-F1 Saison 2009-
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- Seigneur de la Causerie
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Nelson Piquet pourrait perdre son volant chez Renault au profit d'un pilote français. Ce n'est pas une simple rumeur, puisque Nelson en parle lui-même...
"Je pense que Renault en a besoin. Cela fait de nombreuses années qu'ils n'ont pas de pilotes français," déclare Nelson Piquet à l'agence de presse Reuter. Ce pilote pourrait être le franco-suisse Romain Grosjean, même si on ne peut pas totalement écarter la candidature de Sébastien Bourdais.
"Je ne sais pas ce qu'il se passe actuellement. Renault doit prendre une décision et peut-être est-elle déjà prise, mais on ne m'a encore rien dit," déclare-t-il à Associated Press.
Si Nelson Piquet devait perdre son volant chez Renault, il ne devrait pas mettre trop longtemps à retrouver un emploi, probablement chez Honda.
"Il y a toujours des discussions. Le paddock n'est pas si grand et nous parlons.
Tout le monde sait ce que fait tout le monde et tout le monde attend que d'autres prennent une décision," ajoute Nelson Piquet.
Nelson Piquet est en attente d'une décision définitive de Renault à son égard, mais aussi que Honda lui confirme qu'il a été choisi pour remplacer Rubens Barrichello chez Honda. Tout cela devrait se débloquer très rapidement, peut-être ce week-end ou peut-être juste après celui-ci...
"Je pense que Renault en a besoin. Cela fait de nombreuses années qu'ils n'ont pas de pilotes français," déclare Nelson Piquet à l'agence de presse Reuter. Ce pilote pourrait être le franco-suisse Romain Grosjean, même si on ne peut pas totalement écarter la candidature de Sébastien Bourdais.
"Je ne sais pas ce qu'il se passe actuellement. Renault doit prendre une décision et peut-être est-elle déjà prise, mais on ne m'a encore rien dit," déclare-t-il à Associated Press.
Si Nelson Piquet devait perdre son volant chez Renault, il ne devrait pas mettre trop longtemps à retrouver un emploi, probablement chez Honda.
"Il y a toujours des discussions. Le paddock n'est pas si grand et nous parlons.
Tout le monde sait ce que fait tout le monde et tout le monde attend que d'autres prennent une décision," ajoute Nelson Piquet.
Nelson Piquet est en attente d'une décision définitive de Renault à son égard, mais aussi que Honda lui confirme qu'il a été choisi pour remplacer Rubens Barrichello chez Honda. Tout cela devrait se débloquer très rapidement, peut-être ce week-end ou peut-être juste après celui-ci...
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Alonso a eu le dernier mot !
Brésil : Libre 2
Le ciel était toujours très nuageux, mais la piste encore sèche, au début de la deuxième séance d’essais libres au programme du Grand Prix du Brésil. Un vent soutenu soufflait sur Interlagos où le thermomètre affichait 17° dans l’air, 22° au sol.
Les pilotes des BMW Sauber et des Toro Rosso étaient les premiers à reprendre la piste une fois le feu vert allumé. Ils étaient vite rejoint par la majeure partie des concurrents. Les Ferrari et les McLaren Mercedes restaient un peu plus longtemps dans leurs garages.
Jarno Trulli – 1’13.478 – bouclait la première série de tours rapide en tête suivi de Webber, Kubica et Alonso. Timo Glock – 1’13.201 - succédait à son équipier chez Toyota à la première place du classement.
Heikki Kovalainen – 2ème - se rapprochait à moins de deux dixièmes du chrono de référence. Felipe Massa s’élançait ensuite et hissait sa Ferrari en première position – 1’13.077
Jarno Trulli - 1’12.999 – reprenait les choses en mains mais n’allait pas résister à une légère amélioration de Felipe.
A la fin du premier quart d’heure, Nico Rosberg et sa Williams équipée de pneus tendres et neufs – s’invitaient en tête de la hiérarchie grâce à un tour en 1’12.879 - 44 millièmes de mieux que Massa !
Trulli répliquait peu après – 1’12.670 – deux dixièmes devant Rosberg, talonné par Coulthard.
A la fin de la première demi-heure, Massa repassait aux commandes – 1’12.569 – devant Trulli + 0.101, Rosberg + 0.192, Nakajima + 0.
317 et Coulthard + 0.327
Jarno ne s’en laissait pas compter, et récupérait la première place – ce qui obligeait Massa à intensifier son effort pour abaisser le chrono de référence - 1’12.353
A l’approche de la mi-séance, ce sont quelques gouttes de pluie qui s’invitaient à Interlagos sans toutefois inonder le tracé. Trulli, puis Glock, se feront surprendre – sans dommage pour leur voiture. Bourdais tirait pour sa part trois fois tout droit à l’abord du "S de Senna."
En fin de séance, Mark Webber puis Kimi Räikkönen, se succédaient à la 3ème place – à plus de deux dixièmes de Massa.
Moins d’une minute avant le baissé du drapeau à damiers, Fernando Alonso partait à l’assaut et s’emparait du meilleur temps du jour - 1’12.296
Massa - 2ème – devance Trulli, Räikkönen, Webber, Vettel, Piquet, Rosberg et Hamilton. Tous groupés en 5 dixièmes.
Heidfeld et Button ont été les plus assidus en piste avec 49 tours couvert cet après-midi !
Brésil : Libre 2
Le ciel était toujours très nuageux, mais la piste encore sèche, au début de la deuxième séance d’essais libres au programme du Grand Prix du Brésil. Un vent soutenu soufflait sur Interlagos où le thermomètre affichait 17° dans l’air, 22° au sol.
Les pilotes des BMW Sauber et des Toro Rosso étaient les premiers à reprendre la piste une fois le feu vert allumé. Ils étaient vite rejoint par la majeure partie des concurrents. Les Ferrari et les McLaren Mercedes restaient un peu plus longtemps dans leurs garages.
Jarno Trulli – 1’13.478 – bouclait la première série de tours rapide en tête suivi de Webber, Kubica et Alonso. Timo Glock – 1’13.201 - succédait à son équipier chez Toyota à la première place du classement.
Heikki Kovalainen – 2ème - se rapprochait à moins de deux dixièmes du chrono de référence. Felipe Massa s’élançait ensuite et hissait sa Ferrari en première position – 1’13.077
Jarno Trulli - 1’12.999 – reprenait les choses en mains mais n’allait pas résister à une légère amélioration de Felipe.
A la fin du premier quart d’heure, Nico Rosberg et sa Williams équipée de pneus tendres et neufs – s’invitaient en tête de la hiérarchie grâce à un tour en 1’12.879 - 44 millièmes de mieux que Massa !
Trulli répliquait peu après – 1’12.670 – deux dixièmes devant Rosberg, talonné par Coulthard.
A la fin de la première demi-heure, Massa repassait aux commandes – 1’12.569 – devant Trulli + 0.101, Rosberg + 0.192, Nakajima + 0.
317 et Coulthard + 0.327
Jarno ne s’en laissait pas compter, et récupérait la première place – ce qui obligeait Massa à intensifier son effort pour abaisser le chrono de référence - 1’12.353
A l’approche de la mi-séance, ce sont quelques gouttes de pluie qui s’invitaient à Interlagos sans toutefois inonder le tracé. Trulli, puis Glock, se feront surprendre – sans dommage pour leur voiture. Bourdais tirait pour sa part trois fois tout droit à l’abord du "S de Senna."
En fin de séance, Mark Webber puis Kimi Räikkönen, se succédaient à la 3ème place – à plus de deux dixièmes de Massa.
Moins d’une minute avant le baissé du drapeau à damiers, Fernando Alonso partait à l’assaut et s’emparait du meilleur temps du jour - 1’12.296
Massa - 2ème – devance Trulli, Räikkönen, Webber, Vettel, Piquet, Rosberg et Hamilton. Tous groupés en 5 dixièmes.
Heidfeld et Button ont été les plus assidus en piste avec 49 tours couvert cet après-midi !
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Directeur de l’équipe Renault en F1, l’Italien Flavio Briatore s’est dit plutôt satisfait des résultats obtenus lors de la deuxième partie de la saison - ponctuée par deux victoires de Fernando Alonso – Singapour et Fuji – ainsi qu’une apparition sur la 2ème marche du podium – en Allemagne – de Nelsinho Piquet.
Après les sommets atteints en 2005 et 2006 – deux titres mondiaux – Renault n’avait inscrit que 51 points l’an dernier, avec une seule apparition sur le podium : la 2ème place de Kovalainen à Fuji.
Grâce à la persévérance du double champion du monde espagnol, rentré au bercail, et les progrès de son jeune équipier brésilien, l’équipe Renault a d’ores et déjà inscrit 72 points - alors qu’elle n’en comptait que 9 à l’issue du Grand Prix du Canada !
« Je suis content de la dernière partie de la saison. Nous avons eu des victoires et assuré la 4ème place du championnat des constructeurs, mais la première partie a été très décevante » avouait Flavio lors de la conférence de presse, organisée par la FIA vendredi à Interlagos. « La voiture n'était pas prête dès le début et nous avons dû travailler très dur pour l’améliorer.
