Éric Lucas veut effectuer un retour sur le ring.
Le boxeur de 37 ans a confirmé la nouvelle lundi matin, lui qui s'entraîne depuis trois mois.
Lucas (38-14-3) souhaite obtenir un combat significatif pour le mois de décembre. D'ailleurs, InterBox a réservé le Centre Bell le 5 décembre.
Auparavant, il devra toutefois répondre à deux conditions : passer ses tests médicaux et tester ses réflexes et sa capacité physique en situation de combat par des séances "sparring".
Lucas prendra ensuite sa décision finale en collaboration avec son entraîneur Stéphane Larouche.
« J’ai toujours la passion pour mon sport et le désir de vaincre. J’ai repris l’entraînement de façon plus sérieuse depuis trois mois et je me sens en pleine forme. Si le tout se concrétise, mon retour sera pour un combat significatif, » a déclaré Éric Lucas.
« Éric est déterminé et sérieux dans sa démarche. C’est notre rôle de bien l’encadrer pour lui permettre d’aller jusqu’au bout de ses aspirations. InterBox soutiendra Éric, un plan a été établi, une courte liste d’adversaire a été faite et la décision finale reflètera les meilleurs intérêts de tous », a mentionné le président du Groupe Sportscene inc., Jean Bédard.
L'ex-champion des super moyens du WBC ne s'est pas battu depuis sa défaite encaissée le 14 janvier 2006 face au Danois Mikkel Kessler. Il tentait alors de détrôner le champion WBA des super-moyens.
Un retour pour Éric Lucas !
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Rey Cheevas
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TEXTE D' Yvon Michel .....
Lundi 18 août 2008
Je dois avouer que la nouvelle annonçant le retour à la compétition d’Éric Lucas m’a pris un peu par surprise.
Éric me semblait heureux dans ses fonctions actuelles d’homme d’affaires et je ne m’attendais pas à le revoir avec des gants de boxe. Sans affirmer qu’il était malheureux, Éric a sans doute décidé d’effectuer ce retour parce qu’il lui manquait quelque chose.
Néanmoins, la décision d’Éric Lucas de remonter sur le ring est une excellente nouvelle pour la boxe au Québec et je suis convaincu que son retour va très bien se passer. Éric s’est toujours avéré un gars discipliné, sérieux et déterminé dans tout ce qu’il a entrepris dans la vie, mais avant tout, il est orgueilleux.
Éric Lucas ne voudra jamais décevoir ses partisans par un mauvais entraînement ou une piètre performance. Au Québec, il représente une véritable célébrité, au même titre qu’Oscar de la Hoya aux États-Unis. Une célébrité qui revient, ça dépasse le niveau de l’athlète, ça dépasse le niveau du sport, ça amène une popularité et un intérêt au-delà des cadres de l’industrie de la boxe.
Il est évident qu’on peut se poser plein de questions concernant ce retour; pourquoi fait-il ça? Qu’a-t-il encore à prouver? Veut-il simplement aller chercher une bourse? Cependant, je me mettrai jamais en doute la légitimité de la décision d’Éric puisqu’il est un gars intègre. Si Éric Lucas a réellement le goût de remonter sur le ring, il faut le respecter et l’appuyer dans sa démarche.
Trop de boxeurs sont revenus à la compétition pour de mauvaises raisons. Mais quand il s’agit d’un boxeur de la trempe d’Éric Lucas, je suis certain qu’il ne coupera pas les coins ronds et il y mettra autant d’énergie que lors de ses meilleures années.
Une célébrité contre une autre
Je compare ce retour d’Éric Lucas à celui de Guy Lafleur avec les Rangers. On savait tous que Guy Lafleur ne serait plus le meilleur marqueur de la Ligue nationale à son année de retour. Il faut donc s'attendre à la même chose de Lucas.
