Système de santé au Québec
Re: Système de santé au Québec
Publié le 23 avril 2010 à 07h21 | Mis à jour à 09h32
Les pharmaciens exaspérés par les ordonnances illisibles
Sara Champagne
La Presse
Les pharmaciens du Québec sont exaspérés par les mauvaises écritures des médecins. Le phénomène des ordonnances illisibles est à ce point préoccupant que le président du Collège des médecins vient à nouveau de servir une sévère mise en garde à ses membres, en encourageant les pharmaciens à dénoncer les fautifs, a appris La Presse.
En fait, il ne se passe pas une semaine sans que le département des enquêtes ne soit saisi d'une plainte, indique-t-on au Collège des médecins. La Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ) recevrait pour sa part des centaines d'appels, chaque semaine, de la part de pharmaciens obligés de vérifier des ordonnances incomplètes, où les signatures des médecins sont carrément illisibles, sans numéros de permis à côté.
Cette seconde mise en garde du président du Collège des médecins, le Dr Yves Lamontagne, découle d'un sondage en ligne mené par L'actualité pharmaceutique, auprès de 150 pharmaciens, qui démontre clairement leur exaspération. Dans 55% des cas, quand une ordonnance est illisible, les pharmaciens rapportent qu'ils sont obligés d'appeler le médecin. Mais dans 44% des cas, les pharmaciens disent qu'ils sortent de leurs gonds et déchiffrent l'ordonnance «au meilleur de leur jugement», par manque de temps pour appeler le médecin fautif.
«Je ne comprends pas pourquoi personne n'a fait quelque chose à ce sujet, déplore l'un des pharmaciens qui a répondu au sondage. Ces médecins se foutent de tout le monde. On sait que c'est dangereux parfois. Nous avons autre chose à faire. Et les médecins ne sont pas toujours disponibles», ajoute-t-il.
Devant le phénomène, les pharmaciens sont nombreux, soit un sur quatre, à espérer la venue de l'ordonnance électronique dans l'ensemble de la province. À ce sujet, malgré des centaines de millions investis dans le programme d'informatisation de la santé au Québec, les médecins ne sont pas encore soumis à un système uniformisé d'ordonnance électronique.
Bien au fait de la problématique, Diane Lamarre, présidente de l'Ordre des pharmaciens du Québec, est d'accord pour dire qu'il faudrait introduire les prescriptions électroniques et ajoute que les ordonnances illisibles sont responsables de 16% des réclamations effectuées auprès du fonds de l'assurance responsabilités de la profession pharmaceutique. De l'ensemble de ces erreurs dues à une ordonnance illisible, la moitié concernerait la posologie indéchiffrable ou encore la façon de prendre le médicament.
«Les ordonnances illisibles sont l'un des reflets de la saturation de notre système de santé, estime Mme Lamarre. Tout le monde doit faire plus vite. Quand un pharmacien doit appeler un médecin pour vérifier une ordonnance, il perd du temps pour se pencher sur les effets secondaires, l'interaction entre les médicaments, les risques d'allergies. Les risques d'erreurs sont donc bien réels.»
Il y a quelques années, l'Ordre des pharmaciens avait pourtant travaillé en collaboration avec le Collège des médecins afin de produire un guide de l'ordonnance des médicaments. La Revue médicale a pour sa part déjà consacré un dossier au sujet, en publiant des ordonnances illisibles et surtout, en lançant le défi à des médecins de les décoder. Les pharmaciens travaillent aussi de concert avec des médecins pour remplir les documents comparatifs des ordonnances des patients hospitalisés à l'admission ou lorsqu'ils obtiennent leur congé.
Le Dr Yves Lamontagne n'a pas donné suite à une demande d'entrevue, hier. Au Collège, la porte-parole, Leslie Labranche, a indiqué qu'il «n'y a pas de raison en particulier expliquant pourquoi les médecins écrivent mal à ce point».
* * *
Normes pour les ordonnances
Selon l'article 3 du Règlement sur les normes relatives aux ordonnances faites par un médecin, il est stipulé que le médecin qui rédige une ordonnance individuelle doit y inclure:
1° son nom, imprimé ou en caractères d'imprimerie, son numéro de téléphone, son numéro de permis d'exercice et sa signature;
2° le nom et la date de naissance du patient;
3° la date de rédaction de l'ordonnance;
4° s'il s'agit d'un médicament:
a) le nom intégral du médicament, en caractères d'imprimerie, lorsqu'il est similaire au nom d'un autre médicament et que cela peut prêter à confusion;
b) la posologie, incluant la forme pharmaceutique, la concentration, s'il y a lieu, et le dosage;
c) la voie d'administration;
d) la durée du traitement ou la quantité prescrite;
e) le nombre de renouvellements autorisés ou la mention qu'aucun renouvellement n'est autorisé; (...)
Source : http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... sibles.php" onclick="window.open(this.href);return false;
Les pharmaciens exaspérés par les ordonnances illisibles
Sara Champagne
La Presse
Les pharmaciens du Québec sont exaspérés par les mauvaises écritures des médecins. Le phénomène des ordonnances illisibles est à ce point préoccupant que le président du Collège des médecins vient à nouveau de servir une sévère mise en garde à ses membres, en encourageant les pharmaciens à dénoncer les fautifs, a appris La Presse.
En fait, il ne se passe pas une semaine sans que le département des enquêtes ne soit saisi d'une plainte, indique-t-on au Collège des médecins. La Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ) recevrait pour sa part des centaines d'appels, chaque semaine, de la part de pharmaciens obligés de vérifier des ordonnances incomplètes, où les signatures des médecins sont carrément illisibles, sans numéros de permis à côté.
