La Galère
Modérateur : Elise-Gisèle
tipet a écrit
Ah non? Tu as des détails?
Les voici dans la Presse de ce matin:
La Presse
Arts et spectacles, samedi 2 juin 2007, p. ARTS SPECTACLES6
Télévision
Galère rime avec guerre
Cousineau, Louise
Tous ceux qui sont tombés sous le charme de La galère, la première télésérie écrite par Renée-Claude Brazeau souhaitent ardemment une suite. Mais il y a un os, un gros : les deux coproducteurs sont en grosse chicane. D'un côté la maison Cirrus représentée par Josée Vallée. De l'autre l'auteure Renée-Claude Brazeau qui est également coproductrice de l'oeuvre.
" Le tournage de la série a été un enfer, me racontent des gens qui y ont participé. Renée-Claude Brazeau a une méfiance maladive de ses coproducteurs. Eux la trouvent excessive et difficile à vivre. "
Les deux parties refusent poliment de s'expliquer. L'animateur Paul Arcand m'a raconté mercredi matin à la radio que Renée-Claude Brazeau n'avait appris que quatre jours plus tôt que Radio-Canada voulait une suite à La galère. Ajoutant que Cirrus avait été prévenu bien avant sans lui faire le message.
Appelée à commenter, Josée Vallée de Cirrus a sauté au plafond. " Elle a su la nouvelle bien avant nous! " Après, elle a refusé d'aller plus loin.
Mme Brazeau, apprenant la surprise manifestée par Josée Vallée, s'est exclamée : " Elle a dit ça! "
On entend dire que les avocats sont sur le litige manifeste entre les deux parties. Et que Radio-Canada ne veut surtout pas s'immiscer dans ce " bordel ".
Les deux coproducteurs sont partenaires à 50-50 dans La galère. Erreur de départ, me dit quelqu'un qui a connu les aléas de la coproduction. Quand un auteur est aussi coproducteur, il lui faut laisser à son partenaire qui fera toute la production un peu plus de 50 %. Il faut aussi s'asseoir ensemble au début et s'entendre sur ce qu'on veut et on ne veut pas. Et finalement, l'auteur est mieux de ne pas se tenir constamment sur le plateau de tournage.
Une coproduction, vous l'aurez compris, c'est un peu comme un mariage. Pour que cela fonctionne, il faut une confiance mutuelle, du respect et savoir parfois faire des compromis. Il semble qu'aucun des éléments ne se retrouve dans ce mariage raté.
Il y aurait aussi un problème financier entre les deux coproducteurs. Renée-Claude Brazeau a touché son cachet d'auteure qui s'élèverait autour des 300 000$. Cirrus, qui s'occupe de la production en tant que telle, n'aurait pas fait de profit. Or, un producteur doit en faire un peu s'il veut amorcer d'autres oeuvres télévisées. Voilà pourquoi la maison ne serait pas très chaude à s'embarquer dans La galère 2. Beaucoup de trouble et pas de profit, voilà qui n'est pas tentant.
Durant la production, Mme Vallée a tenté de se débarrasser de sa coproductrice invivable. Mme Brazeau ne voulait plier sur rien : elle défendait son oeuvre. Malgré tout, La galère a été la télésérie la plus aimée des téléspectateurs en deuxième partie de saison. Comme quoi les mariages obligés donnent parfois de beaux enfants.
On ne peut qu'espérer la réconciliation. Nous, on veut suivre la suite des aventures de Stéphanie et ses copines. La galère pour les fans, c'est l'incertitude du retour des personnages qu'on aime.
Ah non? Tu as des détails?
Les voici dans la Presse de ce matin:
La Presse
Arts et spectacles, samedi 2 juin 2007, p. ARTS SPECTACLES6
Télévision
Galère rime avec guerre
Cousineau, Louise
Tous ceux qui sont tombés sous le charme de La galère, la première télésérie écrite par Renée-Claude Brazeau souhaitent ardemment une suite. Mais il y a un os, un gros : les deux coproducteurs sont en grosse chicane. D'un côté la maison Cirrus représentée par Josée Vallée. De l'autre l'auteure Renée-Claude Brazeau qui est également coproductrice de l'oeuvre.
" Le tournage de la série a été un enfer, me racontent des gens qui y ont participé. Renée-Claude Brazeau a une méfiance maladive de ses coproducteurs. Eux la trouvent excessive et difficile à vivre. "
Les deux parties refusent poliment de s'expliquer. L'animateur Paul Arcand m'a raconté mercredi matin à la radio que Renée-Claude Brazeau n'avait appris que quatre jours plus tôt que Radio-Canada voulait une suite à La galère. Ajoutant que Cirrus avait été prévenu bien avant sans lui faire le message.
Appelée à commenter, Josée Vallée de Cirrus a sauté au plafond. " Elle a su la nouvelle bien avant nous! " Après, elle a refusé d'aller plus loin.
Mme Brazeau, apprenant la surprise manifestée par Josée Vallée, s'est exclamée : " Elle a dit ça! "
On entend dire que les avocats sont sur le litige manifeste entre les deux parties. Et que Radio-Canada ne veut surtout pas s'immiscer dans ce " bordel ".