Éric a mentionné qu’il voulait se battre dans des combats significatifs. Si je devais organiser un combat significatif mettant en scène Éric Lucas, je tenterais d’attirer un boxeur comme Marcus Beyer. Ce dernier en doit une à Éric et un combat comme celui-ci attirerait les foules à Montréal. D’ailleurs, si un combat revanche entre Lucas et Beyer se concrétisait, il est certain que je me présenterais sur place pour y assister. J'aimerais beaucoup voir ça.
D'autre part, je ne fais que spéculer, mais on a souvent parlé d’un combat opposant Éric Lucas à Otis Grant. Alors pourquoi pas…
Ne pas s’attendre à trop
En toute honnêteté, je vois mal comment Éric Lucas pourrait tenter de redevenir champion du monde. S’il tente une telle approche, il se mettra énormément de pression sur les épaules. Ce serait une tâche extrêmement difficile puisqu’il devrait effectuer beaucoup de combats pour retourner dans les classements; à son âge, le temps joue contre lui.
Éric nous a toujours surpris par le passé. Toutefois, je ne crois pas qu’il pourrait rivaliser avec les meilleurs boxeurs de sa catégorie d’autant plus que ça me surprendrait que ce soit son objectif. Avec des noms comme Lucian Bute (qui est dans sa propre écurie), Mikkel Kessler et Joe Calzaghe dans sa catégorie, je vois mal pourquoi Éric déciderait de se rembarquer dans cette aventure. Il ne faut pas se faire d’illusions, mais on ne sait jamais avec lui.
En terminant, plusieurs me rappellerons que la plupart des retours à la boxe se déroulent mal. Cependant, l’intelligence et le professionnalisme d’Éric me force à croire que ça n’arrivera pas avec lui. Jamais il ne se battra pour l’argent, jamais il n’arrivera à un combat avec 20 livres de trop. Éric est un passionné de la boxe et s’il a encore le feu sacré, son retour sera un véritable succès.
Lundi 18 août 2008
Je dois avouer que la nouvelle annonçant le retour à la compétition d’Éric Lucas m’a pris un peu par surprise.
Éric me semblait heureux dans ses fonctions actuelles d’homme d’affaires et je ne m’attendais pas à le revoir avec des gants de boxe. Sans affirmer qu’il était malheureux, Éric a sans doute décidé d’effectuer ce retour parce qu’il lui manquait quelque chose.
Néanmoins, la décision d’Éric Lucas de remonter sur le ring est une excellente nouvelle pour la boxe au Québec et je suis convaincu que son retour va très bien se passer. Éric s’est toujours avéré un gars discipliné, sérieux et déterminé dans tout ce qu’il a entrepris dans la vie, mais avant tout, il est orgueilleux.
Éric Lucas ne voudra jamais décevoir ses partisans par un mauvais entraînement ou une piètre performance. Au Québec, il représente une véritable célébrité, au même titre qu’Oscar de la Hoya aux États-Unis. Une célébrité qui revient, ça dépasse le niveau de l’athlète, ça dépasse le niveau du sport, ça amène une popularité et un intérêt au-delà des cadres de l’industrie de la boxe.
Il est évident qu’on peut se poser plein de questions concernant ce retour; pourquoi fait-il ça? Qu’a-t-il encore à prouver? Veut-il simplement aller chercher une bourse? Cependant, je me mettrai jamais en doute la légitimité de la décision d’Éric puisqu’il est un gars intègre. Si Éric Lucas a réellement le goût de remonter sur le ring, il faut le respecter et l’appuyer dans sa démarche.
Trop de boxeurs sont revenus à la compétition pour de mauvaises raisons. Mais quand il s’agit d’un boxeur de la trempe d’Éric Lucas, je suis certain qu’il ne coupera pas les coins ronds et il y mettra autant d’énergie que lors de ses meilleures années.
Une célébrité contre une autre
Je compare ce retour d’Éric Lucas à celui de Guy Lafleur avec les Rangers. On savait tous que Guy Lafleur ne serait plus le meilleur marqueur de la Ligue nationale à son année de retour. Il faut donc s'attendre à la même chose de Lucas.
