Ça l'aurait été une meilleure nouvelle si tu aurais annoncé qu'il se préparait pour sa retraite.Diane a écrit : Charest a paru tres mal è Riviere du Loup
Il a pris de longues minutes pour encenser l'ex maire D'amours
qui est sous enquete
Se retracte-il si apres l'enquete advenant que D'amours soit coupable
Charest se prepare pour la politique federale
Le vrai visage des conservateurs.
Re: Le vrai visage des conservateurs.
À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??
Re: Le vrai visage des conservateurs.
je sais bien mais desole de t'avoir decujumbo a écrit : [...]
Ça l'aurait été une meilleure nouvelle si tu aurais annoncé qu'il se préparait pour sa retraite.
[img]http://i80.servimg.com/u/f80/09/00/38/05/image310.jpg[/img]
Re: Le vrai visage des conservateurs.
Pas grave, je vais survivre.Diane a écrit : [...]
je sais bien mais desole de t'avoir decu
À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??
Re: Le vrai visage des conservateurs.
jumbo a écrit : [...]
Ça l'aurait été une meilleure nouvelle si tu aurais annoncé qu'il se préparait pour sa retraite.
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Re: Le vrai visage des conservateurs.
Je ne vois pas comment il pourait retourner au fédéral. Il a l'air plus péquiste que les péquistes.Diane a écrit : Charest a paru tres mal è Riviere du Loup
Il a pris de longues minutes pour encenser l'ex maire D'amours
qui est sous enquete
Se retracte-il si apres l'enquete advenant que D'amours soit coupable
Charest se prepare pour la politique federale
Je ne le vois plus chez les conservateurs car il est de philophie très "libéral" pas au niveau économique mais pour tout le reste. Et les libéraux fédéraux on besoin d'un leader fort. ce qui n'est pas le cas de M. Charest.
A moins qu'il veuille aller au BLOC
Prière et chant religieux
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Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
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Re: Le vrai visage des conservateurs.
.anthurium. a écrit : [...]
Je ne vois pas comment il pourait retourner au fédéral. Il a l'air plus péquiste que les péquistes.
Je ne le vois plus chez les conservateurs car il est de philophie très "libéral" pas au niveau économique mais pour tout le reste. Et les libéraux fédéraux on besoin d'un leader fort. ce qui n'est pas le cas de M. Charest.
A moins qu'il veuille aller au BLOC
Si autant de fédéralistes pur et dur finissent pas détourner le regard vers une hausse des intérêts du Québec....... y'a p't'être une raison......
mini blague.... car les changements dans l'autre sens se font tout autant
Re: Le vrai visage des conservateurs.
J'ai lu nulle part qu'il avait mal paru au contraireDiane a écrit : Charest a paru tres mal è Riviere du Loup
Il a pris de longues minutes pour encenser l'ex maire D'amours
qui est sous enquete
Se retracte-il si apres l'enquete advenant que D'amours soit coupable
Charest se prepare pour la politique federale
Re: Le vrai visage des conservateurs.
.anthurium. a écrit : [...]
Je ne vois pas comment il pourait retourner au fédéral. Il a l'air plus péquiste que les péquistes.
Je ne le vois plus chez les conservateurs car il est de philophie très "libéral" pas au niveau économique mais pour tout le reste. Et les libéraux fédéraux on besoin d'un leader fort. ce qui n'est pas le cas de M. Charest.
A moins qu'il veuille aller au BLOC
Ca veut dire quoi etre péquiste.
Il me semble que avoir a coeur les intérets du Quebec et etre sensible aux attentes de la majorité des Quebecois est le devoir de tout premier ministre du quebec peu importe son allegeance politique.
Re: Le vrai visage des conservateurs.
lucide a écrit : [...]
Ca veut dire quoi etre péquiste.
Il me semble que avoir a coeur les intérets du Quebec et etre sensible aux attentes de la majorité des Quebecois est le devoir de tout premier ministre du quebec peu importe son allegeance politique.
Re: Le vrai visage des conservateurs.
les journalistes et animateurs des radio de la regionlucide a écrit : [...]
