle, interdit l'année suivante par le CIO, il est inscrit sur la liste 2006 des produits interdits par l'Agence mondiale antidopage (AMA) au même titre que la cocaïne et l'éphédrine.
C'est bobépine ou bépine SVP
Vaste opération chez les athlètes autrichiens
La police italienne a mené une vaste opération antidopage visant les athlètes autrichiens de biathlon et de ski de fond, samedi, à San Sicario.
Une série de perquisitions, menées par une vingtaine de policiers, ont eu lieu dans une villa située à l'écart du centre-ville, mais aucun produit n'aurait été trouvé.
Les responsables autrichiens ont été avares de commentaires jusqu'à présent. Le chargé de communications de la délégation, Raimund Fabi, a déclaré « qu'il s'est passé quelque chose, mais je n'en sais pas plus ».
Christian Dumont, directeur des équipes françaises de biathlon, a quant à lui indiqué que les délégations ont été prévenues que des opérations de ce genre étaient possibles. En Italie, le dopage relève du Code criminel et les athlètes reconnus coupables risquent l'emprisonnement.
En outre, le Comité international olympique a confirmé avoir mené des contrôles inopinés hors compétition sur certains membres des équipes autrichiennes de ski de fond et de biathlon. Les noms des athlètes testés n'ont pas été dévoilés.
Le CIO aurait été informé par l'Agence mondiale antidopage de la présence de Walter Mayer dans une résidence privée occupée par les délégations. Mayer, ancien entraîneur des fondeurs autrichiens, est banni des Jeux olympiques jusqu'en 2010 après avoir été mêlé à une histoire de dopage en 2002 à Salt Lake City.
La police italienne a mené une vaste opération antidopage visant les athlètes autrichiens de biathlon et de ski de fond, samedi, à San Sicario.
Une série de perquisitions, menées par une vingtaine de policiers, ont eu lieu dans une villa située à l'écart du centre-ville, mais aucun produit n'aurait été trouvé.
Les responsables autrichiens ont été avares de commentaires jusqu'à présent. Le chargé de communications de la délégation, Raimund Fabi, a déclaré « qu'il s'est passé quelque chose, mais je n'en sais pas plus ».
Christian Dumont, directeur des équipes françaises de biathlon, a quant à lui indiqué que les délégations ont été prévenues que des opérations de ce genre étaient possibles. En Italie, le dopage relève du Code criminel et les athlètes reconnus coupables risquent l'emprisonnement.
En outre, le Comité international olympique a confirmé avoir mené des contrôles inopinés hors compétition sur certains membres des équipes autrichiennes de ski de fond et de biathlon. Les noms des athlètes testés n'ont pas été dévoilés.
Le CIO aurait été informé par l'Agence mondiale antidopage de la présence de Walter Mayer dans une résidence privée occupée par les délégations. Mayer, ancien entraîneur des fondeurs autrichiens, est banni des Jeux olympiques jusqu'en 2010 après avoir été mêlé à une histoire de dopage en 2002 à Salt Lake City.
[center][img]http://img.photobucket.com/albums/v401/canastasamba/avatar/theberge6a.jpg[/img]
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bobépine a écritQu'est ce que le carphédon?
Jeudi 16 février 2006 - TURIN (AFP) - Le carphédon, substance à laquelle la biathlète russe Olga Pyleva a été contrôlée positive, est un stimulant proche des amphétamines, inscrit sur la liste des produits interdits par le Comité international olympique (CIO) depuis 1998 mais rarement révélé par les contrôles antidopage.
Je trouve cà un peu fort.... ces athlètes là avaient des compétitions ce matin.... de plus ils ont rien trouvé
Il me semble que c'est autre chose que des tests après la compétition.
Le carphédon est un dérivé du Piracetam (médicament qui agit sur les capacités cérébrales, notamment chez les sujets âgés). Il agit sur l'endurance et augmente la résistance au froid.
Jusqu'au contrôle positif de Pyleva, annoncé jeudi aux Jeux de Turin, cinq sportifs seulement avaient été convaincus de dopage à cette substance, deux en 1998, deux en 2002, le dernier en date étant le coureur cycliste allemand Danilo Hondo en 2005.
A l'époque, le médecin de l'équipe Gerolsteiner Ernst Jakob, avait expliqué que le carphédon "avait été développé en Russie dans les années 90", très probablement en vue d'une utilisation pour les sportifs et les militaires en mission à l'image du Bromantan, produit auquel quatre Russes avaient été contrôlés positif lors des JO d'été 1996 à Atlanta.
Le carphédon est un stimulant créé de toutes pièces, sans application dans le domaine médical, qui possède une structure proche de celle des amphétamines. Il n'est donc pas disponible dans le commerce et est accessible seulement sur internet.
Repéré pour la première fois en 1997 lors d'un contrôle, interdit l'année suivante par le CIO, il est inscrit sur la liste 2006 des produits interdits par l'Agence mondiale antidopage (AMA) au même titre que la cocaïne et l'éphédrine.
Jeudi 16 février 2006 - TURIN (AFP) - Le carphédon, substance à laquelle la biathlète russe Olga Pyleva a été contrôlée positive, est un stimulant proche des amphétamines, inscrit sur la liste des produits interdits par le Comité international olympique (CIO) depuis 1998 mais rarement révélé par les contrôles antidopage.
Je trouve cà un peu fort.... ces athlètes là avaient des compétitions ce matin.... de plus ils ont rien trouvé
Il me semble que c'est autre chose que des tests après la compétition.
Le carphédon est un dérivé du Piracetam (médicament qui agit sur les capacités cérébrales, notamment chez les sujets âgés). Il agit sur l'endurance et augmente la résistance au froid.
Jusqu'au contrôle positif de Pyleva, annoncé jeudi aux Jeux de Turin, cinq sportifs seulement avaient été convaincus de dopage à cette substance, deux en 1998, deux en 2002, le dernier en date étant le coureur cycliste allemand Danilo Hondo en 2005.
A l'époque, le médecin de l'équipe Gerolsteiner Ernst Jakob, avait expliqué que le carphédon "avait été développé en Russie dans les années 90", très probablement en vue d'une utilisation pour les sportifs et les militaires en mission à l'image du Bromantan, produit auquel quatre Russes avaient été contrôlés positif lors des JO d'été 1996 à Atlanta.
Le carphédon est un stimulant créé de toutes pièces, sans application dans le domaine médical, qui possède une structure proche de celle des amphétamines. Il n'est donc pas disponible dans le commerce et est accessible seulement sur internet.
Repéré pour la première fois en 1997 lors d'un contrôle, interdit l'année suivante par le CIO, il est inscrit sur la liste 2006 des produits interdits par l'Agence mondiale antidopage (AMA) au même titre que la cocaïne et l'éphédrine.