Éric a mentionné qu’il voulait se battre dans des combats significatifs. Si je devais organiser un combat significatif mettant en scène Éric Lucas, je tenterais d’attirer un boxeur comme Marcus Beyer. Ce dernier en doit une à Éric et un combat comme celui-ci attirerait les foules à Montréal. D’ailleurs, si un combat revanche entre Lucas et Beyer se concrétisait, il est certain que je me présenterais sur place pour y assister. J'aimerais beaucoup voir ça.
D'autre part, je ne fais que spéculer, mais on a souvent parlé d’un combat opposant Éric Lucas à Otis Grant. Alors pourquoi pas…
Ne pas s’attendre à trop
En toute honnêteté, je vois mal comment Éric Lucas pourrait tenter de redevenir champion du monde. S’il tente une telle approche, il se mettra énormément de pression sur les épaules. Ce serait une tâche extrêmement difficile puisqu’il devrait effectuer beaucoup de combats pour retourner dans les classements; à son âge, le temps joue contre lui.
Éric nous a toujours surpris par le passé. Toutefois, je ne crois pas qu’il pourrait rivaliser avec les meilleurs boxeurs de sa catégorie d’autant plus que ça me surprendrait que ce soit son objectif. Avec des noms comme Lucian Bute (qui est dans sa propre écurie), Mikkel Kessler et Joe Calzaghe dans sa catégorie, je vois mal pourquoi Éric déciderait de se rembarquer dans cette aventure. Il ne faut pas se faire d’illusions, mais on ne sait jamais avec lui.
En terminant, plusieurs me rappellerons que la plupart des retours à la boxe se déroulent mal. Cependant, l’intelligence et le professionnalisme d’Éric me force à croire que ça n’arrivera pas avec lui. Jamais il ne se battra pour l’argent, jamais il n’arrivera à un combat avec 20 livres de trop. Éric est un passionné de la boxe et s’il a encore le feu sacré, son retour sera un véritable succès.
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Rey Cheevas
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Rey Cheevas
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Moins d'une semaine après qu'Éric Lucas ait annoncé son intention de remonter sur le ring, un autre champion du monde québécois pourrait sortir de sa retraite.
Selon le Journal de Montréal, Otis Grant aurait confié à des boxeurs du Groupe Yvon Michel qu'il reprendra l'entraînement intensif au cours de la prochaine semaine.Il aurait aussi affirmé qu'il pourrait bien être le premier adversaire de Lucas.
Joint par RDS, Grant a toutefois mentionné que ce n'est pas tout à fait le cas. Il a été approché par Interbox il y a quelques mois, mais sans plus. Il a aussi nié le fait qu'il recommencerait à s'entraîner au cours des prochains jours.
Grant a mis un terme à sa carrière le 8 avril 2006 à la suite de son revers face à Librado Andrade, lors d'un match éliminatoire à la couronne de Markus Beyer. Ce même Andrade est maintenant entraîné par le frère d'Otis, Howard Grant, et il tentera de détrôner Lucian Bute le 24 octobre prochain.
Selon le Journal de Montréal, Otis Grant aurait confié à des boxeurs du Groupe Yvon Michel qu'il reprendra l'entraînement intensif au cours de la prochaine semaine.Il aurait aussi affirmé qu'il pourrait bien être le premier adversaire de Lucas.
Joint par RDS, Grant a toutefois mentionné que ce n'est pas tout à fait le cas. Il a été approché par Interbox il y a quelques mois, mais sans plus. Il a aussi nié le fait qu'il recommencerait à s'entraîner au cours des prochains jours.
Grant a mis un terme à sa carrière le 8 avril 2006 à la suite de son revers face à Librado Andrade, lors d'un match éliminatoire à la couronne de Markus Beyer. Ce même Andrade est maintenant entraîné par le frère d'Otis, Howard Grant, et il tentera de détrôner Lucian Bute le 24 octobre prochain.