J'ai lu nulle part qu'il avait mal paru au contraire
en ont parle amplement
par contre il est vrai que les medias nationaux
ne disent qu'un pourcentage de nouvelles
et ils aiment bien faire mal paraitre Harper
et Charest est le meilleur
Je remarque depuis quelques semaines pour aider
Charest avec une bonne image des reseaux ll est invité
à des emissions et ce n'est que l'encensoir pour ce PM
Ex: salut bonjour , dimanche
[img]http://i80.servimg.com/u/f80/09/00/38/05/image310.jpg[/img]
Re: Le vrai visage des conservateurs.
Diane a écrit : [...]
les journalistes et animateurs des radio de la region
en ont parle amplement
par contre il est vrai que les medias nationaux
ne disent qu'un pourcentage de nouvelles
et ils aiment bien faire mal paraitre Harper
et Charest est le meilleur
Je remarque depuis quelques semaines pour aider
Charest avec une bonne image des reseaux ll est invité
à des emissions et ce n'est que l'encensoir pour ce PM
Ex: salut bonjour , dimanche
Je crois que c'est qu'à Copenhague, Charest à défendu la vision de la majorité des Québécois en ce qui concerne l'environnement, ce qui fait que dans ce dossier, et suite à celui-ci, Charest à actuellement la cote...... ce qui en fait ne durera probablement pas.
Mais disons qu'à côté de Harper...... Charest a l'image d'un militant humanitaire des frères de la sainte création.......
Re: Le vrai visage des conservateurs.
Est-ce Charest ou Desmarais qui dirige le Québec? En tout cas, Desmarais est très fort....anthurium. a écrit : [...]
Je ne vois pas comment il pourait retourner au fédéral. Il a l'air plus péquiste que les péquistes.
Je ne le vois plus chez les conservateurs car il est de philophie très "libéral" pas au niveau économique mais pour tout le reste. Et les libéraux fédéraux on besoin d'un leader fort. ce qui n'est pas le cas de M. Charest.
A moins qu'il veuille aller au BLOC
Dernière modification par Beppo le mer. janv. 13, 2010 4:46 pm, modifié 1 fois.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Re: Le vrai visage des conservateurs.
Prorogation: The Economist acerbe envers Harper
Photo: PC
Hugo De Grandpré
La Presse
(Ottawa) Les critiques continuent de pleuvoir sur Stephen Harper, à la suite de sa décision de proroger le Parlement. Jeudi, le très influent magazine The Economist a ajouté sa voix à celles de dizaines de milliers d'internautes sur Facebook et aux résultats de nouveaux sondages, qui indiquent qu'une majorité de Canadiens désapprouvent le geste du premier ministre.
Dans un éditorial au ton accusateur, la publication britannique au rayonnement mondial a accusé M. Harper d'avoir agi selon ses propres intérêts en demandant à la gouverneure générale de fermer le Parlement jusqu'au 3 mars, plutôt que jusqu'à la fin janvier, comme le prévoyait le calendrier parlementaire.
«Il semble que les ministres canadiens soient une bande de Gerald Ford, a raillé l'éditorial d'entrée de jeu. Comme le président américain qui ne pouvait marcher et mâcher de la gomme en même temps, ils ne peuvent, apparemment, prendre part aux délibérations du Parlement tout en faisant face aux difficultés économiques du pays et au défi d'être l'hôte des Jeux olympiques d'hiver.»
Selon l'hebdomadaire, qui a publié pas moins de deux articles sur le sujet dans son numéro d'jeudi, la manoeuvre de M. Harper vise d'abord à éviter d'être talonné à la Chambre des communes sur la torture de détenus en Afghanistan et sur ses politiques environnementales, de même qu'à attendre sa majorité au Sénat un peu mieux protégé de ses adversaires.
«M. Harper est un tacticien compétent et sans pitié, a conclu The Economist. Il empêche la plupart des ministres de parler aux médias ; il a limogé des chiens de garde indépendants, il a relégué aux oubliettes des promesses de rendre le gouvernement plus ouvert et responsable. Voilà qu'il assujettit le Parlement à la bonne volonté du premier ministre.»
