c'etait effectivement une bonne idée le changement est faitNikki a écrit : Je lisais le titre du topic, et je me demandais si il n'y aurait pas lieu de le changer...
Peut-être quelque chose qui évoquerait la situation plutôt que le fait qu'un moment donné, il avait été question de nommer un parc à son nom...
Nancy, qu'est-ce que tu en penserais?
Quelque chose du genre ''L'affaire Villanueva''
L'affaire Villanueva
Re: Un parc Villanueva à Montréal-Nord?
"La vie serait bien plus heureuse si nous naissions à 80 ans et nous approchions graduellement de nos 18 ans"
Mark Twain
Mark Twain
Re: Un parc Villanueva à Montréal-Nord?
Mercinancy31f a écrit : [...]
c'etait effectivement une bonne idée le changement est fait
Re: L'affaire Villanueva
Publié le 10 mai 2010 à 13h53 | Mis à jour à 13h55
Un avocat estime que Dany Villanueva se contredit
Catherine Handfield
La Presse
Après l'avocat de la Ville de Montréal, c'est au tour du procureur de la Couronne de s'en prendre à la crédibilité de Dany Villanueva.
Le représentant du Directeur des poursuites criminelles et pénales, Me François Brière, a tenté ce matin de mettre en contradiction les propos de Dany Villanueva, qui poursuit son contre-interrogatoire au palais de justice de Montréal dans le cadre de l'enquête du coroner.
Me Brière s'est particulièrement intéressé à sa version des faits de l'intervention policière du 9 août 2008 qui a coûté la vie à son jeune frère, Fredy Villanueva.
Dans le témoignage qu'il a livré au coroner André Perreault, Dany Villanueva a affirmé à plusieurs reprises que le policier Jean-Loup Lapointe lui avait dit: «Heille toé, viens icitte, je t'ai vu jouer aux dés.»
Selon Me Brière, cette version n'est pas conforme avec celle que Villanueva a donnée aux policiers de la Sûreté du Québec (SQ) le lendemain du drame. Dans sa déclaration du 10 août 2008, on peut lire: «il (Jean-Loup Lapointe) m'a demandé de venir vers lui car il m'avait vu jouer à l'argent aux dés».
Dany Villanuea a dit ne pas se souvenir d'avoir déclaré cela à la SQ. «Ce n'est pas exact, exact, a-t-il dit. Quand tu ne passes pas une bonne nuit en cellule, et que le lendemain on te dit que ton frère est mort, excusez-moi, mais il y a des affaires que tu peux oublier.»
Rappelons que la semaine dernière, l'avocat de la Ville, Me Pierre-Yves Boisvert, a cuisiné Dany Villanueva sur ses antécédents judiciaires et ses liens avec les gangs de rue afin de miner sa crédibilité.
Le contre-interrogatoire du jeune homme de 23 ans se poursuit cet après-midi.
http://www.cyberpresse.ca/dossiers/vill ... cueil_POS4" onclick="window.open(this.href);return false;
Un avocat estime que Dany Villanueva se contredit
Catherine Handfield
La Presse
Après l'avocat de la Ville de Montréal, c'est au tour du procureur de la Couronne de s'en prendre à la crédibilité de Dany Villanueva.
Le représentant du Directeur des poursuites criminelles et pénales, Me François Brière, a tenté ce matin de mettre en contradiction les propos de Dany Villanueva, qui poursuit son contre-interrogatoire au palais de justice de Montréal dans le cadre de l'enquête du coroner.
Me Brière s'est particulièrement intéressé à sa version des faits de l'intervention policière du 9 août 2008 qui a coûté la vie à son jeune frère, Fredy Villanueva.
Dans le témoignage qu'il a livré au coroner André Perreault, Dany Villanueva a affirmé à plusieurs reprises que le policier Jean-Loup Lapointe lui avait dit: «Heille toé, viens icitte, je t'ai vu jouer aux dés.»
Selon Me Brière, cette version n'est pas conforme avec celle que Villanueva a donnée aux policiers de la Sûreté du Québec (SQ) le lendemain du drame. Dans sa déclaration du 10 août 2008, on peut lire: «il (Jean-Loup Lapointe) m'a demandé de venir vers lui car il m'avait vu jouer à l'argent aux dés».
Dany Villanuea a dit ne pas se souvenir d'avoir déclaré cela à la SQ. «Ce n'est pas exact, exact, a-t-il dit. Quand tu ne passes pas une bonne nuit en cellule, et que le lendemain on te dit que ton frère est mort, excusez-moi, mais il y a des affaires que tu peux oublier.»
Rappelons que la semaine dernière, l'avocat de la Ville, Me Pierre-Yves Boisvert, a cuisiné Dany Villanueva sur ses antécédents judiciaires et ses liens avec les gangs de rue afin de miner sa crédibilité.
Le contre-interrogatoire du jeune homme de 23 ans se poursuit cet après-midi.
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Re: L'affaire Villanueva
A force de fesser dessus, ils vont le faire passer pour un martyr. Je pense que l'opinion est déjà faite quant à sa crédibilité....
Il reste à cuisiner les deux autres "victimes" au sujet de leurs casiers judiciaires et de leur non-appartenance (sic!) aux gangs de rues.
À la toute fin, on va avoir dépensé un million de $ pour apprendre que Dany est un petit bandit, que les deux autres témoins sont des membres de gang de rue et que les avocats de la famille avaient besoin de faire un coup de cash. Par contre, sa soeur a bien passé son audition pour animer la prochaine saison de Call-Tv.
Il reste à cuisiner les deux autres "victimes" au sujet de leurs casiers judiciaires et de leur non-appartenance (sic!) aux gangs de rues.
À la toute fin, on va avoir dépensé un million de $ pour apprendre que Dany est un petit bandit, que les deux autres témoins sont des membres de gang de rue et que les avocats de la famille avaient besoin de faire un coup de cash. Par contre, sa soeur a bien passé son audition pour animer la prochaine saison de Call-Tv.
*Team ZouinZouin 2008-09* *Team Stromgol* [img]http://c3.ac-images.myspacecdn.com/images01/11/s_b73695b0e0460a8302b87c365ca31486.jpg[/img]
Re: L'affaire Villanueva
Consult1 a écrit : A force de fesser dessus, ils vont le faire passer pour un martyr. Je pense que l'opinion est déjà faite quant à sa crédibilité....
Il reste à cuisiner les deux autres "victimes" au sujet de leurs casiers judiciaires et de leur non-appartenance (sic!) aux gangs de rues.
À la toute fin, on va avoir dépensé un million de $ pour apprendre que Dany est un petit bandit, que les deux autres témoins sont des membres de gang de rue et que les avocats de la famille avaient besoin de faire un coup de cash. Par contre, sa soeur a bien passé son audition pour animer la prochaine saison de Call-Tv.
Je suis en accord avec toi sur le fait qu'on a compris le concept que Danny est un voyou et qu'il est le centre de cette affaire.... sans lui, il ne serait rien arrivé.
