-F1 Saison 2009-
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- Seigneur de la Causerie
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Kimi Raikkonen a tout perdu à Monaco. Il n'a bien sûr pas gagné la course, mais il a aussi perdu les points de la cinquième place à quelques tours de l'arrivée en emboutissant la voiture d'Adrian Sutil.
Cet accident malheureux lui a aussi fait perdre la tête du Championnat du monde. Il pouvait difficilement faire moins bien, mais il compte se refaire au Canada.
"Parfois les choses se passent bien et parfois non, mais ce qui nous est arrivé à Monaco, nous ne pouvions pas le prévoir - affirme Raikkonen - J'ai souvent repensé à cette course. Tout ce qui aurait pu nous arriver de pire nous est arrivé. Mais j'essaye de ne jamais penser au passé, car on ne peut pas le changer. On peut seulement analyser ce qui a provoqué ce résultat afin que cela ne se reproduise plus."
"Je suis aussi désolé de ce qui est arrivé à Sutil. Je me suis excusé auprès de lui. Ce sont des choses qui peuvent parfois arriver en course," ajoute Kimi.
Kimi Raikkonen a déjà ses pensées tournées vers le prochain Grand Prix du Canada.
"Je n'ai marqué aucun point à Monaco et je ne suis plus en tête du Championnat du monde, mais ce n'est pas la fin du monde. L'année dernière, je me suis retrouvé dans une position encore moins enviable. Maintenant, il faut que nous allions à Montréal avec l'objectif de nous refaire."
"Je suis convaincu que nous aurons une meilleure voiture pour Montréal par rapport à l'année dernière. Habituellement, la course du Canada est favorable à Ferrari et j'espère que nous pourrons prolonger cette tradition. Ca peut arriver que les courses soient étranges là-bas aussi, car la voiture de sécurité entre souvent en action, mais nous sommes prêts à affronter toutes les situations," conclut le champion du monde.
Cet accident malheureux lui a aussi fait perdre la tête du Championnat du monde. Il pouvait difficilement faire moins bien, mais il compte se refaire au Canada.
"Parfois les choses se passent bien et parfois non, mais ce qui nous est arrivé à Monaco, nous ne pouvions pas le prévoir - affirme Raikkonen - J'ai souvent repensé à cette course. Tout ce qui aurait pu nous arriver de pire nous est arrivé. Mais j'essaye de ne jamais penser au passé, car on ne peut pas le changer. On peut seulement analyser ce qui a provoqué ce résultat afin que cela ne se reproduise plus."
"Je suis aussi désolé de ce qui est arrivé à Sutil. Je me suis excusé auprès de lui. Ce sont des choses qui peuvent parfois arriver en course," ajoute Kimi.
Kimi Raikkonen a déjà ses pensées tournées vers le prochain Grand Prix du Canada.
"Je n'ai marqué aucun point à Monaco et je ne suis plus en tête du Championnat du monde, mais ce n'est pas la fin du monde. L'année dernière, je me suis retrouvé dans une position encore moins enviable. Maintenant, il faut que nous allions à Montréal avec l'objectif de nous refaire."
"Je suis convaincu que nous aurons une meilleure voiture pour Montréal par rapport à l'année dernière. Habituellement, la course du Canada est favorable à Ferrari et j'espère que nous pourrons prolonger cette tradition. Ca peut arriver que les courses soient étranges là-bas aussi, car la voiture de sécurité entre souvent en action, mais nous sommes prêts à affronter toutes les situations," conclut le champion du monde.
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Qui de Kimi Raikkonen, Felipe Massa, Lewis Hamilton ou Robert Kubica deviendra champion du monde à la fin de l'année?
Fernando Alonso n'a encore aucune certitude, mais il ne voit pas comment Hamilton ou Kubica réussiraient à battre les pilotes de la Scuderia.
"Il est encore trop tôt pour prédire comment tournera le championnat d'ici la fin de l'année - déclare Alonso sur les ondes de Cadena SER - Il y a déjà eu quelques changements de leaders et même le quatrième du classement actuel, Kubica, n'est qu'à un jet de pierre de Lewis Hamilton."
"Je continue cependant à penser que les favoris sont toujours les deux pilotes Ferrari et de loin. Est-ce que je pense que Lewis Hamilton peut devenir champion? Non," ajoute le double champion du monde espagnol.
Quant à Felipe Massa, il n'écarte pas Robert Kubica de la course au titre. "Pourquoi pas lui? Je pense qu'il y a trois ou quatre pilotes qui ont leurs chances et mon ancien équipier chez Sauber fait du très bon boulot actuellement," affirme Massa dans les colonnes du Blick.
Fernando Alonso n'a encore aucune certitude, mais il ne voit pas comment Hamilton ou Kubica réussiraient à battre les pilotes de la Scuderia.
"Il est encore trop tôt pour prédire comment tournera le championnat d'ici la fin de l'année - déclare Alonso sur les ondes de Cadena SER - Il y a déjà eu quelques changements de leaders et même le quatrième du classement actuel, Kubica, n'est qu'à un jet de pierre de Lewis Hamilton."
"Je continue cependant à penser que les favoris sont toujours les deux pilotes Ferrari et de loin. Est-ce que je pense que Lewis Hamilton peut devenir champion? Non," ajoute le double champion du monde espagnol.
Quant à Felipe Massa, il n'écarte pas Robert Kubica de la course au titre. "Pourquoi pas lui? Je pense qu'il y a trois ou quatre pilotes qui ont leurs chances et mon ancien équipier chez Sauber fait du très bon boulot actuellement," affirme Massa dans les colonnes du Blick.
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Robert Kubica est à la quatrième place du classement du Championnat du monde, a un jet de pierre seulement du leader Lewis Hamilton et très proche des pilotes de la Scuderia Ferrari.
Le pilote polonais a marqué 32 points en seulement six courses et on se dit que s'il continue comme ça, il pourrait se maintenir dans la course au titre très longtemps. Jusqu'au bout ? Robert n'y croit pas trop, mais il espère...
Vous êtes l'un des rares pilotes à avoir terminé le Grand Prix de Monaco sans avoir commis la moindre erreur. Est-ce que cela vous donne une satisfaction particulière?
Robert Kubica: Non, pas vraiment. C'était bien sûr une course difficile, surtout lorsqu'il y avait beaucoup d'eau sur la piste. C'était bien plus difficile que ce à quoi nous nous attendions. Les conditions de piste changeaient tout le temps et nous ne savions donc pas quel type de pneus il nous fallait utiliser. Il fallait s'adapter en permanence.
J'ai fait quelques petites erreurs. Deux ou trois fois, je pensais que j'allais finir ma course contre le rail, mais j'ai heureusement réussi à contrôler la voiture. Ce fut une course difficile et je suis heureux d'avoir eu la bonne approche en étant constant, mais rapide. Pour ce qui concerne la stratégie de course, ce fut aussi un casse-tête. Finalement, je décroche un podium important pour l'équipe et pour moi.
La semaine prochaine vous serez au Canada où l'année dernière vous avez eu un gros accident.
Que faites-vous pour surmonter ces mauvais souvenirs
RK: Je ne fais rien du tout. Nous allons au Canada et c'est l'un de mes tracés préférés. Bien sûr, tout le monde sait ce qui m'est arrivé l'année dernière, mais je ne dois plus rien surmonter, car cela s'est passé il y a un an déjà. Depuis lors, j'ai souvent piloté une F1 sans plus jamais penser à cet accident. Je vais aborder cette course comme j'aborde les autres et je vais essayer d'y marquer un maximum de points.
Quelle est l'importance du mental en F1?
RK: Je pense que le mental est important dans tous les sports, mais en F1 c'est encore plus important qu'ailleurs. Il suffit de se souvenir de la dernière course. Même sur piste sèche, le Grand Prix de Monaco est une course très difficile pour le mental, mais cette fois-ci elle a été encore plus difficile. Il nous a fallu avoir une concentration maximale pendant deux heures alors que nous étions entre deux rangées de rails et que les conditions de piste changeaient en permanence. Monaco est l'une des courses les plus faciles sur le plan physique, mais la plus dure du point de vue de la concentration
Je ne fait aucune sorte d'entraînement mental, mais j'essaye de m'améliorer constamment. Je pense que j'ai un mental de bon niveau. La meilleure préparation que je n’ai jamais eue, c'est toutes les courses que j'ai disputées contre de très bons pilotes ces dernières années. Je pense que nous sommes tous notre propre meilleur entraîneur mental et ceci, seulement en analysant et en comprenant nos propres erreurs.
Dans quels domaines vous êtes-vous amélioré par rapport à l'année dernière?
RK: Il y a plusieurs facteurs qui ont influencé mes résultats en 2007. Je ne pense pas m'être particulièrement amélioré en tant que pilote, mais il y a plusieurs facteurs extérieurs qui se sont améliorés, que ce soit en dehors de la voiture ou lorsque je suis à son volant. Ces facteurs m'ont facilité la vie, notamment au moment de régler la voiture comme je le voulais. Grâce à ça, j'ai de meilleures sensations à son volant.
Les résultats de cette année démontrent à quel point j'avais des difficultés l'année dernière. J'étais bien plus en difficulté que ce que les gens pouvaient percevoir de l'extérieur. Il y a un tas de facteurs qui peuvent influencer votre performance en F1. La saison dernière a été très décevante pour moi, mais j'ai appris et je suis heureux aujourd'hui d'avoir réussi à améliorer mes prestations.
Pensez-vous être capable de remporter le titre mondial cette année?
RK: Je ne crois pas, mais bien sûr, tout peut arriver en F1. Lors des deux ou trois dernières courses, nous étions un peu moins compétitifs qu'en début de saison, lorsque nous étions entre les Ferrari et les McLaren. Je pense que Kimi Raikkonen, Felipe Massa et Lewis Hamilton se battront pour le titre, mais si j'ai la moindre occasion d'y arriver, je ferai de mon mieux pour la saisir.
Le circuit de Montréal demande un niveau moyen d'appuis aérodynamiques. Est-ce que vous pensez que cela conviendra à votre voiture?
RK: Le circuit de Montréal est complètement différent de celui de Monaco, bien qu'il soit lui aussi plus ou moins en ville. A Montréal aussi le niveau d'adhérence s'améliore séance après séance. Cependant, nous aurons beaucoup moins d'appuis au Canada qu'à Monaco. Nous verrons comment cela se passera. En Turquie nous n'avions pas beaucoup d'appuis et nous n'avions pas été très rapides, mais l'équipe a mis au point une configuration aérodynamique pour Montréal et j'espère que grâce à ça, nous serons en bonne position là-bas.
Le pilote polonais a marqué 32 points en seulement six courses et on se dit que s'il continue comme ça, il pourrait se maintenir dans la course au titre très longtemps. Jusqu'au bout ? Robert n'y croit pas trop, mais il espère...
Vous êtes l'un des rares pilotes à avoir terminé le Grand Prix de Monaco sans avoir commis la moindre erreur. Est-ce que cela vous donne une satisfaction particulière?
Robert Kubica: Non, pas vraiment. C'était bien sûr une course difficile, surtout lorsqu'il y avait beaucoup d'eau sur la piste. C'était bien plus difficile que ce à quoi nous nous attendions. Les conditions de piste changeaient tout le temps et nous ne savions donc pas quel type de pneus il nous fallait utiliser. Il fallait s'adapter en permanence.
J'ai fait quelques petites erreurs. Deux ou trois fois, je pensais que j'allais finir ma course contre le rail, mais j'ai heureusement réussi à contrôler la voiture. Ce fut une course difficile et je suis heureux d'avoir eu la bonne approche en étant constant, mais rapide. Pour ce qui concerne la stratégie de course, ce fut aussi un casse-tête. Finalement, je décroche un podium important pour l'équipe et pour moi.
La semaine prochaine vous serez au Canada où l'année dernière vous avez eu un gros accident.
Que faites-vous pour surmonter ces mauvais souvenirs
RK: Je ne fais rien du tout. Nous allons au Canada et c'est l'un de mes tracés préférés. Bien sûr, tout le monde sait ce qui m'est arrivé l'année dernière, mais je ne dois plus rien surmonter, car cela s'est passé il y a un an déjà. Depuis lors, j'ai souvent piloté une F1 sans plus jamais penser à cet accident. Je vais aborder cette course comme j'aborde les autres et je vais essayer d'y marquer un maximum de points.
Quelle est l'importance du mental en F1?