«Il a peut-être raison lorsqu'il dit que la plupart des Canadiens s'intéressent davantage à la luge qu'à la législature, mais c'est seulement vrai tant que leur système de gouvernement décent est entre bonnes mains. Ils pourraient conclure bientôt que ce n'est pas le cas.»
Sondages défavorables
Le magazine à peine sorti des presses, le Parti libéral a sauté sur ce coup de pouce inespéré. «Aujourd'hui, nous pouvons constater à quel point la décision de Stephen Harper endommage la réputation de notre pays dans le monde», a écrit le chef de cabinet de Michael Ignatieff, Peter Donolo, dans une note qui a circulé dans les rangs libéraux.
Au bureau du premier ministre Harper, on n'a pas voulu commenter ces propos. Un porte-parole s'en est tenu à dire qu'au cours des prochaines semaines, M. Harper et ses ministres mèneraient des consultations prébudgétaires dans tout le pays. «Nous continuons à mettre l'accent sur l'économie», a déclaré Andrew MacDougall. M. Harper, qui doit faire une annonce sur la sécurité aux frontières demain au Nouveau-Brunswick en compagnie du premier ministre de la province et de l'ambassadeur américain, mènera en après-midi à Saint-Jean une table ronde sur l'économie.
Or, les articles du Economist n'étaient pas les seules briques à s'abattre jeudi sur le bureau du premier ministre. Selon un sondage Ekos-CBC mené auprès de 1744 personnes dans les jours qui ont suivi l'annonce de la prorogation, les conservateurs ont baissé dans les intentions de vote depuis la mi-décembre, passant de 35,9% à 33,1%, alors que libéraux ont légèrement remonté, de 26,7% à 27,8%.
Selon un autre coup de sonde, mené en ligne par la firme Angus Reid pour le Toronto Star auprès de 1019 personnes les 5 et 6 janvier, 53 % des Canadiens désapprouvent la décision de Stephen Harper de proroger le Parlement. Une proportion semblable a été observée chez les électeurs conservateurs. Ces statistiques sont appuyées par l'enquête sur l'opinion d'Ekos-CBC, selon laquelle près de 58% des répondants s'opposaient à la prorogation.
«Ça pourrait être un tournant, a déclaré le président d'Ekos, Frank Graves, à l'émission Power and Politics de CBC. En ce moment, avec ces chiffres, (les troupes de Stephen Harper) sont plus près de se retrouver assises de l'autre côté de la Chambre que d'avoir une majorité. Elles sont à environ huit points d'avoir une majorité et à quatre ou cinq points de perdre les prochaines élections.»
Pendant ce temps, le nombre d'internautes inscrits dans un groupe Facebook qui dénonce le geste de M. Harper continue de croître. En fin de journée, jeudi, le site Canadians Against Proroguing Parliament (Canadiens contre la prorogation du Parlement), créé le 30 décembre, avait attiré près de 90 000 membres. Le site invite les gens à dire à leur député de «retourner au travail le 25 janvier», date initialement prévue pour la reprise des travaux de la Chambre des communes.
Photo: PC
Hugo De Grandpré
La Presse
(Ottawa) Les critiques continuent de pleuvoir sur Stephen Harper, à la suite de sa décision de proroger le Parlement. Jeudi, le très influent magazine The Economist a ajouté sa voix à celles de dizaines de milliers d'internautes sur Facebook et aux résultats de nouveaux sondages, qui indiquent qu'une majorité de Canadiens désapprouvent le geste du premier ministre.
Dans un éditorial au ton accusateur, la publication britannique au rayonnement mondial a accusé M. Harper d'avoir agi selon ses propres intérêts en demandant à la gouverneure générale de fermer le Parlement jusqu'au 3 mars, plutôt que jusqu'à la fin janvier, comme le prévoyait le calendrier parlementaire.
«Il semble que les ministres canadiens soient une bande de Gerald Ford, a raillé l'éditorial d'entrée de jeu. Comme le président américain qui ne pouvait marcher et mâcher de la gomme en même temps, ils ne peuvent, apparemment, prendre part aux délibérations du Parlement tout en faisant face aux difficultés économiques du pays et au défi d'être l'hôte des Jeux olympiques d'hiver.»