Par contre, il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain et banaliser l'intervention policière bâclé...... rappelons-nous de l'affaire Paraziris..... à cause d'une intervention policière bâclé de ce type.... un policier y a laisser sa peau.... en plus..... tuer par le fusil du bandi... mais on a aussi retrouvé des balles de ses collègues policiers dans ses pieds.....
Ça aurait pu être cela dans le parc, ou encore un enfant de 2 ans qui passait par là en jouant au ballon, ou une mémé qui arrivait de son marché. C'était pas une intervention ciblé, il a tiré partout autour de lui..... une intervention policière avec une arme à feu.... ça ne doit pas se faire de cette façon..... puisque c'est las vraie vie et non un film de pirate avec Jony Deep.
C'est ça qui m'achalle beaucoup dans cette histoire.... qu'on est continué d'intervenir malgré le fait que cela se corsait sans attendre l'aide de renfort.... qu'on est tiré à bout portant dans le ta..... alors que, peut-importe de ce qui avait fait avant cet événement... il reste quand dans ce contexte précis.... X, Y, Z jouait au dés dans un parc en t-shirt avec une calotte sur la tête..... ou peux-tu s'assoire 2 secondes, respirer par le nez et se dire que ça pas trop de bon sens.
Les policiers sont des professionnels, qui manie un objet fait pour tuer du monde... lorsqu'ils sortent l'arme de l'étui, c'est pour tuer, jamais pour blesser, c'est dans les règles, ils doivent tirer sur le torse et être persuadés d'atteindre la cible.
Bref, j'ai plusieurs amis policiers dans mon entourage, j'ai de la compassion pour ses deux policiers qui doivent vivre un enfer depuis ce temps, mais même dans mes amis policiers, ils sont bien perplexes face à cette intervention.
Pas dans le sens où on les juges.... c'est un "accident", mais justement, quand tu es la police, c'est pas supposé arrivé... et c'est normal qu'on face le tour pour que ce genre de chose n'arrive plus dans un contexte comme ça.
On aurait compris suite à une descente d'un bunker de motard, même Parasiris, c'est ce qu'il y a de plus frustrant, c'est que l'intervention était nécessaire... mais elle ne s'est pas bien faite... donc, non seulement Parasiris est blanchi du meurtre du policier... mais la police de Longueuil va devoir donner un beau petit montant de cash à se criminel parti maintenant vivre aux iles moukmouk se dorer le torse mort de rire.
C'est pas des blagues des interventions policières... c'est la vraie vie.....
À part le fait que ça aurait été bien frustrant....... qu'est-ce que ça aurait changé de laisser Dany V quitter le parc en marchant quand Lapointe constatait son incapacité à le maîtriser... pour ensuite aller le ré-arrêter quelques rues plus loin avec du renfort.... c'était pas un gars armé, il ne menaçait personne, il jouait aux dés...... dans un spot où il n'avait pas le droit d'être..... = 1 mort, 2 blessés... 2 policiers traumatisés et rincé sur la place publique pour le reste de leur vie vs carrière..... minimum 3 familles dans la dèche en incluant celle des policiers...
Bref, c'est pas si simple que ça selon moi.
Dernière modification par Placeress le mar. mai 11, 2010 7:05 am, modifié 1 fois.
Re: L'affaire Villanueva
Publié le 12 mai 2010 à 12h10 | Mis à jour à 14h05
Dany Villanueva filmé avec des membres des Bloods
Catherine Handfield
La Presse
Deux vidéoclips hip-hop mettant en vedette Dany Villanueva et ses amis ont été décortiqués ce matin à l'enquête du coroner.
Encore une fois, le «clan policier» cherchait à miner la crédibilité de Dany Villanueva en démontrant que, contrairement à ce qu'il affirme, il fréquente encore les gangs de rue.
Les vidéos, disponibles sur YouTube, ont été tournées dans les mois suivant la mort de Fredy Villanueva, abattu par un policier à Montréal-Nord au mois d'août 2008.
http://www.youtube.com/watch?v=kNzT0GnJ ... r_embedded" onclick="window.open(this.href);return false;
http://www.youtube.com/watch?v=Qa21VleX ... r_embedded" onclick="window.open(this.href);return false;
Dans l'un deux, intitulé Dans mon district, Dany Villanueva se dandine aux côtés des membres du groupe «Mobsterz». On peut y voir le chanteur, Dave Armand, faire le signe d'allégeance aux Bloods en joignant le pouce et l'index.
Le représentant du Directeur des poursuites criminelles et pénales, Me François Brière, a souligné que les mots «Blood gang» font partie des paroles de la chanson. Jeffrey Sagor-Metellus, l'un des jeunes blessés lors de l'intervention policière, et Daniel Artiga, l'un des deux individus arrêtés avec Dany Villanueva le mois dernier à Charlemagne, font également partie de la distribution.
Photo compromettante?
Par ailleurs, Me François Brière a également présenté une photo de Daniel Artiga prise au poste de police de Repentigny le jour de l'arrestation. On peut y voir Artiga, 18 ans, faire le signe d'allégeance aux Bloods en fixant l'objectif de la caméra.
La photo a été prise par un policier le 15 avril dernier. Ce jour-là, Dany Villanueva a été accusé de conduite avec faculté affaiblie après avoir été arrêté la nuit précédente à Charlemagne, dans Lanaudière. Daniel Artiga et Dennis Artola ont également été accusés dans cette affaire.
Questionné sur la photo, Dany Villanueva a concédé que Daniel Artiga faisait le signe des Bloods. Il soutient toutefois que c'est le policier qui lui a demandé de le faire.
«Selon ce que j'ai entendu, c'est le policier qui lui a demandé comment faire le signe des Bloods», a dit Dany Villanueva. Selon lui, Daniel Artiga et Dennis Artola ne sont pas membres des Bloods, contrairement à ce qu'affirme la police de Montréal.
Le contre-interrogatoire de Dany Villanueva se poursuit aujourd'hui au palais de justice de Montréal.
http://www.cyberpresse.ca/dossiers/vill ... cueil_POS2" onclick="window.open(this.href);return false;
Dany Villanueva filmé avec des membres des Bloods
Catherine Handfield
La Presse
Deux vidéoclips hip-hop mettant en vedette Dany Villanueva et ses amis ont été décortiqués ce matin à l'enquête du coroner.
Encore une fois, le «clan policier» cherchait à miner la crédibilité de Dany Villanueva en démontrant que, contrairement à ce qu'il affirme, il fréquente encore les gangs de rue.
Les vidéos, disponibles sur YouTube, ont été tournées dans les mois suivant la mort de Fredy Villanueva, abattu par un policier à Montréal-Nord au mois d'août 2008.
http://www.youtube.com/watch?v=kNzT0GnJ ... r_embedded" onclick="window.open(this.href);return false;
http://www.youtube.com/watch?v=Qa21VleX ... r_embedded" onclick="window.open(this.href);return false;
Dans l'un deux, intitulé Dans mon district, Dany Villanueva se dandine aux côtés des membres du groupe «Mobsterz». On peut y voir le chanteur, Dave Armand, faire le signe d'allégeance aux Bloods en joignant le pouce et l'index.
