Tout sur la Star Academy ICI
Modérateur : Elise-Gisèle
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Re: Tout sur la Star Academy ICI
Comme nous vous l'annoncions, mercredi soir dernier, s'est jouée la dernière représentation parisienne de la comédie musicale à succès Cléopâtre qui était installée depuis le mois de janvier au Palais des Sports.
Ainsi, la sompteuse Sofia Essaïdi, qui incarne la reine d'Egypte, et le reste des comédiens, chanteurs et danseurs du spectacle ont offert à leur public de beaux instants de bonheur, avec une émotion encore plus forte que les autres soirs, car, même si ils reviendront investir le lieu début 2010, c'était la fin d'une magnifique étape.
Comme nous ne faisons jamais les choses à moitié chez Purepeople.com, nous vous offront les clichés exclusifs de cette fabuleuse soirée, à l'issue de laquelle, une fois encore, les spectateurs - qui ont été près de 250 000 à voir cette pièce mise en scène par Kamel Ouali - ont été conquis.
Tableaux enchanteurs, costumes étincelants, chansons enivrantes et scènes dansées éblouissantes, tout était réuni pour laisser au public un goût de magie...
Emus en coulisses comme sur scène, les protagonistes de la comédie musicale ont savouré cette dernière représentation avec délice, et ont à présent une semaine pour se remettre de leurs émotions, avant de partir, le 8 mai sur les routes, pour leur tournée pharaonique !
L.R
purepeople
Photos à voir sur:
http://www.purepeople.com/article/cleop ... e_a30359/1" onclick="window.open(this.href);return false;
Sofia, sa maman (blonde) et sa doublure dans Cléopâtre
Ainsi, la sompteuse Sofia Essaïdi, qui incarne la reine d'Egypte, et le reste des comédiens, chanteurs et danseurs du spectacle ont offert à leur public de beaux instants de bonheur, avec une émotion encore plus forte que les autres soirs, car, même si ils reviendront investir le lieu début 2010, c'était la fin d'une magnifique étape.
Comme nous ne faisons jamais les choses à moitié chez Purepeople.com, nous vous offront les clichés exclusifs de cette fabuleuse soirée, à l'issue de laquelle, une fois encore, les spectateurs - qui ont été près de 250 000 à voir cette pièce mise en scène par Kamel Ouali - ont été conquis.
Tableaux enchanteurs, costumes étincelants, chansons enivrantes et scènes dansées éblouissantes, tout était réuni pour laisser au public un goût de magie...
Emus en coulisses comme sur scène, les protagonistes de la comédie musicale ont savouré cette dernière représentation avec délice, et ont à présent une semaine pour se remettre de leurs émotions, avant de partir, le 8 mai sur les routes, pour leur tournée pharaonique !
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Re: Tout sur la Star Academy ICI
Interview Olivia Ruiz Interview Olivia Ruiz
Le 22/04/2009 par La rédaction
La miss, c'est Olivia Ruiz, éternelle chipie canaille qui, malgré la gloire et les honneurs, et parce que ce n'est toujours pas de son âge, refuse qu'on l'appelle "madame". Le jour où le météore, nom masculin, décidera de changer de genre, il pourra se rebaptiser Olivia Ruiz parce que la définition va très bien à la chanteuse : corps céleste traversant l'atmosphère en produisant un phénomène lumineux.
"Miss Météores", ça fait allusion à l'ultra féminité, et peut être pour la première fois à un décollage vers les étoiles, il y a cette métaphore "Olivia Ruiz s'envole vers les étoiles" ?
En fait, le choix de la pochette a pas mal conditionné le choix du titre. Mon idée était de dire, avec ce grand ciseau dans mes mains, que je fais la pluie et le beau temps dans ma propre vie. Un météore est quelque chose qui passe, mais c'est quelque chose qui peut aussi s'enfoncer dans la terre et être pleinement ancré dans la réalité. Le petit jeu de mot rigolo m'amusait, « miss météo ». Ça a été assez naturel finalement, de choisir le titre « Miss Météores », et la chanson Les météores dans l'album est très importante pour moi, c'est peut être celle dans laquelle je me mets le plus à nu. C'était aussi un clin d'oeil à ce morceau qui compte beaucoup pour moi.
C'est aussi la météo des coeurs, un état des lieux de la météorologie des coeurs et de la météorologie intime de Olivia Ruiz, cet album ?
Mes amis m'appellent la météo des montagnes, parce que je suis très impulsive, très latine tout simplement. Dans l'album précédent, il y avait « La fille du vent ». Le fait de revenir sur les éléments, moi qui suis une fille très terrienne, je décolle un peu en essayant de regarder la réalité sous un angle différent et métaphorique, pas simplement en tant que conteuse d'histoires du quotidien. Je les éloigne de leur sens le plus premier.
Ce qui ne change pas dans cet album, parce qu'il y a quand même des choses qui ne changent pas, c'est le lieu du studio, le studio parisien Accousti. C'est ta résidence secondaire, comme tu as l'habitude de le dire. Pourquoi avoir besoin de ne pas changer de studio d'enregistrement ?
Je ne sais pas, si j'avais besoin de ne pas changer de studio. J'avais surtout du plaisir à me dire que j'allais y retourner. Tout à coup, je suis dans un lieu que je connais, qui m'est familier. Cela me paraissait la façon idéale pour moi de me remettre à créer. Alain Cluzot, Mathias Malzieu, ce sont des piliers dans cette création. Ils savent aujourd'hui merveilleusement traduire mes idées et les concrétiser. C'était aussi un gain de temps énorme au niveau du travail.
Est-ce que tu n'as pas la mystique du studio étranger, avec le réalisateur de la mort ? Ça ne t'a jamais traversé l'esprit, avec le succès, après avoir vendu plus d'1 million d'albums, de te la péter un peu, d'aller chercher un studio un peu mythique, avec des enregistrements mythiques, avec un réalisateur mythique ?
C'est sûr que tout le monde en rêve, se couper de sa réalité parisienne ou française, d'aller se dépayser. Ça met dans une forme d'état d'esprit différente. Ce n'était pas le moment pour moi. C'est vrai que j'aurais peut être dû le faire là et profiter de la vague de succès de "La femme chocolat". En même temps, ça sera sans regret parce que j'ai mes petits contacts. Je peux appeler Beirout, et lui demander si je peux venir trois semaines en enregistrant mon prochain disque. Ou je peux appeler Buck 65, et lui dire « Tu ne veux pas qu'on fasse mon disque dans ton petit studio avec 3 francs 50 ? ». Si j'ai envie de me dépayser, ce n'est pas forcément utile de me dire que j'ai des moyens, que c'est maintenant ou jamais. Justement, ces moyens m'ont servi plus que jamais parce que j'ai pu inviter tous les gens avec qui je voulais bosser et en plus d'aller plus loin dans la recherche. Quand on n'est pas là, se dire qu'on a un musicien pour la journée et qu'il faut qu'il bosse sur tel morceau, tel morceau... On peut prendre le temps de se dire, « s'il faut qu'il revienne demain, il reviendra demain ». On fouille plus, on va plus en profondeur dans les chansons. Du coup, c'est vrai que je n'ai pas de regret, mais un jour peut être je vais faire la maligne et aller me chercher un réalisateur américain super connu dans un studio mythique. Peut être un jour ! Mais ce n'était pas pour maintenant.
Ce tandem Cluzot-Malzieu, c'est aussi un peu devenu un tandem mythique grâce à toi, un tandem que tu conduis ?
Tu es la chef de ces deux garçons qui transcendent un peu ton univers mais qui sont contraints de bien comprendre la mécanique qui est la tienne en termes de production. C'est vrai que c'est la force de Mathias et de Cluzot. Ils n'ont pas d'égo. Ils ne veulent pas satisfaire leurs désirs, ils ont d'autres projets pour ça, des projets personnels. Aujourd'hui, peut être que sur "La femme chocolat" on était un trio. J'ai pris la place de cheftaine du trio parce que je sais mieux m'exprimer sur ce dont j'ai envie. Je tiens mieux les rênes et eux peuvent d'autant mieux se mettre au service du cadre que je définis. Je m'explique mieux et je gagne en expérience.
Ce qui a changé, c'est l'écriture. Il y a un vertige dans l'inspiration d'Olivia Ruiz. C'est Juliette Gréco qui t'a décomplexée et qui t'a poussée à enfin écrire ton album presque de bout en bout ?
Déjà, le fait que "La femme chocolat" fonctionne m'a bien décomplexé en tant qu'auteure. Je me suis dit J'écris la moitié de mon album et c'est celui là qui marche !. L'album d'avant a eu un joli succès d'estime mais n'avait pas cartonné et je n'avais fait qu'une seule petite chanson. Déjà, ça a été un premier cap. Et effectivement, le fait que Juliette Gréco me prenne deux chansons, ça a fini de m'ouvrir. Quand tu me parles du vertige de l'écriture, il y a ce truc là. Il y a une appréhension du fait que mes textes prennent possession de moi, pour me recracher en pleine figure tout ce que j'ai au plus profond et que je n'ai pas sorti. Ce n'est pas forcément facile de s'y atteler. C'est un peu comme si on faisait son travail classique d'auteur est qu'en même temps une thérapie s'impose avec l'écriture. L'écriture fait ressortir des réalités qu'on n'a pas forcément envie d'affronter. Le passage par l'écriture ramène des choses sans qu'on le décide ou qu'on le veuille.
Dans le précédent album il y avait cette thérapie de groupe. Ce qui a changé c'est que tu es devenue une auteure au sens littéraire du terme. De la thérapie et de la réalité, on transcende et on va vers le métaphorique et le poétique. On peut partir de soi mais on a la sensation que l'introspection doit devenir universelle ? C'est ça le travail d'auteure d'Olivia Ruiz ?
Oui, de toute façon, à chaque fois que je termine une chanson je me pose cette question : « Est-ce que ça n'intéresse que toi, est-ce que tu es en train de faire quelque chose d'hyper nombriliste qui ne va intéresser personne ou est-ce que ça peut parler à d'autres que toi ? ». Sur « Elle panique », quand je termine la chanson, je me suis dit que je n'allais pas la mettre. Je me suis dit que c'était hyper égocentrique cette chanson, mes petites angoisses, mon petit combat contre mes petites angoisses... Et au bout de la troisième personne, de sexe et de génération différente, qui te dit « Mais tu parles de moi dans cette chanson », on commence à se dire que l'on s'est trompé. Si ça raconte quelque chose et que certaines personnes se sentent concernées, c'est que ce n'est pas juste une petite chanson auto thérapeutique. Ça peut être thérapeutique pour d'autres aussi qui tout à coup se sentent pleinement concernés.
Ça peut être vertigineux, satisfaisant ?
Ce weekend j'étais avec une fille de 48 ans, qui m'a dit « Enfin une chanson écrite pour notre génération », en parlant de « Elle panique ». C'est incroyable, parce que ce n'est pas du tout le cahier des charges de départ ! La petite anecdote rigolote est que j'ai fait écouter cette chanson à ma mère. Elle me dit « Oh là là mais tu parles encore de moi dans cette chanson ! ». Je lui ai dit que non, je ne parlais que de moi. Effectivement, on se dit que les angoisses de prétrentenaires, sont les mêmes que celles des trentenaires, de quarantenaires... On est tous égaux face au temps qui passe, face au devoir de combat qui doit être le nôtre pour rendre les choses belles et positives, toujours en état d'avancement. C'est la meilleure des récompenses quand quelqu'un te dit qu'il se sent hyper concerné. Dans mon cas, quand c'est un mec de 50 balais, avec un job qui n'a rien à voir avec le mien et qui n'a pas la même vie que moi, je me dis que c'est bon, que j'ai peut-être tapé juste.
On a l'impression qu'à travers l'écriture et les chansons comme Les crêpes aux champignons, il y a la jubilation de mettre en scène des histoires. C'est peut être là dessus que tu as le plus travaillé ? Sur cette façon de raconter des histoires avec un début, un milieu et une fin ?
« Les crêpes aux champignons », c'est peut être une des chansons dont je suis la plus fière. C'est quelque chose que je ne fais pas naturellement, écrire une chanson à chute, alors que j'adore ça chez les autres et en tant qu'auditrice. J'aime ça, raconter des histoires, mais je ne les fais jamais sous une forme ordonnée à la façon des auteurs que j'apprécie. Et puis je me suis rendue compte que « Le saule pleureur », sans chercher à faire une chanson à chute, en est une aussi. « Les crêpes aux champignons », je l'ai retourné dans tous les sens pour essayer de dévoiler la clé du mystère de cette femme juste à la fin du morceau. S'il y a bien une chanson dont je suis fière c'est celle là, parce que c'est un exercice pour moi, alors que le reste est craché très spontanément. Là il y a un vrai travail de puzzle.
Il y a quelque chose de très cinématographique, on a l'impression, dans cette volonté de transmettre. Restons sur Les Crêpes aux champignons, il y a presque un côté hitchcockien, de mettre un climat dans la musique et dans l'intention des mots.
C'est vrai que j'aime ça, j'aime les atmosphères, qu'il n'y ait que deux notes. Je suis tout le temps à faire la guerre à mes musiciens, en leur disant « un minimum pour un maximum d'effets ! ». J'entends qu'ils ont toujours envie, c'est normal, ils sont tous supers forts, ce sont tous des prodiges qui ont eu un enseignement très scolaire. Ils sortent du conservatoire, de l'école de jazz. Et je suis toujours à leur casser les pieds en leur disant qu'il faut avec trois notes et une tenue, il y ait déjà un climat qui se dessine. À partir de là on peut visiter le morceau en étant très parcimonieux au niveau des arrangements. Donc j'adore ça. Je suis impatiente d'attaquer les répétitions de la tournée pour ça, des choses qu'on a trouvées pour les répétitions acoustiques et sur lesquelles on se dit tout à coup « Avec deux notes de sanza, on est super angoissé.... ». C'est peut être la partie la plus ludique du travail, le moment où il n'y a qu'à jouer et à assembler des choses. On se dit « Ça ne doit pas aller du tout ensemble, je vais mettre ensemble pour voir s'il ne se passe pas un truc ».
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Le 22/04/2009 par La rédaction
La miss, c'est Olivia Ruiz, éternelle chipie canaille qui, malgré la gloire et les honneurs, et parce que ce n'est toujours pas de son âge, refuse qu'on l'appelle "madame". Le jour où le météore, nom masculin, décidera de changer de genre, il pourra se rebaptiser Olivia Ruiz parce que la définition va très bien à la chanteuse : corps céleste traversant l'atmosphère en produisant un phénomène lumineux.
"Miss Météores", ça fait allusion à l'ultra féminité, et peut être pour la première fois à un décollage vers les étoiles, il y a cette métaphore "Olivia Ruiz s'envole vers les étoiles" ?
En fait, le choix de la pochette a pas mal conditionné le choix du titre. Mon idée était de dire, avec ce grand ciseau dans mes mains, que je fais la pluie et le beau temps dans ma propre vie. Un météore est quelque chose qui passe, mais c'est quelque chose qui peut aussi s'enfoncer dans la terre et être pleinement ancré dans la réalité. Le petit jeu de mot rigolo m'amusait, « miss météo ». Ça a été assez naturel finalement, de choisir le titre « Miss Météores », et la chanson Les météores dans l'album est très importante pour moi, c'est peut être celle dans laquelle je me mets le plus à nu. C'était aussi un clin d'oeil à ce morceau qui compte beaucoup pour moi.
C'est aussi la météo des coeurs, un état des lieux de la météorologie des coeurs et de la météorologie intime de Olivia Ruiz, cet album ?
Mes amis m'appellent la météo des montagnes, parce que je suis très impulsive, très latine tout simplement. Dans l'album précédent, il y avait « La fille du vent ». Le fait de revenir sur les éléments, moi qui suis une fille très terrienne, je décolle un peu en essayant de regarder la réalité sous un angle différent et métaphorique, pas simplement en tant que conteuse d'histoires du quotidien. Je les éloigne de leur sens le plus premier.
Ce qui ne change pas dans cet album, parce qu'il y a quand même des choses qui ne changent pas, c'est le lieu du studio, le studio parisien Accousti. C'est ta résidence secondaire, comme tu as l'habitude de le dire. Pourquoi avoir besoin de ne pas changer de studio d'enregistrement ?