RK: Je pense que le mental est important dans tous les sports, mais en F1 c'est encore plus important qu'ailleurs. Il suffit de se souvenir de la dernière course. Même sur piste sèche, le Grand Prix de Monaco est une course très difficile pour le mental, mais cette fois-ci elle a été encore plus difficile. Il nous a fallu avoir une concentration maximale pendant deux heures alors que nous étions entre deux rangées de rails et que les conditions de piste changeaient en permanence. Monaco est l'une des courses les plus faciles sur le plan physique, mais la plus dure du point de vue de la concentration
Je ne fait aucune sorte d'entraînement mental, mais j'essaye de m'améliorer constamment. Je pense que j'ai un mental de bon niveau. La meilleure préparation que je n’ai jamais eue, c'est toutes les courses que j'ai disputées contre de très bons pilotes ces dernières années. Je pense que nous sommes tous notre propre meilleur entraîneur mental et ceci, seulement en analysant et en comprenant nos propres erreurs.
Dans quels domaines vous êtes-vous amélioré par rapport à l'année dernière?
RK: Il y a plusieurs facteurs qui ont influencé mes résultats en 2007. Je ne pense pas m'être particulièrement amélioré en tant que pilote, mais il y a plusieurs facteurs extérieurs qui se sont améliorés, que ce soit en dehors de la voiture ou lorsque je suis à son volant. Ces facteurs m'ont facilité la vie, notamment au moment de régler la voiture comme je le voulais. Grâce à ça, j'ai de meilleures sensations à son volant.
Les résultats de cette année démontrent à quel point j'avais des difficultés l'année dernière. J'étais bien plus en difficulté que ce que les gens pouvaient percevoir de l'extérieur. Il y a un tas de facteurs qui peuvent influencer votre performance en F1. La saison dernière a été très décevante pour moi, mais j'ai appris et je suis heureux aujourd'hui d'avoir réussi à améliorer mes prestations.
Pensez-vous être capable de remporter le titre mondial cette année?
RK: Je ne crois pas, mais bien sûr, tout peut arriver en F1. Lors des deux ou trois dernières courses, nous étions un peu moins compétitifs qu'en début de saison, lorsque nous étions entre les Ferrari et les McLaren. Je pense que Kimi Raikkonen, Felipe Massa et Lewis Hamilton se battront pour le titre, mais si j'ai la moindre occasion d'y arriver, je ferai de mon mieux pour la saisir.
Le circuit de Montréal demande un niveau moyen d'appuis aérodynamiques. Est-ce que vous pensez que cela conviendra à votre voiture?
RK: Le circuit de Montréal est complètement différent de celui de Monaco, bien qu'il soit lui aussi plus ou moins en ville. A Montréal aussi le niveau d'adhérence s'améliore séance après séance. Cependant, nous aurons beaucoup moins d'appuis au Canada qu'à Monaco. Nous verrons comment cela se passera. En Turquie nous n'avions pas beaucoup d'appuis et nous n'avions pas été très rapides, mais l'équipe a mis au point une configuration aérodynamique pour Montréal et j'espère que grâce à ça, nous serons en bonne position là-bas.
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On ne peut pas dire que David Coulthard ait bien commencé cette saison 2008. Après les six premiers Grands Prix de la saison, le pilote écossais n'a en effet pas encore marqué le moindre point...
La situation de David Coulthard serait moins préoccupante si son équipier Mark Webber était dans la même situation, mais ce n'est pas du tout le cas. L'Australien a en effet marqué des points au cours des cinq derniers Grands Prix et il a aujourd'hui 15 points au compteur. De là à se demander si ce n'est pas la saison de trop pour David Coulthard...
"Nous avons disputé six courses, je n'ai aucun point et j'ai eu beaucoup d'accidents. C'est vraiment très décevant," avoue le pilote écossais.
Interrogé sur l'avenir de Coulthard en F1, son manager Martin Brundle a botté en touche. "Malheureusement, il semble que la malchance se concentre pour le moment sur lui. Quant à sa présence en F1 en 2009, entreprendre quelque chose maintenant serait comme répondre à une question qui n'a pas été posée."
La situation de David Coulthard serait moins préoccupante si son équipier Mark Webber était dans la même situation, mais ce n'est pas du tout le cas. L'Australien a en effet marqué des points au cours des cinq derniers Grands Prix et il a aujourd'hui 15 points au compteur. De là à se demander si ce n'est pas la saison de trop pour David Coulthard...
"Nous avons disputé six courses, je n'ai aucun point et j'ai eu beaucoup d'accidents. C'est vraiment très décevant," avoue le pilote écossais.
Interrogé sur l'avenir de Coulthard en F1, son manager Martin Brundle a botté en touche. "Malheureusement, il semble que la malchance se concentre pour le moment sur lui. Quant à sa présence en F1 en 2009, entreprendre quelque chose maintenant serait comme répondre à une question qui n'a pas été posée."
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Il y a quelques jours, une rumeur faisait état de l'existence d'un contrat entre Ferrari et Fernando Alonso pour la saison... 2010 !
Felipe Massa étant sous contrat avec la Scuderia jusqu'à la fin de l'année 2010, Alonso devrait donc logiquement remplacer Kimi Raikkonen.
Tout cela n'est bien sûr que spéculation, mais des langues commencent à se délier. Notamment les langues de prétendus amis du champion du monde...
C'est en effet dans les journaux Rheinischen Post et TZ qu'un supposé ami de Kimi Raikkonen, qui s'exprime sous le couvert de l'anonymat, affirme que le champion du monde lui aurait fait quelques confidences.
Kimi Raikkonen lui aurait notamment dit, à lui et à d'autres personnes présentes lors d'une petite fête, qu'il ne comptait pas renouveler son contrat avec Ferrari et qu'il avait bien l'intention de quitter la F1 à la fin de son engagement actuel, c'est-à-dire à la fin de la saison 2009.
"Kimi adore le pilotage, mais déteste tout le reste concernant la F1. Les sorties en public, la vie sous les projecteurs... il n'en veut plus désormais," affirme cet ami anonyme.
Felipe Massa étant sous contrat avec la Scuderia jusqu'à la fin de l'année 2010, Alonso devrait donc logiquement remplacer Kimi Raikkonen.
Tout cela n'est bien sûr que spéculation, mais des langues commencent à se délier. Notamment les langues de prétendus amis du champion du monde...
C'est en effet dans les journaux Rheinischen Post et TZ qu'un supposé ami de Kimi Raikkonen, qui s'exprime sous le couvert de l'anonymat, affirme que le champion du monde lui aurait fait quelques confidences.
Kimi Raikkonen lui aurait notamment dit, à lui et à d'autres personnes présentes lors d'une petite fête, qu'il ne comptait pas renouveler son contrat avec Ferrari et qu'il avait bien l'intention de quitter la F1 à la fin de son engagement actuel, c'est-à-dire à la fin de la saison 2009.
"Kimi adore le pilotage, mais déteste tout le reste concernant la F1. Les sorties en public, la vie sous les projecteurs... il n'en veut plus désormais," affirme cet ami anonyme.
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- Inscription : ven. sept. 28, 2007 12:00 am
Lewis Hamilton est en tête du Championnat du monde depuis sa victoire de la semaine passée à Monaco. Quant à l'équipe McLaren, elle est en deuxième position du championnat des constructeurs, derrière Ferrari...
Le premier tiers de la saison étant maintenant bouclé, Martin Whimarsh tire un premier bilan. D'après lui, il est plutôt positif, même pour Heikki Kovalainen qui a manqué de chance en ce début de saison.
"Le Grand Prix de Monaco a marqué la fin du premier tiers de la saison et nous sommes en tête du championnat des pilotes et en seconde position dans celui des constructeurs. De ce fait, et particulièrement après notre victoire à Monaco, l'ambiance est au beau fixe dans l'équipe - commente Martin Whitmarsh, le directeur de l'équipe McLaren Mercedes - Notre impression est que l'équipe est dans une bonne passe et que le reste de la saison s'annonce comme très excitant.
"
"Bien sûr, à la suite de sa victoire à Monaco, Lewis est dans une très bonne disposition d'esprit et nous sommes persuadés que cette victoire le rendra encore plus fort dans la bataille pour le titre mondial" ajoute-t-il. "Heikki a aussi été brillant lors des six premières courses de la saison, mais il a dû faire face à quelques déceptions."
"Nous sommes donc satisfaits de ses performances, mais il a été quelquefois malchanceux et cela l'a empêché de remporter sa première victoire en F1. Cependant, c'est un garçon très positif et qui est conscient qu'il a une grande carrière devant lui. Je n'ai aucun doute sur le fait qu'il gagnera de nombreux Grands Prix durant sa carrière en F1" concluait Whitmarsh.
Le premier tiers de la saison étant maintenant bouclé, Martin Whimarsh tire un premier bilan. D'après lui, il est plutôt positif, même pour Heikki Kovalainen qui a manqué de chance en ce début de saison.
"Le Grand Prix de Monaco a marqué la fin du premier tiers de la saison et nous sommes en tête du championnat des pilotes et en seconde position dans celui des constructeurs. De ce fait, et particulièrement après notre victoire à Monaco, l'ambiance est au beau fixe dans l'équipe - commente Martin Whitmarsh, le directeur de l'équipe McLaren Mercedes - Notre impression est que l'équipe est dans une bonne passe et que le reste de la saison s'annonce comme très excitant.
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"Bien sûr, à la suite de sa victoire à Monaco, Lewis est dans une très bonne disposition d'esprit et nous sommes persuadés que cette victoire le rendra encore plus fort dans la bataille pour le titre mondial" ajoute-t-il. "Heikki a aussi été brillant lors des six premières courses de la saison, mais il a dû faire face à quelques déceptions."
"Nous sommes donc satisfaits de ses performances, mais il a été quelquefois malchanceux et cela l'a empêché de remporter sa première victoire en F1. Cependant, c'est un garçon très positif et qui est conscient qu'il a une grande carrière devant lui. Je n'ai aucun doute sur le fait qu'il gagnera de nombreux Grands Prix durant sa carrière en F1" concluait Whitmarsh.
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Après avoir déjà marqué trois points chacun, Jenson Button et Rubens Barrichello ont déjà permis à Honda de faire aussi bien que l'année dernière. Il leur reste maintenant 12 Grands Prix pour faire mieux qu'en 2007.
Ce devrait être possible, car la RA108 progresse à grands pas, malgré la volonté de Ross Brawn, le directeur de l'équipe, de se concentrer déjà sur la saison 2009.
Quoi qu'il en soit, Jenson va aborder le Grand Prix du Canada dans la bonne humeur. "C'est l'un des week-ends de Grand Prix que je préfère dans le calendrier de F1 - déclare le pilote britannique - L'ambiance sur le circuit et en ville est toujours fantastique. Le Circuit Gilles Villeneuve est difficile, mais très amusant pour les pilotes. C'est bien sûr un tracé très différent de celui de Monaco."
"Nous n'avons pas été en mesure de faire beaucoup d'essais pour préparer cette course à cause du mauvais temps au Castellet, il est donc difficile de prévoir quel sera le niveau de compétitivité de la RA108 avant les premiers essais libres du vendredi" souligne-t-il.
Jenson Button avait signé la pole position à Montréal en 2005. Il sait donc ce qu'il faut faire pour être rapide là-bas.
"Le secret pour être rapide à Montréal, c'est de bien négocier les vibreurs. Il vous faut une voiture qui vous permette de le faire confortablement. Il faut cependant être précis, car si vous attaquez les vibreurs avec un mauvais angle, vous pouvez terminer dans un mur."
"L'endroit le plus difficile est la dernière chicane. Vous pouvez faire un tour parfait, mais si vous attaquez mal les vibreurs à cet endroit, c'est foutu. Prendre un bon départ est aussi très important, car les premiers virages sont très étroits lorsque 20 voitures s'y engouffrent. On peut néanmoins tenter un dépassement dans ces premiers virages. L'épingle est probablement le meilleur endroit pour tenter une telle manoeuvre. C'est un endroit
Rubens Barrichello a marqué ses trois premiers points la semaine passée à Monaco. C'était ses premiers points depuis le Grand Prix du Brésil 2006. C'est dire si Rubens était soulagé d'être de retour aux affaires...
"C'était très satisfaisant de marquer des points à Monaco, car la voiture avait été compétitive pendant tout le week-end et nous méritions ce bon résultat en course. J'espère que c'est le départ d'une série de bons résultats. Notre équipe a beaucoup de potentiel et il est important que nous nous concentrions sur nos objectifs. Je suis persuadé que notre voiture continuera à progresser tout au long de cette saison."
