Duo Nolwenn Leroy et Dany Bédard bientôt sur les ondes!
Modérateur : Elise-Gisèle
Article paru dans le magazine Star Système daté du 8 janvier 2005
À la conquête de l’Amérique
C’est une grande histoire d’amour qui continue entre Nolwenn Leroy et le Québec. Quelques mois après avoir sorti son premier album éponyme, Nolwenn est de retour pour enregistrer une chanson en compagnie de Dany Bédar. Sa carrière a aussi pris son envol aux Etats-Unis après qu’un neurologue eut expliqué que sa voix aurait un effet thérapeutique.
Nolwenn, peux-tu nous expliquer comment ce médecin américain a réussi à prouver que ta voix avait un pouvoir apaisant ?
C’est un peu dur pour moi d’en parler, car je n’en sais pas beaucoup plus que vous. Frederick R. Carrick est un neurologue mondialement reconnu qui donne des conférences un peu partout. Il était de passage en France lorsqu’il s’est procuré mon disque. Il travaille en fait sur la musicothérapie, ou le traitement des malades par la musique, et aurait apparemment découvert qu’il y a une fréquence dans ma voix qui provoquerait une réaction chez les gens dans le coma. Sur le coup, j’ai pensé que c’était un canular. Mais lorsqu’on m’a annoncé que j’étais passé de la 92 000e place des ventes à la 82e en une nuit sur le site amazon.com, je me suis vraiment demandé ce qui se passait. Je sais que le Dr Carrick a participé à une émission de télé aux Etats-Unis, où il a présenté mon disque et parlé de moi. Les Américains pensent que j’ai des vertus thérapeutiques et que mon disque devrait être vendu en pharmacie… (rires). Personnellement, je crois quand même aux grigris et à la superstition, mais je ne pas pensais pas provoquer autant d’effet avec ma voix.
Est-ce que ta carrière américaine va décoller grâce à cette publicité?
Je ne sais pas. C’est une porte qui s’entrouvre et je devrais peut-être en profiter pour aller de l’avant. Mais je n’ai pas envie de me disperser. Je suis musicienne et j’ai d’abord envie de m’imposer sérieusement en France. Je n’ai fait qu’un seul album, en sortant de Star Academy. Je veux être reconnue en France avant d’aller voir ailleurs. Et puis, les Américains ont déjà tous les styles de chanteuse, qu’est-ce que je peux leur apporter de plus?
Combien de disques as-tu vendu pour passer de la 92 000e à la 82e place?
Je ne me rends pas vraiment compte de ce que cela représente, mais je sais que c’est beaucoup. Je pense que ce doit être quelque chose comme 10 000 disques vendus en une nuit. C’est quand même pas mal… C’est assez surprenant, car c’est un peu le rêve de tous les artistes de franchir les frontières et de faire la conquête des Etats-Unis. Je ne réalise pas vraiment, d’autant plus que je n’ai rien fait pour que tout cela arrive…
Tu es revenue au Québec pour travailler avec Dany Bédar. Qu’avez-vous enregistré exactement?
Je suis venue enregistrer la chanson que j’avais maquettée cet été, lors de ma dernière visite au Québec. J’avais vraiment capoté sur la voix de Dany et j’ai voulu travailler avec lui. Il m’a vraiment impressionné. On a trouvé le texte d’une chanson qui s’appelle Le dernier mot, et Dany a écrit la musique. Personnellement, je n’écris jamais de chanson d’amour, les autres le font beaucoup mieux que moi. Cette pièce est très belle et traite d’amour subtilement. Elle figurera sur mon premier album déjà en vente au Québec, mais que l’on va ressortir. Ce sera un bonus pour les gens qui l’achèteront.
En France, tu travailles actuellement à ton deuxième disque. À quoi devons-nous nous attendre?
Ce sera très différent de mon premier album. Je vais encore essayer de mettre ma voix en valeur, mais je veux chanter des chansons plus pop et plus acoustiques. J’ai la chance de travailler avec plusieurs compositeurs de talent, dont Laurent Voulzy, qui assure la réalisation. Je pense vraiment à la scène en faisant cet album. J’imagine déjà les arrangements pour la tournée. Je veux avoir un groupe soudé et chanter dans des petites salles. En fait, j’ai envie de reprendre les choses dans l’ordre. J’ai commencé ma carrière dans d’immenses salles et dans des stades. Je veux revenir à plus de simplicité. C’est d’ailleurs ce qui m’excite en venant au Québec. J’ai l’impression de reprendre ma carrière au début. Ici, je sais que j’ai tout à prouver, car les gens sont vierges de l’image que je peux avoir en France et ne sont pas influencés par l’étiquette Star Academy.
La simplicité québécoise te plaît plus que le show-off français, c’est ça?
En effet, je me sens beaucoup plus vraie au Québec. En France, c’est tellement difficile de se décoller de l’image de Star Academy. Ici je suis comme je suis, et les gens m’acceptent en tant que telle. Je trouve ça beaucoup plus intéressant. C’est aussi très reposant pour moi.
Comment trouves-tu l’hiver québécois?