Je ne sais pas, si j'avais besoin de ne pas changer de studio. J'avais surtout du plaisir à me dire que j'allais y retourner. Tout à coup, je suis dans un lieu que je connais, qui m'est familier. Cela me paraissait la façon idéale pour moi de me remettre à créer. Alain Cluzot, Mathias Malzieu, ce sont des piliers dans cette création. Ils savent aujourd'hui merveilleusement traduire mes idées et les concrétiser. C'était aussi un gain de temps énorme au niveau du travail.
Est-ce que tu n'as pas la mystique du studio étranger, avec le réalisateur de la mort ? Ça ne t'a jamais traversé l'esprit, avec le succès, après avoir vendu plus d'1 million d'albums, de te la péter un peu, d'aller chercher un studio un peu mythique, avec des enregistrements mythiques, avec un réalisateur mythique ?
C'est sûr que tout le monde en rêve, se couper de sa réalité parisienne ou française, d'aller se dépayser. Ça met dans une forme d'état d'esprit différente. Ce n'était pas le moment pour moi. C'est vrai que j'aurais peut être dû le faire là et profiter de la vague de succès de "La femme chocolat". En même temps, ça sera sans regret parce que j'ai mes petits contacts. Je peux appeler Beirout, et lui demander si je peux venir trois semaines en enregistrant mon prochain disque. Ou je peux appeler Buck 65, et lui dire « Tu ne veux pas qu'on fasse mon disque dans ton petit studio avec 3 francs 50 ? ». Si j'ai envie de me dépayser, ce n'est pas forcément utile de me dire que j'ai des moyens, que c'est maintenant ou jamais. Justement, ces moyens m'ont servi plus que jamais parce que j'ai pu inviter tous les gens avec qui je voulais bosser et en plus d'aller plus loin dans la recherche. Quand on n'est pas là, se dire qu'on a un musicien pour la journée et qu'il faut qu'il bosse sur tel morceau, tel morceau... On peut prendre le temps de se dire, « s'il faut qu'il revienne demain, il reviendra demain ». On fouille plus, on va plus en profondeur dans les chansons. Du coup, c'est vrai que je n'ai pas de regret, mais un jour peut être je vais faire la maligne et aller me chercher un réalisateur américain super connu dans un studio mythique. Peut être un jour ! Mais ce n'était pas pour maintenant.
Ce tandem Cluzot-Malzieu, c'est aussi un peu devenu un tandem mythique grâce à toi, un tandem que tu conduis ?
Tu es la chef de ces deux garçons qui transcendent un peu ton univers mais qui sont contraints de bien comprendre la mécanique qui est la tienne en termes de production. C'est vrai que c'est la force de Mathias et de Cluzot. Ils n'ont pas d'égo. Ils ne veulent pas satisfaire leurs désirs, ils ont d'autres projets pour ça, des projets personnels. Aujourd'hui, peut être que sur "La femme chocolat" on était un trio. J'ai pris la place de cheftaine du trio parce que je sais mieux m'exprimer sur ce dont j'ai envie. Je tiens mieux les rênes et eux peuvent d'autant mieux se mettre au service du cadre que je définis. Je m'explique mieux et je gagne en expérience.
Ce qui a changé, c'est l'écriture. Il y a un vertige dans l'inspiration d'Olivia Ruiz. C'est Juliette Gréco qui t'a décomplexée et qui t'a poussée à enfin écrire ton album presque de bout en bout ?
Déjà, le fait que "La femme chocolat" fonctionne m'a bien décomplexé en tant qu'auteure. Je me suis dit J'écris la moitié de mon album et c'est celui là qui marche !. L'album d'avant a eu un joli succès d'estime mais n'avait pas cartonné et je n'avais fait qu'une seule petite chanson. Déjà, ça a été un premier cap. Et effectivement, le fait que Juliette Gréco me prenne deux chansons, ça a fini de m'ouvrir. Quand tu me parles du vertige de l'écriture, il y a ce truc là. Il y a une appréhension du fait que mes textes prennent possession de moi, pour me recracher en pleine figure tout ce que j'ai au plus profond et que je n'ai pas sorti. Ce n'est pas forcément facile de s'y atteler. C'est un peu comme si on faisait son travail classique d'auteur est qu'en même temps une thérapie s'impose avec l'écriture. L'écriture fait ressortir des réalités qu'on n'a pas forcément envie d'affronter. Le passage par l'écriture ramène des choses sans qu'on le décide ou qu'on le veuille.
Dans le précédent album il y avait cette thérapie de groupe. Ce qui a changé c'est que tu es devenue une auteure au sens littéraire du terme. De la thérapie et de la réalité, on transcende et on va vers le métaphorique et le poétique. On peut partir de soi mais on a la sensation que l'introspection doit devenir universelle ? C'est ça le travail d'auteure d'Olivia Ruiz ?
Oui, de toute façon, à chaque fois que je termine une chanson je me pose cette question : « Est-ce que ça n'intéresse que toi, est-ce que tu es en train de faire quelque chose d'hyper nombriliste qui ne va intéresser personne ou est-ce que ça peut parler à d'autres que toi ? ». Sur « Elle panique », quand je termine la chanson, je me suis dit que je n'allais pas la mettre. Je me suis dit que c'était hyper égocentrique cette chanson, mes petites angoisses, mon petit combat contre mes petites angoisses... Et au bout de la troisième personne, de sexe et de génération différente, qui te dit « Mais tu parles de moi dans cette chanson », on commence à se dire que l'on s'est trompé. Si ça raconte quelque chose et que certaines personnes se sentent concernées, c'est que ce n'est pas juste une petite chanson auto thérapeutique. Ça peut être thérapeutique pour d'autres aussi qui tout à coup se sentent pleinement concernés.
Ça peut être vertigineux, satisfaisant ?
Ce weekend j'étais avec une fille de 48 ans, qui m'a dit « Enfin une chanson écrite pour notre génération », en parlant de « Elle panique ». C'est incroyable, parce que ce n'est pas du tout le cahier des charges de départ ! La petite anecdote rigolote est que j'ai fait écouter cette chanson à ma mère. Elle me dit « Oh là là mais tu parles encore de moi dans cette chanson ! ». Je lui ai dit que non, je ne parlais que de moi. Effectivement, on se dit que les angoisses de prétrentenaires, sont les mêmes que celles des trentenaires, de quarantenaires... On est tous égaux face au temps qui passe, face au devoir de combat qui doit être le nôtre pour rendre les choses belles et positives, toujours en état d'avancement. C'est la meilleure des récompenses quand quelqu'un te dit qu'il se sent hyper concerné. Dans mon cas, quand c'est un mec de 50 balais, avec un job qui n'a rien à voir avec le mien et qui n'a pas la même vie que moi, je me dis que c'est bon, que j'ai peut-être tapé juste.
On a l'impression qu'à travers l'écriture et les chansons comme Les crêpes aux champignons, il y a la jubilation de mettre en scène des histoires. C'est peut être là dessus que tu as le plus travaillé ? Sur cette façon de raconter des histoires avec un début, un milieu et une fin ?
« Les crêpes aux champignons », c'est peut être une des chansons dont je suis la plus fière. C'est quelque chose que je ne fais pas naturellement, écrire une chanson à chute, alors que j'adore ça chez les autres et en tant qu'auditrice. J'aime ça, raconter des histoires, mais je ne les fais jamais sous une forme ordonnée à la façon des auteurs que j'apprécie. Et puis je me suis rendue compte que « Le saule pleureur », sans chercher à faire une chanson à chute, en est une aussi. « Les crêpes aux champignons », je l'ai retourné dans tous les sens pour essayer de dévoiler la clé du mystère de cette femme juste à la fin du morceau. S'il y a bien une chanson dont je suis fière c'est celle là, parce que c'est un exercice pour moi, alors que le reste est craché très spontanément. Là il y a un vrai travail de puzzle.
Il y a quelque chose de très cinématographique, on a l'impression, dans cette volonté de transmettre. Restons sur Les Crêpes aux champignons, il y a presque un côté hitchcockien, de mettre un climat dans la musique et dans l'intention des mots.
C'est vrai que j'aime ça, j'aime les atmosphères, qu'il n'y ait que deux notes. Je suis tout le temps à faire la guerre à mes musiciens, en leur disant « un minimum pour un maximum d'effets ! ». J'entends qu'ils ont toujours envie, c'est normal, ils sont tous supers forts, ce sont tous des prodiges qui ont eu un enseignement très scolaire. Ils sortent du conservatoire, de l'école de jazz. Et je suis toujours à leur casser les pieds en leur disant qu'il faut avec trois notes et une tenue, il y ait déjà un climat qui se dessine. À partir de là on peut visiter le morceau en étant très parcimonieux au niveau des arrangements. Donc j'adore ça. Je suis impatiente d'attaquer les répétitions de la tournée pour ça, des choses qu'on a trouvées pour les répétitions acoustiques et sur lesquelles on se dit tout à coup « Avec deux notes de sanza, on est super angoissé.... ». C'est peut être la partie la plus ludique du travail, le moment où il n'y a qu'à jouer et à assembler des choses. On se dit « Ça ne doit pas aller du tout ensemble, je vais mettre ensemble pour voir s'il ne se passe pas un truc ».
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Re: Tout sur la Star Academy ICI
Interview Olivia Ruiz Interview Olivia Ruiz
Le 04/05/2009 par La rédaction:
Découvrez la seconde partie de l'interview d'Olivia Ruiz, qui en ce moment nous revient sur le devant de la scène avec l'excellent "Miss Météores", son tout nouvel album.
Il y a quelque chose de très cinématographique dans tes chansons. Par exemple sur Les Crêpes aux champignons, il y a presque un côté "hitchcockien", de mettre un climat dans la musique et dans l'intention des mots.
C'est vrai que j'aime ça, j'aime les atmosphères, qu'il n'y ait que deux notes. Je suis tout le temps à faire la guerre à mes musiciens, en leur disant « un minimum pour un maximum d'effets ! ». J'entends qu'ils ont toujours envie, c'est normal, ils sont tous supers forts, ce sont tous des prodiges qui ont eu un enseignement très scolaire. Ils sortent du conservatoire, de l'école de jazz. Et je suis toujours à leur casser les pieds en leur disant qu'il faut avec trois notes et une tenue, il y ait déjà un climat qui se dessine. À partir de là on peut visiter le morceau en étant très parcimonieux au niveau des arrangements. Donc j'adore ça. Je suis impatiente d'attaquer les répétitions de la tournée pour ça, des choses qu'on a trouvées pour les répétitions acoustiques et sur lesquelles on se dit tout à coup "Avec deux notes de sanza, on est super angoissé....". C'est peut être la partie la plus ludique du travail, le moment où il n'y a qu'à jouer et à assembler des choses. On se dit « Ça ne doit pas aller du tout ensemble, je vais mettre ensemble pour voir s'il ne se passe pas un truc ».
C'est facile d'écrire des histoires d'amour quand on s'est fait connaitre en disant "Je n'aime pas l'amour" ?
Belle à en crever ou Les météores sont des sublimes chansons d'amour. Oui, j'avais un petit problème avec les chansons d'amour. C'est pour ça que j'ai choisis la chanson de Juliette Je n'aime pas l'amour. Ça peut être tellement borderline et dangereux de chanter l'amour... On risque tellement de tomber dans quelque chose de mièvre, de mielleux et de super chiant, que je ne voulais jamais aborder ce type de thématique. Et puis finalement, quand on prend juste une partie de quelque chose, en l'occurrence la jalousie et sa souffrance pour Les météores ou une passion démesurée pour Les crêpes aux champignons, on se dit qu'on peut y aller, qu'on ne risque pas de tomber là dedans. Et il y a aussi cette espèce de mélange. Je me dis que si dans une chanson je donne de la voix alors que c'est une chanson d'amour, je vais avoir l'air d'une nana à qui je n'ai pas envie de ressembler du tout ! Je me suis aussi décomplexée au niveau vocal. Je me suis dit qu'après tout, ce n'est pas parce qu'on donne de la voix qu'on n'est qu'une chanteuse à voix et qu'on ne chante pas des textes avec une vraie profondeur.
C'est facile d'aller loin dans les chansons d'amour ? Dans Belle à en crever, le texte va très loin ! Est-ce qu'on se pose des limites parfois, ou on se pose la question des limites dans la chanson d'amour ?
Comme je suis très pudique, je n'ai pas besoin de me cadrer au niveau des limites de ce que je vais dire, ça se fait assez naturellement, il y a une espèce de barrière invisible au moment où j'écris qui fait que je ne rentre jamais dans des choses trop personnelles, ou je ne vais pas trop puiser dans le présent. Je vais plutôt fouiller dans mais anciennes histoires, ou des histoires que vivent des gens de mon entourage, que je vais mettre comme ingrédient supplémentaire à quelque chose qui m'a parlé. Là dessus, je ne m'inquiète jamais trop parce que je sais que naturellement je suis pudique, je ne vais jamais aller très loin, ou raconter précisément quelque chose qui me démasquera.
Pudique mais en revanche, tu assumes peut être davantage certaines de tes convictions ou de tes tragédies intimes. Je pense à la chanson Quédate. On a la sensation d'album en album qu'on suit le cheminement d'Olivia Ruiz et ce grand travail de réconciliation avec ses racines ?
Maintenant, quand je vois tous mes disques je me dis que Je n'aime pas l'amour, mais il y a quand même la chanson cachée en duo avec mon père. "La femme chocolat", c'était encore la chanson cachée avec mon père mais avec plus de souffrance et la peur d'être dépossédée de cette chose qui nous permet de continuer notre quête, et de nous rapprocher uniquement de nous même, qui est quelque chose de personnel. Sur le live, il y a ces chansons en famille avec mon cousin Steph à la contrebasse, qui m'accompagne au quotidien sur la route avec Guy, le guitariste de mon père, et mon père. L'échéance approche, nos anciens sont de plus en plus anciens et on est obligé d'évoluer dans nos points de vue. Aujourd'hui je me sens plus dans une urgence, il faut que je sache. Ils ne vont pas vivre jusqu'à 120 ans et moi j'ai besoin de clés. C'est ça que raconte la chanson Quédate, reste avec moi grandmère parce que je t'aime et que j'ai besoin de toi du point de vue affectif pur. Et en même temps tu sais que tu as certainement plein de choses à me dire avant de partir, qui va permettre qu'on ne se passe pas des boulets de génération en génération. Il faut couper la partie de la chaine qui est peut être la moins saine. Il y a ce mélange, cette évolution constante du rapport aux racines
Tu parles même de psycho généalogie. Tu commences même à en parler un peu publiquement. Là aussi, tu sors de choses un peu inattendues ?
Je trouve ça tellement passionnant la psycho généalogie. Ce n'est pas que pour moi. Je me rends compte dans mon entourage qu'il y a des gens très hermétiques à tout ce qui est psychologie, qui sont intimement persuadés que la thérapie ne pourra pas avoir raison de leur mal-être. Ils ne se sentent pas du tout convaincus par ça. Moi j'ai un frère qui est psychologue interculturel, j'ai profondément confiance en ce genre de méthode pour se sentir mieux. Et je trouve que dans la psycho généalogie, il y a vraiment des clés. Dans cette thérapie spécifique qu'on ne connait pas ou mal, il y a des choses super intéressantes. J'en parle parce que je pense que je ne suis pas la seule à me sentir concernée. En plus, le livre que je cite très souvent « Aîe mes aïeux », est vraiment foutu d'une telle façon que tout le monde peut comprendre et arriver à remettre les pièces du puzzle de sa propre vie juste avec les exemples donnés de façon très simplifiée qui rend les choses très évidentes.
On va bientôt se quitter et se retrouver très vite sur scène, parce que tu enchaines très vite par la scène. Le Chocolat show est définitivement derrière toi. Qu'est-ce que ça va être ? "Le météore show" ?
Je n'ai pas donné de nom à cette tournée mais je suis en train de préparer un très joli décor, j'espère que ça plaira aux gens. J'ai hâte. Je suis morte de trouille, comme je suis une grande sportive, je flippe un peu au niveau de ma condition physique... J'ai du mal à me remettre en marche, il faudrait que je commence un coaching, à un mois de ma tournée, que je me prenne en main. Je n'ai jamais arrêté aussi longtemps. Même si j'ai fait quelques petits concerts en Espagne, ça fait deux ans que je n'ai pas fait de show de deux heures. Je suis confrontée à un truc, où pour la première fois j'ai perdu une sorte de forme physique. Je suis morte de trouille, ça m'empêche de dormir. Mais ça ne me donne pas plus envie d'aller faire du sport, c'est infernal... En même temps, je suis impatiente d'y être, c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas... Je serais peut être un peu essoufflée sur les premiers concerts mais tant pis ! Je suis coincée entre la trouille monstrueuse et l'impatience. Tout à tour c'est l'un ou l'autre qui prend le dessus. Je pense que dès que tout aura recommencé, ça va être du plaisir pur encore une fois.