Montréal est très différent de Monaco. "A Montréal, ce sera un changement complet par rapport à la dernière course dans les roues sinueuses de Monaco. Au Canada, la voiture disposera de peu d'appuis aérodynamiques. Nous n'avons pas encore roulé cette saison avec un niveau aussi bas d'appuis. Nous allons donc passer notre temps vendredi et samedi à adapter notre voiture aux caractéristiques de ce circuit."
Ross Brawn, le directeur de l'équipe Honda, ne sait pas vraiment à quoi il doit s'attendre à Montréal. "Nous étions contents des performances de la RA108 à Monaco la semaine passée. Les points marqués par Rubens ont été encourageants, surtout que c'était ses premiers points de la saison. Le circuit de Montréal est cependant très différent. On aura peu d'appuis aérodynamiques au Canada et c'est donc à l'opposé de ce dont nous avions besoin à Monaco. Je m'attends donc à ce que ce soit plus difficile à Montréal."
Ce devrait être possible, car la RA108 progresse à grands pas, malgré la volonté de Ross Brawn, le directeur de l'équipe, de se concentrer déjà sur la saison 2009.
Quoi qu'il en soit, Jenson va aborder le Grand Prix du Canada dans la bonne humeur. "C'est l'un des week-ends de Grand Prix que je préfère dans le calendrier de F1 - déclare le pilote britannique - L'ambiance sur le circuit et en ville est toujours fantastique. Le Circuit Gilles Villeneuve est difficile, mais très amusant pour les pilotes. C'est bien sûr un tracé très différent de celui de Monaco."
"Nous n'avons pas été en mesure de faire beaucoup d'essais pour préparer cette course à cause du mauvais temps au Castellet, il est donc difficile de prévoir quel sera le niveau de compétitivité de la RA108 avant les premiers essais libres du vendredi" souligne-t-il.
Jenson Button avait signé la pole position à Montréal en 2005. Il sait donc ce qu'il faut faire pour être rapide là-bas.
"Le secret pour être rapide à Montréal, c'est de bien négocier les vibreurs. Il vous faut une voiture qui vous permette de le faire confortablement. Il faut cependant être précis, car si vous attaquez les vibreurs avec un mauvais angle, vous pouvez terminer dans un mur."
"L'endroit le plus difficile est la dernière chicane. Vous pouvez faire un tour parfait, mais si vous attaquez mal les vibreurs à cet endroit, c'est foutu. Prendre un bon départ est aussi très important, car les premiers virages sont très étroits lorsque 20 voitures s'y engouffrent. On peut néanmoins tenter un dépassement dans ces premiers virages. L'épingle est probablement le meilleur endroit pour tenter une telle manoeuvre. C'est un endroit
Rubens Barrichello a marqué ses trois premiers points la semaine passée à Monaco. C'était ses premiers points depuis le Grand Prix du Brésil 2006. C'est dire si Rubens était soulagé d'être de retour aux affaires...
"C'était très satisfaisant de marquer des points à Monaco, car la voiture avait été compétitive pendant tout le week-end et nous méritions ce bon résultat en course. J'espère que c'est le départ d'une série de bons résultats. Notre équipe a beaucoup de potentiel et il est important que nous nous concentrions sur nos objectifs. Je suis persuadé que notre voiture continuera à progresser tout au long de cette saison."
Montréal est très différent de Monaco. "A Montréal, ce sera un changement complet par rapport à la dernière course dans les roues sinueuses de Monaco. Au Canada, la voiture disposera de peu d'appuis aérodynamiques. Nous n'avons pas encore roulé cette saison avec un niveau aussi bas d'appuis. Nous allons donc passer notre temps vendredi et samedi à adapter notre voiture aux caractéristiques de ce circuit."
Ross Brawn, le directeur de l'équipe Honda, ne sait pas vraiment à quoi il doit s'attendre à Montréal. "Nous étions contents des performances de la RA108 à Monaco la semaine passée. Les points marqués par Rubens ont été encourageants, surtout que c'était ses premiers points de la saison. Le circuit de Montréal est cependant très différent. On aura peu d'appuis aérodynamiques au Canada et c'est donc à l'opposé de ce dont nous avions besoin à Monaco. Je m'attends donc à ce que ce soit plus difficile à Montréal."
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Le Grand Prix du Canada sera l'occasion pour la TF108 de poser, pour la première fois, ses pneumatiques sur le circuit Gilles Villeneuve. Enfin, en vrai, car elle y a déjà roulé dans le monde virtuel de la simulation élaboré par l'écurie Toyota.
Bien avant qu'une TF108 ne brûle ses gommes sur le circuit de l'Île Notre-Dame de Montréal, les ingénieurs disposent déjà d'une banque de données qu'ils peuvent exploiter en simulant le comportement de la monoplace sur les 4,361 km que compte ce tracé.
Au centre technique de l'écurie - à Cologne, en Allemagne - les ingénieurs disposent de tout un éventail de techniques de simulation sophistiquées afin de donner aux pilotes un avantage par rapport à leurs concurrents au moment où les essais débuteront au Canada. Au nombre de celles-ci, l'on peut citer la soufflerie, les bancs moteurs, le banc à sept plots ou encore la dynamique numérisée des fluides (CFD).
Pour le Canada, la clé du succès réside dans la capacité des monoplaces à mordre les vibreurs. L'écurie a consacré du temps à consolider les résultats de la simulation du comportement de la TF108 au moyen d'un banc à sept plots, spécialement étudié pour reproduire les exigences de la piste de Montréal.
La simulation consiste à positionner une TF108 sur un banc à commande hydraulique qui reproduit les conditions du tracé au moyen des données recueillies lors des saisons passées.
Ainsi, la monoplace subit-elle toutes les secousses et autres vibrations exactement comme si elle passait sur les bordures et les vibreurs du circuit. Ce test fournit des informations importantes en matière de réglages des suspensions et des amortisseurs et donne aux ingénieurs des indications précises quant aux solutions qui marchent et à celles qui ne marchent pas.
Dieter Gass, Ingénieur en chef Course et Essais, nous en dit davantage à ce sujet : « C'est très important car, à la différence des autres circuits, le tracé de Montréal dispose de quatre chicanes. Plus vous êtes capable de passer sur les vibreurs de celles-ci, plus vous pouvez tendre votre trajectoire et plus vous améliorez votre temps au tour. Autrement dit, si la monoplace se comporte parfaitement sur les vibreurs, c'est la vitesse qui augmente et le temps au tour qui diminue. »
Cela n'est qu'une des facettes d'une préparation standard de Grand Prix, telle que pratiquée chez Toyota - l’autre facette consiste à recourir aux bancs de puissance moteur ou aux bancs de test. Un banc de test permet de faire fonctionner le moteur RVX-08 sans qu'il ne soit monté dans le châssis d'une TF108.
Ainsi le moteur est-il capable d'épouser parfaitement les valeurs de régime et les changements de rapports propres aux styles de pilotage de Jarno Trulli et Timo Glock sur ce circuit Gilles Villeneuve durant toute la durée du Grand Prix, sans bouger d'un millimètre.
Les données recueillies permettent aux ingénieurs de mettre parfaitement au point le moteur, d'adapter son tempérament au profil du circuit et de repérer toute possibilité d'amélioration avant que les pilotes ne s'élancent en piste.
« Typiquement, avant le Grand Prix du Canada – et c'est la même chose pour toutes les autres courses– nous disposons de l'intégralité du comportement du papillon des gaz sous forme numérisée, de sorte à pouvoir reproduire au banc le style de pilotage de Jarno par exemple, sur le tracé en question » déclare Luca Marmorini, Directeur technique Moteur. « Cela nous permet d'anticiper d'éventuels problèmes, notamment en termes de réponse moteur ou de cartographie moteur, que le pilote et l'équipe pourraient rencontrer au Canada. »
Ces préparations sont spécifiques à chaque Grand Prix, mais la simulation couvre tous les champs d'exploration, une démarche nécessaire pour se battre aux avant-postes en F1. Les fruits de ce travail peuvent éventuellement se traduire sur la piste, mais en tout cas pas avant d'avoir fait l'objet de tests rigoureux afin de corroborer leur validité.
Avant que tout nouvel élément aérodynamique ne soit monté sur la TF108, il fait l'objet d'une analyse complète à Cologne afin de s'assurer qu'il remplit parfaitement son rôle.
La première phase de ce processus consiste à tester virtuellement la pièce au moyen de la dynamique numérisée des fluides (CFD) et à simuler le flux d'air sur le nouvel élément en question pour évaluer son impact sur la monoplace, dans sa globalité.
Au cas où l'élément ne se révèlerait pas concluant au cours de ce processus, il est alors peu vraisemblable qu'il fasse l'objet d'un développement plus poussé. Ainsi, cette simulation permet-elle de réduire et d'affiner les pistes de développement en n'assurant que la poursuite de projets qui en valent la peine, au delà de la planche à dessin virtuelle.
John Howett, Président de Toyota Motorsport : « Nous vivons dans un monde numérique, force est de le reconnaître. En F1, nous repoussons les limites de la simulation et de l'utilisation de la puissance de calcul des ordinateurs pour comprendre dans les moindres détails les zones où l'on pourra aller dénicher les performances, à l'avenir. Même si nous recourons encore aux essais sur piste et aux tests en soufflerie, c'est la simulation numérisée qui, normalement, définie au préalable notre zone d'exploration, ce qui permet d'investiguer un champ prometteur dans lequel nous pourrons cultiver nos performances. »
Toutefois, aucune simulation, quelle que soit son ampleur, ne pourra jamais garantir le réglage parfait. C'est pour cela que la validation finale se fait sur la piste, comme nous l'explique Pascal Vasselon, directeur technique du département châssis.
« La simulation est naturellement assortie de ses propres limites. L'essentiel est de connaître ces limites lorsqu'on y a recours. On ne peut attendre d'elle qu'elle nous donne précisément les réglages de suspension à adopter, la raideur d'amortissement par exemple. La simulation est là pour donner des indications quant à la direction à prendre. Elle donne un diagnostic » concluait-il.
Par conséquent, une somme de travail considérable attend les ingénieurs et les pilotes de l'écurie Toyota lorsqu'ils arriveront sur le circuit Gilles Villeneuve. Mais ils pourront entamer leur week-end de Grand Prix sans crainte, sachant que la réalité virtuelle leur aura préparé le terrain au mieux pour la tâche qui les attend.
Bien avant qu'une TF108 ne brûle ses gommes sur le circuit de l'Île Notre-Dame de Montréal, les ingénieurs disposent déjà d'une banque de données qu'ils peuvent exploiter en simulant le comportement de la monoplace sur les 4,361 km que compte ce tracé.
Au centre technique de l'écurie - à Cologne, en Allemagne - les ingénieurs disposent de tout un éventail de techniques de simulation sophistiquées afin de donner aux pilotes un avantage par rapport à leurs concurrents au moment où les essais débuteront au Canada. Au nombre de celles-ci, l'on peut citer la soufflerie, les bancs moteurs, le banc à sept plots ou encore la dynamique numérisée des fluides (CFD).
Pour le Canada, la clé du succès réside dans la capacité des monoplaces à mordre les vibreurs. L'écurie a consacré du temps à consolider les résultats de la simulation du comportement de la TF108 au moyen d'un banc à sept plots, spécialement étudié pour reproduire les exigences de la piste de Montréal.
La simulation consiste à positionner une TF108 sur un banc à commande hydraulique qui reproduit les conditions du tracé au moyen des données recueillies lors des saisons passées.
Ainsi, la monoplace subit-elle toutes les secousses et autres vibrations exactement comme si elle passait sur les bordures et les vibreurs du circuit. Ce test fournit des informations importantes en matière de réglages des suspensions et des amortisseurs et donne aux ingénieurs des indications précises quant aux solutions qui marchent et à celles qui ne marchent pas.
Dieter Gass, Ingénieur en chef Course et Essais, nous en dit davantage à ce sujet : « C'est très important car, à la différence des autres circuits, le tracé de Montréal dispose de quatre chicanes. Plus vous êtes capable de passer sur les vibreurs de celles-ci, plus vous pouvez tendre votre trajectoire et plus vous améliorez votre temps au tour. Autrement dit, si la monoplace se comporte parfaitement sur les vibreurs, c'est la vitesse qui augmente et le temps au tour qui diminue. »
Cela n'est qu'une des facettes d'une préparation standard de Grand Prix, telle que pratiquée chez Toyota - l’autre facette consiste à recourir aux bancs de puissance moteur ou aux bancs de test. Un banc de test permet de faire fonctionner le moteur RVX-08 sans qu'il ne soit monté dans le châssis d'une TF108.
Ainsi le moteur est-il capable d'épouser parfaitement les valeurs de régime et les changements de rapports propres aux styles de pilotage de Jarno Trulli et Timo Glock sur ce circuit Gilles Villeneuve durant toute la durée du Grand Prix, sans bouger d'un millimètre.