Ça ne me dérange pas vraiment. Mais j’imagine que lorsqu’on vit un hiver ici, on doit vraiment apprécier la chaleur de l’été (rires). Je te dirais que je ne suis pas très frileuse; et puis, pour la voix, le froid sec est plutôt un avantage.
De plus, vu sur le forum de nolwennleroy.com
D'après la réponse d'un animateur de radio québecois à un fan d'online, le duo avec Dany Bédard devrait être sur les ondes québecoises d'ici 15 jours +/-:
Citation :"Bonjour Jldee!
Pour le moment, Nolwenn LeRoy ne joue pas beaucoup à la radio au Québec,
mais les choses vont changer aussitôt que son duo avec Dany Bédar sera
rendu disponible chez nous. Chanson qu'on devrait entendre dans deux semaines
environ. Le nom de Nolwenn est tout de même connu chez nous puisqu'elle
a fait un passage dans une de nos émissions de Star Académie, il y a de
ça quelques mois.
Salutations à toi et nos meilleurs voeux pour la nouvelle année.
Jeff Paquet
Animateur CKOI
À la conquête de l’Amérique
C’est une grande histoire d’amour qui continue entre Nolwenn Leroy et le Québec. Quelques mois après avoir sorti son premier album éponyme, Nolwenn est de retour pour enregistrer une chanson en compagnie de Dany Bédar. Sa carrière a aussi pris son envol aux Etats-Unis après qu’un neurologue eut expliqué que sa voix aurait un effet thérapeutique.
Nolwenn, peux-tu nous expliquer comment ce médecin américain a réussi à prouver que ta voix avait un pouvoir apaisant ?
C’est un peu dur pour moi d’en parler, car je n’en sais pas beaucoup plus que vous. Frederick R. Carrick est un neurologue mondialement reconnu qui donne des conférences un peu partout. Il était de passage en France lorsqu’il s’est procuré mon disque. Il travaille en fait sur la musicothérapie, ou le traitement des malades par la musique, et aurait apparemment découvert qu’il y a une fréquence dans ma voix qui provoquerait une réaction chez les gens dans le coma. Sur le coup, j’ai pensé que c’était un canular. Mais lorsqu’on m’a annoncé que j’étais passé de la 92 000e place des ventes à la 82e en une nuit sur le site amazon.com, je me suis vraiment demandé ce qui se passait. Je sais que le Dr Carrick a participé à une émission de télé aux Etats-Unis, où il a présenté mon disque et parlé de moi. Les Américains pensent que j’ai des vertus thérapeutiques et que mon disque devrait être vendu en pharmacie… (rires). Personnellement, je crois quand même aux grigris et à la superstition, mais je ne pas pensais pas provoquer autant d’effet avec ma voix.
Est-ce que ta carrière américaine va décoller grâce à cette publicité?
Je ne sais pas. C’est une porte qui s’entrouvre et je devrais peut-être en profiter pour aller de l’avant. Mais je n’ai pas envie de me disperser. Je suis musicienne et j’ai d’abord envie de m’imposer sérieusement en France. Je n’ai fait qu’un seul album, en sortant de Star Academy. Je veux être reconnue en France avant d’aller voir ailleurs. Et puis, les Américains ont déjà tous les styles de chanteuse, qu’est-ce que je peux leur apporter de plus?
Combien de disques as-tu vendu pour passer de la 92 000e à la 82e place?
Je ne me rends pas vraiment compte de ce que cela représente, mais je sais que c’est beaucoup. Je pense que ce doit être quelque chose comme 10 000 disques vendus en une nuit. C’est quand même pas mal… C’est assez surprenant, car c’est un peu le rêve de tous les artistes de franchir les frontières et de faire la conquête des Etats-Unis. Je ne réalise pas vraiment, d’autant plus que je n’ai rien fait pour que tout cela arrive…
Tu es revenue au Québec pour travailler avec Dany Bédar. Qu’avez-vous enregistré exactement?
Je suis venue enregistrer la chanson que j’avais maquettée cet été, lors de ma dernière visite au Québec. J’avais vraiment capoté sur la voix de Dany et j’ai voulu travailler avec lui. Il m’a vraiment impressionné. On a trouvé le texte d’une chanson qui s’appelle Le dernier mot, et Dany a écrit la musique. Personnellement, je n’écris jamais de chanson d’amour, les autres le font beaucoup mieux que moi. Cette pièce est très belle et traite d’amour subtilement. Elle figurera sur mon premier album déjà en vente au Québec, mais que l’on va ressortir. Ce sera un bonus pour les gens qui l’achèteront.
En France, tu travailles actuellement à ton deuxième disque. À quoi devons-nous nous attendre?
Ce sera très différent de mon premier album. Je vais encore essayer de mettre ma voix en valeur, mais je veux chanter des chansons plus pop et plus acoustiques. J’ai la chance de travailler avec plusieurs compositeurs de talent, dont Laurent Voulzy, qui assure la réalisation. Je pense vraiment à la scène en faisant cet album. J’imagine déjà les arrangements pour la tournée. Je veux avoir un groupe soudé et chanter dans des petites salles. En fait, j’ai envie de reprendre les choses dans l’ordre. J’ai commencé ma carrière dans d’immenses salles et dans des stades. Je veux revenir à plus de simplicité. C’est d’ailleurs ce qui m’excite en venant au Québec. J’ai l’impression de reprendre ma carrière au début. Ici, je sais que j’ai tout à prouver, car les gens sont vierges de l’image que je peux avoir en France et ne sont pas influencés par l’étiquette Star Academy.