Fernando a donné beaucoup de motivation à tout le monde. »
« Ce serait bien si la saison débutait maintenant, mais malheureusement c'est la dernière course » déplore-t-il. « Pour moi, ce sont des sentiments mitigés. Il est préférable de terminer fort, et j'espère que c’est bon signe pour la saison prochaine ! »
« Il semble que nous ayons trouvé un moyen d'améliorer la voiture. Nous ne sommes pas en situation de crise comme nous l’avons été fin 2006. Nous sommes heureux d’avoir bien terminé la saison et j'espère que nous commençons la suivante de la même manière » concluait le directeur de l’équipe ING Renault F1.
Après les sommets atteints en 2005 et 2006 – deux titres mondiaux – Renault n’avait inscrit que 51 points l’an dernier, avec une seule apparition sur le podium : la 2ème place de Kovalainen à Fuji.
Grâce à la persévérance du double champion du monde espagnol, rentré au bercail, et les progrès de son jeune équipier brésilien, l’équipe Renault a d’ores et déjà inscrit 72 points - alors qu’elle n’en comptait que 9 à l’issue du Grand Prix du Canada !
« Je suis content de la dernière partie de la saison. Nous avons eu des victoires et assuré la 4ème place du championnat des constructeurs, mais la première partie a été très décevante » avouait Flavio lors de la conférence de presse, organisée par la FIA vendredi à Interlagos. « La voiture n'était pas prête dès le début et nous avons dû travailler très dur pour l’améliorer.
Fernando a donné beaucoup de motivation à tout le monde. »
« Ce serait bien si la saison débutait maintenant, mais malheureusement c'est la dernière course » déplore-t-il. « Pour moi, ce sont des sentiments mitigés. Il est préférable de terminer fort, et j'espère que c’est bon signe pour la saison prochaine ! »
« Il semble que nous ayons trouvé un moyen d'améliorer la voiture. Nous ne sommes pas en situation de crise comme nous l’avons été fin 2006. Nous sommes heureux d’avoir bien terminé la saison et j'espère que nous commençons la suivante de la même manière » concluait le directeur de l’équipe ING Renault F1.
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La pluie – qui avait épargné le circuit d’Interlagos jusqu’à la mise en grille des pilotes – s’abattait soudainement à deux minutes du départ. Des trombes d’eaux inondaient en quelques instants le tracé brésilien, ce qui obligeait les organisateurs, à retarder le départ de 10 minutes !
L’averse s’arrêtait presque aussi rapidement qu’elle n’avait commencé. Les températures atteignaient 27° dans l’air et 28° au sol. A la fin du tour de formation, Kubica choisissait de regagner les stands refaire le plein de sa BMW Sauber.
Auteur de la pole position, le challenger – Felipe Massa – partait avec les faveurs du public face à son rival, Lewis Hamilton, seulement 4ème sur la grille de départ. A l’extinction des feux rouges, sur une piste humide, les gerbes d’eaux se soulevaient et Massa jaillissait en tête.
A la fin du premier tour, manquait déjà deux pilotes : Coulthard et Piquet. La voiture de David restait immobilisée sur le vibreur dans les "S de Senna", alors que la monoplace de Nelsinho terminait son embardée contre les rails. Le "safety-car" intervenait immédiatement pour permettre aux commissaires de dégager la Red Bull et la Renault.
La course était relancée au 4ème tour : Massa devant Trulli, Raikkonen, Hamilton, Vettel, Alonso, Kovalainen, Bourdais, Glock et Webber.
Sur une trajectoire de plus en plus sèche, Rosberg et Button étaient les premiers à chausser des pneus rainurés, au 7ème tour. Les pilotes se succédaient aux stands - certains en profitaient pour remettre quelques litres d’essence et modifier leur stratégie.
Une fois l’ensemble des monoplaces équipées de gommes rainurées, Massa et sa Ferrari reprenait les commandes de la course devant Vettel, Alonso. 4ème, Raikkonen devançait l’inattendu Force India de Fisichella. Trulli – victime d’une grande glissade dans les "S de Senna" – voyait Hamilton, Glock et Bourdais lui passer devant.
Après 15 des 71 tours au menu : Massa tenait tête à Vettel + 0.9, Alonso + 2.0, Raikkonen + 8.4, Fisichella + 10.4, Hamilton + 12.2, Glock + 12.9, Bourdais + 17.4 Trulli + 18.6 et Heidfeld + 19.2
A l’entame du 18ème tour, Hamilton venait logiquement à bout de Fisichella au freinage au bout de la ligne droite. Au 20ème tour, l’empoignade entre Trulli et Bourdais pour le gain de la 8ème place voyait Jarno imposer sa Toyota de façon musclée devant la Toro Rosso de Sébastien, obligé de couper dans l’herbe pour éviter un accrochage.
Resté dans le sillage du leader, Vettel effectuait un premier ravitaillement après 27 tours.
Après 30 tours, Massa occupait toujours les commandes, suivi de Alonso + 4.1, Raikkonen + 15.1, Hamilton + 20.3, Glock + 22.1, Vettel + 30.3, Kovalainen + 36.8, Fisichella + 41.8, Trulli + 42.2, Heidfeld + 43.2 et Webber + 45.3
Au début du 38ème tour, Felipe Massa effectuait son ravitaillement, et cédait un instant les commandes à la Renault de Fernando Alonso. L’Espagnol stoppait au 40ème passage, imité par Lewis Hamilton.
Une fois Raikkonen repassé par le stand Ferrari – au 43ème tour – Felipe Massa récupérait la première place, avec un peu plus de 4 secondes d’avance sur Vettel, 6 longueurs devant Alonso.
A 20 tours du drapeau à damiers, Vettel s’arrêtait une troisième fois à son stand et repartait en 5ème position. Après 56 tours, Massa se retrouvait ainsi esseulé devant Alonso + 10.5, Raikkonen + 15.8, Hamilton + 24.8, Vettel + 25.9, Kovalainen + 41.0, Glock + 45.0, Trulli + 52.5, Webber + 62.8 et Heidfeld + 64.0
Alors que tout semblait limpide, l’arrivée de nombreux nuages grisâtres dans un ciel balayé par le vent faisait monter d'un cran la tension dans les coulisses à 10 tours de l’arrivée. Les premières gouttes de pluie faisaient leur apparition alors qu’il restait encore 7 tours à boucler sur le circuit d’Interlagos.
Hamilton – 4ème - voyait Vettel revenir à grands pas dans le sillage de sa McLaren, mais Lewis résistait.
Nakajima, Fisichella et Heidfeld étaient les premiers à regagner les stands tenter le paris des pneus pluie. Hamilton stoppait à 5 tours de l’arrivée, Massa bouclait un tour de plus… L’averse allait transformer la fin de la course en une véritable loterie !
A trois tours de l’arrivée, Massa conservait la première place devant Alonso, Raikkonen et Glock - le pilote de la Toyota choisissant de ne pas stopper.
5ème, Hamilton était toujours sous la menace de Vettel – une place synonyme de couronnement ou de déchéance pour le sujet de sa majesté… Sebastian profitait du dépassement des retardataires pour réussir à dépasser le pilote McLaren, et le priver momentanément du sacre à 2 tours de l’arrivée…
Alors que Felipe Massa passait la ligne en vainqueur, et champion potentiel, l’erreur inattendue de Timo Glock dans le dernier secteur du circuit redonnait in-extremis la couronne à Lewis Hamilton !
Felipe Massa, en pleurs, la main sur le cœur, montait sur la première marche du podium, accompagné de Fernando Alonso, 2ème, et Kimi Raikkonen, 3ème.
Ferrari est sacré champion du monde des constructeurs !
Prochain rendez-vous : le 29 mars 2009 à Melbourne pour le Grand Prix d’Australie, première épreuve de la 60ème édition du championnat du monde de F1.
L’averse s’arrêtait presque aussi rapidement qu’elle n’avait commencé. Les températures atteignaient 27° dans l’air et 28° au sol. A la fin du tour de formation, Kubica choisissait de regagner les stands refaire le plein de sa BMW Sauber.
Auteur de la pole position, le challenger – Felipe Massa – partait avec les faveurs du public face à son rival, Lewis Hamilton, seulement 4ème sur la grille de départ. A l’extinction des feux rouges, sur une piste humide, les gerbes d’eaux se soulevaient et Massa jaillissait en tête.
A la fin du premier tour, manquait déjà deux pilotes : Coulthard et Piquet. La voiture de David restait immobilisée sur le vibreur dans les "S de Senna", alors que la monoplace de Nelsinho terminait son embardée contre les rails. Le "safety-car" intervenait immédiatement pour permettre aux commissaires de dégager la Red Bull et la Renault.
La course était relancée au 4ème tour : Massa devant Trulli, Raikkonen, Hamilton, Vettel, Alonso, Kovalainen, Bourdais, Glock et Webber.
