Le # 18 Retiré

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bobépine
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Message par bobépine »

Savard : une présence


Samedi 18 novembre 2006 - MONTRÉAL (PC) - C'est à la fois le joueur et le directeur général que le Canadien honore samedi soir. Deux entraîneurs-adjoints de la présente édition ont connu Serge Savard à des époques différentes. Doug Jarvis a été son coéquipier avec lequel il a remporté quatre fois la coupe Stanley. Kirk Muller, lui, a été transféré au Canadien au moment où le «sénateur» occupait les fonctions de directeur général.

«J'étais jeune et Serge était déjà un joueur dominant. Son jeu de position était impeccable, ce qui lui permettait d'être toujours en contrôle de la situation, racontait Jarvis avant le match contre les Thrashers d'Atlanta.

«Il était très difficile de lui soutirer la rondelle dans un coin de patinoire. Sa force, sa grande portée et son positionnement sur la glace lui donnaient un avantage sur les autres.»

Selon Jarvis, Savard a été parmi les meilleurs défenseurs de son époque.

«Ici même à Montréal, il y avait Larry Robinson et Guy Lapointe», rappelle-t-il.

Bobby Orr et Denis Potvin étaient les autres.

Un grand leader

Jarvis a toujours apprécié le calme de Savard.

«Son calme se réflétait sur l'ensemble de l'équipe. Il avait une telle présence. L'entraîneur n'avait qu'à l'envoyer sur la glace pour que disparaisse le sentiment de panique dans l'équipe.»

Savard parlait peu, même lorsqu'il était capitaine.

«C'était un homme de peu de mots, se souvient Jarvis. Mais lorsqu'il parlait, on l'écoutait car il s'exprimait bien.»

Une présence imposante

Muller est venu à Montréal dans la transaction ayant envoyé Stéphane Richer et Tom Chorske aux Devils du New Jersey, le 20 septembre 1991. Roland Melanson faisait également partie de l'échange.

«J'étais enthousiaste à l'idée de jouer à Montréal, raconte Muller. Je savais que Serge avait un bon dossier comme directeur général.»

Durant ses années à Montréal, Muller dit avoir très peu vu Savard.

«Au New Jersey, Lou (Lamoriello) assistait à presque tous nos entraînements. Je pensais que tous les directeurs généraux agissaient ainsi. Or, c'était bien différent avec Savard. On ne le voyait jamais même si on sentait sa présence.»

Muller conserve quand même deux souvenirs de Savard.

«En 1993, on avait disputé 10 matchs difficiles avant d'entreprendre les séries contre Québec. Les Nordiques étaient favoris et ils avaient remporté les deux premiers matchs de la série. À ce moment-là, tout allait mal dans l'équipe. Même notre avion était tombé en panne et on avait dû retourner à l'hôtel. La pression, lourde, pesait alors sur tout le monde. Mais durant le souper d'après-match, Savard s'est levé calmement pour dire qu'à son avis, on pouvait battre les Nordiques si on continuait de jouer comme on l'avait fait lors des deux premiers matchs. On s'est rendu compte qu'il croyait encore en nous. Sa confiance nous a stimulés au point où nous avons éliminé les Nordiques pour ultimement remporter la coupe.»

Muller se souvient d'un autre épisode.

«J'avais décidé de négocier mon contrat sans agent. Je suis entré dans le bureau de Serge qui m'attendait, assis derrière son bureau. Il paraissait énorme, encore plus impressionnant dans son fauteuil de directeur général. Sur le coup, je me suis demandé ce que je faisais-là. Il m'intimidait, j'étais terrifié.

«Je dois dire aujourd'hui qu'il était juste envers ses joueurs. Du premier au dernier. On avait tous le sentiment d'être traité avec équité.»
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bobépine
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Message par bobépine »

La carrière de Serge Savard
 


Vendredi 17 novembre 2006 - (RDS) - En 1967, Serge Savard remporte le titre de recrue de l'année dans la Central Professional Hockey League. La saison suivante, il joint le Canadien.

Cette première saison de Savard avec le grand club se conclue de façon mémorable alors que le Canadien remporte la 15e coupe Stanley de son histoire.

Puis, à sa seconde saison complète avec le Tricolore, Savard permet aux Montréalais de remporter la Coupe une seconde fois en autant de saisons alors qu'il devient le premier défenseur à remporter le trophée Conn Smythe, remis au joueur le plus utile en séries éliminatoires. En 14 matchs, Savard inscrit quatre buts et amasse six passes.