Le représentant du Directeur des poursuites criminelles et pénales, Me François Brière, a souligné que les mots «Blood gang» font partie des paroles de la chanson. Jeffrey Sagor-Metellus, l'un des jeunes blessés lors de l'intervention policière, et Daniel Artiga, l'un des deux individus arrêtés avec Dany Villanueva le mois dernier à Charlemagne, font également partie de la distribution.
Photo compromettante?
Par ailleurs, Me François Brière a également présenté une photo de Daniel Artiga prise au poste de police de Repentigny le jour de l'arrestation. On peut y voir Artiga, 18 ans, faire le signe d'allégeance aux Bloods en fixant l'objectif de la caméra.
La photo a été prise par un policier le 15 avril dernier. Ce jour-là, Dany Villanueva a été accusé de conduite avec faculté affaiblie après avoir été arrêté la nuit précédente à Charlemagne, dans Lanaudière. Daniel Artiga et Dennis Artola ont également été accusés dans cette affaire.
Questionné sur la photo, Dany Villanueva a concédé que Daniel Artiga faisait le signe des Bloods. Il soutient toutefois que c'est le policier qui lui a demandé de le faire.
«Selon ce que j'ai entendu, c'est le policier qui lui a demandé comment faire le signe des Bloods», a dit Dany Villanueva. Selon lui, Daniel Artiga et Dennis Artola ne sont pas membres des Bloods, contrairement à ce qu'affirme la police de Montréal.
Le contre-interrogatoire de Dany Villanueva se poursuit aujourd'hui au palais de justice de Montréal.
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Re: L'affaire Villanueva
Pauvre ti-chou, il va finir par partir volontairement... :-)
*Team ZouinZouin 2008-09* *Team Stromgol* [img]http://c3.ac-images.myspacecdn.com/images01/11/s_b73695b0e0460a8302b87c365ca31486.jpg[/img]
Re: L'affaire Villanueva
Penses-tu? Il est trop bien traité ici, il a tout l'attention dont il a besoin. Oueillons donc!Consult1 a écrit : Pauvre ti-chou, il va finir par partir volontairement... :-)
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Re: L'affaire Villanueva
Le cabinet du maire va probablement lui offrir un stage dans un comité d'intégration des jeunes victimes des préjudices de la société, avec un voyage en Chine pour préparer un reportage-vécu sur le sort des membres de gang de rues...Beppo a écrit : [...]
Penses-tu? Il est trop bien traité ici, il a tout l'attention dont il a besoin. Oueillons donc!
*Team ZouinZouin 2008-09* *Team Stromgol* [img]http://c3.ac-images.myspacecdn.com/images01/11/s_b73695b0e0460a8302b87c365ca31486.jpg[/img]
Re: L'affaire Villanueva
Enquête publique du coroner
Villanueva fait un aveu involontaire
Sarah-Maude Lefebvre
13/05/2010 18h29
MONTRÉAL - De manière tout à fait inopinée, Dany Villanueva a avoué jeudi avoir enfreint ses conditions de libération, imposées à la suite de son arrestation pour conduite avec facultés affaiblies en avril dernier à Repentigny.
Cet aveu bien involontaire est survenu lors de la reprise de l’enquête publique du coroner Perreault sur les circonstances entourant le décès de Fredy Villanueva, abattu par un policier dans un parc de Montréal-Nord en août 2008.
Artiga «forcé» par un policier
Jeudi, Dany Villanueva a affirmé au coroner Perreault que Daniel Artiga, en compagnie duquel il s’est fait arrêter le 15 avril dernier, aurait été contraint par un policier de faire avec ses mains le signe des Bloods, lorsqu’il a été photographié au poste.
Il aurait obtenu la version de faits de son ami en lui téléphonant, alors qu’il lui est formellement interdit d’entrer en contact avec les autres coaccusés dans cette affaire.
Par ailleurs, ces allégations ont fait bondir l’avocat de la Ville de Montréal, Pierre Yves Boisvert, qui a accusé Dany Villanueva de mentir et qui a proposé que le policier donne sa version de faits au coroner Perreault.
Fredy aurait-il tenté de protéger son frère?
Un peu plus tôt en contre-interrogatoire, l’avocat du policier Jean-Loup Lapointe, Me Pierre Dupras, a longuement interrogé le jeune homme de 23 ans sur ses démêlés avec l’Agence des services frontaliers qui était entré en contact à trois reprises avec lui avant les événements d’août 2008.
Dany Villanueva, qui a reçu récemment un ordre d’expulsion, était sous surveillance par l’Agence des services frontaliers depuis longtemps, son statut de résident permanent étant menacé à cause de ses antécédents criminels.
S’il a admis que ses parents étaient au courant de sa situation précaire, Dany a toutefois formellement nié que son frère le savait, démolissant ainsi la théorie insinuée par Me Dupras selon laquelle Fredy serait intervenu auprès de l’agent Lapointe pour éviter que son frère ait de nouveaux démêlés avec la justice, ce qui aurait pu provoquer son expulsion du pays.
«Mon frère n’était pas au courant. J’essayais de l’éloigner des gangs», s’est justifié M. Villanueva.
Crédibilité fragilisée
À nouveau jeudi, ce dernier s’est fait reprocher à de nombreuses reprises ses «incertitudes» et les multiples contradictions entre ses différents témoignages, faisant ainsi dire à l’avocat de la Fraternité des policiers de Montréal, Michael Stober, que sa crédibilité en était ébranlée.
Rappelons que les avocats de la Ville de Montréal et de la Fraternité des policiers tentent de démontrer que Dany Villanueva est toujours un membre actif des Bloods, une gang de rue montréalaise.
http://fr.canoe.ca/infos/societe/archiv ... 82907.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Villanueva fait un aveu involontaire
Sarah-Maude Lefebvre
13/05/2010 18h29
MONTRÉAL - De manière tout à fait inopinée, Dany Villanueva a avoué jeudi avoir enfreint ses conditions de libération, imposées à la suite de son arrestation pour conduite avec facultés affaiblies en avril dernier à Repentigny.
Cet aveu bien involontaire est survenu lors de la reprise de l’enquête publique du coroner Perreault sur les circonstances entourant le décès de Fredy Villanueva, abattu par un policier dans un parc de Montréal-Nord en août 2008.
Artiga «forcé» par un policier
Jeudi, Dany Villanueva a affirmé au coroner Perreault que Daniel Artiga, en compagnie duquel il s’est fait arrêter le 15 avril dernier, aurait été contraint par un policier de faire avec ses mains le signe des Bloods, lorsqu’il a été photographié au poste.
Il aurait obtenu la version de faits de son ami en lui téléphonant, alors qu’il lui est formellement interdit d’entrer en contact avec les autres coaccusés dans cette affaire.
Par ailleurs, ces allégations ont fait bondir l’avocat de la Ville de Montréal, Pierre Yves Boisvert, qui a accusé Dany Villanueva de mentir et qui a proposé que le policier donne sa version de faits au coroner Perreault.
