La DPJ s'interroge
Même les parents crient à l'aide
Judith Lachapelle (La Presse)
Vendredi soir, tard, très tard. Le grand ado vient enfin de remettre les pieds à la maison, se fichant royalement d'avoir dépassé l'heure fixée par ses parents.
Il a probablement un peu bu, peut-être même
a-t-il fumé un joint, mais une chose est sûre: il fait clairement savoir à ses parents qu'il n'a rien à foutre de leurs réprimandes. Ceux-ci sont à bout. Ne reste, à leurs yeux, qu'une seule solution: appeler la Direction de la protection de la jeunesse pour lui demander de venir chercher fiston, sinon c'est sur le balcon qu'il passera la nuit !
Des parents qui se dénoncent eux-mêmes à la DPJ ? «Parfois, on dirait qu'on n'est plus la DPJ, mais plutôt la Direction de la protection des parents!» ironise le directeur de la DPJ de Montréal, Jean-Marc Potvin.
Plus de détails dans La Presse de samedi.
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Il serait intéressant si qqun avait l'integralité de cet article. En lisant ce bref passage en ligne sur Cyberpresse, j'ai eu la reflexion qui ressemble au titre de mon topic. Cette semaine en gros titre sur le frontpage du Journal de Mtl on pourvait y lire : L'ÉCOLE DOIT CHANGER! On suggère le retour du vouvoiement, le port de l'uniforme, davantage de discipline.
L'article L'ÉCOLE DOIT CHANGER en question s'avère la conclusion de la série d'articles de ce journaliste-suppléant qui a semble-t-il vécu l'enfer de la polyvalent. Pleins de suggestions pour "remettre les jeunes sur le droit chemin". Imaginez, les gens sont même prêts (à près de 50%) à accepter une hausse d'impôts pour que les écoles reçoivent plus de financement pour offrir davantages de services aux élèves qui démontrent un quelconque déficit d'apprentissage, d'attention ou de comportement. SACRAMANT...!!
Deux lignes sont consacrés au rôle que doivent jouer les parents dans tout ce cheminement pathétique. Seulement 26% des gens interrogés croient que le rôle des parents doit être plus accru. Hey, l'encadrement c'est à la maison que ça commence. Prenons exemple de cet ado dans l'article plus haut...il se fout de ses parents...pourquoi? Peut être que eux aussi s'en sont foutus pendant qu'il poussait, pendant qu'il n'était qu'un bambin.
Tu récoltes ce que tu sèmes que ma mère m'a toujours dit... (un peu de tourette ce matin...avant le grand jour demain!...ç'a annonce pas le printemps je vous préviens tussuite) ;)
Le rôle des parents...WAKE UP..!!
Je reviendrai sur l'absence des parents plus tard.........c'est relâche après tout.
Pour le grand jour demain ?...........c'est pas un grand jour........ c'est juste le dernier d'une ancienne vie.........avant le début d'une autre qui va être souffrante dans les premiers temps mais qui va faire qu'après........... le printemps va arriver pareil........ pis qu'y va être ben plus beau...... c'est dans la tête que ça se passe..........pis pour la Tourette, tu y as droit comme tous les autres...........défoules-toi.............on est là, beau temps, mauvais temps..........
Pour le grand jour demain ?...........c'est pas un grand jour........ c'est juste le dernier d'une ancienne vie.........avant le début d'une autre qui va être souffrante dans les premiers temps mais qui va faire qu'après........... le printemps va arriver pareil........ pis qu'y va être ben plus beau...... c'est dans la tête que ça se passe..........pis pour la Tourette, tu y as droit comme tous les autres...........défoules-toi.............on est là, beau temps, mauvais temps..........
Enfants et jeux vidéo : l'éternel débat...
Silvia Galipeau
La Presse
photo Alain Roberge
En moyenne, les garçons passent neuf heures par semaine devant l'écran vidéo, les filles, cinq.
Parents de la génération Pac Man, savez-vous à quoi jouent vos enfants aujourd'hui? Avez-vous la moindre idée de ce que sont leurs jeux vidéo préférés? Une nouvelle étude suggère en tout cas que vous devriez vous en inquiéter sans plus tarder.
Finis les inoffensifs petits bonhommes jaunes qui cherchent à récolter le plus grand nombre de vitamines. Oubliées les courses infinies dans les labyrinthes, à fuir les fantômes colorés.
Désolée d'insister, mais aujourd'hui, les jeunes se battent à coup de matraques, assassinent des prostituées et reçoivent, à titre de petits bonis, des jolis spectacles de stripteaseuses.
