claude julien congedier par les devils
Gentil a écrit
Disons qu'il n'avait pas l'air d'un gars très affecté par les émotions quand je l'ai entendu a la radio tantot.
Lou ne prend jamais de décision sur un coup de tête, a confié le gardien Martin Brodeur à RDS. Je suis certain qu’il ne s’est pas levé ce matin et qu’il a décidé de congédier l’entraîneur. Ça faisait sans doute longtemps qu’il y pensait. Il a dû regarder comment l’équipe se comportait, l’attitude des joueurs. Pour lui, c’est très important que les joueurs se sentent bien et évoluent dans une atmosphère favorable. Il a dû voir quelque chose qu’il n’a pas aimé pour prendre une aussi grosse décision en toute fin de saison."
"Quand on est arrivé à l’entraînement aujourd’hui, les entraîneurs adjoints nous attendaient, tout comme notre directeur général, mais Claude n’y était pas. On s’est bien douté de ce qui se passait et je crois que tout le monde était sous le choc", poursuit Brodeur, qui a sa petite hypothèse sur ce qui aurait pu inciter son patron à apporter un changement aussi radical.
Disons qu'il n'avait pas l'air d'un gars très affecté par les émotions quand je l'ai entendu a la radio tantot.
Lou ne prend jamais de décision sur un coup de tête, a confié le gardien Martin Brodeur à RDS. Je suis certain qu’il ne s’est pas levé ce matin et qu’il a décidé de congédier l’entraîneur. Ça faisait sans doute longtemps qu’il y pensait. Il a dû regarder comment l’équipe se comportait, l’attitude des joueurs. Pour lui, c’est très important que les joueurs se sentent bien et évoluent dans une atmosphère favorable. Il a dû voir quelque chose qu’il n’a pas aimé pour prendre une aussi grosse décision en toute fin de saison."
"Quand on est arrivé à l’entraînement aujourd’hui, les entraîneurs adjoints nous attendaient, tout comme notre directeur général, mais Claude n’y était pas. On s’est bien douté de ce qui se passait et je crois que tout le monde était sous le choc", poursuit Brodeur, qui a sa petite hypothèse sur ce qui aurait pu inciter son patron à apporter un changement aussi radical.
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Le mardi 03 avril 2007
Claude Julien a été congédié de son poste d’entraîneur-chef des Devils du New Jersey, lundi.
ENTREVUE EXCLUSIVE
Julien : «Je ne comprends toujours pas!»
François Gagnon
Cyberpresse
Montréal
Trente-quatre heures après avoir été congédié de son poste d’entraîneur-chef des Devils du New Jersey, Claude Julien ne comprenait toujours pas ce qui lui est arrivé.
«Si nous nous étions chicanés, si nous avions eu des divergences d’opinion sur les joueurs, sur les stratégies, sur l’équipe, je pourrais comprendre. Mais tout allait bien, on venait de battre Boston, ça nous faisait quatre victoires en cinq matchs et on sortait d’une petite période trouble en raison des blessures sans trop de problèmes», a expliqué Claude Julien à Sans ligne rouge en milieu d’après-midi mardi.
S’il n’y avait pas, ou peu, de problèmes dans la tête du coach, il y en avait dans celle de son patron qui a fait monter Julien à son bureau dès son arrivée pour l’assommer avec une décision que l’ancien entraîneur-chef du Canadien et maintenant ancien coach des Devils n’a vraiment jamais vu venir.
«C’était normal d’être convoqué au bureau. On était toujours les deux premiers arrivés et on revenaient sur le match de la veille, on parlait des points à travailler lors des entraînements en regardant les matchs à venir, la situation des blessés. Les affaires normales quoi et lorsque je suis arrivé dans le bureau il m’a dit qu’il avait pris la décision de me remplacer.»
Solide comme le roc, Claude Julien a été obligé de s’accorder un petit répit après avoir entendu cette phrase qui a changé le cours de sa saison, le cours de sa vie professionnelle, le cours de sa vie tout court…
Claude Julien l’assure : il n’y a aucune querelle, lutte intestine ou scandale quelconque derrière son congédiement.