Fredy aurait-il tenté de protéger son frère?
Un peu plus tôt en contre-interrogatoire, l’avocat du policier Jean-Loup Lapointe, Me Pierre Dupras, a longuement interrogé le jeune homme de 23 ans sur ses démêlés avec l’Agence des services frontaliers qui était entré en contact à trois reprises avec lui avant les événements d’août 2008.
Dany Villanueva, qui a reçu récemment un ordre d’expulsion, était sous surveillance par l’Agence des services frontaliers depuis longtemps, son statut de résident permanent étant menacé à cause de ses antécédents criminels.
S’il a admis que ses parents étaient au courant de sa situation précaire, Dany a toutefois formellement nié que son frère le savait, démolissant ainsi la théorie insinuée par Me Dupras selon laquelle Fredy serait intervenu auprès de l’agent Lapointe pour éviter que son frère ait de nouveaux démêlés avec la justice, ce qui aurait pu provoquer son expulsion du pays.
«Mon frère n’était pas au courant. J’essayais de l’éloigner des gangs», s’est justifié M. Villanueva.
Crédibilité fragilisée
À nouveau jeudi, ce dernier s’est fait reprocher à de nombreuses reprises ses «incertitudes» et les multiples contradictions entre ses différents témoignages, faisant ainsi dire à l’avocat de la Fraternité des policiers de Montréal, Michael Stober, que sa crédibilité en était ébranlée.
Rappelons que les avocats de la Ville de Montréal et de la Fraternité des policiers tentent de démontrer que Dany Villanueva est toujours un membre actif des Bloods, une gang de rue montréalaise.
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Re: L'affaire Villanueva
Publié le 14 mai 2010 à 11h45 | Mis à jour à 11h48
Dany Villanueva se contredit devant le coroner
La Presse Canadienne
Montréal
L'avocat de la Fraternité des policiers de Montréal a amené Dany Villanueva à se contredire, vendredi, tandis que celui-ci poursuivait son témoignage devant le coroner André Perreault.
Me Michael Stober a notamment coincé le témoin en le cuisinant sur les moments où le ton a monté et où il a perdu son calme lors de l'intervention policière qui a coûté la vie à son frère Fredy, le 9 août 2008, dans un parc de l'arrondissement Montréal-Nord.
Dany Villanueva, 23 ans, a donné des indications parfois différentes de celles qu'il avait fournies lorsqu'interrogé par d'autres procureurs. Il semblait tantôt confus, tantôt impatient.
Me Stober a lui aussi fait preuve d'une certaine impatience envers M. Villanueva quand il disait ne pas comprendre certaines questions.
Les avocats du camp Villanueva se sont objectés à quelques reprises au questionnaire de Me Stober, jugeant l'exercice futile et injuste envers le témoin.
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Dany Villanueva se contredit devant le coroner
La Presse Canadienne
Montréal
L'avocat de la Fraternité des policiers de Montréal a amené Dany Villanueva à se contredire, vendredi, tandis que celui-ci poursuivait son témoignage devant le coroner André Perreault.
Me Michael Stober a notamment coincé le témoin en le cuisinant sur les moments où le ton a monté et où il a perdu son calme lors de l'intervention policière qui a coûté la vie à son frère Fredy, le 9 août 2008, dans un parc de l'arrondissement Montréal-Nord.
Dany Villanueva, 23 ans, a donné des indications parfois différentes de celles qu'il avait fournies lorsqu'interrogé par d'autres procureurs. Il semblait tantôt confus, tantôt impatient.
Me Stober a lui aussi fait preuve d'une certaine impatience envers M. Villanueva quand il disait ne pas comprendre certaines questions.
Les avocats du camp Villanueva se sont objectés à quelques reprises au questionnaire de Me Stober, jugeant l'exercice futile et injuste envers le témoin.
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Re: L'affaire Villanueva
Un vrai maudit roman-savon qui va encore nous coûter la peau des fesses...
pfffffffffffff
pfffffffffffff
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Re: L'affaire Villanueva
Mort de Fredy Villanueva: Denis Meas n'a aucun souvenir de sa déposition à la SQ
BERNARD BARBEAU
17 mai 2010 13:41
MONTRÉAL, - Denis Meas semble avoir oublié bien des choses depuis qu'il a été blessé lors du drame qui a coûté la vie à Fredy Villanueva à Montréal-Nord, le 9 août 2008.
Le trou de mémoire le plus stupéfiant qu'il a reconnu, lundi, au palais de justice de Montréal, tandis qu'il témoignait devant le coroner André Perreault, concerne une déclaration qu'il est censé avoir signée le lendemain des faits et que la Sûreté du Québec (SQ) a recueillie. Il prétend n'en avoir absolument aucun souvenir. Il dit même ne pas se rappeler d'avoir rencontré les enquêteurs de la SQ.
L'avocat du coroner, François Daviault, lui a lu le document passage par passage, lundi matin, et M. Meas a chaque fois dit ne pas se souvernir d'avoir fait ces affirmations. Il en a de plus contredit plusieurs.
De surcroît, le témoin n'a pas voulu confirmer que les nombreuse signatures et paraphes qui s'y trouvent sont bien de lui. Il n'a admis qu'une chose: le D d'une des signatures ressemble aux siens. Il a assuré avoir une plus belle main d'écriture que ne le montre le document.
Vendredi, le coroner Perreault a écouté les avocats débattre de la possibilité de rendre inadmissibles les dépositions de M. Meas et de l'autre jeune blessé dans le drame, Jeffrey Sagor Metellus. Cela dit, même s'ils étaient hospitalisés et sous médication au moment de les produire, M. Perreault a jugé que ces documents devaient rester en preuve.
André Perreault a semblé perplexe, lundi, devant l'amnésie de M. Meas.
Par ailleurs, d'après Denis Meas, Fredy Villanueva était à au moins un mètre et demi du policier Jean-Loup Lapointe quand celui-ci l'a abattu. Il était peut-être même à deux mètres de lui.
M. Meas, qui a reçu une balle à l'épaule droite durant le drame, a ainsi placé Fredy Villanueva bien plus loin de l'agent que les témoins qui l'ont précédé. Un expert avait estimé qu'il se trouvait à une quinzaine de pouces de l'arme. M. Lapointe, pour sa part, a soutenu que le garçon âgé de 18 ans l'avait saisi à la gorge.
http://www.journalmetro.com/linfo/artic ... on-a-la-sq" onclick="window.open(this.href);return false;
BERNARD BARBEAU
17 mai 2010 13:41
MONTRÉAL, - Denis Meas semble avoir oublié bien des choses depuis qu'il a été blessé lors du drame qui a coûté la vie à Fredy Villanueva à Montréal-Nord, le 9 août 2008.
Le trou de mémoire le plus stupéfiant qu'il a reconnu, lundi, au palais de justice de Montréal, tandis qu'il témoignait devant le coroner André Perreault, concerne une déclaration qu'il est censé avoir signée le lendemain des faits et que la Sûreté du Québec (SQ) a recueillie. Il prétend n'en avoir absolument aucun souvenir. Il dit même ne pas se rappeler d'avoir rencontré les enquêteurs de la SQ.
