Le dernier tunnel
Modérateur : Elise-Gisèle
Je fais juste un petit saut afin de vous donner mes commentaires sur le film québécois Le dernier tunnel, qui a pris l'affiche hier.
C'est l'histoire d'un homme qui sort de prison et qui a préparé le coup du siècle, avec quelques comparses: creuser un tunnel à partir des égoûts afin de dévaliser le coffre-fort d'une banque... Deux cent millions de dollars en jeu...
Je ne vous en révèle pas plus, car j'espère que vous serez suffisamment curieux pour aller le voir! Car c'est un très bon film à mon avis! Les acteurs y sont excellents et sont des plus crédibles! Michel Côté, égal à lui-même, est très bon dans le rôle de l'organisateur du coup. Je dois également avouer que Jean Lapointe m'a surprise! Moi qui le trouve généralement assez ordinaire comme acteur, hé bien il est venu me chercher dans le rôle du grand ami et accolyte de Côté...
Semble-t-il que le scénario est tiré d'un fait vécu, l'histoire de Michel Talon, qui aurait tenté de commetre ce délit. Il faudrait que je fouine un peu pour en savoir davantage...
Bref, un film à voir, encourageons le cinéma québécois! --Message edité par fourmi le 2004-03-14 01:07:20--
C'est l'histoire d'un homme qui sort de prison et qui a préparé le coup du siècle, avec quelques comparses: creuser un tunnel à partir des égoûts afin de dévaliser le coffre-fort d'une banque... Deux cent millions de dollars en jeu...
Je ne vous en révèle pas plus, car j'espère que vous serez suffisamment curieux pour aller le voir! Car c'est un très bon film à mon avis! Les acteurs y sont excellents et sont des plus crédibles! Michel Côté, égal à lui-même, est très bon dans le rôle de l'organisateur du coup. Je dois également avouer que Jean Lapointe m'a surprise! Moi qui le trouve généralement assez ordinaire comme acteur, hé bien il est venu me chercher dans le rôle du grand ami et accolyte de Côté...
Semble-t-il que le scénario est tiré d'un fait vécu, l'histoire de Michel Talon, qui aurait tenté de commetre ce délit. Il faudrait que je fouine un peu pour en savoir davantage...
Bref, un film à voir, encourageons le cinéma québécois! --Message edité par fourmi le 2004-03-14 01:07:20--
Excellent film... Encore une fois, les Québécois nous prouvent qu'on est capable de faire du bon cinéma che nous... Un film splendide terriblement bien réussi... Le réalisateur réussit à nous rendre attachant ces petites crapules Une fin qui laisse un peu sur notre faim, mais le tout se termine dans un paroxysme émotionnel.... Finir ça autrement aurait été du sabotage, on se doute tous au fond de la fin réel...
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reaper007 a écritExcellent film... Encore une fois, les Québécois nous prouvent qu'on est capable de faire du bon cinéma che nous... Un film splendide terriblement bien réussi... Le réalisateur réussit à nous rendre attachant ces petites crapules Une fin qui laisse un peu sur notre faim, mais le tout se termine dans un paroxysme émotionnel.... Finir ça autrement aurait été du sabotage, on se doute tous au fond de la fin réel...
Tout à fait... Mis je suis moi aussi restée un peu abasourdie, j'aurais tout de même pris un petit 5 minutes supplémentaires, ou du moins un épilogue... Mais sinon, c'Était en effet un très bon film!
Tout à fait... Mis je suis moi aussi restée un peu abasourdie, j'aurais tout de même pris un petit 5 minutes supplémentaires, ou du moins un épilogue... Mais sinon, c'Était en effet un très bon film!
DERNIER TUNNEL (LE)
Avec Michel Côté, Jean Lapointe, Marie-France Marcotte Réalisé par Érik Canuel(Nez rouge)
LE DERNIER TUNNEL
Avec une efficacité toute américaine et des acteurs en béton, une action bien ficelée malgré quelques clichés, Érik Canuel nous emporte dans un récit qui ne manque ni de subtilité ni d'intérêt.
Le cinéma québécois évolue depuis quelques années dans la diversité. Le dernier tunnel, deuxième long métrage de Érik Canuel en tout juste quatre mois, témoigne de ce courant. Marchant, de bien des façons, sur les traces de Yves Simoneau, qui signait il y a 18 ans le thriller Pouvoir intime, Canuel affiche une efficacité toute américaine.