Les données recueillies permettent aux ingénieurs de mettre parfaitement au point le moteur, d'adapter son tempérament au profil du circuit et de repérer toute possibilité d'amélioration avant que les pilotes ne s'élancent en piste.
« Typiquement, avant le Grand Prix du Canada – et c'est la même chose pour toutes les autres courses– nous disposons de l'intégralité du comportement du papillon des gaz sous forme numérisée, de sorte à pouvoir reproduire au banc le style de pilotage de Jarno par exemple, sur le tracé en question » déclare Luca Marmorini, Directeur technique Moteur. « Cela nous permet d'anticiper d'éventuels problèmes, notamment en termes de réponse moteur ou de cartographie moteur, que le pilote et l'équipe pourraient rencontrer au Canada. »
Ces préparations sont spécifiques à chaque Grand Prix, mais la simulation couvre tous les champs d'exploration, une démarche nécessaire pour se battre aux avant-postes en F1. Les fruits de ce travail peuvent éventuellement se traduire sur la piste, mais en tout cas pas avant d'avoir fait l'objet de tests rigoureux afin de corroborer leur validité.
Avant que tout nouvel élément aérodynamique ne soit monté sur la TF108, il fait l'objet d'une analyse complète à Cologne afin de s'assurer qu'il remplit parfaitement son rôle.
La première phase de ce processus consiste à tester virtuellement la pièce au moyen de la dynamique numérisée des fluides (CFD) et à simuler le flux d'air sur le nouvel élément en question pour évaluer son impact sur la monoplace, dans sa globalité.
Au cas où l'élément ne se révèlerait pas concluant au cours de ce processus, il est alors peu vraisemblable qu'il fasse l'objet d'un développement plus poussé. Ainsi, cette simulation permet-elle de réduire et d'affiner les pistes de développement en n'assurant que la poursuite de projets qui en valent la peine, au delà de la planche à dessin virtuelle.
John Howett, Président de Toyota Motorsport : « Nous vivons dans un monde numérique, force est de le reconnaître. En F1, nous repoussons les limites de la simulation et de l'utilisation de la puissance de calcul des ordinateurs pour comprendre dans les moindres détails les zones où l'on pourra aller dénicher les performances, à l'avenir. Même si nous recourons encore aux essais sur piste et aux tests en soufflerie, c'est la simulation numérisée qui, normalement, définie au préalable notre zone d'exploration, ce qui permet d'investiguer un champ prometteur dans lequel nous pourrons cultiver nos performances. »
Toutefois, aucune simulation, quelle que soit son ampleur, ne pourra jamais garantir le réglage parfait. C'est pour cela que la validation finale se fait sur la piste, comme nous l'explique Pascal Vasselon, directeur technique du département châssis.
« La simulation est naturellement assortie de ses propres limites. L'essentiel est de connaître ces limites lorsqu'on y a recours. On ne peut attendre d'elle qu'elle nous donne précisément les réglages de suspension à adopter, la raideur d'amortissement par exemple. La simulation est là pour donner des indications quant à la direction à prendre. Elle donne un diagnostic » concluait-il.
Par conséquent, une somme de travail considérable attend les ingénieurs et les pilotes de l'écurie Toyota lorsqu'ils arriveront sur le circuit Gilles Villeneuve. Mais ils pourront entamer leur week-end de Grand Prix sans crainte, sachant que la réalité virtuelle leur aura préparé le terrain au mieux pour la tâche qui les attend.
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- Inscription : ven. sept. 28, 2007 12:00 am
Le Formula One Circus va traverser l’atlantique, en direction de l’Amérique du nord, pour rejoindre Montréal – théâtre du prochain Grand Prix du Canada, 7ème des 18 épreuves du championnat du monde 2008.
La course canadienne fête sa 40ème édition cette saison – l’équipe Williams s’y imposée à sept reprises, toutes sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal !
La première fois remonte à l’année 1979 avec Alan Jones. L’Australien avait doublé la mise en 1980. Nigel Mansell l’avait emporté en 1986, Thierry Boutsen en 1989, Alain Prost en 1993, Damon Hill en 1996 et Ralf Schumacher en 2001 !
L’an dernier, au terme d’un Grand Prix très mouvementé, l’équipe Williams y avait décroché la troisième place avec Alexander Wurz.
Nico Rosberg sera de retour dans le cockpit d’un FW30 après l’avoir quitté précipitamment – suite à un spectaculaire accident au virage de la piscine à Monaco.
« Ça été une course difficile pour moi, et une véritable déception car nous avions été compétitifs lors des essais » rappelait Nico.
« Après deux incidents survenus au début de la course, je pensais avoir trouvé un bon rythme mais, à l’approche de la piscine – le train arrière de la voiture m’a soudainement échappé, probablement à cause d’une flaque d’eau… et j’ai fini contre les rails ! »
« Après avoir consulté les médecins sur place, j'ai décidé d'aller à l'hôpital pour passer des examens, par précaution. Heureusement, tout allait bien » soulignait-il. « Après quelques jours de repos, j'ai repris mon programme d’entraînement et de préparation pour le Canada tout à fait normalement. »
« Je suis parti pour Montréal avec quelques jours d'avance pour m'habituer au décalage horaire et avoir le temps de voir la ville. Il y a beaucoup de bars, de restaurants et de clubs sympas. C’est également un bon endroit pour faire du shopping » souriait Nico. « Les gens soutiennent vraiment la F1 et ils semblent m’apprécier car nombre d'entre eux se souviens de mon père quand il courrait ! »
« L’équipe Williams a souvent été aux avant-postes sur le circuit Gilles Villeneuve, je suis donc confiant. Je suis impatient de remonter dans la voiture parce que le niveau de performance observé à Monaco était très prometteur. Le tracé de Montréal devrait convenir à notre voiture » ajoutait-il.
Ce sera le premier Grand Prix du Canada pour Kazuki Nakajima qui connaît toutefois un peu les lieux : « J'ai seulement été une fois en Amérique du nord, lorsque je suis allé au Canada l'an dernier pour participer aux essais libres, le vendredi. J’ai donc une petite expérience de la piste, mais ce sera mon premier véritable week-end de course là-bas. »
« C’est un circuit très exigeant, avec ses murs très proches et des bordures très hautes. Ce n'est pas facile, mais c’est plaisant sur le plan du pilotage » ajoutait le jeune japonais. « Montréal est une grande ville. C'est vraiment pittoresque et j'ai apprécié le temps que j’y aie passé l'année dernière - je suis impatient d'y retourner. Avant d’arriver au Canada, je vais En profiter pour aller à New York pour jeter un coup d’œil et m’entraîner un peu ! »
Sam Michael, directeur technique de l’équipe Williams, est plutôt optimiste : « Montréal offre toujours de bonnes courses, principalement parce que les voitures passent très près des murs. Il y a beaucoup plus de chances que d’habitude de voir la voiture de sécurité intervenir ! »
« Le grip de la piste est généralement faible au début, mais évolue beaucoup au cours du week-end, de sorte que les équipes sont continuellement à la recherche du set-up idéal » poursuivait-il. « Le circuit est dominé par de longues lignes droites ce qui exige peu d’appuis au niveau de l'aileron arrière par rapport à la normale. Il y a également de gros freinages pour des virages assez lents, ce qui fait de Montréal le circuit le plus exigeant pour les freins. Nous devrons donc surveiller leur usure. »
« La plupart des équipes opteront pour un ou deux arrêts ravitaillement. Notre objectif pour cette course est évidemment de marquer des points, ce que nous devrions être en mesure de faire compte tenu du niveau de compétitivité que nous avons démontré lors de la dernière course à Monaco » concluait Sam.
La course canadienne fête sa 40ème édition cette saison – l’équipe Williams s’y imposée à sept reprises, toutes sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal !
La première fois remonte à l’année 1979 avec Alan Jones. L’Australien avait doublé la mise en 1980. Nigel Mansell l’avait emporté en 1986, Thierry Boutsen en 1989, Alain Prost en 1993, Damon Hill en 1996 et Ralf Schumacher en 2001 !
L’an dernier, au terme d’un Grand Prix très mouvementé, l’équipe Williams y avait décroché la troisième place avec Alexander Wurz.
Nico Rosberg sera de retour dans le cockpit d’un FW30 après l’avoir quitté précipitamment – suite à un spectaculaire accident au virage de la piscine à Monaco.
« Ça été une course difficile pour moi, et une véritable déception car nous avions été compétitifs lors des essais » rappelait Nico.
« Après deux incidents survenus au début de la course, je pensais avoir trouvé un bon rythme mais, à l’approche de la piscine – le train arrière de la voiture m’a soudainement échappé, probablement à cause d’une flaque d’eau… et j’ai fini contre les rails ! »
« Après avoir consulté les médecins sur place, j'ai décidé d'aller à l'hôpital pour passer des examens, par précaution. Heureusement, tout allait bien » soulignait-il. « Après quelques jours de repos, j'ai repris mon programme d’entraînement et de préparation pour le Canada tout à fait normalement. »
« Je suis parti pour Montréal avec quelques jours d'avance pour m'habituer au décalage horaire et avoir le temps de voir la ville. Il y a beaucoup de bars, de restaurants et de clubs sympas. C’est également un bon endroit pour faire du shopping » souriait Nico. « Les gens soutiennent vraiment la F1 et ils semblent m’apprécier car nombre d'entre eux se souviens de mon père quand il courrait ! »
« L’équipe Williams a souvent été aux avant-postes sur le circuit Gilles Villeneuve, je suis donc confiant. Je suis impatient de remonter dans la voiture parce que le niveau de performance observé à Monaco était très prometteur. Le tracé de Montréal devrait convenir à notre voiture » ajoutait-il.
Ce sera le premier Grand Prix du Canada pour Kazuki Nakajima qui connaît toutefois un peu les lieux : « J'ai seulement été une fois en Amérique du nord, lorsque je suis allé au Canada l'an dernier pour participer aux essais libres, le vendredi. J’ai donc une petite expérience de la piste, mais ce sera mon premier véritable week-end de course là-bas. »
« C’est un circuit très exigeant, avec ses murs très proches et des bordures très hautes. Ce n'est pas facile, mais c’est plaisant sur le plan du pilotage » ajoutait le jeune japonais. « Montréal est une grande ville. C'est vraiment pittoresque et j'ai apprécié le temps que j’y aie passé l'année dernière - je suis impatient d'y retourner. Avant d’arriver au Canada, je vais En profiter pour aller à New York pour jeter un coup d’œil et m’entraîner un peu ! »
Sam Michael, directeur technique de l’équipe Williams, est plutôt optimiste : « Montréal offre toujours de bonnes courses, principalement parce que les voitures passent très près des murs. Il y a beaucoup plus de chances que d’habitude de voir la voiture de sécurité intervenir ! »
« Le grip de la piste est généralement faible au début, mais évolue beaucoup au cours du week-end, de sorte que les équipes sont continuellement à la recherche du set-up idéal » poursuivait-il. « Le circuit est dominé par de longues lignes droites ce qui exige peu d’appuis au niveau de l'aileron arrière par rapport à la normale. Il y a également de gros freinages pour des virages assez lents, ce qui fait de Montréal le circuit le plus exigeant pour les freins. Nous devrons donc surveiller leur usure. »
« La plupart des équipes opteront pour un ou deux arrêts ravitaillement. Notre objectif pour cette course est évidemment de marquer des points, ce que nous devrions être en mesure de faire compte tenu du niveau de compétitivité que nous avons démontré lors de la dernière course à Monaco » concluait Sam.
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- Inscription : ven. sept. 28, 2007 12:00 am
spiritas a écritMerci Ray de tout ce que tu met ici! c'est apprécié! Ca doit faire différent de l'autre topic dont tu était fan! ou est... téka...
T'a personne qui t'ostine ici!
Sérieux je te lis régulièrement!
De Nada Amigo
c'est du travail , mais j'aime tellement ca que c'est un plaisir
Gracias de nuevo y vivir las carreras de automóviles.
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- Inscription : ven. sept. 28, 2007 12:00 am
La dernière rumeur touchant le petit monde de la F1 est assez énorme. La magazine suisse Motorsport Aktuell évoque en effet un changement d'équipe pour pas moins de trois pilotes, juste après le Grand Prix du Canada de cette fin de semaine.
Ce qui provoquerait ce grand jeu de la chaise musicale, c'est le désir de Renault de placer Nelson Piquet dans une équipe plus modeste afin qu'il gagne en expérience dans un environnement où il serait moins soumis à la pression. D'après Motorsport Aktuell, Nelson Piquet serait donc sur le point de rejoindre Toro Rosso.