L'avocat du coroner, François Daviault, lui a lu le document passage par passage, lundi matin, et M. Meas a chaque fois dit ne pas se souvernir d'avoir fait ces affirmations. Il en a de plus contredit plusieurs.
De surcroît, le témoin n'a pas voulu confirmer que les nombreuse signatures et paraphes qui s'y trouvent sont bien de lui. Il n'a admis qu'une chose: le D d'une des signatures ressemble aux siens. Il a assuré avoir une plus belle main d'écriture que ne le montre le document.
Vendredi, le coroner Perreault a écouté les avocats débattre de la possibilité de rendre inadmissibles les dépositions de M. Meas et de l'autre jeune blessé dans le drame, Jeffrey Sagor Metellus. Cela dit, même s'ils étaient hospitalisés et sous médication au moment de les produire, M. Perreault a jugé que ces documents devaient rester en preuve.
André Perreault a semblé perplexe, lundi, devant l'amnésie de M. Meas.
Par ailleurs, d'après Denis Meas, Fredy Villanueva était à au moins un mètre et demi du policier Jean-Loup Lapointe quand celui-ci l'a abattu. Il était peut-être même à deux mètres de lui.
M. Meas, qui a reçu une balle à l'épaule droite durant le drame, a ainsi placé Fredy Villanueva bien plus loin de l'agent que les témoins qui l'ont précédé. Un expert avait estimé qu'il se trouvait à une quinzaine de pouces de l'arme. M. Lapointe, pour sa part, a soutenu que le garçon âgé de 18 ans l'avait saisi à la gorge.
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Re: L'affaire Villanueva
Quelle comédie..... des trous de mémoire comme les clowns du proces DGomery....
Re: L'affaire Villanueva
Publié le 18 mai 2010 à 14h04 | Mis à jour à 14h15
Le ton monte lors de l'enquête sur la mort de Villanueva
La Presse Canadienne
Montréal
Le ton était particulièrement acrimonieux à l'enquête publique du coroner André Perreault sur la mort de Fredy Villanueva, mardi, au palais de justice de Montréal.
Des procureurs du camp policier ont notamment accusé celui de Dany Villanueva, frère de la victime, de profiter d'objections pour suggérer des réponses aux différents témoins. L'avocat du Directeur des poursuites criminelles et pénales, François Brière, a ainsi reproché à Me Günar Dubé de «mettre des mots dans la bouche» de Denis Meas, qui est présentement à la barre.Me Dubé a laissé ses collègues associés au camp Villanueva le défendre. Parmi eux, Me Jacky-Eric Salvant, qui représente deux jeunes acteurs du drame, a assuré que pas un de ses confrères n'était «en train de téléguider» M. Meas.
Visiblement las de cette atmosphère glaciale, le coroner Perreault a souligné qu'il n'a pas l'intention faire de l'«arbitrage» ni d'«entendre des plaintes et des complaintes». Il a invité ceux qui veulent porter des accusations de nature déontologique à le faire dans un autre forum que le sien.
Dautre part, aucun des jeunes qui protestaient contre la façon dont le policier Jean-Loup Lapointe traitait Dany Villanueva, le soir du 9 août 2008, à Montréal-Nord, ne lui a touché, d'après Denis Meas.
M. Meas a répété que son «meilleur ami» Fredy Villanueva «n'était pas assez près» de l'agent Lapointe pour le frapper ou lui toucher. Aucun de ses copains n'a même tenté de toucher au policier, selon lui.
Denis Meas avait mentionné en début de journée qu'il n'a jamais été membre d'un gang de rue. Il avait ajouté que, pour ce qu'il en savait, personne dans le groupe n'était membre d'un gang. Il a dit n'avoir appris que dans le cadre de la présente enquête que Dany Villanueva avait, à une époque, fait partie des Bloods.
M. Meas a plus tard précisé qu'en fait, il ne savait pas qui était ou n'était pas membre d'un gang, et admis que certains de ses amis aurait pu en être.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... ECRAN1POS4" onclick="window.open(this.href);return false;
Le ton monte lors de l'enquête sur la mort de Villanueva
La Presse Canadienne
Montréal
Le ton était particulièrement acrimonieux à l'enquête publique du coroner André Perreault sur la mort de Fredy Villanueva, mardi, au palais de justice de Montréal.
Des procureurs du camp policier ont notamment accusé celui de Dany Villanueva, frère de la victime, de profiter d'objections pour suggérer des réponses aux différents témoins. L'avocat du Directeur des poursuites criminelles et pénales, François Brière, a ainsi reproché à Me Günar Dubé de «mettre des mots dans la bouche» de Denis Meas, qui est présentement à la barre.Me Dubé a laissé ses collègues associés au camp Villanueva le défendre. Parmi eux, Me Jacky-Eric Salvant, qui représente deux jeunes acteurs du drame, a assuré que pas un de ses confrères n'était «en train de téléguider» M. Meas.
Visiblement las de cette atmosphère glaciale, le coroner Perreault a souligné qu'il n'a pas l'intention faire de l'«arbitrage» ni d'«entendre des plaintes et des complaintes». Il a invité ceux qui veulent porter des accusations de nature déontologique à le faire dans un autre forum que le sien.
Dautre part, aucun des jeunes qui protestaient contre la façon dont le policier Jean-Loup Lapointe traitait Dany Villanueva, le soir du 9 août 2008, à Montréal-Nord, ne lui a touché, d'après Denis Meas.
M. Meas a répété que son «meilleur ami» Fredy Villanueva «n'était pas assez près» de l'agent Lapointe pour le frapper ou lui toucher. Aucun de ses copains n'a même tenté de toucher au policier, selon lui.
Denis Meas avait mentionné en début de journée qu'il n'a jamais été membre d'un gang de rue. Il avait ajouté que, pour ce qu'il en savait, personne dans le groupe n'était membre d'un gang. Il a dit n'avoir appris que dans le cadre de la présente enquête que Dany Villanueva avait, à une époque, fait partie des Bloods.
M. Meas a plus tard précisé qu'en fait, il ne savait pas qui était ou n'était pas membre d'un gang, et admis que certains de ses amis aurait pu en être.
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Re: L'affaire Villanueva
Affaire Villanueva: Jeffrey Sagor Metellus amorce un témoignage attendu
BERNARD BARBEAU
26 mai 2010 19:13
MONTRÉAL - Jeffrey Sagor Metellus avait à peine amorcé son témoignage au sujet de l'affaire Villanueva, devant le coroner André Perreault, mercredi, au palais de justice de Montréal, qu'il contredisait déjà lui aussi des propos que la Sûreté du Québec (SQ) lui attribue.
Selon une déclaration assermentée, qu'on dit «de type KGB», Sagor Metellus a raconté aux enquêteurs de la SQ, le 11 août 2008, au sujet des événements survenus deux jours avant, qu'il était arrivé dans le stationnement adjacent à un parc de Montréal-Nord en compagnie de Martha Villanueva, la cousine de Fredy et Dany Villanueva.