«Il a répété aux journalistes exactement ce qu’il m’avait dit quelques heures plus tôt : il sentait que l’équipe n’était pas à son mieux, qu’elle n’était pas assez prête pour les séries et qu’elle avait besoin d’une étincelle pour se rendre jusqu’au bout.»
Et le soulèvement des joueurs dont il est question depuis les heures qui ont suivi la nouvelle de son congédiement, soulèvement attribuable au fait qu’il parlait trop fort à leur goût?
«Tu me connais assez pour savoir que je sais ce qui se passe dans une chambre de hockey. Est-ce que tout était au beau fixe? Non! J’ai eu mes ennuis avec certains joueurs comme tous les entraîneurs en ont au cours d’une saison. Je n’étais pas toujours heureux de l’effort et des performances et je le disais, mais on a remporté 47 matchs et on a 102 points au classement, c’est pas comme si le diable était pris dans le vestiaire», a plaidé Julien qui a toutefois reconnu ne pas avoir reçu d’appels de sympathie de la part de ses «anciens» joueurs.
Appuis de l’extérieur
S’il n’a pas reçu d’appui de la part de ses joueurs, Claude Julien a reçu plusieurs coups de téléphone d’entraîneurs-chefs de la LNH, d’hommes de hockey, d’amis qui tenaient, eux, à l’appuyer et à partager, avec lui, son désarroi.
«Comme moi, tout le monde est pas mal surpris. Ça m’aide un peu, mais je dois dire que je passe à me demander qu’est ce que je peux bien avoir fait de mal pour mériter pareil coup. Il y a quand même 22 équipes plus basses que la nôtre au classement et on est à six points seulement des Red Wings de Detroit au premier rang du classement général. C’est ça qui est le plus dur : chercher l’erreur, le bobo qui a fait que Lou a pris la décision qu’il a prise. Pour l’instant, je ne la trouve pas.»
Amer, déçu, meurtri, tous les qualificatifs sont bons pour exprimer les sentiments qui hantent Claude Julien depuis lundi. Lui qui, malgré un dossier gagnant de 119 victoires, 86 revers, 10 verdicts nuls et 23 défaites en prolongation en carrière – moyenne de ,569 – vient d’être congédié pour une deuxième fois en 14 mois.
Mais la haine et la rancoeur ne figurent pas à cette liste.
«Je ne comprends pas et je suis évidemment secoué et choqué, mais Lou m’a assuré qu’il honorerait mon contrat jusqu’à la fin des trois ans – Julien complétait sa première saison derrière le banc des Devils – et qu’il me confierait des tâches au sein de l’organisation. Il est dur dans ses décisions, mais loyal avec son monde. Il honore encore les contrats de Larry (Robinson) et de Pat (Burns) et si je ne me trouve rien d’ici la fin de mon contrat, je resterai ici moi aussi. Pour l’instant, je vais prendre un peu de recul avec ma femme (Karen) et notre fille (Katrina), laisser tomber la poussière, reprendre mon souffle et on va voir après.»
http://www.cyberpresse.ca/article/20070 ... 2/CPSPORTS
Claude Julien a été congédié de son poste d’entraîneur-chef des Devils du New Jersey, lundi.
ENTREVUE EXCLUSIVE
Julien : «Je ne comprends toujours pas!»
François Gagnon
Cyberpresse
Montréal
Trente-quatre heures après avoir été congédié de son poste d’entraîneur-chef des Devils du New Jersey, Claude Julien ne comprenait toujours pas ce qui lui est arrivé.
«Si nous nous étions chicanés, si nous avions eu des divergences d’opinion sur les joueurs, sur les stratégies, sur l’équipe, je pourrais comprendre. Mais tout allait bien, on venait de battre Boston, ça nous faisait quatre victoires en cinq matchs et on sortait d’une petite période trouble en raison des blessures sans trop de problèmes», a expliqué Claude Julien à Sans ligne rouge en milieu d’après-midi mardi.