Pour remplacer Nelson Piquet chez Renault, le magazine suisse parle de David Coulthard. Le pilote écossais deviendrait donc l'équipier de Fernando Alonso le temps de quelques courses puisqu'il aurait d'ores et déjà décidé de quitter la F1 à la fin de la saison 2008.
Pour finir, c'est Sebatian Vettel qui passerait chez Red Bull pour remplacer David Coulthard. Toujours d'après Motorsport Aktuell, Vettel et Piquet conserveraient leur poste en 2009 dans leur nouvelle écurie. Tout cela est bien sûr à prendre avec les pincettes d'usage, car pour l'instant il ne s'agit que d'une rumeur de plus...
Ce qui provoquerait ce grand jeu de la chaise musicale, c'est le désir de Renault de placer Nelson Piquet dans une équipe plus modeste afin qu'il gagne en expérience dans un environnement où il serait moins soumis à la pression. D'après Motorsport Aktuell, Nelson Piquet serait donc sur le point de rejoindre Toro Rosso.
Pour remplacer Nelson Piquet chez Renault, le magazine suisse parle de David Coulthard. Le pilote écossais deviendrait donc l'équipier de Fernando Alonso le temps de quelques courses puisqu'il aurait d'ores et déjà décidé de quitter la F1 à la fin de la saison 2008.
Pour finir, c'est Sebatian Vettel qui passerait chez Red Bull pour remplacer David Coulthard. Toujours d'après Motorsport Aktuell, Vettel et Piquet conserveraient leur poste en 2009 dans leur nouvelle écurie. Tout cela est bien sûr à prendre avec les pincettes d'usage, car pour l'instant il ne s'agit que d'une rumeur de plus...
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- Inscription : ven. sept. 28, 2007 12:00 am
Scandale Mosley :
Le président de la FIA (Fédération internationale de l'automobile) Max Mosley, éclaboussé par un scandale sexuel, a été reconduit dans ses fonctions par un vote de confiance de l'Assemblée générale de la FIA mardi à Paris, a-t-on appris à l'issue de la réunion.
Malgré les pressions exercées depuis plusieurs semaines par d'influents acteurs du milieu de la F1 pour obtenir sa démission, Max Mosley a recueilli à l'issue de cette assemblée générale extraordinaire 103 votes en sa faveur, contre 55 défavorables. Sept fédérations se sont abstenues et quatre votes ont été invalidés.
Le président de la FIA devait recueillir la majorité absolue des votes pour rester en place. Il a donc très largement dépassé le nombre de voix nécessaires.
Le président de la FIA (Fédération internationale de l'automobile) Max Mosley, éclaboussé par un scandale sexuel, a été reconduit dans ses fonctions par un vote de confiance de l'Assemblée générale de la FIA mardi à Paris, a-t-on appris à l'issue de la réunion.
Malgré les pressions exercées depuis plusieurs semaines par d'influents acteurs du milieu de la F1 pour obtenir sa démission, Max Mosley a recueilli à l'issue de cette assemblée générale extraordinaire 103 votes en sa faveur, contre 55 défavorables. Sept fédérations se sont abstenues et quatre votes ont été invalidés.
Le président de la FIA devait recueillir la majorité absolue des votes pour rester en place. Il a donc très largement dépassé le nombre de voix nécessaires.
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- Inscription : ven. sept. 28, 2007 12:00 am
détenteur des droits télévisés sur la Formule 1, Bernie Ecclestone, a jugé qu'il serait "difficile" pour Max Mosley d'agir à la présidence de la fédération internationale de l'automobile (FIA), malgré le vote de confiance dont il a bénéficié mardi.
"Cela va être difficile pour lui d'agir en tant que président de la FIA si les gens qui refusaient de le rencontrer auparavant maintiennent cette position", a déclaré Ecclestone, ajoutant: "J'espère que cela n'a pas déstabilisé les sponsors et les constructeurs".
Bénéficiant notamment du soutien des petites fédérations, Mosley a sauvé son poste mardi, après sa mise en cause dans un scandale sexuel dont il conteste toute connotation nazie, comme l'en accuse la presse britannique.
Après avoir appelé Mosley à la démission ce week-end, Ecclestone a affirmé dans des propos rapportés par l'agence britannique Press Association, être "heureux" du vote de mardi.
"Ce que je ne voulais pas voir arriver, la dernière chose que je voulais, était que Max parte aujourd'hui. Jusqu'à présent, j'ai demandé un million de fois qu'il démissionne fin novembre", a expliqué Ecclestone. Le mandat de Mosley expire à l'automne 2009.
"Avant cette histoire, il m'a souvent dit qu'il en avait assez, qu'il voulait s'en aller et faire autre chose dans sa vie", a affirmé le Britannique.
"Aujourd'hui, il a eu ce qu'il voulait. Il est toujours là, c'est tout. J'ai été sous une pression horrible de gens qui me disaient que Max ne pouvait nous représenter. Ils disaient qu'on ne pouvait le soutenir et que je devais le convaincre de démissionner. Je ne suis plus dans cette position", s'est-il encore félicité.
En mai, dans une lettre aux présidents de fédérations, Mosley a accusé Ecclestone de "demander le contrôle sur le règlement de la Formule 1 et le droit de vendre le secteur à qui il souhaite, c'est-à-dire de prendre complètement le contrôle de la Formule 1".
Ecclestone avait répliqué en espérant qu'il ne s'agissait "pas d'une déclaration de guerre".
"Cela va être difficile pour lui d'agir en tant que président de la FIA si les gens qui refusaient de le rencontrer auparavant maintiennent cette position", a déclaré Ecclestone, ajoutant: "J'espère que cela n'a pas déstabilisé les sponsors et les constructeurs".
Bénéficiant notamment du soutien des petites fédérations, Mosley a sauvé son poste mardi, après sa mise en cause dans un scandale sexuel dont il conteste toute connotation nazie, comme l'en accuse la presse britannique.
Après avoir appelé Mosley à la démission ce week-end, Ecclestone a affirmé dans des propos rapportés par l'agence britannique Press Association, être "heureux" du vote de mardi.
"Ce que je ne voulais pas voir arriver, la dernière chose que je voulais, était que Max parte aujourd'hui. Jusqu'à présent, j'ai demandé un million de fois qu'il démissionne fin novembre", a expliqué Ecclestone. Le mandat de Mosley expire à l'automne 2009.
"Avant cette histoire, il m'a souvent dit qu'il en avait assez, qu'il voulait s'en aller et faire autre chose dans sa vie", a affirmé le Britannique.
"Aujourd'hui, il a eu ce qu'il voulait. Il est toujours là, c'est tout. J'ai été sous une pression horrible de gens qui me disaient que Max ne pouvait nous représenter. Ils disaient qu'on ne pouvait le soutenir et que je devais le convaincre de démissionner. Je ne suis plus dans cette position", s'est-il encore félicité.
En mai, dans une lettre aux présidents de fédérations, Mosley a accusé Ecclestone de "demander le contrôle sur le règlement de la Formule 1 et le droit de vendre le secteur à qui il souhaite, c'est-à-dire de prendre complètement le contrôle de la Formule 1".
Ecclestone avait répliqué en espérant qu'il ne s'agissait "pas d'une déclaration de guerre".
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- Inscription : ven. sept. 28, 2007 12:00 am
Le Grand Prix de Monaco a été décevant pour la Scuderia Ferrari alors qu'elle semblait en mesure de contester la victoire à la McLaren de Lewis Hamilton.
A la suite de cette défaite et de la victoire de Lewis Hamilton, Kimi Raikkonen a perdu le leadership du Championnat du monde.
Le Finlandais était donc le plus déçu des deux pilotes de la Scuderia.
"La course de Monaco est maintenant derrière nous. Ce fut une grosse déception, mais on ne peut plus rien y faire - déclare Raikkonen - En course, j'ai eu beaucoup de mal avec l'adhérence sur piste mouillée et il nous faut encore en découvrir les raisons, car ces conditions me plaisent habituellement. J'ai terminé cette course en neuvième position et cela ne m'a bien sûr pas fait plaisir. C'était la première fois que je ne marquais pas de point cette saison et je ne peux plus recommencer ça étant donné que la lutte pour le titre mondial est très serrée."
"Nous avions prévu de préparer le Grand Prix du Canada lors de la dernière journée d'essais privés du Paul Ricard, mais il a plu cette journée-là. Nous n'avons donc pas réussi à beaucoup travailler, mais c'était vrai pour tout le monde. Les qualifications sont toujours plus importantes et c'est pour cette raison qu'il est très important de bien travailler dès les premiers essais libres afin d'avoir une voiture la mieux réglée possible. A Monaco, les cinq premiers de la grille étaient séparés par seulement deux dixièmes de seconde," poursuit le champion du monde.
"A Montréal, la stabilité au freinage sera un élément très important.
Le passage des vibreurs sera aussi important et la F2008 a fait de gros progrès dans ce secteur par rapport à la voiture de l'année dernière. Nous devrons cependant attendre les premiers essais libres pour avoir la confirmation de ça. Je ne me rappelle pas d'un Grand Prix du Canada qui n'ait pas été interrompu par une intervention de la voiture de sécurité et je suppose donc que ce sera encore le cas dimanche prochain. Si cela arrive, il faudra nous assurer de ne pas être trop prudent avec notre stratégie, car tout le monde est très proche en performance. Avec les règles actuelles, il faut aussi un peu de chance pour gagner. J'espère que lorsque la voiture de sécurité interviendra, ce sera au bon moment pour nous," poursuit Raikkonen.
"J'avais dit en début de saison que je m'attendais à ce que le titre se joue à la fin de la saison. Nous avons déjà bouclé le premier tiers de celle-ci et avec 35 points, je suis en seconde position. C'est plus ou moins ce à quoi je m'attendais. Rien n'est acquis, mais rien n'est perdu non plus. Après notre course décevante de Monaco, nous n'avons aucune raison de céder à la panique, car par rapport à l'année dernière, notre situation est meilleure. C'est pour cette raison que je ne changerai rien à ma manière d'aborder les courses: mon objectif à Montréal sera la victoire et je ferai le maximum pour que cela se concrétise," conclut Kimi Raikkonen.
Troisième à Monaco, Felipe Massa s'est rapproché à un point de son équipier au championnat... et il arrive sur un circuit qu'il aime bien.
Va-t-on assister à Montréal à la prise de pouvoir de Massa chez Ferrari ? C'est bien sûr son espoir secret...
"Plus d'une semaine après le Grand Prix de Monaco, que j'ai terminé à la troisième position, je me trouve encore chez moi au Brésil. Avec un peu de recul, je peux maintenant entrevoir tous les aspects positifs de cette course dont j'avais pris le départ depuis la pole position et qui à première vue était plutôt décevante. Le point le plus positif à Monaco, c'est que nous avons démontré que la F2008 était aussi compétitive sur ce type de tracé" souligne-t-il. "C'est la première fois que cela arrive depuis des années. Je suis arrivé troisième, mais il n'est pas stupide de dire que j'aurais pu gagner la course si elle s'était disputée sous des conditions normales. Je ne dis pas que nous aurions pu gagner facilement, mais cette victoire aurait été une conclusion logique à notre week-end."
"Il est clair aujourd'hui que nous avons deux adversaires très forts: McLaren et BMW même si cette dernière équipe n'a pas encore remporté une victoire cette saison. C'est pour cela qu'il nous faudra marquer des points lors de chaque course," ajoute Massa.
"J'aime bien le circuit de Montréal. J'ai toujours fait de belles courses là-bas, même avec Sauber en 2005 lorsque j'avais terminé quatrième. L'année dernière cela ne s'était pas très bien passé pour moi, notamment à cause du feu rouge à la sortie de l'allée des stands. Cela n'a pas été un bon moment lorsque j'ai dû quitter le Canada après avoir reçu un drapeau noir en course. C'est un circuit intéressant et toutes les équipes seront à égalité après avoir préparé cette course lors d'une journée d'essais privés au Castellet, une journée qui avait malheureusement été perturbée par la pluie. J'aime bien la ville et l'ambiance qui y règne. J'attends donc ce week-end avec impatience, que ce soit pour le circuit ou pour la ville," conclut Massa.
A la suite de cette défaite et de la victoire de Lewis Hamilton, Kimi Raikkonen a perdu le leadership du Championnat du monde.
Le Finlandais était donc le plus déçu des deux pilotes de la Scuderia.