Mais il n'en est rien, a-t-il assuré mercredi, lorsque interrogé par l'avocat du coroner Perreault, Frédérick Carle. Il a déclaré s'être présenté seul à cet endroit, où il a rencontré par hasard quelques-uns de ses amis, dont les trois membres du clan Villanueva.
Comme Denis Meas, qui l'a précédé à la barre, Sagor Metellus avait déjà contesté par le biais de son avocat le contenu de sa déposition à la SQ. Dany Villanueva et eux ont ainsi tous nié des affirmations que la police leur prête.
Sagor Metellus et Meas ont tous deux été blessés dans le drame, le premier au dos et l'autre, au haut du bras droit.
Jeffrey Sagor Metellus n'a témoigné que pendant une trentaine de minutes avant que les travaux ne soient suspendus jusqu'à lundi. Mais il a déjà laissé sa marque, faisant preuve d'une certaine désinvolture, voire d'impertinence.
L'homme de 22 ans au dossier judiciaire déjà bien garni n'a pas bronché en indiquant qu'il fume de la marijuana plusieurs fois par jour, tous les jours. Il en avait fumée ce jour-là et avait bu deux bières dans l'heure qui a précédé la tragédie. «J'avais quand même ma tête», a-t-il cependant soutenu.
Si certains, comme Denis Meas et Dany Villanueva, semblent avoir beaucoup de mal à s'en souvenir, Sagor Metellus a précisé qu'il faisait bel et bien partie du cercle de ceux qui jouaient aux dés à l'arrivée des policiers. Mais il ne participait pas aux paris. «J'ai aucune idée de qui jouait aux dés parce que ça ne m'intéressait pas, genre», a-t-il expliqué.
En fait, il ne joue jamais aux dés. «C'est pas que j'aime pas ça. Je veux pas donner mon argent à un autre.»
Sagor Metellus est un témoin-clé dans les travaux du coroner. D'après la thèse du camp policier, ses liens présumés avec le gang des Bloods sont au moins en partie responsables du comportement agressif qu'aurait adopté Dany Villanueva le soir fatidique, comportement qui aurait fait monter la tension au-delà du point de non-retour. Dany Villanueva était à ce moment sous le coup d'une interdiction d'être en présence de membres de gang de rue.
Des moments remplis de frayeur
Plus tôt dans la journée, Meas a insisté sur la peur qui l'a habité le soir où son grand ami a été abattu.
Après que le policier Jean-Loup Lapointe eut tiré quatre coups de feu, Denis Meas a ressenti une grande douleur dans le bras droit. Il avait déjà raconté dans son témoignage avoir été saisi de «panique» en constatant qu'il avait été atteint d'une balle.
L'agent Lapointe pointait encore son arme vers lui, a-t-il dit. «C'est terrifiant, voir ça!», s'est-il exclamé. Il avait alors pris la fuite.
Il a croisé un ami dans sa course, un certain Claude Laguerre, qui lui est venu en aide. Ils ont alors fait signe à une voiture de police qui arrivait sur les lieux.
Mais l'un des agents qui en sont descendus a lui aussi pointé une arme dans la direction de Meas. «Ils m'ont crié: 'couche-toi par terre, couche-toi par terre', a-t-il relaté. Moi, j'étais terrifé, je me suis couché par terre tout de suite!»
Il craignait d'être à nouveau pris pour cible. «J'ai cru que ça allait se faire encore une deuxième fois.» Il a plutôt été pris en charge et transporté à l'hôpital.
Sagor Metellus et Meas ont chacun reçu un projectile d'arme à feu. Fredy Villanueva a pour sa part été atteint à trois reprises. Comme l'agent Lapointe a tiré quatre balles, l'une d'elles a forcément touché deux des victimes.
Fait à noter, Claude Laguerre n'a pu être retracé par aucune des instances qui ont enquêté sur le drame. L'équipe du coroner aurait pourtant bien aimé pouvoir le faire témoigner.
http://www.journalmetro.com/linfo/artic ... ndu--page0" onclick="window.open(this.href);return false;
BERNARD BARBEAU
26 mai 2010 19:13
MONTRÉAL - Jeffrey Sagor Metellus avait à peine amorcé son témoignage au sujet de l'affaire Villanueva, devant le coroner André Perreault, mercredi, au palais de justice de Montréal, qu'il contredisait déjà lui aussi des propos que la Sûreté du Québec (SQ) lui attribue.
Selon une déclaration assermentée, qu'on dit «de type KGB», Sagor Metellus a raconté aux enquêteurs de la SQ, le 11 août 2008, au sujet des événements survenus deux jours avant, qu'il était arrivé dans le stationnement adjacent à un parc de Montréal-Nord en compagnie de Martha Villanueva, la cousine de Fredy et Dany Villanueva.
Mais il n'en est rien, a-t-il assuré mercredi, lorsque interrogé par l'avocat du coroner Perreault, Frédérick Carle. Il a déclaré s'être présenté seul à cet endroit, où il a rencontré par hasard quelques-uns de ses amis, dont les trois membres du clan Villanueva.
Comme Denis Meas, qui l'a précédé à la barre, Sagor Metellus avait déjà contesté par le biais de son avocat le contenu de sa déposition à la SQ. Dany Villanueva et eux ont ainsi tous nié des affirmations que la police leur prête.
Sagor Metellus et Meas ont tous deux été blessés dans le drame, le premier au dos et l'autre, au haut du bras droit.
Jeffrey Sagor Metellus n'a témoigné que pendant une trentaine de minutes avant que les travaux ne soient suspendus jusqu'à lundi. Mais il a déjà laissé sa marque, faisant preuve d'une certaine désinvolture, voire d'impertinence.
L'homme de 22 ans au dossier judiciaire déjà bien garni n'a pas bronché en indiquant qu'il fume de la marijuana plusieurs fois par jour, tous les jours. Il en avait fumée ce jour-là et avait bu deux bières dans l'heure qui a précédé la tragédie. «J'avais quand même ma tête», a-t-il cependant soutenu.
Si certains, comme Denis Meas et Dany Villanueva, semblent avoir beaucoup de mal à s'en souvenir, Sagor Metellus a précisé qu'il faisait bel et bien partie du cercle de ceux qui jouaient aux dés à l'arrivée des policiers. Mais il ne participait pas aux paris. «J'ai aucune idée de qui jouait aux dés parce que ça ne m'intéressait pas, genre», a-t-il expliqué.
En fait, il ne joue jamais aux dés. «C'est pas que j'aime pas ça. Je veux pas donner mon argent à un autre.»
Sagor Metellus est un témoin-clé dans les travaux du coroner. D'après la thèse du camp policier, ses liens présumés avec le gang des Bloods sont au moins en partie responsables du comportement agressif qu'aurait adopté Dany Villanueva le soir fatidique, comportement qui aurait fait monter la tension au-delà du point de non-retour. Dany Villanueva était à ce moment sous le coup d'une interdiction d'être en présence de membres de gang de rue.