S’il n’y avait pas, ou peu, de problèmes dans la tête du coach, il y en avait dans celle de son patron qui a fait monter Julien à son bureau dès son arrivée pour l’assommer avec une décision que l’ancien entraîneur-chef du Canadien et maintenant ancien coach des Devils n’a vraiment jamais vu venir.
«C’était normal d’être convoqué au bureau. On était toujours les deux premiers arrivés et on revenaient sur le match de la veille, on parlait des points à travailler lors des entraînements en regardant les matchs à venir, la situation des blessés. Les affaires normales quoi et lorsque je suis arrivé dans le bureau il m’a dit qu’il avait pris la décision de me remplacer.»
Solide comme le roc, Claude Julien a été obligé de s’accorder un petit répit après avoir entendu cette phrase qui a changé le cours de sa saison, le cours de sa vie professionnelle, le cours de sa vie tout court…
Claude Julien l’assure : il n’y a aucune querelle, lutte intestine ou scandale quelconque derrière son congédiement.
«Il a répété aux journalistes exactement ce qu’il m’avait dit quelques heures plus tôt : il sentait que l’équipe n’était pas à son mieux, qu’elle n’était pas assez prête pour les séries et qu’elle avait besoin d’une étincelle pour se rendre jusqu’au bout.»
Et le soulèvement des joueurs dont il est question depuis les heures qui ont suivi la nouvelle de son congédiement, soulèvement attribuable au fait qu’il parlait trop fort à leur goût?
«Tu me connais assez pour savoir que je sais ce qui se passe dans une chambre de hockey. Est-ce que tout était au beau fixe? Non! J’ai eu mes ennuis avec certains joueurs comme tous les entraîneurs en ont au cours d’une saison. Je n’étais pas toujours heureux de l’effort et des performances et je le disais, mais on a remporté 47 matchs et on a 102 points au classement, c’est pas comme si le diable était pris dans le vestiaire», a plaidé Julien qui a toutefois reconnu ne pas avoir reçu d’appels de sympathie de la part de ses «anciens» joueurs.
Appuis de l’extérieur
S’il n’a pas reçu d’appui de la part de ses joueurs, Claude Julien a reçu plusieurs coups de téléphone d’entraîneurs-chefs de la LNH, d’hommes de hockey, d’amis qui tenaient, eux, à l’appuyer et à partager, avec lui, son désarroi.
«Comme moi, tout le monde est pas mal surpris. Ça m’aide un peu, mais je dois dire que je passe à me demander qu’est ce que je peux bien avoir fait de mal pour mériter pareil coup. Il y a quand même 22 équipes plus basses que la nôtre au classement et on est à six points seulement des Red Wings de Detroit au premier rang du classement général. C’est ça qui est le plus dur : chercher l’erreur, le bobo qui a fait que Lou a pris la décision qu’il a prise. Pour l’instant, je ne la trouve pas.»
Amer, déçu, meurtri, tous les qualificatifs sont bons pour exprimer les sentiments qui hantent Claude Julien depuis lundi. Lui qui, malgré un dossier gagnant de 119 victoires, 86 revers, 10 verdicts nuls et 23 défaites en prolongation en carrière – moyenne de ,569 – vient d’être congédié pour une deuxième fois en 14 mois.
Mais la haine et la rancoeur ne figurent pas à cette liste.
«Je ne comprends pas et je suis évidemment secoué et choqué, mais Lou m’a assuré qu’il honorerait mon contrat jusqu’à la fin des trois ans – Julien complétait sa première saison derrière le banc des Devils – et qu’il me confierait des tâches au sein de l’organisation. Il est dur dans ses décisions, mais loyal avec son monde. Il honore encore les contrats de Larry (Robinson) et de Pat (Burns) et si je ne me trouve rien d’ici la fin de mon contrat, je resterai ici moi aussi. Pour l’instant, je vais prendre un peu de recul avec ma femme (Karen) et notre fille (Katrina), laisser tomber la poussière, reprendre mon souffle et on va voir après.»
http://www.cyberpresse.ca/article/20070 ... 2/CPSPORTS
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»