poètes maudits
Modérateur : Elise-Gisèle
J'avais suivi des cours en poésie mais je ne me souvenais pas que la relation amoureuse entre Verlaine et Rimbaud avait été si orageuse. ouf!!!! Si les faits sont véridiques, Rimbaud aurait même planté un couteau dans la main de Verlaine après qu'il lui eut demandé de la mettre sur la table.
Mais Verlaine était violent aussi....J'ai vu des choses que je ne savais pas dans ce film ce soir, et je crois qu'à présent je ne lirai plus leurs poésies de la même manière.
Décevant!
Mais Verlaine était violent aussi....J'ai vu des choses que je ne savais pas dans ce film ce soir, et je crois qu'à présent je ne lirai plus leurs poésies de la même manière.
Décevant!
https://groups.msn.com/photographeenherbe
C'est grand la mort...il y a plein de vie là
En quoi c'est décevant ?..je ne comprends pas........pour sortir de la poésie comme Verlaine et Rimbaud il faut être passionné à l'infini....faut s'arracher les tripes.......deux individus qui ns ont donné la plus belle poésie de la littérature française......peut importe l'histoire personnelle.je ne vois pas l'incidence que leur passion tourmentée peut avoir sur la poésie qu'il ns reste d'eux !
Justement....comment des êtres si violents, si méchants par moments, peuvent-ils écrire une belle poésie? Verlaine avait mis le feu à sa femme, avait failli tuer son enfant....
Quelqu'un qui va souffrir d'être seul, qui a eu une enfance très malheureuse et qui en est resté marqué...ça c'est différent et je vais davantage apprécier sa poésie (si c'est bien écrit évidemment) mais une méchanceté gratuite juste pour voir si l'autre l'aime, non.....très peu pour moi.
Ça me déçoit....C'est mon opinion
Ex: pour ne nommer personne, je vais simplement dire que des personnes vont aimer énormément une chanteuse parce qu'elle a une belle voix, vont aimer énormément une comédienne car elle sit très bien jouer mais, pour ma part, si cette personne n'a pas une belle personnalité sa voix ne m'attirera pas ou son jeu de comédienne ne m'attirera pas. Ça doit être un tout pour moi (je ne parle pas du physique là)
Quelqu'un qui va souffrir d'être seul, qui a eu une enfance très malheureuse et qui en est resté marqué...ça c'est différent et je vais davantage apprécier sa poésie (si c'est bien écrit évidemment) mais une méchanceté gratuite juste pour voir si l'autre l'aime, non.....très peu pour moi.
Ça me déçoit....C'est mon opinion
Ex: pour ne nommer personne, je vais simplement dire que des personnes vont aimer énormément une chanteuse parce qu'elle a une belle voix, vont aimer énormément une comédienne car elle sit très bien jouer mais, pour ma part, si cette personne n'a pas une belle personnalité sa voix ne m'attirera pas ou son jeu de comédienne ne m'attirera pas. Ça doit être un tout pour moi (je ne parle pas du physique là)
https://groups.msn.com/photographeenherbe
C'est grand la mort...il y a plein de vie là
Ben de la violence gratuite comme celle-là moi c'est n'importe quand !
Sur l'onde calme et noire où dorment les étoiles
La blanche Ophélia flotte comme un grand lys,
Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles ...
On entend dans les bois lointains des hallalis.
Voici plus de mille ans que la triste Ophélie
Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir.
Voici plus de mille ans que sa douce folie
Murmure sa romance à la brise du soir.
Le vent baise ses seins et déploie en corolle
Ses grands voiles bercés mollement par les eaux;
Les saules frissonnants pleurent sur son épaule,
Sur son grand front rêveur s'inclinent les roseaux.
Les nénuphars froissés soupirent autour d'elle;
Elle éveille parfois, dans un aune qui dort,
Quelque nid d'où s'échappe un petit frisson d'aile:
Un chant mystérieux tombe des astres d'or.
II
Ô pâle Ophélia, belle comme la neige!
Oui tu mourus, enfant, par un fleuve emporté!