Des moments remplis de frayeur
Plus tôt dans la journée, Meas a insisté sur la peur qui l'a habité le soir où son grand ami a été abattu.
Après que le policier Jean-Loup Lapointe eut tiré quatre coups de feu, Denis Meas a ressenti une grande douleur dans le bras droit. Il avait déjà raconté dans son témoignage avoir été saisi de «panique» en constatant qu'il avait été atteint d'une balle.
L'agent Lapointe pointait encore son arme vers lui, a-t-il dit. «C'est terrifiant, voir ça!», s'est-il exclamé. Il avait alors pris la fuite.
Il a croisé un ami dans sa course, un certain Claude Laguerre, qui lui est venu en aide. Ils ont alors fait signe à une voiture de police qui arrivait sur les lieux.
Mais l'un des agents qui en sont descendus a lui aussi pointé une arme dans la direction de Meas. «Ils m'ont crié: 'couche-toi par terre, couche-toi par terre', a-t-il relaté. Moi, j'étais terrifé, je me suis couché par terre tout de suite!»
Il craignait d'être à nouveau pris pour cible. «J'ai cru que ça allait se faire encore une deuxième fois.» Il a plutôt été pris en charge et transporté à l'hôpital.
Sagor Metellus et Meas ont chacun reçu un projectile d'arme à feu. Fredy Villanueva a pour sa part été atteint à trois reprises. Comme l'agent Lapointe a tiré quatre balles, l'une d'elles a forcément touché deux des victimes.
Fait à noter, Claude Laguerre n'a pu être retracé par aucune des instances qui ont enquêté sur le drame. L'équipe du coroner aurait pourtant bien aimé pouvoir le faire témoigner.
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Re: L'affaire Villanueva
Ça prend une mauvaise tournure et c'est dommage parce qu'on va s'éloigner des vraies questions à se poser... mais bon, c'était probablement l'issu évident.
Re: L'affaire Villanueva
Affaire Villanueva
Le policier Lapointe «brutal» et «sauvage», selon Metellus
Agence QMI
Sarah-Maude Lefebvre
01/06/2010 15h38
MONTRÉAL - Le policier Jean-Loup Lapointe serait intervenu à quelques reprises de façon «brutale» et «sauvage» auprès de jeunes à Montréal-Nord, a prétendu Jeffrey Sagor Metellus, mardi, lors de son témoignage dans le cadre de l’enquête publique sur la mort de Fredy Villanueva.
Ce dernier a également révélé au coroner Perreault qu’il s’est senti «harcelé» plusieurs fois par l’agent Lapointe, avant la fusillade de 9 août 2008 qui a coûté la vie à Fredy Villanueva.
Selon lui, au moins deux policiers, dont M. Lapointe, ont procédé souvent dans les dernières années à des arrestations aléatoires et «illégales» de jeunes qu’ils amenaient discuter derrière le restaurant Hollywood Diner, situé sur le boulevard Langelier à Montréal-Nord.
«Il (Jean-Loup Lapointe) fumait sa cigarette en nous parlant, avant de nous laisser partir», a affirmé Jeffrey Sagor Metellus, soulignant que le policier Lapointe lui disait alors des «bêtises».
Selon M. Metellus, cette pratique des policiers envers les jeunes serait courante à Montréal-Nord.
Un témoignage parsemé de trous de mémoire
Par ailleurs, le jeune homme de 22 ans a réitéré mardi qu’il n’avait aucun souvenir de son hospitalisation, ses souvenirs étant flous du moment où il a été atteint d’une balle jusqu’à son retour à la maison quelques jours plus tard.
Pourtant, selon un rapport médical, son état était évalué à 14/15 sur l’échelle de Glasgow quelques heures après qu’il ait reçu une balle dans le dos. Cet outil, utilisé dans le milieu hospitalier, permet d’évaluer le degré de conscience d’un malade. Une deuxième évaluation médicale, datant celle-là du 10 août, établissait aussi que M. Metellus était bien «alerte» pendant son hospitalisation.
Ce dernier a signifié au coroner qu’il n’avait jamais eu conscience d’avoir passé ces examens et a persisté à dire qu’il n’avait aucun souvenir de son séjour à l’hôpital Sacré-Cœur.
Aussi, M. Metellus, qui était vendeur de drogue lors des événements d’août 2008, a attesté du même souffle que sa consommation quotidienne de marijuana et d’alcool n’a eu à aucun moment un impact sur sa mémoire.
Le témoignage de Jeffrey Sagor Metellus se poursuivra mercredi.
http://fr.canoe.ca/infos/societe/archiv ... 53843.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Le policier Lapointe «brutal» et «sauvage», selon Metellus
Agence QMI
Sarah-Maude Lefebvre
01/06/2010 15h38
MONTRÉAL - Le policier Jean-Loup Lapointe serait intervenu à quelques reprises de façon «brutale» et «sauvage» auprès de jeunes à Montréal-Nord, a prétendu Jeffrey Sagor Metellus, mardi, lors de son témoignage dans le cadre de l’enquête publique sur la mort de Fredy Villanueva.
Ce dernier a également révélé au coroner Perreault qu’il s’est senti «harcelé» plusieurs fois par l’agent Lapointe, avant la fusillade de 9 août 2008 qui a coûté la vie à Fredy Villanueva.
Selon lui, au moins deux policiers, dont M. Lapointe, ont procédé souvent dans les dernières années à des arrestations aléatoires et «illégales» de jeunes qu’ils amenaient discuter derrière le restaurant Hollywood Diner, situé sur le boulevard Langelier à Montréal-Nord.
«Il (Jean-Loup Lapointe) fumait sa cigarette en nous parlant, avant de nous laisser partir», a affirmé Jeffrey Sagor Metellus, soulignant que le policier Lapointe lui disait alors des «bêtises».
Selon M. Metellus, cette pratique des policiers envers les jeunes serait courante à Montréal-Nord.
Un témoignage parsemé de trous de mémoire
Par ailleurs, le jeune homme de 22 ans a réitéré mardi qu’il n’avait aucun souvenir de son hospitalisation, ses souvenirs étant flous du moment où il a été atteint d’une balle jusqu’à son retour à la maison quelques jours plus tard.
Pourtant, selon un rapport médical, son état était évalué à 14/15 sur l’échelle de Glasgow quelques heures après qu’il ait reçu une balle dans le dos. Cet outil, utilisé dans le milieu hospitalier, permet d’évaluer le degré de conscience d’un malade. Une deuxième évaluation médicale, datant celle-là du 10 août, établissait aussi que M. Metellus était bien «alerte» pendant son hospitalisation.
Ce dernier a signifié au coroner qu’il n’avait jamais eu conscience d’avoir passé ces examens et a persisté à dire qu’il n’avait aucun souvenir de son séjour à l’hôpital Sacré-Cœur.
Aussi, M. Metellus, qui était vendeur de drogue lors des événements d’août 2008, a attesté du même souffle que sa consommation quotidienne de marijuana et d’alcool n’a eu à aucun moment un impact sur sa mémoire.
Le témoignage de Jeffrey Sagor Metellus se poursuivra mercredi.