Les deux coproducteurs sont partenaires à 50-50 dans La galère. Erreur de départ, me dit quelqu'un qui a connu les aléas de la coproduction. Quand un auteur est aussi coproducteur, il lui faut laisser à son partenaire qui fera toute la production un peu plus de 50 %. Il faut aussi s'asseoir ensemble au début et s'entendre sur ce qu'on veut et on ne veut pas. Et finalement, l'auteur est mieux de ne pas se tenir constamment sur le plateau de tournage.
Une coproduction, vous l'aurez compris, c'est un peu comme un mariage. Pour que cela fonctionne, il faut une confiance mutuelle, du respect et savoir parfois faire des compromis. Il semble qu'aucun des éléments ne se retrouve dans ce mariage raté.
Il y aurait aussi un problème financier entre les deux coproducteurs. Renée-Claude Brazeau a touché son cachet d'auteure qui s'élèverait autour des 300 000$. Cirrus, qui s'occupe de la production en tant que telle, n'aurait pas fait de profit. Or, un producteur doit en faire un peu s'il veut amorcer d'autres oeuvres télévisées. Voilà pourquoi la maison ne serait pas très chaude à s'embarquer dans La galère 2. Beaucoup de trouble et pas de profit, voilà qui n'est pas tentant.
Durant la production, Mme Vallée a tenté de se débarrasser de sa coproductrice invivable. Mme Brazeau ne voulait plier sur rien : elle défendait son oeuvre. Malgré tout, La galère a été la télésérie la plus aimée des téléspectateurs en deuxième partie de saison. Comme quoi les mariages obligés donnent parfois de beaux enfants.
On ne peut qu'espérer la réconciliation. Nous, on veut suivre la suite des aventures de Stéphanie et ses copines. La galère pour les fans, c'est l'incertitude du retour des personnages qu'on aime.
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- Inscription : mar. juin 05, 2007 12:00 am
Aujourd'hui dans le journal la presse:
Louise Cousineau
La Presse
Avec tout ce tintouin au sujet de l'avenir de La galère, il nous faudra deux ans pour retomber dans l'univers de nos galériennes préférées et découvrir qui est le père du deuxième enfant d'Isabelle, cette jusque-là épouse-de-ministre-parfaite.
La suite de La galère de Renée-Claude Brazeau est promise pour la saison 2008-2009. Pas la saison qui commence en septembre. L'autre après. Loin en diable. Mais au moins, il y en aura une, ce qui était loin d'être sûr la semaine dernière.
Hier, lors d'un entretien téléphonique, Mme Brazeau et son coproducteur Richard Speer de la maison Cirrus affirmaient qu'ils se faisaient davantage confiance maintenant. Ils ont finalement réussi à s'entendre jeudi dernier, ont-ils dit. Tous deux restent coproducteurs de la série. Mme Brazeau y tient mordicus. Elle met un enfant au monde, elle veut être sûre qu'il grandira comme elle l'entend. Être coproductrice, dit-elle, lui permet d'être sur le plateau de tournage et de veiller au grain.
Nous sommes complémentaires, disait hier Richard Speer. Mme Brazeau ajoutait: «J'ai besoin de Cirrus parce qu'ils ont une expertise que je n'ai pas». La vraie lune de miel, quoi.
Leur «mariage» professionnel n'a jamais cessé, disaient-ils tous les deux hier et tous deux ont toujours été persuadés qu'il y aurait une suite à cette télésérie qui a électrisé une moyenne de 807 000 spectateurs ce printemps.
«On a cherché à améliorer notre relation», ont-ils ajouté tout sourires. Ils n'ont rien voulu dire des compromis qui ont mené au règlement de leurs différends.
Renée-Claude Brazeau se remet à l'écriture de 12 épisodes jusqu'en décembre. Les tournages intérieurs se feront au printemps et les extérieurs à l'été. Les tournages de la première saison ont beaucoup eu lieu en hiver, ce qui a coûté plus cher et qui a causé plein d'embûches.
L'auteure se brasse les méninges pour planifier l'évolution de ses personnages. Elle se penchera avec attention sur le cas d'Isabelle, sur laquelle on apprendra des choses surprenantes. L'adolescence d'Hugo ne sera pas terminée, semble-t-il. Claude sera toujours à l'argent et Mimi la naïve, «va falloir qu'elle évolue» dit l'auteure. On sait que Mimi est tombée amoureuse d'un voleur et qu'elle acceptait totalement la situation au dernier épisode.
Quant à Stéphanie, son problème est qu'elle est incapable d'admettre qu'on peut l'aimer, dit sa créatrice.
lien: http://www.cyberpresse.ca/article/20070 ... 017/CPARTS
salut!
Louise Cousineau
La Presse
Avec tout ce tintouin au sujet de l'avenir de La galère, il nous faudra deux ans pour retomber dans l'univers de nos galériennes préférées et découvrir qui est le père du deuxième enfant d'Isabelle, cette jusque-là épouse-de-ministre-parfaite.