La simplicité québécoise te plaît plus que le show-off français, c’est ça?
En effet, je me sens beaucoup plus vraie au Québec. En France, c’est tellement difficile de se décoller de l’image de Star Academy. Ici je suis comme je suis, et les gens m’acceptent en tant que telle. Je trouve ça beaucoup plus intéressant. C’est aussi très reposant pour moi.
Comment trouves-tu l’hiver québécois?
Ça ne me dérange pas vraiment. Mais j’imagine que lorsqu’on vit un hiver ici, on doit vraiment apprécier la chaleur de l’été (rires). Je te dirais que je ne suis pas très frileuse; et puis, pour la voix, le froid sec est plutôt un avantage.
De plus, vu sur le forum de nolwennleroy.com
D'après la réponse d'un animateur de radio québecois à un fan d'online, le duo avec Dany Bédard devrait être sur les ondes québecoises d'ici 15 jours +/-:
Citation :"Bonjour Jldee!
Pour le moment, Nolwenn LeRoy ne joue pas beaucoup à la radio au Québec,
mais les choses vont changer aussitôt que son duo avec Dany Bédar sera
rendu disponible chez nous. Chanson qu'on devrait entendre dans deux semaines
environ. Le nom de Nolwenn est tout de même connu chez nous puisqu'elle
a fait un passage dans une de nos émissions de Star Académie, il y a de
ça quelques mois.
Salutations à toi et nos meilleurs voeux pour la nouvelle année.
Jeff Paquet
Animateur CKOI
Senora a écritCe titre devrait donc commencé à être diffusé au Québec ...
Nous comptons sur nos "cousins" pour nous tenir info!
On l'a vu en France quelques fois, mais c'est vrai qu'elle se fait rare ici aussi... Peut-être un boyfriend du côté des States !!!
Elle sera à Paris le samedi 5 février 2005, à "La Maroquinerie" Archange Solidarité avec L. Voulzy, A. Souchon (ses copains musicaux)... --Message edité par kermit le 2005-01-29 18:56:55--
Nous comptons sur nos "cousins" pour nous tenir info!
On l'a vu en France quelques fois, mais c'est vrai qu'elle se fait rare ici aussi... Peut-être un boyfriend du côté des States !!!
Elle sera à Paris le samedi 5 février 2005, à "La Maroquinerie" Archange Solidarité avec L. Voulzy, A. Souchon (ses copains musicaux)... --Message edité par kermit le 2005-01-29 18:56:55--
https://kermit.forumactif.net/index.htm
le petit dernier de mes nénuphars...
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- Stagiaire
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Dany Bédard a collaboré à ce titre mais il ne s'agit pas d'un duo
En voici un extrait
http://www.nolwennleroy.com/medias/audi ... er_mot.mp3
En voici un extrait
http://www.nolwennleroy.com/medias/audi ... er_mot.mp3
Bonjour à tous,
Si vous aimez les éditos sur Nolwenn le bilan de l'année 2004, je vous propose de lire celui qui suit et si vous désirez en discuter ou aborder un sujet qui vous tient à coeur je vous propose de nous retrouver sur le forum de nolwenn-online.com ;)
Citation :EDITO 7
2004, année paradoxale : le bilan
Alors que la nouvelle année s’amorce dans l’écho du fracas des catastrophes du monde, dans l’univers superficiel des paillettes, l’étoile que suivait Nolwenn au début de 2004 semble avoir pâli et ce n’est certes pas la rediffusion du documentaire 50 ans de variétés à la télé sur France 5 qui a pu convaincre monsieur personne et madame tout le monde, que le destin promis à Nolwenn par l’ étoile académique, soit sur le point de s’ancrer dans la galaxie des artistes reconnus. Alors que certains professionnels, guidés par l’obsession de rester en phase avec les poncifs du moment davantage que par l’éthique professionnelle et plus friands de ragots que de musicalité, semblent dores et déjà parier sur la nature filante de l’étoile en question, la Nolwennie elle, reste imperturbablement confiante dans le destin de leur Voix et attend inébranlable, le retournement de tendance. Mais dans ce contexte contrasté, il est temps de revenir sur l’année écoulée, ses réussites comme ses déceptions, ses leçons et ses paradoxes pour la carrière de La Voix française de ce tournant de siècle.
Avec Suivre une étoile, titre fétiche arachnéen composé par l’ami Voulzy et intitulé de sa tournée de 29 dates Nolwenn entamait une année étrange, riche en contrastes et paradoxale à l’image de la métamorphose du titre, réorchestré avec lourdeur pour passer le filtre réducteur des radios. Souvent tétanisée, presque toujours inhibée sur le petit écran, sur les planches de sa première tournée solo, Nolwenn se réincarnait en bête de scène, sous les yeux de son public éberlué, venu prêt à toutes les indulgences. Consciente de son manque d’expérience vis à vis de ses partenaires, musiciens et techniciens, il lui fallut certes quelques dates pour assumer le rôle de leader et gagner le respect de tous, mais son public repartait néanmoins abasourdi et persuadé d’avoir assisté aux premiers pas d’une future géante. Dans le même temps, les médias eux, jouaient curieusement l’Arlésienne après s’être nourri inlassablement de son image pour vendre leurs couvertures hebdomadaires.