Cette seconde mise en garde du président du Collège des médecins, le Dr Yves Lamontagne, découle d'un sondage en ligne mené par L'actualité pharmaceutique, auprès de 150 pharmaciens, qui démontre clairement leur exaspération. Dans 55% des cas, quand une ordonnance est illisible, les pharmaciens rapportent qu'ils sont obligés d'appeler le médecin. Mais dans 44% des cas, les pharmaciens disent qu'ils sortent de leurs gonds et déchiffrent l'ordonnance «au meilleur de leur jugement», par manque de temps pour appeler le médecin fautif.
«Je ne comprends pas pourquoi personne n'a fait quelque chose à ce sujet, déplore l'un des pharmaciens qui a répondu au sondage. Ces médecins se foutent de tout le monde. On sait que c'est dangereux parfois. Nous avons autre chose à faire. Et les médecins ne sont pas toujours disponibles», ajoute-t-il.
Devant le phénomène, les pharmaciens sont nombreux, soit un sur quatre, à espérer la venue de l'ordonnance électronique dans l'ensemble de la province. À ce sujet, malgré des centaines de millions investis dans le programme d'informatisation de la santé au Québec, les médecins ne sont pas encore soumis à un système uniformisé d'ordonnance électronique.
Bien au fait de la problématique, Diane Lamarre, présidente de l'Ordre des pharmaciens du Québec, est d'accord pour dire qu'il faudrait introduire les prescriptions électroniques et ajoute que les ordonnances illisibles sont responsables de 16% des réclamations effectuées auprès du fonds de l'assurance responsabilités de la profession pharmaceutique. De l'ensemble de ces erreurs dues à une ordonnance illisible, la moitié concernerait la posologie indéchiffrable ou encore la façon de prendre le médicament.
«Les ordonnances illisibles sont l'un des reflets de la saturation de notre système de santé, estime Mme Lamarre. Tout le monde doit faire plus vite. Quand un pharmacien doit appeler un médecin pour vérifier une ordonnance, il perd du temps pour se pencher sur les effets secondaires, l'interaction entre les médicaments, les risques d'allergies. Les risques d'erreurs sont donc bien réels.»
Il y a quelques années, l'Ordre des pharmaciens avait pourtant travaillé en collaboration avec le Collège des médecins afin de produire un guide de l'ordonnance des médicaments. La Revue médicale a pour sa part déjà consacré un dossier au sujet, en publiant des ordonnances illisibles et surtout, en lançant le défi à des médecins de les décoder. Les pharmaciens travaillent aussi de concert avec des médecins pour remplir les documents comparatifs des ordonnances des patients hospitalisés à l'admission ou lorsqu'ils obtiennent leur congé.
Le Dr Yves Lamontagne n'a pas donné suite à une demande d'entrevue, hier. Au Collège, la porte-parole, Leslie Labranche, a indiqué qu'il «n'y a pas de raison en particulier expliquant pourquoi les médecins écrivent mal à ce point».
* * *
Normes pour les ordonnances
Selon l'article 3 du Règlement sur les normes relatives aux ordonnances faites par un médecin, il est stipulé que le médecin qui rédige une ordonnance individuelle doit y inclure:
1° son nom, imprimé ou en caractères d'imprimerie, son numéro de téléphone, son numéro de permis d'exercice et sa signature;
2° le nom et la date de naissance du patient;
3° la date de rédaction de l'ordonnance;
4° s'il s'agit d'un médicament:
a) le nom intégral du médicament, en caractères d'imprimerie, lorsqu'il est similaire au nom d'un autre médicament et que cela peut prêter à confusion;
b) la posologie, incluant la forme pharmaceutique, la concentration, s'il y a lieu, et le dosage;
c) la voie d'administration;
d) la durée du traitement ou la quantité prescrite;
e) le nombre de renouvellements autorisés ou la mention qu'aucun renouvellement n'est autorisé; (...)
Source : http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... sibles.php" onclick="window.open(this.href);return false;
[i]A thing of beauty is a joy for ever / Its loveliness increases; it will never / Pass into nothingness [b](John Keats)[/b][/i]
Re: Système de santé au Québec
Par rapport à l'article que je viens de citer... Je dois dire que l'idée de prescription électronique serait sûrement une bonne idée. Je travaille à temps partiel dans une clinique médicale, et il y a plusieurs médecins qui ont une écriture tout bonnement illisible. Tsé quand t'as même de la difficulté à déchiffrer le numéro de permis d'exercice. J'ai vu des manières très originales d'écrire des 4, des 7...Nephtys a écrit : Publié le 23 avril 2010 à 07h21 | Mis à jour à 09h32
Les pharmaciens exaspérés par les ordonnances illisibles
Sara Champagne
La Presse
Ou des identifications de médecin très minimalistes. Quand t'as juste comme signature une ligne qui fait une boucle - pis qu'évidemment le patient ne se rappelle pas du nom du médecin.
[i]A thing of beauty is a joy for ever / Its loveliness increases; it will never / Pass into nothingness [b](John Keats)[/b][/i]
Re: Système de santé au Québec
Une merveilleuse idéeNephtys a écrit : [...]
Par rapport à l'article que je viens de citer... Je dois dire que l'idée de prescription électronique serait sûrement une bonne idée. Je travaille à temps partiel dans une clinique médicale, et il y a plusieurs médecins qui ont une écriture tout bonnement illisible. Tsé quand t'as même de la difficulté à déchiffrer le numéro de permis d'exercice. J'ai vu des manières très originales d'écrire des 4, des 7...
Ou des identifications de médecin très minimalistes. Quand t'as juste comme signature une ligne qui fait une boucle - pis qu'évidemment le patient ne se rappelle pas du nom du médecin.