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Rey Cheevas
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Deux ex-champions du monde de boxe professionnelle qui étaient à la retraite, Éric Lucas et Otis Grant, en viendront-ils aux prises au mois de décembre ou au mois de janvier au Centre Bell ? La question se pose.
La semaine dernière, Lucas avait annoncé son étonnante décision d'effectuer un retour en compétition, trois ans après avoir mis un terme à sa glorieuse car rière de boxeur professionnel. Curieusement, Grant a indiqué à des boxeurs du groupe GYM qu'il reprendra l'entraînement intensif au cours de la prochaine semaine.
Il aurait confié à des proches qu'il pourrait fort bien devenir le prochain rival de Lucas. «Éric et moi sommes tous deux ouverts à cette idée», aurait-il mentionné à des boxeurs de son gymnase.
Otis attendrait tout simplement une offre du clan InterBox.
Défaite controversée
Âgé de 37 ans, Lucas, qui a disputé huit combats de championnats du monde (4-4), détenait le titre mondial des poids super-moyens (168 livres) du WBC en 2001 et 2002. Le 5 avril 2003 à Leipzig en Allemagne, Lucas avait subi une défaite extrêmement controversée face à l'Allemand Markus Beyer, ce qui lui avait coûté sa prestigieuse ceinture.
Lucas (38-7-3) avait accroché ses gants quelques jours après avoir encaissé une raclée aux mains du Danois Mikkel Kessler (40-1-0) dans le cadre d'un match de championnat du monde des poids supermoyens de la WBA, disputé le 14 janvier 2006, à Copenhague.
Maintenant âgé de 40 ans, Grant, lui, avait mis un terme à sa carrière le 8 avril 2006, lorsque le Mexicain Librado Andrade l'avait vaincu par K.-O. technique au Casino de Montréal, lors d'un match éliminatoire décisif à cette ceinture que Beyer a volée à Lucas.
Andrade (27-1-0) sera le prochain rival du champion mondial de l'IBF, le gaucher montréalais Lucian Bute (22-0-0), le 24 octobre au Centre Bell.
La semaine dernière, Lucas avait annoncé son étonnante décision d'effectuer un retour en compétition, trois ans après avoir mis un terme à sa glorieuse car rière de boxeur professionnel. Curieusement, Grant a indiqué à des boxeurs du groupe GYM qu'il reprendra l'entraînement intensif au cours de la prochaine semaine.
Il aurait confié à des proches qu'il pourrait fort bien devenir le prochain rival de Lucas. «Éric et moi sommes tous deux ouverts à cette idée», aurait-il mentionné à des boxeurs de son gymnase.
Otis attendrait tout simplement une offre du clan InterBox.
Défaite controversée
Âgé de 37 ans, Lucas, qui a disputé huit combats de championnats du monde (4-4), détenait le titre mondial des poids super-moyens (168 livres) du WBC en 2001 et 2002. Le 5 avril 2003 à Leipzig en Allemagne, Lucas avait subi une défaite extrêmement controversée face à l'Allemand Markus Beyer, ce qui lui avait coûté sa prestigieuse ceinture.
Lucas (38-7-3) avait accroché ses gants quelques jours après avoir encaissé une raclée aux mains du Danois Mikkel Kessler (40-1-0) dans le cadre d'un match de championnat du monde des poids supermoyens de la WBA, disputé le 14 janvier 2006, à Copenhague.
Maintenant âgé de 40 ans, Grant, lui, avait mis un terme à sa carrière le 8 avril 2006, lorsque le Mexicain Librado Andrade l'avait vaincu par K.-O. technique au Casino de Montréal, lors d'un match éliminatoire décisif à cette ceinture que Beyer a volée à Lucas.
Andrade (27-1-0) sera le prochain rival du champion mondial de l'IBF, le gaucher montréalais Lucian Bute (22-0-0), le 24 octobre au Centre Bell.