Pendant que le public s’émerveille des « deux voix de Nolwenn Leroy », de la richesse de son timbre tout en couleurs et nuances sur le Crucify de Tori Amos, de son groove sur I’m so excited, de son pouvoir émotionnel sur la sobre et sublime reprise des Marquises, pendant que Nolwenn soir après soir gagne le respect de sa troupe, la presse française elle, ignore le spectacle. Au mieux, fait-elle un papier convenu sur la Star Ac, sans assister au show et remarque-t-elle qu’avec 2500 personnes en moyenne, elle remplit moins que Jenifer. Il faut passer les frontières pour lire des articles critiques écrits par des connaisseurs, des articles justes, équilibrés qui outre qu’ils reconnaissent le pouvoir d’envoûtement de la voix, s’étonnent du public plutôt mature et disparate présent dans la salle.
Alors que la presse étrangère lui prédit un avenir glorieux, la presse hexagonale, qui n’a pas pris la peine de se déplacer décrète la tournée ratée, les lolitas pré pubères spectatrices Star Ac attendues n’étant pas venues en masse. Il ne vient à l’esprit d’aucun de ces fins commentateurs que Nolwenn Leroy a peut-être un autre public, un public adulte qui lui, n’a nul besoin d’accompagnateurs. Au lieu de s’étonner qu’avec une campagne d’affichage pingre, peu synchrone, malgré le boycott des principales radios nationales et avec un bien timide soutien des radios locales, avec des prix d’entrée exorbitants, dignes de Reggiani ou Salvador, elle soit parvenue tous les soirs à réunir plus de 2500 personnes, on préfère lui reprocher de ne pas chanter à guichet fermé. La profession avalise l’idée que c’est un échec alors que dans le même temps des artistes confirmés sont obligés de se rabattre sur de petites salles qu’ils remplissent tout juste avec l’appui de campagnes promotionnelles sur mesure, tandis que des artistes martelés en radio et sur programmés en télé, bradent le prix de leurs places pour ne pas remplir en période estivale des chapiteaux de moins de 2000 places. C’est le deux poids, deux mesures. Nolwenn doit payer… ses 650 000 ventes en l’espace d’un mois ?
La nouvelle fournée de l’Académie de l’Étoile étant supposée submerger la précédente, pas question désormais de laisser l’outsider du Bourbonnais et ses parfums de mystère s’installer, malgré sa voix incomparable, dans les prairies fluorescentes du show-biz. Il devient urgent de la banaliser et si possible de l’exclure : les médias sont bien décidés à sonner l’hallali. Qu’importe si pour ce faire, les méthodes s’avèrent on ne peut plus contradictoires. Alors que certains commencent les premiers procès en ingratitude vis à vis de la Star Ac, Nolwenn incarne le plus souvent, cette même Star Ac et la télé réalité dans ses pires travers, ses stars kleenex formatées, ses assoiffés de notoriété sans talent. Incontournable de toutes les piques des chroniqueurs gratte poil, le nom de Nolwenn revient presque quotidiennement, de façon rarement élogieuse, au grand désespoir de ses fans, comme l’incarnation aussi bien des chanteuses « beugleuses », ce qu’elle ne fut jamais, que des lolitas formatées, ce que son physique comme son timbre lui interdisent. Bruno Gaccio grand maître du politiquement correct version Guignols, l’englobe en mélomane averti, dans « les voix de choristes », au moment même où son interprétation inattendue de Carmen sur France 3, laisse plus d’un spécialiste ébahi. Absente des radios depuis des mois quand elle mouille les beaux yeux de Line Renaud lors d’une émission pour le sidaction à la mise en scène cocasse, Nolwenn s’apprête à quitter la scène télévisuelle et les premières parties de soirées. Aznavour et Fugain offre à son public le bonheur de la retrouver dans deux émissions caritatives prestigieuses, brèves apparitions juke-box, avant une mise en quarantaine aussi injuste qu’implacable.
Au moment même où l’étoile pâlit dans l’hexagone, Nolwenn renaît de l’autre côté de l’Atlantique. Comme au bon vieux temps de l’après-guerre, c’est au Québec qui n’en manque pourtant pas, que la voix de Nolwenn trouve des adeptes sans préjugés grâce au travail d’une jeune maison de disque particulièrement déterminée. Alors que là-bas son aura s’installe doucement, ici les invitations se font rares, les apparitions au milieu de la nuit passent inaperçues et son dernier single remarquablement réorchestré pour la tournée, n’a pas droit de cité lors de la fête de la musique, la veille de sa sortie dans les bacs. Les fans passent de l’euphorie de la tournée, aux désillusions et à l’incompréhension.