Re: Système de santé au Québec
Québec
Yves Bolduc serait prêt à occuper un autre ministère
La Presse Canadienne
23/04/2010 12h23
MONTRÉAL - Le ministre de la Santé Yves Bolduc, qui pratiquait la médecine avant de se lancer en politique, avoue qu'il a embrassé la carrière politique pour devenir ministre de la Santé, mais se dit tout de même prêt à occuper un autre ministère.
Le ministre réagissait ainsi à l'information parue dans l'édition de vendredi du quotidien La Presse, voulant que le premier ministre Jean Charest envisagerait un remaniement ministériel au mois de juin.
Devant un auditoire de gens oeuvrant à la lutte contre le cancer, le ministre de la Santé et des Services sociaux avait pris la peine de rappeler qu'il était venu en politique pour «faire de la santé».
Interrogé par les journalistes après son allocution, il a toutefois nuancé ses propos, affirmant carrément qu'il était prêt à occuper un autre ministère, si M. Charest en décidait ainsi.
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/a ... 22334.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Yves Bolduc serait prêt à occuper un autre ministère
La Presse Canadienne
23/04/2010 12h23
MONTRÉAL - Le ministre de la Santé Yves Bolduc, qui pratiquait la médecine avant de se lancer en politique, avoue qu'il a embrassé la carrière politique pour devenir ministre de la Santé, mais se dit tout de même prêt à occuper un autre ministère.
Le ministre réagissait ainsi à l'information parue dans l'édition de vendredi du quotidien La Presse, voulant que le premier ministre Jean Charest envisagerait un remaniement ministériel au mois de juin.
Devant un auditoire de gens oeuvrant à la lutte contre le cancer, le ministre de la Santé et des Services sociaux avait pris la peine de rappeler qu'il était venu en politique pour «faire de la santé».
Interrogé par les journalistes après son allocution, il a toutefois nuancé ses propos, affirmant carrément qu'il était prêt à occuper un autre ministère, si M. Charest en décidait ainsi.
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/a ... 22334.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Système de santé au Québec
En effet! Par contre, je tiens à dire que j'ai pris cette suggestion de l'article que j'ai moi-même cité.Anya a écrit : [...]
Une merveilleuse idée
[i]A thing of beauty is a joy for ever / Its loveliness increases; it will never / Pass into nothingness [b](John Keats)[/b][/i]
Re: Système de santé au Québec
Dossier
Médecins de famille : les jeunes fuient la pratique
L’âge moyen des omnipraticiens au Québec est de près de 51 ans. D'ici 5 à 10 ans, des milliers de médecins de famille prendront leur retraite. Qui prendra soin de leurs patients ? Partout, on observe le même phénomène : la relève, déjà difficile à attirer en omnipratique, fuit les cabinets privés. Un dossier de L'actualité médicale
Médecine familliale:Pourquoi les jeunes hésitent-ils à devenir omnipraticien ?
Le Dr Patrick Bernier a pris le pouls de la génération Y. Il a découvert qu’une multitude de facteurs découragent les jeunes à devenir omnipraticiens. « Une jeune consoeur m’a déjà dit que, pour elle, exercer en cabinet était ce qu’il y avait de plus épuisant et qu’elle avait l’impression de se reposer quand elle faisait de l’urgence et de l’hospitalisation. »
http://www.lactualite.com/sante/medecin ... sitent-ils" onclick="window.open(this.href);return false;
Montréal : départ à la retraite de 500 médecins
Des dizaines de milliers de Montréalais risquent de venir grossir les rangs, déjà très nombreux, des patients orphelins de la métropole si les médecins de cabinet qui vont partir dans quelques années ne sont pas remplacés.
http://www.lactualite.com/sante/montrea ... 0-medecins" onclick="window.open(this.href);return false;
Comment le Centre médical St-Vallier, de Québec, a recruté cinq jeunes médecins
Ces dernières années, le centre médical Saint-Vallier, de Québec, un cabinet privé à la fois groupe de médecine familliale et clinique-réseau, est parvenue à recruter au total cinq jeunes médecins. La Dre Caroline Tremblay a été la première il y a quatre ans.
http://www.lactualite.com/sante/le-cent ... s-medecins" onclick="window.open(this.href);return false;
Favoriser la relève dans les cabinets d’omnipraticiens
Quels gestes devront être posés afin d’amener les jeunes médecins à adopter la pratique en cabinet ? Voici quelques pistes concrètes de solution.
http://www.lactualite.com/sante/favoris ... praticiens" onclick="window.open(this.href);return false;
http://www.lactualite.com/sante/medecin ... a-pratique" onclick="window.open(this.href);return false;
Médecins de famille : les jeunes fuient la pratique
L’âge moyen des omnipraticiens au Québec est de près de 51 ans. D'ici 5 à 10 ans, des milliers de médecins de famille prendront leur retraite. Qui prendra soin de leurs patients ? Partout, on observe le même phénomène : la relève, déjà difficile à attirer en omnipratique, fuit les cabinets privés. Un dossier de L'actualité médicale
Médecine familliale:Pourquoi les jeunes hésitent-ils à devenir omnipraticien ?
Le Dr Patrick Bernier a pris le pouls de la génération Y. Il a découvert qu’une multitude de facteurs découragent les jeunes à devenir omnipraticiens. « Une jeune consoeur m’a déjà dit que, pour elle, exercer en cabinet était ce qu’il y avait de plus épuisant et qu’elle avait l’impression de se reposer quand elle faisait de l’urgence et de l’hospitalisation. »
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Montréal : départ à la retraite de 500 médecins
Des dizaines de milliers de Montréalais risquent de venir grossir les rangs, déjà très nombreux, des patients orphelins de la métropole si les médecins de cabinet qui vont partir dans quelques années ne sont pas remplacés.
