Monica la mitraille
Modérateur : Elise-Gisèle
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La barre du million de dollars franchie.
Monica la Mitraille vient de réaliser un exploit digne de mention, en atteignant le million de dollars au box-office québécois. Depuis sa sortie en salle, le 30 avril dernier, le premier long-métrage de Pierre Houle a enregistré des recettes de $1 012 115, incluant les taxes.
Fort d'une critique élogieuse, cet imposant morceau a jusqu'à occupé, dès sa sortie, la tête du classement des films au Québec, et ce, devant de redoutables adversaires comme KILL BILL 2, MAN ON FIRE et 13 GOING ON 30.
Monica la Mitraille met en vedette Céline Bonnier, Roy Dupuis, Patrick Huard, Frank Schorpion, Marc Labrèche, Rémy Girard, Isabelle Blais et Mario Jean.
Monica la Mitraille vient de réaliser un exploit digne de mention, en atteignant le million de dollars au box-office québécois. Depuis sa sortie en salle, le 30 avril dernier, le premier long-métrage de Pierre Houle a enregistré des recettes de $1 012 115, incluant les taxes.
Fort d'une critique élogieuse, cet imposant morceau a jusqu'à occupé, dès sa sortie, la tête du classement des films au Québec, et ce, devant de redoutables adversaires comme KILL BILL 2, MAN ON FIRE et 13 GOING ON 30.
Monica la Mitraille met en vedette Céline Bonnier, Roy Dupuis, Patrick Huard, Frank Schorpion, Marc Labrèche, Rémy Girard, Isabelle Blais et Mario Jean.
Les mains dans les airs, tout ira très vite!
LE RED LIGHT DE MONICA
Un article de Claude Couillard
C'est dans un quartier dur et animé qu'est née la plus grande braqueuse du Québec. Visite du Red Light de Monica la Mitraille.
Chaud, le Red Light
Difficile de croire aujourd'hui que les environs du boulevard Saint-Laurent, des portes du Vieux-Montréal à la rue Sherbrooke, abritaient naguère le quartier le plus miséreux, le plus malfamé et le plus effervescent de la métropole. Quelques façades défraîchies, de nombreux terrains vagues témoignent encore de la présence du Red Light, comme on l'appelait, dernier repaire nord-américain voué aux plaisirs interdits.
Fille de ruelle
Fille aînée d'une grande famille italienne, Monique Proietti est née en 1939 dans un taudis de la ruelle Leduc, au coeur de Centre-Sud. «Le coin, où l'on vit chichement, entassés les uns sur les autres, n'a pas bonne réputation», écrit le journaliste Daniel Proulx dans Le Red Light de Montréal. C'est à côté de chez elle d'ailleurs que seront rasés, à la fin des années 50, des quadrilatères complets qui feront place à des HLM salubres, contribuant du coup à la fin du Red Light.
Prostituée à 13 ans
Avant d'orchestrer ses hold-up audacieux pour se sortir de la misère, Monica la Mitraille a fait le tapin. À 13 ans. Une activité déjà bien implantée dans le secteur. En 1915 par exemple, 320 bordels sont visités par la police. Dans les années 20, la commission Coderre estime que 2 000 prostituées officient dans le Red Light. «Beaucoup de filles ont 15 et 16 ans», rapporte Daniel Proulx. Une sur deux est syphilitique...
100 ans de vice nocturne
En plus de la prostitution, la drogue anime le quartier. En 1923, Montréal dénombre 5 000 narcomanes, qui s'abreuvent dans le Red Light. L'alcool y coule à flot pendant la prohibition américaine (1919-1933). De grands noms de la scène se succèdent dans les cabarets de la Main, gérés par le milieu interlope, que l'arrivée de la télévision contribuera à vider de leur clientèle dans les années 50. Avec ses hauts et ses bas, le Red Light aura ainsi rayonné pendant plus d'un siècle...