Mais alors qu’elle est censée laisser la place aux nouvelles étoiles, la voilà pourtant sommée de redorer le blason de la 3e saison avec ses petits camarades des promotions précédentes lors d’une spéciale Parc des Princes. Telles trois poupées désarticulées, les 3 gagnantes ouvrent le spectacle, suspendues plusieurs mètres au-dessus de la foule, dans une démonstration navrante de fausses notes et de stridences. Seule Nolwenn, juste et professionnelle tout au long de la soirée tiendra son rôle. C’est pourtant Jenifer que le public Star Ac est venu voir, et la presse s’empressera de le souligner, accompagnant ainsi la promotion de son deuxième album. Nolwenn, indispensable quand il s’agit de chanter en direct, pour assurer le spectacle, est sacrifiée sur l’autel du marketing maison. Elle annonce ce soir-là, d’une formule énigmatique, son désir de tout reprendre à zéro et de se retirer pour préparer un deuxième album qu’elle veut à son image. Désormais, seul compte l’album à venir et l’urgence de se défaire de cette étoile académique pour laquelle elle est la seule à subir si violemment la vindicte professionnelle, bien qu’elle soit paradoxalement la gagnante la plus incongrue de ce programme. Car outre sa voix rare, contrairement à bien des professionnels, elle sait ce que chanter implique : varier l’attaque, choisir la couleur et la nuance selon la chanson, ne pousser la voix et le vibrato que si la mélodie l’exige. Nolwenn c’est véritablement la Berbérian du programme, le cygne noir par excellence. Pas l’ombre de Nolwenn dans les festivals d’été français si importants pour la profession. C’est au Québec, sous l’aile de Daniel Lavoie, que Nolwenn se produit lors des Francofolies de Montréal. Alors que ses fans s’ennuient déjà, Nolwenn enregistre une maquette avec Dany Bedart, jeune auteur compositeur québécois prometteur et participe au projet de Corneille pour l’association Amade. Elle écrit nous dit-elle, pour son album personnel. Elle vit sa vie d’artiste ordinaire, la période de gestation indispensable pour accoucher d’un nouvel opus ambitieux, avec le concours du mentor sensible et scrupuleux, Laurent Voulzy.
Alors qu’elle n’encombre plus les couvertures des hebdomadaires, on pense légitimement que les mauvaises langues attitrées vont à présent la laisser en paix. Bien au contraire, désormais c’est tout haut et noir sur blanc qu’ils la disent finie puisqu’on ne la voit plus nulle part. Désignée « fausse gagnante de la Star Ac 2 », elle incarne l’échec post programme en dépit de sondages qui lui restent curieusement favorables. Avant on lui reprochait d’encombrer les magazines, désormais, on fait mine de s’étonner de ne plus l’y voir. Obligée de s’expliquer sur sa retraite et de lâcher un bout de sa vie intime pour calmer provisoirement les hyènes, elle se dit heureuse, amoureuse et en plein travail. Faut-il fournir la preuve de sa normalité pour être toléré sinon respecté, au moins momentanément ? Pourtant n’est ce pas précisément leur banalité que l’on reproche tant aux anonymes « idiots du village », participants à la Star Ac ?
Mais il est écrit que Nolwenn ne peut pas sombrer dans l’oubli. Éclate l’affaire Frederick Carrick (Ted) et son passage dans une émission médicale en Floride où il fait état de son travail de recherche en musicothérapie en tant que neurologue et des effets surprenants de la voix de miss Leroy sur les lésions cérébrales. Programmée sur une chaîne privée qui touche 50 millions de foyers dans le monde, l’émission fait entendre 35 s du titre 14 février de l’album de Nolwenn, à un ou deux millions d’américains. Dans les heures qui suivent, les commandes sur Amazone s’envolent, le standard de la télévision saute et la clinique de Ted est submergée de sacs de courriers, de mails et de coups de téléphone. L’album éponyme de Nolwenn remonte de la 92000e place aux 50 premières places sur Amazone Amérique. Rapidement le titre est épuisé. Alors que Nolwenn poursuit une carrière discrète en France en participant au spectacle intime et virtuose de Jean-Félix Lalanne « autour de la guitare », la maison de disques doit presser d’urgence un million d’albums pour satisfaire la demande d’Universal Monde. La presse cherche d’abord à se gausser, à discréditer la chaîne mais est vite obligée de reconnaître que le médecin est sérieux et ses recherches qui impliquent 340 praticiens dans le monde, tout autant.
Il est temps pour ceux qui l’avaient lâchée de refaire leur Une avec Nolwenn. La participation obligée à la Star Ac leur en donne l’occasion avec celle de l’égratigner au passage, se posant en victimes pour justifier aux yeux de leurs lecteurs, leur manque de loyauté. C’est ainsi que Nolwenn une fois de plus, sauve une demi-finale garçons assez terne et qui ne manque pas de fausses notes. Mais inexplicablement, alors qu’elle s’est mise au service des élèves, sans souci de promotion pour elle-même, la presse familiale la taxe d’ingratitude vis à vis de cette émission qui l’a révélée et dont elle paye tous les jours les dommage collatéraux. Car malgré les promotions qui se succèdent, elle demeure celle qui porte les stigmates du programme honni, bien qu’elle en soit de très loin le talent le plus rare, et la gagnante la moins envahissante avec 54 passages radio pour l’année sur RTL, seule radio nationale qui daigne parfois lui faire cet honneur.