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Comment le Centre médical St-Vallier, de Québec, a recruté cinq jeunes médecins
Ces dernières années, le centre médical Saint-Vallier, de Québec, un cabinet privé à la fois groupe de médecine familliale et clinique-réseau, est parvenue à recruter au total cinq jeunes médecins. La Dre Caroline Tremblay a été la première il y a quatre ans.
http://www.lactualite.com/sante/le-cent ... s-medecins" onclick="window.open(this.href);return false;
Favoriser la relève dans les cabinets d’omnipraticiens
Quels gestes devront être posés afin d’amener les jeunes médecins à adopter la pratique en cabinet ? Voici quelques pistes concrètes de solution.
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Re: Système de santé au Québec
Gageons que le 50/50 va foutre le bordAnya a écrit : Québec
Yves Bolduc serait prêt à occuper un autre ministère
La Presse Canadienne
23/04/2010 12h23
MONTRÉAL - Le ministre de la Santé Yves Bolduc, qui pratiquait la médecine avant de se lancer en politique, avoue qu'il a embrassé la carrière politique pour devenir ministre de la Santé, mais se dit tout de même prêt à occuper un autre ministère.
Le ministre réagissait ainsi à l'information parue dans l'édition de vendredi du quotidien La Presse, voulant que le premier ministre Jean Charest envisagerait un remaniement ministériel au mois de juin.
Devant un auditoire de gens oeuvrant à la lutte contre le cancer, le ministre de la Santé et des Services sociaux avait pris la peine de rappeler qu'il était venu en politique pour «faire de la santé».
Interrogé par les journalistes après son allocution, il a toutefois nuancé ses propos, affirmant carrément qu'il était prêt à occuper un autre ministère, si M. Charest en décidait ainsi.
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Prière et chant religieux
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Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
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Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
Re: Système de santé au Québec
Franchise santé
Le ministre Bolduc se fait rassurant
La franchise santé pourrait varier selon le revenu du contribuable et tenir compte de sa capacité de payer, a rassuré le ministre de la Santé du Québec. Yves Bolduc a fait cette déclaration devant les participants à la Conférence nationale pour vaincre le cancer, vendredi, à Montréal.
Le ministre Bolduc a été interpellé par une participante au sujet du « ticket modérateur ». Cette dernière a exprimé sa crainte de voir des patients se priver de visites chez le médecin faute de pouvoir payer.
Yves Bolduc s'est voulu rassurant : la franchise santé sera « beaucoup plus nuancée » que ce qui a été évoqué dans le dernier budget du Québec, en mars, soulignant qu'aucune modalité régissant cette franchise n'avait encore été arrêtée.
Le ministre de la Santé du Québec a écarté l'idée d'imposer des frais de 25 $ pour chaque visite médicale sans tenir compte de la capacité de payer des patients.
Ça ne sera pas comme ce qui a été dit, là, c'est-à-dire que les gens automatiquement vont payer 25 $. Ça va être beaucoup plus nuancé que ça. Ça va y aller selon, aussi, la capacité des gens à payer.
— Le ministre Yves Bolduc
Le ministre Bolduc a demandé aux gens de lui faire confiance, avant de vanter le système d'assurance médicaments du Québec, qu'il a qualifié d'un des plus beaux programmes. Il en a promis un aussi bon pour l'accessibilité aux services de santé.
Les propos du ministre de la Santé interviennent cinq jours après les déclarations du premier ministre Jean Charest, qui avait lui-même tenté de calmer le jeu en soulignant qu'il y aurait un élément progressif dans la contribution santé. Le budget 2010-2011 prévoit une contribution de 25 $ cette année, de 100 $ l'an prochain et de 200 $ en 2012.
Par ailleurs, le ministre de la Santé s'est montré peu enthousiaste relativement à une nouvelle structure pour coordonner la lutte contre le cancer, ce que déplore le porte-parole de la Coalition priorité cancer, le docteur Pierre Audet-Lapointe.
L'avenir du ministre Bolduc au sein du gouvernement a aussi été évoqué relativement à un éventuel remaniement. Yves Bolduc s'est dit prêt à occuper un autre ministère que celui de la Santé.
Radio-Canada.ca avec
Presse canadienne
Lien: http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Po ... ante.shtml" onclick="window.open(this.href);return false;
Le ministre Bolduc se fait rassurant
La franchise santé pourrait varier selon le revenu du contribuable et tenir compte de sa capacité de payer, a rassuré le ministre de la Santé du Québec. Yves Bolduc a fait cette déclaration devant les participants à la Conférence nationale pour vaincre le cancer, vendredi, à Montréal.
Le ministre Bolduc a été interpellé par une participante au sujet du « ticket modérateur ». Cette dernière a exprimé sa crainte de voir des patients se priver de visites chez le médecin faute de pouvoir payer.
Yves Bolduc s'est voulu rassurant : la franchise santé sera « beaucoup plus nuancée » que ce qui a été évoqué dans le dernier budget du Québec, en mars, soulignant qu'aucune modalité régissant cette franchise n'avait encore été arrêtée.
Le ministre de la Santé du Québec a écarté l'idée d'imposer des frais de 25 $ pour chaque visite médicale sans tenir compte de la capacité de payer des patients.
Ça ne sera pas comme ce qui a été dit, là, c'est-à-dire que les gens automatiquement vont payer 25 $. Ça va être beaucoup plus nuancé que ça. Ça va y aller selon, aussi, la capacité des gens à payer.