Tu vas retrouver des gens qui ont acheté leur place avant même d'avoir écouté l'album, ce qui montre qu'il y a un public, une sorte de tribu Olivia Ruiz. Barbara avait écrite une chanson suite à cela, Ma plus belle histoire d'amour c'est vous. Qu'est-ce que tu vas leur dire, à tous ces gens qui te regardent aujourd'hui, qui ont déjà pris leur place en te faisant confiance sur ce nouvel album et qui vont venir te revoir sur scène ?
C'est ça qui fout la pression, ce sont les 2000 personnes qui ont acheté leur place pour l'Olympia avant même d'avoir écouté l'album. Soit elles sont un peu dingues soit elles m'aiment vraiment beaucoup. Comme je pense qu'il n'y a pas 2000 dingues, il y en a qui m'aiment beaucoup ! C'est ceux là que je ne veux pas décevoir, les fidèles qui comptent sur moi pour avoir deux heures de voyage ce vendredi soir là, et rentrer un peu plus léger chez eux. Je veux vraiment leur offrir ça. C'est bien le problème. C'est aussi super motivant !
http://www.zikeo.com/francaise/492-inte ... ivia-ruiz/" onclick="window.open(this.href);return false;
Interview video: Interview video:http://www.zikeo.com/francaise/494-olivia-ruiz-video/
Le 04/05/2009 par La rédaction:
Découvrez la seconde partie de l'interview d'Olivia Ruiz, qui en ce moment nous revient sur le devant de la scène avec l'excellent "Miss Météores", son tout nouvel album.
Il y a quelque chose de très cinématographique dans tes chansons. Par exemple sur Les Crêpes aux champignons, il y a presque un côté "hitchcockien", de mettre un climat dans la musique et dans l'intention des mots.
C'est vrai que j'aime ça, j'aime les atmosphères, qu'il n'y ait que deux notes. Je suis tout le temps à faire la guerre à mes musiciens, en leur disant « un minimum pour un maximum d'effets ! ». J'entends qu'ils ont toujours envie, c'est normal, ils sont tous supers forts, ce sont tous des prodiges qui ont eu un enseignement très scolaire. Ils sortent du conservatoire, de l'école de jazz. Et je suis toujours à leur casser les pieds en leur disant qu'il faut avec trois notes et une tenue, il y ait déjà un climat qui se dessine. À partir de là on peut visiter le morceau en étant très parcimonieux au niveau des arrangements. Donc j'adore ça. Je suis impatiente d'attaquer les répétitions de la tournée pour ça, des choses qu'on a trouvées pour les répétitions acoustiques et sur lesquelles on se dit tout à coup "Avec deux notes de sanza, on est super angoissé....". C'est peut être la partie la plus ludique du travail, le moment où il n'y a qu'à jouer et à assembler des choses. On se dit « Ça ne doit pas aller du tout ensemble, je vais mettre ensemble pour voir s'il ne se passe pas un truc ».
C'est facile d'écrire des histoires d'amour quand on s'est fait connaitre en disant "Je n'aime pas l'amour" ?
Belle à en crever ou Les météores sont des sublimes chansons d'amour. Oui, j'avais un petit problème avec les chansons d'amour. C'est pour ça que j'ai choisis la chanson de Juliette Je n'aime pas l'amour. Ça peut être tellement borderline et dangereux de chanter l'amour... On risque tellement de tomber dans quelque chose de mièvre, de mielleux et de super chiant, que je ne voulais jamais aborder ce type de thématique. Et puis finalement, quand on prend juste une partie de quelque chose, en l'occurrence la jalousie et sa souffrance pour Les météores ou une passion démesurée pour Les crêpes aux champignons, on se dit qu'on peut y aller, qu'on ne risque pas de tomber là dedans. Et il y a aussi cette espèce de mélange. Je me dis que si dans une chanson je donne de la voix alors que c'est une chanson d'amour, je vais avoir l'air d'une nana à qui je n'ai pas envie de ressembler du tout ! Je me suis aussi décomplexée au niveau vocal. Je me suis dit qu'après tout, ce n'est pas parce qu'on donne de la voix qu'on n'est qu'une chanteuse à voix et qu'on ne chante pas des textes avec une vraie profondeur.
C'est facile d'aller loin dans les chansons d'amour ? Dans Belle à en crever, le texte va très loin ! Est-ce qu'on se pose des limites parfois, ou on se pose la question des limites dans la chanson d'amour ?
Comme je suis très pudique, je n'ai pas besoin de me cadrer au niveau des limites de ce que je vais dire, ça se fait assez naturellement, il y a une espèce de barrière invisible au moment où j'écris qui fait que je ne rentre jamais dans des choses trop personnelles, ou je ne vais pas trop puiser dans le présent. Je vais plutôt fouiller dans mais anciennes histoires, ou des histoires que vivent des gens de mon entourage, que je vais mettre comme ingrédient supplémentaire à quelque chose qui m'a parlé. Là dessus, je ne m'inquiète jamais trop parce que je sais que naturellement je suis pudique, je ne vais jamais aller très loin, ou raconter précisément quelque chose qui me démasquera.
Pudique mais en revanche, tu assumes peut être davantage certaines de tes convictions ou de tes tragédies intimes. Je pense à la chanson Quédate. On a la sensation d'album en album qu'on suit le cheminement d'Olivia Ruiz et ce grand travail de réconciliation avec ses racines ?
Maintenant, quand je vois tous mes disques je me dis que Je n'aime pas l'amour, mais il y a quand même la chanson cachée en duo avec mon père. "La femme chocolat", c'était encore la chanson cachée avec mon père mais avec plus de souffrance et la peur d'être dépossédée de cette chose qui nous permet de continuer notre quête, et de nous rapprocher uniquement de nous même, qui est quelque chose de personnel. Sur le live, il y a ces chansons en famille avec mon cousin Steph à la contrebasse, qui m'accompagne au quotidien sur la route avec Guy, le guitariste de mon père, et mon père. L'échéance approche, nos anciens sont de plus en plus anciens et on est obligé d'évoluer dans nos points de vue. Aujourd'hui je me sens plus dans une urgence, il faut que je sache. Ils ne vont pas vivre jusqu'à 120 ans et moi j'ai besoin de clés. C'est ça que raconte la chanson Quédate, reste avec moi grandmère parce que je t'aime et que j'ai besoin de toi du point de vue affectif pur. Et en même temps tu sais que tu as certainement plein de choses à me dire avant de partir, qui va permettre qu'on ne se passe pas des boulets de génération en génération. Il faut couper la partie de la chaine qui est peut être la moins saine. Il y a ce mélange, cette évolution constante du rapport aux racines
Tu parles même de psycho généalogie. Tu commences même à en parler un peu publiquement. Là aussi, tu sors de choses un peu inattendues ?
Je trouve ça tellement passionnant la psycho généalogie. Ce n'est pas que pour moi. Je me rends compte dans mon entourage qu'il y a des gens très hermétiques à tout ce qui est psychologie, qui sont intimement persuadés que la thérapie ne pourra pas avoir raison de leur mal-être. Ils ne se sentent pas du tout convaincus par ça. Moi j'ai un frère qui est psychologue interculturel, j'ai profondément confiance en ce genre de méthode pour se sentir mieux. Et je trouve que dans la psycho généalogie, il y a vraiment des clés. Dans cette thérapie spécifique qu'on ne connait pas ou mal, il y a des choses super intéressantes. J'en parle parce que je pense que je ne suis pas la seule à me sentir concernée. En plus, le livre que je cite très souvent « Aîe mes aïeux », est vraiment foutu d'une telle façon que tout le monde peut comprendre et arriver à remettre les pièces du puzzle de sa propre vie juste avec les exemples donnés de façon très simplifiée qui rend les choses très évidentes.
On va bientôt se quitter et se retrouver très vite sur scène, parce que tu enchaines très vite par la scène. Le Chocolat show est définitivement derrière toi. Qu'est-ce que ça va être ? "Le météore show" ?
Je n'ai pas donné de nom à cette tournée mais je suis en train de préparer un très joli décor, j'espère que ça plaira aux gens. J'ai hâte. Je suis morte de trouille, comme je suis une grande sportive, je flippe un peu au niveau de ma condition physique... J'ai du mal à me remettre en marche, il faudrait que je commence un coaching, à un mois de ma tournée, que je me prenne en main. Je n'ai jamais arrêté aussi longtemps. Même si j'ai fait quelques petits concerts en Espagne, ça fait deux ans que je n'ai pas fait de show de deux heures. Je suis confrontée à un truc, où pour la première fois j'ai perdu une sorte de forme physique. Je suis morte de trouille, ça m'empêche de dormir. Mais ça ne me donne pas plus envie d'aller faire du sport, c'est infernal... En même temps, je suis impatiente d'y être, c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas... Je serais peut être un peu essoufflée sur les premiers concerts mais tant pis ! Je suis coincée entre la trouille monstrueuse et l'impatience. Tout à tour c'est l'un ou l'autre qui prend le dessus. Je pense que dès que tout aura recommencé, ça va être du plaisir pur encore une fois.
Tu vas retrouver des gens qui ont acheté leur place avant même d'avoir écouté l'album, ce qui montre qu'il y a un public, une sorte de tribu Olivia Ruiz. Barbara avait écrite une chanson suite à cela, Ma plus belle histoire d'amour c'est vous. Qu'est-ce que tu vas leur dire, à tous ces gens qui te regardent aujourd'hui, qui ont déjà pris leur place en te faisant confiance sur ce nouvel album et qui vont venir te revoir sur scène ?
C'est ça qui fout la pression, ce sont les 2000 personnes qui ont acheté leur place pour l'Olympia avant même d'avoir écouté l'album. Soit elles sont un peu dingues soit elles m'aiment vraiment beaucoup. Comme je pense qu'il n'y a pas 2000 dingues, il y en a qui m'aiment beaucoup ! C'est ceux là que je ne veux pas décevoir, les fidèles qui comptent sur moi pour avoir deux heures de voyage ce vendredi soir là, et rentrer un peu plus léger chez eux. Je veux vraiment leur offrir ça. C'est bien le problème. C'est aussi super motivant !
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Interview video: Interview video:http://www.zikeo.com/francaise/494-olivia-ruiz-video/
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Re: Tout sur la Star Academy ICI
Merci, c est grandement apprécié
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Re: Tout sur la Star Academy ICI
Joanna de la Star Academy bientôt sur scène
L'ancienne élève de la Star Academy, Joanna, s'apprête à faire son retour sur scène, à la fin du moi de mai.
05 mai 2009 - 17h40 par Aurore DUBOIS-SEAC'H
Les élèves de la Star Academy 8 font en sorte de ne pas tomber dans l'oubli. Ainsi, alors que Gautier Reyz s'apprête à monter sur scène, une autre élève de la dernière promotion devrait faire parler d'elle. Il s'agit de la belle Joanna, éliminée aux portes de la finale. Ainsi, celle qui file toujours le parfait amour avec le jeune Quentin, lui aussi ancien élève de la Star Academy, sera sur scène à la fin du mois de mai, pour sa première performance solo depuis la fin de l'aventure.
Accompagnée de ses musiciens, Joanna, de son nom complet Joanna Lagrave, s'apprête ainsi à nous faire découvrir les premiers morceaux de son album à paraître. Au programme, un mélange de métal et de R'n'B que Joanna nous servira de sa voix puissante. En effet, dès le début de l'aventure Star Academy, Joanna s'est démarquée des autres élèves par la puissance de sa voix, qui a également séduit le public, même si au final celui-ci lui a préféré Mikels.
Pour les fans de la jolie chanteuse au caractère de feu, Joanna sera sur la scène du Réservoir, dans le 11ème arrondissement de Paris, le 26 mai prochain.
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L'ancienne élève de la Star Academy, Joanna, s'apprête à faire son retour sur scène, à la fin du moi de mai.
05 mai 2009 - 17h40 par Aurore DUBOIS-SEAC'H
Les élèves de la Star Academy 8 font en sorte de ne pas tomber dans l'oubli. Ainsi, alors que Gautier Reyz s'apprête à monter sur scène, une autre élève de la dernière promotion devrait faire parler d'elle. Il s'agit de la belle Joanna, éliminée aux portes de la finale. Ainsi, celle qui file toujours le parfait amour avec le jeune Quentin, lui aussi ancien élève de la Star Academy, sera sur scène à la fin du mois de mai, pour sa première performance solo depuis la fin de l'aventure.
Accompagnée de ses musiciens, Joanna, de son nom complet Joanna Lagrave, s'apprête ainsi à nous faire découvrir les premiers morceaux de son album à paraître. Au programme, un mélange de métal et de R'n'B que Joanna nous servira de sa voix puissante. En effet, dès le début de l'aventure Star Academy, Joanna s'est démarquée des autres élèves par la puissance de sa voix, qui a également séduit le public, même si au final celui-ci lui a préféré Mikels.
Pour les fans de la jolie chanteuse au caractère de feu, Joanna sera sur la scène du Réservoir, dans le 11ème arrondissement de Paris, le 26 mai prochain.
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Re: Tout sur la Star Academy ICI
Gautier Reyz de la Star Academy bientôt sur scène
Gautier Reyz, l'ancien candidat de la Star Academy, travaille en ce moment sur son premier album, et devrait en proposer quelques extraits sur une scène parisienne.
30 avril 2009 - 12h13 par Aurore DUBOIS-SEAC'H
Gautier, l'élève de la Star Academy 8, qui a suscité pas mal de controverses, vous vous souvenez ? Bien sûr, comment oublier sa dégaine et son sourire en coin. Celui pour lequel la prof de chant Anne Ducros a marqué une nette préférence, s'apprête à faire découvrir à son public ses nouveaux morceaux sur une scène parisienne. Ainsi, il se produira sur la scène du Sunset Sunside à Paris, le temps de trois dates exceptionnelles. Les fans de Gautier peuvent ainsi d'ores et déjà prévoir leurs soirées des Jeudi 7, Vendredi 8 et Samedi 9 mai prochain.
Celui qu'il faut désormais appeler Gautier Reyz va ainsi faire découvrir les premiers morceaux de l'album sur lequel il travaille depuis sa sortie de la Star Academy. On attend notamment son interprétation du titre Rocking Class Heroe.
Beaucoup de pression donc pour le jeune homme qui aura la lourde tâche de convaincre son public la semaine prochaine. Il faut dire que Gautier plus que les autres élèves est attendu au tournant.
Mais comme il le dit lui-même sur son blog : "On ne m'empêchera jamais de faire de la musique, je serai toujours sur les routes, à composer et écrire".
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Gautier Reyz, l'ancien candidat de la Star Academy, travaille en ce moment sur son premier album, et devrait en proposer quelques extraits sur une scène parisienne.
30 avril 2009 - 12h13 par Aurore DUBOIS-SEAC'H
Gautier, l'élève de la Star Academy 8, qui a suscité pas mal de controverses, vous vous souvenez ? Bien sûr, comment oublier sa dégaine et son sourire en coin. Celui pour lequel la prof de chant Anne Ducros a marqué une nette préférence, s'apprête à faire découvrir à son public ses nouveaux morceaux sur une scène parisienne. Ainsi, il se produira sur la scène du Sunset Sunside à Paris, le temps de trois dates exceptionnelles. Les fans de Gautier peuvent ainsi d'ores et déjà prévoir leurs soirées des Jeudi 7, Vendredi 8 et Samedi 9 mai prochain.
Celui qu'il faut désormais appeler Gautier Reyz va ainsi faire découvrir les premiers morceaux de l'album sur lequel il travaille depuis sa sortie de la Star Academy. On attend notamment son interprétation du titre Rocking Class Heroe.
Beaucoup de pression donc pour le jeune homme qui aura la lourde tâche de convaincre son public la semaine prochaine. Il faut dire que Gautier plus que les autres élèves est attendu au tournant.
Mais comme il le dit lui-même sur son blog : "On ne m'empêchera jamais de faire de la musique, je serai toujours sur les routes, à composer et écrire".
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Re: Tout sur la Star Academy ICI
Star Academy : Aurélie Konaté fait son retour en chanson à la télévision
Selon le magazine VSD, Aurélie Konaté, ex-candidate de la Star Academy 2, devrait faire son retour à la télévision. Elle serait sur le point de rejoindre la chanteuse Priscilla dans la série Chante, diffusée sur France 2.
