Tout, tout, tout sur Eva Gougeon-Avila
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Eva Avila ravivera-t-ellel'intérêt pour Canadian Idol?
Hugo Dumas
La Presse
La sentez-vous, la fièvre Canadian Idol? De mon côté, pas du tout. Aucun symptôme, aucun frisson. Rien. Pourtant, la Gatinoise Eva Avila, 19 ans, a quasiment répété l'exploit d'Audrey de Montigny, il y a trois ans, en se faufilant dans les cinq premiers du concours de chant de Canadian Idol, diffusé sur les ondes du réseau anglophone CTV. Rappelons que l'ascension d'Audrey de Montigny s'était arrêtée au top 4.
Alors, pourquoi des milliers de téléspectateurs ont-ils téléphoné pour sauver Audrey de Montigny, alors qu'ils restent plutôt de glace devant les pirouettes vocales d'Eva Avila? «Le Québec a été épaté par le courage d'Audrey qui, à 17 ans, ne parlait pas un mot d'anglais. Pour elle, c'était yes et no. Il fallait qu'elle se fasse traduire les paroles de ses chansons pour les comprendre, explique Jean de Montigny, père et imprésario d'Audrey. C'est son courage qui a touché les Québécois. Les gens étaient fiers de ça. Eva Avila parle trois langues parfaitement, ce qui n'enlève rien à son talent.»
Aussi à l'aise en anglais et en français qu'en espagnol, Eva Avila navigue dans le concours télévisé avec une aisance remarquable. À la limite, elle se fond dans la masse des candidats de Moose Jaw ou de Winnipeg. Avec son anglais plus qu'approximatif, Audrey sortait du lot. Et son histoire était quasiment calquée sur un scénario de film: une jeune chanteuse québécoise de Sainte-Julienne sans trop d'expérience part réaliser son rêve, seule, dans la grande ville de Toronto, où personne ne parle sa langue.
Nous aurions bien voulu discuter avec Eva Avila, mais CTV interdit aux 10 premiers d'accorder des entrevues aux médias. Ils doivent se concentrer sur leur performance, nous dit-on à Toronto. Nous avons aussi sollicité en vain une entrevue téléphonique avec l'animateur de Canadian Idol, Ben Mulroney. Dommage.
Eva Avila chantera ce soir (20h, CTV) dans une émission spéciale consacrée à la musique country avec la chanteuse Martina McBride comme invitée spéciale. Ben Mulroney dévoilera les résultats du vote téléphonique demain, toujours à 20 h.
La semaine dernière, Eva Avila a épaté les juges avec sa version de How Come You Don't Call Me d'Alicia Keys. Dans les émissions précédentes, la jeune interprète, qui a remporté le concours Jeune diva du Québec en 2004, s'est attaquée à Who Wants To Live Forever du groupe Queen, White Wedding de Billy Idol, Wild Horses des Rolling Stones, Powerless (Say What You Want) de Nelly Furtado, et Ain't No Mountain High Enough de Marvin Gaye.
Une affaire de famille
Quant à Audrey de Montigny, maintenant âgée de 21 ans, elle lance son deuxième disque le 26 septembre. Son titre: Si l'amour existe, qui renfermera une seule chanson en anglais, Here We Are, un duo enregistré avec Steve Barakatt. Il semble que ce dernier soit très populaire au Japon et qu'Audrey ira l'y rejoindre en 2007.
La famille de Montigny a coupé les liens avec la multinationale Sony-BMG, qui a commercialisé le premier CD de la chanteuse. Audrey en a vendu 35 000 exemplaires, un chiffre respectable, qui n'assure cependant pas des revenus faramineux à la famille. «Nous voulions le contrôle du contenu musical», avance Jean de Montigny pour expliquer sa sortie du conglomérat.
Le deuxième disque a entièrement été financé par les de Montigny, une entreprise qui leur a coûté plus de 100 000 $. Et Jean de Montigny, qui a quitté son emploi il y a trois ans, a dû piger dans ses REER pour lancer sa propre étiquette de disques, DEM Musique, qui sert de véhicule à sa fille. «J'ai tout mis là-dedans», ajoute-t-il. Rappelons que Jean de Montigny a aussi hypothéqué sa maison, en 2003, pour lancer ce qu'il appelle «une entreprise familiale».
Les deux premiers simples d'Audrey de Montigny, Même les anges et Dis-moi pourquoi, ont beaucoup tourné dans les radios adultes contemporaines en 2004 et en 2005. Depuis, l'interprète s'est un peu éclipsée, exception faite d'une tournée des salles de bingo du Québec l'an dernier, dont tous les profits ont été remis à des organismes communautaires.
Quant au CD qu'ont enregistré les 10 finalistes de Canadian Idol en 2006, ne cassez pas votre petit cochon tout de suite. À moins de vraiment vouloir entendre un massacre du classique Let's Stay Together de Al Green ou de vraiment aimer le karaoké façon 1994. Intitulé Spotlights, ce disque sort demain.
Hugo Dumas
La Presse
La sentez-vous, la fièvre Canadian Idol? De mon côté, pas du tout. Aucun symptôme, aucun frisson. Rien. Pourtant, la Gatinoise Eva Avila, 19 ans, a quasiment répété l'exploit d'Audrey de Montigny, il y a trois ans, en se faufilant dans les cinq premiers du concours de chant de Canadian Idol, diffusé sur les ondes du réseau anglophone CTV. Rappelons que l'ascension d'Audrey de Montigny s'était arrêtée au top 4.