La suite de La galère de Renée-Claude Brazeau est promise pour la saison 2008-2009. Pas la saison qui commence en septembre. L'autre après. Loin en diable. Mais au moins, il y en aura une, ce qui était loin d'être sûr la semaine dernière.
Hier, lors d'un entretien téléphonique, Mme Brazeau et son coproducteur Richard Speer de la maison Cirrus affirmaient qu'ils se faisaient davantage confiance maintenant. Ils ont finalement réussi à s'entendre jeudi dernier, ont-ils dit. Tous deux restent coproducteurs de la série. Mme Brazeau y tient mordicus. Elle met un enfant au monde, elle veut être sûre qu'il grandira comme elle l'entend. Être coproductrice, dit-elle, lui permet d'être sur le plateau de tournage et de veiller au grain.
Nous sommes complémentaires, disait hier Richard Speer. Mme Brazeau ajoutait: «J'ai besoin de Cirrus parce qu'ils ont une expertise que je n'ai pas». La vraie lune de miel, quoi.
Leur «mariage» professionnel n'a jamais cessé, disaient-ils tous les deux hier et tous deux ont toujours été persuadés qu'il y aurait une suite à cette télésérie qui a électrisé une moyenne de 807 000 spectateurs ce printemps.
«On a cherché à améliorer notre relation», ont-ils ajouté tout sourires. Ils n'ont rien voulu dire des compromis qui ont mené au règlement de leurs différends.
Renée-Claude Brazeau se remet à l'écriture de 12 épisodes jusqu'en décembre. Les tournages intérieurs se feront au printemps et les extérieurs à l'été. Les tournages de la première saison ont beaucoup eu lieu en hiver, ce qui a coûté plus cher et qui a causé plein d'embûches.
L'auteure se brasse les méninges pour planifier l'évolution de ses personnages. Elle se penchera avec attention sur le cas d'Isabelle, sur laquelle on apprendra des choses surprenantes. L'adolescence d'Hugo ne sera pas terminée, semble-t-il. Claude sera toujours à l'argent et Mimi la naïve, «va falloir qu'elle évolue» dit l'auteure. On sait que Mimi est tombée amoureuse d'un voleur et qu'elle acceptait totalement la situation au dernier épisode.
Quant à Stéphanie, son problème est qu'elle est incapable d'admettre qu'on peut l'aimer, dit sa créatrice.
lien: http://www.cyberpresse.ca/article/20070 ... 017/CPARTS
salut!
Merci
Bien contente que ça revienne même si c'est pas mal loin encore...J'aimais ça moi, que ce soit tourné en hiver, ça fait changement, les autres téléromans sont toujours en été, comme si on avait jamais d'hiver au Québec.
Providence, Les poupées russes entre autres qui ont duré plusieurs années et qui se sont toujours passé en été, on a quatre saisons ici, c'est le fun quand c'est en automne ou en hiver, le temps des fêtes, on ne voit jamais ça dans nos téléromans sauf dans ceux d'époque comme Le temps d'une paix ou Les belles histoires. Il me semble que ce serait plus réaliste.
Providence, Les poupées russes entre autres qui ont duré plusieurs années et qui se sont toujours passé en été, on a quatre saisons ici, c'est le fun quand c'est en automne ou en hiver, le temps des fêtes, on ne voit jamais ça dans nos téléromans sauf dans ceux d'époque comme Le temps d'une paix ou Les belles histoires. Il me semble que ce serait plus réaliste.
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- Inscription : mar. juin 05, 2007 12:00 am
Entrevue avec les 4 filles de la galère (Hélène Florent, Anne Casabonne, Isabelle Rochette et Brigitte Lafleur) Renée -claude brazeau et Hugo (Pierre-Luc Lafontaine) cette entrevue a été enregistré 5 jours après le dernier épisodes: http://www.985fm.ca/mp3_entrevues.php?b ... name=value
Merci
lilieve a écritBien contente que ça revienne même si c'est pas mal loin encore...J'aimais ça moi, que ce soit tourné en hiver, ça fait changement, les autres téléromans sont toujours en été, comme si on avait jamais d'hiver au Québec.
Providence, Les poupées russes entre autres qui ont duré plusieurs années et qui se sont toujours passé en été, on a quatre saisons ici, c'est le fun quand c'est en automne ou en hiver, le temps des fêtes, on ne voit jamais ça dans nos téléromans sauf dans ceux d'époque comme Le temps d'une paix ou Les belles histoires. Il me semble que ce serait plus réaliste.
Tu as raison, mais c'est très compliqué tourner l'hiver à cause du froid et de l'incertitude constante que génère la température... --Message edité par Skarhet le 2007-06-07 19:00:52--
Providence, Les poupées russes entre autres qui ont duré plusieurs années et qui se sont toujours passé en été, on a quatre saisons ici, c'est le fun quand c'est en automne ou en hiver, le temps des fêtes, on ne voit jamais ça dans nos téléromans sauf dans ceux d'époque comme Le temps d'une paix ou Les belles histoires. Il me semble que ce serait plus réaliste.
Tu as raison, mais c'est très compliqué tourner l'hiver à cause du froid et de l'incertitude constante que génère la température... --Message edité par Skarhet le 2007-06-07 19:00:52--