On s'en doute, toute cette violence ne rend certainement pas les jeunes plus doux. Ni pacifistes. Ni empathiques. Et à en croire un important dossier spécial publié ce mois-ci par le Journal of Adolescence, peut-être même que les jeux vidéo rendent les enfants plus hostiles, plus agressifs avec leurs professeurs, voire plus violents dans les cours d'écoles.
C'est du moins la conclusion à laquelle arrive Douglas Gentile, directeur de recherche de l'Institut national sur les médias et la famille à Minneapolis, et auteur d'une des recherches publiées dans ce numéro spécial sur les adolescents et les jeux vidéo.
Pour en arriver à ce constat, le chercheur a interrogé quelques 600 jeunes de 7e, 8e et 9e année en 2000. En moyenne, les adolescents ont dit passer neuf heures par semaine devant l'écran vidéo (cinq heures pour les filles, 13 pour les garçons).
La moitié des garçons (et 20 % des filles) affirment préférer les jeux très violents et 10 % des jeunes ajoutent posséder des jeux dont les parents n'approuveraient certainement pas l'existence. Seulement voilà, seuls 15 % des parents vérifient ce à quoi jouent leurs enfants. Près de la moitié ne mettent pas la moindre limite, qu'il s'agisse du contenu ou du temps vissé devant le petit écran.
Ces résultats rappellent ceux notés ici par la Fédération canadienne des enseignants (FCEE), qui rapportait cet automne que dans 75 % des cas, les élèves de 7e année n'étaient pas le moindrement supervisés dans leur choix de jeux vidéo. Leurs jeux préférés? À nouveau, et ce dès la 3e année, les jeunes avaient répondu: ceux avec des meurtres, du matraquage et de la prostitution.
Conséquences? D'après les chiffres de Douglas Gentile, 23 % des jeunes avouent argumenter avec leurs professeurs de manière quasi hebdomadaire et 34 % se sont battus au cours de la dernière année (47 % quand on ne considère que les garçons).
Et surprise: contrairement à la croyance populaire, ce ne sont pas que les adolescents à la base agressifs qui jouent à des jeux violents, devenant par ce fait même encore plus agressifs. «Les jeunes les moins agressifs sont plus susceptibles de se battre que les jeunes à la base agressifs, s'ils sont exposés à des jeux vidéo violents! Être un jeune agressif, ça ne suffit pas pour être violent», avance le chercheur, joint à ses bureaux de l'Université de l'Iowa.
Ainsi, rajoute-t-il, un jeune plutôt pacifiste exposé à des jeux vidéo violents multiplie ses risques par 10 de devenir lui-même violent. Quant au jeune déjà agressif, exposé à son tour à des jeux violents, il ne multiplie ses risques que par deux.
La violence des jeux vidéo est aussi plus pernicieuse que la violence télévisuelle, pense le psychologue. Car ici, le jeune devient un participant actif, est récompensé pour sa violence et n'est jamais interrompu par de la publicité.
Déplorant le «gap générationnel» entre les parents et leurs enfants, les parents en étant restés à Pac Man ou Tetris, bref, à l'univers d'Atari, le psychologue plaide en faveur d'une «implication parentale active». «Examinez ce à quoi jouent vos enfants et combien de temps ils passent devant l'écran, dit-il. Si vous jugez le jeu trop violent, inutile de pénaliser votre enfant. Rachetez-lui le jeu et allez en chercher un autre moins violent.»
Louiselle Roy, directrice du programme français du Réseau action média, abonde en ce sens. Entre autres recommandations, elle suggère: «Assoyez-vous avec votre enfant. Regardez à quoi il joue. Louez avant d'acheter.»
Si tous les jeux vidéo ne sont pas si violents, elle note également qu'il y a «beaucoup de matières souvent inappropriées pour les jeunes».
Une étude menée par deux chercheurs de Harvard publiée la semaine dernière dans le Journal of the American Medical Association dénonce justement que, sur 81 jeux choisis au hasard, la moitié rime avec violence, sexualité et profanation.
Mais comment se fait-il que les parents soient si aveugles, quant aux contenus des jeux de leurs enfants? «Parce qu'ils n'ont jamais joué et par manque de temps», suggère Bart Simon, directeur d'un nouveau programme d'étude sociologique sur les jeux vidéo, le Montreal Game Code Project, inauguré la semaine dernière à Concordia.
Dans la plupart des cas, les parents des jeunes ados d'aujourd'hui n'ont jamais touché à la manette d'un jeu vidéo. Au mieux, ils en sont restés à Pac Man, dit-il.