— Le ministre Yves Bolduc
Le ministre Bolduc a demandé aux gens de lui faire confiance, avant de vanter le système d'assurance médicaments du Québec, qu'il a qualifié d'un des plus beaux programmes. Il en a promis un aussi bon pour l'accessibilité aux services de santé.
Les propos du ministre de la Santé interviennent cinq jours après les déclarations du premier ministre Jean Charest, qui avait lui-même tenté de calmer le jeu en soulignant qu'il y aurait un élément progressif dans la contribution santé. Le budget 2010-2011 prévoit une contribution de 25 $ cette année, de 100 $ l'an prochain et de 200 $ en 2012.
Par ailleurs, le ministre de la Santé s'est montré peu enthousiaste relativement à une nouvelle structure pour coordonner la lutte contre le cancer, ce que déplore le porte-parole de la Coalition priorité cancer, le docteur Pierre Audet-Lapointe.
L'avenir du ministre Bolduc au sein du gouvernement a aussi été évoqué relativement à un éventuel remaniement. Yves Bolduc s'est dit prêt à occuper un autre ministère que celui de la Santé.
Radio-Canada.ca avec
Presse canadienne
Lien: http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Po ... ante.shtml" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Système de santé au Québec
Santé
Une clinique privée facture au public
Mise à jour : 27/04/2010 22h45
La Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) ira enquêter à la clinique privée Rockland MD, à la suite des informations voulant que des patients paient 17 000 dollars pour une chirurgie de l’obésité que le chirurgien facture ensuite au régime public.
«Vu le montant d’argent en cause, nous allons vérifier quels sont ces frais exigés par Rockland MD et quelle est la pratique de ces médecins participants au régime public qui opèrent à cette clinique. Les informations obtenues nous amènent à nous questionner. L’objectif de cette enquête est de déterminer s’il y a ou non contravention à la Loi sur l’assurance-maladie», stipule un porte-parole de la RAMQ, Marc Lortie.
Le Journal de Québec a rapporté, mardi, qu’une résidente de la région de Québec a déboursé 17 000 dollars pour une gastrectomie verticale, une intervention par laparoscopie visant à rapetisser l’estomac, à la clinique montréalaise Rockland MD. Interrogé à ce sujet, le président et directeur médical de cette clinique, le Dr Fernand Taras, a soutenu que les frais demandés avaient uniquement trait à la médication pour l’anesthésie et à des services infirmiers.
En 2007, Rockland MD a été rappelée à l’ordre par la RAMQ, à la suite d’une première enquête montrant que la clinique contrevenait à la loi, en facturant des services médicaux assurés par la Régie, de même que certains frais accessoires liés à des chirurgies. Au cabinet du ministre Yves Bolduc, on rappelle que Rockland MD doit se soumettre à la loi, tant du point de vue de la facturation que de la sécurité des soins, conformément à son permis de clinique médicale spécialisée.
Pratiques «non sécuritaires»
La patiente, une infirmière d’expérience, a aussi déploré en entrevue au Journal avoir dû s’adresser au réseau public, pour des complications postopératoires survenues peu après sa chirurgie d’un jour. Or, selon un spécialiste de la chirurgie de l’obésité, le Dr Nicolas Christou, en raison des risques de complications, il n’est pas sécuritaire de retourner les patients chez eux, après une gastrectomie verticale.
«Pour moi, c’est fou! Cela va à l’encontre des bonnes pratiques médicales. Il faut garder le patient en observation dans un hôpital dont le personnel a une expertise en chirurgie bariatrique. Dans la nuit, s’il y a une fuite à cause d’une agrafe qui se détache, le risque de mortalité peut aller jusqu’à 20 %. On doit être capable de détecter cela sans délai», explique le Dr Christou, ex-président de l’Association canadienne des chirurgiens bariatriques, où un comité est incidemment à établir les standards de pratique en ce domaine.
Seul chirurgien bariatrique à temps plein au Canada, le Dr Christou a été rattaché au Centre de santé McGill, jusqu’à ce qu’il se désengage du régime public, en mars 2009. Il pratique depuis au Centre métropolitain de chirurgie, à Montréal, hôpital de 17 lits entièrement privés.
«Nos patients restent deux jours chez nous, après une gastrectomie verticale. L’évaluation préopératoire est assurée par une équipe multidisciplinaire et dure une journée complète. Nos taux de complications postopératoires sont en deçà de 3 %», affirme le Dr Christou.
http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/national/ ... 24531.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Une clinique privée facture au public
Mise à jour : 27/04/2010 22h45
La Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) ira enquêter à la clinique privée Rockland MD, à la suite des informations voulant que des patients paient 17 000 dollars pour une chirurgie de l’obésité que le chirurgien facture ensuite au régime public.
«Vu le montant d’argent en cause, nous allons vérifier quels sont ces frais exigés par Rockland MD et quelle est la pratique de ces médecins participants au régime public qui opèrent à cette clinique. Les informations obtenues nous amènent à nous questionner. L’objectif de cette enquête est de déterminer s’il y a ou non contravention à la Loi sur l’assurance-maladie», stipule un porte-parole de la RAMQ, Marc Lortie.
Le Journal de Québec a rapporté, mardi, qu’une résidente de la région de Québec a déboursé 17 000 dollars pour une gastrectomie verticale, une intervention par laparoscopie visant à rapetisser l’estomac, à la clinique montréalaise Rockland MD. Interrogé à ce sujet, le président et directeur médical de cette clinique, le Dr Fernand Taras, a soutenu que les frais demandés avaient uniquement trait à la médication pour l’anesthésie et à des services infirmiers.