Sur une trajectoire de plus en plus sèche, Rosberg et Button étaient les premiers à chausser des pneus rainurés, au 7ème tour. Les pilotes se succédaient aux stands - certains en profitaient pour remettre quelques litres d’essence et modifier leur stratégie.
Une fois l’ensemble des monoplaces équipées de gommes rainurées, Massa et sa Ferrari reprenait les commandes de la course devant Vettel, Alonso. 4ème, Raikkonen devançait l’inattendu Force India de Fisichella. Trulli – victime d’une grande glissade dans les "S de Senna" – voyait Hamilton, Glock et Bourdais lui passer devant.
Après 15 des 71 tours au menu : Massa tenait tête à Vettel + 0.9, Alonso + 2.0, Raikkonen + 8.4, Fisichella + 10.4, Hamilton + 12.2, Glock + 12.9, Bourdais + 17.4 Trulli + 18.6 et Heidfeld + 19.2
A l’entame du 18ème tour, Hamilton venait logiquement à bout de Fisichella au freinage au bout de la ligne droite. Au 20ème tour, l’empoignade entre Trulli et Bourdais pour le gain de la 8ème place voyait Jarno imposer sa Toyota de façon musclée devant la Toro Rosso de Sébastien, obligé de couper dans l’herbe pour éviter un accrochage.
Resté dans le sillage du leader, Vettel effectuait un premier ravitaillement après 27 tours.
Après 30 tours, Massa occupait toujours les commandes, suivi de Alonso + 4.1, Raikkonen + 15.1, Hamilton + 20.3, Glock + 22.1, Vettel + 30.3, Kovalainen + 36.8, Fisichella + 41.8, Trulli + 42.2, Heidfeld + 43.2 et Webber + 45.3
Au début du 38ème tour, Felipe Massa effectuait son ravitaillement, et cédait un instant les commandes à la Renault de Fernando Alonso. L’Espagnol stoppait au 40ème passage, imité par Lewis Hamilton.
Une fois Raikkonen repassé par le stand Ferrari – au 43ème tour – Felipe Massa récupérait la première place, avec un peu plus de 4 secondes d’avance sur Vettel, 6 longueurs devant Alonso.
A 20 tours du drapeau à damiers, Vettel s’arrêtait une troisième fois à son stand et repartait en 5ème position. Après 56 tours, Massa se retrouvait ainsi esseulé devant Alonso + 10.5, Raikkonen + 15.8, Hamilton + 24.8, Vettel + 25.9, Kovalainen + 41.0, Glock + 45.0, Trulli + 52.5, Webber + 62.8 et Heidfeld + 64.0
Alors que tout semblait limpide, l’arrivée de nombreux nuages grisâtres dans un ciel balayé par le vent faisait monter d'un cran la tension dans les coulisses à 10 tours de l’arrivée. Les premières gouttes de pluie faisaient leur apparition alors qu’il restait encore 7 tours à boucler sur le circuit d’Interlagos.
Hamilton – 4ème - voyait Vettel revenir à grands pas dans le sillage de sa McLaren, mais Lewis résistait.
Nakajima, Fisichella et Heidfeld étaient les premiers à regagner les stands tenter le paris des pneus pluie. Hamilton stoppait à 5 tours de l’arrivée, Massa bouclait un tour de plus… L’averse allait transformer la fin de la course en une véritable loterie !
A trois tours de l’arrivée, Massa conservait la première place devant Alonso, Raikkonen et Glock - le pilote de la Toyota choisissant de ne pas stopper.
5ème, Hamilton était toujours sous la menace de Vettel – une place synonyme de couronnement ou de déchéance pour le sujet de sa majesté… Sebastian profitait du dépassement des retardataires pour réussir à dépasser le pilote McLaren, et le priver momentanément du sacre à 2 tours de l’arrivée…
Alors que Felipe Massa passait la ligne en vainqueur, et champion potentiel, l’erreur inattendue de Timo Glock dans le dernier secteur du circuit redonnait in-extremis la couronne à Lewis Hamilton !
Felipe Massa, en pleurs, la main sur le cœur, montait sur la première marche du podium, accompagné de Fernando Alonso, 2ème, et Kimi Raikkonen, 3ème.
Ferrari est sacré champion du monde des constructeurs !
Prochain rendez-vous : le 29 mars 2009 à Melbourne pour le Grand Prix d’Australie, première épreuve de la 60ème édition du championnat du monde de F1.
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Ron Dennis va désormais prendre un peu de recul vis-à-vis de l'équipe McLaren de F1 afin de superviser le lancement de la production de voitures de série, une activité qui a pour objectif de concurrencer Ferrari dans ce domaine aussi.
Ce changement d’orientation dans les activités de Ron Dennis n’aurait rien à voir avec le titre mondial remporté par Lewis Hamilton. "Rien de ce qui se déroulera ces prochains mois n'est en relation avec ce qui s'est passé dimanche au Brésil," affirme Ron Dennis.
"Vous allez encore me voir sur les Grands Prix, car c'est quelque chose que j'aime trop pour m'en passer. Dans les mois à venir, je serai très clair à propos de ce que je vais faire et pourquoi je vais le faire. J'ai toujours pensé qu'une équipe de F1 devait se diversifier.
Nous allons donc essayer de concurrencer Ferrari et pour faire ça, on ne peut pas être qu'une simple équipe de F1," ajoute Ron Dennis.
Pour ce faire, McLaren va bientôt lancer la production de voitures de route et c'est donc Ron Dennis qui aura cette activité à l'oeil. Pour le remplacer à la tête de l'équipe McLaren de F1, Ron Dennis a bien sûr pensé à son bras droit, Martin Whitmarsh.
Ce changement d’orientation dans les activités de Ron Dennis n’aurait rien à voir avec le titre mondial remporté par Lewis Hamilton. "Rien de ce qui se déroulera ces prochains mois n'est en relation avec ce qui s'est passé dimanche au Brésil," affirme Ron Dennis.
"Vous allez encore me voir sur les Grands Prix, car c'est quelque chose que j'aime trop pour m'en passer. Dans les mois à venir, je serai très clair à propos de ce que je vais faire et pourquoi je vais le faire. J'ai toujours pensé qu'une équipe de F1 devait se diversifier.
Nous allons donc essayer de concurrencer Ferrari et pour faire ça, on ne peut pas être qu'une simple équipe de F1," ajoute Ron Dennis.
Pour ce faire, McLaren va bientôt lancer la production de voitures de route et c'est donc Ron Dennis qui aura cette activité à l'oeil. Pour le remplacer à la tête de l'équipe McLaren de F1, Ron Dennis a bien sûr pensé à son bras droit, Martin Whitmarsh.
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- Inscription : ven. sept. 28, 2007 12:00 am
Hier, Lewis Hamilton précisait que le racisme n'était pas une plaisanterie, contrairement à ce que Bernie Ecclestone aurait déclaré quelques jours plus tôt. Ce commentaire du nouveau champion du monde a provoqué la fureur de Bernie Ecclestone...
En Grande-Bretagne, les propos de Bernie Ecclestone ont provoqué un énorme tollé. Le militant antiracisme Paul Elliot a été jusqu'à demander la démission de Bernie Ecclestone.
"Je suis l'un de ceux qui ont poussé le Grand Prix d'Afrique du Sud hors du calendrier de la F1 afin de soutenir Nelson Mandela et pour protester contre l'apartheid. Je l'ai fait alors que ces personnes ne savaient encore rien du racisme," déclare Bernie Ecclestone dans les colonnes du Times.
Bernie Ecclestone affirme encore qu'il était prêt à prendre des mesures contre les personnes qui avaient eu des comportements racistes au début de l'année à Barcelone, mais on lui aurait déconseillé de faire cela.
"J'ai dit aux responsables du circuit de Barcelone que je voulais aller chercher ces personnes qui s'étaient grimées en noir et de les mettre en face de Lewis Hamilton dans le paddock afin de savoir ce qu'ils avaient à dire. Mais la police m'a dit de ne pas faire ça," déclare Ecclestone.
Dans une autre interview accordée au Mirror, Bernie Ecclestone dit de ces personnes que ce sont des lâches, ils ne sont rien, ils ne sont personne!"
Un porte-parole de l'équipe McLaren a essayé de calmer le jeu à la suite de ces joutes verbales. "Nous ne dirons afin de ne pas mettre de l'huile sur le feu. Nous voulons seulement que Lewis puisse fêter sa victoire en paix," déclare-t-il.
En Grande-Bretagne, les propos de Bernie Ecclestone ont provoqué un énorme tollé. Le militant antiracisme Paul Elliot a été jusqu'à demander la démission de Bernie Ecclestone.
"Je suis l'un de ceux qui ont poussé le Grand Prix d'Afrique du Sud hors du calendrier de la F1 afin de soutenir Nelson Mandela et pour protester contre l'apartheid. Je l'ai fait alors que ces personnes ne savaient encore rien du racisme," déclare Bernie Ecclestone dans les colonnes du Times.