Selon l'hebdomadaire, qui a publié pas moins de deux articles sur le sujet dans son numéro d'jeudi, la manoeuvre de M. Harper vise d'abord à éviter d'être talonné à la Chambre des communes sur la torture de détenus en Afghanistan et sur ses politiques environnementales, de même qu'à attendre sa majorité au Sénat un peu mieux protégé de ses adversaires.
«M. Harper est un tacticien compétent et sans pitié, a conclu The Economist. Il empêche la plupart des ministres de parler aux médias ; il a limogé des chiens de garde indépendants, il a relégué aux oubliettes des promesses de rendre le gouvernement plus ouvert et responsable. Voilà qu'il assujettit le Parlement à la bonne volonté du premier ministre.»
«Il a peut-être raison lorsqu'il dit que la plupart des Canadiens s'intéressent davantage à la luge qu'à la législature, mais c'est seulement vrai tant que leur système de gouvernement décent est entre bonnes mains. Ils pourraient conclure bientôt que ce n'est pas le cas.»
Sondages défavorables
Le magazine à peine sorti des presses, le Parti libéral a sauté sur ce coup de pouce inespéré. «Aujourd'hui, nous pouvons constater à quel point la décision de Stephen Harper endommage la réputation de notre pays dans le monde», a écrit le chef de cabinet de Michael Ignatieff, Peter Donolo, dans une note qui a circulé dans les rangs libéraux.
Au bureau du premier ministre Harper, on n'a pas voulu commenter ces propos. Un porte-parole s'en est tenu à dire qu'au cours des prochaines semaines, M. Harper et ses ministres mèneraient des consultations prébudgétaires dans tout le pays. «Nous continuons à mettre l'accent sur l'économie», a déclaré Andrew MacDougall. M. Harper, qui doit faire une annonce sur la sécurité aux frontières demain au Nouveau-Brunswick en compagnie du premier ministre de la province et de l'ambassadeur américain, mènera en après-midi à Saint-Jean une table ronde sur l'économie.
Or, les articles du Economist n'étaient pas les seules briques à s'abattre jeudi sur le bureau du premier ministre. Selon un sondage Ekos-CBC mené auprès de 1744 personnes dans les jours qui ont suivi l'annonce de la prorogation, les conservateurs ont baissé dans les intentions de vote depuis la mi-décembre, passant de 35,9% à 33,1%, alors que libéraux ont légèrement remonté, de 26,7% à 27,8%.
Selon un autre coup de sonde, mené en ligne par la firme Angus Reid pour le Toronto Star auprès de 1019 personnes les 5 et 6 janvier, 53 % des Canadiens désapprouvent la décision de Stephen Harper de proroger le Parlement. Une proportion semblable a été observée chez les électeurs conservateurs. Ces statistiques sont appuyées par l'enquête sur l'opinion d'Ekos-CBC, selon laquelle près de 58% des répondants s'opposaient à la prorogation.
«Ça pourrait être un tournant, a déclaré le président d'Ekos, Frank Graves, à l'émission Power and Politics de CBC. En ce moment, avec ces chiffres, (les troupes de Stephen Harper) sont plus près de se retrouver assises de l'autre côté de la Chambre que d'avoir une majorité. Elles sont à environ huit points d'avoir une majorité et à quatre ou cinq points de perdre les prochaines élections.»
Pendant ce temps, le nombre d'internautes inscrits dans un groupe Facebook qui dénonce le geste de M. Harper continue de croître. En fin de journée, jeudi, le site Canadians Against Proroguing Parliament (Canadiens contre la prorogation du Parlement), créé le 30 décembre, avait attiré près de 90 000 membres. Le site invite les gens à dire à leur député de «retourner au travail le 25 janvier», date initialement prévue pour la reprise des travaux de la Chambre des communes.
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Re: Le vrai visage des conservateurs.
La session parlementaire est prorogée? Tant mieux!