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Rey Cheevas
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Le scénario d’un combat revanche entre Éric Lucas et Markus Beyer pourrait se concrétiser selon ce que CKAC rapporte.
Le porte-parole de l’agence qui gère la carrière du boxeur allemand a confirmé qu’Interbox l’avait approché il y a environ six mois afin de discuter d’un éventuel combat.
Malte Müller Michaelis a même ajouté que ce combat pourrait avoir lieu à Montréal si les deux parties s’entendent.
Le porte-parole allemand a mentionné que Beyer est à la recherche d’un gros combat et il considère qu’un duel face à Lucas serait un événement d’envergure.
Beyer est actuellement blessé et son porte-parole ignore quand il pourra reprendre l’entraînement.
Le porte-parole de l’agence qui gère la carrière du boxeur allemand a confirmé qu’Interbox l’avait approché il y a environ six mois afin de discuter d’un éventuel combat.
Malte Müller Michaelis a même ajouté que ce combat pourrait avoir lieu à Montréal si les deux parties s’entendent.
Le porte-parole allemand a mentionné que Beyer est à la recherche d’un gros combat et il considère qu’un duel face à Lucas serait un événement d’envergure.
Beyer est actuellement blessé et son porte-parole ignore quand il pourra reprendre l’entraînement.
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Rey Cheevas
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Non, Éric Lucas n’est pas de retour dans le gymnase du centre Claude Robillard. C’est donc dire que Stéphane Larouche n’a besoin que de travailler six heures par jour à entraîner trois de ses poulains.
À 11 heures, il passe deux heures à surveiller l’entraînement de Benoit Gaudet. Ensuite, à 13 heures, c’est au tour de Lucian Bute de suer à grosses gouttes. Et finalement, à 15 heures, c’est le champion poids coqs Steve Molitor qui s’entraîne. Et il ne faut pas oublier non plus Adrian Diaconu, qui est sous la charge de Pierre Bouchard. Une journée chargée, me direz-vous?
"Pour moi, c’est normal", soutient Larouche. "Les horloges n’ont pas d’aiguille. Je travaille de 7h à 19h et quand j’arrive chez moi, je suis au téléphone de 20 h.00 à minuit", prétend-il. "Quand Éric décidera de se présenter ici, on trouvera bien le temps de bien l’entraîner."
Justement, quand va-t-il se présenter au gymnase du centre Claude Robillard?
"Je n’en ai pas la moindre idée", enchaîne Larouche. "Tout ce que je sais, c’est qu’un jour on le verra bien. Pour le moment, il s’entraîne chez lui depuis dix à douze semaines. Disons que je l’attends pour le début de septembre."
Stéphane Larouche est conscient que le retour ne sera pas facile. Mais il connaît bien Éric Lucas. Il sait que son patron a fait des cauchemars en songeant à un retour possible contre Markus Beyer.
Il rongeait son frein depuis maintenant sept mois et il s’est finalement décidé.
Pour le moment, Lucas s’entraîne et joue au golf. Encore hier, il participait à un tournoi et il avait transféré ses appels à David Messier, de la Cage aux Sports.
Quand va-t-il rejoindre ses copains au gymnase à Montréal, ai-je demandé à Messier?
"Je suppose vers le début de septembre, a-t-il répondu. "Je sais que la semaine prochaine, on doit se rendre avec lui à Toronto pour assister au combat de Steve Molitor contre Dario Labarda. Je suppose que par la suite, il va passer ses examens médicaux et après, il ira rejoindre les autres boxeurs d’Interbox."
Contre qui?
Mais contre qui Éric va-t-il tenter de relancer sa carrière? Voilà la question qu’il faut se poser actuellement. Je doute qu’il se lance tête première dans une confrontation avec Markus Beyer.
"Personne n’est au courant de ses choix", enchaine Messier. "Je suis certain qu’il doit avoir des noms en tête et qu’il en discute avec Stéphane Larouche et Jean Bédard. Mais pour le moment, personne ne dit mot. Pas plus que sur la date possible du retour."