24 avril 2009 - 09h19 par Amélie ERMENAULT
Aurélie Konaté fait partie de ces anciens candidats de la Star Academy qu'on n'a pas pu tout à fait oublier. Tout au long de la deuxième édition de la Star Academy, elle avait prouvé ses talents d'artiste complète en chantant et en dansant comme une pro. Un talent qui avait évidemment retenu l'attention des professionnels et lui avait permis de sortir un album et d'obtenir l'un des rôles principaux de la comédie musicale Belles, belles, belles.
On avait ensuite vu Aurélie Konaté en présentatrice d'émission sur Fun TV, ainsi que dans la peau de Joséphine Baker dans une comédie musicale mise en scène par Jacques Plessis. Donc entre musique, danse, théâtre et télévision, Aurélie Konaté avait déjà un peu tout fait. Et ces expériences pourraient bien lui servir très bientôt puisque la jeune femme âgée aujourd'hui de 33 ans devrait faire son retour à la télévision.
Le magazine VSD a en effet annoncé que l'ex-star académicienne serait sur le point de rejoindre la série pour ados Chante !, diffusée sur France 2 et dont la jeune chanteuse Priscilla tient le rôle principal.
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Selon le magazine VSD, Aurélie Konaté, ex-candidate de la Star Academy 2, devrait faire son retour à la télévision. Elle serait sur le point de rejoindre la chanteuse Priscilla dans la série Chante, diffusée sur France 2.
24 avril 2009 - 09h19 par Amélie ERMENAULT
Aurélie Konaté fait partie de ces anciens candidats de la Star Academy qu'on n'a pas pu tout à fait oublier. Tout au long de la deuxième édition de la Star Academy, elle avait prouvé ses talents d'artiste complète en chantant et en dansant comme une pro. Un talent qui avait évidemment retenu l'attention des professionnels et lui avait permis de sortir un album et d'obtenir l'un des rôles principaux de la comédie musicale Belles, belles, belles.
On avait ensuite vu Aurélie Konaté en présentatrice d'émission sur Fun TV, ainsi que dans la peau de Joséphine Baker dans une comédie musicale mise en scène par Jacques Plessis. Donc entre musique, danse, théâtre et télévision, Aurélie Konaté avait déjà un peu tout fait. Et ces expériences pourraient bien lui servir très bientôt puisque la jeune femme âgée aujourd'hui de 33 ans devrait faire son retour à la télévision.
Le magazine VSD a en effet annoncé que l'ex-star académicienne serait sur le point de rejoindre la série pour ados Chante !, diffusée sur France 2 et dont la jeune chanteuse Priscilla tient le rôle principal.
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Dernière modification par Slenderframe le jeu. mai 07, 2009 6:53 am, modifié 1 fois.
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Re: Tout sur la Star Academy ICI
KAMEL OUALI
“Pour danser, il faut être maso”
Il a quitté la Star Academy après huit ans de complicité avec l’équipe en tant que professeur de danse attitré ! Et voici que d’autres challenges attendent l’Algérien Kamel Ouali. Entre autres, la préparation du PANAF, l’un des plus grands festivals culturels africains. Un défi pour chorégraphe, concepteur de grandes comédies musicales et de clips vidéo.
06/05/2009 (16h00)
• C’est une surprise de vous voir à Abidjan et en catimini en plus !
- C’est tout moi ça ! En fait, je suis là dans le cadre du boulot. Je suis ici sous le couvert du ministère algérien de la Culture dans le cadre de la préparation du festival culturel panafricain, le PANAF. Il n’y a pas eu de festivité depuis quarante ans et pour cette deuxième édition, nous mettons les bouchées doubles pour cette rencontre de la culture africaine. C’est une célébration qui va durer trois semaines, moi, je fais la cérémonie d’ouverture avec des artistes de plusieurs pays d’Afrique, dont la Côte d’Ivoire. Ce qui explique ma présence ici pour un grand casting.
• Et vous êtes satisfait ?
- Ah oui ! Je suis ravi d’être là. Très satisfait, parce que c’est très enrichissant de faire des rencontres culturelles, de découvrir de nouveaux horizons. Cela permet d’élargir soi-même son champ d’expérience. Et les Ivoiriens ont un bon potentiel. Dans le spectacle que je prépare, on mettra en scène quatre cents artistes (chanteurs, danseurs, musiciens) sur un même espace. Une mosaïque qui a tout son intérêt. Une vraie aventure humaine…
• Quatre cents artistes à gérer sur une même scène, c’est énorme !
- J’appelle ça un défi. Il faut assurer parce que c’est un travail qui est très long avec plusieurs disciplines et des gens de cultures différentes.
• Mais vous aimez ça !
- Entièrement ! Cependant, j’avoue que la danse est un métier difficile. Il ne faut jamais rester sur ses acquis, il faut se dépasser, persévérer. C’est un travail continuel, mais surtout, il est important de se former, s’actualiser, se professionnaliser. Et surtout, pour faire ce métier, il ne faut pas avoir peur de souffrir (rires). C’est dur, hein ! Il faut être un peu maso pour être danseur.
• Des difficultés dans la danse ?
- Ah bien sûr ! Tous les jours, il y a de nouvelles techniques qui arrivent et certaines sont très difficiles à faire. Il y aussi de nouvelles générations de danseurs. Il ne faut donc pas rester là à se complaire dans ce qu’on fait. Il faut travailler et encore travailler pour que le corps reste en éveil et soit toujours compétitif, malgré les années qui passent. C’est laborieux, mais passionnant (rires).
• Vous avez aussi parlé de formation et de professionnalisation…
- C’est important ! Pas forcément pour la danse traditionnelle, mais quand on veut faire de la danse contemporaine, c’est impératif. On ne peut pas être danseur sans formation. Même si on apprend sur le tas, ça veut dire qu’en dehors du «tas», il y a une formation…qui s’apprend en faisant des études. Parce que la danse, au-delà de l’aspect artistique, comporte aussi un volet un peu scientifique. Quand on parle de l’utilisation de l’espace, de techniques, d’échanges culturels et tout, il y a forcément une formation à la base pour gérer un certain nombre de choses.
• Et si on parlait de la Star Academy ?
- Je suis tout ouïe (rires)
• ç’a commencé comment ?
- J’avais fait une comédie musicale avec Eli Chouraqui et Pascal Obispo. Les Dix commandements, vous connaissez ?
• Oui…
- Et puis y a Alexia la rojoubert qui est venue voir le spectacle pour me proposer par la suite de travailler sur un nouveau projet. A la même période, on m’avait proposé de «chorégraphier» un opéra. Donc j’avais le choix entre l’opéra et l’émission. Finalement, j’ai choisi l’émission alors que personne ne savait ce que c’était au juste. Et, j’ai été conquis par la Star ‘Ac où j’ai pris beaucoup de plaisir.
• Vous avez choisi l’émission à cause de la magie de la télé ?
- Non ! Je me disais que la Star’Ac, c’était quelque chose qui n’existait pas en France. C’était un projet quand même assez incroyable et en même temps, je ne savais pas où j’allais parce que je n’avais pas de références. Mais ce qui m’a séduit, c’est le fait de savoir que j’allais apporter ma part de créativité à une émission comme celle-là. Former des gens en un minimum de temps, avec un rendu satisfaisant, c’était un challenge à relever. Et je n’ai pas eu tort.
• Votre apport, ç’a été quoi ?
- La première émission, y avait même pas de danseur. C’était juste du rire et on me demandait de juger les gens par rapport à mon expertise de l’utilisation de l’espace, du charisme…Puis, à la fin de l’émission, j’ai dit : «on passe à côté de quelque chose, alors qu’on pourrait faire un très gros show à l’américaine». Et j’ai proposé à la production mes idées qui ont été acceptées.
• Quelle est la difficulté d’une telle émission, en ce qui concerne votre partition ?
- Les candidats, je crois. Parce que à la base, ce ne sont pas des danseurs. Mais il y a des gens avec qui c’est facile et d’autres plus difficiles. Parce qu’ils ont un rapport avec leur corps qui est plus compliqué, ils ne sont pas très à l’aise. Mais quand je travaille avec des artistes, je ne fais pas forcément ce qui me plaît. Je fais quelque chose qui essaie de les mettre en valeur parce que ce sont eux qui font le spectacle. Moi, je me sers de leur personnalité pour que très vite, ils sentent que je suis aussi à leur écoute et qu’on fasse une bonne fusion pour réussir les choses.
• Un candidat qui vous a marqué ?
- Sophia Essaidi, qui est issue de la Star Academy 3. J’ai carrément monté un spectacle pour elle. C’est une perle ! Elle est actuellement sur scène, tous les soirs devant quatre mille personnes à Paris. Elle incarne le personnage de Cléopâtre dans ce spectacle. Ce que j’aime chez elle, c’est son naturel, sa soif d’apprendre, sa mobilité et elle est aussi comédienne, actrice. Elle vient de faire un long métrage qui va être diffusé en France. Une vraie belle artiste.
• En dehors de star’Ac, avez-vous eu une rencontre exceptionnelle avec un chanteur de renommée internationale…
- Le chanteur américain Seal (interprète de la chanson kiss from a rose) ! Il est très charismatique et a une aura énorme. C’est quelqu’un qui ne passe pas inaperçu. Il a quelque chose de particulier. J’ai aussi rencontré Tina Turner. Une femme humainement attachante, vous savez, qui a une véritable fougue. Elle a une forte expérience de la vie et sait ce qu’elle veut. Elle est très dynamique aussi.
• …
- (Il bâille). Excusez-moi, j’ai très peu dormi…
• ça vous arrive souvent, ça ?
- Quand on est sur de grands projets, on n’a pas toujours le temps de bien dormir. Et puis, pour le peu de temps que je dois passer ici (juste trois jours), il fallait que je fasse un petit tour d’horizon pour connaître ce pays. Je profite de l’occasion pour dire merci aux Ivoiriens pour les nombreux courriers que j’ai reçus pendant la période de Star’Ac. Cela m’a permis de savoir que j’étais beaucoup connu en Côte d’Ivoire. Et en me baladant à la rue Princesse, j’ai su que les gens, ici, sont gais et aiment faire la fête. Les ivoiriens sont sympathiques et chaleureux et mon souhait est qu’ils restent ainsi.
Stéphie Joyce
topvisages.net/causerie
“Pour danser, il faut être maso”
Il a quitté la Star Academy après huit ans de complicité avec l’équipe en tant que professeur de danse attitré ! Et voici que d’autres challenges attendent l’Algérien Kamel Ouali. Entre autres, la préparation du PANAF, l’un des plus grands festivals culturels africains. Un défi pour chorégraphe, concepteur de grandes comédies musicales et de clips vidéo.
06/05/2009 (16h00)
• C’est une surprise de vous voir à Abidjan et en catimini en plus !
- C’est tout moi ça ! En fait, je suis là dans le cadre du boulot. Je suis ici sous le couvert du ministère algérien de la Culture dans le cadre de la préparation du festival culturel panafricain, le PANAF. Il n’y a pas eu de festivité depuis quarante ans et pour cette deuxième édition, nous mettons les bouchées doubles pour cette rencontre de la culture africaine. C’est une célébration qui va durer trois semaines, moi, je fais la cérémonie d’ouverture avec des artistes de plusieurs pays d’Afrique, dont la Côte d’Ivoire. Ce qui explique ma présence ici pour un grand casting.
• Et vous êtes satisfait ?
- Ah oui ! Je suis ravi d’être là. Très satisfait, parce que c’est très enrichissant de faire des rencontres culturelles, de découvrir de nouveaux horizons. Cela permet d’élargir soi-même son champ d’expérience. Et les Ivoiriens ont un bon potentiel. Dans le spectacle que je prépare, on mettra en scène quatre cents artistes (chanteurs, danseurs, musiciens) sur un même espace. Une mosaïque qui a tout son intérêt. Une vraie aventure humaine…
• Quatre cents artistes à gérer sur une même scène, c’est énorme !
- J’appelle ça un défi. Il faut assurer parce que c’est un travail qui est très long avec plusieurs disciplines et des gens de cultures différentes.
• Mais vous aimez ça !
- Entièrement ! Cependant, j’avoue que la danse est un métier difficile. Il ne faut jamais rester sur ses acquis, il faut se dépasser, persévérer. C’est un travail continuel, mais surtout, il est important de se former, s’actualiser, se professionnaliser. Et surtout, pour faire ce métier, il ne faut pas avoir peur de souffrir (rires). C’est dur, hein ! Il faut être un peu maso pour être danseur.
• Des difficultés dans la danse ?
- Ah bien sûr ! Tous les jours, il y a de nouvelles techniques qui arrivent et certaines sont très difficiles à faire. Il y aussi de nouvelles générations de danseurs. Il ne faut donc pas rester là à se complaire dans ce qu’on fait. Il faut travailler et encore travailler pour que le corps reste en éveil et soit toujours compétitif, malgré les années qui passent. C’est laborieux, mais passionnant (rires).
• Vous avez aussi parlé de formation et de professionnalisation…
- C’est important ! Pas forcément pour la danse traditionnelle, mais quand on veut faire de la danse contemporaine, c’est impératif. On ne peut pas être danseur sans formation. Même si on apprend sur le tas, ça veut dire qu’en dehors du «tas», il y a une formation…qui s’apprend en faisant des études. Parce que la danse, au-delà de l’aspect artistique, comporte aussi un volet un peu scientifique. Quand on parle de l’utilisation de l’espace, de techniques, d’échanges culturels et tout, il y a forcément une formation à la base pour gérer un certain nombre de choses.
• Et si on parlait de la Star Academy ?
- Je suis tout ouïe (rires)
• ç’a commencé comment ?
- J’avais fait une comédie musicale avec Eli Chouraqui et Pascal Obispo. Les Dix commandements, vous connaissez ?
• Oui…
- Et puis y a Alexia la rojoubert qui est venue voir le spectacle pour me proposer par la suite de travailler sur un nouveau projet. A la même période, on m’avait proposé de «chorégraphier» un opéra. Donc j’avais le choix entre l’opéra et l’émission. Finalement, j’ai choisi l’émission alors que personne ne savait ce que c’était au juste. Et, j’ai été conquis par la Star ‘Ac où j’ai pris beaucoup de plaisir.
• Vous avez choisi l’émission à cause de la magie de la télé ?
- Non ! Je me disais que la Star’Ac, c’était quelque chose qui n’existait pas en France. C’était un projet quand même assez incroyable et en même temps, je ne savais pas où j’allais parce que je n’avais pas de références. Mais ce qui m’a séduit, c’est le fait de savoir que j’allais apporter ma part de créativité à une émission comme celle-là. Former des gens en un minimum de temps, avec un rendu satisfaisant, c’était un challenge à relever. Et je n’ai pas eu tort.
• Votre apport, ç’a été quoi ?
- La première émission, y avait même pas de danseur. C’était juste du rire et on me demandait de juger les gens par rapport à mon expertise de l’utilisation de l’espace, du charisme…Puis, à la fin de l’émission, j’ai dit : «on passe à côté de quelque chose, alors qu’on pourrait faire un très gros show à l’américaine». Et j’ai proposé à la production mes idées qui ont été acceptées.
• Quelle est la difficulté d’une telle émission, en ce qui concerne votre partition ?
- Les candidats, je crois. Parce que à la base, ce ne sont pas des danseurs. Mais il y a des gens avec qui c’est facile et d’autres plus difficiles. Parce qu’ils ont un rapport avec leur corps qui est plus compliqué, ils ne sont pas très à l’aise. Mais quand je travaille avec des artistes, je ne fais pas forcément ce qui me plaît. Je fais quelque chose qui essaie de les mettre en valeur parce que ce sont eux qui font le spectacle. Moi, je me sers de leur personnalité pour que très vite, ils sentent que je suis aussi à leur écoute et qu’on fasse une bonne fusion pour réussir les choses.
• Un candidat qui vous a marqué ?
- Sophia Essaidi, qui est issue de la Star Academy 3. J’ai carrément monté un spectacle pour elle. C’est une perle ! Elle est actuellement sur scène, tous les soirs devant quatre mille personnes à Paris. Elle incarne le personnage de Cléopâtre dans ce spectacle. Ce que j’aime chez elle, c’est son naturel, sa soif d’apprendre, sa mobilité et elle est aussi comédienne, actrice. Elle vient de faire un long métrage qui va être diffusé en France. Une vraie belle artiste.