Bernie Ecclestone affirme encore qu'il était prêt à prendre des mesures contre les personnes qui avaient eu des comportements racistes au début de l'année à Barcelone, mais on lui aurait déconseillé de faire cela.
"J'ai dit aux responsables du circuit de Barcelone que je voulais aller chercher ces personnes qui s'étaient grimées en noir et de les mettre en face de Lewis Hamilton dans le paddock afin de savoir ce qu'ils avaient à dire. Mais la police m'a dit de ne pas faire ça," déclare Ecclestone.
Dans une autre interview accordée au Mirror, Bernie Ecclestone dit de ces personnes que ce sont des lâches, ils ne sont rien, ils ne sont personne!"
Un porte-parole de l'équipe McLaren a essayé de calmer le jeu à la suite de ces joutes verbales. "Nous ne dirons afin de ne pas mettre de l'huile sur le feu. Nous voulons seulement que Lewis puisse fêter sa victoire en paix," déclare-t-il.
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En devenant champion du monde, dimanche passé au Brésil, Lewis Hamilton n'a aucune chance de rendre son banquier heureux. Son patron Ron Dennis affirme en effet que ce titre ne lui a donné aucun droit à une quelconque prime.
"Il n'y a aucune clause de performance dans aucun de nos contrats avec nos pilotes ou avec nos sponsors - déclare Ron Dennis dans les colonnes du Times - Le salaire de Lewis est fixé sur la durée de son contrat. Il y a bien une certaine flexibilité, mais seulement pour ce que nous pourrions faire ensemble en dehors de ce contrat. Quant à son salaire, il n'est pas lié à ses performances.
"
Lewis Hamilton et l'équipe McLaren Mercedes sont liés contractuellement jusqu'à la fin de la saison 2012.
"Il n'y a aucune clause de performance dans aucun de nos contrats avec nos pilotes ou avec nos sponsors - déclare Ron Dennis dans les colonnes du Times - Le salaire de Lewis est fixé sur la durée de son contrat. Il y a bien une certaine flexibilité, mais seulement pour ce que nous pourrions faire ensemble en dehors de ce contrat. Quant à son salaire, il n'est pas lié à ses performances.
"
Lewis Hamilton et l'équipe McLaren Mercedes sont liés contractuellement jusqu'à la fin de la saison 2012.
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Lorsque Felipe Massa a franchi la ligne d'arrivée du Grand Prix du Brésil, il était virtuellement champion du monde, mais quelques secondes plus tard, le rêve s'est écroulé et Luca di Montezemolo a eu un petit geste de colère, chez lui, à la maison.
"Pour dire la vérité, j'ai cassé ma télévision - avoue le président de Ferrari, lors des finales Ferrari du Mugello - Ma télévision a fait un énorme bruit en explosant et cela a effrayé ma fille qui était dans sa chambre. Heureusement, nous avons une seconde télévision et j'ai pu suivre la cérémonie du podium."
"Lorsqu'un miracle se produit, cela n'arrive qu'une seule fois. Je le dis, car ce qui est arrivé l'année dernière avec Raikkonen était un miracle et il était impossible que cela se répète cette fois-ci. Pourtant, avec Massa au Brésil, nous étions à deux doigts de voir un nouveau miracle," poursuit Montezemolo.
Felipe Massa s'est battu pour le titre mondial jusqu'au bout, mais Kimi Raikkonen n'a été que l'ombre de lui-même lors de la seconde moitié de la saison. "Kimi, était-ce vraiment vous en chair et en os où était un ami qui vous ressemble qui a roulé pour Ferrari lors des dernières courses de la saison? plaisante encore Montezemolo.
Après avoir placé cette plaisanterie, Luca di Montezemolo redevient sérieux. "Avec tout le respect que je dois à Lewis Hamilton, je dois dire que je suis très content de mes pilotes. Ce sont les meilleurs du monde."
"Pour dire la vérité, j'ai cassé ma télévision - avoue le président de Ferrari, lors des finales Ferrari du Mugello - Ma télévision a fait un énorme bruit en explosant et cela a effrayé ma fille qui était dans sa chambre. Heureusement, nous avons une seconde télévision et j'ai pu suivre la cérémonie du podium."
"Lorsqu'un miracle se produit, cela n'arrive qu'une seule fois. Je le dis, car ce qui est arrivé l'année dernière avec Raikkonen était un miracle et il était impossible que cela se répète cette fois-ci. Pourtant, avec Massa au Brésil, nous étions à deux doigts de voir un nouveau miracle," poursuit Montezemolo.
Felipe Massa s'est battu pour le titre mondial jusqu'au bout, mais Kimi Raikkonen n'a été que l'ombre de lui-même lors de la seconde moitié de la saison. "Kimi, était-ce vraiment vous en chair et en os où était un ami qui vous ressemble qui a roulé pour Ferrari lors des dernières courses de la saison? plaisante encore Montezemolo.
Après avoir placé cette plaisanterie, Luca di Montezemolo redevient sérieux. "Avec tout le respect que je dois à Lewis Hamilton, je dois dire que je suis très content de mes pilotes. Ce sont les meilleurs du monde."
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Bruno Senna va effectuer des tests pour l'écurie Honda, la semaine prochaine à Barcelone. A cette occasion, il sera comparé à son compatriote Lucas di Grassi et on peut raisonnablement penser que le meilleur des deux deviendra l'équipier de Jenson Button en 2009.
Les contacts entre Senna et Ross Brawn, le directeur de l'équipe Honda, ne datent pas d'hier. "Je l'ai rencontré pour la première fois après le GP de Monaco. Je crois que ça doit être stimulant de travailler avec une personne aussi experte et qui a autant gagné. Je peux sensiblement m'améliorer," déclare le neveu d'Ayrton Senna dans les colonnes de la Gazzetta dello Sport.
L'objectif de Senna est d'obtenir ce volant, mais rien n'est fait. "Ce sera bien sûr mon objectif. Ce sera évidemment à l'équipe de décider. Pour ma part, je ferai le maximum pour leur démontrer que j'ai le potentiel nécessaire.
"
Si la porte de Honda ne s'ouvre pas pour lui, Bruno Senna a encore la possibilité d'obtenir le volant de l'une des deux Toro Rosso. Cette équipe est en effet dirigée par Gerhard Berger, un ami de la famille Senna et plus particulièrement du regretté Ayrton dont il avait été l'équipier chez McLaren pendant plusieurs années.
"En réalité, on m'a dit proche de l'équipe Toro Rosso à cause de mes liens avec Gerhard. Mais Berger ne mélange pas la vie privée avec les affaires et il ne m'offrira aucune opportunité s'il pense que je ne suis pas assez bon," ajoute le jeune Senna.
Les contacts entre Senna et Ross Brawn, le directeur de l'équipe Honda, ne datent pas d'hier. "Je l'ai rencontré pour la première fois après le GP de Monaco. Je crois que ça doit être stimulant de travailler avec une personne aussi experte et qui a autant gagné. Je peux sensiblement m'améliorer," déclare le neveu d'Ayrton Senna dans les colonnes de la Gazzetta dello Sport.
L'objectif de Senna est d'obtenir ce volant, mais rien n'est fait. "Ce sera bien sûr mon objectif. Ce sera évidemment à l'équipe de décider. Pour ma part, je ferai le maximum pour leur démontrer que j'ai le potentiel nécessaire.
"
Si la porte de Honda ne s'ouvre pas pour lui, Bruno Senna a encore la possibilité d'obtenir le volant de l'une des deux Toro Rosso. Cette équipe est en effet dirigée par Gerhard Berger, un ami de la famille Senna et plus particulièrement du regretté Ayrton dont il avait été l'équipier chez McLaren pendant plusieurs années.
"En réalité, on m'a dit proche de l'équipe Toro Rosso à cause de mes liens avec Gerhard. Mais Berger ne mélange pas la vie privée avec les affaires et il ne m'offrira aucune opportunité s'il pense que je ne suis pas assez bon," ajoute le jeune Senna.
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Les intervenants dans la tentative de sauvetage du Grand Prix de Formule Un du Canada ont fait le point sur la situation dimanche après-midi, à Montréal.
Le maire de Montréal, Gérald Tremblay, a parlé de "demandes excessives" de la part du président de la Formula One Administration Limited (FOAL), Bernie Ecclestone.
Pour sa part, le ministre du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation, Raymond Bachand, s'en est pris à des "demandes irréalistes" et est même allé jusqu'à en exposer la teneur sur un tableau.
MM. Tremblay et Bachand, accompagnés de l'ancien ministre fédéral responsable de la région de Montréal, Michael Fortier, ont tenu, dimanche à Montréal, une conférence de presse afin d'expliquer pourquoi ils n'ont pas été en mesure d'accéder aux exigences formulées par M. Ecclestone.
Concrètement, plusieurs dizaines de millions de dollars séparaient les deux parties.
De 2009 à 2013, la FOAL exigeait des frais annuels de plus de 30 millions $, totalisant quelque 173,5 millions $. M. Ecclestone voulait aussi que le contrat soit accompagné d'une garantie gouvernementale ou d'une lettre de garantie bancaire.