Le Journal de Montréal, p. 25 / Nathalie Elgrably-Lévy, 14 janvier 2010
En prorogeant la session parlementaire le 31 décembre dernier, Stephen Harper a semé la consternation et soulevé l’indignation aussi bien dans la classe politique que médiatique. Depuis, il fait l’objet des pires accusations. Si certains propos sont légitimes, d’autres sont carrément intempestifs.
On pourrait philosopher longtemps sur la symbolique de son geste, sur ses motivations, ou sur son jeu politique. Certes, les considérations intellectuelles sont intéressantes, mais soyons plutôt pragmatiques. Fondamentalement, ce qui importe pour les Canadiens, c’est de vivre dans un pays libre et prospère qui encourage le travail et l’entrepreneuriat, qui favorise la création d’emplois et qui réussit à relever les défis économiques de l’heure.
Or, en mettant fin à tous les travaux parlementaires, et en abandonnant les projets de loi qui n’ont pas reçu la sanction royale, la prorogation compromet-elle la santé économique du Canada? Notre dynamisme dépend-il de l’intensité des débats en Chambre? Le bien-être des Canadiens est-il réellement tributaire des échanges des parlementaires? Certainement pas!
Pour le prouver, il est intéressant d’invoquer l’exemple du Texas. De par sa population et son niveau de vie, cet État présente plusieurs similitudes avec le Canada. Il possède également le pouvoir de voter des lois et de prélever des taxes et des impôts. Toutefois, l’assemblée législative texane présente une caractéristique originale : elle ne se réunit que tous les deux ans pour une session parlementaire d’à peine quatre mois et demi!
Malgré le temps limité dont disposent les représentants et les sénateurs pour proposer des lois et les défendre, personne ne déchire sa chemise en accusant le gouverneur de mépriser la démocratie. Surtout, la vie économique ne semble nullement affectée par les activités restreintes de politiciens.
Au contraire, le Texas a bien résisté à la récession. Il possède un taux de chômage de deux points inférieur à la moyenne nationale, un dynamisme économique qui fait l’envie de plusieurs autres États et un taux de saisies hypothécaires qui compte parmi les plus faibles aux États-Unis. On y trouve également plus d’entreprises faisant partie du palmarès Fortune 500 que n’importe où ailleurs. Le Texas est également l’un des quelques États à n’exiger ni impôt sur les gains en capital ni impôt sur le revenu.
Faut-il en conclure que l’activité parlementaire limitée pave la voie vers la santé économique? Le cas texan montre du moins que la croissance et la prospérité économique ne sont pas fonction du nombre de jours pendant lesquels le Parlement fonctionne!
Quand les députés siègent, ils peuvent défendre certains projets et voter des lois. Or, le fait qu’ils possèdent de tels pouvoirs excite les groupes de pression bien organisés qui flairent l’occasion de faire avancer leur «agenda». Ils mettent alors tout en œuvre pour obtenir des avantages et des privilèges aux frais des contribuables, lesquels ignorent le plus souvent à quoi servent leurs impôts. Et comme les politiciens sont souvent plus préoccupés à protéger leur carrière qu’à prendre des mesures socialement souhaitables et soutenables, ils sont enclins à exaucer les vœux des lobbyistes. C’est alors le triomphe d’intérêts minoritaires au détriment de la majorité silencieuse.
La prorogation est peut être une bonne affaire pour les contribuables. Plus les sessions parlementaires sont courtes, moins les députés ont de temps pour dilapider notre argent en adoptant des lois, des programmes, des subventions ou des projets visant à séduire les groupes de pression. Bref, la véritable démocratie ne se mesure pas au pouvoir des politiciens, mais à la liberté dont jouissent les citoyens. Tout compte fait, le seul défaut de la prorogation, c’est d’être une mesure exceptionnelle!
Nathalie Elgrably-Lévy est économiste senior à l'Institut économique de Montréal.
* Cette chronique a aussi été publiée dans Le Journal de Québec.
Le Journal de Montréal, p. 25 / Nathalie Elgrably-Lévy, 14 janvier 2010
En prorogeant la session parlementaire le 31 décembre dernier, Stephen Harper a semé la consternation et soulevé l’indignation aussi bien dans la classe politique que médiatique. Depuis, il fait l’objet des pires accusations. Si certains propos sont légitimes, d’autres sont carrément intempestifs.