• En dehors de star’Ac, avez-vous eu une rencontre exceptionnelle avec un chanteur de renommée internationale…
- Le chanteur américain Seal (interprète de la chanson kiss from a rose) ! Il est très charismatique et a une aura énorme. C’est quelqu’un qui ne passe pas inaperçu. Il a quelque chose de particulier. J’ai aussi rencontré Tina Turner. Une femme humainement attachante, vous savez, qui a une véritable fougue. Elle a une forte expérience de la vie et sait ce qu’elle veut. Elle est très dynamique aussi.
• …
- (Il bâille). Excusez-moi, j’ai très peu dormi…
• ça vous arrive souvent, ça ?
- Quand on est sur de grands projets, on n’a pas toujours le temps de bien dormir. Et puis, pour le peu de temps que je dois passer ici (juste trois jours), il fallait que je fasse un petit tour d’horizon pour connaître ce pays. Je profite de l’occasion pour dire merci aux Ivoiriens pour les nombreux courriers que j’ai reçus pendant la période de Star’Ac. Cela m’a permis de savoir que j’étais beaucoup connu en Côte d’Ivoire. Et en me baladant à la rue Princesse, j’ai su que les gens, ici, sont gais et aiment faire la fête. Les ivoiriens sont sympathiques et chaleureux et mon souhait est qu’ils restent ainsi.
Stéphie Joyce
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Re: Tout sur la Star Academy ICI
Direct 8 réunit des anciens de télé-crochets (vidéo)
Publié par Julien Mielcarek
Mardi 5 Mai 2009 16h55
e mercredi 27 mai à 20h40, Direct 8 proposera un nouveau divertissement présentée par Laurie Cholewa. Intitulée 2ème Chance, l'émission réunira sur scène d'anciens candidats de télé-crochets comme Star Academy, Nouvelle Star ou encore Popstars.
Mais cette fois, ils ne seront pas jugés par des professionnels mais par un jury de trois anonymes de générations différentes (une ado, un quadra et une septuagénaire). Le grand gagnant de cette soirée aura le droit de se produire un soir sur la scène du Divan du Monde.
Les candidats réunis sont : Claire L (Popstars 2001), Hoda (Star Academy 2004), Cynthia Brown (Star Academy 2006), Bertrand Agot (Star Academy 2007), Harold (Star Academy 2008), Jean-Sébastien Lavoie (Nouvelle Star 2003), Pierrick Lilliu (Nouvelle Star 2005) et Lucille (Nouvelle Star 2008).
Ozap vous propose de découvrir la bande-annonce :
http://www.ozap.com/actu/direct8-video- ... tar/274462" onclick="window.open(this.href);return false;
Publié par Julien Mielcarek
Mardi 5 Mai 2009 16h55
e mercredi 27 mai à 20h40, Direct 8 proposera un nouveau divertissement présentée par Laurie Cholewa. Intitulée 2ème Chance, l'émission réunira sur scène d'anciens candidats de télé-crochets comme Star Academy, Nouvelle Star ou encore Popstars.
Mais cette fois, ils ne seront pas jugés par des professionnels mais par un jury de trois anonymes de générations différentes (une ado, un quadra et une septuagénaire). Le grand gagnant de cette soirée aura le droit de se produire un soir sur la scène du Divan du Monde.
Les candidats réunis sont : Claire L (Popstars 2001), Hoda (Star Academy 2004), Cynthia Brown (Star Academy 2006), Bertrand Agot (Star Academy 2007), Harold (Star Academy 2008), Jean-Sébastien Lavoie (Nouvelle Star 2003), Pierrick Lilliu (Nouvelle Star 2005) et Lucille (Nouvelle Star 2008).
Ozap vous propose de découvrir la bande-annonce :
http://www.ozap.com/actu/direct8-video- ... tar/274462" onclick="window.open(this.href);return false;
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Re: Tout sur la Star Academy ICI
05/05/2009 - 09:45
Les recalés des télé-crochets chantent le 27 mai sur Direct 8
L'émission Deuxième Chance accueille des candidats malheureux de Nouvelle Star, de Popstars et de Star Academy.
Grâce à Direct 8, 8 anciens des télé-crochets se voient offrir un nouveau tour de piste. Il s'agit de Claire (Popstars 2001), Hoda (Star Academy 2004), Cynthia (Star Academy 2006), Bertrand (Star Academy 2007), Harold (Star Academy 2008), Jean-Sébastien Lavoie (Nouvelle Star 2003), Pierrick Lilliu (Nouvelle Star 2005) et Lucille (Nouvelle Star 2008).
Le jury est composé de trois anonymes. Le vainqueur décrochera une date de concert au Divan du monde, à Paris.
Présentée par Laurie Cholewa, l'émission Deuxième Chance sera diffusée le mercredi 27 mai à 20 h 40.
P.C.
tele-2-semaines.fr
Les recalés des télé-crochets chantent le 27 mai sur Direct 8
L'émission Deuxième Chance accueille des candidats malheureux de Nouvelle Star, de Popstars et de Star Academy.
Grâce à Direct 8, 8 anciens des télé-crochets se voient offrir un nouveau tour de piste. Il s'agit de Claire (Popstars 2001), Hoda (Star Academy 2004), Cynthia (Star Academy 2006), Bertrand (Star Academy 2007), Harold (Star Academy 2008), Jean-Sébastien Lavoie (Nouvelle Star 2003), Pierrick Lilliu (Nouvelle Star 2005) et Lucille (Nouvelle Star 2008).
Le jury est composé de trois anonymes. Le vainqueur décrochera une date de concert au Divan du monde, à Paris.
Présentée par Laurie Cholewa, l'émission Deuxième Chance sera diffusée le mercredi 27 mai à 20 h 40.
P.C.
tele-2-semaines.fr
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Re: Tout sur la Star Academy ICI
Les recalés des télé-crochets...
C'est une super idée ça !!!
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Re: Tout sur la Star Academy ICI
Bertrand Agot remporte "2ème chance" sur Direct8
Laurie Cholewa présentait ce soir, le concept "2ème chance" sur Direct8, une émission mettant en compétition d'anciens candidats de télé-réalité, et dont Bertrand Agot est ressorti vainqueur ! La suite ? Ben rien, ou presque.
La chaine de télévision Direct8 a mis à l'antenne ce soir, le concept d'une nouvelle émission de variétés qui a réuni certains des candidats les plus célèbres de "Nouvelle Star", "Star Academy", et "Popstars", pour une "2ème chance". Un concept qui n'est pas sans rappeler celui créé en 2003 par TF1, "Retour gagnant", qui avait vu triompher Julie Piétri, puis l'année suivante, Jean-Luc Lahaye... Un concept “casse-gueule” (pourquoi les artistes présents n'ont pas eu la possibilité de proposer - au moins, une de leur compos afin que nous puissions découvrir dans leur univers ?) car, quel intérêt lorsqu'on a un album en préparation ou un projet en cours ? Ce qui semble pourtant être le cas d'au moins la moitié d'entre eux (Claire L. après sept ans de carrière au sein des L5, n'a-t-elle pas autre chose à proposer ?).
Ainsi, pour la première édition de "2ème chance" : Cynthia Brown, Hoda Sanz, Bertrand Agot, et Harold Haven de "Star Academy", Pierrick Lilliu, Jean-Sébastien Lavoie, et Lucille Luzely de "Nouvelle Star", ainsi que Claire L. de "Popstars", se sont affrontés en live sur la scène du Divan de Monde à Paris, sous les yeux d'un jury d'anonymes constitué de Jennifer, une adolescente, et deux autres plus âgés, le quadragénaire Bernard, et la sexagénaire Cellou - chacun avec des commentaires et des appréciations extrêmement constructifs...
Sans oublier le professionnel de la soirée, juge lui aussi, Frédéric Château, interprète de tubes au carrefour des 80's et des 90's, tels que "Stop Lucie", "Le malheur des uns et le bonheur des autres" (Top 28 en 1989), ou "Les liaisons dangereuses" (Top 34 en 1992).
Au terme de la compétition, c'est Bertrand Agot qui a raflé la mise ! La suite ? Ben rien ; ou si, une date de concert en solo au Divan du Monde.
Thierry CADET, le jeudi 28 mai 2009
ChartsInFrance
Laurie Cholewa présentait ce soir, le concept "2ème chance" sur Direct8, une émission mettant en compétition d'anciens candidats de télé-réalité, et dont Bertrand Agot est ressorti vainqueur ! La suite ? Ben rien, ou presque.
La chaine de télévision Direct8 a mis à l'antenne ce soir, le concept d'une nouvelle émission de variétés qui a réuni certains des candidats les plus célèbres de "Nouvelle Star", "Star Academy", et "Popstars", pour une "2ème chance". Un concept qui n'est pas sans rappeler celui créé en 2003 par TF1, "Retour gagnant", qui avait vu triompher Julie Piétri, puis l'année suivante, Jean-Luc Lahaye... Un concept “casse-gueule” (pourquoi les artistes présents n'ont pas eu la possibilité de proposer - au moins, une de leur compos afin que nous puissions découvrir dans leur univers ?) car, quel intérêt lorsqu'on a un album en préparation ou un projet en cours ? Ce qui semble pourtant être le cas d'au moins la moitié d'entre eux (Claire L. après sept ans de carrière au sein des L5, n'a-t-elle pas autre chose à proposer ?).
Ainsi, pour la première édition de "2ème chance" : Cynthia Brown, Hoda Sanz, Bertrand Agot, et Harold Haven de "Star Academy", Pierrick Lilliu, Jean-Sébastien Lavoie, et Lucille Luzely de "Nouvelle Star", ainsi que Claire L. de "Popstars", se sont affrontés en live sur la scène du Divan de Monde à Paris, sous les yeux d'un jury d'anonymes constitué de Jennifer, une adolescente, et deux autres plus âgés, le quadragénaire Bernard, et la sexagénaire Cellou - chacun avec des commentaires et des appréciations extrêmement constructifs...
Sans oublier le professionnel de la soirée, juge lui aussi, Frédéric Château, interprète de tubes au carrefour des 80's et des 90's, tels que "Stop Lucie", "Le malheur des uns et le bonheur des autres" (Top 28 en 1989), ou "Les liaisons dangereuses" (Top 34 en 1992).
Au terme de la compétition, c'est Bertrand Agot qui a raflé la mise ! La suite ? Ben rien ; ou si, une date de concert en solo au Divan du Monde.
Thierry CADET, le jeudi 28 mai 2009
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Re: Tout sur la Star Academy ICI
Nolwenn Leroy a soutenu son prince charmant
Mais à Roland Garros, Nolwenn Leroy a eu beau crier, sourire, lancer des regards énamourés à son tennisman chéri, Arnaud Clément a mordu cette terre battue où il n'a pas réussi à aller au-delà du deuxième tour depuis 2005. Cette année, c'est sur le Belge Christophe Rochus qu'il s'est cassé les dents (6-1, 7-5, 4-6, 6-3). Mais qu'il se console: avoir une fiancée comme la sienne, c'est de la balle!
gala.fr
Mais à Roland Garros, Nolwenn Leroy a eu beau crier, sourire, lancer des regards énamourés à son tennisman chéri, Arnaud Clément a mordu cette terre battue où il n'a pas réussi à aller au-delà du deuxième tour depuis 2005. Cette année, c'est sur le Belge Christophe Rochus qu'il s'est cassé les dents (6-1, 7-5, 4-6, 6-3). Mais qu'il se console: avoir une fiancée comme la sienne, c'est de la balle!
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Re: Tout sur la Star Academy ICI
Si l'an dernier, la présence survoltée et débordante d'amour de sa fiancée dans les travées de Wimbledon l'avait aidé à crééer la sensation sur le gazon londonien, Arnaud Clément n'aura en revanche pas eu assez des encouragements de sa belle Nolwenn Leroy pour bien figurer à Roland-Garros 2009...
Sous les yeux de la gagnante de la Star Ac' 2, le tennisman français, après avoir évité le piège de Dmitry Tursunov au premier tour (le Russe, tête de série n°21, revenait après un mois et demi de convalescence), a dû s'incliner face à l'attaquant belge Christophe Rochus (vainqueur sur le score de 6/1, 7/5, 4/6, 6/3), qui avait déjà évincé un Français au tour précédent - Fabrice Santoro, dont c'était l'ultime participation.
A l'issue de la troisième manche, remportée par son amoureux, Nolwenn avait toutes les raisons d'y croire et de redoubler d'enthousiasme. Mais en vain...
Alors, pendant que son chéri prenait sa douche et digérait sa défaite, la chanteuse quittait le court n°2 pour aller s'installer sur le Central, où Roger Federer achevait, quant à lui, de se débarrasser - non sans mal - de l'Argentin Acasuso. Dans les gradins, elle a finalement été rejointe par Arnaud Clément, la mine logiquement déconfite.
Rendez-vous est pris pour... Wimbledon 2009, à partir du 22 juin.
Tant que l'amour est là, c'est pas grave !
http://www.purepeople.com/article/les-e ... z_a32367/1" onclick="window.open(this.href);return false;
Sous les yeux de la gagnante de la Star Ac' 2, le tennisman français, après avoir évité le piège de Dmitry Tursunov au premier tour (le Russe, tête de série n°21, revenait après un mois et demi de convalescence), a dû s'incliner face à l'attaquant belge Christophe Rochus (vainqueur sur le score de 6/1, 7/5, 4/6, 6/3), qui avait déjà évincé un Français au tour précédent - Fabrice Santoro, dont c'était l'ultime participation.
A l'issue de la troisième manche, remportée par son amoureux, Nolwenn avait toutes les raisons d'y croire et de redoubler d'enthousiasme. Mais en vain...
Alors, pendant que son chéri prenait sa douche et digérait sa défaite, la chanteuse quittait le court n°2 pour aller s'installer sur le Central, où Roger Federer achevait, quant à lui, de se débarrasser - non sans mal - de l'Argentin Acasuso. Dans les gradins, elle a finalement été rejointe par Arnaud Clément, la mine logiquement déconfite.
Rendez-vous est pris pour... Wimbledon 2009, à partir du 22 juin.
Tant que l'amour est là, c'est pas grave !
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Re: Tout sur la Star Academy ICI
Sofia Essaïdi en interview
Rencontre avec l'interprète de Cléopâtre dans le spectacle de Kamel Ouali, "Cléopâtre, La Dernière Reine D'Egypte", actuellement en tournée dans toute la France avec la troupe entière de la comédie musicale. Un gros défi technique et artistique.
Bonjour Sofia. C’était un rêve d’enfant d’incarner un personnage de comédie musicale ? (Thierry Baumann, journaliste)
Oui, c’était un rêve d’enfant, parce que j’ai toujours adoré chanter, danser, jouer la comédie, et je n’ai jamais su ce que je préférais. Un jour, je découvre une comédie musicale et je me rends compte qu’on a le droit de ne pas choisir et de faire les trois en même temps. C’est resté en tête. Je n’aurais jamais imaginé avoir un rôle aussi beau que Cléopâtre, c’est bien au delà de toutes mes espérances.
Je crois qu'adolescente vous avez le souvenir d'une comédie musicale en particulier, qui a marqué les esprits ?
J'ai un souvenir assez mignon, je crois que c'était "Les dix commandements" ou "Roméo & Juliette", je ne sais plus. J'étais dans la salle du Palais des Sports avec ma mère, j'habitais au Maroc, on venait en France pour voir les comédies musicales. On était dans la salle et j'ai eu une petite larme, je dis à ma mère « Je veux faire ça ». Et elle me dit « Tu y seras un jour ». Quelques années après j'y suis, c'est plutôt touchant comme souvenir.
Que reste-t-il en mémoire du casting de Cléopâtre ?
Ça n'a pas été simple... Le casting a été très long, un an et demi, j'ai dû passer peut être huit castings entre le chant, la danse et le théâtre. C'était très long parce qu'on n'avait jamais de date de fin. Tous les mois, les résultats devaient tomber le mois d'après... On était dans une éternelle attente. J'ai mis ma vie entre parenthèse pendant un an et demi, j'ai pris des cours, c'était très intéressant. Mais je n'ai pas travaillé vraiment. Heureusement j'avais le Maroc, je faisais souvent des concerts au Maroc. Mais en France, j'ai eu un gros stand by, qui m'a renforcé c'est sûr, mais qui m'a plongé dans une période de doute assez intense.
Kamel Ouali vous avait pressenti pour ce rôle, ce n'était pas encore validé parce qu'il y avait tout un casting pour voir si éventuellement, il y avait mieux... Mais non, finalement Sofia a été retenue. En même temps, il avait eu le temps de tester vos capacités pendant les primes de la Star Academy ? Il faisait faire beaucoup de choses ?