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Re: L'affaire Villanueva
Encore un autre témoin méga-crédible. Cette enquête est une farce qui va se terminer par un rapport qui dira que, faute de témoignages crédibles de la part des supposées "victimes", le témoignage des policiers prévaut.
3-4 millions de dollars brulés sur l'autel de la rectitude politique.
3-4 millions de dollars brulés sur l'autel de la rectitude politique.
*Team ZouinZouin 2008-09* *Team Stromgol* [img]http://c3.ac-images.myspacecdn.com/images01/11/s_b73695b0e0460a8302b87c365ca31486.jpg[/img]
Re: L'affaire Villanueva
Publié le 22 juin 2010 à 13h55 | Mis à jour à 14h18
Le passé de trafiquant de drogues d'un témoin revient le hanter
Caroline Touzin
La Presse
Le passé récent de trafiquant de drogues Jeffrey Sagor-Metellus est revenu le hanter ce matin à l'enquête sur la mort de Fredy Villanueva, alors que les avocats des policiers ont voulu lui faire dénoncer son fournisseur de drogues.
L'avocat de l'agent Jean-Loup Lapointe, Me Pierre Dupras, tente ainsi de faire la preuve que Sagor-Metellus est un membre du gang de rue des Rouges. Son client, le policier qui a tué Fredy Villanueva, a témoigné plus tôt à l'enquête avoir reconnu Sagor-Metellus, un «membre des Bloods» parmi le groupe qui jouait aux dés le 9 août 2008.
De son côté, Sagor-Metellus, qui a repris son témoignage ce matin, nie être membre d'un gang. Il va même plus loin: «Moi, je ne connais aucun gang de rue», a-t-il dit. Il reconnaît toutefois avoir vendu de la marijuana pendant plusieurs années jusqu'à l'événement tragique survenu en 2008 où il a lui-même été atteint d'une balle dans le dos.
Contrairement à Dany Villanueva qui avait répondu avec patience et politesse aux questions des avocats pendant plusieurs jours à l'enquête du coroner André Perreault, Jeffrey Sagor-Metellus a plutôt une attitude nonchalante frôlant l'arrogance.
«Depuis combien de temps vendez-vous de la drogue?», lui a demandé Me Dupras. «Quelques semaines, quelques mois, quelques années. Aucune idée», a d'abord répondu le jeune témoin qui a plusieurs trous de mémoire depuis le début de son témoignage. Le jeune homme finira par préciser qu'il a commencé à en vendre à l'école Henri-Bourassa - école qu'il a fréquentée de la première à la troisième secondaire.
La question sur l'identité de son fournisseur a soulevé une multitude d'objections des avocats qui défendent la famille Villanueva et les jeunes témoins du drame. L'avocat de Sagor-Metellus, Me Alain Arsenault, s'est opposé au dévoilement du nom de fournisseur par crainte de représailles. «On met en danger un témoin victime d'une balle dans le dos. Il est de commune renommée que ce type de transaction doit être confidentielle», a plaidé l'avocat.
«Qu'il ait acheté ses stupéfiants du diable en personne, quel est le rapport avec les causes et les circonstances du décès de Fredy Villanueva?», a demandé à son tour, Me Peter Georges-Louis, avocat de la famille Villanueva. Ce dernier soupçonne les avocats des policiers de vouloir «colorer» la réputation du jeune témoin du drame.
La réplique n'a pas tardé à être donnée. «Si le diable est rouge, oui, ça a de l'importance», a dit Me Dupras, l'avocat de l'agent Lapointe. Le coroner Perreault a tranché la poire en deux. Il a permis à Me Dupras de poser la question au témoin, mais a émis une ordonnance de non-publication sur l'identité du fournisseur. C'est alors que Me Arseneault a exigé une pause pour consulter son client, laissant entendre qu'il pouvait exercer un recours devant un tribunal supérieur sur cette question. L'audience reprendra sur cette question cet après-midi.
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Le passé de trafiquant de drogues d'un témoin revient le hanter
Caroline Touzin
La Presse
Le passé récent de trafiquant de drogues Jeffrey Sagor-Metellus est revenu le hanter ce matin à l'enquête sur la mort de Fredy Villanueva, alors que les avocats des policiers ont voulu lui faire dénoncer son fournisseur de drogues.
L'avocat de l'agent Jean-Loup Lapointe, Me Pierre Dupras, tente ainsi de faire la preuve que Sagor-Metellus est un membre du gang de rue des Rouges. Son client, le policier qui a tué Fredy Villanueva, a témoigné plus tôt à l'enquête avoir reconnu Sagor-Metellus, un «membre des Bloods» parmi le groupe qui jouait aux dés le 9 août 2008.
De son côté, Sagor-Metellus, qui a repris son témoignage ce matin, nie être membre d'un gang. Il va même plus loin: «Moi, je ne connais aucun gang de rue», a-t-il dit. Il reconnaît toutefois avoir vendu de la marijuana pendant plusieurs années jusqu'à l'événement tragique survenu en 2008 où il a lui-même été atteint d'une balle dans le dos.
Contrairement à Dany Villanueva qui avait répondu avec patience et politesse aux questions des avocats pendant plusieurs jours à l'enquête du coroner André Perreault, Jeffrey Sagor-Metellus a plutôt une attitude nonchalante frôlant l'arrogance.
«Depuis combien de temps vendez-vous de la drogue?», lui a demandé Me Dupras. «Quelques semaines, quelques mois, quelques années. Aucune idée», a d'abord répondu le jeune témoin qui a plusieurs trous de mémoire depuis le début de son témoignage. Le jeune homme finira par préciser qu'il a commencé à en vendre à l'école Henri-Bourassa - école qu'il a fréquentée de la première à la troisième secondaire.
La question sur l'identité de son fournisseur a soulevé une multitude d'objections des avocats qui défendent la famille Villanueva et les jeunes témoins du drame. L'avocat de Sagor-Metellus, Me Alain Arsenault, s'est opposé au dévoilement du nom de fournisseur par crainte de représailles. «On met en danger un témoin victime d'une balle dans le dos. Il est de commune renommée que ce type de transaction doit être confidentielle», a plaidé l'avocat.
«Qu'il ait acheté ses stupéfiants du diable en personne, quel est le rapport avec les causes et les circonstances du décès de Fredy Villanueva?», a demandé à son tour, Me Peter Georges-Louis, avocat de la famille Villanueva. Ce dernier soupçonne les avocats des policiers de vouloir «colorer» la réputation du jeune témoin du drame.
La réplique n'a pas tardé à être donnée. «Si le diable est rouge, oui, ça a de l'importance», a dit Me Dupras, l'avocat de l'agent Lapointe. Le coroner Perreault a tranché la poire en deux. Il a permis à Me Dupras de poser la question au témoin, mais a émis une ordonnance de non-publication sur l'identité du fournisseur. C'est alors que Me Arseneault a exigé une pause pour consulter son client, laissant entendre qu'il pouvait exercer un recours devant un tribunal supérieur sur cette question. L'audience reprendra sur cette question cet après-midi.
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