Le bouquet remis aux athletes est tres joli...
de plus il permet a une entreprise de continuer son action sociale.
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Au dela des compétitions....
Re: Au dela des compétitions....
Même chose pour les podiums olympiques, ils ont permis a des jeunes en difficultés d'apprendre un métier...
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Re: Au dela des compétitions....
Mellisa Hollingsworth a été chaleureusement applaudie lors d'une conférence de presse, ce qui soulève la question de l'indépendance journalistique. -© LA PRESSE CANADIENNE/Boris Minkevich
La Presse Canadienne - 27/02/2010 15h50
Un avertissement envoyé cette semaine par courriel aux journalistes et personnalités de la télévision affectés à la couverture des Jeux était simple et sans équivoque: «Ne donnez pas d'accolades aux athlètes canadiens».
Les gens attachés à la notion d'indépendance journalistique et d'objectivité ont sans doute peu apprécié les démonstrations spontanées de patriotisme de la part de journalistes au cours des deux dernières semaines.
Qu'une directive de ce genre ait dû être transmise par écrit peut sembler alarmant, mais cela n'est pas si surprenant compte tenu de la fièvre olympique qui s'est emparée du pays.
Parfois, la transgression peut passer inaperçue, comme une tape sur l'épaule d'un skieur à l'issue de son parcours.
À d'autres occasions, l'accroc à l'indépendance journalistique est bien visible, comme ces applaudissements nourris réservés en conférence de presse à Mellissa Hollingsworth, les yeux pleins d'eau à la suite d'une décevante cinquième place en skeleton.
«Wow, a exprimé Hollingsworth. Je sais que les journalistes sont supposés être objectifs. Cela signifie beaucoup.»
Selon le professeur en éthique journalistique Stephen Ward, le public a perdu contact avec les notions d'impartialité et d'équité de l'information.
L'information transmise par les médias serait de plus en plus perçue par les gens comme une forme de marketing. M. Ward a fait valoir que la participation de journalistes au parcours de la flamme olympique était un exemple des médias qui sont incités à faire la promotion des Jeux.
Le professeur de l'université Wisconsin-Madison déplore les reproches de manque de patriotisme qui peuvent être adressés à ceux qui font leur travail. «Vous servez votre pays en tant que journaliste en couvrant tous les aspects d'une histoire, les bons et les mauvais, a-t-il soutenu. Vous ne vous laissez pas aller à acclamer les athlètes et à taire vos critiques.»
M. Ward a reconnu qu'il était ardu, même pour des journalistes, de retenir ses larmes devant des performances comme celle de la médaillée de bronze Joannie Rochette, sous le coup de la mort soudaine de sa mère.
«Je n'essaie pas d'être sans cœur», a assuré l'ancien correspondant. M. Ward a comparé la situation des journalistes aux Jeux de Vancouver aux correspondants de guerre qui sont parfois pris à partie pour leurs articles critiques sur le travail de l'armée.
Il viendra un temps où des questions particulièrement difficiles devront être posées sur l'organisation des Jeux, a-t-il souligné. «Il s'agit d'un événement majeur coûtant deux milliards de dollars aux contribuables canadiens et qui est controversé, a noté M. Ward. Ce n'est pas tout le monde qui voulait des Olympiques au Canada, alors c'est une raison de plus pour adopter une approche plus critique, indépendante.»
La Presse Canadienne - 27/02/2010 15h50
Un avertissement envoyé cette semaine par courriel aux journalistes et personnalités de la télévision affectés à la couverture des Jeux était simple et sans équivoque: «Ne donnez pas d'accolades aux athlètes canadiens».
Les gens attachés à la notion d'indépendance journalistique et d'objectivité ont sans doute peu apprécié les démonstrations spontanées de patriotisme de la part de journalistes au cours des deux dernières semaines.
Qu'une directive de ce genre ait dû être transmise par écrit peut sembler alarmant, mais cela n'est pas si surprenant compte tenu de la fièvre olympique qui s'est emparée du pays.
Parfois, la transgression peut passer inaperçue, comme une tape sur l'épaule d'un skieur à l'issue de son parcours.
À d'autres occasions, l'accroc à l'indépendance journalistique est bien visible, comme ces applaudissements nourris réservés en conférence de presse à Mellissa Hollingsworth, les yeux pleins d'eau à la suite d'une décevante cinquième place en skeleton.
«Wow, a exprimé Hollingsworth. Je sais que les journalistes sont supposés être objectifs. Cela signifie beaucoup.»
Selon le professeur en éthique journalistique Stephen Ward, le public a perdu contact avec les notions d'impartialité et d'équité de l'information.
L'information transmise par les médias serait de plus en plus perçue par les gens comme une forme de marketing. M. Ward a fait valoir que la participation de journalistes au parcours de la flamme olympique était un exemple des médias qui sont incités à faire la promotion des Jeux.
Le professeur de l'université Wisconsin-Madison déplore les reproches de manque de patriotisme qui peuvent être adressés à ceux qui font leur travail. «Vous servez votre pays en tant que journaliste en couvrant tous les aspects d'une histoire, les bons et les mauvais, a-t-il soutenu. Vous ne vous laissez pas aller à acclamer les athlètes et à taire vos critiques.»
M. Ward a reconnu qu'il était ardu, même pour des journalistes, de retenir ses larmes devant des performances comme celle de la médaillée de bronze Joannie Rochette, sous le coup de la mort soudaine de sa mère.
«Je n'essaie pas d'être sans cœur», a assuré l'ancien correspondant. M. Ward a comparé la situation des journalistes aux Jeux de Vancouver aux correspondants de guerre qui sont parfois pris à partie pour leurs articles critiques sur le travail de l'armée.
Il viendra un temps où des questions particulièrement difficiles devront être posées sur l'organisation des Jeux, a-t-il souligné. «Il s'agit d'un événement majeur coûtant deux milliards de dollars aux contribuables canadiens et qui est controversé, a noté M. Ward. Ce n'est pas tout le monde qui voulait des Olympiques au Canada, alors c'est une raison de plus pour adopter une approche plus critique, indépendante.»