reportage Jean-René Dufort
J'avoue, j'ai fait le saut quand je l'ai entendu.
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Sweet Angel
- Magicien des Mots
- Messages : 3528
- Inscription : mer. mars 16, 2005 1:00 am
Eh bien, moi, je n'ai pas du tout été choquée, j'ai trouvé ça bien drôle, car il ne faut surtout pas oublier que c'est dit dans le cadre de capsules humouristiques, ce qui est bien différent, que si c'était un analyste ou un athlète, par exemple, qui avait dit la même chose!!! Et quand on connaît Jean-René Dufort, on sait très bien que ce n'est pas dit méchamment, mais uniquement dans le but de faire sourire!!!
Et voici justement sa chronique écrite du jour où il fait justement un beau clin d'oeil à ses moqueries sur l'haltérophilie féminine avec la belle «Marilou» qui lui a fait changé ses préjugés!!!
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Je me rappelle qu’aux Jeux d’Athènes, j’avais passé un bon moment à rire des « filles » en haltérophilie. Je les avais traitées de tous les noms, de chauffe-eau, de charrue et de gros tracteurs. J’avais pris pour cible Agatha Worsiac, une Polonaise de 8 tonnes championne du monde poids lourd. Pour moi, le sujet était clos.
Bien non, il n’était pas clos. En route pour Pékin, une très jolie blonde est venue me parler à l’aéroport. « À Athènes, vous n’avez pas fait honneur à mon sport avec vos jokes plates sur Agatha… » Elle s’appelait Marilou et franchement, j’avais plus l’impression qu’elle était mannequin qu’haltérophile.
Elle m’a alors invité à suivre un cours d’haltérophile pour les nuls en riant déjà à la pensée de me voir incapable de lever quoi que ce soit. J’ai évidemment accepté, étant incapable de laisser passer une occasion d’avoir l’air imbécile.
Il faut dire que l’haltérophilie féminine est un sport tout indiqué pour moi. Un nerdz, c’est bien trop fragile pour se comparer à de vrais hommes. Comme le dit si bien mon amie Chantal Lamarre, avec mes « p’tites cannes belges » je n’ai aucune chance de lever quoi que ce soit. Il est donc évident qu’en haltérophilie masculine, je n’ai aucune chance de performer.
Mes cours ont débuté (et se sont terminés!) hier. Marilou m’attendait sur le site de compétition et m’a expliqué les rudiments de ce sport plus compliqué qu’il n’y paraît. Mon objectif était d’arriver à lever 40 kg. Elle en lève 96… Nous avons commencé avec 25 kg, puis 30, 35 et… 40! Arggggggg. La pression était forte.
Marilou m’a dit que c’est le poids qu’une de ses élèves de 15 ans a levé dans sa première journée d’entraînement. Quand même, c’est pesant 40 kg au dessus de sa tête! Non? Moi je trouve que oui, mais je passe ma journée à ne tenir qu’un micro et des lunettes.
Mon petit costume canadien m’allait très bien (voir la photo) et je crois que j’ai compris ce que Marilou voulait me dire. En haltérophilie féminine, il n’y a pas que la catégorie des tracteurs. Il y a aussi des athlètes « normales ». C’est rassurant parce qu’entre vous et moi, les mesdames de 8 tonnes me font peur à chacun des Jeux olympiques! Vous avez vu l’Américaine cette année??? Ayoye! J’aime mieux Marilou…
L’œil de l’empereur
De nombreuses personnes m’ont félicité pour mon initiative ésotérique avec « L’œil de l’empereur ». C’est ce petit point sur une pierre de jade à la maison de la Colombie-Britannique censé porter chance aux athlètes canadiens, si l’un d’entre eux y touche. Vous avez raison de me louanger, car mon intervention a littéralement provoqué une avalanche de médailles sur notre beau pays qu’est le Canada. Le tableau scientifique suivant vous le prouvera:
Médailles canadiennes:
Avant l’œil -> 0
Après l’œil -> 9
J’attends donc d’ici les prochaines heures un téléphone personnel de la chef de mission de Canada Sylvie Bernier pour qu’elle me remette, en guise de gratitude éternelle, un ensemble complet de magnifiques vêtements HBC Canada. C’est un minimum, je crois.