Présentement, Lucas fait osciller la balance à 195 livres. Il lui faudra réduire ce poids à 168 pour redevenir un super-moyen.
"Ne vous en faites pas avec ses 195 livres", prétend Messier. "Contre Mikkel Kessler, il pesait plus que cela avant de commencer son entraînement intensif. Il ne semble pas avoir de difficulté à faire le poids."
Parmi les plus grands qui ont effectué un retour sur le ring, il y a entre autres Jack Dempsey, Sugar Ray Robinson, Sugar Ray Leonard et Muhammed Ali, pour ne nommer que ceux là.
Dempsey a pris sa retraite en 1923 et a fait un retour en 1926. Mais il n’a pas été très chanceux en subissant la défaite deux fois en trois combats.
Sugar Ray Robinson a cessé de boxer en juin 1952. Après une absence de trois ans et demi, il est revenu et est même parvenu à reconquérir son titre.
Sugar Ray Leonard a pris sa retraite en juin 1984. Trois ans plus tard, il revenait contre Marvin Hagler et reprenait possession de son titre. Quant à Hagler, il a été tellement dégoûté par la décision qu’il a accroché ses gants pour de bon.
On pourrait aussi parler de Muhammed Ali qui fut contraint de se retirer par ordre de la cour, en 1967, pour avoir refusé de s’enrôler. Il est revenu en 1970 et a repris son titre. Il s’est retiré à nouveau en 1978 après avoir été battu par Leon Spinks. Finalement, après une absence de deux ans, il a tenté se chance à nouveau, mais sans succès.
Parmi les plus illustres qui ne sont jamais remontés sur un ring après avoir accroché leurs gants, il y a Gene Tunney, Rocky Marciano et Marvin Hagler.
Avec Bute et Diaconu
Mais revenons à notre ex-champion. Comme le dit si bien Stéphane Larouche : "Il est devenu un ange. Le (chum) modèle."
Mais tout cela va changer le jour où il décidera de monter sur le ring.
"Éric va savoir assez vite s’il est capable de revenir à la compétition", admet Larouche. "Quand il va recevoir les taloches de Lucian Bute et d’Adrian Diaconu, c’est là qu’il va savoir assez vite s’il est capable de tenir son bout ou non. Je suis convaincu qu’Éric est capable. Il est fort mentalement et il devrait passer au travers. En somme, c’est là qu’est le vrai test. Et ce test devrait commencer dans les premiers jours de septembre. "
Pour le moment, Monsieur Lucas est toujours un homme d’affaires averti qui se prélasse sur les terrains de golf, où il tente de perdre les 27 livres qui le séparent des 168 livres réglementaires pour redevenir un boxeur super-moyen.
À 11 heures, il passe deux heures à surveiller l’entraînement de Benoit Gaudet. Ensuite, à 13 heures, c’est au tour de Lucian Bute de suer à grosses gouttes. Et finalement, à 15 heures, c’est le champion poids coqs Steve Molitor qui s’entraîne. Et il ne faut pas oublier non plus Adrian Diaconu, qui est sous la charge de Pierre Bouchard. Une journée chargée, me direz-vous?
"Pour moi, c’est normal", soutient Larouche. "Les horloges n’ont pas d’aiguille. Je travaille de 7h à 19h et quand j’arrive chez moi, je suis au téléphone de 20 h.00 à minuit", prétend-il. "Quand Éric décidera de se présenter ici, on trouvera bien le temps de bien l’entraîner."
Justement, quand va-t-il se présenter au gymnase du centre Claude Robillard?
"Je n’en ai pas la moindre idée", enchaîne Larouche. "Tout ce que je sais, c’est qu’un jour on le verra bien. Pour le moment, il s’entraîne chez lui depuis dix à douze semaines. Disons que je l’attends pour le début de septembre."
Stéphane Larouche est conscient que le retour ne sera pas facile. Mais il connaît bien Éric Lucas. Il sait que son patron a fait des cauchemars en songeant à un retour possible contre Markus Beyer.