Savard subit un dur coup au début des années 1970. Victime de deux fractures de la jambe, il est forcé à manquer une portion des saisons 1971 et 1972.

Cette blessure ne l'empêche pas de disputer la fameuse Série du siècle.

Savard revient en force lors de la saison 1972-73. Il récolte 39 points et termine la saison avec un différentiel de plus-70!

Membre de la légendaire dynastie du Canadien à la fin des années 1970, il contribue à la conquête de la coupe Stanley lors de quatre saisons consécutives, entre 1976 et 1979. Avec Guy Lapointe et Larry Robinson, Savard complète le Big Three, un trio de défenseurs exceptionnel.

En 1979, il met la main sur le trophée Bill Masterton pour sa persévérance et sa contribution au hockey. Il sera aussi capitaine du Canadien lors de deux saisons.

Après s'être brièvement retiré de la compétition au terme de la saison 1980-81, Savard effectue un retour au jeu dans l'uniforme des Jets de Winnipeg, le temps de disputer deux autres saisons.

En carrière, Serge Savard a amassé 439 points en 1040 matchs de saison régulière en plus d'en ajouter 68 en 130 rencontres de séries. Et surtout, il a mis la main sur la coupe Stanley à huit occasions.

La retraite est toutefois de courte durée. En avril 1983, Savard devient vice-président et directeur général du Club de Hockey Canadien.

Et il a de grandes ambitions. Il met en place un plan quinquennal et assure aux partisans le retour du Tricolore au sommet de la Ligue en cinq ans. Tout juste trois ans après sa nomination, Savard voit Patrick Roy mener le Tricolore à une conquête de la coupe Stanley pour la 23e fois de son histoire.

Cette même année, Savard est élu au Temple de la renommée du hockey.

En 1989, le Tricolore atteint de nouveau la finale de la coupe Stanley, mais les Flames de Calgary obtiennent leur revanche.

Puis contre toute attente, au printemps 1993, Savard voit de nouveau ses hommes conquérir le précieux trophée ce qui lui permet d'ajouter une 10e bague de la coupe Stanley.

Ce sera toutefois le début de la fin.

Après une élimination rapide des séries en 1994, Montréal ne se qualifie pas pour les éliminatoires au printemps 1995.

Le 17 octobre, alors que Montréal a débuté la saison avec une fiche d'aucun gain en quatre matchs, Savard et l'entraîneur-chef, Jacques Demers sont congédiés par le président Ronald Corey, avec qui Savard aura eu sa part de désaccords.

Si à ce moment Savard quitte le CH, il ne quitte pas pour autant la vie publique.

Fortement impliqué en affaires, notamment avec Thibault, Messier, Savard et associés, une firme en affaires immobilières, firme qui est notamment propriétaire du Château Champlain à Montréal, Savard est également associé de près au Parti Progressiste Conservateur de Brian Mulroney.

Déjà membre de l'Ordre du Canada depuis 1994, il obtient la présidence des Fêtes du Canada en 1997.

Savard est demeuré actif dans le monde du sport. Que ce soit aux Jeux du Québec ou aux Internationaux du sport de Montréal, où il avait comme mission d'amener à Montréal de grands événements sportifs.

D'ailleurs au printemps 2004, le nom de Savard est mentionné comme acheteur potentiel des Alouettes de Montréal.

Sans trop faire de bruit, celui que l'on surnommait le Sénateur a laissé un impressionnant héritage sur la glace, mais aussi et surtout dans la communauté.
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Message par Renton »

...ça doit tout de même faire un petit velours à Denis Savard de voir son #18 au plafond du Centre Bell...




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bobépine
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Message par bobépine »

Renton  a écrit...ça doit tout de même faire un petit velours à Denis Savard de voir son #18 au plafond du Centre Bell...

Honnêtement Denis Savard est le seul qui a su faire honneur au #18 après le départ de Serge...

Sans compter que Denis était un maitre du fameux Spin-O-Rama
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Ben d'Accord... Dommage qu'il se soit joint au tricolore 10 ans trop tard...




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bobépine
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Message par bobépine »

Renton  a écritBen d'Accord... Dommage qu'il se soit joint au tricolore 10 ans trop tard...