Et même s'ils voulaient en savoir plus, il leur faudrait du temps. Ce qu'ils n'ont pas. «Ça n'est pas comme un film qu'un parent peut regarder avec son enfant. Pour comprendre le fonctionnement d'un jeu, il faut y passer beaucoup d'heures.»
Sur une note discordante, Jonathan Freedman, psychologue de l'Université de Toronto, affirme au contraire que les parents n'ont pas la moindre préoccupation à se faire. «Il n'existe aucune preuve convaincante démontrant que les jeux violents rendent les jeunes violents.»
L'auteur de Media Violence and it's Effects on Aggression, publié en 2002, ajoute que «depuis que les jeux vidéo sont devenus populaires, les taux de criminalité ont diminué partout. Or si les jeux avaient eu un effet si profond, on aurait pu s'attendre à voir le contraire.»
Mieux vaut massacrer un personnage dans un jeu, aussi violent soit-il, que voir quelqu'un se faire dévisser la tête à la télévision, croit-il. «Parce que ce le jeu vidéo est clairement un jeu. La violence est beaucoup moins réaliste qu'à la télévision.» En un mot: «Les enfants ne font que jouer.»
Silvia Galipeau
La Presse
photo Alain Roberge
En moyenne, les garçons passent neuf heures par semaine devant l'écran vidéo, les filles, cinq.
Parents de la génération Pac Man, savez-vous à quoi jouent vos enfants aujourd'hui? Avez-vous la moindre idée de ce que sont leurs jeux vidéo préférés? Une nouvelle étude suggère en tout cas que vous devriez vous en inquiéter sans plus tarder.
Finis les inoffensifs petits bonhommes jaunes qui cherchent à récolter le plus grand nombre de vitamines. Oubliées les courses infinies dans les labyrinthes, à fuir les fantômes colorés.
Désolée d'insister, mais aujourd'hui, les jeunes se battent à coup de matraques, assassinent des prostituées et reçoivent, à titre de petits bonis, des jolis spectacles de stripteaseuses.
On s'en doute, toute cette violence ne rend certainement pas les jeunes plus doux. Ni pacifistes. Ni empathiques. Et à en croire un important dossier spécial publié ce mois-ci par le Journal of Adolescence, peut-être même que les jeux vidéo rendent les enfants plus hostiles, plus agressifs avec leurs professeurs, voire plus violents dans les cours d'écoles.
C'est du moins la conclusion à laquelle arrive Douglas Gentile, directeur de recherche de l'Institut national sur les médias et la famille à Minneapolis, et auteur d'une des recherches publiées dans ce numéro spécial sur les adolescents et les jeux vidéo.
Pour en arriver à ce constat, le chercheur a interrogé quelques 600 jeunes de 7e, 8e et 9e année en 2000. En moyenne, les adolescents ont dit passer neuf heures par semaine devant l'écran vidéo (cinq heures pour les filles, 13 pour les garçons).
La moitié des garçons (et 20 % des filles) affirment préférer les jeux très violents et 10 % des jeunes ajoutent posséder des jeux dont les parents n'approuveraient certainement pas l'existence. Seulement voilà, seuls 15 % des parents vérifient ce à quoi jouent leurs enfants. Près de la moitié ne mettent pas la moindre limite, qu'il s'agisse du contenu ou du temps vissé devant le petit écran.
Ces résultats rappellent ceux notés ici par la Fédération canadienne des enseignants (FCEE), qui rapportait cet automne que dans 75 % des cas, les élèves de 7e année n'étaient pas le moindrement supervisés dans leur choix de jeux vidéo. Leurs jeux préférés? À nouveau, et ce dès la 3e année, les jeunes avaient répondu: ceux avec des meurtres, du matraquage et de la prostitution.
Conséquences? D'après les chiffres de Douglas Gentile, 23 % des jeunes avouent argumenter avec leurs professeurs de manière quasi hebdomadaire et 34 % se sont battus au cours de la dernière année (47 % quand on ne considère que les garçons).
Et surprise: contrairement à la croyance populaire, ce ne sont pas que les adolescents à la base agressifs qui jouent à des jeux violents, devenant par ce fait même encore plus agressifs. «Les jeunes les moins agressifs sont plus susceptibles de se battre que les jeunes à la base agressifs, s'ils sont exposés à des jeux vidéo violents! Être un jeune agressif, ça ne suffit pas pour être violent», avance le chercheur, joint à ses bureaux de l'Université de l'Iowa.
Ainsi, rajoute-t-il, un jeune plutôt pacifiste exposé à des jeux vidéo violents multiplie ses risques par 10 de devenir lui-même violent. Quant au jeune déjà agressif, exposé à son tour à des jeux violents, il ne multiplie ses risques que par deux.