De plus, la FOAL demandait la totalité des profits générés par la visibilité sur le circuit et aux loges, c'est-à-dire entre 16 et 20 millions $ supplémentaires.
Pour leur part, les trois paliers gouvernementaux ont proposé des frais annuels variant de 20 à 24 millions $ par année, pour un total de plus de 110,5 millions $ sur cinq ans.
La contre-proposition prévoyait également que 75 pour cent des premiers 10 millions $ de profits, et 25 pour cent de tous les profits additionnels, seraient retournés à la FOAL .
Les gouvernements fédéral, provincial et municipal ainsi que l'organisme Tourisme Montréal avaient aussi consenti à investir 10 millions $.
Mais cette contre-proposition n'a pas plu à M. Ecclestone, qui est demeuré bien ancré sur sa position.
Le Cirque du Soleil et le Groupe Spectacles Gillett ont analysé la proposition de Bernie Ecclestone et sont arrivés à la même conclusion: le modèle économique qu'il a proposé ne fonctionnerait pas, a indiqué M. Bachand.
Les trois gouvernements ont même envisagé la création d'une organisation sans but lucratif pour organiser l'événement et l'ont inséré dans leur contre-proposition envoyée le 4 novembre dernier.
"Avec les exigences de M. Ecclestone, il n'y en a pas d'économie, a fait valoir le ministre Bachand. Ce n'est pas rentable, même pour le Cirque du Soleil ou le Groupe Gillett et encore moins pour une (organisation sans but lucratif)."
Et jamais, au cours des négociations, le grand patron de la F1 n'a daigné revoir ses exigences à la baisse, ont indiqué à l'unisson MM. Bachand et Fortier. Et ce, malgré la conjoncture économique qui sévit à travers le monde.
"A moins que M. Ecclestone révise sa position, il n'y aura pas de Grand Prix à Montréal en 2009", a donc conclu M. Bachand.
Malgré sa grande déception, Gérald Tremblay a dit éprouver un sentiment de "satisfaction du travail accompli".
Le maire de Montréal a surtout profité de l'occasion pour lancer l'idée d'un fonds de développement pour d'éventuels événements ayant des retombées pour l'économie, le tourisme et l'emploi et qui seraient aussi bénéfiques pour la visibilité internationale de Montréal, du Québec et du Canada. Ce fonds serait mis en place conjointement avec le milieu des affaires, a-t-il expliqué.
En point de presse à Rouyn-Noranda, le chef du Parti libéral du Québec, Jean Charest, a déploré "l'intransigeance" manifestée par Bernie Ecclestone, relativement à sa demande d'une garantie de plus de 173 millions $ sur cinq ans.
"C'est de l'argent. On ne parle pas de marge d'erreur ou de marge de négociation", a-t-il dit, constatant l'échec des négociations et le gouffre qui séparait les deux parties.
M. Charest a cependant dit ne pas perdre espoir de voir un jour le Grand Prix revenir à Montréal.
De leur côté, le Parti québécois et l'Action démocratique du Québec semblent avoir vu dans la perte du Grand Prix de Montréal une occasion pour attaquer le gouvernement sortant.
Ainsi, la porte-parole péquiste pour la Métropole, Nicole Léger, estime que la perte du Grand Prix s'ajoute à "la longue liste de fiascos libéraux". Elle a accusé le premier ministre Jean Charest d'avoir berné les Québécois.
"Le gouvernement Charest a investi 1,5 million $ en 2007 pour la salle de presse et le paddock, prétextant que le Grand Prix était là pour au moins cinq ans, a-t-elle déclaré par voie de communiqué. Force est de constater que les fils n'étaient pas aussi bien attachés que le laissait entendre Jean Charest."
Pour sa part, Tom Pentefountas, candidat adéquiste dans la circonscrïption de Fabre et président du parti, a déploré la perte de l'événement avant de critiquer les libéraux.
"Cette nouvelle perte pour Montréal démontre que les lunettes roses du gouvernement Charest sur la situation de Montréal ne constituaient qu'un écran de fumée, a-t-il affirmé par voie de communiqué. Nos infrastructures économiques ont été beaucoup trop négligées au cours des dernières décennies et il faut corriger la situation avec une grande vigueur."
Le Grand Prix de Montréal serait remplacé par celui de Turquie, le 7 juin 2009.
Le maire de Montréal, Gérald Tremblay, a parlé de "demandes excessives" de la part du président de la Formula One Administration Limited (FOAL), Bernie Ecclestone.
Pour sa part, le ministre du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation, Raymond Bachand, s'en est pris à des "demandes irréalistes" et est même allé jusqu'à en exposer la teneur sur un tableau.
MM. Tremblay et Bachand, accompagnés de l'ancien ministre fédéral responsable de la région de Montréal, Michael Fortier, ont tenu, dimanche à Montréal, une conférence de presse afin d'expliquer pourquoi ils n'ont pas été en mesure d'accéder aux exigences formulées par M. Ecclestone.
Concrètement, plusieurs dizaines de millions de dollars séparaient les deux parties.
De 2009 à 2013, la FOAL exigeait des frais annuels de plus de 30 millions $, totalisant quelque 173,5 millions $. M. Ecclestone voulait aussi que le contrat soit accompagné d'une garantie gouvernementale ou d'une lettre de garantie bancaire.
De plus, la FOAL demandait la totalité des profits générés par la visibilité sur le circuit et aux loges, c'est-à-dire entre 16 et 20 millions $ supplémentaires.
Pour leur part, les trois paliers gouvernementaux ont proposé des frais annuels variant de 20 à 24 millions $ par année, pour un total de plus de 110,5 millions $ sur cinq ans.
La contre-proposition prévoyait également que 75 pour cent des premiers 10 millions $ de profits, et 25 pour cent de tous les profits additionnels, seraient retournés à la FOAL .
Les gouvernements fédéral, provincial et municipal ainsi que l'organisme Tourisme Montréal avaient aussi consenti à investir 10 millions $.
Mais cette contre-proposition n'a pas plu à M. Ecclestone, qui est demeuré bien ancré sur sa position.
Le Cirque du Soleil et le Groupe Spectacles Gillett ont analysé la proposition de Bernie Ecclestone et sont arrivés à la même conclusion: le modèle économique qu'il a proposé ne fonctionnerait pas, a indiqué M. Bachand.
Les trois gouvernements ont même envisagé la création d'une organisation sans but lucratif pour organiser l'événement et l'ont inséré dans leur contre-proposition envoyée le 4 novembre dernier.
"Avec les exigences de M. Ecclestone, il n'y en a pas d'économie, a fait valoir le ministre Bachand. Ce n'est pas rentable, même pour le Cirque du Soleil ou le Groupe Gillett et encore moins pour une (organisation sans but lucratif)."
Et jamais, au cours des négociations, le grand patron de la F1 n'a daigné revoir ses exigences à la baisse, ont indiqué à l'unisson MM. Bachand et Fortier. Et ce, malgré la conjoncture économique qui sévit à travers le monde.
"A moins que M. Ecclestone révise sa position, il n'y aura pas de Grand Prix à Montréal en 2009", a donc conclu M. Bachand.
Malgré sa grande déception, Gérald Tremblay a dit éprouver un sentiment de "satisfaction du travail accompli".
Le maire de Montréal a surtout profité de l'occasion pour lancer l'idée d'un fonds de développement pour d'éventuels événements ayant des retombées pour l'économie, le tourisme et l'emploi et qui seraient aussi bénéfiques pour la visibilité internationale de Montréal, du Québec et du Canada. Ce fonds serait mis en place conjointement avec le milieu des affaires, a-t-il expliqué.
En point de presse à Rouyn-Noranda, le chef du Parti libéral du Québec, Jean Charest, a déploré "l'intransigeance" manifestée par Bernie Ecclestone, relativement à sa demande d'une garantie de plus de 173 millions $ sur cinq ans.
"C'est de l'argent. On ne parle pas de marge d'erreur ou de marge de négociation", a-t-il dit, constatant l'échec des négociations et le gouffre qui séparait les deux parties.
M. Charest a cependant dit ne pas perdre espoir de voir un jour le Grand Prix revenir à Montréal.
De leur côté, le Parti québécois et l'Action démocratique du Québec semblent avoir vu dans la perte du Grand Prix de Montréal une occasion pour attaquer le gouvernement sortant.
Ainsi, la porte-parole péquiste pour la Métropole, Nicole Léger, estime que la perte du Grand Prix s'ajoute à "la longue liste de fiascos libéraux". Elle a accusé le premier ministre Jean Charest d'avoir berné les Québécois.
"Le gouvernement Charest a investi 1,5 million $ en 2007 pour la salle de presse et le paddock, prétextant que le Grand Prix était là pour au moins cinq ans, a-t-elle déclaré par voie de communiqué. Force est de constater que les fils n'étaient pas aussi bien attachés que le laissait entendre Jean Charest."