"La course de Monaco est maintenant derrière nous. Ce fut une grosse déception, mais on ne peut plus rien y faire - déclare Raikkonen - En course, j'ai eu beaucoup de mal avec l'adhérence sur piste mouillée et il nous faut encore en découvrir les raisons, car ces conditions me plaisent habituellement. J'ai terminé cette course en neuvième position et cela ne m'a bien sûr pas fait plaisir. C'était la première fois que je ne marquais pas de point cette saison et je ne peux plus recommencer ça étant donné que la lutte pour le titre mondial est très serrée."
"Nous avions prévu de préparer le Grand Prix du Canada lors de la dernière journée d'essais privés du Paul Ricard, mais il a plu cette journée-là. Nous n'avons donc pas réussi à beaucoup travailler, mais c'était vrai pour tout le monde. Les qualifications sont toujours plus importantes et c'est pour cette raison qu'il est très important de bien travailler dès les premiers essais libres afin d'avoir une voiture la mieux réglée possible. A Monaco, les cinq premiers de la grille étaient séparés par seulement deux dixièmes de seconde," poursuit le champion du monde.
"A Montréal, la stabilité au freinage sera un élément très important.
Le passage des vibreurs sera aussi important et la F2008 a fait de gros progrès dans ce secteur par rapport à la voiture de l'année dernière. Nous devrons cependant attendre les premiers essais libres pour avoir la confirmation de ça. Je ne me rappelle pas d'un Grand Prix du Canada qui n'ait pas été interrompu par une intervention de la voiture de sécurité et je suppose donc que ce sera encore le cas dimanche prochain. Si cela arrive, il faudra nous assurer de ne pas être trop prudent avec notre stratégie, car tout le monde est très proche en performance. Avec les règles actuelles, il faut aussi un peu de chance pour gagner. J'espère que lorsque la voiture de sécurité interviendra, ce sera au bon moment pour nous," poursuit Raikkonen.
"J'avais dit en début de saison que je m'attendais à ce que le titre se joue à la fin de la saison. Nous avons déjà bouclé le premier tiers de celle-ci et avec 35 points, je suis en seconde position. C'est plus ou moins ce à quoi je m'attendais. Rien n'est acquis, mais rien n'est perdu non plus. Après notre course décevante de Monaco, nous n'avons aucune raison de céder à la panique, car par rapport à l'année dernière, notre situation est meilleure. C'est pour cette raison que je ne changerai rien à ma manière d'aborder les courses: mon objectif à Montréal sera la victoire et je ferai le maximum pour que cela se concrétise," conclut Kimi Raikkonen.
Troisième à Monaco, Felipe Massa s'est rapproché à un point de son équipier au championnat... et il arrive sur un circuit qu'il aime bien.
Va-t-on assister à Montréal à la prise de pouvoir de Massa chez Ferrari ? C'est bien sûr son espoir secret...
"Plus d'une semaine après le Grand Prix de Monaco, que j'ai terminé à la troisième position, je me trouve encore chez moi au Brésil. Avec un peu de recul, je peux maintenant entrevoir tous les aspects positifs de cette course dont j'avais pris le départ depuis la pole position et qui à première vue était plutôt décevante. Le point le plus positif à Monaco, c'est que nous avons démontré que la F2008 était aussi compétitive sur ce type de tracé" souligne-t-il. "C'est la première fois que cela arrive depuis des années. Je suis arrivé troisième, mais il n'est pas stupide de dire que j'aurais pu gagner la course si elle s'était disputée sous des conditions normales. Je ne dis pas que nous aurions pu gagner facilement, mais cette victoire aurait été une conclusion logique à notre week-end."
"Il est clair aujourd'hui que nous avons deux adversaires très forts: McLaren et BMW même si cette dernière équipe n'a pas encore remporté une victoire cette saison. C'est pour cela qu'il nous faudra marquer des points lors de chaque course," ajoute Massa.
"J'aime bien le circuit de Montréal. J'ai toujours fait de belles courses là-bas, même avec Sauber en 2005 lorsque j'avais terminé quatrième. L'année dernière cela ne s'était pas très bien passé pour moi, notamment à cause du feu rouge à la sortie de l'allée des stands. Cela n'a pas été un bon moment lorsque j'ai dû quitter le Canada après avoir reçu un drapeau noir en course. C'est un circuit intéressant et toutes les équipes seront à égalité après avoir préparé cette course lors d'une journée d'essais privés au Castellet, une journée qui avait malheureusement été perturbée par la pluie. J'aime bien la ville et l'ambiance qui y règne. J'attends donc ce week-end avec impatience, que ce soit pour le circuit ou pour la ville," conclut Massa.
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Pascal Vasselon, le responsable technique de l'équipe Toyota, fait le point à quelques jours du Grand Prix du Canada, une course qu'il aime particulièrement.
Comment décririez-vous les exigences de la piste de Montréal vis-à-vis de la monoplace?
Pascal Vasselon: Ce circuit est très spécifique à bien des égards. Il ne s'agit pas d'un circuit habituel. Tout d'abord, il y a l'aspect aérodynamique; la plupart des virages se négocie à vitesse lente ou moyenne, ce qui normalement exige beaucoup d'appui. Mais un tel réglage engendrerait une traînée trop importante dans les longues lignes droites, donc nous devons faire un compromis. Les pneumatiques sont également mis à rude épreuve en raison de la faible adhérence de la piste: d'une part, la charge transversale est très faible –l'une des plus faibles de la saison; d'autre part, l'exigence de motricité est extrêmement élevée.
Par conséquent, les pneumatiques avant ne sont pas tellement sollicités, alors que ceux de l'arrière ont une tâche difficile sur ce circuit de Montréal. Par ailleurs, il y a les vibreurs: en effet, l'une des caractéristiques historiques de ce tracé réside dans le profil agressif de ces derniers. Il semblerait que, pour cette saison-ci, les choses soient rentrées dans l'ordre dans la mesure où les vibreurs les plus agressifs –notamment celui du virage nº 8 – ont été resurfacés pour être plus conformes à ce que l'on rencontre sur d'autres circuits.
Il y a donc une inconnue en la matière et il se pourrait bien d'ailleurs que les vibreurs ne soient plus un facteur déterminant. Enfin, en ce qui concerne le freinage, ce tracé est le plus exigeant de la saison, tant en termes de refroidissement que d'usure.
Pourquoi le refroidissement est-il un souci si important à Montréal?
PV: Le refroidissement des freins constitue un problème particulier sur ce circuit en raison de la vitesse moyenne et vous pouvez aisément le constater si vous faites la comparaison avec Monza. A Montréal, l'énergie dissipée lors des freinages est extrêmement élevée, mais pas autant qu'à Monza. Pourtant, le refroidissement y est plus problématique. La vitesse de pointe y est certes élevée et les freinages très appuyés, mais le nombre de virages lents étant également important, la vitesse moyenne s'établit à une valeur moyenne si on la compare à celles observées sur d'autres circuits. Monza est bien différent à cet égard en effet, les freinages y sont extrêmes, mais la vitesse moyenne élevée –la plus élevée de la saison– fait que le refroidissement des freins n'est pas un souci.
Si l'on compare une monoplace configurée pour Montréal et une autre configurée pour Monaco, quelles sont les différences observées?
PV: En ce qui concerne les suspensions, il est possible d'adopter un réglage de type Monaco comme base de travail et de l'affiner par la suite. Du point de vue aérodynamique, cela n'est pas possible en raison des longues lignes droites qui vous obligent à adopter un niveau d'appui moyen à faible. Par conséquent, le profil aérodynamique de la monoplace génère moins d'appui que pour Monaco.
La TF108 arborera-t-elle de nouveaux éléments pour l'occasion?
PV: Elle recevra une évolution spécifique du système de freinage pour ce Grand Prix. Bien évidemment, le freinage et la stabilité en décélération sont des facteurs de performances essentiels pour bien figurer à Montréal. Nous devrons donc travailler en ce sens également.
La pluie qui a écourté les essais au Paul Ricard vous a-t-elle gêné dans votre préparation pour ce prochain Grand Prix du Canada?
PV: Oui, tout à fait. Ce n'était pas des conditions idéales pour nous, mais tout le monde a été logé à la même enseigne. C'est ce qui fait tout le charme des essais. Toutes les écuries se retrouvent généralement sur les mêmes circuits, ce qui nous met tous sur un pied d'égalité, du moins en ce qui concerne la météo. Toutefois, nous étions prêts à prendre la piste dès le petit matin lors de nos essais au Paul Ricard. Nous avons donc pu effectuer quelques tours en configuration "montréalienne", ce qui nous a permis de recueillir des données capitales du point de vue de l'aérodynamique.
Que s'est-il passé à Monaco?
PV: C'est un Grand Prix à oublier très vite. Nous avons été compétitifs lors des essais qualificatifs, nos deux monoplaces ont pris un départ très rapide et elles se sont bien positionnées dans les premiers tours, en septième et huitième place respectivement. Ensuite, quelques circonstances imprévues nous ont obligés à chausser les pneus pluie extrêmes; Timo a cassé son aileron avant dans une collision alors que Jarno a eu du mal garder ses pneus pluie standard à température. Le fait d'avoir chaussé des pneus pluie extrêmes était un très bon choix stratégique au regard des conditions météo, mais le pari n'a pas été gagnant, car l'averse annoncée s'est finalement transformée en quelques gouttes.
Appréciez-vous Montréal?
PV: Avec Monaco et Montréal qui se suivent dans le calendrier, nous avons là les deux Grands Prix les plus agréables à disputer. Ce qui est fantastique avec Montréal, c'est la proximité d'une ville qui accueille si chaleureusement la Formule 1. L'atmosphère en ville est tout simplement incroyable durant toute la semaine et les supporters comptent parmi les plus enthousiastes. Tout cela fait que c'est un véritable plaisir de travailler ici.
Quelles sont vos ambitions pour ce Grand Prix du Canada?
PV: La saison passée, notre performance avait été compromise par un problème de bras de suspension au passage sur les vibreurs, sans compter un déroulement de course pour le moins chaotique. Nous nous attendons à un week-end plus dans la norme de ce que nous connaissons habituellement, et nous espérons fortement placer nos deux monoplaces dans les points.
Comment décririez-vous les exigences de la piste de Montréal vis-à-vis de la monoplace?
Pascal Vasselon: Ce circuit est très spécifique à bien des égards. Il ne s'agit pas d'un circuit habituel. Tout d'abord, il y a l'aspect aérodynamique; la plupart des virages se négocie à vitesse lente ou moyenne, ce qui normalement exige beaucoup d'appui. Mais un tel réglage engendrerait une traînée trop importante dans les longues lignes droites, donc nous devons faire un compromis. Les pneumatiques sont également mis à rude épreuve en raison de la faible adhérence de la piste: d'une part, la charge transversale est très faible –l'une des plus faibles de la saison; d'autre part, l'exigence de motricité est extrêmement élevée.
Par conséquent, les pneumatiques avant ne sont pas tellement sollicités, alors que ceux de l'arrière ont une tâche difficile sur ce circuit de Montréal. Par ailleurs, il y a les vibreurs: en effet, l'une des caractéristiques historiques de ce tracé réside dans le profil agressif de ces derniers. Il semblerait que, pour cette saison-ci, les choses soient rentrées dans l'ordre dans la mesure où les vibreurs les plus agressifs –notamment celui du virage nº 8 – ont été resurfacés pour être plus conformes à ce que l'on rencontre sur d'autres circuits.
Il y a donc une inconnue en la matière et il se pourrait bien d'ailleurs que les vibreurs ne soient plus un facteur déterminant. Enfin, en ce qui concerne le freinage, ce tracé est le plus exigeant de la saison, tant en termes de refroidissement que d'usure.
Pourquoi le refroidissement est-il un souci si important à Montréal?
PV: Le refroidissement des freins constitue un problème particulier sur ce circuit en raison de la vitesse moyenne et vous pouvez aisément le constater si vous faites la comparaison avec Monza. A Montréal, l'énergie dissipée lors des freinages est extrêmement élevée, mais pas autant qu'à Monza. Pourtant, le refroidissement y est plus problématique. La vitesse de pointe y est certes élevée et les freinages très appuyés, mais le nombre de virages lents étant également important, la vitesse moyenne s'établit à une valeur moyenne si on la compare à celles observées sur d'autres circuits. Monza est bien différent à cet égard en effet, les freinages y sont extrêmes, mais la vitesse moyenne élevée –la plus élevée de la saison– fait que le refroidissement des freins n'est pas un souci.
Si l'on compare une monoplace configurée pour Montréal et une autre configurée pour Monaco, quelles sont les différences observées?