Action, mais pas grosse cavalerie
L'histoire s'inspire librement d'un fait vécu, un vol de banque audacieux, 200 millions de dollars!, perpétré par Marcel Talon en 1993. Transposée aujourd'hui, l'affaire est menée tambour battant. Comme dans Nez rouge, le cinéaste accorde un soin particulier à l'ouverture du film, passant cette fois du tunnel obsédant à l'oeil de Talon, image qui résume clairement l'enjeu dramatique. Habile, Canuel recourt à des accélérés, évacue les aspects fastidieux du coup, évite l'usage abusif de gadgets technologiques, expose les faits dans l'action, installe rapidement un climat de méfiance et d'agressivité, mise sur le réalisme et tire un excellent parti des clairs-obscurs, le récit se partageant entre la nuit et la vie sous-terraine.
De la testostérone, mais de la finesse aussi
La réussite de son film repose notamment sur une solide distribution, indifférente aux modes et aux valeurs du marché. On y retrouve tout de même Michel Côté, un habitué des rôles de dur à cuire, transformé ici par la calvitie, irréprochable au côté de Jean Lapointe qui arbore une surprenante queue de cheval. Bien que le film soit lourd de testostérone, le groupe de criminels étant divisé en deux camps puis confronté aux forces policières, les actrices s'y défendent très bien. Marie-France Marcotte impressionne, très nuancée, en femme amoureuse. Quant à Céline Bonnier, surdouée, elle défend avec aplomb le rôle secondaire d'une agente de libération conditionnelle à qui on ne la fait pas. Certes, on n'échappe pas toujours à certains clichés propres au genre et on en fait beaucoup à la fin, feu d'artifices d'explosifs, de coups de feu et de larmes, mais il faut reconnaître qu'avec Le dernier tunnel, le cinéma populaire québécois, en panne en ce début de 2004, prend un nouveau visage et gagne son pari. Qui s'en plaindra! --Message edité par tuberale le 2004-03-15 09:01:20--
Avec Michel Côté, Jean Lapointe, Marie-France Marcotte Réalisé par Érik Canuel(Nez rouge)
LE DERNIER TUNNEL
Avec une efficacité toute américaine et des acteurs en béton, une action bien ficelée malgré quelques clichés, Érik Canuel nous emporte dans un récit qui ne manque ni de subtilité ni d'intérêt.
Le cinéma québécois évolue depuis quelques années dans la diversité. Le dernier tunnel, deuxième long métrage de Érik Canuel en tout juste quatre mois, témoigne de ce courant. Marchant, de bien des façons, sur les traces de Yves Simoneau, qui signait il y a 18 ans le thriller Pouvoir intime, Canuel affiche une efficacité toute américaine.
Action, mais pas grosse cavalerie
L'histoire s'inspire librement d'un fait vécu, un vol de banque audacieux, 200 millions de dollars!, perpétré par Marcel Talon en 1993. Transposée aujourd'hui, l'affaire est menée tambour battant. Comme dans Nez rouge, le cinéaste accorde un soin particulier à l'ouverture du film, passant cette fois du tunnel obsédant à l'oeil de Talon, image qui résume clairement l'enjeu dramatique. Habile, Canuel recourt à des accélérés, évacue les aspects fastidieux du coup, évite l'usage abusif de gadgets technologiques, expose les faits dans l'action, installe rapidement un climat de méfiance et d'agressivité, mise sur le réalisme et tire un excellent parti des clairs-obscurs, le récit se partageant entre la nuit et la vie sous-terraine.
De la testostérone, mais de la finesse aussi
La réussite de son film repose notamment sur une solide distribution, indifférente aux modes et aux valeurs du marché. On y retrouve tout de même Michel Côté, un habitué des rôles de dur à cuire, transformé ici par la calvitie, irréprochable au côté de Jean Lapointe qui arbore une surprenante queue de cheval. Bien que le film soit lourd de testostérone, le groupe de criminels étant divisé en deux camps puis confronté aux forces policières, les actrices s'y défendent très bien. Marie-France Marcotte impressionne, très nuancée, en femme amoureuse. Quant à Céline Bonnier, surdouée, elle défend avec aplomb le rôle secondaire d'une agente de libération conditionnelle à qui on ne la fait pas. Certes, on n'échappe pas toujours à certains clichés propres au genre et on en fait beaucoup à la fin, feu d'artifices d'explosifs, de coups de feu et de larmes, mais il faut reconnaître qu'avec Le dernier tunnel, le cinéma populaire québécois, en panne en ce début de 2004, prend un nouveau visage et gagne son pari. Qui s'en plaindra! --Message edité par tuberale le 2004-03-15 09:01:20--
je n'ai que d'éloge a faire pour ce film. WOW WOW et WOW!!!!J'ai vraiment adorée!!!! Allez y c'a vaut le détour et au cinéma c'est toujour meilleur de voir un film de ce genre. Michel Coté est merveilleux et très crédible. C'est un petit bijou ce film!!!! Je suis fière d'être québecoise quand je vois autant de talent dans un film. Et que dire de Érik Canuel, le réalisateur, Il est talentueux!!!!