En 2007, Rockland MD a été rappelée à l’ordre par la RAMQ, à la suite d’une première enquête montrant que la clinique contrevenait à la loi, en facturant des services médicaux assurés par la Régie, de même que certains frais accessoires liés à des chirurgies. Au cabinet du ministre Yves Bolduc, on rappelle que Rockland MD doit se soumettre à la loi, tant du point de vue de la facturation que de la sécurité des soins, conformément à son permis de clinique médicale spécialisée.
Pratiques «non sécuritaires»
La patiente, une infirmière d’expérience, a aussi déploré en entrevue au Journal avoir dû s’adresser au réseau public, pour des complications postopératoires survenues peu après sa chirurgie d’un jour. Or, selon un spécialiste de la chirurgie de l’obésité, le Dr Nicolas Christou, en raison des risques de complications, il n’est pas sécuritaire de retourner les patients chez eux, après une gastrectomie verticale.
«Pour moi, c’est fou! Cela va à l’encontre des bonnes pratiques médicales. Il faut garder le patient en observation dans un hôpital dont le personnel a une expertise en chirurgie bariatrique. Dans la nuit, s’il y a une fuite à cause d’une agrafe qui se détache, le risque de mortalité peut aller jusqu’à 20 %. On doit être capable de détecter cela sans délai», explique le Dr Christou, ex-président de l’Association canadienne des chirurgiens bariatriques, où un comité est incidemment à établir les standards de pratique en ce domaine.
Seul chirurgien bariatrique à temps plein au Canada, le Dr Christou a été rattaché au Centre de santé McGill, jusqu’à ce qu’il se désengage du régime public, en mars 2009. Il pratique depuis au Centre métropolitain de chirurgie, à Montréal, hôpital de 17 lits entièrement privés.
«Nos patients restent deux jours chez nous, après une gastrectomie verticale. L’évaluation préopératoire est assurée par une équipe multidisciplinaire et dure une journée complète. Nos taux de complications postopératoires sont en deçà de 3 %», affirme le Dr Christou.
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Re: Système de santé au Québec
Publié le 28 avril 2010 à 11h59 | Mis à jour à 12h03
Ticket modérateur: front commun des médecins de famille
Sara Champagne
La Presse
Dans un geste hors du commun, les regroupements de médecins de famille au Québec s'allient contre le projet du gouvernement d'imposer un ticket modérateur aux patients. Tant la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec que les médecins des CLSC, étudiants en médecine compris, s'entendent pour dire qu'une franchise de la santé va à l'encontre du principe de l'universalité dans les soins. Et que l'idée de gouvernement équivaut à un pas de 40 ans en arrière, au moment où les médecins se battaient pour obtenir la carte d'assurance maladie.
«Les gens n'abusent pas du système de santé, ils ne consomment pas pour rien, a indiqué Dr Marie-Claude Goulet, présidente de Médecins québécois pour le régime public (MQRP), lors d'un point de presse, ce matin. Qui, de toute façon, a envie d'abuser de 12 heures d'attente à l'urgence? On ne fait pas le choix d'être malade, ce n'est pas un bien de consommation. Et ça s'applique autant aux cancers, qu'à une fracture, qu'à une maladie cardiaque ou une maladie chronique.»
En bout de ligne, les représentants des omnipraticiens estiment que l'idée d'instaurer un ticket modérateur, selon le nombre de visites chez le médecin, va coûter plus cher au système de santé. À ce sujet, Dr Guillaume Charbonneau, président du Collège québécois des médecins de famille a fait valoir qu'à avec une franchise à payer, les moins nantis attendront que leur état de santé se dégrade avant d'aller à la clinique ou à l'urgence.
«On fera face à une augmentations des hospitalisations, a-t-il ajouté. Les prises en charges de patients seront plus difficiles. Et en fin de compte, ça va nuire aux traitements des maladies chroniques, à la prévention et aux suivis des patients.»
À cet égard, Dr Louis Godin, de la FMOQ, craint par exemple que des diabétiques ne consultent pas de façon aussi serrée leur médecin à cause des frais. On rappelle que une personne sur quatre n'a par ailleurs pas de médecin de famille au Québec. Et qu'en conséquence, «12 heures d'attente à l'urgence constitue déjà un ticket modérateur», a ajouté Dr Godin.
Jusqu'à maintenant, le ministre de la Santé, Dr Yves Bolduc, n'a pas sollicité le point de vue des regroupements dans le projet de franchise de la santé. À deux reprises la semaine dernière, il a indiqué que son entrée en vigueur ne se ferait pas sur le dos des moins nantis. Et qu'il travaille présentement à mettre sur pied un comité pour étudier les modalités de la franchise santé, avec pour principe de base «l'utilisateur-payeur.»
http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... cueil_POS2" onclick="window.open(this.href);return false;
Ticket modérateur: front commun des médecins de famille
Sara Champagne
La Presse
Dans un geste hors du commun, les regroupements de médecins de famille au Québec s'allient contre le projet du gouvernement d'imposer un ticket modérateur aux patients. Tant la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec que les médecins des CLSC, étudiants en médecine compris, s'entendent pour dire qu'une franchise de la santé va à l'encontre du principe de l'universalité dans les soins. Et que l'idée de gouvernement équivaut à un pas de 40 ans en arrière, au moment où les médecins se battaient pour obtenir la carte d'assurance maladie.
«Les gens n'abusent pas du système de santé, ils ne consomment pas pour rien, a indiqué Dr Marie-Claude Goulet, présidente de Médecins québécois pour le régime public (MQRP), lors d'un point de presse, ce matin. Qui, de toute façon, a envie d'abuser de 12 heures d'attente à l'urgence? On ne fait pas le choix d'être malade, ce n'est pas un bien de consommation. Et ça s'applique autant aux cancers, qu'à une fracture, qu'à une maladie cardiaque ou une maladie chronique.»