PV: En ce qui concerne les suspensions, il est possible d'adopter un réglage de type Monaco comme base de travail et de l'affiner par la suite. Du point de vue aérodynamique, cela n'est pas possible en raison des longues lignes droites qui vous obligent à adopter un niveau d'appui moyen à faible. Par conséquent, le profil aérodynamique de la monoplace génère moins d'appui que pour Monaco.
La TF108 arborera-t-elle de nouveaux éléments pour l'occasion?
PV: Elle recevra une évolution spécifique du système de freinage pour ce Grand Prix. Bien évidemment, le freinage et la stabilité en décélération sont des facteurs de performances essentiels pour bien figurer à Montréal. Nous devrons donc travailler en ce sens également.
La pluie qui a écourté les essais au Paul Ricard vous a-t-elle gêné dans votre préparation pour ce prochain Grand Prix du Canada?
PV: Oui, tout à fait. Ce n'était pas des conditions idéales pour nous, mais tout le monde a été logé à la même enseigne. C'est ce qui fait tout le charme des essais. Toutes les écuries se retrouvent généralement sur les mêmes circuits, ce qui nous met tous sur un pied d'égalité, du moins en ce qui concerne la météo. Toutefois, nous étions prêts à prendre la piste dès le petit matin lors de nos essais au Paul Ricard. Nous avons donc pu effectuer quelques tours en configuration "montréalienne", ce qui nous a permis de recueillir des données capitales du point de vue de l'aérodynamique.
Que s'est-il passé à Monaco?
PV: C'est un Grand Prix à oublier très vite. Nous avons été compétitifs lors des essais qualificatifs, nos deux monoplaces ont pris un départ très rapide et elles se sont bien positionnées dans les premiers tours, en septième et huitième place respectivement. Ensuite, quelques circonstances imprévues nous ont obligés à chausser les pneus pluie extrêmes; Timo a cassé son aileron avant dans une collision alors que Jarno a eu du mal garder ses pneus pluie standard à température. Le fait d'avoir chaussé des pneus pluie extrêmes était un très bon choix stratégique au regard des conditions météo, mais le pari n'a pas été gagnant, car l'averse annoncée s'est finalement transformée en quelques gouttes.
Appréciez-vous Montréal?
PV: Avec Monaco et Montréal qui se suivent dans le calendrier, nous avons là les deux Grands Prix les plus agréables à disputer. Ce qui est fantastique avec Montréal, c'est la proximité d'une ville qui accueille si chaleureusement la Formule 1. L'atmosphère en ville est tout simplement incroyable durant toute la semaine et les supporters comptent parmi les plus enthousiastes. Tout cela fait que c'est un véritable plaisir de travailler ici.
Quelles sont vos ambitions pour ce Grand Prix du Canada?
PV: La saison passée, notre performance avait été compromise par un problème de bras de suspension au passage sur les vibreurs, sans compter un déroulement de course pour le moins chaotique. Nous nous attendons à un week-end plus dans la norme de ce que nous connaissons habituellement, et nous espérons fortement placer nos deux monoplaces dans les points.
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- Inscription : ven. sept. 28, 2007 12:00 am
Robert Kubica (BMW Sauber), victime d'un effroyable accident sur le circuit Gilles-Villeneuve lors du Grand Prix du Canada de Formule 1 l'an dernier, a affirmé jeudi qu'il n'y pensait plus et que cette cabriole n'avait rien changé dans son approche de la course.
"Tout le monde sait ce qui s'est passé l'an dernier mais c'était déjà il y a un an et je ne pense plus à ça quand je conduis, a-t-il déclaré. J'ai entendu qu'ils avaient modifié des choses sur les lieux de l'accident mais je ne suis pas encore retourné là-bas. J'irai faire le tour du circuit à pied cet après-midi."
Le Polonais avait perdu son aileron avant dans un contact avec Jarno Trulli et avait tiré tout droit juste avant l'épingle où il avait percuté le muret de protection avec une violence inouïe. La voiture avait ensuite effectué plusieurs tonneaux avant de retraverser la piste et de s'immobiliser sur la tranche le long d'un rail de sécurité. Kubica s'en était tiré avec une simple entorse à une cheville mais avait quand même manqué la course suivante, à Indianapolis.
La constance qu'affiche le Polonais depuis le début de saison est en effet la preuve qu'il n'a conservé aucune séquelle de cet accident. Il est actuellement quatrième au classement des pilotes, à six points seulement de l'homme de tête, Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes).
"Je ne suis qu'à six points au championnat, après six courses c'est très bien, se félicite-t-il. Je vais essayer de rester près de la tête mais notre seule solution c'est d'être constants, de marquer le plus de points possibles à chaque course."
"La voiture doit aussi progresser si on veut continuer à se battre et remplir notre objectif premier cette saison, qui est de remporter une course",
"Tout le monde sait ce qui s'est passé l'an dernier mais c'était déjà il y a un an et je ne pense plus à ça quand je conduis, a-t-il déclaré. J'ai entendu qu'ils avaient modifié des choses sur les lieux de l'accident mais je ne suis pas encore retourné là-bas. J'irai faire le tour du circuit à pied cet après-midi."
Le Polonais avait perdu son aileron avant dans un contact avec Jarno Trulli et avait tiré tout droit juste avant l'épingle où il avait percuté le muret de protection avec une violence inouïe. La voiture avait ensuite effectué plusieurs tonneaux avant de retraverser la piste et de s'immobiliser sur la tranche le long d'un rail de sécurité. Kubica s'en était tiré avec une simple entorse à une cheville mais avait quand même manqué la course suivante, à Indianapolis.
La constance qu'affiche le Polonais depuis le début de saison est en effet la preuve qu'il n'a conservé aucune séquelle de cet accident. Il est actuellement quatrième au classement des pilotes, à six points seulement de l'homme de tête, Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes).
"Je ne suis qu'à six points au championnat, après six courses c'est très bien, se félicite-t-il. Je vais essayer de rester près de la tête mais notre seule solution c'est d'être constants, de marquer le plus de points possibles à chaque course."
"La voiture doit aussi progresser si on veut continuer à se battre et remplir notre objectif premier cette saison, qui est de remporter une course",
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- Inscription : ven. sept. 28, 2007 12:00 am
Sur la lancée de son beau succès à Monaco voilà deux semaines, Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes) retrouve à Montréal le circuit de sa première victoire en Formule 1, avec un moral au beau fixe avant de disputer le Grand Prix du Canada dimanche.
Le Britannique avait signé sa première pole position et son premier succès en F1 sur l'île Notre-Dame l'an dernier pour ce qui n'était que sa sixième course dans la discipline. Cet exploit, qui ponctuait un excellent début de saison, lui avait permis de prendre la tête du championnat.
"Le circuit Gilles-Villeneuve est l'un de mes favoris et après ma première victoire ici la saison passée c'est très spécial pour moi de revenir là", sourit le Britannique. "Le Grand Prix du Canada 2007 a été l'un des plus beaux succès de ma vie, c'était incroyable. Ce serait bien de pouvoir refaire la même chose cette année."
Hamilton arrive à Montréal dans les meilleures dispositions possibles. Il a remporté la sixième victoire de sa jeune carrière à Monaco voilà deux semaines, un autre grand moment pour lui à l'issue d'une course mouvementée. Il a repris à cette occasion la tête du championnat et démontré que les McLaren-Mercedes étaient bien dans le coup.
"Les trois dernières courses, à Barcelone, Istanbul et Monaco, ont offert un très large éventail de conditions différentes et nous avons été en mesure de monter sur le podium à chaque fois, avec Lewis qui a terminé respectivement troisième, deuxième et premier", rappelle Norbert Haug, président de Mercedes Motorsports. "Maintenant Lewis mène le championnat avec trois points d'avance."
Les Ferrari ayant dominé le début de saison, le classement du Championnat du monde est en effet serré : les quatre premiers (Hamilton, Raïkkönen, Massa et Kubica) se tiennent en six points et l'ordre actuel pourrait être complètement chamboulé dimanche.
"On a remporté quatre victoires sur les six premières courses et on est donc toujours solidement installés en tête du classement des constructeurs, avec Kimi Raïkkönen et Felipe Massa bien en course pour le championnat des pilotes", rappelle Stefano Domenicali, directeur de la gestion sportive de la scuderia. "On a montré à Monaco qu'on pouvait se battre pour la victoire et on va essayer de faire la même chose à Montréal sur un autre circuit qui ne nous réussit pas beaucoup."
L'an dernier, Massa avait en effet abandonné et Raïkkönen n'avait pu prendre que la cinquième place.
Sur ce tracé, le plus exigeant de la saison pour les freins, la course de l'année dernière avait par ailleurs été marquée par l'effroyable accident de Robert Kubica (BMW Sauber), qui par miracle s'en était sorti sans blessures graves.
Le Polonais, dans le peloton de tête au championnat, affirme que cette cabriole n'a rien changé pour lui et avec six points de retard sur Hamilton, sa constance lui permet de rester à l'affût de la moindre défaillance des leaders.
"Même si j'ai eu un gros accident ici en 2007, Montréal reste l'un de mes circuits favoris", déclare Kubica. "Pendant le week-end du Grand Prix la ville entière vit pour la Formule 1, l'ambiance est géniale. Mon accident n'a rien changé et j'arrive ici avec l'objectif de marquer le plus de points possibles."
Le circuit Gilles-Villeneuve, s'il est l'un des préférés des pilotes, est assez atypique et la course canadienne est souvent mouvementée : la voiture de sécurité est régulièrement de sortie. Comme à Melbourne, le tracé est temporaire et la piste est donc très sale pour les premières séances d'essais. L'adhérence évolue ensuite tout au long du week-end, ce qui rend le réglage des voitures compliqué.
Le Britannique avait signé sa première pole position et son premier succès en F1 sur l'île Notre-Dame l'an dernier pour ce qui n'était que sa sixième course dans la discipline. Cet exploit, qui ponctuait un excellent début de saison, lui avait permis de prendre la tête du championnat.
"Le circuit Gilles-Villeneuve est l'un de mes favoris et après ma première victoire ici la saison passée c'est très spécial pour moi de revenir là", sourit le Britannique. "Le Grand Prix du Canada 2007 a été l'un des plus beaux succès de ma vie, c'était incroyable. Ce serait bien de pouvoir refaire la même chose cette année."
Hamilton arrive à Montréal dans les meilleures dispositions possibles. Il a remporté la sixième victoire de sa jeune carrière à Monaco voilà deux semaines, un autre grand moment pour lui à l'issue d'une course mouvementée. Il a repris à cette occasion la tête du championnat et démontré que les McLaren-Mercedes étaient bien dans le coup.
"Les trois dernières courses, à Barcelone, Istanbul et Monaco, ont offert un très large éventail de conditions différentes et nous avons été en mesure de monter sur le podium à chaque fois, avec Lewis qui a terminé respectivement troisième, deuxième et premier", rappelle Norbert Haug, président de Mercedes Motorsports. "Maintenant Lewis mène le championnat avec trois points d'avance."
Les Ferrari ayant dominé le début de saison, le classement du Championnat du monde est en effet serré : les quatre premiers (Hamilton, Raïkkönen, Massa et Kubica) se tiennent en six points et l'ordre actuel pourrait être complètement chamboulé dimanche.
"On a remporté quatre victoires sur les six premières courses et on est donc toujours solidement installés en tête du classement des constructeurs, avec Kimi Raïkkönen et Felipe Massa bien en course pour le championnat des pilotes", rappelle Stefano Domenicali, directeur de la gestion sportive de la scuderia. "On a montré à Monaco qu'on pouvait se battre pour la victoire et on va essayer de faire la même chose à Montréal sur un autre circuit qui ne nous réussit pas beaucoup."
L'an dernier, Massa avait en effet abandonné et Raïkkönen n'avait pu prendre que la cinquième place.
Sur ce tracé, le plus exigeant de la saison pour les freins, la course de l'année dernière avait par ailleurs été marquée par l'effroyable accident de Robert Kubica (BMW Sauber), qui par miracle s'en était sorti sans blessures graves.
Le Polonais, dans le peloton de tête au championnat, affirme que cette cabriole n'a rien changé pour lui et avec six points de retard sur Hamilton, sa constance lui permet de rester à l'affût de la moindre défaillance des leaders.
"Même si j'ai eu un gros accident ici en 2007, Montréal reste l'un de mes circuits favoris", déclare Kubica. "Pendant le week-end du Grand Prix la ville entière vit pour la Formule 1, l'ambiance est géniale. Mon accident n'a rien changé et j'arrive ici avec l'objectif de marquer le plus de points possibles."