La violence des jeux vidéo est aussi plus pernicieuse que la violence télévisuelle, pense le psychologue. Car ici, le jeune devient un participant actif, est récompensé pour sa violence et n'est jamais interrompu par de la publicité.
Déplorant le «gap générationnel» entre les parents et leurs enfants, les parents en étant restés à Pac Man ou Tetris, bref, à l'univers d'Atari, le psychologue plaide en faveur d'une «implication parentale active». «Examinez ce à quoi jouent vos enfants et combien de temps ils passent devant l'écran, dit-il. Si vous jugez le jeu trop violent, inutile de pénaliser votre enfant. Rachetez-lui le jeu et allez en chercher un autre moins violent.»
Louiselle Roy, directrice du programme français du Réseau action média, abonde en ce sens. Entre autres recommandations, elle suggère: «Assoyez-vous avec votre enfant. Regardez à quoi il joue. Louez avant d'acheter.»
Si tous les jeux vidéo ne sont pas si violents, elle note également qu'il y a «beaucoup de matières souvent inappropriées pour les jeunes».
Une étude menée par deux chercheurs de Harvard publiée la semaine dernière dans le Journal of the American Medical Association dénonce justement que, sur 81 jeux choisis au hasard, la moitié rime avec violence, sexualité et profanation.
Mais comment se fait-il que les parents soient si aveugles, quant aux contenus des jeux de leurs enfants? «Parce qu'ils n'ont jamais joué et par manque de temps», suggère Bart Simon, directeur d'un nouveau programme d'étude sociologique sur les jeux vidéo, le Montreal Game Code Project, inauguré la semaine dernière à Concordia.
Dans la plupart des cas, les parents des jeunes ados d'aujourd'hui n'ont jamais touché à la manette d'un jeu vidéo. Au mieux, ils en sont restés à Pac Man, dit-il.
Et même s'ils voulaient en savoir plus, il leur faudrait du temps. Ce qu'ils n'ont pas. «Ça n'est pas comme un film qu'un parent peut regarder avec son enfant. Pour comprendre le fonctionnement d'un jeu, il faut y passer beaucoup d'heures.»
Sur une note discordante, Jonathan Freedman, psychologue de l'Université de Toronto, affirme au contraire que les parents n'ont pas la moindre préoccupation à se faire. «Il n'existe aucune preuve convaincante démontrant que les jeux violents rendent les jeunes violents.»
L'auteur de Media Violence and it's Effects on Aggression, publié en 2002, ajoute que «depuis que les jeux vidéo sont devenus populaires, les taux de criminalité ont diminué partout. Or si les jeux avaient eu un effet si profond, on aurait pu s'attendre à voir le contraire.»
Mieux vaut massacrer un personnage dans un jeu, aussi violent soit-il, que voir quelqu'un se faire dévisser la tête à la télévision, croit-il. «Parce que ce le jeu vidéo est clairement un jeu. La violence est beaucoup moins réaliste qu'à la télévision.» En un mot: «Les enfants ne font que jouer.»
C'est clair que c'est les parents qui devrait avoir la responsabilité d'élever leurs enfants dès leur plus jeune âge. Le problème c'est que de nos jours ce sont les garderies qui s'occupe de ce rôle plutôt que les parents qui doivent travailler pour subvenir à leurs besoins... Le féminisme à fait en sorte qu'un seul membre ne peut plus faire vivre une famille à lui seul... --Message edité par acrux le 2004-02-28 16:18:23--
Je serais pour le vouvoiement, le port de l'uniforme et bbcp bcp plus de respect à l'école et de discipline.
Mais la tâche ne revient pas juste aux profs; dans bien des cas, les 2 parents travaillent, sont trop fatigués le soir mais ça, ce n'est pas la faute du prof. Puis, les profs (je ne dis pas tous) devraient exiger plus de politesse, de respect et voir à ce qu'il y ait plus de discipline.
Oui y'a bcp de travail....Et le travail des parents, ne doit pas empêcher l'éducation des enfants.
Mais la tâche ne revient pas juste aux profs; dans bien des cas, les 2 parents travaillent, sont trop fatigués le soir mais ça, ce n'est pas la faute du prof. Puis, les profs (je ne dis pas tous) devraient exiger plus de politesse, de respect et voir à ce qu'il y ait plus de discipline.
Oui y'a bcp de travail....Et le travail des parents, ne doit pas empêcher l'éducation des enfants.
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C'est grand la mort...il y a plein de vie là