On pourrait philosopher longtemps sur la symbolique de son geste, sur ses motivations, ou sur son jeu politique. Certes, les considérations intellectuelles sont intéressantes, mais soyons plutôt pragmatiques. Fondamentalement, ce qui importe pour les Canadiens, c’est de vivre dans un pays libre et prospère qui encourage le travail et l’entrepreneuriat, qui favorise la création d’emplois et qui réussit à relever les défis économiques de l’heure.
Or, en mettant fin à tous les travaux parlementaires, et en abandonnant les projets de loi qui n’ont pas reçu la sanction royale, la prorogation compromet-elle la santé économique du Canada? Notre dynamisme dépend-il de l’intensité des débats en Chambre? Le bien-être des Canadiens est-il réellement tributaire des échanges des parlementaires? Certainement pas!
Pour le prouver, il est intéressant d’invoquer l’exemple du Texas. De par sa population et son niveau de vie, cet État présente plusieurs similitudes avec le Canada. Il possède également le pouvoir de voter des lois et de prélever des taxes et des impôts. Toutefois, l’assemblée législative texane présente une caractéristique originale : elle ne se réunit que tous les deux ans pour une session parlementaire d’à peine quatre mois et demi!
Malgré le temps limité dont disposent les représentants et les sénateurs pour proposer des lois et les défendre, personne ne déchire sa chemise en accusant le gouverneur de mépriser la démocratie. Surtout, la vie économique ne semble nullement affectée par les activités restreintes de politiciens.
Au contraire, le Texas a bien résisté à la récession. Il possède un taux de chômage de deux points inférieur à la moyenne nationale, un dynamisme économique qui fait l’envie de plusieurs autres États et un taux de saisies hypothécaires qui compte parmi les plus faibles aux États-Unis. On y trouve également plus d’entreprises faisant partie du palmarès Fortune 500 que n’importe où ailleurs. Le Texas est également l’un des quelques États à n’exiger ni impôt sur les gains en capital ni impôt sur le revenu.
Faut-il en conclure que l’activité parlementaire limitée pave la voie vers la santé économique? Le cas texan montre du moins que la croissance et la prospérité économique ne sont pas fonction du nombre de jours pendant lesquels le Parlement fonctionne!
Quand les députés siègent, ils peuvent défendre certains projets et voter des lois. Or, le fait qu’ils possèdent de tels pouvoirs excite les groupes de pression bien organisés qui flairent l’occasion de faire avancer leur «agenda». Ils mettent alors tout en œuvre pour obtenir des avantages et des privilèges aux frais des contribuables, lesquels ignorent le plus souvent à quoi servent leurs impôts. Et comme les politiciens sont souvent plus préoccupés à protéger leur carrière qu’à prendre des mesures socialement souhaitables et soutenables, ils sont enclins à exaucer les vœux des lobbyistes. C’est alors le triomphe d’intérêts minoritaires au détriment de la majorité silencieuse.
La prorogation est peut être une bonne affaire pour les contribuables. Plus les sessions parlementaires sont courtes, moins les députés ont de temps pour dilapider notre argent en adoptant des lois, des programmes, des subventions ou des projets visant à séduire les groupes de pression. Bref, la véritable démocratie ne se mesure pas au pouvoir des politiciens, mais à la liberté dont jouissent les citoyens. Tout compte fait, le seul défaut de la prorogation, c’est d’être une mesure exceptionnelle!
Nathalie Elgrably-Lévy est économiste senior à l'Institut économique de Montréal.
* Cette chronique a aussi été publiée dans Le Journal de Québec.
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- Inscription : sam. juin 19, 2004 12:00 am
Re: Le vrai visage des conservateurs.
J'aime comment cette dame compare le Canada et le Texas. C'est certain que si le Texas se porte aussi bien, c'est parce que son parlement ne se réunit pas. Ça n'a certainement rien à voir avec ses immenses richesses naturelles, genre le pétrole mettons!!!! C'est parfaitement logique économiquement.
J'aime donc ça moi payer le salaire de députés avec un parlement qui ne se réunit pas!