Il rongeait son frein depuis maintenant sept mois et il s’est finalement décidé.
Pour le moment, Lucas s’entraîne et joue au golf. Encore hier, il participait à un tournoi et il avait transféré ses appels à David Messier, de la Cage aux Sports.
Quand va-t-il rejoindre ses copains au gymnase à Montréal, ai-je demandé à Messier?
"Je suppose vers le début de septembre, a-t-il répondu. "Je sais que la semaine prochaine, on doit se rendre avec lui à Toronto pour assister au combat de Steve Molitor contre Dario Labarda. Je suppose que par la suite, il va passer ses examens médicaux et après, il ira rejoindre les autres boxeurs d’Interbox."
Contre qui?
Mais contre qui Éric va-t-il tenter de relancer sa carrière? Voilà la question qu’il faut se poser actuellement. Je doute qu’il se lance tête première dans une confrontation avec Markus Beyer.
"Personne n’est au courant de ses choix", enchaine Messier. "Je suis certain qu’il doit avoir des noms en tête et qu’il en discute avec Stéphane Larouche et Jean Bédard. Mais pour le moment, personne ne dit mot. Pas plus que sur la date possible du retour."
Présentement, Lucas fait osciller la balance à 195 livres. Il lui faudra réduire ce poids à 168 pour redevenir un super-moyen.
"Ne vous en faites pas avec ses 195 livres", prétend Messier. "Contre Mikkel Kessler, il pesait plus que cela avant de commencer son entraînement intensif. Il ne semble pas avoir de difficulté à faire le poids."
Parmi les plus grands qui ont effectué un retour sur le ring, il y a entre autres Jack Dempsey, Sugar Ray Robinson, Sugar Ray Leonard et Muhammed Ali, pour ne nommer que ceux là.
Dempsey a pris sa retraite en 1923 et a fait un retour en 1926. Mais il n’a pas été très chanceux en subissant la défaite deux fois en trois combats.
Sugar Ray Robinson a cessé de boxer en juin 1952. Après une absence de trois ans et demi, il est revenu et est même parvenu à reconquérir son titre.
Sugar Ray Leonard a pris sa retraite en juin 1984. Trois ans plus tard, il revenait contre Marvin Hagler et reprenait possession de son titre. Quant à Hagler, il a été tellement dégoûté par la décision qu’il a accroché ses gants pour de bon.
On pourrait aussi parler de Muhammed Ali qui fut contraint de se retirer par ordre de la cour, en 1967, pour avoir refusé de s’enrôler. Il est revenu en 1970 et a repris son titre. Il s’est retiré à nouveau en 1978 après avoir été battu par Leon Spinks. Finalement, après une absence de deux ans, il a tenté se chance à nouveau, mais sans succès.
Parmi les plus illustres qui ne sont jamais remontés sur un ring après avoir accroché leurs gants, il y a Gene Tunney, Rocky Marciano et Marvin Hagler.
Avec Bute et Diaconu
Mais revenons à notre ex-champion. Comme le dit si bien Stéphane Larouche : "Il est devenu un ange. Le (chum) modèle."
Mais tout cela va changer le jour où il décidera de monter sur le ring.
"Éric va savoir assez vite s’il est capable de revenir à la compétition", admet Larouche. "Quand il va recevoir les taloches de Lucian Bute et d’Adrian Diaconu, c’est là qu’il va savoir assez vite s’il est capable de tenir son bout ou non. Je suis convaincu qu’Éric est capable. Il est fort mentalement et il devrait passer au travers. En somme, c’est là qu’est le vrai test. Et ce test devrait commencer dans les premiers jours de septembre. "
Pour le moment, Monsieur Lucas est toujours un homme d’affaires averti qui se prélasse sur les terrains de golf, où il tente de perdre les 27 livres qui le séparent des 168 livres réglementaires pour redevenir un boxeur super-moyen.