En bout de ligne, les représentants des omnipraticiens estiment que l'idée d'instaurer un ticket modérateur, selon le nombre de visites chez le médecin, va coûter plus cher au système de santé. À ce sujet, Dr Guillaume Charbonneau, président du Collège québécois des médecins de famille a fait valoir qu'à avec une franchise à payer, les moins nantis attendront que leur état de santé se dégrade avant d'aller à la clinique ou à l'urgence.
«On fera face à une augmentations des hospitalisations, a-t-il ajouté. Les prises en charges de patients seront plus difficiles. Et en fin de compte, ça va nuire aux traitements des maladies chroniques, à la prévention et aux suivis des patients.»
À cet égard, Dr Louis Godin, de la FMOQ, craint par exemple que des diabétiques ne consultent pas de façon aussi serrée leur médecin à cause des frais. On rappelle que une personne sur quatre n'a par ailleurs pas de médecin de famille au Québec. Et qu'en conséquence, «12 heures d'attente à l'urgence constitue déjà un ticket modérateur», a ajouté Dr Godin.
Jusqu'à maintenant, le ministre de la Santé, Dr Yves Bolduc, n'a pas sollicité le point de vue des regroupements dans le projet de franchise de la santé. À deux reprises la semaine dernière, il a indiqué que son entrée en vigueur ne se ferait pas sur le dos des moins nantis. Et qu'il travaille présentement à mettre sur pied un comité pour étudier les modalités de la franchise santé, avec pour principe de base «l'utilisateur-payeur.»
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Re: Système de santé au Québec
Négociations
Les infirmières en grève en septembre?
Mise à jour : 28/04/2010 16h24
À moins d'un déblocage dans les pourparlers avec l'État, les infirmières de l'ensemble du Québec vont débrayer à la mi-septembre.
Cette fois-ci, pas question d'un débrayage illégal comme ceux de 1989 et 1999. La FIQ, qui regroupe infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes, a décidé de faire les choses dans les formes et, ces-jours-ci, elle réunit ses membres, unité par unité, pour préparer des plans de maintien de services essentiels et les informer du déroulement des négociations.
Ces plans de maintien devraient être formellement déposés à la mi-mai au Conseil des services essentiels, ce qui ouvre la porte à une grève légale vers la mi-septembre. Entretemps, à chaque mercredi, des membres de la FIQ s'habillent de noir et de jeans pour manifester leur mécontentement devant l'allure des négociations avec le gouvernement.
La FIQ doit d'ailleurs se réunir jeudi, en conseil confédéral, pour faire le point. Selon le syndicat, les enjeux des négociations sont majeurs. Les conditions de travail de nombreuses infirmières sont devenues telles que des porte-paroles syndicales craignent que celles qui le peuvent désertent la profession. Dans ce cas, dit-on, ce sont l'avenir de la profession et celui du réseau de santé public qui seraient menacés.
http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/national/ ... 62442.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Les infirmières en grève en septembre?
Mise à jour : 28/04/2010 16h24
À moins d'un déblocage dans les pourparlers avec l'État, les infirmières de l'ensemble du Québec vont débrayer à la mi-septembre.
Cette fois-ci, pas question d'un débrayage illégal comme ceux de 1989 et 1999. La FIQ, qui regroupe infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes, a décidé de faire les choses dans les formes et, ces-jours-ci, elle réunit ses membres, unité par unité, pour préparer des plans de maintien de services essentiels et les informer du déroulement des négociations.
Ces plans de maintien devraient être formellement déposés à la mi-mai au Conseil des services essentiels, ce qui ouvre la porte à une grève légale vers la mi-septembre. Entretemps, à chaque mercredi, des membres de la FIQ s'habillent de noir et de jeans pour manifester leur mécontentement devant l'allure des négociations avec le gouvernement.
La FIQ doit d'ailleurs se réunir jeudi, en conseil confédéral, pour faire le point. Selon le syndicat, les enjeux des négociations sont majeurs. Les conditions de travail de nombreuses infirmières sont devenues telles que des porte-paroles syndicales craignent que celles qui le peuvent désertent la profession. Dans ce cas, dit-on, ce sont l'avenir de la profession et celui du réseau de santé public qui seraient menacés.
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Re: Système de santé au Québec
Moyens de pression
Mercredi en noir pour les infirmières du Québec
Mise à jour : 28/04/2010 16h40
Si vous devez vous rendre dans un hôpital aujourd'hui, où que vous soyez au Québec, ne soyez pas étonné de voir une bonne partie du personnel habillé en noir. Depuis mercredi dernier, pour protester contre les dernières offres du gouvernement, les infirmières et infirmiers du Québec troquent leur uniforme traditionnel pour un jean et un chandail noir.
C'est une infirmière du Centre hospitalier de Verdun qui nous a fait parvenir à Mon Topo plusieurs photos de ses collègues vêtus de noir. «On ne veut pas mettre en péril la santé des patients, être en noir, c'est notre façon à nous de symboliser le deuil de notre profession», explique une infirmière qui désire garder l'anonymat.
À la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec, la FIQ, une source nous a confirmé que plus de 20 000 t-shirts noirs avaient été conçus pour les membres, ils sont 58 000 à travers la province. «Les patients n'ont pas à s'inquiéter pour ce qui est de l'hygiène, les vêtements noirs portés par nos membres sont aussi propres que les uniformes qui sont lavés à la maison», nous dit notre source.