- C'est que les vents tombant des grands monts de Norvège
T'avaient parlé tout bas de l'âpre liberté;
C'est qu'un souffle inconnu, fouettant ta chevelure,
A ton esprit rêveur portait d'étranges bruits;
Que ton cœur entendait la voix de la Nature
Dans les plaines de l'arbre et les soupirs des nuits;
C'est que la voix des mers, comme un immense râle,
Brisait ton sein d'enfant trop humain et trop doux;
C'est qu'un matin d'avril, un beau cavalier pâle,
Un pauvre fou, s'assit, muet, à tes genoux !
Ciel, Amour, Liberté : quel rêve, ô pauvre Folle!
Tu te fondais à lui comme une neige au feu:
Tes grandes visions étranglaient ta parole
- Et l'Infini terrible effara ton œil bleu.
III
- Et le Poète dit qu'aux rayons des étoiles
Tu viens chercher, la nuit, les fleurs que tu cueillis;
Et qu'il a vu sur l'eau, couchée en ses longs voiles,
La blanche Ophélia flotter, comme un grand lys !
Sur l'onde calme et noire où dorment les étoiles
La blanche Ophélia flotte comme un grand lys,
Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles ...
On entend dans les bois lointains des hallalis.
Voici plus de mille ans que la triste Ophélie
Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir.
Voici plus de mille ans que sa douce folie
Murmure sa romance à la brise du soir.
Le vent baise ses seins et déploie en corolle
Ses grands voiles bercés mollement par les eaux;
Les saules frissonnants pleurent sur son épaule,
Sur son grand front rêveur s'inclinent les roseaux.
Les nénuphars froissés soupirent autour d'elle;
Elle éveille parfois, dans un aune qui dort,
Quelque nid d'où s'échappe un petit frisson d'aile:
Un chant mystérieux tombe des astres d'or.
II
Ô pâle Ophélia, belle comme la neige!
Oui tu mourus, enfant, par un fleuve emporté!
- C'est que les vents tombant des grands monts de Norvège
T'avaient parlé tout bas de l'âpre liberté;
C'est qu'un souffle inconnu, fouettant ta chevelure,
A ton esprit rêveur portait d'étranges bruits;
Que ton cœur entendait la voix de la Nature
Dans les plaines de l'arbre et les soupirs des nuits;
C'est que la voix des mers, comme un immense râle,
Brisait ton sein d'enfant trop humain et trop doux;
C'est qu'un matin d'avril, un beau cavalier pâle,
Un pauvre fou, s'assit, muet, à tes genoux !
Ciel, Amour, Liberté : quel rêve, ô pauvre Folle!
Tu te fondais à lui comme une neige au feu:
Tes grandes visions étranglaient ta parole
- Et l'Infini terrible effara ton œil bleu.
III
- Et le Poète dit qu'aux rayons des étoiles
Tu viens chercher, la nuit, les fleurs que tu cueillis;
Et qu'il a vu sur l'eau, couchée en ses longs voiles,
La blanche Ophélia flotter, comme un grand lys !
tuberale a écritEn quoi c'est décevant ?..je ne comprends pas........pour sortir de la poésie comme Verlaine et Rimbaud il faut être passionné à l'infini....faut s'arracher les tripes.......deux individus qui ns ont donné la plus belle poésie de la littérature française......peut importe l'histoire personnelle.je ne vois pas l'incidence que leur passion tourmentée peut avoir sur la poésie qu'il ns reste d'eux !