Je pense que Kamel avait des idées bien claires dans la tête mais c'était d'autres personnes qu'il fallait convaincre, tout le reste de la production, les producteurs qui ne me connaissaient pas vraiment, où n'avait pas d'atomes crochus par rapport au fait que je vienne de la Star Ac. Ça faisait deux personnes de la Star Ac dans le même projet, ça pouvait être compliqué. Il a fallu convaincre ces personnes là, ce qui a été difficile, et évidemment ne pas décevoir Kamel par rapport aux attentes qu'il avait de moi.
Il y a eu une implication personnelle au niveau du rôle, dans la musique, le texte, une implication totale par rapport au rôle ?
J'en suis très fière. Je suis arrivée dans le projet au tout début, j'ai eu le crédit de pouvoir m'intéresser aux textes, aux chansons, même aux costumes, parce qu'il se trouve que pendant le spectacle j'ai des chorégraphies assez difficiles ou des placements, des changements, je bouge énormément. Il a fallu qu'on s'entende vraiment bien avec Dominique Borg, ça a été un bonheur extrême de travailler avec elle. Il fallait qu'on s'accorde, pour que je sois à l'aise et qu'elle puisse travailler comme elle le voulait. Ça a été une vraie entente, un vrai travail d'équipe. Pour les textes aussi, quand on les chantait et que certains mots n'allaient pas, on retravaillait avec Lionel Florence et Patrick Guirao. Il y a vraiment eu un travail d'équipe, et ça a été essentiel pour qu'on puisse se sentir bien sur scène pendant un an.
Qu'avez-vous apporté sur les choses sur lesquelles vous êtes intervenue ?
J'ai juste demandé certaines petites choses par rapport à ce que j'allais faire sur scène. J'ai respecté complètement le travail de toutes les personnes qui ont travaillé sur ce projet, qui sont des multi professionnels, donc je n'avais pas grand-chose à dire sauf de prêcher pour ma paroisse et d'avoir des facilités pour ce que je fais sur scène. Je ne suis pas arrivée avec des croquis, en disant « Je veux ça et ça ». Jamais de la vie ! Quand le costume était fait, on en discutait, je disais « Je pense qu'il voudrait mieux l'ouvrir ici, le mettre sur le côté... ». Sur cette robe, on a mis énormément de temps pour trouver le système pour pouvoir la porter, parce qu'elle n'est pas du tout élastique, tout à fait rigide, elle était complètement moulante et j'ai 15 marches à descendre avec. C'était impossible. On ne pouvait pas l'ouvrir. Au bout d'un mois et demi on a trouvé. C'était vraiment un travail d'orfèvre, d'équipe, sur des petits détails qui allaient tout changer.
Toute la difficulté est d'être au timing, très synchro au niveau des scènes. Il y a du temps pour se changer ?
Moi je n'ai quasiment rien. Je suis pratiquement là une chanson sur deux donc j'ai une chanson à chaque fois pour changer de costume, de perruques, les emplacements des micros... j'ai deux spectacles, un sur scène, et un dans les coulisses. On est quatre autour de moi, c'est très agréable d'ailleurs, on rigole beaucoup parce qu'on est en speed. Une personne s'occupe des micros, pour enlever les boitiers, les mettre sur l'autre robe, parfois il faut passer des fils à l'intérieur de la robe, parfois à l'extérieur. Un coiffeur change ma perruque et deux habilleuses se débrouillent pour changer la tenue, les chaussures... On a trois minutes pour le faire.
Ca fait penser un peu à un stand de formule 1.
C'est exactement ça, j'arrive en courant et je repars en courant. C'est une belle expérience à avoir, parce que c'est une expérience de concentration extrême. Il y a une histoire, il faut rester dans l'histoire pendant tout le spectacle alors que j'en sors à chaque fois. A chaque fois que je sors de scène, je sors de l'histoire parce qu'on est dans les costumes. C'est un travail de concentration que de revenir tout le temps trois minutes après, dans l'histoire, concentrée, comme si j'étais juste sortie en attendant et que j'étais restée dans mon personnage. Au début, ça a été difficile et j'ai réussi à apprendre à rester dans mon personnage malgré tout ce qui peut se passer autour. C'est très fort.
Le personnage a évolué au fur et à mesure des représentations non ? Trois mois au Palais des Sports de Paris. Qu'est-ce qui a évolué le plus ?
Je considère que le premier mois de représentation a été un mois de répétition. Je vous dis que ça fait trois ans que nous préparons le projet mais bizarrement on a eu que deux mois de répétition effective, sur scène, avec les chorégraphies et la mise en scène. On n'a eu que deux mois, ce qui est excessivement court pour un projet aussi énorme. Quand j'ai commencé le spectacle, évidemment j'avais travaillé, on a composé un spectacle décent en public. Mais pendant un mois, j'ai eu l'impression de proposer d'autres choses, de chercher de nouvelles intonations, de nouvelles intentions, de nouvelles manières de proposer mon personnage, d'agir. Pendant un mois j'ai cherché et je cherche encore, ça varie encore et heureusement sinon je m'embêterais. Mais c'est vrai qu'aujourd'hui j'ai une base, pendant un mois je cherchais. Je pense que le spectacle était quand même bien mais aujourd'hui il est beaucoup plus complet. J'aimerais que toutes les personnes qui l'ont vu au début de l'aventure reviennent maintenant. J'ai deux amies qui sont venues il y a un mois et demi, elle m'ont dit que ce n'était pas le même spectacle. Il faut revenir !
Pendant toutes ces représentations, y-a-t-il eu des surprises?
On a eu plein de galères techniques. Avec Marc Antoine, j'en ai une extraordinaire, a un moment donné, je vole et je suis donc attachée avec un harnais par deux fils. Je vole pendant tout le truc, lui est parterre, je le rejoins à la fin et me décroche. On a une scène de comédie, tragique, c'est très fort. Je décroche le premier, le deuxième, mais il y avait un fil parasite que je ne pouvais pas couper, j'étais complètement attachée, on n'y arrivait pas. On commence la scène, on a plein de déplacements. Moi j'étais encore accrochée, lui arrive, il me pousse, il faut qu'on trouve un moyen, il revient une deuxième fois et n'y arrive pas. Toute la salle était avec nous, en plus c'est une scène tragique, on avait changé tous les déplacements, le texte, parce qu'on était paumé. Je le pousse, en pensant « Laisse moi, je fais toute la scène ici, je vais me débrouiller ». Il m'a tué, il a été excellent. Il est revenu une troisième fois alors que je l'avais poussé deux fois. Il est revenu une troisième fois avec son air de Marc Antoine, d'homme viril, c'était extraordinaire. Je ne sais pas comment il a fait, c'était un fil qui ne se coupait pas, il s'est débrouillé et l'a arraché. Toute la salle a applaudit, ils étaient avec nous, en haleine. Des petits moments comme ça que j'adore, parce que ça réinvente le spectacle complètement. On arrive à 90 dates, on a fait le spectacle 90 fois, quand quelque chose change une fois, ça fait du bien.
Et ce n’est pas fini ! Y-a-t-il une appréhension pour la tournée ? Techniquement, quand on est tous les soirs au même endroit, c’est une chose, quand on se déplace s’en est une autre…
J’ai une totale confiance en les techniciens qui eux s’occupent de ça. On a finalement juste à arriver, à répéter le jour même et à être sur scène le soir. Finalement, ceux qui vont vraiment souffrir sont les techniciens, je pense à eux très forts, parce que juste pour une tête, il y a besoin de trois semi remorques, il va y avoir vraiment beaucoup de choses à trimballer. Ce sont eux qui vont morfler ! J’ai confiance. Il va y avoir une salle à découvrir chaque soir, un public qui vous attend. On a eu un public formidable à Paris, qui nous a accueillis merveilleusement bien. En province, il y a une demande un peu plus forte parce qu’il y a moins de spectacles en province qu’à Paris. Il y a donc une vraie attente et on a tous très envie d’aller rencontrer le public de province.
Est-ce qu'il y a des réactions qui vous ont surprises par rapport au personnage de Cléopâtre ?
L'idée était d'incarner une période de l'histoire mais que ça raisonne au présent dans les chansons. Oui, je pense que Kamel a réussi à faire ça, il s'est attaché à la vraie histoire. Évidemment on raconte 22 ans de l'histoire en deux heures, c'est très difficile, donc il faut broder, s'adapter par rapport à ce qu'on offre. C'est le côté historique. Il y a aussi des codes qu'on a laissés, la coupe de Cléopâtre, la frange... Des petits codes inconscients qu'on a tous en nous et qu'on a envie de revoir. J'ai envie de voir la coupe, du faste. Il a réussi avec les chorégraphies et les chansons à mettre tout ça dans un bain plutôt moderne et actuel, c'était sa vraie envie. Il avait envie de mixer l'antique et le moderne, et il a réussi. On a d'un coup en plein milieu du spectacle un ballet de momie sur une musique house, avec un ballet noir et blanc, juste après on a quelque chose de très oriental. Il a vraiment voulu mixer pour que le spectacle soit très riche. Il a réussi.
le lundi 25 mai 2009
ChartsInFrance
Rencontre avec l'interprète de Cléopâtre dans le spectacle de Kamel Ouali, "Cléopâtre, La Dernière Reine D'Egypte", actuellement en tournée dans toute la France avec la troupe entière de la comédie musicale. Un gros défi technique et artistique.
Bonjour Sofia. C’était un rêve d’enfant d’incarner un personnage de comédie musicale ? (Thierry Baumann, journaliste)
Oui, c’était un rêve d’enfant, parce que j’ai toujours adoré chanter, danser, jouer la comédie, et je n’ai jamais su ce que je préférais. Un jour, je découvre une comédie musicale et je me rends compte qu’on a le droit de ne pas choisir et de faire les trois en même temps. C’est resté en tête. Je n’aurais jamais imaginé avoir un rôle aussi beau que Cléopâtre, c’est bien au delà de toutes mes espérances.
Je crois qu'adolescente vous avez le souvenir d'une comédie musicale en particulier, qui a marqué les esprits ?
J'ai un souvenir assez mignon, je crois que c'était "Les dix commandements" ou "Roméo & Juliette", je ne sais plus. J'étais dans la salle du Palais des Sports avec ma mère, j'habitais au Maroc, on venait en France pour voir les comédies musicales. On était dans la salle et j'ai eu une petite larme, je dis à ma mère « Je veux faire ça ». Et elle me dit « Tu y seras un jour ». Quelques années après j'y suis, c'est plutôt touchant comme souvenir.
Que reste-t-il en mémoire du casting de Cléopâtre ?
Ça n'a pas été simple... Le casting a été très long, un an et demi, j'ai dû passer peut être huit castings entre le chant, la danse et le théâtre. C'était très long parce qu'on n'avait jamais de date de fin. Tous les mois, les résultats devaient tomber le mois d'après... On était dans une éternelle attente. J'ai mis ma vie entre parenthèse pendant un an et demi, j'ai pris des cours, c'était très intéressant. Mais je n'ai pas travaillé vraiment. Heureusement j'avais le Maroc, je faisais souvent des concerts au Maroc. Mais en France, j'ai eu un gros stand by, qui m'a renforcé c'est sûr, mais qui m'a plongé dans une période de doute assez intense.
Kamel Ouali vous avait pressenti pour ce rôle, ce n'était pas encore validé parce qu'il y avait tout un casting pour voir si éventuellement, il y avait mieux... Mais non, finalement Sofia a été retenue. En même temps, il avait eu le temps de tester vos capacités pendant les primes de la Star Academy ? Il faisait faire beaucoup de choses ?
Je pense que Kamel avait des idées bien claires dans la tête mais c'était d'autres personnes qu'il fallait convaincre, tout le reste de la production, les producteurs qui ne me connaissaient pas vraiment, où n'avait pas d'atomes crochus par rapport au fait que je vienne de la Star Ac. Ça faisait deux personnes de la Star Ac dans le même projet, ça pouvait être compliqué. Il a fallu convaincre ces personnes là, ce qui a été difficile, et évidemment ne pas décevoir Kamel par rapport aux attentes qu'il avait de moi.
Il y a eu une implication personnelle au niveau du rôle, dans la musique, le texte, une implication totale par rapport au rôle ?
J'en suis très fière. Je suis arrivée dans le projet au tout début, j'ai eu le crédit de pouvoir m'intéresser aux textes, aux chansons, même aux costumes, parce qu'il se trouve que pendant le spectacle j'ai des chorégraphies assez difficiles ou des placements, des changements, je bouge énormément. Il a fallu qu'on s'entende vraiment bien avec Dominique Borg, ça a été un bonheur extrême de travailler avec elle. Il fallait qu'on s'accorde, pour que je sois à l'aise et qu'elle puisse travailler comme elle le voulait. Ça a été une vraie entente, un vrai travail d'équipe. Pour les textes aussi, quand on les chantait et que certains mots n'allaient pas, on retravaillait avec Lionel Florence et Patrick Guirao. Il y a vraiment eu un travail d'équipe, et ça a été essentiel pour qu'on puisse se sentir bien sur scène pendant un an.
Qu'avez-vous apporté sur les choses sur lesquelles vous êtes intervenue ?
J'ai juste demandé certaines petites choses par rapport à ce que j'allais faire sur scène. J'ai respecté complètement le travail de toutes les personnes qui ont travaillé sur ce projet, qui sont des multi professionnels, donc je n'avais pas grand-chose à dire sauf de prêcher pour ma paroisse et d'avoir des facilités pour ce que je fais sur scène. Je ne suis pas arrivée avec des croquis, en disant « Je veux ça et ça ». Jamais de la vie ! Quand le costume était fait, on en discutait, je disais « Je pense qu'il voudrait mieux l'ouvrir ici, le mettre sur le côté... ». Sur cette robe, on a mis énormément de temps pour trouver le système pour pouvoir la porter, parce qu'elle n'est pas du tout élastique, tout à fait rigide, elle était complètement moulante et j'ai 15 marches à descendre avec. C'était impossible. On ne pouvait pas l'ouvrir. Au bout d'un mois et demi on a trouvé. C'était vraiment un travail d'orfèvre, d'équipe, sur des petits détails qui allaient tout changer.
Toute la difficulté est d'être au timing, très synchro au niveau des scènes. Il y a du temps pour se changer ?
Moi je n'ai quasiment rien. Je suis pratiquement là une chanson sur deux donc j'ai une chanson à chaque fois pour changer de costume, de perruques, les emplacements des micros... j'ai deux spectacles, un sur scène, et un dans les coulisses. On est quatre autour de moi, c'est très agréable d'ailleurs, on rigole beaucoup parce qu'on est en speed. Une personne s'occupe des micros, pour enlever les boitiers, les mettre sur l'autre robe, parfois il faut passer des fils à l'intérieur de la robe, parfois à l'extérieur. Un coiffeur change ma perruque et deux habilleuses se débrouillent pour changer la tenue, les chaussures... On a trois minutes pour le faire.
Ca fait penser un peu à un stand de formule 1.
C'est exactement ça, j'arrive en courant et je repars en courant. C'est une belle expérience à avoir, parce que c'est une expérience de concentration extrême. Il y a une histoire, il faut rester dans l'histoire pendant tout le spectacle alors que j'en sors à chaque fois. A chaque fois que je sors de scène, je sors de l'histoire parce qu'on est dans les costumes. C'est un travail de concentration que de revenir tout le temps trois minutes après, dans l'histoire, concentrée, comme si j'étais juste sortie en attendant et que j'étais restée dans mon personnage. Au début, ça a été difficile et j'ai réussi à apprendre à rester dans mon personnage malgré tout ce qui peut se passer autour. C'est très fort.
Le personnage a évolué au fur et à mesure des représentations non ? Trois mois au Palais des Sports de Paris. Qu'est-ce qui a évolué le plus ?
Je considère que le premier mois de représentation a été un mois de répétition. Je vous dis que ça fait trois ans que nous préparons le projet mais bizarrement on a eu que deux mois de répétition effective, sur scène, avec les chorégraphies et la mise en scène. On n'a eu que deux mois, ce qui est excessivement court pour un projet aussi énorme. Quand j'ai commencé le spectacle, évidemment j'avais travaillé, on a composé un spectacle décent en public. Mais pendant un mois, j'ai eu l'impression de proposer d'autres choses, de chercher de nouvelles intonations, de nouvelles intentions, de nouvelles manières de proposer mon personnage, d'agir. Pendant un mois j'ai cherché et je cherche encore, ça varie encore et heureusement sinon je m'embêterais. Mais c'est vrai qu'aujourd'hui j'ai une base, pendant un mois je cherchais. Je pense que le spectacle était quand même bien mais aujourd'hui il est beaucoup plus complet. J'aimerais que toutes les personnes qui l'ont vu au début de l'aventure reviennent maintenant. J'ai deux amies qui sont venues il y a un mois et demi, elle m'ont dit que ce n'était pas le même spectacle. Il faut revenir !