J'aime donc ça moi payer le salaire de députés avec un parlement qui ne se réunit pas!
Re: Le vrai visage des conservateurs.
Boule à mites a écrit : J'aime comment cette dame compare le Canada et le Texas. C'est certain que si le Texas se porte aussi bien, c'est parce que son parlement ne se réunit pas. Ça n'a certainement rien à voir avec ses immenses richesses naturelles, genre le pétrole mettons!!!! C'est parfaitement logique économiquement.
J'aime donc ça moi payer le salaire de députés avec un parlement qui ne se réunit pas!
Ben woèèèèyonsssss........ c'est les Olympiques......... faut ben que le PM du Canada soit sur sa chaise commandité par Nike pour regarder les Athlètes.... bcp, mais bcp plus pertinent que de faire son travail et s'enligner sur l'avenir de notre "pays"....
Re: Le vrai visage des conservateurs.
lucide a écrit : [...]
Ca veut dire quoi etre péquiste.
Il me semble que avoir a coeur les intérets du Quebec et etre sensible aux attentes de la majorité des Quebecois est le devoir de tout premier ministre du quebec peu importe son allegeance politique.
C'est ce que je me disais aussi.
Mais, selon certains, défendre les intérêts du Québec ne semble relevé que du Parti Québécois. C'est tout un honneur pour ce parti mais, malheureusement pour eux, ils n'ont pas ce monopole. Duplessis, Lesage et plusieurs autres ont défendus les intérêts du Québec quel que soit leur allégeance politique.
Je ne comprendrai jamais les réactions anti-québécois. Comme si c'était une tare de vouloir exister et s'identifier.
Re: Le vrai visage des conservateurs.
''Nathalie Elgrably-Lévy est économiste senior à l'Institut économique de Montréal.''
Qu'elle se concentre donc sur son travail plutôt que d'écrire des inepties semblables.
Qu'elle se concentre donc sur son travail plutôt que d'écrire des inepties semblables.
-
- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : sam. juin 19, 2004 12:00 am
Re: Le vrai visage des conservateurs.
J'espère qu'elle est plus logique dans son travail. Je trouverais l'argument faible de la part d'un étudiant du secondaire. En plus, elle est publiée dans le Journal de Montréal?!?? Je ne l'avais pas réalisé. Ça fait peur!Red K a écrit : ''Nathalie Elgrably-Lévy est économiste senior à l'Institut économique de Montréal.''
Qu'elle se concentre donc sur son travail plutôt que d'écrire des inepties semblables.
Elle aurait tout aussi bien pu écrire: "L'économie de la Chine connaît une croissance exponentielle. Quelle est la différence entre la Chine et le Canada? Il y a des pandas en Chine! Par conséquent, si on importait des pandas au Canada, nous connaîtrions un formidable essor économique à notre tour!"
Il y a quand même une différence entre une corrélation et une causalité. Je sais que les journalistes ne font pas toujours la différence quand ils analysent des résultats scientifiques, mais dans ce cas-ci, même seulement comme hypothèse, c'est assez poche merci.
Re: Le vrai visage des conservateurs.
Ben, ça se tiens. Granby a sûrement des Pandas dans son Zoo et c'est la première ville au Québec a s'être vantée d'avoir éliminé leur dette.Boule à mites a écrit : [...]
J'espère qu'elle est plus logique dans son travail. Je trouverais l'argument faible de la part d'un étudiant du secondaire. En plus, elle est publiée dans le Journal de Montréal?!?? Je ne l'avais pas réalisé. Ça fait peur!
Elle aurait tout aussi bien pu écrire: "L'économie de la Chine connaît une croissance exponentielle. Quelle est la différence entre la Chine et le Canada? Il y a des pandas en Chine! Par conséquent, si on importait des pandas au Canada, nous connaîtrions un formidable essor économique à notre tour!"
Il y a quand même une différence entre une corrélation et une causalité. Je sais que les journalistes ne font pas toujours la différence quand ils analysent des résultats scientifiques, mais dans ce cas-ci, même seulement comme hypothèse, c'est assez poche merci.