Exact je pense comme toi
Aussi je crois que si Rimbaud fut un tres grand poete c'est tout d'abord grace à sa tres grande marginalité et à sa personnalité particulière. Je pense par exemple à la fois qu'il avait uriner sur les autres poetes de l'assembler C'est suite à des évenement de la sorte qu'il écrivait ces plus grands poemes Un autre poete vraiment marginal était Baudelaire, il c'était teindu les cheveux en vert. À l'époque les autres le prenait pour le diable Mais finalement se sont selon moi nos 2 plus grands poetes symbolistes
Exact je pense comme toi
Aussi je crois que si Rimbaud fut un tres grand poete c'est tout d'abord grace à sa tres grande marginalité et à sa personnalité particulière. Je pense par exemple à la fois qu'il avait uriner sur les autres poetes de l'assembler C'est suite à des évenement de la sorte qu'il écrivait ces plus grands poemes Un autre poete vraiment marginal était Baudelaire, il c'était teindu les cheveux en vert. À l'époque les autres le prenait pour le diable Mais finalement se sont selon moi nos 2 plus grands poetes symbolistes
Raven a écrit
Exact je pense comme toi
Aussi je crois que si Rimbaud fut un tres grand poete c'est tout d'abord grace à sa tres grande marginalité et à sa personnalité particulière. Je pense par exemple à la fois qu'il avait uriner sur les autres poetes de l'assembler C'est suite à des évenement de la sorte qu'il écrivait ces plus grands poemes Un autre poete vraiment marginal était Baudelaire, il c'était teindu les cheveux en vert. À l'époque les autres le prenait pour le diable Mais finalement se sont selon moi nos 2 plus grands poetes symbolistes
Tu peux être passionné sans être cruel. Que Baudelaire s'est teint les cheveux en vert, cela ne me dérange pas. Qu'il est pissé dans une assemblée, ça non plus ça ne me dérange pas! Tu peux être marginal sans être méchant.
Que tu composes un très beau poème suite au fait que tu aies failli tuer un enfant, que tu aies mis le feu à ta femme, je ne sais pas, mais à quelque part, le poème devient moins beau.
Etk, c'est mon opinion!!!
Exact je pense comme toi
Aussi je crois que si Rimbaud fut un tres grand poete c'est tout d'abord grace à sa tres grande marginalité et à sa personnalité particulière. Je pense par exemple à la fois qu'il avait uriner sur les autres poetes de l'assembler C'est suite à des évenement de la sorte qu'il écrivait ces plus grands poemes Un autre poete vraiment marginal était Baudelaire, il c'était teindu les cheveux en vert. À l'époque les autres le prenait pour le diable Mais finalement se sont selon moi nos 2 plus grands poetes symbolistes
Tu peux être passionné sans être cruel. Que Baudelaire s'est teint les cheveux en vert, cela ne me dérange pas. Qu'il est pissé dans une assemblée, ça non plus ça ne me dérange pas! Tu peux être marginal sans être méchant.
Que tu composes un très beau poème suite au fait que tu aies failli tuer un enfant, que tu aies mis le feu à ta femme, je ne sais pas, mais à quelque part, le poème devient moins beau.
Etk, c'est mon opinion!!!
https://groups.msn.com/photographeenherbe
C'est grand la mort...il y a plein de vie là
Raven a écrit
Exact je pense comme toi
Aussi je crois que si Rimbaud fut un tres grand poete c'est tout d'abord grace à sa tres grande marginalité et à sa personnalité particulière. Je pense par exemple à la fois qu'il avait uriner sur les autres poetes de l'assembler C'est suite à des évenement de la sorte qu'il écrivait ces plus grands poemes Un autre poete vraiment marginal était Baudelaire, il c'était teindu les cheveux en vert. À l'époque les autres le prenait pour le diable Mais finalement se sont selon moi nos 2 plus grands poetes symbolistes
Ahhhhhhh !! Baudelaire Je l'adore lui !! Et il est vrai de dire qu'il était marginal
D'ailleurs on dit que quand il a écrit Les fleurs du mal, il était sous très forte influence de l'opium (d'où le titre... et d'où peut-être, une partie de sa marginalité )
Exact je pense comme toi
Aussi je crois que si Rimbaud fut un tres grand poete c'est tout d'abord grace à sa tres grande marginalité et à sa personnalité particulière. Je pense par exemple à la fois qu'il avait uriner sur les autres poetes de l'assembler C'est suite à des évenement de la sorte qu'il écrivait ces plus grands poemes Un autre poete vraiment marginal était Baudelaire, il c'était teindu les cheveux en vert. À l'époque les autres le prenait pour le diable Mais finalement se sont selon moi nos 2 plus grands poetes symbolistes
Ahhhhhhh !! Baudelaire Je l'adore lui !! Et il est vrai de dire qu'il était marginal
D'ailleurs on dit que quand il a écrit Les fleurs du mal, il était sous très forte influence de l'opium (d'où le titre... et d'où peut-être, une partie de sa marginalité )
Pour me suivre en photos --- https://instagram.com/marie_strophe" onclick="window.open(this.href);return false;
Effectivement je ne les vois pas produisant cette poésie dans la pratique du Métro-Boulot-Dodo
Un autre bel exemple =
J'ai rêvé d'elle, et nous nous pardonnions
Non pas nos torts, il n'en est en amour,
Mais l'absolu de nos opinions
Et que la vie ait pour nous pris ce tour.