Pendant toutes ces représentations, y-a-t-il eu des surprises?
On a eu plein de galères techniques. Avec Marc Antoine, j'en ai une extraordinaire, a un moment donné, je vole et je suis donc attachée avec un harnais par deux fils. Je vole pendant tout le truc, lui est parterre, je le rejoins à la fin et me décroche. On a une scène de comédie, tragique, c'est très fort. Je décroche le premier, le deuxième, mais il y avait un fil parasite que je ne pouvais pas couper, j'étais complètement attachée, on n'y arrivait pas. On commence la scène, on a plein de déplacements. Moi j'étais encore accrochée, lui arrive, il me pousse, il faut qu'on trouve un moyen, il revient une deuxième fois et n'y arrive pas. Toute la salle était avec nous, en plus c'est une scène tragique, on avait changé tous les déplacements, le texte, parce qu'on était paumé. Je le pousse, en pensant « Laisse moi, je fais toute la scène ici, je vais me débrouiller ». Il m'a tué, il a été excellent. Il est revenu une troisième fois alors que je l'avais poussé deux fois. Il est revenu une troisième fois avec son air de Marc Antoine, d'homme viril, c'était extraordinaire. Je ne sais pas comment il a fait, c'était un fil qui ne se coupait pas, il s'est débrouillé et l'a arraché. Toute la salle a applaudit, ils étaient avec nous, en haleine. Des petits moments comme ça que j'adore, parce que ça réinvente le spectacle complètement. On arrive à 90 dates, on a fait le spectacle 90 fois, quand quelque chose change une fois, ça fait du bien.
Et ce n’est pas fini ! Y-a-t-il une appréhension pour la tournée ? Techniquement, quand on est tous les soirs au même endroit, c’est une chose, quand on se déplace s’en est une autre…
J’ai une totale confiance en les techniciens qui eux s’occupent de ça. On a finalement juste à arriver, à répéter le jour même et à être sur scène le soir. Finalement, ceux qui vont vraiment souffrir sont les techniciens, je pense à eux très forts, parce que juste pour une tête, il y a besoin de trois semi remorques, il va y avoir vraiment beaucoup de choses à trimballer. Ce sont eux qui vont morfler ! J’ai confiance. Il va y avoir une salle à découvrir chaque soir, un public qui vous attend. On a eu un public formidable à Paris, qui nous a accueillis merveilleusement bien. En province, il y a une demande un peu plus forte parce qu’il y a moins de spectacles en province qu’à Paris. Il y a donc une vraie attente et on a tous très envie d’aller rencontrer le public de province.
Est-ce qu'il y a des réactions qui vous ont surprises par rapport au personnage de Cléopâtre ?
L'idée était d'incarner une période de l'histoire mais que ça raisonne au présent dans les chansons. Oui, je pense que Kamel a réussi à faire ça, il s'est attaché à la vraie histoire. Évidemment on raconte 22 ans de l'histoire en deux heures, c'est très difficile, donc il faut broder, s'adapter par rapport à ce qu'on offre. C'est le côté historique. Il y a aussi des codes qu'on a laissés, la coupe de Cléopâtre, la frange... Des petits codes inconscients qu'on a tous en nous et qu'on a envie de revoir. J'ai envie de voir la coupe, du faste. Il a réussi avec les chorégraphies et les chansons à mettre tout ça dans un bain plutôt moderne et actuel, c'était sa vraie envie. Il avait envie de mixer l'antique et le moderne, et il a réussi. On a d'un coup en plein milieu du spectacle un ballet de momie sur une musique house, avec un ballet noir et blanc, juste après on a quelque chose de très oriental. Il a vraiment voulu mixer pour que le spectacle soit très riche. Il a réussi.
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Dernière modification par Slenderframe le mer. juin 03, 2009 7:07 am, modifié 1 fois.
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Re: Tout sur la Star Academy ICI
Michal devient Self Concept
À l'instar de Maxim Nucci devenu Yodelice, de Jérôme Cotta devenu Jehro, Michal Kwiatkowski invente un concept intitulé "Self Concept". Lui permettant de faire entendre de nouveaux sons sans avoir l'étiquette "Star Academy", le chanteur fera prochainement la première partie d'Ysa Ferrer au Bataclan.
Le finaliste de "Star Academy" face à Élodie Frégé poursuit sa route en musique. Michal Kwiatkowski a donc dépassé l'échec de son deuxième album et le fait que sa maison de disques lui ait rendu son contrat. N'ayant certainement pas réussi à décoller l'étiquette du télé-crochet de TF1, le chanteur a trouvé une solution originale. Il travaille depuis plusieurs mois sur un concept musical dans lequel il n'apparaît pas sous son propre nom. Cela rappelle ainsi la démarche entreprise par Maxim Nucci avec Yodelice : ne plus communiquer sur son propre nom mais développer un concept musical derrière une autre identité.
Self Concept est défini comme un voyage inspiré par des sons "new wave", la musique électronique et un "voyage sombre plein d'espoir". Les premiers sons en écoute sur le site du projet sont en effet surprenants. L'album enregistré et réalisé par Pavle Kovacevic devrait paraître cette année.
Self Concept assurera la première partie d'Ysa Ferrer au Bataclan le 27 juin prochain.
Nikolas LENOIR, le lundi 08 juin 2009
Chartsinfrance
À l'instar de Maxim Nucci devenu Yodelice, de Jérôme Cotta devenu Jehro, Michal Kwiatkowski invente un concept intitulé "Self Concept". Lui permettant de faire entendre de nouveaux sons sans avoir l'étiquette "Star Academy", le chanteur fera prochainement la première partie d'Ysa Ferrer au Bataclan.
Le finaliste de "Star Academy" face à Élodie Frégé poursuit sa route en musique. Michal Kwiatkowski a donc dépassé l'échec de son deuxième album et le fait que sa maison de disques lui ait rendu son contrat. N'ayant certainement pas réussi à décoller l'étiquette du télé-crochet de TF1, le chanteur a trouvé une solution originale. Il travaille depuis plusieurs mois sur un concept musical dans lequel il n'apparaît pas sous son propre nom. Cela rappelle ainsi la démarche entreprise par Maxim Nucci avec Yodelice : ne plus communiquer sur son propre nom mais développer un concept musical derrière une autre identité.
Self Concept est défini comme un voyage inspiré par des sons "new wave", la musique électronique et un "voyage sombre plein d'espoir". Les premiers sons en écoute sur le site du projet sont en effet surprenants. L'album enregistré et réalisé par Pavle Kovacevic devrait paraître cette année.
Self Concept assurera la première partie d'Ysa Ferrer au Bataclan le 27 juin prochain.
Nikolas LENOIR, le lundi 08 juin 2009
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Re: Tout sur la Star Academy ICI
Gagnant de la Star Ac'
Mickels à Bercy !
Agrandir la photo
Non, ce n'est pas de l'intox ! Le chanteur carolo Mickels Rea sera bien au Palais Omnisports de Paris-Bercy ce samedi 20 juin à 17 heures… pour la finale du championnat de France de basket Pro A entre Orléans et Villeurbanne.
Ce sera juste après la finale de Pro B (entre Limoges et Poitiers), le championnat de L'Etoile… on regrette d'ailleurs que le club carolo n'ait pas pu aller jusqu'au bout : ça aurait fait un joli feu d'artifice ardennais au POPB.
Ce n'est pas le vainqueur de la Star Ac'2008 qui va donner le coup d'envoi du match… Non, il est invité pour ce qu'il sait faire le mieux, c'est-à-dire chanter. Mickels interprétera La Marseillaise en duo avec Joanna, la candidate mosellane éliminée en demi-finale de la Star Ac'. Finalement, on va retrouver, ensemble, les deux candidats que l'on a toujours considérés comme les meilleurs de la 8e saison. Il suffisait d'être patient…
Le match de Pro A sera retransmis en direct sur Canal +.
Avec encore un peu plus de patience supplémentaire, les Ardennais pourront entendre Mickels et son groupe Rive de Spleen en concert au théâtre de Charleville-Mézières le vendredi 9 octobre. On peut aisément parier que cette soirée-là va se jouer à guichets fermés !
Mickels va enregistrer les versions définitives des
morceaux de son futur album Universal cet été. Le disque est attendu dans les bacs avant la fin de l'année.
Patrick FLASCHGO
http://www.lunion.presse.fr/index.php/c ... _a_Bercy__" onclick="window.open(this.href);return false;
Mickels à Bercy !
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Non, ce n'est pas de l'intox ! Le chanteur carolo Mickels Rea sera bien au Palais Omnisports de Paris-Bercy ce samedi 20 juin à 17 heures… pour la finale du championnat de France de basket Pro A entre Orléans et Villeurbanne.
Ce sera juste après la finale de Pro B (entre Limoges et Poitiers), le championnat de L'Etoile… on regrette d'ailleurs que le club carolo n'ait pas pu aller jusqu'au bout : ça aurait fait un joli feu d'artifice ardennais au POPB.
Ce n'est pas le vainqueur de la Star Ac'2008 qui va donner le coup d'envoi du match… Non, il est invité pour ce qu'il sait faire le mieux, c'est-à-dire chanter. Mickels interprétera La Marseillaise en duo avec Joanna, la candidate mosellane éliminée en demi-finale de la Star Ac'. Finalement, on va retrouver, ensemble, les deux candidats que l'on a toujours considérés comme les meilleurs de la 8e saison. Il suffisait d'être patient…
Le match de Pro A sera retransmis en direct sur Canal +.
Avec encore un peu plus de patience supplémentaire, les Ardennais pourront entendre Mickels et son groupe Rive de Spleen en concert au théâtre de Charleville-Mézières le vendredi 9 octobre. On peut aisément parier que cette soirée-là va se jouer à guichets fermés !
Mickels va enregistrer les versions définitives des
morceaux de son futur album Universal cet été. Le disque est attendu dans les bacs avant la fin de l'année.
Patrick FLASCHGO
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Re: Tout sur la Star Academy ICI
Quentin Mosimann en interview
Actuellement en tournée, Quentin Mosimann continue sa route en faisant fi de ses détracteurs. Tout en collaborant avec d'autres artistes, il a commencé à travailler sur son deuxième album. Son parcours, son album, ses concerts, ses projets mais également l'Eurovision et la loi Hadopi, Quentin Mosimann n'élude aucune question. Interview.
Bonjour Quentin. Quel bilan fais-tu de ton premier album ? (Nikolas Lenoir, journaliste) ?
Quentin Mosimann : Il a été disque d’or très vite et pour un mec qui ne sort pas des premières éditions de la Star Ac, c’est quand même pas mal. Cela m’a beaucoup touché. Je pense avoir fait l’album que je voulais et surtout je pense avoir fait un bon album en peu de temps. Le facteur temps a été déterminant et c’est un peu ça qui m’a manqué. J’ai besoin de temps pour faire mes compos et nous avons trouvé un juste milieu en faisant des reprises. Cela m’a permis de boucler l’album en trois mois, les arrangements, le travail avec trente musiciens et les quelques remixes réalisés par des DJ’s réputés. Le disque d’or m’a permis de faire une tournée avec de surcroît, des dates qui sont complètes.
Les internautes débattent beaucoup des ventes de ton album. C’est un sujet récurrent et je te pose directement la question. Quel est le nombre des ventes effectives de cet opus ?
Je vais clore tout de suite le sujet. Avec la réédition, j’en suis à 98.000 exemplaires vendus. Je suis donc très, très proche des 100.000.
Amandine Bourgeois a récemment déclaré avoir dû batailler pour échapper à un album de reprises. Comment as-tu réussi à imposer la démarche inverse ?
C'était aussi un deal par rapport aux contraintes de temps. C’est en effet une démarche inverse mais j’ai plus imposé les arrangements que les reprises. C’était aussi un deal par rapport aux contraintes de temps. Quand on sort de la Star Ac, la médiatisation est à prendre rapidement et il faut donc faire un disque très vite. À l’époque, il y avait sur mon MySpace une reprise de Téléphone "Ça, c’est vraiment toi". Nous avons ainsi eu l’idée de reprendre des titres des années 80. C’est un pôle fédérateur car les jeunes, les adultes, les personnes plus âgées connaissent ces chansons. Cela explique certainement que cela ait bien marché.
Tu sembles très attentif à ton image. Comment la gères-tu ?
J’ai imposé des personnes, un management et une technique particulière de marketing. De l’album aux vidéos que je mets en ligne en passant par les polices d’écriture et les médias, je gère mon image de A à Z. Cela peut déplaire à la maison de disques car parfois, c’est un peu à outrance mais je pense que l’on est jamais mieux servi que par soi-même.
Pourquoi avoir sorti une réédition de ton album ?
J’en avais terriblement envie. J’étais en train de m’enfoncer dans l’album de jazz. Quand la maison de disques m’a proposé une réédition, j’ai tout de suite accepté.
On retrouve des inédits dans ce premier album bis. Pourquoi n’as-tu pas attendu de faire un deuxième opus entièrement constitué de titres nouveaux ?
L’impatience. Pendant toute l’année, je vais travailler sur le deuxième album et c’est très excitant. J’ai le temps de le préparer. C’est une étape vraiment géniale.
As-tu déjà une idée de période de sortie ?
Je ne peux pas trop m’avancer mais je pense qu’il sortira début d’année prochaine.
Peux-tu révéler quelques infos sur cet opus ?
Ce sont les mêmes influences très pop, très jazzy. Des chansons existent déjà et je peux dire qu’il y a de bonnes bases.
Envisages-tu aller dans la direction du single « Ose » par exemple ?
Il y a en effet une chanson qui sera dans cet esprit et qui s’appelle "Gueule d’ange". Elle sera très certainement sur l’album.
Tu sais chanter avec un micro et on a pu découvrir dans le clip d’"Ose" que tu es aussi très à l’aise avec une brosse à cheveux. Comment as-tu eu l’idée de ce clip ?
(Rires) Il n’y a pas eu d’idée. Beaucoup de gens le disent trop scénarisé. Le public ne le sait peut-être pas mais je n’étais pas au courant que ces vidéos allaient allaient finir clip. Je fais le fou tout le temps et je ne montre que ce que je veux montrer. Pour la scène d'"Ose", je suis dans ma salle de bains, je me prépare vraiment pour aller mixer et j’ai mon ordi sur le bord de la baignoire car je dois travailler mes textes, préparer les répétitions…
Retrouvez le clip de Quentin Mosimann, "Ose" :
http://www.chartsinfrance.net/actualite ... 49174.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Tu viens de sortir "Exercices de mate". Comment est née cette chanson ?
J’ai craqué sur ce texte de Christian Bouclier mis en musique par François Bernheim. Du début à la fin, on se marre. C’est sur Charts In France d’ailleurs que j’ai lu le commentaire d’un internaute disant que le texte était trop nul et qu’il ne comprenait rien. J’ai eu de la peine pour ce monsieur et je me suis dit que s’il avait un minimum de culture, il aurait compris par exemple le jeu de mots sur Paris avec Bastille et Nation. Il faut avoir une certaine culture.
Est-ce que tu es un mateur ?
Oui, bien sûr. (Rires) Je suis un mec de 21 ans et je regarde. Je suis un mateur et les gens le comprendront comme ils le veulent.
Tu parlais précédemment d’un commentaire que tu as lu. Es-tu sensible à ce que tu peux lire à ton sujet ?
Je regarde très rarement les commentaires. Certains mecs qui laissent des commentaires totalement pourris sont en fait des jaloux ou des gens enfermés dans une petite vie minable.
Un article t’annonçant remplacer Patricia Kaas à l’Eurovision a été mis en ligne le 1er avril. Quelle a été ta réaction ?
J’ai vraiment beaucoup aimé. C’était très drôle et cela a ensuite provoqué un vrai buzz.
Aimerais-tu faire l’Eurovision ?
Cela pourrait en effet m’intéresser mais si j’y vais, ce sera pour gagner. Je ne vise personne mais je n’irai pas à l’Eurovision avec une chanson absolument inadaptée. Je n’y participerai pas pour faire ma promo.