Pour conclure cette année contrastée, le programme de France 5 la crucifie, lui assignant la lourde tâche d’incarner seule, le pire dans l’évolution de la variété des 50 dernières années. Elle y illustre même le monopole exorbitant et sinistre pour la chanson française, de NRJ, alors qu’elle ne bénéficie d’aucune programmation sur cette radio qui la boude depuis le début. Faudra-t-il qu’elle devienne médiocre pour bénéficier de l’indulgence et du respect de la profession ?La carrière de Nolwenn est un véritable casse-tête pour ses fans comme pour ses promoteurs, un paradoxe incarné. Pourtant quand on égrène les évènements de l’année, on se plaît à rêver que le respect sincère de quelques étoiles incontournables de la Chanson française et son succès improbable outre-Atlantique, suffiront désormais à la protéger ici, des jalousies et des bassesses. Les fans eux brocardés dans les médias, ont commencé l’année ados pré pubères avant d’être soupçonnés de sectarisme hystérique pour finir vieillards dépressifs et nostalgiques. Et si après cette étrange année où Nolwenn a réussi tant de choses sans que les médias en rendent jamais compte, après cette année déstabilisante faite d’exploits suivis de déceptions inattendues, de surprises, de la fidélité des fans et de l’inconstance des médias, l’année qui s’ouvre, claquait enfin la porte aux injustices et aux trahisons. C’est tout ce que nous souhaitons à Nolwenn comme à la Nolwennie soudée, inébranlable dans son choix esthétique et symbolique pour cette nouvelle année porteuse de tous les espoirs.
FMM --Message edité par pierrot le 2005-02-14 06:06:14--
Si vous aimez les éditos sur Nolwenn le bilan de l'année 2004, je vous propose de lire celui qui suit et si vous désirez en discuter ou aborder un sujet qui vous tient à coeur je vous propose de nous retrouver sur le forum de nolwenn-online.com ;)
Citation :EDITO 7
2004, année paradoxale : le bilan
Alors que la nouvelle année s’amorce dans l’écho du fracas des catastrophes du monde, dans l’univers superficiel des paillettes, l’étoile que suivait Nolwenn au début de 2004 semble avoir pâli et ce n’est certes pas la rediffusion du documentaire 50 ans de variétés à la télé sur France 5 qui a pu convaincre monsieur personne et madame tout le monde, que le destin promis à Nolwenn par l’ étoile académique, soit sur le point de s’ancrer dans la galaxie des artistes reconnus. Alors que certains professionnels, guidés par l’obsession de rester en phase avec les poncifs du moment davantage que par l’éthique professionnelle et plus friands de ragots que de musicalité, semblent dores et déjà parier sur la nature filante de l’étoile en question, la Nolwennie elle, reste imperturbablement confiante dans le destin de leur Voix et attend inébranlable, le retournement de tendance. Mais dans ce contexte contrasté, il est temps de revenir sur l’année écoulée, ses réussites comme ses déceptions, ses leçons et ses paradoxes pour la carrière de La Voix française de ce tournant de siècle.
Avec Suivre une étoile, titre fétiche arachnéen composé par l’ami Voulzy et intitulé de sa tournée de 29 dates Nolwenn entamait une année étrange, riche en contrastes et paradoxale à l’image de la métamorphose du titre, réorchestré avec lourdeur pour passer le filtre réducteur des radios. Souvent tétanisée, presque toujours inhibée sur le petit écran, sur les planches de sa première tournée solo, Nolwenn se réincarnait en bête de scène, sous les yeux de son public éberlué, venu prêt à toutes les indulgences. Consciente de son manque d’expérience vis à vis de ses partenaires, musiciens et techniciens, il lui fallut certes quelques dates pour assumer le rôle de leader et gagner le respect de tous, mais son public repartait néanmoins abasourdi et persuadé d’avoir assisté aux premiers pas d’une future géante. Dans le même temps, les médias eux, jouaient curieusement l’Arlésienne après s’être nourri inlassablement de son image pour vendre leurs couvertures hebdomadaires.
Pendant que le public s’émerveille des « deux voix de Nolwenn Leroy », de la richesse de son timbre tout en couleurs et nuances sur le Crucify de Tori Amos, de son groove sur I’m so excited, de son pouvoir émotionnel sur la sobre et sublime reprise des Marquises, pendant que Nolwenn soir après soir gagne le respect de sa troupe, la presse française elle, ignore le spectacle. Au mieux, fait-elle un papier convenu sur la Star Ac, sans assister au show et remarque-t-elle qu’avec 2500 personnes en moyenne, elle remplit moins que Jenifer. Il faut passer les frontières pour lire des articles critiques écrits par des connaisseurs, des articles justes, équilibrés qui outre qu’ils reconnaissent le pouvoir d’envoûtement de la voix, s’étonnent du public plutôt mature et disparate présent dans la salle.