Alors, pourquoi des milliers de téléspectateurs ont-ils téléphoné pour sauver Audrey de Montigny, alors qu'ils restent plutôt de glace devant les pirouettes vocales d'Eva Avila? «Le Québec a été épaté par le courage d'Audrey qui, à 17 ans, ne parlait pas un mot d'anglais. Pour elle, c'était yes et no. Il fallait qu'elle se fasse traduire les paroles de ses chansons pour les comprendre, explique Jean de Montigny, père et imprésario d'Audrey. C'est son courage qui a touché les Québécois. Les gens étaient fiers de ça. Eva Avila parle trois langues parfaitement, ce qui n'enlève rien à son talent.»
Aussi à l'aise en anglais et en français qu'en espagnol, Eva Avila navigue dans le concours télévisé avec une aisance remarquable. À la limite, elle se fond dans la masse des candidats de Moose Jaw ou de Winnipeg. Avec son anglais plus qu'approximatif, Audrey sortait du lot. Et son histoire était quasiment calquée sur un scénario de film: une jeune chanteuse québécoise de Sainte-Julienne sans trop d'expérience part réaliser son rêve, seule, dans la grande ville de Toronto, où personne ne parle sa langue.
Nous aurions bien voulu discuter avec Eva Avila, mais CTV interdit aux 10 premiers d'accorder des entrevues aux médias. Ils doivent se concentrer sur leur performance, nous dit-on à Toronto. Nous avons aussi sollicité en vain une entrevue téléphonique avec l'animateur de Canadian Idol, Ben Mulroney. Dommage.
Eva Avila chantera ce soir (20h, CTV) dans une émission spéciale consacrée à la musique country avec la chanteuse Martina McBride comme invitée spéciale. Ben Mulroney dévoilera les résultats du vote téléphonique demain, toujours à 20 h.
La semaine dernière, Eva Avila a épaté les juges avec sa version de How Come You Don't Call Me d'Alicia Keys. Dans les émissions précédentes, la jeune interprète, qui a remporté le concours Jeune diva du Québec en 2004, s'est attaquée à Who Wants To Live Forever du groupe Queen, White Wedding de Billy Idol, Wild Horses des Rolling Stones, Powerless (Say What You Want) de Nelly Furtado, et Ain't No Mountain High Enough de Marvin Gaye.
Une affaire de famille
Quant à Audrey de Montigny, maintenant âgée de 21 ans, elle lance son deuxième disque le 26 septembre. Son titre: Si l'amour existe, qui renfermera une seule chanson en anglais, Here We Are, un duo enregistré avec Steve Barakatt. Il semble que ce dernier soit très populaire au Japon et qu'Audrey ira l'y rejoindre en 2007.
La famille de Montigny a coupé les liens avec la multinationale Sony-BMG, qui a commercialisé le premier CD de la chanteuse. Audrey en a vendu 35 000 exemplaires, un chiffre respectable, qui n'assure cependant pas des revenus faramineux à la famille. «Nous voulions le contrôle du contenu musical», avance Jean de Montigny pour expliquer sa sortie du conglomérat.
Le deuxième disque a entièrement été financé par les de Montigny, une entreprise qui leur a coûté plus de 100 000 $. Et Jean de Montigny, qui a quitté son emploi il y a trois ans, a dû piger dans ses REER pour lancer sa propre étiquette de disques, DEM Musique, qui sert de véhicule à sa fille. «J'ai tout mis là-dedans», ajoute-t-il. Rappelons que Jean de Montigny a aussi hypothéqué sa maison, en 2003, pour lancer ce qu'il appelle «une entreprise familiale».
Les deux premiers simples d'Audrey de Montigny, Même les anges et Dis-moi pourquoi, ont beaucoup tourné dans les radios adultes contemporaines en 2004 et en 2005. Depuis, l'interprète s'est un peu éclipsée, exception faite d'une tournée des salles de bingo du Québec l'an dernier, dont tous les profits ont été remis à des organismes communautaires.
Quant au CD qu'ont enregistré les 10 finalistes de Canadian Idol en 2006, ne cassez pas votre petit cochon tout de suite. À moins de vraiment vouloir entendre un massacre du classique Let's Stay Together de Al Green ou de vraiment aimer le karaoké façon 1994. Intitulé Spotlights, ce disque sort demain.
Citation :Quant au CD qu'ont enregistré les 10 finalistes de Canadian Idol en 2006, ne cassez pas votre petit cochon tout de suite. À moins de vraiment vouloir entendre un massacre du classique Let's Stay Together de Al Green ou de vraiment aimer le karaoké façon 1994. Intitulé Spotlights, ce disque sort demain.
C'est qui qui chante la chanson Let's dtay together????
C'est qui qui chante la chanson Let's dtay together????
Demain, ne s'écrit pas AUJOURD'HUI
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Brindesoleil
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de 10h a 10h40 j'ai voter ave cmon telephone cellulaire pcq j'tai partie chercher mon frere! donc la chui a 200 vote!! Ca va MAL avec un telephonne cellulaire! pit la j'arrive y prend le telephone donc chui oubliger de prendre mon cellulaire! mais j'avais oublier que sa prend des minutes t-k pas grave