Pour sa part, Tom Pentefountas, candidat adéquiste dans la circonscrïption de Fabre et président du parti, a déploré la perte de l'événement avant de critiquer les libéraux.
"Cette nouvelle perte pour Montréal démontre que les lunettes roses du gouvernement Charest sur la situation de Montréal ne constituaient qu'un écran de fumée, a-t-il affirmé par voie de communiqué. Nos infrastructures économiques ont été beaucoup trop négligées au cours des dernières décennies et il faut corriger la situation avec une grande vigueur."
Le Grand Prix de Montréal serait remplacé par celui de Turquie, le 7 juin 2009.
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Le retrait du Grand Prix du Canada continue de susciter des réactions à travers la planète et l’analyste de Formule Un Christian Tortora affirme que Bernie Ecclestone doit revoir sa façon de gérer ce sport en crise.
L’analyste de la F1 à RDS est inquiet par la situation de ce sport international. «Il est clair que Bernie Ecclestone n’a pas fait le lien avec la situation économique mondiale. Selon moi, Ecclestone doit revoir son système qui est devenu inabordable.»
Selon le chroniqueur d’expérience, la mort de la course du Canada n’est pas le seul élément inquiétant. «En plus de la récession qui frappe l’Europe, il y a aussi les menaces des retraits du Grand Prix de Chine et de celui d’Allemagne qui n’a pas fait ses frais l’an dernier», ajoute Tortora.
Avec le départ de l’épreuve montréalaise, le cirque de la F1 ne s’arrêtera pas en Amérique du Nord l’an prochain ce qui déplaît à plusieurs observateurs. «Le Grand Prix de France n’est plus là tout comme celui du Canada. Une chose est claire, on ne peut pas éternellement continuer comme ça. Les constructeurs sont là pour mousser leurs marques et non faire du mécénat. On ne pourra pas faire uniquement un championnat du monde en Asie», déplore Tortora.
L’analyste de la F1 à RDS est inquiet par la situation de ce sport international. «Il est clair que Bernie Ecclestone n’a pas fait le lien avec la situation économique mondiale. Selon moi, Ecclestone doit revoir son système qui est devenu inabordable.»
Selon le chroniqueur d’expérience, la mort de la course du Canada n’est pas le seul élément inquiétant. «En plus de la récession qui frappe l’Europe, il y a aussi les menaces des retraits du Grand Prix de Chine et de celui d’Allemagne qui n’a pas fait ses frais l’an dernier», ajoute Tortora.
Avec le départ de l’épreuve montréalaise, le cirque de la F1 ne s’arrêtera pas en Amérique du Nord l’an prochain ce qui déplaît à plusieurs observateurs. «Le Grand Prix de France n’est plus là tout comme celui du Canada. Une chose est claire, on ne peut pas éternellement continuer comme ça. Les constructeurs sont là pour mousser leurs marques et non faire du mécénat. On ne pourra pas faire uniquement un championnat du monde en Asie», déplore Tortora.
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Mark Webber a subi des fractures aux bras et aux jambes après avoir été frappé par une voiture alors qu'il participait à une course pour une oeuvre de charité, a indiqué la police samedi.
Webber, membre de l'écurie Red Bull, circulait à vélo en bordure de la route près de Port Arthur dans le sud-est de l'île de Tasmanie lorsqu'il a été heurté par un véhicule, a précisé le sergent du service de police de Tasmanie, Jon Ford.
M. Ford a ajouté que la victime participait à son propre événement, le Challenge Mark Webber Pure Tasmania. Il s'agit d'une épreuve de course de 280 kilomètres au cours de laquelle les compétiteurs doivent utiliser un vélo de montagne, un kayak et faire de la randonnée pédestre.
Il a aussi indiqué que l'événement prenait place sur la voie publique et qu'il ignorait si la section de la route où l'accident s'est produit était délimitée par un ruban délimitant l'espace pour les coureurs.
Le Challenge, fondé en 2003, devrait se terminer dimanche à Hobart.
L'écurie Red Bull avait déjà amorcé son programme en vue de la saison 2009 de Formule 1, mais l'accident de samedi aura vraisemblablement un impact sur la préparation du pilote australien qui débutera en mars.
Webber, membre de l'écurie Red Bull, circulait à vélo en bordure de la route près de Port Arthur dans le sud-est de l'île de Tasmanie lorsqu'il a été heurté par un véhicule, a précisé le sergent du service de police de Tasmanie, Jon Ford.
M. Ford a ajouté que la victime participait à son propre événement, le Challenge Mark Webber Pure Tasmania. Il s'agit d'une épreuve de course de 280 kilomètres au cours de laquelle les compétiteurs doivent utiliser un vélo de montagne, un kayak et faire de la randonnée pédestre.
Il a aussi indiqué que l'événement prenait place sur la voie publique et qu'il ignorait si la section de la route où l'accident s'est produit était délimitée par un ruban délimitant l'espace pour les coureurs.
Le Challenge, fondé en 2003, devrait se terminer dimanche à Hobart.
L'écurie Red Bull avait déjà amorcé son programme en vue de la saison 2009 de Formule 1, mais l'accident de samedi aura vraisemblablement un impact sur la préparation du pilote australien qui débutera en mars.
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Ayant vendu ses parts de l'équipe Toro Rosso, Gerhard Berger se retrouve aujourd'hui privé de F1, malgré la vraie passion que voue l'Autrichien à la F1. De là à le voir bientôt revenir dans les paddocks...
Car s'il est sorti par la porte de Toro Rosso, certains le voient revenir par la fenêtre, chez Force India. Une rumeur que Berger a tout de suite démentie, même s'il dit qu'il n'exclut pas un retour prochain à la F1.
"C'est une rumeur sans fondement - déclare Berger à l'agence de presse APA - Il n'y a eu aucune discussion et d'ailleurs cela ne m'intéresse pas. Toutefois, je suis ouvert à d'autres propositions. La F1 est et reste ma vie. Je dois cependant avouer que je n'ai aucune proposition sur ma table."
Gerhard Berger a été pilote de F1 entre 1984 et 1997.
Pendant cette période, il a participé à 210 Grands Prix, remportant 10 victoires. Il a ensuite codirigé, de 1998 à 2003, le département compétition de BMW avec Mario Theissen. Depuis 2006, il était le copropriétaire de l'équipe Toro Rosso avant de revendre ses parts, il y a quelques jours, à son ami Dietrich Mateschitz.
Car s'il est sorti par la porte de Toro Rosso, certains le voient revenir par la fenêtre, chez Force India. Une rumeur que Berger a tout de suite démentie, même s'il dit qu'il n'exclut pas un retour prochain à la F1.
"C'est une rumeur sans fondement - déclare Berger à l'agence de presse APA - Il n'y a eu aucune discussion et d'ailleurs cela ne m'intéresse pas. Toutefois, je suis ouvert à d'autres propositions. La F1 est et reste ma vie. Je dois cependant avouer que je n'ai aucune proposition sur ma table."
Gerhard Berger a été pilote de F1 entre 1984 et 1997.
Pendant cette période, il a participé à 210 Grands Prix, remportant 10 victoires. Il a ensuite codirigé, de 1998 à 2003, le département compétition de BMW avec Mario Theissen. Depuis 2006, il était le copropriétaire de l'équipe Toro Rosso avant de revendre ses parts, il y a quelques jours, à son ami Dietrich Mateschitz.
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- Inscription : ven. sept. 28, 2007 12:00 am
La proposition du moteur standardisé dès 2010 (le même moteur pour toutes les équipes) est toujours sur la table des négociations et même si les grands constructeurs n'en veulent pas, cette possibilité existe toujours et plane comme une menace sur le petit monde de la F1.
D'ailleurs, il n'y a pas que les grands constructeurs qui n'en veulent pas. "S'ils approuvent le moteur unique, ce serait le comble! Il serait alors temps que je pense à la retraite," déclare Fernando Alonso.
Le champion espagnol est opposé à toutes les limitations. Il se souvient en effet des moteurs V10 de près de 1000 chevaux avec émotion. "C'était excitant pour les pilotes. C'était le sport automobile poussé à ses limites," se souvient Fernando.
Aujourd'hui, ce sont de petits V8 qui propulsent les monoplaces de F1 qui sont par ailleurs limitées dans de nombreux autres domaines.
"Nous avons déjà un aperçu des monoplaces de demain, sans aides électroniques et sans adhérence. C'est une image du passé," ajoute Alonso.
Il faut cependant préciser que malgré toutes ces limitations, les monoplaces de F1 vont toujours plus vite. Sans ces limitations techniques successives, il est probable que Fernando Alonso dirait aujourd'hui que ça va vraiment trop vite...
D'ailleurs, il n'y a pas que les grands constructeurs qui n'en veulent pas. "S'ils approuvent le moteur unique, ce serait le comble! Il serait alors temps que je pense à la retraite," déclare Fernando Alonso.
Le champion espagnol est opposé à toutes les limitations. Il se souvient en effet des moteurs V10 de près de 1000 chevaux avec émotion. "C'était excitant pour les pilotes. C'était le sport automobile poussé à ses limites," se souvient Fernando.