Alors que la presse étrangère lui prédit un avenir glorieux, la presse hexagonale, qui n’a pas pris la peine de se déplacer décrète la tournée ratée, les lolitas pré pubères spectatrices Star Ac attendues n’étant pas venues en masse. Il ne vient à l’esprit d’aucun de ces fins commentateurs que Nolwenn Leroy a peut-être un autre public, un public adulte qui lui, n’a nul besoin d’accompagnateurs. Au lieu de s’étonner qu’avec une campagne d’affichage pingre, peu synchrone, malgré le boycott des principales radios nationales et avec un bien timide soutien des radios locales, avec des prix d’entrée exorbitants, dignes de Reggiani ou Salvador, elle soit parvenue tous les soirs à réunir plus de 2500 personnes, on préfère lui reprocher de ne pas chanter à guichet fermé. La profession avalise l’idée que c’est un échec alors que dans le même temps des artistes confirmés sont obligés de se rabattre sur de petites salles qu’ils remplissent tout juste avec l’appui de campagnes promotionnelles sur mesure, tandis que des artistes martelés en radio et sur programmés en télé, bradent le prix de leurs places pour ne pas remplir en période estivale des chapiteaux de moins de 2000 places. C’est le deux poids, deux mesures. Nolwenn doit payer… ses 650 000 ventes en l’espace d’un mois ?
La nouvelle fournée de l’Académie de l’Étoile étant supposée submerger la précédente, pas question désormais de laisser l’outsider du Bourbonnais et ses parfums de mystère s’installer, malgré sa voix incomparable, dans les prairies fluorescentes du show-biz. Il devient urgent de la banaliser et si possible de l’exclure : les médias sont bien décidés à sonner l’hallali. Qu’importe si pour ce faire, les méthodes s’avèrent on ne peut plus contradictoires. Alors que certains commencent les premiers procès en ingratitude vis à vis de la Star Ac, Nolwenn incarne le plus souvent, cette même Star Ac et la télé réalité dans ses pires travers, ses stars kleenex formatées, ses assoiffés de notoriété sans talent. Incontournable de toutes les piques des chroniqueurs gratte poil, le nom de Nolwenn revient presque quotidiennement, de façon rarement élogieuse, au grand désespoir de ses fans, comme l’incarnation aussi bien des chanteuses « beugleuses », ce qu’elle ne fut jamais, que des lolitas formatées, ce que son physique comme son timbre lui interdisent. Bruno Gaccio grand maître du politiquement correct version Guignols, l’englobe en mélomane averti, dans « les voix de choristes », au moment même où son interprétation inattendue de Carmen sur France 3, laisse plus d’un spécialiste ébahi. Absente des radios depuis des mois quand elle mouille les beaux yeux de Line Renaud lors d’une émission pour le sidaction à la mise en scène cocasse, Nolwenn s’apprête à quitter la scène télévisuelle et les premières parties de soirées. Aznavour et Fugain offre à son public le bonheur de la retrouver dans deux émissions caritatives prestigieuses, brèves apparitions juke-box, avant une mise en quarantaine aussi injuste qu’implacable.
Au moment même où l’étoile pâlit dans l’hexagone, Nolwenn renaît de l’autre côté de l’Atlantique. Comme au bon vieux temps de l’après-guerre, c’est au Québec qui n’en manque pourtant pas, que la voix de Nolwenn trouve des adeptes sans préjugés grâce au travail d’une jeune maison de disque particulièrement déterminée. Alors que là-bas son aura s’installe doucement, ici les invitations se font rares, les apparitions au milieu de la nuit passent inaperçues et son dernier single remarquablement réorchestré pour la tournée, n’a pas droit de cité lors de la fête de la musique, la veille de sa sortie dans les bacs. Les fans passent de l’euphorie de la tournée, aux désillusions et à l’incompréhension.
Mais alors qu’elle est censée laisser la place aux nouvelles étoiles, la voilà pourtant sommée de redorer le blason de la 3e saison avec ses petits camarades des promotions précédentes lors d’une spéciale Parc des Princes. Telles trois poupées désarticulées, les 3 gagnantes ouvrent le spectacle, suspendues plusieurs mètres au-dessus de la foule, dans une démonstration navrante de fausses notes et de stridences. Seule Nolwenn, juste et professionnelle tout au long de la soirée tiendra son rôle. C’est pourtant Jenifer que le public Star Ac est venu voir, et la presse s’empressera de le souligner, accompagnant ainsi la promotion de son deuxième album. Nolwenn, indispensable quand il s’agit de chanter en direct, pour assurer le spectacle, est sacrifiée sur l’autel du marketing maison. Elle annonce ce soir-là, d’une formule énigmatique, son désir de tout reprendre à zéro et de se retirer pour préparer un deuxième album qu’elle veut à son image. Désormais, seul compte l’album à venir et l’urgence de se défaire de cette étoile académique pour laquelle elle est la seule à subir si violemment la vindicte professionnelle, bien qu’elle soit paradoxalement la gagnante la plus incongrue de ce programme. Car outre sa voix rare, contrairement à bien des professionnels, elle sait ce que chanter implique : varier l’attaque, choisir la couleur et la nuance selon la chanson, ne pousser la voix et le vibrato que si la mélodie l’exige. Nolwenn c’est véritablement la Berbérian du programme, le cygne noir par excellence. Pas l’ombre de Nolwenn dans les festivals d’été français si importants pour la profession. C’est au Québec, sous l’aile de Daniel Lavoie, que Nolwenn se produit lors des Francofolies de Montréal. Alors que ses fans s’ennuient déjà, Nolwenn enregistre une maquette avec Dany Bedart, jeune auteur compositeur québécois prometteur et participe au projet de Corneille pour l’association Amade. Elle écrit nous dit-elle, pour son album personnel. Elle vit sa vie d’artiste ordinaire, la période de gestation indispensable pour accoucher d’un nouvel opus ambitieux, avec le concours du mentor sensible et scrupuleux, Laurent Voulzy.