On retrouve sur ton MySpace des remixes de Coldplay et de Jason Mraz. Comment choisis-tu ces morceaux ?
Je vais sur les sites de classement. Je regarde ce qui est en haut des tops, j’écoute ce qui me plaît et je fais mes remixes. C’est réalisé dans mon studio d’enregistrement et c’est principalement destiné aux clubs. Il n’y a pas de but commercial. C’est fait pour kiffer et danser.
Tu as un peu deux casquettes, le chanteur Quentin Mosimann et le DJ John Louly. Envisages-tu de favoriser l’une des deux ?
Pas du tout. Le temps me dira peut-être l’inverse mais en tout cas, je souhaite me concentrer sur Quentin Mosimann pour la chanson et Mosimann pour l’électro. John Louly va faire une hibernation, Mosimann prend le relai.
Que penses-tu de la scène électro française ?
Elle est très bonne. Des artistes tels que Martin Solveig, Christian Sims, John Revox, Justice et David Guetta entre autres montrent le talent de la scène française. Avec les Allemands et les Américains, les Français sont d'ailleurs les plus côtés.
Tu fais actuellement ta première tournée solo. Comment définis-tu ton public ?
J’ai l’impression d’avoir plusieurs publics. En clubs, mon public est énormément composé de garçons alors qu’en concerts, je retrouve plus des jeunes filles et des femmes. C’est intéressant car je touche les moins de 18 ans et les plus de 40 ans en concerts et en clubs, je retrouve essentiellement des gens entre 20 et 40 ans. C’est assez complémentaire et particulier.
Quel rapport entretiens-tu avec ton public ?
C’est un rapport très privilégié. Je tiens beaucoup à l’interaction que nous avons.
Que proposes-tu sur scène ?
La différence et l’atypicité. Je ne sais pas si ce mot existe mais je l’aime bien. Je prends le risque. (Rires)
Prévois-tu des inédits, des arrangements particuliers pour les concerts ?
Ca change tout le temps. J'aime apporter des choses différentes à chaque fois. Chaque concert est unique.
Lors d’un séjour à Sarajevo l’été dernier, j’ai vu ton clip diffusé en boucle parmi d’autres sur les écrans d’un Sam Shop, une enseigne très connue de vêtements et de produits cosmétiques. J’étais surpris d’y entendre un artiste français. As-tu une volonté précise d’exporter ta musique ?
Il devait s’agir de la version électro de "Cherchez le garçon". Il est vrai que mes titres électros voyagent pas mal et je ne m’en rends pas toujours très bien compte. Je viens de signer un remix en Allemagne et en Suisse avec DJ Antoine. Je continue de travailler en France mais j’ai aussi des projets sur Ibiza et Miami notamment.
Retrouvez le clip de Quentin Mosimann, "Cherchez le garçon" :
http://www.chartsinfrance.net/actualite ... 49174.html" onclick="window.open(this.href);return false;
As-tu des envies de collaborations ?
C'est toujours un plaisir de remixer d'autres artistes. J’ai toujours envie de collaborations. Je travaille beaucoup dans mon coin mais c’est toujours un plaisir de remixer d’autres artistes. Il y a des artistes que j’aime et avec lesquels j’aimerais travailler mais je ne le dis pas encore. DJ Antoine faisait partie de mes envies et cela s’est réalisé. Je touche donc du bois pour la suite.
As-tu le sentiment d’être totalement affranchi de l’émission par laquelle tu es passé ?
Je ne pense pas que l’on peut vraiment s’en affranchir. Il y aura toujours quelqu’un pour me rappeler d’où je viens. Si on n’assume pas cette émission, il faut surtout ne pas la faire. Je vis en l’assumant et j’en suis fier.
Que penses-tu de certains qui sont passés par cette émission et qui désormais la dénigrent ?
Après deux ans, je peux comprendre que mon nom y soit encore associé. Si dans deux ans, on me parle encore de la Star Ac, je dirai que j’ai fait beaucoup de choses depuis. Je ne renierai pas ce programme mais il faut aussi que le public le dépasse.
Tu es un artiste et tu es très familier avec Internet. Que penses-tu de la loi Hadopi ?
Je suis très partagé sur la réponse apportée par cette loi. C’est certainement la question la plus difficile que l’on peut me poser. Je n’ai pas vraiment d’avis en fait. Je me sens assez loin de ça et je reconnais que le débat autour de cette loi m’ennuie rapidement. Il y a des opportunistes qui sont prêts à tout pour se faire du fric même si pour cela, ils doivent mettre de côté des convictions. Il y a également des personnes qui se battent pour cette loi en défendant de vraies valeurs. J'ai peur des profiteurs qui vont se servir du système mis en place par Hadopi. Le débat est nécessaire mais je suis très partagé sur la réponse apportée par cette loi.
Quelle est ta façon d’acheter la musique ?
Je n’achète plus beaucoup de CD. Je vais beaucoup sur iTunes. Je peux comprendre quelqu’un qui n’a pas d’argent et qui a eMule chez lui. On donne des moyens aux gens pour télécharger de façon plus ou moins légale et en même temps, si on ne fait rien, si on ne pose pas des interdictions, on va dans un mur.
Quel message aimerais-tu transmettre à ton public et aux internautes ?
Carpe Diem.
le samedi 13 juin 2009
Actuellement en tournée, Quentin Mosimann continue sa route en faisant fi de ses détracteurs. Tout en collaborant avec d'autres artistes, il a commencé à travailler sur son deuxième album. Son parcours, son album, ses concerts, ses projets mais également l'Eurovision et la loi Hadopi, Quentin Mosimann n'élude aucune question. Interview.
Bonjour Quentin. Quel bilan fais-tu de ton premier album ? (Nikolas Lenoir, journaliste) ?
Quentin Mosimann : Il a été disque d’or très vite et pour un mec qui ne sort pas des premières éditions de la Star Ac, c’est quand même pas mal. Cela m’a beaucoup touché. Je pense avoir fait l’album que je voulais et surtout je pense avoir fait un bon album en peu de temps. Le facteur temps a été déterminant et c’est un peu ça qui m’a manqué. J’ai besoin de temps pour faire mes compos et nous avons trouvé un juste milieu en faisant des reprises. Cela m’a permis de boucler l’album en trois mois, les arrangements, le travail avec trente musiciens et les quelques remixes réalisés par des DJ’s réputés. Le disque d’or m’a permis de faire une tournée avec de surcroît, des dates qui sont complètes.
Les internautes débattent beaucoup des ventes de ton album. C’est un sujet récurrent et je te pose directement la question. Quel est le nombre des ventes effectives de cet opus ?
Je vais clore tout de suite le sujet. Avec la réédition, j’en suis à 98.000 exemplaires vendus. Je suis donc très, très proche des 100.000.
Amandine Bourgeois a récemment déclaré avoir dû batailler pour échapper à un album de reprises. Comment as-tu réussi à imposer la démarche inverse ?
C'était aussi un deal par rapport aux contraintes de temps. C’est en effet une démarche inverse mais j’ai plus imposé les arrangements que les reprises. C’était aussi un deal par rapport aux contraintes de temps. Quand on sort de la Star Ac, la médiatisation est à prendre rapidement et il faut donc faire un disque très vite. À l’époque, il y avait sur mon MySpace une reprise de Téléphone "Ça, c’est vraiment toi". Nous avons ainsi eu l’idée de reprendre des titres des années 80. C’est un pôle fédérateur car les jeunes, les adultes, les personnes plus âgées connaissent ces chansons. Cela explique certainement que cela ait bien marché.
Tu sembles très attentif à ton image. Comment la gères-tu ?
J’ai imposé des personnes, un management et une technique particulière de marketing. De l’album aux vidéos que je mets en ligne en passant par les polices d’écriture et les médias, je gère mon image de A à Z. Cela peut déplaire à la maison de disques car parfois, c’est un peu à outrance mais je pense que l’on est jamais mieux servi que par soi-même.
Pourquoi avoir sorti une réédition de ton album ?
J’en avais terriblement envie. J’étais en train de m’enfoncer dans l’album de jazz. Quand la maison de disques m’a proposé une réédition, j’ai tout de suite accepté.
On retrouve des inédits dans ce premier album bis. Pourquoi n’as-tu pas attendu de faire un deuxième opus entièrement constitué de titres nouveaux ?
L’impatience. Pendant toute l’année, je vais travailler sur le deuxième album et c’est très excitant. J’ai le temps de le préparer. C’est une étape vraiment géniale.
As-tu déjà une idée de période de sortie ?
Je ne peux pas trop m’avancer mais je pense qu’il sortira début d’année prochaine.
Peux-tu révéler quelques infos sur cet opus ?
Ce sont les mêmes influences très pop, très jazzy. Des chansons existent déjà et je peux dire qu’il y a de bonnes bases.
Envisages-tu aller dans la direction du single « Ose » par exemple ?
Il y a en effet une chanson qui sera dans cet esprit et qui s’appelle "Gueule d’ange". Elle sera très certainement sur l’album.
Tu sais chanter avec un micro et on a pu découvrir dans le clip d’"Ose" que tu es aussi très à l’aise avec une brosse à cheveux. Comment as-tu eu l’idée de ce clip ?
(Rires) Il n’y a pas eu d’idée. Beaucoup de gens le disent trop scénarisé. Le public ne le sait peut-être pas mais je n’étais pas au courant que ces vidéos allaient allaient finir clip. Je fais le fou tout le temps et je ne montre que ce que je veux montrer. Pour la scène d'"Ose", je suis dans ma salle de bains, je me prépare vraiment pour aller mixer et j’ai mon ordi sur le bord de la baignoire car je dois travailler mes textes, préparer les répétitions…
Retrouvez le clip de Quentin Mosimann, "Ose" :
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Tu viens de sortir "Exercices de mate". Comment est née cette chanson ?
J’ai craqué sur ce texte de Christian Bouclier mis en musique par François Bernheim. Du début à la fin, on se marre. C’est sur Charts In France d’ailleurs que j’ai lu le commentaire d’un internaute disant que le texte était trop nul et qu’il ne comprenait rien. J’ai eu de la peine pour ce monsieur et je me suis dit que s’il avait un minimum de culture, il aurait compris par exemple le jeu de mots sur Paris avec Bastille et Nation. Il faut avoir une certaine culture.
Est-ce que tu es un mateur ?
Oui, bien sûr. (Rires) Je suis un mec de 21 ans et je regarde. Je suis un mateur et les gens le comprendront comme ils le veulent.
Tu parlais précédemment d’un commentaire que tu as lu. Es-tu sensible à ce que tu peux lire à ton sujet ?
Je regarde très rarement les commentaires. Certains mecs qui laissent des commentaires totalement pourris sont en fait des jaloux ou des gens enfermés dans une petite vie minable.
Un article t’annonçant remplacer Patricia Kaas à l’Eurovision a été mis en ligne le 1er avril. Quelle a été ta réaction ?
J’ai vraiment beaucoup aimé. C’était très drôle et cela a ensuite provoqué un vrai buzz.
Aimerais-tu faire l’Eurovision ?
Cela pourrait en effet m’intéresser mais si j’y vais, ce sera pour gagner. Je ne vise personne mais je n’irai pas à l’Eurovision avec une chanson absolument inadaptée. Je n’y participerai pas pour faire ma promo.
On retrouve sur ton MySpace des remixes de Coldplay et de Jason Mraz. Comment choisis-tu ces morceaux ?
Je vais sur les sites de classement. Je regarde ce qui est en haut des tops, j’écoute ce qui me plaît et je fais mes remixes. C’est réalisé dans mon studio d’enregistrement et c’est principalement destiné aux clubs. Il n’y a pas de but commercial. C’est fait pour kiffer et danser.
Tu as un peu deux casquettes, le chanteur Quentin Mosimann et le DJ John Louly. Envisages-tu de favoriser l’une des deux ?
Pas du tout. Le temps me dira peut-être l’inverse mais en tout cas, je souhaite me concentrer sur Quentin Mosimann pour la chanson et Mosimann pour l’électro. John Louly va faire une hibernation, Mosimann prend le relai.
Que penses-tu de la scène électro française ?
Elle est très bonne. Des artistes tels que Martin Solveig, Christian Sims, John Revox, Justice et David Guetta entre autres montrent le talent de la scène française. Avec les Allemands et les Américains, les Français sont d'ailleurs les plus côtés.
Tu fais actuellement ta première tournée solo. Comment définis-tu ton public ?
J’ai l’impression d’avoir plusieurs publics. En clubs, mon public est énormément composé de garçons alors qu’en concerts, je retrouve plus des jeunes filles et des femmes. C’est intéressant car je touche les moins de 18 ans et les plus de 40 ans en concerts et en clubs, je retrouve essentiellement des gens entre 20 et 40 ans. C’est assez complémentaire et particulier.
Quel rapport entretiens-tu avec ton public ?
C’est un rapport très privilégié. Je tiens beaucoup à l’interaction que nous avons.
Que proposes-tu sur scène ?
La différence et l’atypicité. Je ne sais pas si ce mot existe mais je l’aime bien. Je prends le risque. (Rires)
Prévois-tu des inédits, des arrangements particuliers pour les concerts ?
Ca change tout le temps. J'aime apporter des choses différentes à chaque fois. Chaque concert est unique.
Lors d’un séjour à Sarajevo l’été dernier, j’ai vu ton clip diffusé en boucle parmi d’autres sur les écrans d’un Sam Shop, une enseigne très connue de vêtements et de produits cosmétiques. J’étais surpris d’y entendre un artiste français. As-tu une volonté précise d’exporter ta musique ?
Il devait s’agir de la version électro de "Cherchez le garçon". Il est vrai que mes titres électros voyagent pas mal et je ne m’en rends pas toujours très bien compte. Je viens de signer un remix en Allemagne et en Suisse avec DJ Antoine. Je continue de travailler en France mais j’ai aussi des projets sur Ibiza et Miami notamment.
Retrouvez le clip de Quentin Mosimann, "Cherchez le garçon" :
http://www.chartsinfrance.net/actualite ... 49174.html" onclick="window.open(this.href);return false;
As-tu des envies de collaborations ?
C'est toujours un plaisir de remixer d'autres artistes. J’ai toujours envie de collaborations. Je travaille beaucoup dans mon coin mais c’est toujours un plaisir de remixer d’autres artistes. Il y a des artistes que j’aime et avec lesquels j’aimerais travailler mais je ne le dis pas encore. DJ Antoine faisait partie de mes envies et cela s’est réalisé. Je touche donc du bois pour la suite.
As-tu le sentiment d’être totalement affranchi de l’émission par laquelle tu es passé ?
Je ne pense pas que l’on peut vraiment s’en affranchir. Il y aura toujours quelqu’un pour me rappeler d’où je viens. Si on n’assume pas cette émission, il faut surtout ne pas la faire. Je vis en l’assumant et j’en suis fier.
Que penses-tu de certains qui sont passés par cette émission et qui désormais la dénigrent ?
Après deux ans, je peux comprendre que mon nom y soit encore associé. Si dans deux ans, on me parle encore de la Star Ac, je dirai que j’ai fait beaucoup de choses depuis. Je ne renierai pas ce programme mais il faut aussi que le public le dépasse.
Tu es un artiste et tu es très familier avec Internet. Que penses-tu de la loi Hadopi ?
Je suis très partagé sur la réponse apportée par cette loi. C’est certainement la question la plus difficile que l’on peut me poser. Je n’ai pas vraiment d’avis en fait. Je me sens assez loin de ça et je reconnais que le débat autour de cette loi m’ennuie rapidement. Il y a des opportunistes qui sont prêts à tout pour se faire du fric même si pour cela, ils doivent mettre de côté des convictions. Il y a également des personnes qui se battent pour cette loi en défendant de vraies valeurs. J'ai peur des profiteurs qui vont se servir du système mis en place par Hadopi. Le débat est nécessaire mais je suis très partagé sur la réponse apportée par cette loi.
Quelle est ta façon d’acheter la musique ?
Je n’achète plus beaucoup de CD. Je vais beaucoup sur iTunes. Je peux comprendre quelqu’un qui n’a pas d’argent et qui a eMule chez lui. On donne des moyens aux gens pour télécharger de façon plus ou moins légale et en même temps, si on ne fait rien, si on ne pose pas des interdictions, on va dans un mur.
Quel message aimerais-tu transmettre à ton public et aux internautes ?
Carpe Diem.
le samedi 13 juin 2009
[img]http://img14.imageshack.us/img14/8854/bannirefotmf.jpg[/img]
Re: Tout sur la Star Academy ICI
100.000 copies de vendus...
bravo a lui
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