Aujourd'hui, ce sont de petits V8 qui propulsent les monoplaces de F1 qui sont par ailleurs limitées dans de nombreux autres domaines.
"Nous avons déjà un aperçu des monoplaces de demain, sans aides électroniques et sans adhérence. C'est une image du passé," ajoute Alonso.
Il faut cependant préciser que malgré toutes ces limitations, les monoplaces de F1 vont toujours plus vite. Sans ces limitations techniques successives, il est probable que Fernando Alonso dirait aujourd'hui que ça va vraiment trop vite...
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- Inscription : ven. sept. 28, 2007 12:00 am
Honda, le deuxième constructeur automobile japonais, a annoncé vendredi à Tokyo son retrait de la F1, en raison de la crise économique mondiale.
"Honda va se retirer de la F1 et 2008 sera sa dernière saison", a déclaré le président de Honda Motor, Takeo Fukui, lors d'une conférence de presse.
"Cette décision difficile a été prise à la lumière de la dégradation rapide de l'environnement dans le secteur de l'industrie automobile, due aux subprimes américaines, au resserrement du crédit et à la récession des économies mondiales", a souligné M. Fukui, visiblement très ému.
Il a indiqué que sa société n'avait pas encore pris de décision concernant la vente éventuelle de l'écurie et s'est excusé à plusieurs reprises auprès des pilotes, des employés et des supporteurs de l'équipe Honda pour ce retrait précipité qui porte un nouveau coup au sport automobile, déjà touché par la crise mondiale.
M. Fukui a également exclu de continuer à fournir des moteurs. "Il s'agit d'un retrait total", a-t-il affirmé. "Je pense que dans cinq ans, l'histoire démontrera que nous avons pris la bonne décision", a-t-il ajouté.
Honda, qui s'est classé au 9ème rang des constructeurs cette année avec 14 points, va engager des consultations avec les membres de l'équipe et ses pilotes sur un éventuel rachat de l'écurie.
Le pilote brésilien Rubens Barrichello, qui vient de réaliser la meilleure performance de l'écurie japonaise en 2008 en terminant troisième à Silverstone, et le Britannique Jenson Button, vainqueur du Grand Prix de Hongrie en 2006, n'ont pas de contrat pour l'année prochaine.
Le retrait de Honda pourrait signer le glas de la carrière de Barrichello, qui détient le record de participations en Grand Prix, 271, dont neuf victoires.
Honda avait fait ses débuts en F1 en tant que constructeur en 1964 dans le Grand Prix d'Allemagne. Elle avait remporté sa première victoire au Mexique en 1965 et une deuxième en Italie en 1967, mais avait dû se retirer l'année suivante afin de permettre à la société de concentrer ses ressources sur le développement d'un véhicule de tourisme compact.
Honda était revenu à la F1 comme fournisseur de moteur de 1983 à 1992, enchaînant les victoires avec des pilotes comme Nelson Piquet, Ayrton Senna et Alain Prost.
Toutefois, après l'interdiction des systèmes turbo, Honda s'était à nouveau retiré de la F1.
Le constructeur japonais avait fait son retour en compétition en 2000, en s'associant avec le constructeur anglo-américain BAR pour la conception d'une monoplace équipée d'un moteur Honda. Le partenariat avait duré six ans, jusqu'à la création de l'écurie Honda Racing F1 Team en 2006, couronnée par une troisième victoire au GP de Hongrie la même année.
La crise financière et le resserrement du crédit dans les pays industrialisés n'ont pas épargné le secteur de la Formule 1. Le Grand Prix d'Australie est en déficit de 27 millions de dollars cette année tandis que la France a purement et simplement annulé son GP en 2009 en raison du contexte économique difficile.
Le président de la fédération internationale automobile (FIA) Max Mosley a lancé en octobre un cri d'alarme sur la viabilité économique de la Formule 1 et appelé les écuries à soumettre des propositions pour réduire les coûts.
M. Mosley a averti que "perdre encore deux équipes placerait (la F1) dans une situation intenable. Actuellement, nous avons 20 voitures en compétition, si nous perdons deux équipes nous n'en aurions plus que 16 et la grille de départ cesserait d'être crédible", a-t-il dit.
Honda a annoncé jeudi une réduction de sa production automobile et indiqué qu'elle n'allait pas reconduire les contrats de 760 ouvriers temporaires travaillant dans ses usines au Japon d'ici fin janvier.
"Honda va se retirer de la F1 et 2008 sera sa dernière saison", a déclaré le président de Honda Motor, Takeo Fukui, lors d'une conférence de presse.
"Cette décision difficile a été prise à la lumière de la dégradation rapide de l'environnement dans le secteur de l'industrie automobile, due aux subprimes américaines, au resserrement du crédit et à la récession des économies mondiales", a souligné M. Fukui, visiblement très ému.
Il a indiqué que sa société n'avait pas encore pris de décision concernant la vente éventuelle de l'écurie et s'est excusé à plusieurs reprises auprès des pilotes, des employés et des supporteurs de l'équipe Honda pour ce retrait précipité qui porte un nouveau coup au sport automobile, déjà touché par la crise mondiale.
M. Fukui a également exclu de continuer à fournir des moteurs. "Il s'agit d'un retrait total", a-t-il affirmé. "Je pense que dans cinq ans, l'histoire démontrera que nous avons pris la bonne décision", a-t-il ajouté.
Honda, qui s'est classé au 9ème rang des constructeurs cette année avec 14 points, va engager des consultations avec les membres de l'équipe et ses pilotes sur un éventuel rachat de l'écurie.
Le pilote brésilien Rubens Barrichello, qui vient de réaliser la meilleure performance de l'écurie japonaise en 2008 en terminant troisième à Silverstone, et le Britannique Jenson Button, vainqueur du Grand Prix de Hongrie en 2006, n'ont pas de contrat pour l'année prochaine.
Le retrait de Honda pourrait signer le glas de la carrière de Barrichello, qui détient le record de participations en Grand Prix, 271, dont neuf victoires.
Honda avait fait ses débuts en F1 en tant que constructeur en 1964 dans le Grand Prix d'Allemagne. Elle avait remporté sa première victoire au Mexique en 1965 et une deuxième en Italie en 1967, mais avait dû se retirer l'année suivante afin de permettre à la société de concentrer ses ressources sur le développement d'un véhicule de tourisme compact.
Honda était revenu à la F1 comme fournisseur de moteur de 1983 à 1992, enchaînant les victoires avec des pilotes comme Nelson Piquet, Ayrton Senna et Alain Prost.
Toutefois, après l'interdiction des systèmes turbo, Honda s'était à nouveau retiré de la F1.
Le constructeur japonais avait fait son retour en compétition en 2000, en s'associant avec le constructeur anglo-américain BAR pour la conception d'une monoplace équipée d'un moteur Honda. Le partenariat avait duré six ans, jusqu'à la création de l'écurie Honda Racing F1 Team en 2006, couronnée par une troisième victoire au GP de Hongrie la même année.
La crise financière et le resserrement du crédit dans les pays industrialisés n'ont pas épargné le secteur de la Formule 1. Le Grand Prix d'Australie est en déficit de 27 millions de dollars cette année tandis que la France a purement et simplement annulé son GP en 2009 en raison du contexte économique difficile.
Le président de la fédération internationale automobile (FIA) Max Mosley a lancé en octobre un cri d'alarme sur la viabilité économique de la Formule 1 et appelé les écuries à soumettre des propositions pour réduire les coûts.
M. Mosley a averti que "perdre encore deux équipes placerait (la F1) dans une situation intenable. Actuellement, nous avons 20 voitures en compétition, si nous perdons deux équipes nous n'en aurions plus que 16 et la grille de départ cesserait d'être crédible", a-t-il dit.
Honda a annoncé jeudi une réduction de sa production automobile et indiqué qu'elle n'allait pas reconduire les contrats de 760 ouvriers temporaires travaillant dans ses usines au Japon d'ici fin janvier.
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Honda a créé la surprise et un énorme choc en annonçant il y a quelques jours qu'il mettait un terme à son aventure en F1. Aujourd'hui, certains pensent qu'il fallait s'attendre à cette décision...
Bernie Ecclestone, le grand argentier de la F1, a bien sûr sa petite idée à ce sujet. "Si Honda avait terminé le championnat 2008 à la troisième place et celui de l'année dernière en quatrième position, je me demande s'ils auraient pris la même décision," déclare-t-il dans les colonnes du News Of The World.
"Ils ont terminé à la neuvième place cette année et je suppose que le conseil d'administration entend la même histoire depuis six ans, à savoir que l'équipe va être championne du monde l'année suivante," ajoute Ecclestone.
Un responsable de l'équipe Honda évoque une autre erreur de l'équipe; il s'exprime sous le couvert de l'anonymat.