Alors qu’elle n’encombre plus les couvertures des hebdomadaires, on pense légitimement que les mauvaises langues attitrées vont à présent la laisser en paix. Bien au contraire, désormais c’est tout haut et noir sur blanc qu’ils la disent finie puisqu’on ne la voit plus nulle part. Désignée « fausse gagnante de la Star Ac 2 », elle incarne l’échec post programme en dépit de sondages qui lui restent curieusement favorables. Avant on lui reprochait d’encombrer les magazines, désormais, on fait mine de s’étonner de ne plus l’y voir. Obligée de s’expliquer sur sa retraite et de lâcher un bout de sa vie intime pour calmer provisoirement les hyènes, elle se dit heureuse, amoureuse et en plein travail. Faut-il fournir la preuve de sa normalité pour être toléré sinon respecté, au moins momentanément ? Pourtant n’est ce pas précisément leur banalité que l’on reproche tant aux anonymes « idiots du village », participants à la Star Ac ?
Mais il est écrit que Nolwenn ne peut pas sombrer dans l’oubli. Éclate l’affaire Frederick Carrick (Ted) et son passage dans une émission médicale en Floride où il fait état de son travail de recherche en musicothérapie en tant que neurologue et des effets surprenants de la voix de miss Leroy sur les lésions cérébrales. Programmée sur une chaîne privée qui touche 50 millions de foyers dans le monde, l’émission fait entendre 35 s du titre 14 février de l’album de Nolwenn, à un ou deux millions d’américains. Dans les heures qui suivent, les commandes sur Amazone s’envolent, le standard de la télévision saute et la clinique de Ted est submergée de sacs de courriers, de mails et de coups de téléphone. L’album éponyme de Nolwenn remonte de la 92000e place aux 50 premières places sur Amazone Amérique. Rapidement le titre est épuisé. Alors que Nolwenn poursuit une carrière discrète en France en participant au spectacle intime et virtuose de Jean-Félix Lalanne « autour de la guitare », la maison de disques doit presser d’urgence un million d’albums pour satisfaire la demande d’Universal Monde. La presse cherche d’abord à se gausser, à discréditer la chaîne mais est vite obligée de reconnaître que le médecin est sérieux et ses recherches qui impliquent 340 praticiens dans le monde, tout autant.
Il est temps pour ceux qui l’avaient lâchée de refaire leur Une avec Nolwenn. La participation obligée à la Star Ac leur en donne l’occasion avec celle de l’égratigner au passage, se posant en victimes pour justifier aux yeux de leurs lecteurs, leur manque de loyauté. C’est ainsi que Nolwenn une fois de plus, sauve une demi-finale garçons assez terne et qui ne manque pas de fausses notes. Mais inexplicablement, alors qu’elle s’est mise au service des élèves, sans souci de promotion pour elle-même, la presse familiale la taxe d’ingratitude vis à vis de cette émission qui l’a révélée et dont elle paye tous les jours les dommage collatéraux. Car malgré les promotions qui se succèdent, elle demeure celle qui porte les stigmates du programme honni, bien qu’elle en soit de très loin le talent le plus rare, et la gagnante la moins envahissante avec 54 passages radio pour l’année sur RTL, seule radio nationale qui daigne parfois lui faire cet honneur.
Pour conclure cette année contrastée, le programme de France 5 la crucifie, lui assignant la lourde tâche d’incarner seule, le pire dans l’évolution de la variété des 50 dernières années. Elle y illustre même le monopole exorbitant et sinistre pour la chanson française, de NRJ, alors qu’elle ne bénéficie d’aucune programmation sur cette radio qui la boude depuis le début. Faudra-t-il qu’elle devienne médiocre pour bénéficier de l’indulgence et du respect de la profession ?La carrière de Nolwenn est un véritable casse-tête pour ses fans comme pour ses promoteurs, un paradoxe incarné. Pourtant quand on égrène les évènements de l’année, on se plaît à rêver que le respect sincère de quelques étoiles incontournables de la Chanson française et son succès improbable outre-Atlantique, suffiront désormais à la protéger ici, des jalousies et des bassesses. Les fans eux brocardés dans les médias, ont commencé l’année ados pré pubères avant d’être soupçonnés de sectarisme hystérique pour finir vieillards dépressifs et nostalgiques. Et si après cette étrange année où Nolwenn a réussi tant de choses sans que les médias en rendent jamais compte, après cette année déstabilisante faite d’exploits suivis de déceptions inattendues, de surprises, de la fidélité des fans et de l’inconstance des médias, l’année qui s’ouvre, claquait enfin la porte aux injustices et aux trahisons. C’est tout ce que nous souhaitons à Nolwenn comme à la Nolwennie soudée, inébranlable dans son choix esthétique et symbolique pour cette nouvelle année porteuse de tous les espoirs.
FMM --Message edité par pierrot le 2005-02-14 06:06:14--