Simple elle était comme au temps de ma cour,
En robe grise et verte et voilà tout,
(J'aimai toujours les femmes dans ce goût),
Et son langage était sincère et coi.
Mais quel émoi de me dire au débout :
J'ai rêvé d'elle et pas elle de moi.
Elle ni moi nous ne nous résignions
À plus souffrir pas plus tard que ce jour.
Ô nous revoir encore compagnons,
Chacun étant descendu de sa tour
Pour un baiser bien payé de retour !
Le beau projet ! Et nous étions debout,
Main dans la main, avec du sang qui bout
Et chante un fier 'donec gratus'. Mais quoi ?
C'était un songe, ô tristesse et dégoût !
J'ai rêvé d'elle et pas elle de moi.
Et nous suivions tes luisants fanions,
Soie et satin, ô Bonheur vainqueur, pour
Jusqu'à la mort, que d'ailleurs nous niions.
J'allais par les chemins, en troubadour,
Chantant, ballant, sans craindre ce pandour
Qui vous saute à la gorge et vous découd.
Elle évoquait la chère nuit d'Août
Où son aveu bas et lent me fit roi.
Moi, j'adorais ce retour qui m'absout.
J'ai rêvé d'elle et pas elle de moi !
Princesse elle est, sans doute, à l'autre bout
Du monde où règne et persiste ma foi.
Amen, alors, puisqu'à mes dam et coût,
J'ai rêvé d'elle et pas elle de moi.
Un autre bel exemple =
J'ai rêvé d'elle, et nous nous pardonnions
Non pas nos torts, il n'en est en amour,
Mais l'absolu de nos opinions
Et que la vie ait pour nous pris ce tour.
Simple elle était comme au temps de ma cour,
En robe grise et verte et voilà tout,
(J'aimai toujours les femmes dans ce goût),
Et son langage était sincère et coi.
Mais quel émoi de me dire au débout :
J'ai rêvé d'elle et pas elle de moi.
Elle ni moi nous ne nous résignions
À plus souffrir pas plus tard que ce jour.
Ô nous revoir encore compagnons,
Chacun étant descendu de sa tour
Pour un baiser bien payé de retour !
Le beau projet ! Et nous étions debout,
Main dans la main, avec du sang qui bout
Et chante un fier 'donec gratus'. Mais quoi ?
C'était un songe, ô tristesse et dégoût !
J'ai rêvé d'elle et pas elle de moi.
Et nous suivions tes luisants fanions,
Soie et satin, ô Bonheur vainqueur, pour
Jusqu'à la mort, que d'ailleurs nous niions.
J'allais par les chemins, en troubadour,
Chantant, ballant, sans craindre ce pandour
Qui vous saute à la gorge et vous découd.
Elle évoquait la chère nuit d'Août
Où son aveu bas et lent me fit roi.
Moi, j'adorais ce retour qui m'absout.
J'ai rêvé d'elle et pas elle de moi !
Princesse elle est, sans doute, à l'autre bout
Du monde où règne et persiste ma foi.
Amen, alors, puisqu'à mes dam et coût,
J'ai rêvé d'elle et pas elle de moi.