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Et voici justement sa chronique écrite du jour où il fait justement un beau clin d'oeil à ses moqueries sur l'haltérophilie féminine avec la belle «Marilou» qui lui a fait changé ses préjugés!!!
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Je me rappelle qu’aux Jeux d’Athènes, j’avais passé un bon moment à rire des « filles » en haltérophilie. Je les avais traitées de tous les noms, de chauffe-eau, de charrue et de gros tracteurs. J’avais pris pour cible Agatha Worsiac, une Polonaise de 8 tonnes championne du monde poids lourd. Pour moi, le sujet était clos.
Bien non, il n’était pas clos. En route pour Pékin, une très jolie blonde est venue me parler à l’aéroport. « À Athènes, vous n’avez pas fait honneur à mon sport avec vos jokes plates sur Agatha… » Elle s’appelait Marilou et franchement, j’avais plus l’impression qu’elle était mannequin qu’haltérophile.
Elle m’a alors invité à suivre un cours d’haltérophile pour les nuls en riant déjà à la pensée de me voir incapable de lever quoi que ce soit. J’ai évidemment accepté, étant incapable de laisser passer une occasion d’avoir l’air imbécile.
Il faut dire que l’haltérophilie féminine est un sport tout indiqué pour moi. Un nerdz, c’est bien trop fragile pour se comparer à de vrais hommes. Comme le dit si bien mon amie Chantal Lamarre, avec mes « p’tites cannes belges » je n’ai aucune chance de lever quoi que ce soit. Il est donc évident qu’en haltérophilie masculine, je n’ai aucune chance de performer.
Mes cours ont débuté (et se sont terminés!) hier. Marilou m’attendait sur le site de compétition et m’a expliqué les rudiments de ce sport plus compliqué qu’il n’y paraît. Mon objectif était d’arriver à lever 40 kg. Elle en lève 96… Nous avons commencé avec 25 kg, puis 30, 35 et… 40! Arggggggg. La pression était forte.
Marilou m’a dit que c’est le poids qu’une de ses élèves de 15 ans a levé dans sa première journée d’entraînement. Quand même, c’est pesant 40 kg au dessus de sa tête! Non? Moi je trouve que oui, mais je passe ma journée à ne tenir qu’un micro et des lunettes.
Mon petit costume canadien m’allait très bien (voir la photo) et je crois que j’ai compris ce que Marilou voulait me dire. En haltérophilie féminine, il n’y a pas que la catégorie des tracteurs. Il y a aussi des athlètes « normales ». C’est rassurant parce qu’entre vous et moi, les mesdames de 8 tonnes me font peur à chacun des Jeux olympiques! Vous avez vu l’Américaine cette année??? Ayoye! J’aime mieux Marilou…
L’œil de l’empereur
De nombreuses personnes m’ont félicité pour mon initiative ésotérique avec « L’œil de l’empereur ». C’est ce petit point sur une pierre de jade à la maison de la Colombie-Britannique censé porter chance aux athlètes canadiens, si l’un d’entre eux y touche. Vous avez raison de me louanger, car mon intervention a littéralement provoqué une avalanche de médailles sur notre beau pays qu’est le Canada. Le tableau scientifique suivant vous le prouvera:
Médailles canadiennes:
Avant l’œil -> 0
Après l’œil -> 9
J’attends donc d’ici les prochaines heures un téléphone personnel de la chef de mission de Canada Sylvie Bernier pour qu’elle me remette, en guise de gratitude éternelle, un ensemble complet de magnifiques vêtements HBC Canada. C’est un minimum, je crois.
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