Les deux partis ne sont pas retournés à la table de négociations depuis le 19 avril dernier. Parmi les priorités de la FIQ, il y a d'abord l'aménagement du temps de travail. Plus de 40% des infirmières ont des postes à temps partiel «inacceptable dans un contexte où il y a pénurie de main d'oeuvre», explique la FIQ. Les professionnels de la santé réclament aussi une meilleure reconnaissance pour un travail qui doit être fait 365 jours par année, 24/24 heures et une reconnaissance de la formation additionnelle. «Si une infirmière fait son baccalauréat, elle devrait avoir un meilleur salaire même si elle occupe un poste d'infirmière clinicienne», souligne-t-on à la FIQ.
http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/national/ ... 64006.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Mercredi en noir pour les infirmières du Québec
Mise à jour : 28/04/2010 16h40
Si vous devez vous rendre dans un hôpital aujourd'hui, où que vous soyez au Québec, ne soyez pas étonné de voir une bonne partie du personnel habillé en noir. Depuis mercredi dernier, pour protester contre les dernières offres du gouvernement, les infirmières et infirmiers du Québec troquent leur uniforme traditionnel pour un jean et un chandail noir.
C'est une infirmière du Centre hospitalier de Verdun qui nous a fait parvenir à Mon Topo plusieurs photos de ses collègues vêtus de noir. «On ne veut pas mettre en péril la santé des patients, être en noir, c'est notre façon à nous de symboliser le deuil de notre profession», explique une infirmière qui désire garder l'anonymat.
À la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec, la FIQ, une source nous a confirmé que plus de 20 000 t-shirts noirs avaient été conçus pour les membres, ils sont 58 000 à travers la province. «Les patients n'ont pas à s'inquiéter pour ce qui est de l'hygiène, les vêtements noirs portés par nos membres sont aussi propres que les uniformes qui sont lavés à la maison», nous dit notre source.
Les deux partis ne sont pas retournés à la table de négociations depuis le 19 avril dernier. Parmi les priorités de la FIQ, il y a d'abord l'aménagement du temps de travail. Plus de 40% des infirmières ont des postes à temps partiel «inacceptable dans un contexte où il y a pénurie de main d'oeuvre», explique la FIQ. Les professionnels de la santé réclament aussi une meilleure reconnaissance pour un travail qui doit être fait 365 jours par année, 24/24 heures et une reconnaissance de la formation additionnelle. «Si une infirmière fait son baccalauréat, elle devrait avoir un meilleur salaire même si elle occupe un poste d'infirmière clinicienne», souligne-t-on à la FIQ.
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Re: Système de santé au Québec
Ça dit bien les choses
- Pièces jointes
-
- 28571_417318756494_622276494_5285260_3665116_n (1).jpg (41.9 Kio) Consulté 403 fois
Re: Système de santé au Québec
Elle est bonne.... ben, je pense.....
Re: Système de santé au Québec
Ben.. c'est qu'on sait pas trop s'il faut rire.. ou pleurer tellement c'est vrai au fondPlaceress a écrit :
Elle est bonne.... ben, je pense.....
*Dit la fille qui s'est fait appelé durant ses 2 jours de congé pour rentrer travailler...*
Re: Système de santé au Québec
Il arrive quoi si tu dis non?maya213 a écrit : [...]
Ben.. c'est qu'on sait pas trop s'il faut rire.. ou pleurer tellement c'est vrai au fond
*Dit la fille qui s'est fait appelé durant ses 2 jours de congé pour rentrer travailler...*
Re: Système de santé au Québec
est bonne et je pense qu'on est malheureusement pas loin de la réalité quand j'ai été hospitalisé les filles et gars aussi était tellement gentil a l'urgence 16 heures complet de présence et malgré tout un infirmier est venu me voir pour faire ma prise de sang avant de partir en disant "allez je vais te faire ca 5 minutes de plus ou de moins ca changera pas grand chose" avec un beau grand sourire il était 7 heure du matin en partant il m'a dit on se revoit ce soir
Je sais pas comment ils font
Je sais pas comment ils font
Re: Système de santé au Québec
Si je suis à l'hôpital lorsqu'on me le demande, je peux devoir rester en TS obligatoire si on ne trouve personne qui accepte. Et si je refuse au téléphone.. bien, on me rappelle que c'est une des filles qui est déjà sur le plancher qui devra rester... On n'a pas de conséquence, sinon savoir qu'on a peut-être mis une autre dans la merde.. Et pour les TSO, comme le nom le dit, on n'a pas le choix d'accepterNikki a écrit : [...]
Il arrive quoi si tu dis non?
Re: Système de santé au Québec
Le café aide bcp Mais sérieusement, la passion de notre travail..!Cass! a écrit : est bonne et je pense qu'on est malheureusement pas loin de la réalité quand j'ai été hospitalisé les filles et gars aussi était tellement gentil a l'urgence 16 heures complet de présence et malgré tout un infirmier est venu me voir pour faire ma prise de sang avant de partir en disant "allez je vais te faire ca 5 minutes de plus ou de moins ca changera pas grand chose" avec un beau grand sourire il était 7 heure du matin en partant il m'a dit on se revoit ce soir
Je sais pas comment ils font
Re: Système de santé au Québec
Quelles conditions de travail agréables...maya213 a écrit : [...]
Si je suis à l'hôpital lorsqu'on me le demande, je peux devoir rester en TS obligatoire si on ne trouve personne qui accepte. Et si je refuse au téléphone.. bien, on me rappelle que c'est une des filles qui est déjà sur le plancher qui devra rester... On n'a pas de conséquence, sinon savoir qu'on a peut-être mis une autre dans la merde.. Et pour les TSO, comme le nom le dit, on n'a pas le choix d'accepter
Sérieux, vous avez vraiment et sincèrement toute mon admiration, infirmières de ce monde