"L'opération Earth Car leur a coûté au moins 230 millions d'euros. L'argent ne rentrait pas dans les caisses de l'équipe, car il n'y avait aucun sponsor. C'est Honda qui payait les factures, mais malgré ça, ils disaient que c'était une opération de sponsoring."
"Ils auraient mieux fait de mettre cet argent de côté pour les mauvais jours, comme le font Mercedes et BMW," ajoute-t-il.
Bernie Ecclestone, le grand argentier de la F1, a bien sûr sa petite idée à ce sujet. "Si Honda avait terminé le championnat 2008 à la troisième place et celui de l'année dernière en quatrième position, je me demande s'ils auraient pris la même décision," déclare-t-il dans les colonnes du News Of The World.
"Ils ont terminé à la neuvième place cette année et je suppose que le conseil d'administration entend la même histoire depuis six ans, à savoir que l'équipe va être championne du monde l'année suivante," ajoute Ecclestone.
Un responsable de l'équipe Honda évoque une autre erreur de l'équipe; il s'exprime sous le couvert de l'anonymat.
"L'opération Earth Car leur a coûté au moins 230 millions d'euros. L'argent ne rentrait pas dans les caisses de l'équipe, car il n'y avait aucun sponsor. C'est Honda qui payait les factures, mais malgré ça, ils disaient que c'était une opération de sponsoring."
"Ils auraient mieux fait de mettre cet argent de côté pour les mauvais jours, comme le font Mercedes et BMW," ajoute-t-il.
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C'est aujourd'hui à Jerez, dans le sud de l'Espagne, que les équipes de F1 poursuivront leur préparation de la saison 2009.
Six équipes (Williams, McLaren, Ferrari, Toro Rosso, BMW, Renault seront en piste cette semaine, mais pas Honda qui a préféré faire l'impasse sur cette séance.
C'est sur une piste mouillée que cette première journée d'essais a commencé. C'est donc sous ces conditions difficiles que le jeune espagnol Dani Clos sera de retour au volant d'une Williams. Espérons pour lui qu'il puisse faire quelques tours sur piste sèche...
Lors de cette séance d'essais qui se poursuivra jusqu'au jeudi 11 décembre, plusieurs pilotes titulaires seront en piste, dont Fernando Alonso, Nelson Piquet, Kimi Raikkonen, Felipe Massa, Nico Rosberg, Heikki Kovalainen, Robert Kubica et Nick Heidfeld.
Chez Toro Rosso, trois pilotes devraient se partager le volant des deux monoplaces en piste cette semaine: Sébastien Buemi, Sébastien Bourdais et Takuma Sato.
A partir de mercredi, c'est Toyota qui sera en action, mais sur le circuit de Bahreïn réservé à son usage exclusif. La semaine prochaine, Toyota sera encore en piste sur le même circuit, mais avec la Scuderia Ferrari.
Six équipes (Williams, McLaren, Ferrari, Toro Rosso, BMW, Renault seront en piste cette semaine, mais pas Honda qui a préféré faire l'impasse sur cette séance.
C'est sur une piste mouillée que cette première journée d'essais a commencé. C'est donc sous ces conditions difficiles que le jeune espagnol Dani Clos sera de retour au volant d'une Williams. Espérons pour lui qu'il puisse faire quelques tours sur piste sèche...
Lors de cette séance d'essais qui se poursuivra jusqu'au jeudi 11 décembre, plusieurs pilotes titulaires seront en piste, dont Fernando Alonso, Nelson Piquet, Kimi Raikkonen, Felipe Massa, Nico Rosberg, Heikki Kovalainen, Robert Kubica et Nick Heidfeld.
Chez Toro Rosso, trois pilotes devraient se partager le volant des deux monoplaces en piste cette semaine: Sébastien Buemi, Sébastien Bourdais et Takuma Sato.
A partir de mercredi, c'est Toyota qui sera en action, mais sur le circuit de Bahreïn réservé à son usage exclusif. La semaine prochaine, Toyota sera encore en piste sur le même circuit, mais avec la Scuderia Ferrari.
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Le retrait du constructeur japonais Honda de la Formule 1 en raison de la crise économique n'est peut-être pas le dernier, met en garde mercredi le président de la Fédération internationale de l'automobile Max Mosley, dans un entretien à l'agence britannique Press Association.
"Si les choses empirent, cela pourrait arriver", a reconnu Mosley qui a ajouté n'avoir entendu aucune information précise et inquiétante sur l'un des cinq constructeurs restants en F1 (Ferrari, Renault, Toyota, Mercedes-Benz et BMW).
"Actuellement, personne ne peut dire que nous voyons le bout du tunnel et que les choses vont s'améliorer. Les actions (ndlr: des constructeurs) sont en hausse depuis deux ou trois jours et ils pourraient penser que ça s'améliore. Ils ont peut-être raison.
Mais ils se trompent peut-être", a-t-il prévenu.
"Et si la situation empire pour les constructeurs automobiles, nous en perdrons un autre", a dit Mosley qui tente de négocier un plan d'économie avec les neuf écuries encore en course. Il doit rencontrer leurs représentants à Monaco dans la journée.
"Si les choses empirent, cela pourrait arriver", a reconnu Mosley qui a ajouté n'avoir entendu aucune information précise et inquiétante sur l'un des cinq constructeurs restants en F1 (Ferrari, Renault, Toyota, Mercedes-Benz et BMW).
"Actuellement, personne ne peut dire que nous voyons le bout du tunnel et que les choses vont s'améliorer. Les actions (ndlr: des constructeurs) sont en hausse depuis deux ou trois jours et ils pourraient penser que ça s'améliore. Ils ont peut-être raison.
Mais ils se trompent peut-être", a-t-il prévenu.
"Et si la situation empire pour les constructeurs automobiles, nous en perdrons un autre", a dit Mosley qui tente de négocier un plan d'économie avec les neuf écuries encore en course. Il doit rencontrer leurs représentants à Monaco dans la journée.
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Les écuries de Formule 1 ont accepté un plan de réduction drastique des coûts de fonctionnement afin de répondre à la crise économique, a affirmé mercredi soir la Fédération internationale de l'automobile (FIA) à l'issue d'une réunion sur ce sujet à Monte Carlo.
"Un accord a été trouvé sur des mesures à prendre pour atteindre les objectifs fixés à l'horizon de 2010 par la FIA", selon un communiqué.
Lors d'une réunion de quatre heures, les écuries, réunies au sein de la Formula One Teams' Association (FOTA) "ont fait des propositions pour réaliser des économies significatives en 2009, tout en maintenant la Formule 1 au sommet du sport automobile et en renforçant son intérêt".
Le président de la FIA, Max Mosley, entendait notamment proposer un moteur unique pour toutes les écuries, fabriqué par le constructeur britannique Cosworth, et une boîte de vitesse standardisée.
La FIA ne précise pas si ces mesures spécifiques, qui rencontraient l'opposition de plusieurs écuries, ont été acceptées telles quelles.
Elles permettraient, selon Mosley, de réaliser 80% d'économies, cruciales au moment où la F1 est durement touchée par la crise économique.
Plusieurs écuries, notamment Ferrari et Toyota, étaient notamment réticentes à l'idée de confier la construction des moteurs au seul Cosworth.
Les décisions prises lors de la réunion de Monte Carlo, qui a duré quatre heures, doivent être entérinées lors d'un Conseil mondial de la FIA vendredi. Leur détail sera alors révélé.
Le constructeur japonais Honda a annoncé la semaine dernière son retrait du circuit et Mosley a prévenu mercredi que si rien n'était fait d'autres pourraient suivre: "Si la situation empire pour les constructeurs automobiles, nous en perdrons un autre."
"Un accord a été trouvé sur des mesures à prendre pour atteindre les objectifs fixés à l'horizon de 2010 par la FIA", selon un communiqué.
Lors d'une réunion de quatre heures, les écuries, réunies au sein de la Formula One Teams' Association (FOTA) "ont fait des propositions pour réaliser des économies significatives en 2009, tout en maintenant la Formule 1 au sommet du sport automobile et en renforçant son intérêt".
Le président de la FIA, Max Mosley, entendait notamment proposer un moteur unique pour toutes les écuries, fabriqué par le constructeur britannique Cosworth, et une boîte de vitesse standardisée.
La FIA ne précise pas si ces mesures spécifiques, qui rencontraient l'opposition de plusieurs écuries, ont été acceptées telles quelles.
Elles permettraient, selon Mosley, de réaliser 80% d'économies, cruciales au moment où la F1 est durement touchée par la crise économique.
Plusieurs écuries, notamment Ferrari et Toyota, étaient notamment réticentes à l'idée de confier la construction des moteurs au seul Cosworth.
Les décisions prises lors de la réunion de Monte Carlo, qui a duré quatre heures, doivent être entérinées lors d'un Conseil mondial de la FIA vendredi. Leur détail sera alors révélé.
Le constructeur japonais Honda a annoncé la semaine dernière son retrait du circuit et Mosley a prévenu mercredi que si rien n'était fait d'autres pourraient suivre: "Si la situation empire pour les constructeurs automobiles, nous en perdrons un autre."