Le circuit Gilles-Villeneuve, s'il est l'un des préférés des pilotes, est assez atypique et la course canadienne est souvent mouvementée : la voiture de sécurité est régulièrement de sortie. Comme à Melbourne, le tracé est temporaire et la piste est donc très sale pour les premières séances d'essais. L'adhérence évolue ensuite tout au long du week-end, ce qui rend le réglage des voitures compliqué.
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C’est sous un ciel nuageux et une piste encore très humide suite aux averses matinales. Le thermomètre affichait 17° dans l’air et par terre. Le vent soufflait à plus de 4 mètres/seconde.
Les pilotes ne tardaient pas à boucler un tour de piste y vérifier le bon fonctionnement de leur machine et avoir une idée précise des conditions de piste. Le premier à visiter les bas côté sera Jarno Trulli, heureusement sans conséquence.
A la fin du premier quart d’heure, Sutil et Fisichella seront les premiers à se relancer pour une série de quelques tours chronométrés.
Les deux Force India étaient rejointes en piste par la Renault de Fernando Alonso. L’Espagnol regagnera les stands avant d’avoir couvert un tour complet.
L’activité en piste augmentait peu à peu à l’approche des 30 minutes d’essais. Nakajima – 1’26.999 – figurait en tête de liste suivi à quelques longueurs par Rosberg, Kubica, Trulli et Bourdais.
Nico – 1’26.776 – succédait à Kazuki à la première place. Vettel, Barrichello et Trulli complétaient le Top 5 !
A mi-séance, et profitant d’une légère amélioration de l’adhérence, Heidfeld invitait sa BMW au premier rang – 1’26.441 – quelques millièmes seulement devant la Toyota de Glock. Timo s’emparait du meilleur temps au tour suivant – 1’26.060 – mais en était immédiatement dépossédé par Trulli – 1’25.884 – qui contrôlait tant bien que mal les glissades de sa TF108.
Felipe Massa se hissait en 2ème position au terme de sa première tentative. Kimi Raikkonen préférait lui retourner au stand.
A l’entame de la dernière demi-heure, alors que la trajectoire continuait de s’assécher, Sebastian Vettel installait sa Toro Rosso en tête des écrans de chronométrage – 1’25.711 – quelques instants avant que Timo Glock boucle un premier tour en moins de 1’25 !
L’Allemand et sa Toyota abaissaient le temps de référence jusqu’à 1’21.555 – deux dixièmes devant Trulli, une indication pour leurs adversaires que l’utilisation d’un train de pneus rainurés devenait possible.
A l’approche des dernières minutes de la fin de cette première séance, l’ensemble des pilotes s’élançaient à nouveau pour une ultime tentative rapide.
Raikkonen – 1’20.904 – s’emparait sans difficulté du meilleur temps. Kimi continuait sur sa lancée : 1’19.914 – puis 1’19.292 – quatre dixièmes devant Felipe Massa (auteur d’une petite escapade hors piste.)
A chaque passage sur la ligne de chronométrage, la hiérarchie évoluait sans cesse, et il faudra attendre les dernières secondes pour savoir en faveur de qui allait tourner les évènements. C’est finalement Felipe Massa – en 1’17.553 – qui aura le dernier mot, deux dixièmes devant Kubica.
Heikki Kovalainen, Nick Heidfeld et Kimi Raikkonen complètent le Top 5 – Lewis Hamilton apparaît en 6ème position devancé de 11 millièmes par la Ferrari de son rival finlandais.
Le plus grand nombre de tours a été couvert par Jarno Trulli : 31 !
Les pilotes ne tardaient pas à boucler un tour de piste y vérifier le bon fonctionnement de leur machine et avoir une idée précise des conditions de piste. Le premier à visiter les bas côté sera Jarno Trulli, heureusement sans conséquence.
A la fin du premier quart d’heure, Sutil et Fisichella seront les premiers à se relancer pour une série de quelques tours chronométrés.
Les deux Force India étaient rejointes en piste par la Renault de Fernando Alonso. L’Espagnol regagnera les stands avant d’avoir couvert un tour complet.
L’activité en piste augmentait peu à peu à l’approche des 30 minutes d’essais. Nakajima – 1’26.999 – figurait en tête de liste suivi à quelques longueurs par Rosberg, Kubica, Trulli et Bourdais.
Nico – 1’26.776 – succédait à Kazuki à la première place. Vettel, Barrichello et Trulli complétaient le Top 5 !
A mi-séance, et profitant d’une légère amélioration de l’adhérence, Heidfeld invitait sa BMW au premier rang – 1’26.441 – quelques millièmes seulement devant la Toyota de Glock. Timo s’emparait du meilleur temps au tour suivant – 1’26.060 – mais en était immédiatement dépossédé par Trulli – 1’25.884 – qui contrôlait tant bien que mal les glissades de sa TF108.
Felipe Massa se hissait en 2ème position au terme de sa première tentative. Kimi Raikkonen préférait lui retourner au stand.
A l’entame de la dernière demi-heure, alors que la trajectoire continuait de s’assécher, Sebastian Vettel installait sa Toro Rosso en tête des écrans de chronométrage – 1’25.711 – quelques instants avant que Timo Glock boucle un premier tour en moins de 1’25 !
L’Allemand et sa Toyota abaissaient le temps de référence jusqu’à 1’21.555 – deux dixièmes devant Trulli, une indication pour leurs adversaires que l’utilisation d’un train de pneus rainurés devenait possible.
A l’approche des dernières minutes de la fin de cette première séance, l’ensemble des pilotes s’élançaient à nouveau pour une ultime tentative rapide.
Raikkonen – 1’20.904 – s’emparait sans difficulté du meilleur temps. Kimi continuait sur sa lancée : 1’19.914 – puis 1’19.292 – quatre dixièmes devant Felipe Massa (auteur d’une petite escapade hors piste.)
A chaque passage sur la ligne de chronométrage, la hiérarchie évoluait sans cesse, et il faudra attendre les dernières secondes pour savoir en faveur de qui allait tourner les évènements. C’est finalement Felipe Massa – en 1’17.553 – qui aura le dernier mot, deux dixièmes devant Kubica.
Heikki Kovalainen, Nick Heidfeld et Kimi Raikkonen complètent le Top 5 – Lewis Hamilton apparaît en 6ème position devancé de 11 millièmes par la Ferrari de son rival finlandais.
Le plus grand nombre de tours a été couvert par Jarno Trulli : 31 !
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La météo était un peu plus clémente que ce matin sur l’île Notre Dame dans les faubourgs de Montréal lorsque le feu vert s’est allumée pour la deuxième séance d’essais libres du jour. Le thermomètre affichait 19° dans l’air et 21° par terre. Le vent soufflait un peu moins fort : 2 mètres/seconde.
Profitant d’une trajectoire complètement sèche, et de condition d’adhérence adéquate, la majeure partie des pilotes s’élançait sans attendre pour peaufiner le set-up de leur voiture et mener à bien les comparatifs des deux types de gommes proposées par Bridgestone.
Kubica, puis Heidfeld se succédaient à la première place avant d’en être chassé par Hamilton - 1’17.517
Fernando Alonso connaissait pour sa part quelques difficultés à maîtriser sa R28. Après avoir court-circuité la dernière chicane, effectuait un tête-à-queue dans le premier virage ! L’Espagnol réussissait néanmoins à prendre la mesure de sa monture et se rapprochait à moins de deux dixièmes de Lewis Hamilton.
Après 10 minutes, Heikki Kovalainen se hissait à la 1ère place – 1’17.166 – devant Raikkonen, Hamilton, Kubica et Alonso. Les pilotes des Ferrari passaient la vitesse supérieure : 1’16.558 pour Kimi – suivi par Felipe en 1’16.875
Lewis Hamilton ressortait pour améliorer sa performance et s’intercaler entre les deux voitures rouges.
A la fin de la première demi-heure, Heidfeld rapprochait sa BMW Sauber à 31 millièmes de Raikkonen.
Quelques instants plus tard, Massa repassait devant Hamilton. Lewis reprenait le dessus sans tarder. Felipe assénait alors un chrono de 1’16.413 qui le propulsait en tête de la hiérarchie, moins de deux dixièmes devant Raikkonen et Heidfeld.
Hamilton, Kovalainen, Kubica, Nakajima, Coulthard, Vettel et Trulli complétaient le Top 10.
Pour Nelsinho Piquet, un problème mécanique (au niveau de la boîte de vitesses) l’obligeait à regagner les stands et abandonner sa R28 entre les mains des mécaniciens.
Au début de la deuxième moitié de la séance, Raikkonen améliorait le chrono de référence – 1’16.250
La séance se terminait prématurément pour Alonso, parti à la faute dans le premier virage. Moteur calé, roues arrières dans l’herbe, la Renault du pilote Espagnol devra être poussée par les commissaires – et Fernando rentrera au stand à pieds.
Hamilton et Kubica se rapprochaient à un dixième de Raikkonen, et Robert enfonçait le clou un tour plus tard en délogeant Kimi de la première place.
A 20 minutes du terme de la séance, victime d’une touchette avec un mur, Timo Glock détruisait les demi-trains - avant et arrière droit - de sa TF108.
Quelques instants plus tard, Felipe Massa immobilisait sa Ferrari sur le bas côté, la faute à un problème mécanique.
Le sprint final allait permettre à Lewis Hamilton de prendre l’avantage - 1’15.766 – une performance que le pilote Mclaren Mercedes améliorait de quelques millièmes sous le drapeau à damiers. Robert Kubica se classe 2ème à 2 dixièmes. Raikkonen, Kovalainen et Massa complètent le Top 5.
Le plus grand nombre de tours est à mettre à l’actif de Jarno Trulli : 46 tours !
Profitant d’une trajectoire complètement sèche, et de condition d’adhérence adéquate, la majeure partie des pilotes s’élançait sans attendre pour peaufiner le set-up de leur voiture et mener à bien les comparatifs des deux types de gommes proposées par Bridgestone.
Kubica, puis Heidfeld se succédaient à la première place avant d’en être chassé par Hamilton - 1’17.517
Fernando Alonso connaissait pour sa part quelques difficultés à maîtriser sa R28. Après avoir court-circuité la dernière chicane, effectuait un tête-à-queue dans le premier virage ! L’Espagnol réussissait néanmoins à prendre la mesure de sa monture et se rapprochait à moins de deux dixièmes de Lewis Hamilton.
Après 10 minutes, Heikki Kovalainen se hissait à la 1ère place – 1’17.166 – devant Raikkonen, Hamilton, Kubica et Alonso. Les pilotes des Ferrari passaient la vitesse supérieure : 1’16.558 pour Kimi – suivi par Felipe en 1’16.875
Lewis Hamilton ressortait pour améliorer sa performance et s’intercaler entre les deux voitures rouges.
A la fin de la première demi-heure, Heidfeld rapprochait sa BMW Sauber à 31 millièmes de Raikkonen.
Quelques instants plus tard, Massa repassait devant Hamilton. Lewis reprenait le dessus sans tarder. Felipe assénait alors un chrono de 1’16.413 qui le propulsait en tête de la hiérarchie, moins de deux dixièmes devant Raikkonen et Heidfeld.
Hamilton, Kovalainen, Kubica, Nakajima, Coulthard, Vettel et Trulli complétaient le Top 10.
Pour Nelsinho Piquet, un problème mécanique (au niveau de la boîte de vitesses) l’obligeait à regagner les stands et abandonner sa R28 entre les mains des mécaniciens.
Au début de la deuxième moitié de la séance, Raikkonen améliorait le chrono de référence – 1’16.250
La séance se terminait prématurément pour Alonso, parti à la faute dans le premier virage. Moteur calé, roues arrières dans l’herbe, la Renault du pilote Espagnol devra être poussée par les commissaires – et Fernando rentrera au stand à pieds.
Hamilton et Kubica se rapprochaient à un dixième de Raikkonen, et Robert enfonçait le clou un tour plus tard en délogeant Kimi de la première place.
A 20 minutes du terme de la séance, victime d’une touchette avec un mur, Timo Glock détruisait les demi-trains - avant et arrière droit - de sa TF108.
Quelques instants plus tard, Felipe Massa immobilisait sa Ferrari sur le bas côté, la faute à un problème mécanique.
Le sprint final allait permettre à Lewis Hamilton de prendre l’avantage - 1’15.766 – une performance que le pilote Mclaren Mercedes améliorait de quelques millièmes sous le drapeau à damiers. Robert Kubica se classe 2ème à 2 dixièmes. Raikkonen, Kovalainen et Massa complètent le Top 5.
Le plus grand nombre de tours est à mettre à l’actif de Jarno Trulli : 46 tours !