Dire que le CH lui avait préféré Doug Wickhenseir

Au moins il a pu réaliser son rêve...Jouer pour le CH...et gagné la coupe
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Big One
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Le Canadien a rendu hommage à Serge Savard lors d'une cérémonie émouvante.
© PhotoPC/Ian Barrett


Deux fois plutôt qu'une, à titre de joueur et en tant que directeur général, Serge Savard avait vu les portes du Canadien se refermer derrière lui. Hier soir toutefois, à l'occasion d'une cérémonie particulièrement émouvante, on les lui a rouvertes toutes grandes. Et pour toujours.



Débarqué à Montréal à l'âge de 11 ans en provenance de son village natal de Landrienne en Abitibi, Serge Savard avait confié ces dernières semaines qu'il n'avait jamais osé rêver que son numéro puisse un jour être retiré et hissé aux côtés des grands qui l'ont précédé et qui ont marqué l'histoire de la sainte flanelle.

Hier, reconnaissant, il consacré la majeure partie de son discours d'acceptation à remercier le fabuleux destin qui l'a pourvu à la fois d'une «famille extraordinaire», d'un rare talent et du privilège de côtoyer, au sein d'une même équipe, les plus grands joueurs de son époque.

Puis, devant 21 273 partisans qui lui ont servi deux longues ovations, l'immortalité

Joueur d'équipe

«Lorsqu'on retire ton chandail, c'est une chose qu'on te donne et non pas quelque chose que tu gagnes. J'ai pensé à tous les coéquipiers avec lesquels j'ai joué. J'ai côtoyé de grandes personnes, des gars qui ne seront jamais reconnus. Et ces gars-là ont fait partie du Canadien et ils nous ont aidés à gagner des coupes Stanley», a plus tard raconté celui qui est devenu le deuxième défenseur - seulement - de l'histoire du Canadien à voir son chandail être retiré.

Le Canadien a vraiment bien fait les choses pour célébrer la carrière du grand Serge, qui s'est imposé à la ligne bleue durant 15 saisons (de 1966 à 1981) avant d'en passer 13 autres à bâtir et à rafistoler l'équipe à titre de directeur-général.

Le plus grand honneur qui soit

Scotty Bowman, que Savard avait personnellement choisi à titre de présentateur, a raconté que le défenseur avait joué un rôle prépondérant lors de la conquête de 1979 - la quatrième consécutive - qui s'était avérée «plus difficile que les autres».

Lors du troisième match de la finale à New York, Savard avait inscrit le but gagnant en prolongation.

Durant son allocution, Savard a pris le temps de remercier tous ses anciens coéquipiers, ses anciens entraîneurs, particulièrement Claude Ruel, Toe Blake et Bowman, les anciens propriétaires de l'équipe ainsi que les partisans qui l'ont tantôt acclamé, tantôt critiqué durant ce long parcours.

«J'ai été privilégié de faire partie de la meilleure équipe du monde: le Canadien des années 1960 et 1970 ainsi que l'équipe Canada de 1972 et de 1976. J'ai été aussi eu le privilège d'évoluer aux côtés meilleurs joueurs du monde, le grand Jean Béliveau, Guy Lafleur, Henri Richard, Guy Lapointe, Larry Robinson, Bob Gainey, John Ferguson, Peter Mahovlich et plusieurs autres», a-t-il souligné.

Il a aussi pris le temps de mentionner les noms de joueurs effacés comme Yvon Lambert et Réjean Houle, une attention qui a sans doute fait chaud au coeur à celui qui lui avait succédé au poste de directeur général en octobre 1995.

«C'était un honneur incroyable lorsqu'on m'avait admis au Panthéon du hockey. Mais lorsqu'on retire ton chandail au sein d'une équipe où tu as passé ta vie, et que tu prends sune place à côté des Maurice Richard et des autres...»

«Je ne veux pas me comparer à Richard parce que je lui arrive pas à la cheville. Mais c'est tout un honneur», savourait-il encore, longtemps après la cérémonie.




Renton
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Message par Renton »

Cool les photos...




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Message par Big One »

Renton  a écritCool les photos...

j ai gagné 2 tickets dans la section Metro (ils font tirer 100 billets par match)

dans le niveau 400...avant dernier banc ...du Bell Center...

ca ete pas mal...pareil

a part la beer a 10$...




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Message par Renton »

J'y vais ce soir contre le Wild!

...dans les rouges...




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